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00:00On va parler de l'attaque de France Télévisions et de Radio France contre les médias, ce qu'ils appellent les médias Bolloré, c'est-à-dire CNews, Europe 1, la JDD.
00:11Appelez-nous pour avoir un peu votre réaction, puisque sur France 2, ce week-end, Christine O'Krent a reproché à CNews.
00:21Christine O'Krent a déclaré que les journalistes du Grand Bolloré sont, je cite, la négation même de nos métiers.
00:27Elle a appelé à publier toutes les erreurs, je cite, et les falsifications des médias du Grand Bolloré.
00:33Bernard Delavillardien, lui, qui était sur le plateau de France 2, a déclaré d'y avoir souffert, lui, d'un paysage médiatique orienté à gauche,
00:41estimant qu'il en a assez de l'excommunication, je cite, et que l'esprit partisan est aussi beaucoup à gauche.
00:48Bernard Delavillardien a répondu que la chaîne CNews ne fait qu'aborder des sujets que d'autres médias ont longtemps ignorés.
00:55L'insécurité, les violences, le réel du quotidien.
00:58Et selon lui, ce n'est pas CNews qui crée le malaise, mais la réalité que certains refusent de regarder.
01:03Question, pensez-vous que CNews européen, le JDD, aggrave le climat, ou au contraire, qu'ils disent tout haut ce que vous vivez au quotidien ?
01:11Appelez-nous.
01:12Au 01-80-20-39-21.
01:14Votre regard, Gabrielle Cluzel, sur cette passe d'armes qu'il y a eu lieu sur l'audiovisuel public, critiquant les médias privés, je dis bien privés, CNews, le JDD Europe 1 ?
01:29C'est une charge très violente. J'ai trouvé ça d'une violence absolument incroyable.
01:34Parler de falsification. Normalement, il y a une confraternité dans la profession difficile.
01:42Là, on voit bien qu'elle a baillé cela, Christine Oegrin, du revers de la main.
01:47Ce n'est pas lui faire offense que de dire qu'elle fait partie du vieux monde, si j'ose dire, du temps, des mandarins, du service public.
01:54public où, si vous voulez, on était omnipuissant, omniscient, omnipotent, voilà, je veux dire plutôt qu'omnipuissant.
02:02Et on décidait, les choix éditoriaux étaient limités à ceux, finalement, à la liste établie par le service public.
02:12Donc, en réalité, ce n'est pas de falsification dont elle parle.
02:15Ce qui l'agace, et Bernard de la Villardière l'a dit très bien, ce qui lui, l'insupport, ce qui l'empêche de dormir, comme beaucoup d'autres,
02:22c'est la nature des sujets traités, c'est des choix éditoriaux qui étaient interdits.
02:27On marque une pause, on marque une pause et on aura César qui nous appelle du pays basque.
02:32On reste aussi avec Franck Elisio, député Rennes des Bouches-du-Rhône.
02:34A tout de suite sur Europe 1.
02:35Et vous aussi, réagissez au 01, 80, 20, 39, 21, 12h12.
02:39A tout de suite avec Christine Kelly sur Europe 1.
02:43Europe 1, Christine Kelly.
02:45Christine Kelly, vous, la suite sur Europe 1 à 12h16.
02:48Et nous revenons sur les propos de Christine Ocren,
02:50une simple histoire sur France 2 qui attaque ces news européens, chère Christine.
02:53Oui, alors on a César qui nous appelle du pays basque, on le prend dans un instant.
02:57On va d'abord appeler Françoise Laborde qui était membre du Conseil supérieur de l'audiovisuel.
03:01Non mais on a tellement de...
03:02J'ai envie de faire réagir Franck Elisio aussi,
03:05député Rennes des Bouches-du-Rhône qui est dans le studio.
03:07Voilà, on commence par Françoise Laborde, vous êtes d'accord, le loulou ?
03:10Oui, oui, oui.
03:10Allez, c'est parti.
03:11Bonjour ma chère Françoise.
03:12Oui, bonjour Françoise.
03:14Bonjour Christine, ça va bien ?
03:15Bonjour tout le monde.
03:16Bonjour Françoise.
03:17Vous êtes membre du Conseil supérieur de l'audiovisuel Ensemble,
03:20aujourd'hui Arcom.
03:21Absolument.
03:22Ah, qu'est-ce que c'est, on a vécu de belles années.
03:24C'était le bon temps, mais on en a vu des choses ma chère Françoise.
03:27Oui.
03:27Alors, quel est votre regard sur cette passe d'armes
03:32qui a eu lieu hier soir sur le service public
03:34à propos des journalistes de CNews et d'Europe 1 et du JDD ?
03:39Alors, moi, ma première réaction, c'est pourquoi on n'est pas surpris
03:43que ce soit Christine Ocran, qui se pose en arbitre du journalisme
03:50quand on sait qu'elle-même s'est livrée parfois.
03:53Rappelez-vous l'interview tellement controversée qu'elle a faite
03:56dans les prisons du Chât d'Héran, d'un des responsables de la police politique
04:00qui était élusé le lendemain et qui était quand même une tâche sur sa carrière.
04:03Enfin bon, bref.
04:04Mais l'autre chose que je voulais rajouter, c'est que vous, comme moi, Christine,
04:08on le sait, le CSA Arcom d'aujourd'hui est suffisamment équipé
04:12pour avoir en effet la liste quotidienne des erreurs
04:15qui pourraient être commises sur telle et telle chaîne.
04:17Donc quand elle dit « Que ne fait-on la liste quotidienne des erreurs,
04:22des informations ? »
04:22Elle est absolument ridicule.
04:24Et en plus, elle dit des bêtises.
04:25Parce que c'est le cas.
04:27Et l'Arcom fait ça tous les jours.
04:29Alors qu'elle ne soit pas d'accord avec le choix des sujets,
04:32et qu'elle dise « Je ne comprends pas pourquoi CNews parle de faits divers
04:36alors qu'il devrait parler de magique et de culture
04:38ou du livre que j'ai écrit sur M. Trump. »
04:41Sans doute.
04:43C'est ça son problème.
04:48Mais ce que j'aimerais rajouter, c'est que Christine O'Kreintz,
04:52on lui dirait « Regardez dans tel pays, l'opposition est muselée
04:56et la télévision n'est pas libre et telle personne ne veut pas s'exprimer à la télévision
05:02parce que c'est une chaîne d'opposition, elle est muselée, elle est attaquée de toutes parts. »
05:06Elle serait la première à dire « Ah mon Dieu, quelle horreur, la démocratie est en danger. »
05:10Mais là, au fond, ce qui se passe avec CNews, avec Europe 1, c'est la même chose.
05:15C'est-à-dire qu'il y a une partie de la bien-pensance qui veut museler cette opposition.
05:22Et en fait, ce qui les rend faux, c'est qu'ils ne considèrent pas que CNews ou Europe 1
05:28expriment une opposition, ils considèrent que c'est le mal.
05:31Et comme ils considèrent que c'est le mal, eh bien, ils vous dénient le droit d'exister.
05:36Donc vous n'êtes pas journaliste, donc vous êtes, je ne sais pas, dans le meilleur des cas,
05:40des commères, des gens qui n'ont aucune conscience professionnelle, etc.
05:47Donc ça, c'est le premier point.
05:48Le deuxième point, j'ai été très frappée que dans l'émission hier,
05:52on ne reprenne pas les propos de Mme Dati, qu'elle a tenu à l'Assemblée nationale,
05:56où elle rappelait qu'on pouvait aussi s'interroger sur la partialité du service public de l'audiovisuel.
06:01Parce que ça, c'est aussi une vraie question qu'elle a posée Rachida Dati.
06:05Et on ne découvre pas ça.
06:07Bon nom à Mar-François Zalbarne.
06:08Et Christine, fou comme moi, on a bourlingué un peu dans ce métier.
06:13On a travaillé pour une chaîne privée, toutes les deux.
06:17On a été à TF1, moi j'étais à TF1, vous avez été aussi dans le groupe TF1.
06:22Je veux dire, à l'époque, on considérait que le groupe TF1, rappelez-vous,
06:26était regardé de très haut par le service public de l'audiovisuel en disant
06:29« Mais qu'est-ce que c'est que ces gens ? Bouygues, c'est quoi ?
06:32C'est un fabricant de ponts et chaussées.
06:35Qu'est-ce qu'il vient faire dans notre précaré ? »
06:38Donc il y a une intolérance structurelle de la part de tous ces gens
06:43et je pense qu'elle est en effet aggravée par le fait qu'aujourd'hui,
06:48c'est News et Europe 1, ils ont le vent en poupe, l'audience est là,
06:52les Français sont contents d'écouter ce qu'ils n'entendent pas ailleurs,
06:55et ça les rend fou !
06:56Et c'est une fébrilité qui est la marque de leur inquiétude.
06:59Une dernière chose ma chère Française, parce qu'on a beaucoup d'appels
07:02au standard Europe 1, 01, 98, 39, 21,
07:04Non mais vous vous rappelez, vous et moi, entre nous, lorsqu'on était au CSA,
07:08où on avait vécu toute cette crise aussi de l'audiovisuel, l'AEF,
07:13avec la crise de gouvernance avec Christine Ocrinthe,
07:15ses accusations d'espionnage et de piratage interne,
07:18la motion de défense massive qu'il y a eu du personnel contre elle,
07:21qui indique clairement un rejet de son mode de direction.
07:23Christine elle-même a considéré son départ comme une révocation déguisée, sans motif.
07:28Pourquoi ? Parce qu'elle était jugée insupportable,
07:31de la façon dont elle gérait ses équipes.
07:34Donc franchement, avant d'enlever la paille dans le regard de son voisin,
07:40en levant la poutre dans son oeil, je vous en prie ma chien Françoise Laborde.
07:43C'est clair, et il faut rappeler qu'elle était à la tête de l'audiovisuel public extérieur,
07:48quand mon mari était ministre.
07:50C'est ça, l'AEF.
07:51Donc le conflit d'intérêts, là, ça ne lui a pas sauté aux yeux.
07:54Voilà, voilà, et elle avait été poussée à la sortie.
07:58Pour mal traitant.
07:59Toutes ses équipes et ses opinions.
08:02Exactement.
08:02Merci ma chère Françoise pour votre regard sur Europe 1.
08:06Et merci à toutes mes camarades qui sont les coups sur le plateau.
08:10Oui, merci.
08:11Merci ma Françoise.
08:12Et Gabrielle vous embrasse.
08:13Avant d'avoir César, merci en ligne.
08:16Gabrielle Cluzel, votre regard.
08:18Écoutez, moi, ce que je trouve extrêmement dangereux,
08:22mais je crois qu'ils ne s'en rendent pas compte,
08:23c'est que cette morgue va conduire,
08:27parce qu'en attaquant CNews, Europe 1, JDD,
08:29ils attaquent tous ceux qui les regardent,
08:31qui leur font confiance, évidemment,
08:32et qui trouvent quelque chose qu'ils ne trouvent pas ailleurs,
08:35qui se nourrissent d'une information qu'ils ne trouvent pas ailleurs,
08:38c'est qu'on va arriver au refus du consentement à l'impôt,
08:42enfin à la fin du consentement à l'impôt.
08:44Pourquoi beaucoup de la petite musique monte ?
08:46Il faut privatiser le service public,
08:48parce que, ras-le-bol, ras-le-bol du masochisme
08:52qui consiste à donner de l'argent pour se faire taper sur la tête.
08:55Avant de donner la parole à Franck Alizio,
08:57Sabrina Medjubar,
08:57est-ce que vous pensez que CNews, Europe 1,
08:59aggrave le climat ?
09:00Eh bien, on dit tout haut ce que les Français vivent au quotidien.
09:04Moi, je remercie CNews et le groupe Bolloré
09:07de pouvoir permettre à tous les Français de s'exprimer.
09:10Ça, c'est la première des choses.
09:11La seconde des choses, c'est que Mme O'Krent appartient
09:15à cette espèce de magistrature morale
09:17qui, pendant des années, a récité le bon catéchisme,
09:20parce qu'il fallait éduquer le peuple,
09:23selon, encore une fois, une certaine vision idéologique.
09:27On ne va pas se mentir,
09:28ce mot est important dans le discours de Mme O'Krent.
09:30Et lorsqu'elle parle de falsification,
09:32c'est un peu la même phrase éologique
09:34qu'avait utilisée le président de la République
09:35quand il parlait de brainwashing.
09:37Voyez-vous, en fait, ces gens-là n'admettent pas
09:39la réalité du quotidien des Français.
09:42Ça ne coûte rien à cette aristocratie
09:49de pouvoir justement prétendre être dans le camp du bien
09:52puisque la sinistralité que vivent les Français,
09:56elle, elle ne s'y engage pas,
09:58elle ne la côtoie pas.
09:59Elle ne côtoie pas l'insécurité,
10:01elle ne côtoie pas l'immigration criminogène,
10:03elle ne côtoie pas le narcotrafic.
10:05C'est très facile d'attaquer ses confrères
10:09du haut de sa forteresse inviolable.
10:10Mais tant qu'on n'est pas confronté à la réalité
10:12de ce que vivent les Français,
10:13eh bien, on n'a pas grand-chose à dire en réalité
10:15de ce qu'est le réel des Français.
10:17Franck Alizio sur Europe 1,
10:18député RN des Bouches-Duron, votre réaction ?
10:20Mais en effet, la question,
10:22c'est la vieille question des 68-ars,
10:24d'où tu parles ?
10:25Et c'est vrai qu'il faut le rappeler.
10:29Christine O'Kreint parle de,
10:31j'allais dire de l'au-delà,
10:33d'un monde qu'on a connu jeune dans les années 90,
10:37où tout ce paysage audiovisuel français,
10:42le fameux PAF, était aseptisé.
10:45Il y avait une neuve langue,
10:47il était bien pensant.
10:48C'était la reine Christine à l'époque.
10:50C'était la reine Christine.
10:52Et c'est vrai qu'il n'y avait pas un mot qui...
10:55Et parfois, je me souviens, j'avais 15 ans,
10:58parfois il y avait un punk,
10:59un jeune journaliste du Figaro,
11:01qui s'appelait Eric Zemmour,
11:02qui était tout jeune à l'époque,
11:03et qui parfois était invité.
11:04Et quand il venait, c'était Noël, c'était la fête.
11:06C'était parce que c'était un punk.
11:08Tous les autres ne le disaient pas.
11:09C'est une espèce de truc ramollo
11:11qui allait du cendre à la gauche.
11:14Et Madame O'Kreint, je suis désolée,
11:15on le rappelle, c'est Madame Kouchner aussi.
11:17C'est la Mitterrandie,
11:21c'est l'élite de l'époque,
11:22c'est un lien avec le pouvoir.
11:24Et oui, depuis, il est arrivé quelque chose
11:27qui s'appelle le pluralisme.
11:28Les auditeurs et les téléspectateurs
11:30choisissent,
11:32et ils le font.
11:35Ils ont le droit de choisir, et ils le font.
11:36Alors, César nous appelle, c'était Franck Alizio,
11:38César nous appelle du Pays Basse.
11:40Bonjour César, vous dites qu'il y a une certaine jalousie.
11:43C'est ça en fait, selon vous ?
11:46Oui, alors bonjour Christine Kelly,
11:48bonjour Gabriel Cusel,
11:49et bonjour Franck Alizio.
11:51Oui, alors j'ai parlé d'abord de jalousie,
11:56parce qu'évidemment, vous êtes la première Europe 1 et CNews,
11:59vous êtes la première chaîne d'info en France,
12:00donc du coup, évidemment,
12:02comme vous êtes beaucoup plus fort que les autres,
12:03ça crée des jaloux.
12:05Mais le deuxième point, pour moi,
12:06est beaucoup plus important,
12:07et d'ailleurs, ça tombe très bien,
12:08Franck Alizio soit là,
12:10parce que ça va aussi pour le RN.
12:12Pour moi, au-delà du...
12:13D'abord, je vais dire une phrase,
12:15parce que ça résume un peu ce que j'ai entendu
12:16avec Gabriel Cusel tout à l'heure,
12:19il n'y a pas plus sourd que celui qui est corrompu.
12:22C'est-à-dire que vous avez beau expliquer aux gens
12:23que ce n'est pas de l'extrême droite,
12:25que ce n'est pas du fascisme,
12:26il y a des gens,
12:27ça les arrange bien de dire que vous êtes d'extrême droite,
12:29de dire que vous êtes des fascistes,
12:30parce qu'au fond, ils sont corrompus.
12:32Et ça, la corruption,
12:34ça va au-delà des idées, vous comprenez.
12:36Il y a sûrement des histoires de conflits d'intérêts
12:38avec des pays étrangers,
12:40et des puissances étrangères très importantes.
12:42Donc voilà, la corruption, c'est la première chose.
12:44Très à l'extrême.
12:45Mais au-delà de ça...
12:45Attendez, avant la deuxième chose,
12:47on est obligé de marquer une pause, mon cher César.
12:50Pas de souci, pas de souci.
12:50Merci infiniment.
12:51Restez avec nous, mon cher César,
12:52pour parler de ce deuxième point.
12:54Vous avez parlé de la corruption.
12:55Restez avec nous sur Europe 1,
12:56appelez-nous aux standards d'Europe 1
12:57pour réagir à cette critique de l'audiovisuel public.
13:02Au 01-80-20-39-21, 12h27 sur Europe 1.
13:05Nous sommes en train de parler de cette charge
13:16de France Télévisions contre Cénios Europe 1,
13:19le JDD, Christine Neukren,
13:21qui a déclaré que les journalistes du groupe Bolloré
13:23sont, je cite, la négation même de nos métiers,
13:25appelant à publier toutes les erreurs
13:27et falsifications des médias du groupe Bolloré.
13:30Bernard de la Villardière, heureusement,
13:32plein de bon sens, a dit avoir souffert,
13:34lui, d'un paysage médiatique orienté à gauche
13:37et il estime qu'il en a assez de l'excommunication.
13:39Appelez-nous si vous voulez réagir aux standards d'Europe 1.
13:4201-80-20-39-21.
13:44Avant, nous fallait écouter Pascal Praud ce matin
13:46sur Europe 1 et sur Cénios,
13:48qui a été brillant dans son édito.
13:50On revient avec César du Pays Basque qui nous appelle.
13:53Et César, vous étiez en train de nous dire,
13:55effectivement, que premièrement,
13:57Cénios Europe 1 crée une certaine jalousie.
14:00Vous disiez un deuxième mot, je crois.
14:02Oui, j'ai fait un parallèle en disant aussi
14:05qu'il y avait pour moi beaucoup de corruption
14:07parce qu'il n'y a pas que des gens ignorants.
14:09Il y a des gens de bonne volonté.
14:11Je pense beaucoup de corruption.
14:13Il y a beaucoup de gens qui mélangent
14:14le sujet de l'antiracisme, par exemple,
14:15avec l'islamisme.
14:17Mais je voulais parler d'un deuxième,
14:18enfin, d'un deuxième ou troisième point, peu importe.
14:20Et ça, c'est vraiment une recommandation
14:22que je recommande au RN,
14:23comme à Cénios, d'ailleurs.
14:25C'est que pour vraiment, je pense,
14:27faire clouer le bec à tous les gens
14:28qui vous critiquent,
14:29je pense qu'il faut faire
14:30des contre-propositions importantes.
14:32C'est-à-dire qu'il y a beaucoup de gens
14:33aujourd'hui qui sont très sensibles
14:36au sujet de l'antiracisme,
14:37de l'antifascisme et aussi de l'écologie.
14:40Et je pense qu'il faut vraiment
14:41que l'ERN, comme Cénios et Europe 1,
14:43insiste beaucoup sur les contre-propositions
14:46sur les sujets de l'antifascisme,
14:48de l'antiracisme,
14:49parce qu'en fait, vous avez des propositions
14:50beaucoup plus intéressantes
14:51sur ces trois sujets-là.
14:52Et je pense que si vous faites ça,
14:54mais alors non seulement l'ERN,
14:55il ne gagnera pas à 55%,
14:57mais ils gagneront à 70%
14:58parce que là, ils auront raflé
14:59tout ce qu'on appelle
15:00les bijoux de famille
15:01de la dite gauche
15:02qui est devenue en fait
15:03une gauche fasciste.
15:04Et là, à ce moment-là,
15:05ce sera l'état de grâce.
15:06Et c'est tout ce que je recommande
15:07pour cette chaîne,
15:08comme le parti, peu importe.
15:09Enfin, c'est pas du tout la même chose,
15:10mais c'est ce que je recommande
15:11en tout cas pour les gens
15:12qui vous traitent de fascistes,
15:13qui pour moi sont de véritables fascistes.
15:15Parce que quand on ne veut pas
15:16comprendre les choses
15:17et qu'on ne fait aucun effort,
15:18et qu'on veut faire faire d'ailleurs
15:21ceux qui ne pensent pas comme vous.
15:22Merci beaucoup César
15:23pour votre clairvoyance.
15:24Et d'ailleurs,
15:25Franck Alizio, député
15:26RN des Bouches-du-Rhône
15:27qui est en studio, vous répond.
15:28Merci pour votre appel, cher César.
15:30Merci César pour votre question.
15:33Mais la vérité, en effet,
15:36c'est qu'aujourd'hui,
15:38et on le dit, on le répète,
15:39et ça fait 10 ans, 15 ans, 20 ans
15:42que le Rassemblement national le répète,
15:44le totalitarisme de demain,
15:46il est islamiste,
15:49et c'est ça le véritable totalitarisme.
15:51Donc à partir de là,
15:52il y a un ennemi, le fascisme,
15:54il est là et il faut le combattre.
15:56Et depuis des années et des années,
15:58évidemment Marine,
15:59mais également Jordan,
16:01ce qu'on défend pied à pied,
16:04ce sont les valeurs de la République,
16:06c'est la laïcité,
16:08c'est l'égalité,
16:09la justice sociale,
16:10c'est la liberté,
16:12ce sont les valeurs
16:13qui sont celles de la France
16:14qu'on défend.
16:15Donc bien évidemment,
16:16et c'est les autres qui essaient
16:18d'enfermer dans le communautarisme.
16:20Comme CNews,
16:21comme l'Europa.
16:21Oui, tu continues à rabâcher
16:22ce terme extrême droite
16:23qui ne signifie strictement plus rien
16:25par définition.
16:27J'ai été 15 ans à l'UMP,
16:31si aujourd'hui je suis au Rassemblement national
16:32et que je m'y sens bien,
16:33c'est parce que mes valeurs
16:35d'hommes, de citoyens,
16:37engagées dans une droite populaire,
16:40elles se retrouvent au Rassemblement national.
16:42et ma fibre,
16:44elle est gaulliste
16:44et je suis très bien
16:45au Rassemblement national.
16:47Franck Alizio,
16:48député RN des Bouches-du-Rhône,
16:50en direct sur Europe 1.
16:51Grégory,
16:51vous nous appelez de Paris,
16:53ensuite on aura Valentin
16:54qui nous appelle des Alpes-Maritines.
16:55Grégory,
16:56vous dites que c'est honteux
16:57cette accusation
16:58de France Télévisions
17:00et Radio France
17:01contre ces news européens,
17:02le JDD.
17:02Bien sûr.
17:05Bonjour Christine,
17:06bonjour à tous.
17:07Écoutez,
17:08oui c'est honteux,
17:08c'est honteux
17:09parce que vraiment
17:11j'en ai ras-le-bol
17:11qu'on attaque toujours
17:12le groupe Bouloré.
17:14Ça a été Delphine Ardotte,
17:16ça a été Dupont-Moretti
17:19et l'autre jour
17:20c'est Christine Ocrente.
17:21Non,
17:22de regarder les chaînes Bouloré,
17:24on nous traite de racistes
17:25parce qu'on vous traite,
17:26vous les journalistes,
17:27mais pas que vous les journalistes,
17:29nous aussi les auditeurs.
17:29Moi je me sens insulté,
17:32on n'est pas raciste du tout,
17:34il n'y a rien de raciste.
17:36Il n'y a aucun racisme en moi
17:37et je sais très bien
17:38que vous non plus
17:38vous n'êtes pas raciste du tout.
17:39Ce qu'il y a c'est que
17:40c'est la jalousie.
17:42C'est la jalousie
17:43du succès de CNU,
17:44du succès d'Europe 1.
17:46La jalousie
17:47et vous savez pourquoi ?
17:48Parce que vous dites la vérité.
17:50La vérité que...
17:51Alors je ne dis pas,
17:52attention,
17:52je ne dis pas que les autres chaînes
17:53ne disent pas la vérité,
17:55ce qu'il y a c'est que
17:55les autres chaînes,
17:56par exemple du groupe
17:57France Télévisions,
17:57disent une certaine vérité
17:59mais ils ne vont pas dire
18:00toute la vérité.
18:01Alors que CNU,
18:02ça dit la vérité,
18:03rien que la vérité.
18:05À CNU,
18:05Michel Donfray est invité à CNU.
18:07Pourquoi Michel Donfray
18:08n'est plus invité
18:08à France Télévisions ?
18:09À CNU,
18:11à CNU comme Europe 1,
18:12on a parlé de l'agression atroce
18:14de Claire Géronimie.
18:15Pourquoi Claire Géronimie,
18:16on n'en entend pas parler
18:18sur les autres chaînes ?
18:20C'est-à-dire,
18:21il n'y a rien de raciste du tout.
18:23C'est juste de dire la vérité.
18:24Les agressions dans les quartiers...
18:25Parler des agressions,
18:26parler de la sécurité,
18:27parler de ces jeunes femmes
18:28qui se font violer
18:29par des personnes sous OQTF.
18:32Et dès que vous parlez de ça,
18:33on vous met l'étiquette
18:33facho-raciste
18:34alors que c'est la réalité.
18:36Faut-il, effectivement,
18:37invisibiliser ces crimes ?
18:39Ou bien, voilà,
18:40on a envie d'invisibiliser ces crimes,
18:42invisibiliser ceux qui en parlent,
18:44leur dire qu'ils ne sont pas journalistes,
18:45leur dire qu'ils ne méritent pas
18:46leur chaîne,
18:47leur dire qu'ils ne méritent pas
18:48leur radio,
18:49alors que c'est la réalité
18:50de ce que vivent les Français.
18:51Merci Grégoire,
18:52pour le rappel.
18:54Très, très rapidement,
18:55je poursuis sur ce qu'on disait,
18:59il n'y a rien de raciste du tout,
19:00c'est juste de dire la vérité,
19:01c'est comme écouter sur YouTube
19:03le riposte laïque,
19:06le Pierre Cassant,
19:07il n'y a rien de raciste du tout,
19:08c'est quelqu'un qui dit la vérité,
19:10on le condamne à chaque fois.
19:12Voilà,
19:12je tenais à le dire.
19:13En tout cas,
19:14vous l'avez dit,
19:14avec ferveur
19:15et avec des illustrations
19:17claires,
19:18nettes et précises.
19:19Merci,
19:19mon cher Grégory,
19:21appelez-nous au 01-80-20-39-21
19:22si vous voulez réagir
19:23comme Grégory
19:24par rapport à cette attaque
19:25de France Télévisions et CNews,
19:27et en plus qu'ils se disent attaqués,
19:28c'est-à-dire qu'ils nous attaquent,
19:29et on se voit,
19:30ils disent qu'ils sont attaqués,
19:31ils portent plainte,
19:31voilà,
19:32etc.,
19:32pour dénigrement,
19:33alors que ce sont eux
19:33qui nous accusent
19:34d'être d'extrême droite.
19:35Valentine,
19:36vous nous appelez
19:36des Alpes-Maritimes.
19:37Bonjour, Valentine,
19:38comment réagissez-vous,
19:39ça m'a dit ?
19:39Bonjour, Christine,
19:41bonjour, mesdames.
19:42Écoutez,
19:42moi,
19:43je vous appelle
19:43pour parler de Christine O'Krent
19:45en tant que personne,
19:46parce que,
19:47j'allais dire,
19:48je pense que c'est cette femme
19:49incarne à elle toute seule
19:51tout ce dont on parle,
19:53enfin,
19:54ce dont vous parlez
19:55sur les antennes
19:55et que nous écoutons,
19:57je pense que c'est
19:58la quintessence même
19:59de la bien-pensance française.
20:01C'est-à-dire ?
20:02Elle est puante,
20:04suffisante,
20:05alors c'est certes
20:06une femme intelligente,
20:07mais on peut en douter
20:08parce que,
20:09j'allais dire,
20:09ça va tellement loin.
20:11Elle nous a raconté
20:13la messe
20:14pendant tant d'années.
20:16Elle était à l'antenne
20:17pendant que son mari
20:18était ministre.
20:19Elle peut être oubliée
20:20tout à l'heure,
20:22j'allais dire,
20:23c'est Françoise Laborde
20:25qui l'a...
20:25Oui, Françoise Laborde,
20:26effectivement.
20:27...qui l'a rappelée.
20:28Je me souviens,
20:29pour l'avoir vue
20:30et revue,
20:31cette interview
20:33dans les geôles iraniennes
20:36où, en fait,
20:37elle se prenait
20:37pour un procureur
20:39ou je ne sais quoi,
20:40enfin, je veux dire...
20:41Mais voilà,
20:42je veux dire,
20:43cette femme,
20:43elle ferait bien
20:44de balayer
20:44parce que,
20:45devant sa porte,
20:46parce qu'il me semble
20:47que sa famille,
20:48en tous les cas,
20:48de près ou de loin,
20:50a rencontré quand même
20:52un certain nombre,
20:55enfin,
20:55en tous les cas,
20:55ils sont loin
20:56d'être irréprochables.
20:57et voilà,
20:59voilà ce que j'avais envie de dire.
21:01Merci,
21:01merci ma chère Valentine,
21:02c'est très clair,
21:03merci infiniment
21:03de nous avoir appelé
21:04depuis les Alpes-Maritimes
21:06au Standard Europe 1.
21:07On marque une pause
21:07et on aura Luce
21:09qui nous appelle de Paris,
21:10on aura Abdel
21:11qui nous appelle
21:11des Hauts-de-France.
21:12On va parler un peu,
21:14ça fait beaucoup réagir,
21:15ces propos,
21:16cette critique
21:16de l'audiovisuel public
21:17payé par nos impôts,
21:18c'est nous qui payons,
21:20c'est Nicolas,
21:20je suis Nicolette
21:21qui paye,
21:22pour nous faire critiquer
21:23de ne pas être journaliste.
21:25Tenez-vous bien,
21:26appelez-nous
21:26au Standard d'Europe 1.
21:28Europe 1,
21:29Christine Kelly,
21:29Christine Kelly,
21:30vous la suite sur Europe 1
21:32à 12h45,
21:33vous réagissez au 01,
21:3680, 20,
21:3739, 21
21:38comme Abdel et Luce
21:39qui nous ont appelé
21:39au Standard,
21:40chère Christine.
21:40Oui,
21:41on va commencer par Luce.
21:42Bonjour Luce,
21:43quel regard portez-vous
21:46par rapport à ces critiques
21:47de Christine Ocreinte,
21:48de Laurence Bloch,
21:49de France Télévisions,
21:51de Radio France
21:51contre ces news
21:52des médias privés ?
21:54Oui,
21:55bonjour Christine,
21:56et bonjour à toute l'équipe.
21:57Écoutez,
21:58moi,
21:58les mots qui me viennent
21:59en tête,
22:00c'est ras-le-bol.
22:01Un ras-le-bol,
22:02mais total.
22:04Moi,
22:04je vais vous dire,
22:05j'ai 55 ans,
22:06aux craintes,
22:06je pense que je ne marchais pas encore
22:07que je la voyais déjà
22:08à la télé.
22:09Et en fait,
22:10si vous voulez,
22:10les Français aujourd'hui,
22:12c'est de cette bien-pensance-là
22:15qu'ils ne veulent plus.
22:16En fait,
22:17on en a ras-le-bol
22:18des donneurs de leçons.
22:19En fait,
22:20ce ne sont pas des journalistes,
22:21ce sont des censeurs,
22:23des personnes
22:23qui décrètent
22:24avec leur épée
22:26qu'est-ce qui est bien,
22:27qu'est-ce qui est mal.
22:28Et donc,
22:28soit vous êtes du bon côté
22:29de l'histoire,
22:30soit vous êtes du mauvais côté
22:32de l'histoire.
22:33Vous voyez,
22:33en fait,
22:34moi,
22:34c'est ça que je dirais
22:36que je retrouve
22:37sur ces nous,
22:38sur Europa,
22:39c'est cette liberté
22:40de parole
22:41et encore une fois,
22:43ras-le-bol
22:44des donneurs de leçons.
22:46En fait,
22:46aux craintes,
22:47elles pensent
22:47qu'elles détiennent
22:48la parole d'évangile
22:49et en fait,
22:51ce qui me rend dingue,
22:52vraiment,
22:53c'est que,
22:54c'est un peu ce que disait
22:55l'autre auditeur,
22:56et je suis tout à fait d'accord
22:57avec lui,
22:58c'est qu'à la limite,
22:59en jetant l'opprobre
23:00sur CNews,
23:03JDD,
23:04etc.,
23:04en fait,
23:05c'est les auditeurs
23:06qui sont insultés.
23:07En fait,
23:07il se passe exactement
23:08la même chose
23:09que sur certains partis politiques
23:10où, en gros,
23:12vous avez l'étiquette
23:12de beauf,
23:13débile,
23:14un peu crétin
23:15sur les bords.
23:16Et bien,
23:16avec les éditeurs
23:18de CNews et compagnie,
23:20c'est exactement
23:20la même chose.
23:21Et c'est surprenant,
23:22nos chers news,
23:22parce qu'effectivement,
23:23on a envie,
23:24on les ridiculise,
23:25on les traite de cons,
23:26ça reste des Français,
23:28on veut les faire taire,
23:30on voit très bien
23:30que même,
23:31il y a le parti politique
23:33Rassemblement National
23:34en semble très bien
23:35qu'on veut le museler
23:37en quelque sorte,
23:38puisqu'on voit
23:39qu'il n'a pas obtenu
23:40tous les postes
23:40qu'il voulait au sein
23:41de l'Assemblée Nationale,
23:42etc.
23:43Voilà,
23:43et tout ça,
23:44ça représente les Français,
23:45mais on voit
23:46qu'on veut faire taire
23:47les médias
23:47qui reprennent
23:48ce que pensent les Français,
23:49c'est stupéfère.
23:50Oui, ma belle-luse,
23:51dites-moi.
23:51Cette ligne de démarcation,
23:52vous la trouvez même
23:53au sein des familles.
23:54C'est-à-dire qu'il y a des familles
23:55où vous ne pouvez plus dire
23:56ce que vous regardez
23:57ou ce que vous lisez.
23:59C'est la ligne de démarcation.
24:01Est-ce que vous êtes
24:01du côté des mauvais,
24:03beauf,
24:04méchant,
24:04raciste,
24:05fasciste,
24:06ou est-ce que vous êtes
24:07du bon côté ?
24:08Et ça, c'est effrayant
24:09les lignes de démarcation
24:10qui sont en train de créer.
24:10Il y a un côté
24:11où il y a des arguments
24:11et un côté,
24:12il n'y a pas d'argument,
24:13en plus.
24:14C'est ça,
24:14c'est exactement ça.
24:15Moi, j'avais quand même
24:16un message à passer
24:17parce que,
24:18si vous voulez,
24:19je me dis que,
24:20alors bien sûr,
24:21je pense qu'il y a
24:22beaucoup de jalousie également,
24:23beaucoup d'envie.
24:24En fait,
24:24on s'agit parce qu'on a peur.
24:26Mais je pense que
24:27dans ces attaques
24:29qui sont régulières,
24:31orchestrées,
24:32bien organisées,
24:33je pense que
24:34le groupe Holloray
24:35de manière générale
24:36devrait vraiment riposter.
24:38Je pense que
24:39laisser passer,
24:40c'est d'une certaine manière
24:41consentir
24:42à ce qu'on entend.
24:44Mais vous avez vu,
24:45ma chère Luce,
24:45que lorsqu'on riposte,
24:46on nous attaque
24:47pour dénigrement.
24:49C'est intéressant.
24:50Oui, mais dénigrement,
24:51écoutez, moi je pense que...
24:51Ce sont eux qui attaquent
24:52en suite pour dénigrement.
24:54Oui, oui,
24:55mais je pense qu'il ne faut
24:56rien laisser passer.
24:56Je pense que c'est
24:57effectivement épuisant.
24:58j'imagine que ça doit
24:59coûter cher
25:00d'aller en justice,
25:01mais je pense qu'il ne faut
25:02plus rien laisser passer.
25:04Merci en tout cas.
25:04Et je vais vous dire ça...
25:05Oui, écoutez,
25:06merci à vous.
25:07Et bon courage.
25:08Merci, madame chère Luce.
25:09Merci infiniment pour votre...
25:11Et c'est intéressant,
25:13avant de prendre Abdel,
25:14c'est intéressant,
25:15Gabrielle,
25:15je ne sais pas
25:15si ça vous arrive,
25:16mais moi lorsque je rencontre
25:17les auditeurs d'Europe 1,
25:19les téléspectateurs
25:20de CNews,
25:21vous savez,
25:21ils ne me disent pas
25:21« Aïe, vous êtes jolie à la télé,
25:23vous avez fait une belle voix à Europe 1. »
25:25Ils me disent
25:25« Merci pour la démocratie. »
25:27Ils me disent
25:28« Ouf ! »
25:29Ils me disent
25:29« Continuez, on est avec vous. »
25:31Ils me disent
25:31« Continuez. »
25:32C'est ça la réalité.
25:34Abdel, vous nous appelez
25:35des Hauts-de-France.
25:35Bonjour Abdel.
25:37Oui, bonjour Christine
25:38et bonjour à toute votre équipe
25:39et aux invités.
25:40Bonjour Abdel.
25:40Votre regard alors
25:42sur ces attaques
25:43du groupe France Télévisions
25:44de Christine O'Krinte
25:45de Laurence Bloch
25:46contre CNews
25:47et Europe 1.
25:49Écoutez,
25:50c'est des attaques infantiles,
25:51ignobles.
25:53Moi je dirais
25:53si CNews ne faisait pas
25:55l'audience actuelle
25:56et qu'il n'était pas
25:57en pleine progression,
25:59on ne vous embêterait pas
26:00ça, je vous le garantis.
26:01Oui c'est ça,
26:01300 000 auditeurs de plus
26:03sur Europe 1.
26:04500 000 en moins
26:04sur France Saint-Ea
26:06par exemple,
26:06un peu moins.
26:07Ah oui,
26:07mais je suis même surpris
26:09qu'on a encore chez eux
26:10qui les regardent.
26:10Mais bon,
26:11ça peut des années,
26:13mais moi je suis pour
26:14la liberté d'expression.
26:14Oui, voilà,
26:15il faut la liberté.
26:16Mais je dirais
26:18que Christine O'Krinte,
26:19là franchement,
26:20je la regardais
26:21quand j'étais beaucoup plus jeune,
26:22j'ai 75 ans,
26:23j'étais beaucoup plus jeune
26:24et j'aimais tout ce que...
26:26Mais en réalité,
26:27elle vient de démolir
26:29toute l'aura
26:30que j'avais autour d'elle,
26:31autour de son meutier.
26:32Et elle se joint
26:33à la meute
26:34des Souchons,
26:35des Harditi
26:36et tant d'autres
26:37qui...
26:38les grands prêtres
26:41du confort moral
26:42viennent installer
26:43dans leur salon capitonné
26:44et qui expliquent
26:45au peuple
26:46ça,
26:47vous pouvez regarder,
26:48ça,
26:48vous écoutez,
26:49ça,
26:49vous ne pouvez pas penser,
26:50ça,
26:50c'est pas bien.
26:51Et comment vous réagissez,
26:52Abdel,
26:53lorsque quelqu'un
26:55comme Sarah Knafo
26:56disait que...
26:57Effectivement,
26:57elle critiquait
26:58les propos
26:58qui ont obtenu,
26:59elle allait plus loin,
27:00elle dit que
27:00l'audiovisuel public
27:01fait du détournement
27:04même de fonds publics.
27:06Mais tout à fait,
27:07mais on est en plein dedans.
27:09Elle dit que eux,
27:10ce qu'ils font,
27:11c'est du détournement
27:12d'argent public,
27:13ils détournent,
27:13je cite,
27:14un service public
27:15financé par de l'argent public
27:16pour défendre
27:17des intérêts militants.
27:18Voilà ce que dit Sarah Knafo
27:19de Reconquête.
27:20C'est exactement ça.
27:23C'est en gros,
27:23ils ne détonnent rien,
27:24c'est une mission cachée.
27:26C'est en gros,
27:27leur mission,
27:27c'est pas de donner
27:29la véritable information,
27:30c'est de vous donner
27:31l'information
27:32qui vous évite,
27:34qui vous met des œillères,
27:35qui vous évite
27:36de regarder votre vie,
27:37votre vie déjà.
27:38Parce que les gens
27:39sont touchés aujourd'hui
27:41dans la précarité.
27:44J'en vois plein autour de moi
27:45une jeune famille,
27:46j'ai l'accompagné chez elle
27:48avec ses deux fillettes,
27:49un appartement
27:50d'une seule chambre,
27:52un appartement insalubre
27:53à votre lot.
27:54Et on lui réclame
27:551000 euros d'eau
27:56injustifiés.
27:58Mais c'est ça.
27:59Et ça,
27:59ils empêchent de regarder.
28:00Cette dame,
28:01elle n'a pas le droit
28:01de réfléchir.
28:02Elle n'a pas le droit
28:03de voter comme elle a envie
28:04de voter.
28:05On arrive devant.
28:06Et ce qui leur fait peur,
28:07c'est que l'ERR monte.
28:09Et moi,
28:09j'espère de tout cœur
28:10qu'ils fassent ce changement-là.
28:12Et je ne sens pas
28:13fasciste.
28:13Moi,
28:14je suis président d'association
28:15profondément humaniste.
28:18On nous traite de fachos,
28:19l'extrême droite.
28:20Mais attendez,
28:20nous,
28:20on n'arrache pas
28:21des drapeaux français
28:22au balcon.
28:24Et on écoute.
28:25Moi,
28:25j'accepte la différence.
28:27D'ailleurs,
28:27c'est la différence
28:29qu'on grandit.
28:30J'accepte la différence,
28:31exactement,
28:32Abdel.
28:32Merci infiniment
28:33pour vos propos
28:34en direct
28:34sur Europe 1.
28:36Yannick,
28:37Franck Alizio,
28:39je vous laisse
28:39peut-être répondre
28:41à Luce qui disait
28:42moi,
28:43voilà,
28:43j'en ai ras-le-bol.
28:44À Abdel qui dit
28:45voilà,
28:45c'est une insulte
28:47effectivement
28:47à ceux qui votent
28:49pour le Rassemblement National.
28:50Et encore une fois,
28:51ces news européens,
28:53ce n'est pas le reflet
28:54du Rassemblement National,
28:55c'est le reflet
28:56de ce que pensent
28:57les Français.
28:58Le parti RN,
28:59moi,
28:59je pense que c'est le reflet
29:00d'une certaine partie
29:02de la France.
29:03Et qu'est-ce que vous répondez
29:05à ces auditeurs
29:05qui nous ont appelés
29:06sur Europe 1 ?
29:06profondément
29:08et depuis des années
29:09que ce que l'on voit,
29:11Christine O'Crain
29:11que les autres,
29:12c'est la queue de comète
29:13d'une caste
29:15médiatico-politique
29:17qui sent
29:18le pouvoir culturel,
29:20le monopole culturel
29:22qu'elle avait
29:23lui échapper.
29:24Et quand vous sentez
29:26le pouvoir vous échapper
29:27parce que maintenant
29:28il y a le pluralisme,
29:29parce que c'est partagé,
29:30eh bien évidemment,
29:31il y a un moment de panique.
29:33Ils sont paniqués
29:33parce qu'ils sont
29:34en train de perdre
29:35ce monopole
29:37et ce pouvoir culturel.
29:37Ce sont vos électeurs
29:38qui payent le service public
29:40pour vous attaquer.
29:41Et c'est pour ça
29:42qu'on réclame
29:42la privatisation.
29:44Est-ce que vous le ferez ?
29:45Gabriel Cluzel vous appelle.
29:47Vous vous interpelle.
29:48Oui, je vous rappelle
29:49que c'est la toute première.
29:50Concrètement, vous le ferez ?
29:50C'est comme ça que...
29:52Et ça a de la force,
29:53c'est pas rien.
29:54C'est comme ça que Marine Le Pen
29:55avait débuté sa campagne
29:57de 2022.
29:58On était, vous vous souvenez,
29:59en septembre 2021.
30:01La première proposition,
30:02c'était la rentrée.
30:03Elle a commencé par ça
30:04et tout le monde se dit
30:04mais pourquoi elle commence ?
30:05Par l'audiovisuel
30:06ou par l'immigration
30:07et ainsi de suite ?
30:08Parce que c'était important
30:09pour elle,
30:10ce moment de pluralité
30:12de liberté,
30:134 milliards économisés par an.
30:15Franck Alizio,
30:16député RN sur Europe.
30:1710 secondes en interminer.
30:18Moi, ce qui me surprend
30:19beaucoup dans ses propos,
30:20c'est que lorsqu'on voit
30:22une chaîne concurrente monter,
30:25on peut se poser des questions.
30:26On peut se dire
30:27mais où avons-nous failli ?
30:29Qu'avons-nous fait ?
30:29Non, il parle de fake news.
30:31Mais vous croyez
30:31que la mère d'Elia,
30:32c'est un hologramme ?
30:33C'est une fake news ?
30:34La mère de Philippines,
30:35c'est une fake news ?
30:36Et tous ces drames,
30:37ce sont des fake news ?
30:38Ça a été inventé
30:39par CNews Europe 1 ?
30:40Moi, je suis indignée
30:41par cette incapacité
30:43à faire sa propre introspection.
30:44Bon, pas le temps pour ça,
30:45Mwena Medjéba.
30:46Pardon, oh, je suis désolée.
30:4710 secondes, 10 secondes rapides.
30:48Non, mais la religion idéologie
30:51perd son, comment dire,
30:52son hégémonie,
30:53son suprémacisme culturel, justement.
30:56Et c'est ça qui l'a fait paniquer.
30:57Oui.
30:57Oui.
30:57Oui.
30:57Oui.
30:58Oui.
30:59Oui.
30:59Oui.
31:00Et c'est ça qui l'a fait pas ?
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