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Jean-François Daraud partage un récit totalement improbable : une succession d’événements malchanceux qui ont façonné sa vie. Entre humour, émotion et fatalité, son témoignage fascine la France et intrigue jusqu’aux États-Unis, au Canada et au Royaume-Uni.

#JeanFrancoisDaraud #HistoireVraie #DocumentaireFrance #Temoignage #ShowtimeVaultFX

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Transcript
00:00If you think you don't have a chance in life like this guy, or this skier,
00:06you can see Jean-François Darrow, the most successful in France.
00:10J'ai eu 14 months of hospital, j'ai been clinically dead,
00:14j'ai fait un coma d'un mois.
00:16And yes, after a first bobo at 5 years, Jean-François, surnommé Monsieur Shkoumoun,
00:20cumule today 35 accidents, 40 fractures, près de 2000 jours of hospital, 3 comas,
00:246 months of paralysis, 3 traumatism craniens, and more than 1000 days of plates,
00:28qu'il collectionne comme des timbres.
00:30Mon bras droit, ma jambe droite, ma jambe gauche.
00:32Et même quand il est tranquillou devant la télé, là aussi il lui arrive que des galères.
00:36J'étais tranquillement, benautement installé dans mon canapé,
00:39à ce moment-là il y avait un orage, et puis tout d'un coup,
00:41la foudre venait de tomber sur ma maison.
00:43Tout a explosé chez moi, tout a cramé.
00:45Bref, Jean-François est tellement un habitué des accidents,
00:47qu'il est carrément devenu poteau avec son assureur.
00:49Bon ami Robert !
00:51Ça me fait plaisir, tu vas bien ?
00:53Monsieur Shkoumoun était avec nous ce soir sur le plateau
00:55pour nous raconter toutes ses mésaventures.
00:57Mais bon, ne restez pas trop près de lui quand même, on ne sait jamais.
01:00Je vous demande d'accueillir, Jean-François Darrault, bonsoir.
01:05Bonsoir.
01:06Alors vraiment, c'est incroyable, c'est incroyable.
01:08C'est incroyable, c'est surtout ce qui est incroyable,
01:10c'est que je vous remercie d'avoir dédié le titre de votre émission,
01:13parce que jusqu'à une semaine, j'avais mes deux yeux qui fonctionnaient,
01:17jeudi dernier, en sortant du dernier conseil municipal.
01:20Et juste après, j'ai perdu la vision de mon œil, c'est pour ça que j'ai participé.
01:25Ah bon ?
01:26D'accord.
01:27D'accord.
01:28D'accord.
01:29D'accord.
01:30D'accord.
01:31D'accord.
01:32D'accord.
01:33Voilà, je pense que c'est une jolie dédicace que vous me faites.
01:35Mais écoutez, c'est un plaisir, en même temps, c'est quand même dommage de perdre.
01:38Donc, vous ne voyez plus d'un œil ?
01:39Oui.
01:40D'accord.
01:41Et sans raison…
01:42Mais je suis allé, j'ai passé tout le week-end dernier, je ne vous le souhaite pas,
01:46aux urgences de Guy de Choliac à Montpellier, puisque je suis de Narbonne,
01:52mais il n'y a pas d'urgence entre-temps.
01:55Et je suis arrivé à 9h le matin, et j'ai eu droit à une chambre à 3h le lendemain matin.
02:00J'ai 18h.
02:01Vous êtes chanceux dans la vie.
02:03Je vous le confirme, j'ai vécu un week-end à me faire.
02:06J'imagine.
02:07Bon, là, sinon ça va.
02:08Ah, mais oui.
02:09Vu le sourire avec lequel vous m'accueillez, la chaleur et le bonheur, c'est vrai.
02:14C'est vrai.
02:15Alors, Jean-François, comment a commencé votre vie de malchance ?
02:21Je suis coumouna.
02:22Eh bien, quasiment.
02:23Voilà, donc j'ai convaincé…
02:26Est-ce qu'à la naissance, tout s'est bien passé ?
02:29Ça a été.
02:30Ça a pu aller, oui.
02:32D'accord.
02:33Ça a pu aller.
02:34Donc, la naissance, ça va, pas tomber du berceau.
02:35Ça va.
02:36Bon, d'accord.
02:37Après, on avance.
02:38Un an, rien.
02:39Après, on avance un peu, et puis vers l'âge de…
02:40Vous savez, je suis un peu comme Obélix.
02:42Obélix.
02:43Ah oui.
02:44Obélix est tombé dans sa cuve de potion magique quand il était petit.
02:46Mais moi, c'est un peu pareil.
02:47Vous êtes tombé tout court.
02:48Je suis dans mon petit village natal du côté de ma mère, dans le Gard à Saint-Laurent-des-Gouzes.
02:55Et là, on joue avec mon cousin.
02:59Et à ce moment-là, on joue à cache-cache.
03:01Je me cache derrière la grande porte de la cave.
03:06Il me fait peur.
03:07Sur le coup de la peur, je recule.
03:10Je heurte la margelle de la cuve.
03:12Et je suis tombé dans une cuve de vin.
03:14J'ai failli donc mourir noyé à cause des émanations toxiques, dans la vinasse.
03:19Et c'est pour ça qu'au Obélix, je n'ai plus droit à avoir du vin rouge.
03:25À partir de quand, vous vous dites franchement, je suis schkoumoné.
03:28Eh bien, c'est pas moi qui l'ai.
03:29Parce que moi, je pensais que c'était normal.
03:30Vous savez, je suis daltonien.
03:31Si on ne vous explique pas qu'il y a des couleurs, vous ne le savez pas.
03:33Ah, mais daltonien aussi.
03:34Oui, en plus.
03:35J'ai qu'un oeil et il est daltonien.
03:37Ah oui, ah oui.
03:38Vous n'avez qu'un oeil, vous ne voyez pas le rouge.
03:40C'est pas moi qui l'ai découvert.
03:42D'ailleurs, c'est un journaliste et je lui rends hommage au rédacteur et chef de La Dépêche,
03:47Jacques Arrino.
03:48Et je passais régulièrement devant, on était voisins.
03:52Et puis moi, je croyais que c'était tout à fait normal.
03:54Puis un jour, il m'a abordé.
03:55Il m'a dit, mais Jean-François, je te vois passer un jour avec un bras dans le plâtre,
04:00quelques temps plus tard avec un plâtre à ratruques,
04:03avec un bandeau sur l'oeil, avec une minerve.
04:05Est-ce qu'on peut faire un petit total ?
04:08Et c'est lui qui a commencé.
04:09Il m'a dit, c'est lui et c'est lui qui a trouvé le nom de Shkoumoun.
04:12Et ça a commencé par…
04:1440 fractures.
04:15Oui.
04:16C'est ça qu'on a deux bras, deux jambes.
04:17Ça fait beaucoup de fractures par…
04:18Ça fait beaucoup.
04:19Et évidemment, pas en même temps, par des accidents.
04:22C'est-à-dire que…
04:23Moi, j'y suis pour rien.
04:24C'est-à-dire que dès qu'il y a un fou qui prend l'autoroute en contresens,
04:27c'est pour moi.
04:28C'est pour vous, d'accord.
04:29C'est pas moi qui prend l'autoroute en contresens.
04:30Non.
04:31C'est l'autre personne.
04:32Ça, ça vous est arrivé, ça ?
04:33Ça, ça m'est arrivé.
04:34Les feux rouges, vous ne les voyez pas ?
04:35Les feux rouges, vous croyez sévères ?
04:36Oui, mais comme il y a l'un qui est en haut et l'autre en bas…
04:39Bah oui.
04:40Il est Skoumounet, il n'est pas bel.
04:42Ça n'a rien à voir.
04:44Oui, évidemment.
04:461895 heures d'hôpital.
04:48Oui, maintenant, j'ai dépassé les 2000, parce que depuis que le livre est sorti,
04:52j'ai dépassé les…
04:54Donnez-moi votre livre.
04:55Je vais le lire.
04:57Il y a l'air de M. Skoumounet.
04:58Moi qui pensais que je n'avais pas de chance.
04:59Mais si.
05:00Alors, vous ne jouez à aucun jeu de chance, ça ne sert à rien.
05:02Ça ne sert à rien.
05:03Pas de gratte au gratte.
05:04Ça ne sert à rien.
05:05Ni loto, remignon, tout ça.
05:07Non, mais rien.
05:08Rien.
05:09Même pas un petit gratte-gratte.
05:10Non, que dalle, d'accord.
05:12Par contre, je porte bonheur aux autres.
05:13Par contre, on vient de m'amener les numéros de loto.
05:16C'est un peu comme si on touchait la bosse du bossu, etc.
05:19Ah ben, toucher, toucher la bosse.
05:24Alors, vous avez eu 1095 jours de plâtre.
05:27Oui.
05:28Ah oui.
05:29C'est énorme.
05:30Ça fait plus de trois ans, non, le plâtre.
05:31Ah oui, ça commence à compter.
05:33Alors là, c'est moins drôle.
05:34Trois comas.
05:35Oui.
05:36Trois comas et trois traumatismes crâniens qui n'ont rien à voir avec...
05:38Ah, c'était pas les mêmes...
05:39C'était pas les...
05:40C'était pas les...
05:41Et traumatismes.
05:42Oui, oui, oui.
05:43Et traumages et décès.
05:44Ah oui, c'est ça.
05:45Ah oui, quand même.
05:46C'est incroyable.
05:47Et vous êtes marié ?
05:48Divorcé, évidemment.
05:49Ah ben oui.
05:50Je suis con.
05:51Vraiment.
05:52Mais alors, est-ce que votre ex-femme, elle est partie parce qu'elle en avait ras-le-bol de
05:59faux accidents ?
06:00En plus, elle est partie avec tout bon pognon.
06:02Ah ben non.
06:03Alors ça, dans ces cas-là, je suis scoubouné aussi.
06:05Benjamin...
06:06On veut dire que c'est un classique quand même.
06:08Benjamin, il n'y a pas de chance parce que c'est mon genre, donc...
06:11Il n'y a vraiment pas de chance.
06:12Il n'y a vraiment pas de chance.
06:13Il n'y a pas de chance.
06:14Il n'y a pas de chance.
06:15Alors, nous avons une chaudière.
06:16Si je peux me permettre, Daniel, quitte à commencer, peut-être éviter monsieur...
06:21On ne sait jamais.
06:22Écoutez, on ne sait jamais.
06:23C'est quand même...
06:24C'est vraiment un parcours incroyable quand même.
06:26Maintenant, c'est bon, vous avez fait le tour.
06:28C'est bon où vous avez...
06:29Pas tout à fait parce que, regardez, là, j'étais...
06:32Ces derniers jours, je ne vous parle que des derniers jours, ça fait...
06:37J'ai eu deux graves dégâts des eaux chez moi.
06:40Ma chaudière a explosé.
06:42Franchement, après tout ça, ça passe.
06:44Oui, ça passe.
06:46J'ai pris les photos.
06:47Jusqu'à ce matin, il faisait 10 degrés chez moi.
06:5010 degrés chez moi parce qu'ils ont mis plus d'un mois à me réparer le chauffe-eau.
06:54D'accord ?
06:55Pas d'eau.
06:56Du coup, comme il y a eu ce dégât des eaux, ça m'a fait un dégât électrique
06:59parce que l'électricité a explosé.
07:01Bien sûr.
07:02Pas de chauffage, donc, bien évidemment.
07:04Et puis, vendredi dernier, j'animais avec mes amis du Lions Club de Limoux
07:10que je savais aujourd'hui.
07:12Évitez l'avion, vous.
07:14Ah oui.
07:15Mes avions ont été détournés.
07:16Enfin bref, ça aussi, c'est une autre histoire.
07:18Et donc, je suis là.
07:19J'anime leur loto pour le Téléthon.
07:22On ferme la salle polyvalente du village, la ligne d'Aval.
07:28Et en sortant, à une heure et demie du matin, alors qu'elle avait démarré là,
07:32ma voiture pour aller jusqu'à la sortie.
07:34Mais là, elle n'a plus démarré.
07:36Ah oui, oui, oui.
07:37Et donc, à une heure et demie du matin, j'ai de nouveau appelé le truc.
07:39Donc, tout s'enchaîne mon œil.
07:41Voilà, ça, c'est juste la dernière semaine.
07:43Écoutez, Jean-François, si vous voulez connaître toute l'histoire de Jean-François,
07:46les galères de M. Scouboun, voilà, pour ne pas que ça vous arrive, en fait,
07:50parce que c'est quand même la fois, oui.
07:51Avec toutes ces mésaventures, est-ce que votre morale est impactée ?
07:54Oui, c'est ça.
07:55Non, parce que vous voyez, il n'y a pas l'air.
07:56On ne dirait pas.
07:57Au contraire, non.
07:58Mais moi, je suis heureux.
07:59Dès que je me lève le matin, je suis content.
08:00Eh, monsieur, déjà, vous vous réveillez.
08:02Il se réveille le matin.
08:03Il y a la chance.
08:04Il y a la chance.
08:05Il y a la chance.
08:06C'est vrai.
08:08Moi, je serais vous.
08:10Chaque jour est un bonheur, parce que c'est un bonheur en plus.
08:13Mais je vous le confirme.
08:14Je vous le confirme.
08:15C'est un bonheur renouvelé, la preuve.
08:17Jamais un moment de ras-le-bol.
08:19Non, très rarement.
08:22Il a l'air, franchement, très optimiste.
08:25C'est l'assureur qui a les boulots, c'est l'assureur.
08:29Je vous le confirme, puisqu'en plus, je ne suis pas responsable des accidents,
08:33parce que j'ai le super bonus, j'ai mes 12 points, etc.
08:37Mais malgré que vous ne soyez jamais responsable,
08:39que l'assureur se retourne contre la partie adverse,
08:42il vous vire quand même.
08:43Ça m'est arrivé.
08:44Là, j'ai re-signé le 15 novembre.
08:46On le comprend quand même.
08:47Qui vous est viré l'assureur, moi, je comprends.
08:49Oui, mais c'est pas ma faute.
08:51Je vous en prie.
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