- il y a 2 jours
A la une de cette édition, le bras de fer de Vladimir Poutine face à la cacophonie des différents plans de résolution du conflit russo-ukrainien, tandis que du côté ukrainien, les difficultés s’accumulent.
Il sera ensuite question des avoirs russes gelés, un sujet explosif.
Et enfin, la bataille des droites et un peu du centre. L’idée d’une primaire réapparaît mais est loin de faire l’unanimité dans son principe et dans son organisation.
Il sera ensuite question des avoirs russes gelés, un sujet explosif.
Et enfin, la bataille des droites et un peu du centre. L’idée d’une primaire réapparaît mais est loin de faire l’unanimité dans son principe et dans son organisation.
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00:00Cette semaine, nous avons franchi un cap historique.
00:02Un million d'abonnés selon YouTube.
00:04Un million malgré le déréférencement,
00:07malgré les algorithmes qui nous enterrent,
00:09malgré la volonté de cette plateforme d'invisibiliser TV Liberté.
00:13Ce succès, il ne doit rien aux puissants, il vient de vous, de vous seul.
00:17Depuis 12 ans, nous avons choisi un modèle unique.
00:20Pas de publicité, pas de subvention d'État, pas d'oligarque.
00:23Cette liberté est notre marque de fabrique,
00:25mais elle nous oblige aussi à la gestion d'un budget serré, volontairement modeste.
00:30Nous ne pouvons compter que sur nos téléspectateurs.
00:32Et c'est notre force.
00:34À TVL, nos donateurs sont nos protecteurs,
00:37face aux insultes, aux attaques, aux censures,
00:39jusqu'aux blocages bancaires qui nous font tant de mal
00:41et qui nous ont conduit à saisir la justice.
00:45Dans un monde où la servitude devient un confort moderne,
00:48où l'on préfère obéir tranquillement plutôt que de décider librement,
00:52TV Liberté fait exactement l'inverse.
00:54Nous choisissons la liberté, le risque, l'indépendance.
00:57Et c'est pour cela que ce modèle dérange.
01:00Certains veulent nous faire disparaître avant 2027.
01:03Alors aujourd'hui, nous vous demandons de protéger votre télévision alternative.
01:08Si vous pensez que la liberté vaut mieux qu'un abonnement premium à des robinets d'IDWalk,
01:13si vous pensez qu'il faut contrebalancer la propagande de France Télévisions,
01:17soutenez TVL en faisant un don défiscalisé.
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02:09Vladimir réapparaît, mais est loin de faire l'unanimité dans son principe et dans son organisation.
02:17C'est depuis le Kyrgyzstan que Vladimir Poutine a pour la première fois expressément réagi au plan de paix de Trump.
02:24Le président russe a réaffirmé une position dure, tandis que le pouvoir ukrainien vacillait à Nicolas de Lamberterie.
02:31Vladimir Poutine prêt à relever le gant du plan de résolution du conflit russo-ukrainien.
02:37Ce plan en 28 points, qui a fuité depuis une semaine dans la presse, a été beaucoup commenté et a fait l'objet de plusieurs réunions diplomatiques,
02:46notamment entre les États-Unis et l'Ukraine à Genève.
02:50Ce même plan, qui a fait geindre toute la presse mainstream, a souvent été présenté comme un plan maximaliste en faveur de Moscou.
02:59Mais selon Romain Bessonnet, expert du monde post-soviétique, en réalité, ce plan correspond davantage aux exigences minimales de Moscou
03:09au vu de la prise de parole de Vladimir Poutine lors d'un déplacement à Bishkek, au Kyrgyzstan.
03:16Il a fait plusieurs annonces qui montrent en fait que la Russie n'est pas demandeuse d'un accord de paix actuellement,
03:22étant donné qu'elle est en dynamique encore positive sur le terrain.
03:26Vladimir Poutine a annoncé ses lignes rouges, c'est notamment la conquête de l'intégralité du Donbass.
03:33Pour lui, en fait, le plan 28 points, qui d'après les élites ukrainiennes, est complètement inacceptable,
03:39en fait, est pour lui une base minimale, qui serait le début d'un processus de normalisation des relations entre l'Ouest et la Russie.
03:47D'ailleurs, Vladimir Poutine a précisé qu'il ne souhaite pas signer d'accord avec l'Ukraine,
03:53car il a des doutes sur la légitimité du pouvoir ukrainien actuel,
03:58étant donné que le président Zelensky a vu son mandat prolongé s'inédier,
04:04alors qu'il n'y avait aucune décision du tribunal constitutionnel ukrainien autorisant cela,
04:09et que ça va à l'encontre du texte de la constitution ukrainienne.
04:12D'après lui, seul l'ARADA, c'est-à-dire le parlement ukrainien, serait légitime à négocier avec la Russie et à signer quelque chose.
04:19Ensuite, Vladimir Poutine s'en est pris aux Européens et à l'édite occidentale,
04:24qui veut, je cite, « continuer à voler de l'argent et à sacrifier jusqu'au dernier ukrainien »,
04:30et lui a dit que de toute façon, la Russie est en capacité de gagner la guerre militairement,
04:36et donc, s'il y a un accord, c'est mieux, mais s'il n'y a pas d'accord, ce sera pareil.
04:40On a aujourd'hui un pouvoir russe qui est sur une position dure.
04:44D'ailleurs, Vladimir Poutine a déclaré en plus que, bien sûr,
04:47la composition territoriale de l'Ukraine devrait être réglée par des référendums locaux,
04:51pour savoir quelle partie du territoire ukrainien devrait rester dans l'Ukraine
04:54et quelle partie du territoire devrait en être séparée.
04:56C'est une rhétorique qui rappelle celle du début de la guerre du mois de février 2022.
05:01Côté ukrainien, les difficultés s'accumulent.
05:04L'office anticorruption, piloté par les Américains, a perquisitionné aujourd'hui chez Andrei Yarmak,
05:11le chef de cabinet du président Zelensky.
05:14Outre les difficultés gigantesques que cela peut occasionner à Volodymyr Zelensky en interne,
05:20on peut clairement soupçonner que les Américains utilisent cet outil anticorruption
05:24pour déstabiliser le pouvoir ukrainien et le contraindre à négocier avec les Russes.
05:30En ce qui concerne la ligne de front, les forces armées de la Fédération de Russie
05:34progressent rapidement dans le secteur de Zaporizhia
05:37et semblent déjà être entrées dans la petite ville de Gouya-et-Poyer
05:42après que des unités ukrainiennes se soient retirées sans instruction des villages
05:47se trouvant en amont de la ville.
05:49Pour les Russes, avancer rapidement dans Zaporizhia est d'autant plus intéressant
05:53que selon le plan américain en 28 points,
05:56c'est sur la ligne de front que serait déterminée la future frontière dans cet oblast.
06:01Au rythme où les Russes avancent,
06:03ils pourraient prendre d'assaut la ville de Zaporizhia d'ici l'été 2026
06:07si la guerre se poursuit d'ici là.
06:09Du côté de Pokrovsk, des combats violents se poursuivent,
06:13les forces armées ukrainiennes ayant même mené plusieurs contre-attaques
06:16avec certains succès.
06:18La situation n'est pas claire,
06:20mais les troupes ukrainiennes semblent bel et bien encerclées
06:23dans l'agglomération de Pokrovsk-Myrnograd,
06:26soit physiquement, soit en raison de la couverture par les drones russes
06:29de la dernière voie de sortie.
06:31Mais selon Romain Bessonnet,
06:33c'est surtout sur le plan économique
06:35que l'Ukraine rencontre le plus de difficultés,
06:38étant donné que la Russie semble poursuivre depuis longtemps
06:41l'objectif de rendre l'Ukraine infinançable pour les Européens.
06:45Sur le front économique, pour l'Ukraine, des mauvaises nouvelles s'accumulent,
06:49étant donné que le FMI a sorti son projet de mémorandum
06:54qui est draconien pour l'Ukraine,
06:56étant donné que le FMI propose 8 milliards de financements à l'Ukraine
07:01sur les trois prochaines années.
07:04Mais ces 8 milliards sont conditionnés à une politique d'austérité budgétaire,
07:09notamment une augmentation massive des impôts
07:11qui est réclamée pour augmenter l'autofinancement du pays.
07:14Les différentes fédérations professionnelles, depuis trois jours,
07:18manifestent leur mécontentement vis-à-vis du gouvernement ukrainien.
07:21Hier, c'était la Fédération des agriculteurs.
07:23Aujourd'hui, c'est la Fédération minière d'Ukraine
07:26qui menace le gouvernement d'une catastrophe économique dans leur secteur
07:32si les tarifs ferroviaires pour les marchandises ne sont pas revus à la baisse.
07:37Il y a une hausse qui est prévue à partir du 1er janvier de cette année
07:41de 40% de ces tarifs.
07:42Pour les entreprises concernées, ce serait la mort économique.
07:47Enfin, pour dernier point, le système électrique va de plus en plus mal,
07:54étant donné que les coupures de courant se multiplient dans les grandes villes ukrainiennes.
07:59Une députée ukrainienne a annoncé que ces coupures allaient continuer
08:04pendant encore plusieurs mois et qu'elles vont s'aggraver
08:07à mesure que les températures vont se refroidir.
08:10On a un début d'hiver qui est exceptionnellement chaud depuis quelques jours,
08:15mais les coupures de courant vont s'intensifier
08:18si les températures baissent dans les prochaines semaines.
08:23Et pendant ce temps, l'Union européenne semble se disperser dans des fantaisies.
08:28La représentante de la diplomatie européenne, l'Estonienne Kaya Kalas,
08:33a même affirmé que ce n'est pas l'armée ukrainienne à laquelle il faudrait imposer des quotas,
08:39mais l'armée russe.
08:40Même Gérard Haro, ancien ambassadeur de France aux Etats-Unis,
08:44qu'on ne peut pas franchement soupçonner d'accointance avec Moscou,
08:48a poliment qualifié le propos de Kaya Kalas de rêveur.
08:52Notons également qu'aujourd'hui, le premier ministre hongrois, Viktor Orban,
08:56a rendez-vous à Moscou avec Vladimir Poutine
08:58pour, selon Orban, négocier avec la Russie
09:02la poursuite des transactions énergétiques entre la Hongrie et la Russie.
09:06Une façon assez démonstrative de rejeter la prise de décision de l'Union européenne
09:10de bloquer définitivement toute importation énergétique russe d'ici 2027.
09:15Mais cette visite pourrait aussi être liée à la volonté
09:18de maintenir l'organisation du sommet de Budapest
09:22qui avait été envisagé il y a un mois
09:24pour une rencontre tripartite Russie-Ukraine-Etats-Unis.
09:28Mais qu'importe la date et l'issue exacte de la fin du conflit,
09:32outre évidemment la malheureuse Ukraine,
09:34on peine à voir comment l'Europe se remettra de ce conflit.
09:38Tant l'élite qui la dirige semble désireuse de poursuivre l'ambiance guerrière
09:42pour justifier d'une part son endettement sans fin
09:45et d'autre part maintenir sa légitimité politique défaillante.
09:53Panique à Bruxelles pour financer l'Ukraine.
09:56Ursula von der Leyen a encore promis l'idée des Kiev
09:59à couvrir ses besoins financiers entre 2026 et 2027.
10:03Elle se retourne de nouveau vers les avoirs russes gelés
10:05en dépit des risques d'un tel dispositif.
10:08Explication Édouard Chadeau.
10:09Une proposition juridique imminente, elle le veut depuis des mois.
10:14Ursula von der Leyen a annoncé le 26 novembre,
10:17présenté dans les jours prochains,
10:18un texte sur l'utilisation des actifs russes gelés en Europe
10:21depuis le début du conflit en Ukraine.
10:24L'Allemande a martelé que l'Union s'était engagée
10:26à couvrir les dépenses de l'Ukraine en 2026 et 2027,
10:30alors que Kiev, qui a épuisé ses finances,
10:32a demandé une énième rallonge,
10:34cette fois de 70 milliards d'euros pour la seule année prochaine.
10:37La présidente de la Commission a indiqué vouloir épargner
10:40aux contribuables européens de payer seule la facture.
10:43Rappelons que les contribuables américains, eux,
10:45refusent désormais de payer pour l'Ukraine par la voix de Donald Trump.
10:49Pire même dans son plan de paix présenté la semaine passée,
10:51le président américain propose de remettre une partie de ses avoirs
10:54aux Etats-Unis et au Kremlin pour financer des projets de reconstruction.
10:58De quoi faire paniquer les Européens
10:59qui ne veulent pas laisser filer un tel trésor
11:01et qui veulent encore soutenir l'Ukraine à bout de bras.
11:04Alors, les 193 milliards d'euros d'actifs russes sont une tentation trop forte.
11:09Ils sont pour l'heure détenus par Euroclear,
11:11dépositeurs centrales belges basés à Bruxelles,
11:13depuis leur gel en vertu des sanctions prises contre Moscou.
11:16En mai 2024, l'UE avait déjà décidé d'utiliser les intérêts
11:19générés par ces actifs, de l'ordre de 3 milliards d'euros par an,
11:23pour rembourser un prêt de 50 milliards du G7 à Kiev,
11:25un détournement déjà qualifié à l'époque de vol par Moscou.
11:28Or, ce 28 novembre, le Premier ministre belge,
11:31Bader Weaver, a prévenu Ursula von der Leyen
11:33que la saisie d'avois russe compromettrait
11:35les efforts de paix en Ukraine, selon Politico.
11:38Il y a un mois, la dernière tentative européenne
11:41avait échoué à cause de celui-ci.
11:43La Belgique avait en effet bloqué en octobre 2025
11:45le plan exigeant des garanties contraignantes
11:47de tous les États membres
11:48pour partager les risques financiers et légaux,
11:51notamment des recours juridiques que la Russie pourrait intenter.
11:54Euroclear s'oppose aussi à cette récupération
11:56qui affaiblirait la crédibilité financière de l'Europe
11:59en envoyant un signal particulièrement négatif
12:01aux investisseurs étrangers.
12:03Bien sûr, Ursula von der Leyen promet que son plan
12:05devrait respecter le droit européen et international.
12:08De la pure hypocrisie qui accélérera
12:10la fin de la domination occidentale,
12:12dénonce le fondateur du mouvement des localistes
12:14et ancien eurodéputé, Hervé Juvin.
12:16Le respect des contrats privés est la base d'une société de liberté.
12:20C'est ce que l'Union européenne ne respecte pas
12:22en se livrant d'abord au gel des avoirs russes
12:25et ensuite en évoquant un plan de pré-relais
12:28qui reste à préciser au bénéfice de l'Ukraine.
12:32J'y reviens.
12:33Les actifs de la Banque centrale russe
12:34qui ont été gelés et peut-être qui seront saisis
12:37ont été parfaitement légalement acquis
12:39par la Banque centrale de Russie
12:41à la suite des transactions internationales,
12:43notamment de gaz et de pétrole,
12:45réalisées par la Russie.
12:47La saisie de ces avoirs est parfaitement illégale.
12:49Et d'ailleurs, je ne rencontre pas
12:50un dirigeant de Banque centrale dans le monde.
12:52Je ne rencontre pas un responsable
12:54de transactions internationales dans le monde,
12:57hors Union européenne,
12:58qui ne se pose pas la question
12:59si la politique de mon pays
13:01contredit celle de l'Union européenne
13:03ou des États-Unis,
13:05est-ce qu'on va saisir les actifs de ma Banque centrale ?
13:07C'est extrêmement grave
13:08parce que le gel des avoirs russes
13:11est très largement dans le mouvement
13:13de dédollarisation
13:14et dans la construction d'un système
13:16de règlements internationaux
13:18qui ne passe plus par le dollar
13:19et ne passe plus par SWIFT.
13:20SWIFT est un système de délation mondiale
13:22au seul bénéfice de l'Union européenne
13:24et des États-Unis.
13:26Maintenant, bientôt près de 40%
13:28des transactions commerciales internationales
13:30ne passeront plus par le système SWIFT,
13:32mais par le système développé
13:33à l'initiative de la Russie,
13:34par la Chine,
13:35en Yuan,
13:36la monnaie nationale chinoise.
13:37Le nouveau plan serait cette fois,
13:39selon Politico,
13:40un pré-relais.
13:41Les membres de l'UE
13:42emprunteraient sur les marchés
13:43pour prêter ensuite à l'Ukraine
13:44à long terme
13:45et à taux très très bas.
13:47Les actifs russes
13:48assureront alors
13:48le remboursement automatique.
13:50Emmanuel Macron soutient bien sûr
13:51la Commission,
13:52estimant en toute honte but
13:54qu'il revenait aux Européens
13:55de décider de l'avenir de ses fonds.
13:57Mais quel que soit le mécanisme,
13:58la Commission fait glisser l'Europe
13:59dans une opération
14:00de gangstérisme international,
14:02selon Hervé Juvin.
14:03Qu'est-ce qu'un pré-relais ?
14:05C'est le système
14:06qui vous permet,
14:07quand vous détenez un actif,
14:08chacun de nous,
14:09s'il détient un appartement,
14:10peut obtenir de l'argent
14:12simplement en gageant son appartement,
14:14en promettant la vente plus tard.
14:17Ce système du pré-relais,
14:18ce qui va nous permettre
14:19d'emprunter sur les marchés,
14:21est-ce que l'Union européenne,
14:22à son niveau d'endettement
14:23public global,
14:25doit de nouveau emprunter ?
14:26C'est une grande question.
14:27Est-ce qu'elle doit de nouveau
14:28emprunter pour assister
14:30à un des pays
14:30les plus corrompus du monde
14:31avec des chiffres hallucinants
14:33qui sont en train
14:34d'être publiés
14:34sur le niveau de corruption
14:36qui sévit en Ukraine ?
14:37C'est une autre question.
14:39Vous voyez bien
14:40qu'un pré-relais
14:41emprunté sur les marchés
14:42sur la base des actifs
14:43gelés russes,
14:44ça veut dire que
14:44tout au tard,
14:45ces actifs seront saisis.
14:46Mais il est très clair
14:47que si l'Union européenne
14:48procède à ce gel
14:50au nom du pré-relais
14:51qui conditionne
14:52la saisie future,
14:54c'est une opération
14:55de gangstérisme international
14:56que l'Union européenne se livre.
14:58Elle doit être condamnée
14:59parce qu'in fine,
15:01c'est toute la fiabilité
15:03et la crédibilité
15:04du système européen
15:05et de l'euro lui-même
15:06qui est menacé.
15:08Si le plan échoue
15:09à convaincre les Etats membres,
15:10la Commission européenne
15:11a envisagé
15:12deux autres options,
15:13des dons de ces mêmes Etats membres
15:14en fonction du PIB de chacun
15:15ou un emprunt européen
15:17mais dont les intérêts
15:18seraient payés par les Etats.
15:19Des solutions coûteuses donc,
15:20une manière d'inciter
15:21à s'en prendre
15:22aux actifs russes.
15:23Rendez-vous le 18 décembre
15:25à Bruxelles,
15:26date à laquelle
15:26le document définitif
15:27sera présenté.
15:29Une primaire à droite,
15:33vilaine idée
15:34ou occasion de renaître.
15:36Laurent Wauquiez,
15:36en tout cas,
15:37jetait un pavé dans la mare
15:38qui permet à son parti
15:39de s'interroger
15:40sur la marche à suivre
15:41pour 2027.
15:42Ce qui est certain,
15:43c'est que si on s'occupe
15:44que des Républicains,
15:46le candidat seul des Républicains,
15:47s'il y a d'autres candidats
15:48de droite,
15:48ne gagnera jamais.
15:50Il faut qu'on ait
15:50la lucidité de se le dire.
15:52Donc, mon objectif,
15:53c'est de construire
15:53le rassemblement de la droite.
15:55Et c'est pour ça
15:55que je me bats.
15:55J'ai vu Gérald Darmanin,
15:57j'ai échangé avec Éric Zemmour.
15:59Édouard Philippe ?
15:59J'ai vu Sarah Knafow,
16:00je verrai Édouard Philippe.
16:02J'ai échangé sur le sujet
16:04avec David Lysnard.
16:05J'essaye de voir les uns
16:06après les autres
16:06et de les convaincre.
16:07Une grande primaire à droite.
16:09Faute d'avoir pris la tête
16:10des Républicains au printemps,
16:11Laurent Wauquiez
16:12entend faire un peu
16:13bouger les lignes.
16:14En proposant de recourir
16:15à ce mécanisme
16:16auquel le parti avait eu recours
16:17en 2016,
16:18le chef de file
16:19des députés LR à l'Assemblée
16:20a provoqué des remous
16:21dans sa famille politique.
16:23Pour Jean-Frédéric Poisson,
16:24président du parti VIA
16:26et candidat à la primaire
16:27à droite et au centre.
16:28En 2016,
16:29ce principe de primaire
16:30est inadapté
16:31à la culture politique
16:32de la droite
16:33et implique par ailleurs
16:34que les perdants
16:35soutiennent leurs adversaires
16:36pour le scrutin ultime.
16:38Le problème,
16:38c'est que la culture de la primaire
16:40n'est pas une culture de droite.
16:41Pour deux raisons.
16:42D'abord, c'est grosso modo
16:43la droite française
16:44qui a été la constitution
16:45de la Ve République
16:46qui prévoit une forme
16:47de primaire institutionnelle
16:48régulière
16:48qui s'appelle
16:49le premier tour
16:49à l'élection présidentielle.
16:51Rajouter deux tours,
16:52probablement en tout cas,
16:54à l'élection présidentielle
16:55même pour désigner
16:55un chef de parti
16:56n'est pas quelque chose
16:57qui est dans la tradition
16:58des familles politiques
16:59droitières en France.
17:00Deuxièmement,
17:00c'est une question de culture
17:01parce que pour que la primaire
17:03fonctionne parfaitement,
17:04il faut que l'engagement
17:06des perdants
17:07à l'égard du gagnant
17:08en termes de soutien
17:09soit absolument massif,
17:10formel,
17:11sans équivoque
17:12et qu'on laisse
17:13à l'entrée de la salle
17:14de l'élection présidentielle
17:16après que la primaire
17:16a donné son résultat.
17:18C'est l'ensemble
17:19de leurs ambitions,
17:20l'ensemble
17:20de leurs points programmatiques,
17:22peut-être ceux
17:23auxquels ils tiennent le plus.
17:25Bref, il faut
17:25une cohésion,
17:27une culture du dialogue,
17:28en tout cas du soutien
17:29et de l'accord politique
17:30qui n'est pas exactement
17:31non plus la culture
17:32de la droite française.
17:33Donc, pour toutes ces raisons,
17:35je pense que ça pose
17:36une difficulté
17:36qui est plus une difficulté
17:38culturelle et historique
17:39qu'une difficulté institutionnelle.
17:41après la nécessité
17:42de recourir à une primaire,
17:44elle est malgré tout le signe
17:45que la droite a du mal
17:46à se trouver
17:46un chef naturel.
17:47Un soutien des perdants
17:48qui ne va pas de soi.
17:50En 2017,
17:50à gauche,
17:51Manuel Valls,
17:51éliminé au second tour
17:52de la primaire socialiste,
17:53avait rallié Emmanuel Macron.
17:55À droite,
17:56Sarkozy et Juppé
17:57avaient apporté
17:57un soutien très limité
17:58à François Fillon
17:59pour le même scrutin.
18:01Quant au problème
18:01du chef naturel,
18:02il n'a pas été résolu
18:04dans la droite
18:04UMP LR
18:06depuis la défaite
18:06de Nicolas Sarkozy
18:07en 2012.
18:08Autre inconvénient
18:09de la primaire,
18:10elle risque de montrer
18:11l'effondrement
18:12de cette famille politique
18:13depuis 2017
18:14au niveau national.
18:16En effet,
18:16en 2017,
18:17lors de la primaire,
18:18on comptait plus de
18:194 millions d'électeurs
18:20et le vainqueur,
18:21François Fillon,
18:22parvenait à l'emporter
18:23avec près de 3 millions
18:24de voix au second tour,
18:25soit deux fois plus
18:26que son dauphin
18:27Alain Juppé.
18:28Fillon se classera ensuite
18:29troisième à la présidentielle
18:30et parviendra à obtenir
18:31plus de 20% des voix
18:32à 300 000 voix
18:33d'un second tour.
18:35Cinq ans plus tard,
18:36exit la primaire
18:37ouverte à droite.
18:38Le parti LR,
18:39fatigué par 5 années
18:40de macronisme,
18:40avait préféré un congrès
18:42pour désigner son chef de file.
18:43Valérie Pécresse
18:44l'emportera au second tour
18:46devant Éric Ciotti
18:46avec près de 70 000 voix.
18:49À titre de comparaison,
18:50Jean-Frédéric Poisson,
18:51sixième,
18:52cinq ans plus tôt,
18:53avait rassemblé
18:53plus de 62 000 électeurs.
18:55Le faible engouement
18:56jusqu'au sein même
18:57de la droite
18:58ainsi que la campagne
18:59catastrophique de Valérie Pécresse
19:00mènera cette dernière
19:02sous la barre des 5%.
19:03Sans remboursement de campagne
19:05donc,
19:05est loin derrière
19:06Éric Zemmour.
19:07Le parti Reconquête
19:08est d'ailleurs évoqué
19:09pour une hypothétique primaire
19:10mais la présence
19:12de cette formation
19:12ne fait pas l'unanimité.
19:14Soutenu par Laurent Wauquiez
19:16ou David Linard,
19:17elle est écartée
19:18par Xavier Bertrand
19:19ou Gérald Darmen.
19:20Vous venez de nous dire
19:21tout le mal
19:21que vous pensez
19:21du Rassemblement National
19:22ou est-ce que vous mettez
19:23Éric Zemmour ?
19:24Mais c'est pareil.
19:25C'est pareil.
19:26Il est d'extrême droite aussi ?
19:27Mais quand vous regardez
19:28bien les discours,
19:29vous vous rappelez des propos...
19:30Est-ce qu'il est d'extrême droite ?
19:31Évidemment,
19:31c'est la droite extrême.
19:32C'est la même chose.
19:33Vous les entendez facilement
19:34dire ni LFI,
19:35ni LFI.
19:36Moi, je veux dire
19:36ni LFI, ni RN.
19:37Ni LFI, ni RN,
19:38ni Reconquête.
19:39Oui, oui,
19:39c'est pareil.
19:40Je pense que la bonne primaire,
19:43c'est celle qui va
19:44de Gabriel Attal
19:44à Bruno Retailleau,
19:45personnellement.
19:46Vous demandez
19:47une large primaire
19:48qui va de Gabriel Attal
19:49à Éric Zemmour
19:52avec le RN ?
19:53Non, parce que le RN
19:54a lui-même tranché.
19:56Il a dit qu'il n'était pas de droite.
19:57Une droite désaccordée
19:58et une situation
19:59loin d'être claire.
20:00En effet,
20:01comme Pécresse en 2022,
20:02Xavier Bertrand
20:02n'est plus membre
20:03des Républicains
20:04mais s'exprime
20:04comme s'il l'était.
20:06Tout comme Gérald Darmenin.
20:07Cette droite,
20:08plus ou moins de droite,
20:09qui se cherche
20:09pose la question
20:10du périmètre
20:11qui sera admis
20:12en cas de primaire à droite.
20:14On voit bien
20:14qu'il y a aussi
20:15une question de périmètre
20:16qui est posée.
20:17Ça prouve en tout cas
20:17qu'aujourd'hui,
20:19ce grand parti de gouvernement
20:20historique,
20:21en tout cas,
20:21que les Républicains
20:22ne peuvent pas envisager
20:24tout seuls
20:25de participer
20:26dans des conditions
20:27de réussite satisfaisante
20:29à l'élection présidentielle.
20:30Après,
20:30ça pose des tas de problèmes
20:32également programmatiques,
20:33encore une fois,
20:34parce qu'on peut imaginer
20:35comme celle
20:36à laquelle j'ai participé
20:36en 2016,
20:37une primaire de la droite
20:38et du centre
20:38dans la mesure où
20:39sur les principes fondamentaux,
20:41à quelques nuances près,
20:43on était,
20:43les sept candidats
20:44que nous étions,
20:44étions à peu près
20:45tous d'accord,
20:46même s'il y avait
20:46des écarts et des nuances
20:47entre nous.
20:48Là,
20:48en termes d'orientation
20:49politique majeure,
20:49prenez simplement
20:50la question de l'atlantisme,
20:52la question de la guerre
20:52en Ukraine,
20:53la question du rapport
20:54à l'Europe,
20:54enfin,
20:54toutes ces choses-là
20:55ne sont absolument
20:56pas tranchées
20:56et mettraient en scène
20:58si jamais une primaire
20:59devait aller
21:00d'horizon
21:01à reconquête,
21:03on voit bien
21:04pas des nuances,
21:05mais vraiment des questions
21:06de positionnement
21:07de principes.
21:08Des candidats
21:08d'opinion très diverses
21:09sur les principes,
21:10mais aussi
21:10sur le rapport
21:11au macronisme,
21:12une partie DLR
21:13ayant succombé
21:14aux sirènes présidentielles,
21:16quittant le parti
21:16quand d'autres
21:17l'ont fait à moitié,
21:18à l'image
21:19de Bruno Retailleau.
21:20Un parti
21:21n'est en revanche
21:21jamais évoqué
21:22quand il est question
21:23d'une primaire à droite,
21:24c'est le Rassemblement National
21:25et pour Jean-Frédéric Poisson
21:27cette exclusion
21:27de principes
21:28est une erreur.
21:29Quant à la volonté
21:30de ne pas faire participer
21:31le Rassemblement National,
21:32c'est une erreur terrible
21:33parce que le seul enjeu
21:34en fait de l'élection
21:35présidentielle de 2027,
21:36il est facile à décrire
21:37et il est double.
21:38Le premier,
21:39c'est d'empêcher
21:39les néolibéraux
21:40d'accéder à nouveau
21:41au pouvoir
21:41et d'empêcher la gauche
21:42d'y arriver.
21:43Et pour ça,
21:44il faut une union
21:44des droites conservatrices
21:46et libérales.
21:48Alors,
21:48on peut discuter à l'infini
21:49sur le point de savoir
21:49si le Rassemblement National
21:50est de droite conservateur
21:52libéral.
21:52En tout cas,
21:53il n'est pas de gauche.
21:54C'est la seule conclusion
21:56qu'on peut en tirer.
21:57En tout cas,
21:58si on en juge
21:59à l'énergie
22:00que consacre la gauche
22:01à empêcher
22:02par tous les moyens
22:03le Rassemblement National
22:03d'accéder au pouvoir,
22:05on peut au moins dire ça.
22:06Donc en fait,
22:07je pense qu'on est parti
22:08sur des systèmes
22:09à géométrie partielle
22:11ou à périmètre partiel
22:13qui ne paraissent pas
22:14pouvoir régler la situation.
22:15Le problème comptable
22:16n'est lui pas très compliqué.
22:18Le candidat RN,
22:19qu'il s'agisse
22:19de Jordan Bardella
22:20où Marine Le Pen
22:21est donné à plus
22:22de 30%,
22:23tandis que le candidat
22:24de droite
22:25est donné
22:26entre 10 et 17%,
22:28selon la personnalité
22:29présentée.
22:2917 avec Edouard Philippe,
22:3110 avec Bruno Retailleau.
22:33L'effet Retailleau
22:34du printemps 2025
22:35s'est rapidement
22:36essoufflé
22:36et lutte très largement
22:38à la tête de son parti.
22:39Il ne parvient pas
22:40à décoller
22:41après une participation
22:42difficilement lisible
22:43à l'exécutif.
22:45Le patron de LR
22:45a donc décidé
22:46de soumettre
22:47plusieurs scénarios
22:47aux adhérents
22:48début 2026
22:49via un groupe
22:50de travail piloté
22:51par Gérard Larcher,
22:52président du Sénat.
22:54L'objectif est
22:54d'éviter un second tour
22:55opposant la gauche
22:56au Rassemblement National
22:57en unifiant les voies
22:59d'un socle commun
23:00fragmenté.
23:01Alors qu'un sondage
23:02IFOP
23:02pour Valeurs Actuelles
23:03d'octobre
23:04montre que 82%
23:05des sympathisants LR
23:06souhaitent un exécutif
23:07d'Union des Droites,
23:08la tête du parti
23:09n'est pas résolue
23:10à un tel scénario.
23:11En admettant pouvoir
23:12travailler avec le RN,
23:13LR verra partir
23:14une partie de ses cadres.
23:16En y renonçant,
23:17le parti risque
23:18de finir de décevoir
23:19une partie
23:19de ce qu'il reste
23:20de son électorat.
23:21Quoi qu'il en soit,
23:22il y aura de la casse
23:23à droite et au centre
23:24et la stratégie
23:25qui devrait prévaloir
23:26de ce côté
23:26de l'échiquier politique
23:28est celle
23:28de l'attentisme.
23:30Attendre 2027
23:31en espérant
23:32une chute
23:32d'un concurrent
23:33de premier plan
23:34ou l'émergence
23:35d'un profil
23:36providentiel
23:37et présidentiel.
23:38Un des fondateurs
23:48du FN est mort,
23:49Alain Jamais,
23:49cofondateur du Front National
23:50avec Jean-Marie Le Pen
23:51en 1972
23:53est décédé
23:53dans la nuit
23:54de jeudi à vendredi
23:55à l'âge de 91 ans
23:56dans l'Hérault.
23:57Né en 1934
23:58à Bourges,
23:59cet ancien parachutiste
24:00blessé en Algérie
24:01et médaillé militaire
24:02s'est engagé en politique
24:03dès les années 50
24:04soutenant des mouvements
24:06comme l'UDCA
24:06de Poujade
24:07et le Front National
24:08pour l'Algérie Française.
24:09Pionnier,
24:10il fonde la première
24:10fédération du FN
24:11dans l'Hérault
24:12et devient premier
24:13vice-président en 2011
24:14soutenant Marine Le Pen.
24:16Élu régional
24:17en langue de Crousillon
24:18puis Occitanie
24:19pendant 34 ans,
24:20il est aussi conseiller
24:21municipal à Montpellier
24:22et Pérol.
24:23Son combat politique
24:24se poursuit à travers
24:25sa fille,
24:26France Jamais
24:26et l'URN
24:27à Bruxelles.
24:29RSF et France Télévisions
24:30renvoyés dans les cordes,
24:31France 2 a dû couper
24:32en urgence
24:33une partie de son émission
24:34complément d'enquête
24:35jeudi soir
24:36consacrée à CNews
24:37et cela juste
24:38avant sa diffusion.
24:39Cette décision rare
24:40fait suite à une déclaration
24:41de l'ARCOM,
24:42le régulateur audiovisuel
24:44contredisant l'étude
24:45de l'ONG de gauche,
24:46reporter sans frontières
24:47RSF,
24:49publiée la veille.
24:50RSF accusait CNews
24:51de contourner
24:52les règles de pluralisme
24:53en reléguant
24:54les interventions de gauche
24:55aux heures nocturnes
24:56et privilégiant
24:57les invités de droite
24:58la journée.
24:59RSF ne s'était en revanche
25:00jamais ému
25:01du refus de Laurent Ruquier
25:02sur France Télévisions
25:03de recevoir Marine Le Pen
25:04en son temps.
25:05L'ARCOM affirme
25:06n'avoir jamais détecté
25:08aucun contournement
25:08en mars 2025
25:09et que ces chiffres
25:10diffèrent.
25:11RSF maintient
25:12ses conclusions
25:13basées, selon ses dires,
25:14sur l'analyse
25:15de 700 000 bandeaux.
25:17Le reste du reportage
25:18à charge de France Télévisions
25:19a bien été diffusé.
25:21Il évoquait notamment
25:22ce qui serait
25:22une surreprésentation
25:24de la question migratoire
25:25sur la chaîne CNews.
25:26La diversité au tribunal
25:27et ça vous ne le verrez pas
25:28sur France Télévisions.
25:30Jeudi,
25:30une violente bagarre
25:31a éclaté en pleine audience
25:32au tribunal judiciaire
25:33d'Evry
25:33lors du procès
25:34en assise
25:35du meurtre d'Arthur,
25:3619 ans,
25:36tué en juillet 2021
25:38lors d'une rixe
25:39entre bandes
25:40de Sainte-Geneviève-des-Bois
25:41et Saint-Michel-sur-Orge.
25:43Alors que l'accusé
25:43était interrogé,
25:45plusieurs dizaines
25:45de jeunes
25:46se sont affrontés
25:47à coups de poing
25:48et de pieds
25:48dans la salle
25:49des pas perdus.
25:50L'audience
25:50a été suspendue,
25:51les belligérants
25:52exfiltrés
25:53par les forces de police.
25:55Les gauchistes
25:55auront eu raison
25:56de leur propre festival.
25:58Le festival international
25:59de la bande dessinée
26:00d'Angoulême 2026
26:01qui devait se tenir
26:02du 29 janvier
26:03au 1er février 2026
26:05est mis à l'arrêt
26:06à annoncer
26:07mercredi 9e Art Plus
26:08la société privée
26:09organisatrice
26:10depuis 2007
26:11dans un courriel
26:12adressé
26:12à certains partenaires.
26:14Après le boycott
26:15massif
26:15des auteurs
26:16et éditeurs
26:16et le retrait
26:17des subventions publiques,
26:18l'édition
26:19semble irrémédiablement
26:20compromise.
26:21La crise
26:22déclenchée
26:22par le licenciement
26:23d'une femme salariée
26:24ayant porté plainte
26:25pour viol
26:25durant l'édition 2024
26:27et alimentée
26:28par des années
26:28de défiance
26:29envers la gestion
26:30a conduit
26:31une large partie
26:31de la profession
26:32à refuser
26:33toute collaboration
26:34tant que 9e Art Plus
26:36reste aux commandes.
26:37C'est seulement
26:38la deuxième annulation
26:39depuis 1974
26:40après celle de 2021
26:41liée au Covid.
26:43Pour vos bandes dessinées
26:44de Noël,
26:45vous pouvez consulter
26:46les sites
26:46des éditions
26:47du Triumph
26:47et de Rénal-Séchère Édition
26:48qui n'ont jamais été
26:50invitées au festival.
26:52Lyon-Bordeaux
26:53en TGV
26:53La SNCF a confirmé
26:55jeudi l'ouverture
26:55mi-2027
26:56d'un TGV
26:57Ouigo
26:57quotidien
26:58entre les deux villes
26:59pour des trajets
27:00d'environ 5 heures
27:00avec arrêt
27:01à Massy,
27:02Saint-Pierre-des-Cors,
27:03Poitiers
27:03et Angoulême.
27:04Cette liaison
27:05contourne délibérément
27:06le massif central
27:07provoquant la colère
27:08des élus
27:08et associations locales
27:09qui dénoncent
27:10le désintérêt
27:10chronique de la compagnie
27:12pour leur territoire.
27:13Pour ce nouvel itinéraire
27:14la SNCF
27:14qui vise
27:151 million de voyageurs
27:16par an
27:16sur cette taxe
27:17et un billet sur deux
27:18à moins de 30 euros
27:18préfèrent rentabiliser
27:19rapidement
27:20ces anciennes rames
27:21TGV
27:21plutôt que
27:21de réhabiliter
27:23les lignes transversales
27:24existantes.
27:28L'actualité internationale
27:30en bref.
27:33Exil du président
27:34guinéen déchu
27:35le lendemain
27:36du coup d'état.
27:37Jeudi,
27:37Umaro Sissiko Mbalo
27:38est arrivé au Sénégal
27:39le lendemain
27:40de la prise de contrôle
27:41de la Guinée-Bissau
27:42par des militaires.
27:43Le même jour,
27:44le général Hortan Tam,
27:46chef d'état-major
27:46de l'armée de terre,
27:47a été investi président
27:48pour une transition
27:49d'un an.
27:50Leur motivation reste floue.
27:52Ils affichent simplement
27:53l'intention de rétablir
27:54l'ordre,
27:55en particulier
27:55face au baron
27:56de la drogue.
27:57Rappelons que la Guinée-Bissau
27:58est une plaque tournante
27:59du trafic
27:59entre l'Amérique du Sud
28:00et l'Europe.
28:02Coïncidence ou non,
28:03c'était le chef d'état
28:04désormais déçu
28:05de ce pays
28:05qui était un interlocuteur
28:06privilégié
28:07d'Emmanuel Macron
28:08en Afrique de l'Ouest.
28:09De quoi affaiblir
28:10un peu plus
28:10les relations diplomatiques
28:11de la France
28:12dans la région.
28:13Hong Kong,
28:13le bilan humain
28:14de l'incendie
28:14de Wang Fu Court
28:15à Hong Kong
28:16atteint 128 morts,
28:1879 blessés
28:19et près de 200 disparus.
28:21Le feu,
28:21déclenché mercredi
28:22sur un chantier,
28:23a ravagé 8 tours
28:24en 2 jours.
28:25Alarmes défaillantes,
28:26matériaux inflammables
28:27et échafaudages
28:28en bambou
28:29ont transformé
28:30le sinistre
28:30en tragédie.
28:313 personnes
28:32ont été arrêtées
28:33pour négligence grave.
28:34Une enquête anticorruption
28:35est ouverte
28:36sur le chantier de rénovation.
28:37C'est le drame
28:38le plus meurtrier
28:38à Hong Kong
28:39depuis des décennies.
28:40Des inondations meurtrières
28:42en Asie du Sud-Est.
28:43Ce vendredi,
28:43le bilan provisoire
28:44de 145 morts en Thaïlande
28:46et 111 en Indonésie.
28:47Les pluies de moussons
28:48ont été aggravées
28:49par une tempête tropicale
28:50provoquant des crues
28:51et des glissements de terrain.
28:52Dans de nombreuses habitations,
28:53l'eau montait
28:54jusqu'au deuxième étage.
28:55En Thaïlande,
28:56le gouvernement a annoncé
28:57la suspension
28:57du chef de district
28:58de Hatayai,
28:59une grande ville
29:00du sud du pays.
29:00Il est accusé
29:01d'avoir échoué
29:02à répondre
29:02de façon adéquate
29:03aux inondations.
29:08Ce soir,
29:08le plus d'éléments.
29:09Demain,
29:09pour le samedi politique,
29:10Élise Blaise reçoit
29:11Caroline Galactéros
29:12pour évoquer
29:13l'avenir de l'Ukraine
29:13entre le plan de paix
29:14de Donald Trump
29:15et le sabotage
29:16des Européens.
29:18Dimanche,
29:18les conversations
29:19de Paul Maricouto
29:20et Terre de Mission.
29:21Et lundi,
29:21un Zoom
29:22avec l'essayiste
29:22Rodolphe Karr.
29:24C'est la fin
29:24de cette édition.
29:25Merci de votre fidélité.
29:26À lundi.
29:27Sous-titrage Société Radio-Canada
29:30Sous-titrage Société Radio-Canada
29:43Sous-titrage Société Radio-Canada
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