00:00Dans la presse avec ce matin Nathalia Odisharia. Bonjour Nathalia.
00:06Bonjour Damien.
00:07Et on commence d'abord par cet accord de paix proposé par Donald Trump au cœur des discussions à Genève autour de l'avenir de l'Ukraine,
00:13mais aussi donc dans la presse ukrainienne ce matin.
00:16Tout à fait Damien, même si cette nuit Washington a précisé que cet accord de paix devra pleinement respecter la souveraineté ukrainienne,
00:25ce plan controversé proposé par Donald Trump, le président américain, avantage la Russie.
00:31Dans cet édito du Kiev Post, journal ukrainien, l'auteur parle de capitulation face à la Russie.
00:38L'accord donne à Vladimir Poutine des victoires territoriales qu'il n'a pas pu obtenir sur le terrain, selon l'auteur.
00:44L'édito compare même Donald Trump à l'ancien président ukrainien Viktor Yanukovych,
00:49qui en 2014 avait tourné le dos à l'Europe au profit de Moscou.
00:55Et ce qui a débouché à la révolution de Maïdan en Ukraine.
00:59Capitulation, c'est également l'avis de cet autre édito, cette fois-ci dans le Kiev Independent.
01:06L'auteur souligne que ce plan rédigé en grande partie par des responsables russes affaiblit la souveraineté de l'Ukraine
01:12en légitimant des demandes de Poutine, telles que la sécession de territoire et la réduction de la taille de l'armée ukrainienne.
01:20Il dénonce également l'incapacité des États-Unis à faire pression sur la Russie.
01:25Alors comment trouver un véritable accord de paix ?
01:29Cette édito du New York Times tente d'apporter en tout cas des réponses en recueillant les idées de sept experts américains, européens et russes
01:38qui ont fait des propositions pour mettre fin à la guerre en Ukraine.
01:42Je vous cite là un exemple, mettre sur la table un véritable processus de négociation qui fait encore défaut selon cet édito.
01:50Selon l'auteur, il faudrait des représentants et des médiateurs expérimentés.
01:54En tout cas, après de vives critiques, les États-Unis promettent de revenir sur cet accord de paix actuellement discuté à Genève.
02:01Les pays européens de leur côté ont eux proposé leur propre alternative de paix.
02:06Voilà pour l'Ukraine en France cette fois.
02:09Nathalia, dans la presse, vous allez nous parler d'une enquête sur le milieu périscolaire et de maltraitance révélée par le journal Libération.
02:17Oui, c'est la une du journal ce matin.
02:20Regardez une enquête qui révèle une mécanique des violences, brimades, insultes, parfois même des violences sexuelles
02:27de la part de certains animateurs envers des enfants dans le périscolaire, vous l'avez dit,
02:32c'est-à-dire la prise en charge des enfants avant ou après l'école, incluant la maternelle.
02:38L'enquête raconte ici que les signalements pour maltraitance et abus sexuels sont en hausse
02:44et cite des exemples concrets dans la capitale, à Paris.
02:4715 enquêtes pour violences sexuelles ont été ouvertes en 2025
02:51et 52 animateurs ont été suspendus pour des faits à caractère sexuel par la mairie sur ces deux dernières années.
02:59Libération explique également que la profession est peu encadrée avec des exigences de recrutement aléatoires.
03:06Et pour illustrer ce propos, ce dessin, cette caricature,
03:11vous voyez un animateur qui postule et qui dit « je certifie pouvoir m'occuper des enfants, signez moi »
03:17et le recruteur qui dit « il a l'air bien, problème réglé tout simplement ».
03:22Donc dans cette enquête, vous pouvez également retrouver une interview de la chef du parquet des mineurs de Paris
03:27qui explique comment recueillir la parole des enfants et donne des pistes aux parents concernés
03:32sur comment réagir pour ne pas compromettre l'enquête judiciaire.
03:36A lire donc dans le journal Libération.
03:38Et toute autre chose, Nathalia, pour terminer, un autre sujet,
03:40vous allez nous parler de la capitale mondiale du divorce.
03:43Alors Damien, sans tricher, est-ce que vous avez réussi à deviner le nom de la ville ?
03:47Moi, je dirais Paris.
03:50Eh ben non, c'est Londres.
03:51C'est dans le Financial Times, c'est une enquête.
03:54Il y a écrit « Welcome to London, la capitale mondiale du divorce ».
03:58Donc je vous propose cet article ce matin, une enquête reprise par le Courrier international.
04:04Ce reportage relate l'histoire de certains milliardaires et millionnaires déjà divorcés
04:09qui viennent revoir leur jugement de divorce à Londres devant les cours de la capitale anglaise.
04:15Alors pourquoi Damien ? Parce que le système juridique en Angleterre est l'un des plus généreux au monde
04:21pour le moins riche des deux époux, même si celui-ci n'a apporté aucun revenu au foyer durant le mariage.
04:28Dans ce reportage, on apprend qu'une certaine Nathalia Potanina, l'ex-femme du milliardaire russe Vladimir Potanin,
04:35dont la fortune est estimée à 20 milliards de dollars, a obtenu lors de son divorce, attention, en 2014, en Russie, 40 millions de dollars.
04:43Mais après une longue bataille judiciaire pour rejuger son divorce, cette fois devant les tribunaux britanniques,
04:49elle pourrait prétendre à 6 milliards de dollars selon ses propres estimations, nous dit le journal.
04:55Donc la différence est énorme. Et cette récente décision ouvre la voie à ce qui pourrait être le divorce le plus faramineux de l'histoire du Royaume-Uni.
05:056 milliards, une fortune de 20 milliards, je suis sûr que monsieur s'en remettra.
05:08Merci beaucoup Nathalia pour cette revue de presse.
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