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Inside Private Equity, le rendez-vous mensuel pour investir dans l’économie réelle propose une plongée inédite au cœur du Private Equity et les témoignages d'intervenants prestigieux : entrepreneurs, dirigeants de fonds, experts... Une émission exceptionnelle pour tout comprendre sur le fonctionnement, le potentiel et les coulisses du Private Equity. Une émission suivie d’un Grand Debrief présentée par Christophe Pallée, en partenariat avec ALTAROC.
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00:00BFM Business Partner
00:01Les activités de placement comportent des risques, notamment en perte de capital.
00:06Toutes les données et les avis communiqués au sein de cette émission sont fournis uniquement à titre d'information.
00:19BFM Business et Alta Rock présentent Inside Private Equity, le rendez-vous pour investir dans l'économie réelle.
00:27Christophe Palais
00:28Bonsoir à toutes et à tous, bienvenue sur le plateau d'Inside Private Equity.
00:34Encore une belle émission qui vous attend ce soir pour tout savoir sur le capital investissement
00:38et de la manière la plus concrète qu'il soit, regardez le sommaire.
00:43Le mode d'emploi de Frédéric Stollard tout d'abord, qui va nous dire comment on peut préparer sa retraite grâce au Private Equity.
00:49Notre succès story qui sera consacré au groupe Premium, c'est un succès français de la gestion de patrimoine.
00:54Son président et fondateur Olivier Farouz est avec nous.
00:57Dans Au cœur des fonds, nous recevrons Briacoudeville pour Future Standard.
01:02Il gère plus de 86 milliards d'actifs.
01:05Il vous dira quel bon équilibre choisir entre le primaire et le secondaire.
01:10Notre chronique tendance, elle sera dédiée ce soir au chef d'entreprise.
01:13Thibaut Mortelec leur dira comment investir en Private Equity pour structurer son patrimoine.
01:18L'expert, ce sera François Condlon de 7-2.
01:22Nous verrons avec lui comment stimuler la performance de ses placements grâce à l'IA.
01:27Et puis en fin d'émission, parole d'investisseur avec Xavier Ducot et Loïc Ronzani, associé fondateur de Magdae,
01:34qui propose une approche patrimoniale sur mesure.
01:39Voilà pour le sommaire de cette émission réalisée en partenariat avec Altaroc.
01:43Inside Private Equity, c'est parti.
01:45– Bonsoir Frédéric. – Bonsoir Christophe.
01:54– Frédéric Stollard, directeur général d'Altaroc.
01:56J'entends souvent dire qu'un des freins pour les clients privés à investir en Private Equity,
02:01c'est la fameuse courbe en J du Private Equity.
02:05Est-ce que vous pouvez d'abord nous rappeler ce que c'est que la courbe en J ?
02:07Et puis, est-ce qu'on a une courbe en J sur les fonds Evergreen ?
02:12– Alors la courbe en J, c'est quoi Christophe ?
02:13Quand un fonds de Private Equity appelle ses investisseurs, il appelle deux choses.
02:18Il les appelle pour payer ses frais de gestion et il les appelle pour payer ses acquisitions.
02:23Pendant le début de la vie d'un investissement, les acquisitions sont prudemment revalorisées.
02:28Et les frais que le fonds a chargés ne valent rien.
02:30Donc mécaniquement, la valeur résiduelle de ma part, quand je suis un investisseur,
02:34ça vaut la valeur de l'actif, ça vaut moins que la somme des frais et de l'actif.
02:37– Je prends un exemple pour que le téléspectateur comprenne ce que je dis.
02:42Je fais un fonds de Private Equity, j'ai élevé 100 dans mon fonds.
02:45La première année, j'appelle 20%, j'appelle 20.
02:47Avec ces 20, je charge 2% de frais et j'investis 18 dans des sociétés.
02:51Ces 18, pendant les deux premières années de la vie,
02:54de la société pour des raisons comptables et prudentielles, sont pas revalorisées.
02:57Donc combien vaut mon investissement ? Il vaut 18, mais j'ai été appelé pour 20.
03:00Donc mécaniquement, j'ai le sentiment d'avoir perdu 10%, c'est mécanique.
03:03C'est comme quand j'achète un appartement, je l'achète 100, je paye des frais notariés de 8,
03:07je fais des travaux de 10, ça m'a coûté 118.
03:10Est-ce que j'ai perdu 15% de la valeur, 18 sur 118 ? Non.
03:13Si j'ai fait ça, c'est parce que je pense qu'à terme, dans 3-4 ans, ça vaudra 130-140.
03:17C'est la même chose en Private Equity.
03:19Au début de la vie d'un fonds, les investissements étant très prudemment valorisés,
03:23on a cet effet mécanique de perte comptable.
03:26Les institutionnels sont parfaitement, je dirais, accoutumés à ce sujet.
03:30Les plus grands fonds du monde ont cette courbanjie, les fonds qu'on livrait 3 fois net,
03:343 fois la mise net, entre 25 et 30% de TRI net sur 20 ans, ont ce phénomène de courbanjie.
03:39Les institutionnels sont habitués, le client privé est moins habitué.
03:43Il faut l'expliquer quotidiennement.
03:45Est-ce que dans les fonds Evergreen, on a aussi cette courbanjie ?
03:49Ça dépend, Christophe, ça dépend comment le fonds est construit.
03:52S'il est mal construit, on aura une courbanjie.
03:54Et dans un fonds Evergreen, la courbanjie pose un vrai problème, pour 3 raisons.
03:58La première raison, c'est que si je suis rentré dans un fonds Evergreen à 100 et qu'il y a une courbanjie,
04:03c'est-à-dire que vous, qui rentrerez dans le CIMO, vous pouvez rentrer à 90 ou 95.
04:07Alors là, je vais être très fâché d'être rentré à 100 quand vous pouvez rentrer plus tard que moi,
04:11moins cher que moi, ça c'est la première raison.
04:13La deuxième raison, c'est que vous allez me diluer à 90 ou 95,
04:16ce qui n'est pas la vraie valeur de l'investissement.
04:18Donc je vais subir une dilution que je ne souhaite pas subir.
04:20Et le troisième effet, c'est que l'argent que vous avez apporté va creuser encore plus la courbanjie s'il y en a une.
04:26Donc ma dilution va être catastrophique.
04:27Donc dans un fonds Evergreen, c'est très important de s'assurer que de par la stratégie d'investissement,
04:32il n'y aura pas de courbanjie, sinon la dilution va être très problématique pour les anciens investisseurs.
04:38Fascinant.
04:38Donc en résumé, le produit Evergreen est plus facile à comprendre puisqu'il ressemble à un produit coté,
04:43mais il faut quand même être très vigilant quand on choisit.
04:46Il faut être très vigilant et surtout, comme ce sont des produits nouveaux, Christophe,
04:49il faut être bien accompagné par un conseiller en gestion de patrimoine
04:51ou un banquier privé ou un familier officiel qui comprend bien la stratégie et la structure de ces produits
04:56pour s'assurer, par exemple, qu'il n'y a pas de courbanjie.
04:59Alors, autre thématique intéressante sur l'Evergreen, Frédéric,
05:02à la suite de la dernière émission, on a eu pas mal de questions de la part de nos auditeurs
05:05sur l'intérêt de loger des produits Evergreen dans l'épargne retraite.
05:08Est-ce que vous pouvez nous éclairer un peu là-dessus ?
05:11Alors, évidemment, l'intérêt, c'est très intéressant de pouvoir le faire pour plusieurs raisons.
05:16La première raison, Christophe, c'est que quand je rentre dans un programme d'épargne retraite,
05:20en général, j'ai 25 ou 30 ans devant moi, donc on parle de temps long,
05:23donc on parle du temps du private equity.
05:25La deuxième chose, c'est que dans l'épargne retraite, l'État va me donner deux avantages,
05:28ça mérite d'être noté en ce moment.
05:30La première, c'est un crédit d'impôt qui est égal à, j'ai le droit de l'appeler comme ça,
05:34à mon taux marginal multiplié par le montant que j'investis.
05:36Je rembourserai ce crédit d'impôt de 30 ans à l'État dans 30 ans à taux zéro,
05:40c'est ce qui se passe, donc ça mérite de le souligner.
05:43Et la deuxième chose, c'est que tant que je suis investi dans ce programme d'épargne retraite,
05:46je n'ai pas de fiscalité sur les plus-values.
05:48Je voudrais donner un exemple pour que les gens réalisent ce dont on parle.
05:51Prenons un bon fonds Evergreen qui a des attentes de retour.
05:54On a dit la fois passée, un bon fonds Evergreen en private equity,
05:57on peut s'attendre à ce qu'il y ait 9%.
05:589%, donc mettons que j'investisse 30 000 euros sur mon PER.
06:04Je suis à un taux marginal de l'imposition, mettons 45%.
06:06Donc j'ai un crédit d'impôt de 13 500 euros.
06:09Je vais décaisser 16 500 euros.
06:11Bon.
06:12C'est 30 000 euros.
06:1330 ans plus tard, ils valent 405 000 euros.
06:18405 000 euros.
06:19Je rembourse à la sortie mon emprunt auprès de l'État.
06:25Il me reste un peu moins de 400 000 euros.
06:28J'ai fait 24 fois ma mise.
06:29Je paye mes plus-values.
06:31Il me reste 17 fois la mise.
06:32Ce qu'on voit, c'est quand on combine la puissance des intérêts composés à 9%,
06:37qui n'est évidemment pas garanti, qui est une attente de retour, Christophe,
06:41le crédit d'impôt de l'État et l'économie de taxation à la plus-value
06:45sur des périodes aussi longues, le produit est extraordinairement efficace.
06:50Donc c'est évidemment très intéressant.
06:52En fait, c'est fait pour ça.
06:53Ce produit de private equity est fait pour être logé sur des programmes de temps long,
06:57comme l'épargne retraite.
06:58Mais donc, à vous écouter, on devrait loger des montants très importants dans ces programmes-là.
07:02Pourquoi est-ce que les gens ne le font pas ?
07:04Alors, ils ne le font pas pour deux raisons.
07:05Souvent, ils sont mal conseillés, parce que ce sont des produits techniques.
07:09Il faut être bien accompagné.
07:10Il faut connaître les plafonds, les planchers, les modalités opératoires.
07:14Donc il faut un bon conseiller en gestion de patrimoine ou un bon banquier privé.
07:17Et la deuxième chose, c'est que l'État a mis des plafonds jusqu'auxquels on peut investir.
07:22Donc ce sont des produits contraints pour lesquels il faut être bien accompagné.
07:25Et la deuxième raison, ce sont des produits nouveaux, Christophe.
07:29Donc ces produits Evergreen, éligibles à l'assurance-vie, sont des produits très nouveaux
07:33sur lesquels il faut se donner du temps pour être sûr de bien les comprendre et bien les maîtriser.
07:36Mais ça va venir.
07:38Alors, pour conclure, je voudrais soulever un thème d'actualité majeure,
07:40qui est le financement de nos retraites.
07:42Est-ce que ce type de produit Evergreen,
07:44ce n'est pas purement et simplement une révolution en matière de financement des retraites ?
07:49C'est une question d'actualité.
07:51Elle est passionnante.
07:51Je dirais oui et non.
07:52Non, parce que dans les pays anglo-saxons, comme les US,
07:57les caisses de retraite se financent essentiellement,
08:00enfin investissent majoritairement dans du private equity.
08:02C'est plus de 22% depuis très longtemps, depuis 60 ans.
08:05Donc c'est plus de 22% de leurs actifs totaux.
08:07Donc le private equity est un des moteurs de financement des retraites américaines.
08:11Dans nos pays à nous, c'est une révolution en puissance,
08:14parce que nos systèmes à nous, qui sont des retraites par répartition,
08:17sont arrivés un peu à bout de souffle.
08:19On le voit aujourd'hui, c'est un thème d'actualité quotidien.
08:22Ce sont des modèles qui ont été dessinés dans l'après-guerre,
08:24avec des hypothèses démographiques qui ne sont plus d'actualité aujourd'hui,
08:27un rapport entre les actifs et les inactifs.
08:29Donc on va devoir s'équiper soi-même pour financer sa propre retraite.
08:33Et ce qui est évident, Christophe,
08:35c'est que des programmes dans le temps long,
08:37soutenus par du private equity efficace et bien construit,
08:40avec de vrais crédits d'impôts,
08:41puisque l'État veut soutenir ce financement des retraites individuelles,
08:44c'est évidemment une révolution à venir.
08:46Voilà.
08:48Alors, si chacun peut financer ce type de programme
08:50à partir de quelques milliers d'euros,
08:52est-ce qu'avec ces fonds Evergreen,
08:54on n'est pas arrivé à une vraie démocratisation du private equity ?
08:59Alors, je voudrais revenir sur un point important,
09:01parce qu'on a parlé des Evergreen depuis trois émissions,
09:03mais on a parlé depuis une vingtaine d'émissions
09:04du private equity millésimé, les produits classiques.
09:07Le produit classique de private equity,
09:08on se le souvient, Christophe,
09:10il est beaucoup plus performant que le produit Evergreen.
09:11Le bon produit millésimé, il va rapporter entre 13 et 15 % par an,
09:15évidemment, ce n'est pas garanti,
09:16mais sur longue période,
09:18le bon produit Evergreen, entre 8 et 9 %.
09:19Donc, le produit millésimé, il est plus efficace.
09:21Néanmoins, le produit Evergreen, il a deux avantages.
09:24Il est simple à comprendre, simple à souscrire,
09:26et sa liquidité, elle est organisée.
09:28Donc, je pense que pour le client qui est prêt à faire ce compromis
09:30entre liquidité et performance,
09:32l'Evergreen est un immense avantage.
09:34Maintenant, pour que la révolution devienne vraiment démocratique,
09:37il y a deux prérequis.
09:38Le premier, c'est le soutien du régulateur.
09:41Donc, l'AMF a un rôle très important à jouer dans ce dispositif.
09:44C'est l'AMF qui va agréer ou pas ce type de programme.
09:47Donc, le rôle du régulateur ici est immense.
09:49C'est lui qui a la main sur la capacité à construire ou pas ce type de produit.
09:53Et le deuxième acteur majeur de cette histoire,
09:55c'est l'assureur vie,
09:56puisque c'est lui qui accepte ou pas de mettre dans les programmes d'épargne retraite
09:59qu'il encapsule le private equity Evergreen.
10:02Donc, c'est l'assureur vie qui acceptera ou pas
10:04de loger cette liquidité dans ses programmes.
10:05Donc, les deux acteurs principaux de cette révolution démocratique du private equity,
10:11ce n'est pas les gérants de fonds comme nous.
10:12On est prêts.
10:12Nos programmes sont prêts.
10:13On est sur les starting blocks.
10:15C'est le soutien du régulateur et le soutien des assureurs vie
10:19qui permettront ou pas cette révolution.
10:21Aux États-Unis, c'est lancé depuis longtemps.
10:23Trump est en train de libérer le 401k.
10:25Donc, il va y avoir un essor fantastique du private equity
10:27dans l'épargne retraite américaine.
10:29En Europe, le régulateur et l'assureur vie tiennent les cartes du jeu.
10:32Alors, je sais que vous avez pas mal de partenariats déjà avec des assureurs,
10:36mais on vous en souhaite plein d'autres
10:38et on suivra avec intérêt les progrès des gammes Evergreen d'Altaroc.
10:42Un grand merci pour cette chronique, encore une fois, ciselée aux petits oignons.
10:47Merci Frédéric Stelard.
10:48Je crois qu'on peut l'applaudir.
10:49Vous restez avec nous, Frédéric.
10:53On en vient à notre success story consacré ce soir au groupe Premium.
10:57C'est l'un des leaders indépendants de la gestion de patrimoine
10:59et de l'assurance vie en France.
11:01Il a été créé il y a plus de 20 ans.
11:03Il compte plus de 150 000 clients.
11:05On va en parler dans un instant avec son président et fondateur, Olivier Farouz.
11:08Pour commencer, comme à chaque fois, on va regarder la carte d'identité du groupe Premium.
11:18Plus de 2 000 collaborateurs et partenaires,
11:2119 milliards et demi d'actifs sous gestion,
11:25une croissance organique de 97%,
11:27une croissance sur le chiffre d'affaires en 2024 de 30%
11:31et vous le voyez, 29 acquisitions depuis 2022.
11:36Merci d'accueillir Olivier Farouz, président et fondateur du groupe Premium.
11:43Alors Olivier, bienvenue dans Inside Private Equity.
11:47Vous avez créé Premium, je le disais, il y a plus de 20 ans,
11:50avec l'idée de démocratiser...
11:5228 ans précisément.
11:5328 ans précisément.
11:54Avec l'idée de démocratiser le conseil patrimonial.
11:57Est-ce que depuis, votre vision du métier a évolué ?
12:01Oui, le métier a considérablement évolué.
12:03On a vu qu'il y avait d'abord, évidemment, une professionnalisation.
12:08Le métier de gestion de patrimoine des années 2020
12:12n'est pas du tout le même que celui des années 90 ou 2000.
12:15Il y a aussi l'arrivée des fonds d'investissement,
12:18qui a été un tournant.
12:20Le premier étant Cyrus, mon ami Meyère,
12:24qui a fait rentrer un fonds en 2008,
12:26je crois que c'est le premier qui a fait rentrer un fonds d'investissement.
12:29Nous-mêmes, nous avons commencé en 2018 avec les fonds d'investissement
12:33et ça a participé à la transformation du modèle.
12:37Alors, Premium a connu plusieurs phases d'investissement successives.
12:39Il y a eu Montefiore, Eurasio, puis aujourd'hui c'est Blackstone.
12:43Qu'est-ce que vous cherchez chez un investisseur en private equity ?
12:47Un partenaire financier stratégique ou bien un starring partner ?
12:50Tout à la fois.
12:52Et puis ça dépend aussi beaucoup de la maturité de la société.
12:57En 2018, nous n'avions pas du tout les mêmes attentes.
13:00En 2018, quand Montefiore est arrivé, il a fallu structurer la boîte,
13:05repenser un organigramme, repenser aussi un modèle.
13:10Donc c'était complètement différent de la maturité d'aujourd'hui.
13:15Mais en 2021, quand Eurasio est arrivé, nous avons entamé d'autres projets.
13:21Donc ça dépend du moment.
13:24Et il y a aussi quelque chose de très important et qu'il faut comprendre.
13:28C'est la personnalité du chef d'entreprise et des équipes.
13:32Moi d'abord, Group Premium, ce n'est pas Olivier Farouz.
13:35On a un certain nombre de fondateurs.
13:38Il y a 700 personnes au capital, comme vous l'avez dit.
13:40Didier-Laurent Zerbi, Benoît Jauvert, Emmanuel Bourrier, Yoni Caballo.
13:46Toutes ces personnes-là, ça dépend aussi de leurs attentes.
13:52En l'occurrence, moi je suis un chef d'entreprise extrêmement communicatif.
13:56Et j'ai besoin de me challenger en permanence.
13:58Donc les fonds d'investissement vont répondre aussi à ces attentes.
14:02Alors vous avez vécu plusieurs tours de table successifs.
14:05Qu'est-ce qu'il fait selon vous ? Qu'est-ce qu'il distingue un bon gérant de private equity ?
14:11Je crois que c'est d'abord, surtout, sa capacité d'adaptation.
14:16Encore une fois, la personnalité des chefs d'entreprise peut être tellement différente en fonction des uns et des autres
14:25qu'il faut avoir une capacité d'adaptation et ne pas se comporter de la même façon.
14:31Derrière, évidemment, il faut avoir le bon conseil au bon moment, ne pas être trop intrusif,
14:37mais également pouvoir aiguiller parfois.
14:41Donc c'est une potion magique qui est assez complexe.
14:44Mais je crois que ces éléments-là sont importants.
14:48Qu'est-ce qui fait que le modèle de premium est aussi attractif pour les fonds ?
14:52D'abord, le modèle en général de la gestion de patrimoine est très attractif,
14:58puisqu'il y a de la récurrence, il y a une résilience du modèle.
15:02Donc c'est évidemment attractif.
15:03La particularité de premium par rapport à ses autres concurrents,
15:09c'est une croissance organique qui est extrêmement forte,
15:13ce qui est relativement rare dans notre métier.
15:16Donc il y a un dynamisme.
15:20On le voit sur les huit dernières années.
15:23Je me suis amusé d'ailleurs à calculer pour votre émission
15:25l'augmentation de l'EBITDA ou même du chiffre d'affaires,
15:29qui d'ailleurs c'est à peu près équivalent.
15:32On est à 70% d'augmentation par an en moyenne depuis huit ans.
15:37Donc c'est ce qu'on appelle de l'hypercroissance.
15:40On l'a vu, vous avez mené de nombreuses acquisitions depuis trois ans, 29.
15:45Quelle est votre approche justement du build-up ?
15:47Alors ça c'est très particulier aussi chez Group Premium.
15:52Nous n'avons pas besoin de faire de croissance externe.
15:5497% de notre croissance est organique l'année dernière,
15:5991% l'année d'avant.
16:02On est forcément des enfants gâtés.
16:06Donc on va essayer justement d'être très vigilants
16:09quand on va faire une croissance externe.
16:13Donc on est peut-être un peu plus difficiles que les autres
16:15qui ont besoin, eux, de créer de la croissance avec des acquisitions.
16:21Nous, ce n'est pas notre cas.
16:22Vous évoquez souvent la numérisation du conseil patrimonial.
16:27Est-ce que c'est devenu un axe majeur de la création de valeur ?
16:29Particulièrement pour nous.
16:31Oui, puisque nous, on a tous les segments de clientèle.
16:37Mais 56% de notre chiffre d'affaires cette année,
16:40c'est une clientèle massafluenne.
16:43Clientèle massafluenne, vous l'avez dit, 150 000 clients,
16:46on réalise entre 10 et 15 000 souscriptions par mois.
16:49S'il n'y a pas de numérisation, s'il n'y a pas de digitalisation,
16:54on ne peut pas réaliser ces performances.
16:56Donc oui, c'est très important.
16:58Alors le marché est très fragmenté.
17:00Est-ce que Premium pourrait devenir à terme un champion européen du wealth management ?
17:05Bien sûr. On est aujourd'hui champion de France.
17:11Pourquoi pas demain ?
17:12Alors, on vient d'annoncer une acquisition en Italie.
17:16On est aujourd'hui sur…
17:18On a des cibles en Espagne, en Belgique, en Suisse.
17:23Donc oui, évidemment, la Champions League nous intéresse.
17:28Et les acquisitions ne sont pas terminées.
17:30Le private equity attire parfois les critiques sur sa financiarisation.
17:34Comment est-ce que vous répondez à ceux qui voient un risque court-termiste ?
17:39Financiarisation, ça voudrait dire que finalement, vous avez un partenaire qui est passif.
17:48C'est exactement l'inverse.
17:50C'est exactement l'inverse.
17:51Les fonds de private equity sont patients, certes,
17:55mais ils vous accompagnent, encore une fois, dans tout ce que j'ai décrit juste avant.
17:59Donc pour moi, c'est exactement l'opposé.
18:03Alors le marché du patrimoine en France change profondément.
18:06Quels sont, selon vous, les trois grands défis du secteur d'ici 2030 ?
18:13Je crois qu'on a…
18:14On dit que ça change beaucoup en matière de taux, de fiscalité, de digitalisation.
18:18Alors, évidemment que l'IA va être la digitalisation, l'IA, l'IT,
18:23ça va être le sujet des cinq prochaines années, c'est évident.
18:29Et d'ailleurs, c'est très complexe de comprendre de quelle façon on va s'orienter.
18:34Vous savez, on est dans un métier, je dis souvent qu'on n'a pas un produit qui s'achète.
18:40On a un produit qui se vend.
18:42Demain, on veut acheter un iPhone, on veut acheter un écran, on veut acheter un costume,
18:45on va l'acheter, peu importe, sur Internet ou dans un magasin.
18:50La personne qui se lève le matin…
18:51Je ne connais personne qui se lève le matin pour acheter un contrat d'assurance-vie ou un PER.
18:57Ça n'existe pas.
18:58Personne n'a envie de le faire.
18:59Donc il faut accompagner ses clients.
19:01Donc l'IA a un rôle très particulier à jouer et qui est assez fin, finalement.
19:09Ça va être, à mon avis, le grand défi des cinq prochaines années.
19:13Est-ce que Premonium pourrait s'introduire un jour en bourse ?
19:16Ou est-ce que vous resterez toujours sur du private equity ?
19:19Bien sûr qu'on pourrait penser à une introduction en bourse.
19:25Il est évident que ma préférence très nette, c'est les fonds de private equity.
19:33Il y a un accompagnement, une aide qui est formidable.
19:38Si demain, les valorisations sont trop importantes et qu'on ne peut pas faire autrement, ce qui sera probablement le cas dans peut-être deux tours, on pensera à une introduction en bourse.
19:54Oui, c'est une probabilité.
19:57Un grand merci, Olivier Farouz, de nous avoir partagé votre success story et celle du groupe.
20:01Premonium, on peut aussi vous applaudir, je crois.
20:04Merci beaucoup.
20:05Merci et bonne soirée, à bientôt.
20:08Celui qui va nous rejoindre travaille pour un acteur mondial des actifs alternatifs.
20:12Il gère plus de 86 milliards de dollars d'actifs.
20:16Il est managing director chez Future Standard.
20:19Merci d'accueillir.
20:20Briac Oudeville, c'est notre rubrique au cœur des fonds.
20:24Venez, Briac.
20:24Bonsoir, Briac.
20:30Bonsoir.
20:31Est-ce que vous pouvez nous présenter votre poste de managing director et puis aussi Future Standard ?
20:37Tout à fait.
20:38Donc, Future Standard, on est un gestionnaire d'actifs qui est focalisé sur les marchés privés.
20:46On gère un peu plus de 86 milliards.
20:49La moitié en private equity, la moitié en private credit.
20:52L'ADN du groupe, c'est vraiment le mid-market.
20:56Et en private equity, on fait trois choses.
20:57On fait des investissements primaires, du secondaire et du co-investissement.
21:02Moi, de mon côté, je m'occupe, je suis responsable du private equity secondaire en Europe.
21:08Et je suis dans le private equity depuis une vingtaine d'années maintenant.
21:10Et les 17 années spécifiquement en secondaire.
21:14Est-ce que vous observez aujourd'hui une accélération ou un ralentissement du marché ?
21:19Et quels sont, à votre avis, les principaux moteurs actuels ?
21:22Non, c'est vrai que le marché secondaire a connu une forte croissance.
21:26Si on regarde les dix dernières années, le taux de croissance moyen annuel est aux alentours de 15%.
21:32Une vraie accélération depuis 7-8 ans.
21:36Et il y a plusieurs moteurs pour ça.
21:38Je dirais que du côté des investisseurs-vendeurs qui vont utiliser ce marché pour aller chercher la liquidité,
21:44c'est en partie dû à un ralentissement des distributions dans certains portefeuilles,
21:50mais aussi, je pense, de manière plus importante, une gestion active aujourd'hui de ces portefeuilles-là,
21:55avec des choix stratégiques.
21:58Ça vous permet aussi, en cas de surallocation au marché privé,
22:02d'ajuster cela et de redéployer ce capital dans d'autres projets.
22:08Du côté des investisseurs dans les fonds secondaires, les gens qui nous accompagnent,
22:11ils sont à la recherche d'un certain type de rendement risque qui est assez attractif,
22:16qui est assez unique, avec pas mal de diversification et un profil de liquidité intéressant.
22:21Et bien sûr, les gérants des fonds de private equity, on en a parlé avant,
22:26eux, ils ont aussi un intérêt dans ce marché-là pour gérer leur base d'investisseurs
22:30et gérer la liquidité.
22:32Les véhicules de private equity, en moyenne, ont 10 ans.
22:34Donc, ça permet aussi de donner des solutions à ce niveau-là.
22:38Comment la conjoncture macro influe justement sur l'offre de marché
22:41avec à la fois une activité d'effusion-acquisition qui est assez frileuse
22:44et puis des introductions en bourse qui tardent ?
22:48Alors, c'est vrai que ça a eu un impact plutôt positif.
22:51Si on prend quelques chiffres, 2021 qui était une année assez record
22:56en termes d'introduction en bourse, M&A,
22:59et on regarde cette année, vous avez des volumes d'M&A
23:02qui sont à peu près moitié de ce qu'il y avait en 2021.
23:07Vous divisez par 5 pour les IPOs.
23:08Le marché secondaire, pendant ce temps-là, il a augmenté à peu près 40%.
23:11On va être sur une année record à un peu plus de 200 milliards cette année.
23:16Mais si vous prenez un horizon de temps un peu plus long,
23:19ce que vous voyez, c'est qu'en fait,
23:21le secondaire, c'est toujours bien comporté aussi dans les environnements
23:24où il y a plus de liquidités.
23:25Encore une fois, je pense que cette gestion active,
23:28de plus en plus active de la part des institutionnels, est importante.
23:32Et donc, on qualifie ça plutôt d'une stratégie qu'on appelle « all weather »
23:35qui vous permet en fait de démontrer que quel que soit le cycle,
23:38ça peut performer.
23:39Vous qui êtes un fin observateur du « mean market »,
23:43comment il se positionne par rapport à cette conjoncture
23:45et quelles sont les caractéristiques qui vous intéressent sur ce segment ?
23:50Le « mean market », c'est vraiment notre cœur de marché.
23:53La façon dont on le définit,
23:56ce sont les sociétés qui ont une valeur d'entreprise de moins d'un milliard.
24:01Et les raisons sont assez nombreuses,
24:03mais je pense que les principales,
24:04c'est déjà la profondeur de ce marché-là en termes d'opportunités.
24:07Si vous prenez juste le « mean market » américain,
24:10c'est un tiers du PIB américain,
24:13ce serait la troisième économie mondiale
24:15si on le mettait dans un classement,
24:18c'est plus de 200 000 sociétés.
24:20Donc, une vraie profondeur de marché.
24:22En plus de ça, les multiples de valorisation sont en général,
24:28ont une décode par rapport aux sociétés large cap,
24:30on parle de 20 à 30 %.
24:31Donc, vous avez un point d'entrée intéressant,
24:34vous avez aussi moins d'embêtements en général.
24:36Vous avez, on en parlait à l'intervention juste avant,
24:40il y a plus de leviers de création de valeur aussi
24:42sur des sociétés de cet état-là
24:43qui peuvent être en forte croissance.
24:46Vous avez plus d'options pour les sorties
24:48et donner la liquidité à vos investisseurs.
24:51Et si je prends juste le marché secondaire spécifiquement,
24:55la majorité, enfin un grand pourcentage des fonds
24:57qui transfèrent sur le marché secondaire
24:58sont les fonds « mean market »
24:59on parle de 40 à 50 %.
25:01Sur le sourcing, combien de dossiers vous devez examiner
25:05pour en retenir un ?
25:07C'est quoi votre discipline de sélection ?
25:09Donc, c'est un marché qui est très actif,
25:11comme je le disais.
25:13En moyenne, je dirais qu'on doit regarder
25:14une quinzaine de transactions pour en faire une.
25:1715 pour une ?
25:18Oui.
25:18Et si on regarde en volume,
25:19c'est plutôt 1 % de ce qu'on regarde.
25:22Mais je pense que c'est aussi dû à notre positionnement.
25:23Ok.
25:24Concernant le timing,
25:25comment pensez-vous au vintage
25:28ou à l'âge des sociétés sous-jacentres
25:30que vous acquérez ?
25:31Quels sont les critères que vous privilégiez ?
25:33En général, le cas de figure qu'on préfère,
25:36et la plupart des fonds qu'on recherche,
25:38ce sont des fonds qui ont 6-7 ans,
25:40qui sortent juste de la période d'investissement.
25:41Vous avez complété votre portefeuille,
25:43il est à maturité,
25:44il va rentrer en période de désinvestissement.
25:48Et donc, ça vous donne de la visibilité
25:51sur le portefeuille,
25:53sur la liquidité,
25:54et surtout, ça vous permet de juger
25:56de la performance de ces actifs-là.
25:58En ce moment, par exemple,
25:59les fonds 2018-2019
26:00rentrent parfaitement dans ces critères-là.
26:03En termes de rendement attendu
26:05et d'horizon d'investissement,
26:07comment vous gérez la liquidité latente
26:09et les sorties dans ce type de portefeuille ?
26:12En fait, on fait ça en amont
26:13au moment de la phase de due diligence.
26:15Quand on regarde les portefeuilles,
26:16on va regarder chaque société en portefeuille.
26:19On va regarder la performance historique,
26:21projeter,
26:22l'horizon de détention,
26:25et en parler avec le gérant.
26:26Une fois qu'on a ça,
26:28ça nous permet de mettre un prix.
26:31Et l'idée, ensuite,
26:33pour nous, en tant qu'équipe,
26:34c'est de créer un portefeuille
26:35qui est cohérent.
26:36Il peut y avoir des fonds
26:37qui sont un peu plus matures,
26:39qui vont avoir un horizon
26:39de liquidité un peu plus rapprochée,
26:41avec des fonds peut-être
26:42un peu plus jeunes
26:43et plus de potentiel
26:44pour donner quelque chose
26:46d'assez complet
26:47à nos investisseurs.
26:49Alors, pour les investisseurs
26:50patrimoniaux français,
26:52je pense aux Family Office,
26:53aux Wealth Management,
26:54qui sont intéressés
26:54par ce segment-là,
26:55quels sont les critères
26:57de diligence
26:58que vous conseillez ?
27:00Je pense que
27:00c'est un marché
27:01qui a pas mal évolué.
27:04Il y a eu
27:04beaucoup de spécialisations.
27:06Donc, je pense que
27:07la première chose,
27:07c'est de bien définir
27:08quels sont les objectifs
27:09et quelle est la tolérance,
27:11par exemple,
27:11en termes peut-être de risque.
27:13Donc, est-ce que vous préférez
27:15quelque chose
27:15de plutôt diversifié,
27:16plutôt concentré,
27:17quelque chose qui va donner
27:18plutôt pas mal de liquidité,
27:19mais peut-être au détriment
27:20d'un petit peu de performance.
27:22Donc, déjà,
27:22de bien définir ces aspects-là.
27:25Et ensuite,
27:27je pense que ce qui est clé,
27:28ça, c'est une des particularités
27:31de la classe active,
27:31c'est d'essayer d'aller
27:32rechercher des équipes
27:33qui ont un track record
27:34sur une durée assez longue
27:37et au travers de cycles différents.
27:40Alors, pour un responsable
27:41d'allocation active
27:42chez un investisseur européen,
27:44quel pourcentage cible
27:45vous recommandez
27:46d'allouer au marché secondaire
27:47par rapport aux primaires ?
27:49Donc, ce qu'on constate
27:51en général,
27:52c'est que l'allocation
27:53en secondaire,
27:54elle va être un peu plus élevée
27:55au début,
27:56parce qu'en fait,
27:56ça vous permet tout de suite
27:58de monter un programme
28:00assez diversifié
28:01avec diversification
28:02en termes de millésimes,
28:04en termes de géographie,
28:06en termes de secteur,
28:07etc.
28:08Et au fil du temps,
28:09ça se normalise
28:09puisque vous allez faire
28:11des investissements primaires
28:12vers aux alentours
28:14probablement de 20%
28:14de votre portefeuille.
28:16Aujourd'hui,
28:16ce qu'on voit
28:17chez les institutionnels,
28:18c'est vraiment devenu
28:18une allocation
28:20à part entière
28:20dans les portefeuilles
28:21institutionnels.
28:23Comment vous voyez
28:24l'évolution du marché
28:25secondaire
28:26dans 3-5 ans ?
28:29Donc,
28:30si on prend
28:31un petit peu de recul,
28:33le primaire,
28:34c'est à peu près
28:3410 000 milliards
28:35au niveau global.
28:37Le secondaire,
28:38cette année,
28:38va faire un peu plus de 200.
28:39Vous êtes aux alentours
28:40de 2%
28:41chaque année.
28:42Donc,
28:42ça vous donne juste
28:43une idée un petit peu
28:44du potentiel
28:45qu'il y a
28:45tous les ans.
28:48À peu près un tiers
28:49des investisseurs
28:50qui utilisent
28:50le marché secondaire,
28:51ce sont des gens
28:52qui le font
28:52pour la première fois.
28:55Encore une fois,
28:56ce sont des signaux
28:56qui donnent un peu
28:58une bonne idée
28:59de la croissance à venir.
29:00Je pense que
29:01dans 3-5 ans,
29:02estimer un doublement
29:03de ce marché-là,
29:05on peut être
29:05relativement confortable
29:06avec ce type
29:06d'hypothèse.
29:08Ça vous surprend,
29:09Frédéric ?
29:09Non,
29:10pas du tout.
29:10Je suis très convaincu,
29:12comme le dit Briaque,
29:13du potentiel de marché.
29:14Ce qui est intéressant,
29:15c'est qu'il y a 10-15 ans,
29:16ce marché était
29:16très embryonnaire.
29:17Il était très artisanal.
29:19Et en l'espace de 15 ans,
29:20il s'est considérablement
29:21structuré,
29:21il s'est ultra spécialisé.
29:23Et c'est devenu
29:24un outil de pilotage
29:25pour les institutionnels.
29:26Ils pilotent leur portefeuille
29:27grâce à ses stratégies
29:28de secondaire.
29:29Donc,
29:29c'est devenu un outil
29:30indispensable
29:31dans la panoplie
29:32de l'institutionnel.
29:32Ce n'est pas encore
29:33indispensable
29:34dans la stratégie
29:34du client privé
29:35parce que c'est un peu complexe,
29:38c'est assez technique.
29:39Mais l'institutionnel,
29:40on a absolument besoin
29:41dans sa stratégie
29:41de pilotage d'actifs privés.
29:44Un grand merci,
29:45Briaque,
29:45d'avoir répondu
29:45à toutes nos questions
29:46et de nous avoir
29:47partagé votre vision.
29:48Vous allez rester avec nous
29:49parce que ça va vous intéresser.
29:51On va voir
29:51comment les dirigeants,
29:52les entrepreneurs,
29:53les chefs d'entreprise
29:54peuvent investir
29:55en private equity.
29:57Merci d'accueillir
29:58Thibaut Martelec
29:59d'Alta Rock
29:59pour notre chronique
30:01Tendance.
30:02Bonsoir Thibaut.
30:08Bonsoir Christophe.
30:09Directeur de l'offre
30:10chez Alta Rock.
30:11Comment un chef d'entreprise
30:12peut investir
30:13en private equity
30:15pour lui
30:15ou pour sa société ?
30:16Il y a beaucoup
30:17de dirigeants,
30:17par exemple
30:18les professions libérales
30:19qui représentent
30:20une part essentielle
30:20des investisseurs
30:21en France,
30:22mais leur patrimoine
30:23est souvent concentré
30:25dans leurs activités
30:26professionnelles plutôt.
30:28Expliquez-nous,
30:29Thibaut,
30:30pourquoi les chefs
30:30d'entreprise
30:31sont un peu
30:32des investisseurs
30:33à part ?
30:34Parce que Christophe,
30:35ils ont deux casquettes.
30:37Ils peuvent investir
30:38à la fois pour leur société,
30:39leur patrimoine professionnel,
30:41mais aussi ils peuvent investir
30:42pour eux
30:42leur patrimoine personnel.
30:44Et les entrepreneurs,
30:46pour eux,
30:47le private equity,
30:48ça a du sens
30:48parce qu'à la fois,
30:50ça leur permet
30:50de diversifier
30:51leur patrimoine,
30:52d'investir dans
30:53dans l'économie réelle
30:53et surtout ne plus dépendre
30:55que d'une seule société.
30:56Donc,
30:57avec le private equity,
30:58ils restent à la fois
30:59dans une logique
30:59entrepreneuriale,
31:01mais en même temps,
31:01ils la mettent au service
31:02d'un patrimoine personnel
31:04ou bien professionnel.
31:06Exactement.
31:06Et dans ces deux cas,
31:07on va le voir,
31:08la fiscalité,
31:09elle va avoir
31:10un certain enjeu,
31:11elle va dépendre un peu
31:12de la stratégie du client,
31:13mais il faut le regarder
31:14un peu en détail.
31:15Alors,
31:15on va prendre un exemple
31:16concret comme toujours.
31:18Je ne sais pas,
31:18un chef d'entreprise
31:19qui veut investir
31:20100 000 euros
31:21en private equity.
31:22Comment ça se passe
31:23s'il investit
31:25à titre personnel
31:26ou via sa société ?
31:27Alors,
31:28je vais devoir prendre
31:29des hypothèses.
31:30On va reprendre
31:30l'exemple de 100 000 euros
31:32et avec un multiple
31:34de mise
31:34d'1,7 fois la mise,
31:35donc ça veut dire
31:35que j'investis 100 000
31:36et je vais récupérer
31:37170 000.
31:39Je vais prendre
31:39mes deux exemples.
31:40Si je suis un investisseur
31:41personnel,
31:42donc je vais investir
31:43mes fameux 100 000,
31:44je vais être assujetti
31:45à la flat tax aujourd'hui
31:47qui est à 30 %,
31:48donc ma plus-value
31:49de 70,
31:49va être fiscalisé
31:51à hauteur
31:51de 21 000 euros.
31:54Mais je vais payer
31:55cet impôt
31:56qu'à partir du moment
31:57où on m'a remboursé
31:58le capital.
31:59Ça,
31:59c'était pour un investisseur
32:00en direct,
32:01un investisseur privé.
32:02Si je le fais
32:03pour ma société,
32:04cette fois-ci,
32:04je vais avoir
32:05une plus-value
32:06toujours de 70,
32:07mais je vais payer
32:07ce qu'on appelle l'IS
32:08qui est aujourd'hui
32:09au maximum à 25 %
32:10et donc je vais payer
32:1118 000 euros d'impôt,
32:13donc moins.
32:14En revanche,
32:14je ne vais pas le payer
32:15au même moment
32:15parce que je vais payer ça
32:17sur ce qu'on appelle
32:18la plus-value latente,
32:19donc ça veut dire
32:20que je vais le payer
32:20au fur et à mesure
32:21de l'évolution
32:21de la valeur
32:22de mon actif.
32:23Donc je risque
32:24de payer mon imposition
32:25avant même
32:26de toucher
32:27les premières distributions.
32:28C'est-à-dire que l'entreprise
32:29sera imposée
32:29plus rapidement
32:30finalement
32:30qu'un investisseur privé.
32:32Exactement.
32:34D'ailleurs,
32:34c'est ce qu'on peut voir
32:35sur le tableau
32:36en reprenant un peu
32:37les mêmes hypothèses
32:38avec la séquence
32:39de cash flow.
32:40Si je regarde
32:41l'investisseur privé
32:42qui est assujetti
32:42à ce que j'ai écrit
32:43à l'IR,
32:44on va voir
32:45qu'il va être imposé
32:46à partir du moment
32:46où son capital
32:47lui est remboursé,
32:49donc il va être imposé
32:50entre l'année 8
32:50et l'année 10.
32:52Sur une autre hypothèse,
32:53toujours la même
32:54en termes de cash flow,
32:55si j'ai fait
32:56le même investissement
32:57dans ma société
32:58et je vais être assujetti
32:59à l'impôt sur la société
33:00dans les fameux 25%,
33:01là, dans mon modèle,
33:03je vais commencer
33:03à être imposé
33:04entre l'année 4
33:05et l'année 10.
33:06Donc je vais être fiscalisé
33:07beaucoup plus tôt
33:08dans mon modèle de cash flow.
33:09Donc ça change totalement
33:10les flux d'investisseurs ?
33:12Complètement.
33:13Et si on va faire
33:13un petit zoom
33:15un petit peu
33:15sur les deux investisseurs,
33:16donc regardons
33:17dans un premier temps
33:18l'investisseur privé
33:20qui est donc assujetti
33:21à la flat tax,
33:22je fais un engagement
33:23de 100 000 euros,
33:25je vais être appelé
33:26sur les cinq prochaines années,
33:28je vais décaisser
33:28que 80 000 euros
33:29parce que je vais
33:30utiliser les premières
33:31distributions
33:31pour limiter mon décaissement,
33:34donc je vais mettre
33:3480 000 euros
33:35pour financer mon modèle,
33:36je vais récupérer
33:37ma plus-value,
33:39donc à peu près
33:40129 000 euros
33:41sur 10 ans
33:41et quand je ramène
33:42129 à 80 000 euros,
33:45donc net d'impôt,
33:46je vais faire à peu près
33:461,6 fois la mise,
33:49même un petit peu plus
33:49sur la période.
33:51Maintenant,
33:51si je m'arrête
33:52quelques minutes
33:53sur le même investissement
33:55mais dans ma structure
33:56à l'impôt sur les sociétés,
33:58je vais reprendre
33:59mon engagement
34:00de 100 000 euros,
34:01je vais cette fois-ci
34:02pas décaisser
34:0280 000 euros
34:03mais 87 000 euros
34:05parce que je vais
34:05commencer à payer
34:06dans mes premières
34:07distributions de l'IS
34:08et je vais récupérer
34:09ma plus-value,
34:10cette fois-ci de 139
34:11parce que j'ai bien payé
34:12moins de fiscalité,
34:14en revanche,
34:14quand je dis 139
34:16sur les 87 000 euros
34:18de paiement d'impôt,
34:19je fais 1,59 fois la mise,
34:22donc un montant
34:22plus faible,
34:23ce qui n'est pas du tout
34:24intuitif
34:25parce que la fiscalité
34:27va arriver
34:27beaucoup plus tôt,
34:29ça va m'empêcher
34:29de recycler
34:30la totalité
34:31de mes distributions
34:31et au final,
34:32je vais me retrouver
34:33avec un modif
34:33quasiment identique
34:35alors que mon imposition
34:36est à 25 versus à 30.
34:38Démonstration très claire
34:39mais le private equity
34:40c'est du long terme,
34:42comment est-ce
34:42qu'un chef d'entreprise
34:44peut s'engager durablement ?
34:46Alors là,
34:47la méthode,
34:48elle doit être différente,
34:49l'idée c'est plus
34:49de faire un investissement
34:50ponctuel
34:51mais de bâtir
34:52un programme d'investissement
34:53régulier,
34:53un peu comme celui
34:55d'un programme institutionnel,
34:57c'est quelque chose
34:57qu'on a déjà vu
34:58dans les dernières chroniques
34:59d'ailleurs.
34:59Oui,
35:00c'est le fameux programme
35:01REOP d'Alsaroc,
35:02c'est ça ?
35:03Exactement,
35:04où l'objectif pour nous
35:05c'était de créer
35:05un portefeuille
35:06sur plusieurs millésimes
35:07successifs,
35:08de faire de la diversification,
35:10chercher l'autofinancement
35:11du portefeuille,
35:12essayer de maintenir
35:13de façon constante
35:14l'exposition.
35:15Mais quand je le regarde
35:16pour une société
35:17avec cette problématique
35:18de plus-value latente,
35:20je vais devoir vraiment
35:20analyser l'ensemble
35:21de mes flux.
35:22Vous pouvez nous donner
35:22un exemple concret ?
35:24On va prendre un exemple
35:25d'un entrepreneur,
35:26toujours en gardant
35:27les mêmes hypothèses,
35:28qui souhaite investir
35:29500 000 euros
35:29en private equity.
35:31Il va devoir rentrer
35:31dans un programme.
35:33D'abord,
35:33il va devoir engager
35:34à peu près 160 000 euros
35:36par an
35:37pour créer son portefeuille.
35:39Au bout de six ans,
35:39il va autofinancer
35:40le portefeuille
35:41en décaissant
35:42ces fameux 500 000 euros.
35:43Et après,
35:44il va ajuster
35:44ses engagements dans le temps
35:45pour créer de la valeur.
35:47Et si on regarde
35:48un peu l'évolution
35:49du multiple dans le temps,
35:51on peut observer
35:52un objectif
35:53à peu près de plus
35:54de quatre fois
35:54la mise nette d'IS
35:56à peu près au bout
35:57de 20 ans.
35:58On est toujours,
35:58encore une fois,
35:59sur de l'objectif.
35:59On n'est pas sur
36:00une stratégie garantie,
36:02encore une fois.
36:03Dans vos précédentes chroniques,
36:05Thibaut,
36:05vous avez parlé
36:05des contrats de capitalisation.
36:08C'est ça.
36:08Vous pouvez nous en dire plus ?
36:09Le contrat de capitalisation,
36:11c'est un support
36:11d'investissement patrimonial
36:13qui peut s'apparenter
36:14à un contrat d'assurance-vie.
36:16Il est souvent utilisé
36:17pour les personnes morales,
36:18donc les sociétés.
36:20Et il va avoir l'avantage
36:21d'avoir une fiscalité
36:22un peu plus avantageuse.
36:24En quoi c'est différent ?
36:26Alors,
36:26le contrat de capitalisation,
36:28quand je le souscris,
36:29en gros,
36:29je vais avoir
36:30un forfait fiscal.
36:31Donc,
36:31je vais avoir
36:31une performance théorique
36:33que je vais faire
36:34à mon contrat.
36:34Et cette performance théorique,
36:36elle est basée sur,
36:37désolé,
36:38105 % du TME.
36:39Le TME,
36:40c'est le taux moyen
36:41d'emprunt d'État.
36:42Donc,
36:42aujourd'hui,
36:42pour vous donner
36:43un ordre d'idée,
36:44il est à 3,5.
36:45Donc,
36:46si je prends
36:46un exemple très concret,
36:48mon contrat
36:48sur une année donnée
36:49fait 12 %.
36:50Je ne vais pas être
36:51fiscalisé à 12 %,
36:52mais à 3,5 %
36:54sur l'année en question.
36:55Donc,
36:55on capitalise
36:56tout en limitant
36:57le frottement fiscal.
36:59Exactement.
37:00Une partie seulement
37:00de mon contrat
37:01va être fiscalisée.
37:02Et le jour
37:03où je vais vouloir
37:04retirer la totalité
37:05de mes actifs,
37:06c'est là où je vais avoir
37:07la régularisation
37:07de l'impôt.
37:08Et si on reprend
37:09l'exemple de notre entrepreneur,
37:10ce serait quoi l'impact
37:11sur sa performance ?
37:12Alors,
37:12on va le voir
37:13un peu en détail,
37:14mais si je prends
37:15les mêmes hypothèses
37:16d'investissement,
37:17le fameux TME
37:18à 3,5 %,
37:19donc mon fameux
37:20taux théorique
37:21et des frais de gestion
37:22de mon contrat,
37:22parce que mon contrat
37:23va me coûter
37:24à peu près 1 % par an,
37:26on va observer
37:26que sur 20 ans,
37:28je vais être plutôt
37:28à 5,5 fois la mise
37:30contre 4,1 tout à l'heure.
37:32Donc,
37:33si l'investisseur a le temps,
37:34il a plutôt intérêt
37:34à passer par un contrat
37:35de capitalisation ?
37:36Oui, potentiellement.
37:38Si l'investisseur s'inscrit
37:40dans du temps long,
37:41si son objectif,
37:42c'est de capitaliser
37:43pour avoir un autre objectif,
37:45là, la solution
37:45peut paraître très efficace.
37:47En revanche,
37:48le contrat de capitalisation,
37:49qui est souvent luxembourgeois
37:51pour faire ce type
37:52de stratégie,
37:53va avoir deux principales
37:54contraintes.
37:54Premièrement,
37:55le montant,
37:55parce qu'il faudra souvent
37:56décaisser plus d'un million
37:57d'euros pour faire ce type
37:58de stratégie en private equity.
38:00et le private equity
38:02ne peut pas représenter
38:03100% du contrat.
38:04Donc,
38:04je vais avoir une contrainte
38:06sur mon contrat,
38:06donc je dois réfléchir
38:07cette stratégie
38:08d'un point de vue
38:09vision globale
38:10de mon portefeuille.
38:11Rapidement,
38:11en résumé,
38:12que doit retenir
38:13le chef d'entreprise ?
38:14Alors,
38:15quelques principes.
38:16D'abord,
38:17si je personnalise
38:18un peu l'investisseur,
38:19je dois avoir
38:20plus de 10 ans devant moi,
38:21je dois déterminer
38:22mon objectif,
38:23je dois déterminer
38:24quelle est la partie illiquide
38:26que je souhaite adresser
38:27au private equity
38:28et après,
38:29diversifier
38:29sur plusieurs fonds,
38:31plusieurs millésimes,
38:32anticiper mes flux
38:33et ma fiscalité,
38:34on l'a vu,
38:35et structurer
38:35dans le bon véhicule.
38:37Et pour ça,
38:38il faut absolument
38:39être accompagné
38:39parce qu'on l'a vu,
38:40c'est un sujet
38:41qui est technique,
38:42donc être accompagné
38:42d'un conseiller en gestion
38:43de patrimoine,
38:44d'un banquier préfet
38:45et d'un familier-officeur
38:46qui va nous aider
38:47à la fois à la mise en place
38:48mais surtout à la suivi
38:50de cette stratégie
38:50dans la durée
38:51et pouvoir gérer
38:52les ajustements.
38:53Eh bien,
38:54un grand merci Thibault
38:55pour cette chronique
38:56toujours très claire.
38:57Je crois qu'on peut
38:57vous applaudir aussi
38:58et on retiendra
39:02que pour les chefs
39:03d'entreprise
39:03et des professions libérales,
39:05le private equity
39:06n'est pas seulement
39:06une opportunité
39:07de diversification,
39:08ça peut être aussi
39:08un outil
39:09pour structurer
39:10son patrimoine
39:11dans le temps long.
39:13Si je vous dis
39:137-2,
39:14Thibault,
39:15ça me parle.
39:16Vous pensez forcément
39:18à la famille,
39:19la famille Altarock.
39:20Si je vous dis
39:21qu'en plus,
39:21on va parler d'IA,
39:22je vois déjà
39:23vos yeux briller
39:24et comment stimuler
39:25la performance
39:26grâce à l'intelligence
39:26artificielle,
39:28ça s'annonce passionnant.
39:29On en parle tout de suite
39:30avec le directeur
39:31associé Value Creation
39:32et Portfolio Monitoring
39:34de 7-2,
39:35François Candelon.
39:36C'est notre expert
39:37ce soir.
39:38Bonsoir François Candelon.
39:45Bonsoir.
39:46Racontez-nous
39:46votre parcours
39:47en quelques mots.
39:48Je suis arrivé
39:49chez 7-2
39:49il y a 18 mois.
39:51Avant cela,
39:51j'ai passé un peu
39:52plus de 30 ans
39:53au BCG,
39:54essentiellement dans la tech,
39:56en travaillant en Europe,
39:57en Chine pendant
39:58de nombreuses années.
39:59Et puis ça fait
39:59une dizaine d'années
40:00que je me concentre
40:01aux questions
40:01d'adoption de l'IA
40:02et les points
40:04de transformation
40:05que cela crée.
40:06Et comme c'est
40:07un environnement
40:07qui bouge beaucoup,
40:09je continue à travailler
40:10sur ces questions
40:10à Harvard
40:11et en étant membre
40:12de l'American Society
40:13for AI.
40:14Alors,
40:15vous êtes directeur
40:16associé Value Creation
40:17et Portfolio Monitoring
40:18chez 7-2.
40:20Ça consiste en quoi
40:21précisément ?
40:22Alors,
40:22sur la Value Creation,
40:24je dirais qu'immédiatement
40:26avec les équipes
40:28d'investissement
40:29et le management,
40:30nous travaillons ensemble
40:31pour définir
40:32l'animal
40:33que l'on veut créer
40:34et vendre
40:35à la sortie.
40:36Sur cette base-là,
40:37on crée ce qu'on appelle
40:38un plan de création
40:39de valeur
40:40avec des initiatives
40:41spécifiques
40:42en fonction
40:42des entreprises.
40:44Évidemment,
40:45j'ai un rôle additionnel
40:46en tant qu'accélération
40:48de la transformation
40:49IA pour ces entreprises.
40:51Et puis,
40:51pour ce qui est
40:52Portfolio Monitoring,
40:54on s'assure
40:54qu'à partir du moment
40:55où on voit
40:55des déviations
40:56par rapport au budget,
40:57à ce qui était attendu,
40:58on intervient très vite
41:00pour s'assurer
41:01et comprendre
41:02si c'est conjoncturel
41:03ou structurel.
41:04Vous avez accompagné
41:06des entreprises
41:07à travers plusieurs
41:08révolutions technologiques.
41:09Qu'est-ce que ça change
41:11avec cette vague actuelle
41:13de l'IA ?
41:13Alors,
41:14c'est une révolution
41:15parmi les révolutions.
41:17C'est-à-dire que
41:17c'est d'abord
41:18ce qu'on appelle
41:19une
41:19« general purpose technology »,
41:23une technologie
41:23à usage général
41:24comme l'électricité,
41:26l'ordinateur,
41:27Internet.
41:28Mais je pense que
41:29même par rapport
41:29à ces technologies-là
41:31qui ont transformé
41:32le monde,
41:33elle a une spécificité.
41:36Alors,
41:36je vais citer
41:37Léon Trotsky
41:37qui n'est pas quelqu'un
41:39qu'on cite très souvent,
41:40je pense,
41:40sur votre plateau.
41:41Non, c'est rare.
41:41Mais c'est vraiment
41:43cette notion
41:43de révolution permanente.
41:46Il y a quelques années,
41:47vous aviez
41:47l'IA analytique
41:49qui permettait
41:50par l'analyse
41:51de nombreux volumes
41:53de données
41:53de mieux prendre
41:54des décisions.
41:55Puis vous avez eu
41:56l'IA générative
41:57que tout le monde connaît
41:58avec ChatGPT.
41:59Et puis là,
42:00on va faire face
42:00à ce que l'on appelle
42:01l'IA agentique,
42:03c'est-à-dire
42:04une IA
42:05qui agit
42:06sur le monde.
42:07Vous voyez,
42:07c'est comme la différence
42:08entre une voiture
42:09où vous allez avoir
42:11un GPS
42:11qui va vous aider.
42:12Non, là,
42:13vous allez lui dire
42:14où vous voulez aller,
42:15elle va vous y conduire
42:16en choisissant
42:17le trajet,
42:19en décidant
42:21de freiner ou pas
42:22et pendant ce temps,
42:22vous vous ferez autre chose.
42:23Donc c'est vraiment
42:24une transformation
42:25du monde du travail
42:26extrêmement profonde
42:28qui est face à nous.
42:29Comment chez 7to
42:30vous intégrez
42:31l'intelligence artificielle
42:32dans votre grille
42:33d'investissement ?
42:34Alors,
42:35je dirais qu'aujourd'hui,
42:36il ne peut y avoir
42:37d'investissement
42:38sans prendre en compte
42:40l'impact
42:41de l'intelligence artificielle,
42:44que ce soit
42:44du point de vue stratégique
42:45en termes de rupture
42:46ou d'un point de vue technologique.
42:49Donc on regarde
42:49essentiellement,
42:50je dirais,
42:51chaque actif
42:51avec cinq critères
42:54qui sont des critères
42:55quelle est la base technologique,
42:57quelles sont les données
42:58propriétaires
42:59qui vont créer
43:00une source d'avantages concurrentiels,
43:01évidemment le capital humain,
43:03l'évolution du modèle d'affaires
43:06et de monétisation
43:07et puis aussi,
43:09aujourd'hui,
43:10puisqu'on est au début
43:11de cette révolution,
43:13quelle est la vision
43:14du management
43:16sur cette révolution
43:17et comment ils l'appréhendent
43:18par rapport à leur entreprise ?
43:21Avec l'avantage de l'IA
43:21de pouvoir faire ça
43:22très vite et...
43:24Oui, alors on le fait très vite,
43:26je pense qu'il faut aussi
43:27y réfléchir
43:28de manière très posée.
43:29Alors donnez-nous
43:30un exemple concret
43:30d'une société
43:31de votre portefeuille
43:32où l'IA a vraiment
43:33transformé le modèle économique
43:35ou la performance.
43:36Alors d'abord,
43:37chez Seventoo,
43:38on a une approche
43:39qui veut vraiment,
43:40qui est très...
43:41de mettre des sous
43:42à la banque.
43:43Donc ce n'est pas
43:43de mettre de l'IA partout,
43:44c'est vraiment
43:45d'avoir des retours.
43:46Donc je vais vous donner
43:46peut-être deux exemples
43:47parce que pour créer
43:48de la valeur,
43:48vous avez deux manières
43:49essentielles.
43:50Vous avez
43:51fait un re-engineering
43:52des processus
43:53comme j'en faisais
43:54dans les années 90,
43:56mais cette fois
43:56avec le potentiel
43:57de l'IA
43:57et l'une de nos entreprises,
44:01Opteven,
44:02qui est dans la garantie
44:03pas de mécanique.
44:04On a revu totalement
44:06leur processus
44:07de gestion des sinistres.
44:09Eh bien là,
44:09ça va avoir un impact
44:10à deux chiffres
44:11sur leur EBITDA.
44:14Donc pour nous,
44:15ça a une valorisation
44:16en centaines de millions.
44:16Et puis peut-être
44:17un autre exemple
44:18où on a fait évoluer
44:19l'offre de l'une
44:21de nos entreprises,
44:22Odigo,
44:23dans le CICAS,
44:24Call Center as a Service,
44:26et qui véritablement
44:27évolue aujourd'hui
44:29dans l'IA,
44:29rachète des entreprises
44:30comme Accure récemment,
44:32fait des offres
44:33d'IA agentique
44:34et même BPI France
44:35a considéré
44:36que c'était
44:37l'une des quatre entreprises
44:38avec Mistralia,
44:40avec Dust notamment,
44:42qui était en avant
44:43sur l'IA agentique
44:45dans l'IA agentique
44:48dans la relation client.
44:49Et c'était important
44:50parce que ça montre
44:50que même des entreprises
44:51plus traditionnelles,
44:53si elles s'y mettent
44:54avec le soutien
44:55notamment d'un fonds
44:57de private equity,
44:58sont en situation
44:58de devenir des leaders.
45:00Est-ce que vous travaillez
45:00aussi en interne
45:01à des outils d'aide
45:02à la décision ?
45:03Oui, on travaille
45:04évidemment en interne,
45:05mais on considère
45:067to comme une entreprise
45:07du portefeuille,
45:08donc avec les mêmes approches
45:09de réengineering,
45:10de processus.
45:11Donc on a des solutions
45:12que nous mettons en place
45:13pour effectivement aller plus loin.
45:16Alors, vous avez
45:17une forte expérience internationale,
45:19que ce soit notamment en Asie.
45:22Est-ce que vous voyez
45:23des différences culturelles
45:24ou stratégiques
45:24dans l'adoption de l'IA
45:26entre l'Europe,
45:26les États-Unis,
45:28la Chine ?
45:28Je dirais que les États-Unis
45:30innovent beaucoup,
45:32les Chinois innovent aussi beaucoup,
45:34mais ont une forte capacité
45:36à intégrer et à moderniser
45:38leurs entreprises traditionnelles,
45:39notamment sur tout ce qui est
45:41hardware et manufacturing.
45:42Les Européens essaient
45:45malheureusement pour beaucoup
45:47de trouver des raisons
45:48de ne pas faire.
45:50L'éthique, par exemple.
45:51Pardon, l'éthique
45:53et d'autres choses,
45:54mais c'est pour ça
45:55qu'en particulier,
45:56les entreprises en Europe
45:57qui vont aller au-devant
45:59de cette révolution
46:02vont avoir,
46:03comme nous le pensons
46:04chez 7to,
46:05un avantage compétitif durable.
46:07Alors, certains redoutent
46:08que l'IA remplace finalement
46:09la décision humaine.
46:12Dans le private equity
46:13où à la fois la confiance,
46:15l'intuition,
46:16ça joue un grand rôle.
46:17Comment vous,
46:18vous faites pour trouver
46:18un juste équilibre ?
46:20On essaie de faire en sorte
46:22que chacun fasse ce à quoi
46:24il est bon.
46:25Vous savez,
46:25il y a un paradoxe qui est connu,
46:26qui s'appelle
46:27le paradoxe de Moravec,
46:28qui dit que les modèles,
46:31l'IA,
46:31ça fait bien mieux
46:32que les humains
46:33à certaines choses,
46:34notamment en analysant
46:36des gros volumes de données
46:38pour trouver des tendances
46:39et autres.
46:40De l'autre côté,
46:41les humains sont bien meilleurs
46:43pour tout ce qui est socialisation,
46:44donc comprendre finement
46:45quelle est la résilience
46:47d'une équipe
46:47face à des difficultés,
46:49la sincérité d'un engagement.
46:51Donc, on essaie de s'assurer
46:52que véritablement,
46:54chacun fasse ce à quoi
46:55il est bon.
46:56Alors, si on se projette
46:57à 5 ou 10 ans,
46:58à quoi ressemblera
46:59une firme du private equity ?
47:02Alors, écoutez,
47:02je n'ai pas de boule de cristal.
47:05Pourtant,
47:05vous avez dit
47:05de venir avec.
47:06Oui, oui,
47:07mais je pense que
47:09ce sera l'approfondissement
47:11de la résolution
47:14de ce paradoxe de Moravec.
47:15Je pense que,
47:16surtout ce qui est analyse,
47:17suivi de marché,
47:19l'IA fera bien mieux
47:20que les humains
47:21et pour ça,
47:22on aura des tableaux de bord
47:24ultra réactifs
47:25avec beaucoup de données
47:26qui nous permettront
47:27de réagir d'un côté.
47:29Et de l'autre côté,
47:30je pense qu'il faut
47:30que véritablement,
47:32les partenaires
47:32de private equity
47:34aillent plus loin
47:36pour créer ce que j'appelle
47:37une confiance radicale
47:39sur, justement,
47:41la capacité des entreprises
47:42et des entrepreneurs
47:43à réagir
47:45dans certaines conditions.
47:46Donc, je dirais
47:46que le fonds
47:48qui réussira,
47:49il sera à la fois
47:49plus technologique,
47:51mais aussi plus humain.
47:52– Un grand merci,
47:54François Candelon,
47:54pour la clarté
47:55de vos explications.
47:57– Merci.
47:57– On en vient tout de suite
47:58à la dernière partie
47:59de cette émission,
48:00c'est notre séquence
48:01Paroles d'investisseurs.
48:03Paroles d'investisseurs
48:10avec Xavier Ducourot
48:11et Loïc Ronzani,
48:12associé fondateur
48:13de Magdaé.
48:14Bonsoir, messieurs.
48:15– Bonsoir, Christophe.
48:17– Comment est-ce que
48:17vous aimez présenter
48:18Magdaé en quelques mots ?
48:21– Alors, Magdaé,
48:22c'est un cabinet de gestion
48:23de patrimoine indépendant.
48:25Magdaé,
48:26parce que nous sommes situés
48:27place de la Madeleine.
48:28– D'accord.
48:28– C'est simple.
48:30Depuis 20 ans,
48:32Magdaé accompagne
48:33ces clients qui sont
48:34principalement des chefs
48:36d'entreprise,
48:37des cadres supérieurs,
48:38dirigeants,
48:39sur l'ensemble
48:40de leurs problématiques
48:42patrimoniales.
48:43Donc c'est tout ce qui va
48:44concerner la structuration
48:45patrimoniale,
48:46les holdings,
48:47les transmissions.
48:48Ça va être aussi
48:49la planification,
48:50la préparation à la retraite,
48:52les investissements
48:53financiers,
48:54les investissements
48:55immobiliers
48:55et, parce que nous sommes
48:57en France,
48:58de l'optimisation fiscale.
48:59Pour être clair,
49:01le positionnement
49:03de Magdaé
49:04sur le marché,
49:05c'est le mid-market,
49:06à savoir des gens
49:07qui vont avoir
49:09des revenus
49:09de l'ordre
49:10de 200 à 500 000 euros
49:12pour un couple
49:12et des patrimoines
49:14de 1 à 10 millions
49:15d'euros.
49:17– Loïc Ronzani,
49:17quelle est la part
49:18du private equity
49:19dans votre stratégie
49:20patrimoniale ?
49:21– Alors,
49:21une part
49:22de plus en plus importante
49:23avec le temps.
49:26Pour la partie
49:27la moins fortunée
49:28de nos clients,
49:28c'est plutôt
49:28un actif
49:29de diversification
49:30qu'on va loger
49:31soit dans des contrats
49:32d'épargne-retraite,
49:33mais ça peut aussi
49:34de l'investissement
49:34direct dans des fonds
49:36fermés.
49:37Et puis,
49:37pour la partie
49:38de nos clients
49:38les plus fortunés,
49:39c'est une stratégie
49:40core avec des parts
49:42de patrimoine
49:43qui peuvent atteindre
49:44entre 15 et 25 %,
49:45notamment pour
49:46les chefs d'entreprise,
49:48les dirigeants possédants
49:49qui font remonter
49:50les profits
49:51de leur société opérationnelle
49:52dans une holding patrimoniale
49:53depuis laquelle
49:54ils peuvent mener
49:54des stratégies
49:55d'investissement long terme
49:56et notamment
49:57des stratégies
49:58de re-up
49:58que vous avez
49:58souvent évoquées ici.
50:00On a pendant longtemps
50:01parlé du private equity
50:02comme d'un actif
50:04réservé aux institutionnels.
50:06Comment, vous,
50:06est-ce que vous arrivez
50:07à rendre
50:08ce type d'investissement
50:11accessible aux particuliers ?
50:13Comme on l'a dit
50:14précédemment,
50:14un des précédents intervenants,
50:16nous sommes sur
50:17un marché d'offres,
50:18donc c'est à nous
50:19d'être convaincus
50:20des solutions
50:21que nous allons proposer.
50:23Donc,
50:23depuis quelques années,
50:24il y a l'émergence
50:25des fonds de fonds,
50:25donc ça,
50:27c'est un événement
50:28important
50:29pour démocratiser
50:30le private equity.
50:32On pourrait parler
50:34également de tout
50:34ce qui est investissement
50:35progressif
50:36avec une clarification,
50:39un cadencement
50:40dans les investissements.
50:42Donc ça,
50:42ça permet de lisser
50:43l'effort d'investissement,
50:44ça permet aussi
50:45de maîtriser,
50:46de réduire
50:47le risque
50:48de momentum.
50:50Et puis,
50:51il y a aussi
50:51tout ce que font
50:52les gens comme nous,
50:54les conseillers,
50:54les familles officeurs,
50:55les gestionnaires
50:56de patrimoine,
50:57à savoir
50:57l'éducation,
50:59des webinaires
51:01que nous organisons.
51:02Nous en avons organisé
51:02un certain nombre
51:03avec l'excellent Frédéric
51:04ici présent.
51:07Voilà,
51:07donc le bâton de pèlerin
51:08tous les jours
51:09pour expliquer
51:10la classe d'actifs.
51:11Est-ce qu'il y a
51:11une évolution
51:13dans le profil
51:14ou les attentes
51:14des investisseurs privés ?
51:16D'abord,
51:17je pense qu'ils sont
51:18de plus en plus éduqués,
51:20de plus en plus matures
51:21sur le sujet,
51:22probablement grâce
51:22à des émissions
51:23comme la vôtre,
51:24probablement aussi
51:26par rapport
51:26aux efforts pédagogiques
51:28que fait Frédéric
51:29régulièrement
51:29et les capsules vidéo
51:31qu'il livre régulièrement.
51:33C'est un point important.
51:35Et puis aussi,
51:35peut-être par rapport
51:36au travail pédagogique
51:37que nous,
51:37on fait tous les jours
51:38au quotidien
51:39chez Magdaé.
51:40On insiste beaucoup
51:41sur le caractère long
51:42des investissements,
51:43sur le fait
51:43qu'il faut engager
51:44un patrimoine
51:44sur lequel on n'aura pas
51:45de besoin alimentaire
51:46en cours de route
51:47et puis on insiste aussi
51:49beaucoup sur la régularité
51:50de l'investissement
51:50parce que ça permet
51:52effectivement de limiter
51:53le risque de momentum
51:53et ça permet d'éviter
51:55de se poser des questions
51:55sur est-ce que c'est
51:56le bon moment ?
51:57Est-ce que ce n'est pas
51:58le bon moment ?
51:58Est-ce qu'il faut y aller ?
51:59Est-ce qu'il ne faut pas y aller ?
52:00Il faut le faire
52:01de manière régulière.
52:02C'est notre conviction
52:02et c'est ça qu'on explique
52:03au quotidien.
52:04C'est votre dada
52:05la pédagogie financière.
52:07Comment est-ce que concrètement,
52:08qu'est-ce que vous mettez
52:09en place en plus ?
52:10En fait,
52:11on est le logisticien
52:14du dernier maître
52:14et dans le dernier maître,
52:15il y a la relation humaine
52:17avec nos clients.
52:18Donc, on cède de l'IA
52:19et on est aussi beaucoup
52:20dans le coaching patrimonial.
52:24Donc, à partir de là,
52:25on doit bien cibler
52:26ce que va être
52:27l'appétence au risque
52:29de nos clients
52:30et donc le private equity
52:31doit être bien expliqué
52:33tant en termes de gains
52:34attendus que de risques
52:36et clairement,
52:37ça n'est pas pour tous
52:40dans les mêmes conditions.
52:42Vous avez du courant
52:42dans le contexte actuel
52:43avec l'inflation maîtrisée,
52:45le taux en stabilisation.
52:47Quel regard est-ce que vous portez
52:48sur les opportunités du moment ?
52:50Alors, certes,
52:51on a aujourd'hui
52:52une inflation maîtrisée
52:53donc ça permet d'avoir
52:54une meilleure visibilité
52:55sur les cash flows futurs,
52:57une meilleure appréciation aussi
52:59des valorisations des entreprises.
53:01Pour autant,
53:01nous, chez Magdaé,
53:03on n'est pas dans une logique
53:04d'opportunité du moment
53:05comme l'a dit Loïc,
53:07on va être très très peu
53:10sur du market timing,
53:11on ne l'a jamais été,
53:11quelle que soit
53:12la classe d'actifs
53:13et encore moins
53:15sur le private equity.
53:17On est convaincus
53:18en fait de la performance
53:19de la classe d'actifs,
53:20de sa surperformance
53:21par rapport
53:22à toutes les autres classes
53:23y compris
53:24les marchés cotés
53:26et donc on va être
53:27sur une logique
53:29plutôt de long terme.
53:32Voilà.
53:33Un enseignement, Frédéric ?
53:34Non, ils ont fait
53:36un travail magnifique,
53:37ils passent beaucoup de temps
53:37avec leurs clients,
53:38ils passent énormément
53:39de temps avec leurs clients
53:39et on les accompagne
53:40dans cet effort
53:41de pédagogie,
53:42d'explication
53:42parce qu'il faut accepter
53:44en tant que conseillère
53:45de son patrimoine
53:45de passer du temps
53:46avec son client
53:47pour expliquer
53:47pourquoi faire,
53:48pourquoi ne pas faire,
53:49comment faire,
53:50comment s'organiser,
53:50comment se structurer
53:51et on l'a vu
53:52avec la rubrique
53:53de Thibault tout à l'heure.
53:55Cet effort d'accompagnement
53:56il est construit,
53:58il est sur la durée
53:59et la rémunération
54:00elle sera sur la durée
54:01aussi pour le client
54:02donc c'est un effort
54:02d'accompagnement
54:03qui est magnifiquement
54:04engagé ici
54:04mais qui nécessite
54:06des partenaires passionnés
54:07et ils sont passionnés
54:08et c'est ce que la classe d'actifs
54:09requiert aussi.
54:10Voilà, donc je salue
54:11le travail qui est fait.
54:12Magnifique.
54:13Un grand merci
54:14à tous les deux
54:14de nous avoir partagé
54:15vos paroles d'investisseurs.
54:17Merci à Frédéric
54:18et à tous nos invités
54:19pour la qualité
54:19de leurs interventions.
54:21Prochain rendez-vous
54:22ce sera le 17 décembre
54:23une émission un peu particulière
54:24puisque c'est
54:25Maurice Chéniot
54:26qui sera avec nous.
54:27D'ici là
54:28très belle soirée à tous
54:29et bons investissements
54:31dans l'économie réelle.
54:38Inside Private Equity
54:39le rendez-vous pour investir
54:41dans l'économie réelle.
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