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Retrouvez l’émission le 19h Eco présentée par Stéphanie Coleau du lundi au jeudi et réécoutez-la en podcast.
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00:00Le 19h éco, Stéphanie Collot.
00:04Soyez les bienvenus dans le 19h éco, 30 minutes de concentré d'actualité économique.
00:09Et elle a une de ce vendredi 21 novembre.
00:11Le budget, le temps presse pour les députés qui doivent voter la partie recette du projet de loi dans les prochaines heures.
00:18Même si le rejet du texte semble le plus probable, Hugo Babé nous attend à l'Assemblée nationale.
00:24L'Ukraine vit l'un des moments les plus difficiles de son histoire, déclaration de son président aujourd'hui.
00:30Les Etats-Unis proposent un plan de paix en 28 points qui cède à peu près à toutes les exigences du Kremlin.
00:36Et donne moins d'une semaine à Kiev pour l'accepter.
00:38On ira à Washington dans le journal.
00:40Et puis une acquisition majeure pour Veolia aux Etats-Unis pour 3 milliards de dollars.
00:44Le groupe acquiert Clean Earth, spécialisé dans le traitement de déchets dangereux.
00:49Un segment particulièrement dynamique outre-Atlantique, vous verrez.
00:53Dernière ligne droite pour le budget.
00:59Donc les députés vont voter dans la nuit la partie recette du texte avant que celui-ci naille au Sénat.
01:07On retrouve Hugo Babé à l'Assemblée nationale.
01:10Hugo, il y a peu de doutes sur l'issue du vote.
01:13Oui, exactement.
01:18Tous les groupes ont déjà fait savoir qu'ils allaient au minimum s'abstenir.
01:23La plupart voteront contre le budget.
01:25Pourquoi ? Parce que ce budget ne ressemble plus à aucun texte voulu par les groupes politiques.
01:31Il partait de la copie initiale du gouvernement qui a été modifiée pendant maintenant trois semaines par les députés.
01:37Les députés qui se sont déjà exprimés sur leur vote, ils continueront de le faire toute la soirée.
01:47Le vote, lui, est attendu entre 1h et 3h du matin.
01:51Pourquoi ? Parce qu'il faut d'avant étudier l'intégralité des amendements.
01:57Il en reste plus que 170 à l'heure où je vous parle.
02:01Après, il restera un chiffrage de toutes les mesures de recette du budget.
02:06Ensuite, chaque groupe politique expliquera son vote.
02:10La plupart seront donc négatifs à part le bloc central qui, lui, hésite toujours entre l'abstention et le vote contre.
02:18Et le vote, lui, adviendra entre 1h et 3h du matin.
02:22Le président de la commission des finances, Éric Coquerel, lui, table pour un vote d'ici 2h du matin.
02:29Écoutez-le.
02:30Je pense que si on a une légère prolongée, on doit pouvoir y arriver.
02:37Ça va dépendre un peu de comment se passent les votes au début de l'après-midi.
02:42Ça fait quand même beaucoup, beaucoup de jours de soirée qu'on est ici et qu'il y a aussi une certaine fatigue.
02:47Donc voilà.
02:49Puis aussi, c'est humain, les députés des régions qui veulent retourner à leur circonscription.
02:54Donc ça peut peser.
02:55Éric Coquerel, président de la commission des finances à l'Assemblée nationale.
02:59Merci Hugo Babé.
03:00Depuis l'Assemblée nationale, budget à refaire.
03:04C'est à la une de la tribune demain sur ce texte qui fait l'unanimité contre lui, titre Le Quotidien.
03:13La conférence sociale Travail et Retraite, vous savez, l'héritière du conclave, s'ouvrira le 5 décembre.
03:19Annonce du ministre du Travail aujourd'hui, au cœur des discussions de cette première journée.
03:22L'amélioration des conditions de travail, comment rendre plus performant notre modèle productif et développer l'emploi des seniors et des jeunes.
03:31Et les transitions entre l'activité professionnelle et la retraite.
03:35Moins de 2 Français sur 10 comprennent l'ensemble des cotisations inscrites sur leur bulletin de salaire.
03:41C'est ce qui ressort d'une étude du club Landois.
03:43Un événement était organisé hier à Saint-Ouen pour aider les salariés à y voir plus clair.
03:49Et même le gouverneur de la Banque de France s'est prêté au jeu.
03:52Le reportage de Nathan Cocampo.
03:55Les retraites représentent-elles la ligne de cotisation la plus élevée ?
03:59Sur les 120 participants au quiz, seules 40 personnes ont répondu vrai.
04:03Une illustration du manque global de connaissances de notre fiche de paix, selon Sybille Lemaire,
04:07organisatrice de cette journée d'éducation financière ouverte à tous.
04:10Elle est lue par 74% des Français, compris par 13% d'entre eux.
04:15A force de ne pas expliquer aux gens, il y a une distance des personnes.
04:19On le voit notamment dans l'étude que nous avons donnée par rapport aux jeunes.
04:23Et donc en fait, c'est redonner de la perspective, de la projection.
04:26Des ateliers ludiques permettent aussi d'y voir plus clair.
04:28Objectif, grâce à ces légaux, construire une tour, une représentation d'un salaire brut,
04:33en proportionnant avec fidélité chaque cotisation.
04:35C'est 22% de quoi ?
04:37Du brut ou c'est...
04:38Lui aussi confie avoir appris des choses aujourd'hui.
04:43François Villeroy de Gallo, le gouverneur de la Banque de France.
04:45Mieux comprendre sa fiche de paix, c'est aussi mieux comprendre les discussions actuelles autour de notre budget.
04:49Il faut être honnête, nous sommes tous un peu schizophrènes par rapport à notre modèle social.
04:53On en aime bien les prestations, mais on connaît moins et on aime moins les cotisations qui servent à les financer.
05:00Comme vous le savez, ce déséquilibre entre les dépenses et les recettes est à l'origine de nos déficits et de notre dette.
05:05Analyser sa fiche de paix, ça permet aussi de vérifier qu'il n'y a pas d'erreur.
05:09C'est pourtant une réalité.
05:1084% des gestionnaires de paix admettent en avoir déjà commis, selon une récente étude.
05:15Et toujours dans le monde du travail, il est tout à fait possible de travailler plus de 6 jours d'affilée,
05:20voire jusqu'à 12 jours, et ce, en toute légalité.
05:24C'est ce qui ressort d'une décision de la Cour de cassation qui vient enfin de clarifier un point du droit du travail.
05:30Caroline Morisseau.
05:31La Cour de cassation a tranché sur une phrase du Code du travail qui pouvait donner lieu à différentes interprétations.
05:39Le Code du travail, en effet, précise bien qu'il est interdit de faire travailler un salarié plus de 6 jours par semaine.
05:45Il ne précise pas, en revanche, ce qu'à une semaine.
05:47S'agit-il de 7 jours consécutifs ou d'une semaine civile, c'est-à-dire du lundi au dimanche ?
05:52C'est cette deuxième définition qui a été retenue par la Cour de cassation.
05:56Il n'est donc pas interdit de faire travailler un salarié plus de 6 jours consécutifs, voire jusqu'à 12 jours d'affilée,
06:02par exemple du mardi jusqu'au samedi de la semaine suivante, puisqu'il a bien eu un jour de repos dans chaque semaine civile,
06:09le lundi de la première semaine et le dimanche de la seconde.
06:12De quoi lever toute incertitude et donner plus de souplesse aux employeurs,
06:15en particulier dans des secteurs où il y a des pics d'activité, hôtellerie, restauration, commerce ou encore transport.
06:21Des accords d'entreprise ou conventions plus favorables aux salariés pourraient toutefois réduire la portée de cette décision.
06:28On en vient à la guerre en Ukraine et le président ukrainien craint de perdre le soutien américain.
06:34Les Etats-Unis proposent un plan de paix en 28 points qui cède à peu près à toutes les exigences du Kremlin,
06:42sans aucune concession en échange pour Volodymyr Zelensky.
06:44L'arbitrage est douloureux.
06:47Le président ukrainien s'est entretenu avec ses homologues français, allemand et britannique avant de s'adresser à la nation.
06:53Écoutez.
06:54Nous vivons l'un des moments les plus difficiles de notre histoire.
07:01La pression sur l'Ukraine est l'une des plus dures jamais exercées.
07:04L'Ukraine pourrait être confrontée à un choix très difficile,
07:07soit la perte de dignité, soit le risque de perdre un partenaire clé,
07:11soit le plan en 28 points, soit un hiver extrêmement rigoureux.
07:17Alors justement, ce plan en 28 points, il a été préparé par les Américains en concertation avec les Russes
07:23et Donald Trump donne moins d'une semaine à l'Ukraine pour l'accepter.
07:28On retrouve Antoine Eulard à Washington.
07:33Oui, Américains et Russes ont discuté dans le plus grand des secrets cette dernière semaine
07:37et ils se sont en quelque sorte mis d'accord sur le dos des Ukrainiens et des Européens.
07:43C'est vrai que la feuille de route qui est sur la table ressemble clairement à une demande de capitulation de l'Ukraine.
07:47Kiev qui doit faire des concessions territoriales majeures,
07:50qui doit accepter de réduire la taille de son armée,
07:52qui doit aussi renoncer à toute forme d'adhésion à l'OTAN.
07:56Le seul point positif pour les Ukrainiens, c'est cette annexe qui a été ajoutée hier
07:59et qui prévoit que les Etats-Unis pourraient défendre l'Ukraine en cas de nouvelle attaque russe.
08:05Pas sûr pour autant que ça suffise à convaincre Volodymyr Zelensky.
08:08En l'état, on voit mal comment il peut accepter ce plan,
08:12mais l'administration Trump insiste.
08:14Elle estime que l'Ukraine est en difficulté sur le champ de bataille
08:17et que dans ces conditions, Zelensky n'a pas d'autre choix.
08:19Il va devoir accepter ce deal.
08:22Zelensky qui est donc sous pression de Donald Trump,
08:25surtout que le président américain veut aller vite.
08:27Il espère des résultats dès la semaine prochaine.
08:30Trump qui renoue finalement avec une position qui a toujours été la sienne.
08:33Il veut à tout prix arrêter les combats,
08:35notamment parce qu'il veut faire à nouveau du business avec la Russie
08:38et peu lui importe les conditions de la paix
08:40et les concessions qu'il peut imposer à l'Ukraine.
08:43Antoine Lahr à Washington.
08:45Ce soir, Vladimir Poutine dit avoir reçu le plan américain sur l'Ukraine
08:49et estime qu'il peut servir de base à un règlement définitif.
08:54Le président russe menace de conquérir plus de territoires.
08:57Si l'Ukraine refuse ce plan, de son côté, le président ukrainien
09:01dit travailler avec la France, l'Allemagne et le Royaume-Uni
09:03à une contre-proposition.
09:05Rien ne doit être décidé sur l'Ukraine sans l'Ukraine.
09:09Martel ce soir, Ursula von der Leyen.
09:1319h10 sur BFM Business, c'est l'heure de la chronique internationale de Mathieu Jolivet.
09:17La France réduit ses personnels diplomatiques au Mali en proie à l'insécurité.
09:22C'est ce qu'a fait savoir aujourd'hui le quai d'Orsay.
09:24L'étoil se resserre autour de Bamako.
09:27Depuis début septembre, le groupe djihadiste sahélien JNIM,
09:32la branche d'Al-Qaïda au Sahel, impose un blocus économique.
09:35Et il faut le dire, la capitale étouffe, Mathieu Jolivet.
09:39Oui, les routes sont coupées, le carburant n'entre plus.
09:42Bamako est asphyxié, selon un rapport détaillé du Timbuktu Institute,
09:47publié en novembre.
09:48C'est désormais un djihad économique que mène le JNIM.
09:52Sa logique est simple, frapper l'économie pour toucher l'État.
09:55L'objectif, c'est de faire fuir les investisseurs,
09:58de délégitimer la junte et avancer vers un califat.
10:01Le rapport recense plusieurs incidents révélateurs de cette stratégie.
10:04Vous avez des attaques sur six mines d'or exploitées par la Chine,
10:08des indiens kidnappés sur le site d'une cimenterie,
10:11des assaillants en moto qui ont semé la terreur à Bougoni,
10:14sur le site d'une mine de lithium qui est exploitée par les Britanniques.
10:18Les djihadistes accusent ces entreprises d'être des colonisateurs économiques,
10:22ce qui nourrit un ressentiment local dont ils tirent avantage.
10:26Et ce qu'il faut expliquer aussi, Mathieu,
10:27c'est que le Mali est devenu une zone d'influence russe.
10:29Seulement voilà, on vient d'en parler, Moscou est accaparée par l'Ukraine.
10:32Oui, les militaires russes de Wagner, qui sont rebaptisés maintenant Africa Corps,
10:36au Mali, devaient assurer la sécurité du pays.
10:39Mais avec l'enlisement en Ukraine, la Russie manque de ressources
10:42pour soutenir réellement Bamako.
10:44La France, ancienne alliée clé, a quitté le Mali en 2022,
10:49en grande partie à cause de la montée en puissance russe
10:51et de la rupture diplomatique avec la junte.
10:53Résultat, aujourd'hui, ni Moscou ni Paris ne parviennent
10:56à enrayer la progression du groupe djihadiste.
10:59Et si Bamako tombe, attention à l'effet domino.
11:02Oui, beaucoup d'observateurs ne se demandent plus si Bamako va tomber,
11:06mais quand Bamako va tomber.
11:07Et si cela arrive, il risque d'y avoir un effet domino
11:10sur le Niger et sur le Burkina Faso.
11:13Cela ouvrirait aussi la voie au groupe djihadiste
11:15vers les pays côtiers Côte d'Ivoire, Ghana, Bénin et Sénégal.
11:19Cette montée en puissance des djihadistes dans le Sahel,
11:21elle est suivie de très près par le chef d'état-major français,
11:25le général Fabien Mandon.
11:26Sa parole est rare.
11:28Écoutez son alerte cette semaine.
11:31Nous observons que les techniques des drones
11:35qui sont utilisés aujourd'hui sur notre continent
11:37dans la guerre entre l'Ukraine et la Russie,
11:40c'est-à-dire la capacité à utiliser des drones
11:42en portant des charges explosives,
11:46cette technique est apprise par les groupes terroristes au Sahel.
11:49Le patron de la DGSE, Nicolas Lerner,
11:53mettait aussi en garde le 10 novembre dernier sur France Inter.
11:56Il disait « laisser s'installer un sanctuaire djihadiste
11:59a toujours conduit à des projets d'attentats.
12:02Les deux hommes sont catégoriques.
12:04Si un califat s'installait durablement au Sahel,
12:06ce serait un nouveau foyer de terrorisme
12:09capable d'inspirer ou d'organiser des attaques en Europe. »
12:13La chronique internationale de Mathieu Joliver
12:15est retrouvée tous les soirs dans le 19h éco.
12:18Merci Mathieu.
12:18Un mot de la COP 30,
12:20les négociations sont très difficiles
12:22entre les 200 pays présents
12:25à tel point que l'UE n'exclut pas
12:27l'absence d'accords ce soir
12:29en cause le projet de texte
12:31qui ne contient pas le mot fossile
12:33et l'absence de feuilles de route.
12:3619h13 sur BFM Business, les marchés.
12:40Avec Antoine Larigaudry
12:42et le CAC termine quasi à l'équilibre ce soir.
12:46Dans le vert, drôle de séance,
12:47plus 0,02% à 7982 points.
12:50Le bilan hebdomadaire n'est pas terrible.
12:53On est en baisse de 2,5%.
12:54Mais drôle de séance.
12:55Déjà, c'était une séance à sorcières.
12:57Il y avait trois types de contrats et d'options
12:58qui tombaient à échéance aujourd'hui.
12:59Et il y a vraiment, vraiment une contre-performance de la tech.
13:04On voit que l'Euronext Tech Leaders recule d'1,8%
13:08par rapport à un CAC qui termine à l'équilibre.
13:10C'est quand même assez étonnant.
13:12Et puis, le reste des places européennes
13:13étaient en baisse plus prononcée.
13:14moins 0,98% pour l'Eurostox 50.
13:16Le DAX à Francfort, moins 0,8%.
13:18Et pourtant, malgré cette contre-performance de la tech,
13:21la plus forte dose du CAC 40,
13:22elle est pour CAC Gemini,
13:23qui gagne 3,5% à 131,50€.
13:26Pernod Ricard, plus 3 à 81,22€.
13:28Stellantis, plus 3% à 8,45€.
13:29À la baisse, en revanche,
13:31beaucoup de prises de profit
13:32sur l'ensemble du secteur de la défense.
13:34Thales, moins 3,8,226,90€.
13:36Safran, moins 3,63, 289,40€.
13:39Sur le SBF 120,
13:40Excel Technologies, moins 6,4% à 76€.
13:43Et Exocense, moins 5,8€ à 42,30€.
13:47À noter Elior,
13:48qui était en très forte haussière
13:49et qui termine en très forte baisse aujourd'hui.
13:51Vraiment le grand 8.
13:52Moins 8,6% à 2,59€.
13:55En revanche, la plus forte hausse du SBF 120,
13:57elle est pour Air France-KLM,
13:59qui gagne 6,5%, 10,23€.
14:02Un mot du Bitcoin
14:03qui a réussi à rebondir un peu
14:05du côté des 83 000$.
14:06On est à 84 804 en ce moment,
14:09alors que ça semble redémarrer
14:11un petit peu sur les valeurs technologiques
14:12en cette toute fin de séance.
14:15Mais le CAC termine à l'équilibre.
14:16Plus 0,02, 7,982 points
14:18et des volumes relativement faibles
14:20pour ce type de séance.
14:21On était à 4,2 milliards.
14:22Du vert du côté des marchés américains,
14:24le Dow Jones gagne un peu plus d'un pour cent.
14:27Quant au Nasdaq,
14:28l'indice est en progression également
14:30d'un peu plus de 1%.
14:32Wall Street, où c'est une première,
14:34Eli Lilly devient le premier groupe pharmaceutique
14:37à dépasser les 1 000 milliards de dollars
14:39de capitalisation boursière.
14:41Le titre gagne 35% depuis le début de l'année,
14:44porté par ses traitements
14:45contre l'obésité.
14:47Le titre Ubisoft reprend des couleurs.
14:50Il finit en hausse de 3,8%.
14:53Après une semaine d'incertitude
14:55liée au report en dernière minute
14:57de ses résultats semestriels,
14:58Ubisoft a finalement levé le voile
15:00et repris sa cotation.
15:02L'éditeur attribue ce retard
15:03à un simple problème comptable,
15:05mettant fin aux spéculations.
15:08Il confirme par ailleurs
15:09la finalisation du deal
15:11avec le chinois Tencent
15:13dans les prochains jours.
15:14Nathan Cocampo.
15:16Le pire est écarté.
15:17Après plusieurs mois très compliqués
15:18pour Ubisoft,
15:19repousser en dernière minute
15:20la publication de ses résultats
15:22a eu de quoi inquiéter le secteur.
15:24Vente catastrophique,
15:25fin du deal avec Tencent.
15:26Finalement, le premier éditeur français
15:28a mis fin aux rumeurs ce matin.
15:30Un simple incident comptable
15:31est à l'origine de ce report.
15:33Les nouveaux commissaires aux comptes
15:34ont demandé un retraitement
15:35des résultats de l'année précédente
15:37après une mauvaise application
15:38des normes comptables.
15:39Sinon, ça va mieux pour Ubisoft.
15:41Ses ventes sont supérieures aux prévisions.
15:43En hausse de 22% par rapport à l'an dernier.
15:46Une performance portée notamment
15:47par son dernier Assassin's Creed
15:48et Anno 117 Pax Romana.
15:50Son nouveau jeu réalise un démarrage solide.
15:52Ubisoft maintient ses objectifs financiers
15:54pour l'année
15:55avec un résultat opérationnel
15:56proche de l'équilibre.
15:57Mais surtout, le groupe confirme bien
15:59la finalisation du deal
16:00avec le géant chinois Tencent
16:01dans les prochains jours.
16:02Un deal pour prendre 25%
16:04de sa nouvelle filiale Vintage Studio
16:05qui regroupe ses plus grosses licences
16:07en échange de plus d'un milliard d'euros
16:09pour se désendetter.
16:10Rien n'est gagné pour autant.
16:11Le groupe poursuit son plan de réduction
16:12de ses coûts qui a déjà entraîné
16:14la fermeture de studios
16:15et le départ de plus de 3000 salariés
16:17et continue sa réorganisation en profondeur
16:19en plusieurs maisons créatives autonomes
16:22dont on a encore peu de détails.
16:24Grosse opération pour Veolia aux Etats-Unis.
16:26Le groupe annonce l'acquisition
16:27de l'entreprise américaine Clean Earth
16:29valorisée à 3 milliards de dollars.
16:32Une opération qui va lui permettre
16:33d'asseoir sa présence aux Etats-Unis
16:35mais aussi de renforcer ses positions
16:38dans le traitement des déchets dangereux.
16:40Justine Vassagne.
16:42C'est l'acquisition la plus importante
16:45depuis la fusion avec Suez en 2022,
16:47insiste Veolia.
16:48Avec le rachat de Clean Earth,
16:50le groupe français fait coup double.
16:52Il accélère d'abord aux Etats-Unis
16:53où il va multiplier par deux son activité.
16:56Le marché américain pèsera désormais
16:58plus de 10% dans son chiffre d'affaires.
17:00Veolia va aussi se renforcer
17:02dans le secteur très lucratif
17:04des traitements des déchets dangereux.
17:05L'un des trois domaines identifiés
17:07dans son plan stratégique comme prioritaire.
17:10Le secteur est en pleine croissance,
17:12en particulier aux Etats-Unis.
17:14La demande est forte, explique Veolia,
17:15avec beaucoup d'entreprises
17:17qui relocalisent leur production
17:18ou qui se transforment dans les semi-conducteurs
17:21ou les data centers.
17:22Par exemple, elles ont un besoin vital
17:24de traiter leurs solvants.
17:26Avec Clean Earth, le français va pouvoir
17:27élargir son portefeuille de clients
17:29dans la distribution ou la santé
17:31où il était peu présent.
17:32Il va aussi mettre la main sur les 19 incinérateurs
17:35pour déchets dangereux de Clean Earth
17:37alors qu'il est très complexe
17:39d'obtenir des autorisations
17:40pour en implanter aux Etats-Unis.
17:43EDF ne parvient pas à se passer de la Russie
17:45pour recycler son uranium.
17:48L'électricien est en train d'abandonner
17:49un projet alternatif en Grande-Bretagne
17:52avec l'américain Westinghouse.
17:54Résultat, EDF aura sans doute besoin
17:56de continuer avec Rosatom
17:58pour développer le recyclage de son uranium.
18:01Les informations de Juliette Reynal
18:03pour la tribune avec Mathieu Pachberti.
18:06EDF n'a pas trouvé d'accord financier
18:08avec le gouvernement britannique
18:09pour remettre en service
18:10l'usine de recyclage d'uranium
18:12dans le nord de l'Angleterre.
18:14L'électricien comptait sur cette installation
18:16de l'américain Westinghouse
18:17car il veut recycler de plus en plus d'uranium
18:20avec l'objectif qu'il représente
18:22plus de 30% de l'uranium utilisé
18:24dans les centrales d'EDF
18:25à partir de 2030.
18:27En parallèle, le groupe dirigé
18:29par Bernard Fontana a aussi échoué
18:31à lancer un projet similaire en France
18:33avec son partenaire Orano
18:34car cette usine coûterait plusieurs milliards d'euros
18:37et n'aurait que EDF comme client.
18:39L'entreprise publique cherchait une alternative
18:41à son partenaire russe, Rosatom
18:43dont la filiale Tenex
18:44recycle aujourd'hui son uranium
18:46pour alimenter sa centrale de cruace en Ardèche.
18:49Ce contrat n'est pas sous le coup
18:51des sanctions internationales en Russie
18:53et court jusqu'en 2031.
18:55Avec l'abandon du projet britannique
18:57de Westinghouse, EDF est dans une impasse.
18:59Le groupe risque de ne pas avoir d'autre choix
19:01que de renouveler son contrat
19:03avec Rosatom à la fin de la décennie.
19:05Toutes les informations à retrouver
19:07sur notre site BFM Business
19:09ainsi que le site évidemment de La Tribune.
19:11L'alliance entre Daniel Kretinsky
19:13et Total Energy inquiète à Saint-Avold.
19:15La centrale à charbon
19:17doit être convertie au gaz l'année prochaine
19:19mais selon la CFDT, la future co-entreprise
19:22ne concernera qu'une partie des installations
19:25appartenant aux milliardaires
19:26et pas la centrale en elle-même.
19:29Dans le secteur auto, Renault lève le pied
19:31sur le déploiement de bornes de recharge électrique
19:33rapides en Europe.
19:34Ces infrastructures nécessitent des investissements lourds.
19:37Or, le nombre de recharges par station
19:40est inférieur aux attentes
19:41et le marché de l'électrique
19:42est moins dynamique que prévu.
19:45La justice déboute la CFDT
19:48dans son action contre Carrefour.
19:49Le syndicat accusait le distributeur
19:51de plans sociaux déguisés
19:52lorsqu'il transfère des magasins Carrefour
19:55en location-gérance.
19:57Ce qui lui permet de rester propriétaire
19:59du fonds de commerce
19:59tout en léguant certains coûts
20:01comme les salaires.
20:03C'est une première depuis 5 ans.
20:04Une entreprise religieuse
20:05vient de rejoindre Wall Street
20:07cotée au Nasdaq
20:08et présidée par l'ancien patron d'Intel.
20:11Goulou se retrouve aux côtés
20:13d'Nvidia, d'Amazon et de Microsoft
20:15avec un point commun.
20:17Elle veut aussi surfer
20:19sur l'intelligence artificielle.
20:21Erwan Morris.
20:22L'objectif de Goulou,
20:24capter des investisseurs conservateurs
20:25qui voudraient promouvoir
20:26des valeurs chrétiennes.
20:28L'entreprise fondée
20:28il y a une dizaine d'années
20:29a imaginé une solution
20:30qui connecte aujourd'hui
20:31140 000 responsables religieux
20:33à leurs donateurs
20:34et leur permet de communiquer
20:35et de développer des contenus
20:37grâce à l'intelligence artificielle
20:38que Goulou a mis au centre
20:39de son modèle.
20:41Le culte n'est pas réputé
20:42pour sa maîtrise des technologies,
20:44admet un analyste qui voit
20:45donc un défi de taille
20:46pour l'entreprise.
20:47D'autant que c'est l'ensemble
20:48de l'industrie de l'IA
20:49qui encaisse en ce moment
20:50les chocs de volatilité.
20:52Ce qui peut expliquer
20:53que le premier jour
20:54de cotation de Goulou
20:54était un peu décevant
20:56avec un prix de l'action
20:57fixé à 8 dollars
20:58contre 12 attendus.
20:59L'entreprise est tout de même
21:00parvenue à lever 73 millions
21:02pour une valorisation
21:03de 600 millions de dollars.
21:05Goulou,
21:05qui tire l'essentiel
21:06de sa croissance
21:07par des acquisitions,
21:08devra convaincre
21:09les investisseurs
21:10de la pérennité
21:10de son modèle
21:11car jusque-là,
21:12elle enregistre
21:13de lourdes pertes,
21:14plus de 70 millions de dollars
21:15sur les 6 premiers mois
21:16de l'année.
21:17Dans le secteur du luxe,
21:18Kering cherche à se diversifier.
21:20Selon Reuters,
21:21le groupe étudie
21:21le lancement
21:22d'une entité d'investissement
21:24dédiée à l'innovation
21:25et aux marques de niche,
21:26une manière de réduire
21:27sa dépendance à Gucci.
21:29Contacté,
21:29Kering déclare
21:30que sa priorité numéro 1
21:31est de stimuler la croissance
21:33en renforçant
21:34ses marques existantes.
21:36Et c'est une étude
21:37qui compte
21:37dans ce secteur du luxe,
21:39l'étude Bain-Alta Gama.
21:41Elle montre
21:41un secteur plutôt résilient
21:43avec 1440 milliards
21:45d'euros de dépenses
21:46cette année.
21:48Le marché est finalement
21:49resté assez stable
21:50sur un an.
21:51Mais après en avoir perdu
21:5360 millions de clients
21:54depuis 2022,
21:56le secteur n'en recrute plus
21:58et même
21:58les plus fidèles
22:00consomment désormais
22:01le luxe différemment.
22:02Pauline Tadevin.
22:03L'industrie du luxe
22:05était à un tournant.
22:07Alors qu'elle résistait
22:08jusqu'ici,
22:08les ventes de voitures
22:09de luxe
22:10devraient reculer
22:10de 6% cette année,
22:12celles des vins
22:13et spiritueux
22:13de 5%
22:14et celles des œuvres
22:15d'art de 9%.
22:16Les clients,
22:17y compris les plus riches,
22:19ont modifié
22:19leurs habitudes.
22:20Joël de Montgolfier,
22:21directrice du pôle luxe
22:23chez Bain & Compagnie.
22:24On est plus dans un accès
22:27à l'expérience exceptionnelle
22:28que vraiment dans la possession
22:30d'un bien
22:31quand on est
22:31un consommateur de luxe.
22:33Les hôtels,
22:33tables et croisières
22:34très haut de gamme
22:35en bénéficient.
22:36En cause notamment
22:37des hausses de prix excessives,
22:39les marques doivent
22:40réuniversaliser le luxe
22:41et faire venir
22:42de nouveaux clients
22:43et comme dans le luxe
22:44on ne baisse pas les prix,
22:46il faut imaginer
22:46des produits moins chers.
22:48Pour introduire
22:48des nouveaux produits
22:49qui n'existaient pas encore
22:50à des niveaux de prix
22:51qu'on ne couvre plus,
22:53il ne faut pas
22:53que ce soit uniquement
22:54des mini versions
22:56ou des versions simplifiées
22:58de nos produits
22:59les plus attractifs.
23:01On retravaille ces offres
23:02avec plus d'imagination
23:04peut-être
23:04que ces dernières années.
23:05Le recrutement des clients
23:06passe aussi par les magasins.
23:08Les marques d'ailleurs
23:09ont commencé
23:09à enfermer
23:10un certain nombre
23:11et à en agrandir d'autres
23:12où ils proposent
23:13de nouvelles expériences.
23:14La mue est nécessaire
23:15mais si les groupes
23:16parviennent à l'opérer,
23:18les auteurs du rapport
23:18sont optimistes.
23:19stiltables sur 4 à 6%
23:21de croissance par an
23:22sur la prochaine décennie.
23:24Le clic du jour
23:25avec cet article
23:26de Marine Cardo
23:27sur ce revirement inattendu
23:29dans la politique
23:30commerciale américaine.
23:31Les Etats-Unis
23:31sont prêts à diminuer
23:32les droits de douane
23:33sur certains aliments européens.
23:35C'est pour réduire
23:36l'inflation
23:36et soutenir
23:38le pouvoir d'achat
23:38des Américains.
23:39C'est ce qu'a déclaré
23:40le sous-secrétaire d'État
23:41à l'Agriculture
23:42au Financial Times.
23:43Sont concernés
23:44le bœuf,
23:44les citrons
23:45et d'autres produits.
23:4615% de droits de douane
23:48sont actuellement appliqués
23:49sur l'importation
23:50de produits américains,
23:52de produits européens.
23:53Un article à retrouver
23:55sur notre site
23:55bfmbusiness.com.
23:58À l'agenda de lundi,
24:00la réunion des ministres
24:01du Commerce
24:01de l'Union européenne
24:03ainsi que le sommet
24:04UE Union africaine
24:05qui se déroulera
24:08jusqu'au 25.
24:09Sur l'antenne
24:09de BFM Business,
24:107h45 lundi,
24:12Laure Closier reçoit
24:13Boris de Richbourg,
24:14le PDG,
24:15Delior en France.
24:16Dans un instant,
24:18vous avez rendez-vous
24:19avec Anthony Morel
24:20pour Culturia.
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