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  • il y a 7 minutes
L'éclairage d'Harold Hyman sur un sujet d'actualité internationale.

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Transcription
00:00La paix définitive dépend de négociations ultra précises.
00:05Quel plan, qu'est-ce qu'on met dedans ?
00:07Il faudrait une synthèse entre la position européenne,
00:09qui est a priori acceptable pour Vladimir Zelensky,
00:14et le plan américain, qui lui est a priori seulement acceptable pour Vladimir Poutine.
00:22Alors, Donald Trump, lui, travaille l'aspect Kremlin.
00:25Car le lien n'est pas rompu entre lui et Vladimir Poutine.
00:28Écoutons Donald Trump, qui s'exprimait hier dans un avion à ce propos.
00:36Il parle avec la Russie en ce moment.
00:38Steve Witkoff y va, peut-être avec Jared Kushner.
00:41Je ne suis pas certain que Jared y aille, mais il est impliqué dans le processus.
00:44C'est un type intelligent, et ils vont rencontrer le président Poutine, je crois, la semaine prochaine à Moscou.
00:50Voilà, la semaine prochaine à Moscou, Steve Witkoff, l'envoyé spécial, et peut-être Jared Kushner, son gendre.
00:55Donc, sur quelques détails, qu'est-ce qui s'est parlé de plan ?
00:58Sur le plan territorial, les Européens veulent moins concéder à Vladimir Poutine que les Américains.
01:04On regarde la carte de l'Ukraine, vous comprendrez tout de suite.
01:06Et aussi, il y a un problème sur la taille, la taille de l'armée ukrainienne future.
01:13Les Européens ne veulent aucun plafond, les Ukrainiens font ce qu'ils veulent, et les Américains veulent limiter à 600 000, peut-être plus.
01:21Alors, sur la carte, vous voyez Pokrovsk et tout ce qu'il y a autour en orange, délimité par le trait noir, c'est-à-dire les oblastes, les provinces.
01:29Eh bien, Vladimir Poutine estime que tout ce qui est dans ces quatre provinces devrait lui revenir, même s'il ne les occupe pas.
01:36Et c'est pour ça qu'il met la pression sur Pokrovsk, qu'il voudrait, dans un accord, récupérer la totalité de ces quatre provinces.
01:44Et bien sûr, la Crimée, on n'y toucherait même pas.
01:46Donc, voilà ce qui ne va pas.
01:48Donc, si on retourne au plan européen, une armée ukrainienne forte, la récupération, selon les Européens,
01:54de tout ce qu'il y a dans les comptes en banque russes gelés en Occident, c'est ce qu'on appelle les avoirs russes gelés,
02:00pour payer les armes pour l'Ukraine et aussi des réparations futures,
02:04la ligne de front actuelle serait la frontière, et non pas cette espèce d'agrandissement dont je vous ai parlé,
02:11que souhaite Vladimir Poutine, et le refus d'une amnistie générale pour les crimes de guerre.
02:15Alors ça, il faudrait quand même qu'il y ait certaines personnes qui passent devant un juge.
02:19Et pour le moment, les Européens ne voient pas de volonté russe de négocier.
02:23C'est ce que les Européens ont vu ensemble à Genève.
02:26Écoutons Emmanuel Macron qui parle justement de cet aspect-là.
02:32Il n'y a aujourd'hui clairement pas de volonté russe d'avoir un cessez-le-feu.
02:36Et les propos qui ont été tenus par le ministre des Affaires étrangères russe d'ailleurs ces dernières heures,
02:42à l'issue des discussions de Genève, l'ont montré.
02:45Il a dit qu'il n'avait pas de volonté de discuter sur le plan dit amendé qui ressortait des discussions de Genève.
02:50Voilà, côté américain, vous restez flou pour être optimiste.
02:56Il faut rester flou.
02:57Oui.
02:58Les Américains et particulièrement l'envoyé spécial de Donald Trump, donc Steve Witkoff,
03:02continuent de négocier avec Vladimir Poutine.
03:05Est-ce qu'on peut espérer un accord de compromis entre les Européens, les Américains et les Russes ?
03:11C'est le grand chelème ça.
03:13Beaucoup reposent sur Steve Witkoff, n'est-ce pas ?
03:17L'envoyé spécial et personnel de Donald Trump pour tous les dossiers sensibles,
03:21y compris le Moyen-Orient où il a quand même fait du travail remarquable.
03:26Donc il ira à la rencontre de Vladimir Poutine dans les prochains jours.
03:30La semaine prochaine, a dit le président Trump.
03:32Entre-temps, le plan américain originellement en 28 points est en train d'évoluer.
03:37On ne sait pas très bien où il évolue.
03:40Donc on va attendre la clarification nécessaire aux États-Unis.
03:45Attention, les grands sénateurs, y compris républicains,
03:48commencent à mettre de la pression sur Donald Trump
03:50et ils disent que, attention, ne soyez pas trop favorables à Vladimir Poutine.
03:55Et il sera nécessairement obligé de les écouter.
03:58Bon, au final, Harold Eman, on peut être optimiste
04:01ou bien on doit s'attendre à une continuation des échanges de tir.
04:05Ils vont continuer, échanges de tir de drones, de missiles
04:09qui très souvent d'ailleurs visent des quartiers résidentiels de Kiev.
04:12Oui, alors soyons justes, les Ukrainiens tirent aussi sur la Russie,
04:15mais c'est seulement quelques cibles et très très militaires.
04:18Dans l'autre sens, on tire sur des immeubles d'habitation sans arrêt à Kiev.
04:24Bon, alors, l'optimisme à moyen terme, on doit avoir un optimisme.
04:30Si on revient à la carte de l'Ukraine, vous verrez que Donald Trump
04:33a déjà débloqué la situation.
04:36Donc, on parle maintenant de la carte exactement.
04:39On n'est pas dans des déclarations théoriques sur la guerre froide, etc.
04:46Et Donald Trump en voit où il vend davantage d'armes
04:51que Joe Biden même ne vendait à l'Ukraine au début de la guerre.
04:54Ça a été soulevé plusieurs fois ces derniers jours et c'est plutôt vrai.
04:58Biden a hésité au début.
05:01Et le Kremlin, lui, qui systématiquement évite de s'engager sur quoi que ce soit,
05:05a changé un peu.
05:06Au moins, Vladimir Poutine et son ministre des Affaires étrangères,
05:10Sergei Lavrov, parlent désormais des négociations
05:13et ils ne changent pas le sujet.
05:16Ils restent sur ce sujet-là.
05:18Donc oui, ça avance petit à petit et dans le flou,
05:22mais c'est tout à fait différent d'il y a 6 mois.
05:24Sous-titrage Société Radio-Canada
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