Passer au playerPasser au contenu principal
  • il y a 10 minutes
L'émissaire américain Steve Witkoff se rendra à Moscou "la semaine prochaine" pour rencontrer Vladimir Poutine. Selon Donald Trump, il ne reste que "quelques points de désaccord" à régler pour trouver une issue à la guerre en Ukraine.

Catégorie

📺
TV
Transcription
00:00Et on verra si les optimistes quant à ce qui est en train de se passer au niveau des négociations autour du plan de paix de Donald Trump.
00:08François, trois dirigeants ukrainiens, dont le président Zelensky, ont eu des mots hier conciliants pour encourager cette dynamique de paix en cours,
00:15avec même la perspective d'un déplacement aux États-Unis pour discuter directement avec Donald Trump des derniers points de négociation.
00:23Oui, alors on n'en est pas encore là, il y a des étapes encore à suivre, mais c'est vrai, les dirigeants ukrainiens ont appris à ne plus froisser Donald Trump.
00:31Rappelez-vous ce qui s'était passé au mois de février dans le bureau Oval et depuis, voilà, même quand ça va mal, même quand on vous présente un plan très clairement inspiré du Russe,
00:41eh bien on continue de dire que Donald Trump est indispensable et que ce qu'il fait pour la dynamique de paix est positif.
00:47D'autant plus que le plan, le fameux plan en 28 points, traduit du russe, a été largement amendé depuis hier, notamment par des contre-propositions ukrainiennes et européennes.
01:00Et c'est ce qui fait dire à André Yermak, le principal conseiller de Volodymyr Zelensky, après toute une journée de nouvelles négociations,
01:09ceci, le plan révisé correspond aux intérêts de l'Ukraine et respecte nos lignes rouges avec des garanties de sécurité désormais juridiquement contraignantes.
01:19C'est très positif évidemment pour les Ukrainiens, ça veut dire que leur souveraineté sera respectée et qu'il y aura des garanties de sécurité occidentales
01:28si jamais Poutine devait agresser à nouveau ce qui resterait de l'Ukraine.
01:33On attend de voir comment les Russes vont réagir, évidemment.
01:35Steve Whitcoff, l'envoyé spécial de Trump, sera à Moscou la semaine prochaine.
01:39Alors il y a eu des mots très optimistes aussi hier à Paris, François, autour de la coalition des volontaires réunis par Emmanuel Macron.
01:46Est-ce qu'il faut y croire ?
01:49Moi je pense qu'il faut rester extrêmement prudent parce que, évidemment, le diable se cache dans les détails.
01:54Là, ce que les Ukrainiens disent, c'est qu'ils sont d'accord sur les principes.
01:59Maintenant, il faut vérifier ce que ça donne, par exemple sur les concessions territoriales, évidemment.
02:03En ajoutant ceci, les Ukrainiens ont de très, très mauvais souvenirs de tout ce qu'ils ont négocié avec les Russes
02:11parce qu'il y a déjà eu des négociations et des traités avec des coups de tampon dessus.
02:161994, le mémorandum de Budapest, les Ukrainiens promettent de rendre les armes nucléaires à la Russie en échange du respect de leurs frontières.
02:23Eh bien, 25 ans plus tard, c'est évidemment la Crimée annexée.
02:28Ensuite, à Minsk 1 et Minsk 2, que ce soit sous-parrainage de l'OSCE ou sous-parrainage de la France et de l'Allemagne,
02:35de François Hollande et d'Angela Merkel, le fameux format Normandie.
02:38Là aussi, les accords violés systématiquement, y compris lorsqu'il y a un parrainage américain et britannique.
02:44Donc, ça veut dire qu'il leur faut des garanties.
02:46Et tant qu'ils n'ont pas ces garanties, rien ne sera signé.
02:49Prudence donc, d'autant qu'on voit le cynisme des Russes qui, en pleine négociation,
02:52continuent leurs bombardements avec encore des attaques massives cette nuit sur Zaporizhia.
02:56Merci.
02:57Merci.
Écris le tout premier commentaire
Ajoute ton commentaire

Recommandations