- il y a 5 jours
Retrouvez l’émission le 19h Eco présentée par Stéphanie Coleau du lundi au jeudi et réécoutez-la en podcast.
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00:00Le 19h éco, Stéphanie Collot.
00:06Soyez les bienvenus dans le 19h éco, 30 minutes de concentré d'actualité économique.
00:11Et elle a eu une de ce jeudi 2 octobre, pardon, les propositions de Sébastien Lecornu
00:16pour tenter d'obtenir le soutien du PS et des syndicats
00:20alors qu'une nouvelle journée de manifestation moins suivie était organisée aujourd'hui.
00:25Mais pas sûr que les nouvelles pistes de Matignon séduisent.
00:28On voit ça dans un instant.
00:30Pas d'annonce majeure lors du sommet des 27 sur l'Europe de la Défense
00:34qui s'est clôturée à Copenhague,
00:36si ce n'est une réunion à venir des chefs d'État-major européens
00:39avec comme objectif d'agir contre la flotte fantôme.
00:43Vous entendrez Emmanuel Macron.
00:45Et puis c'est désormais l'entreprise non cotée, la mieux valorisée au monde.
00:49Open AI vaut désormais 500 milliards de dollars après une opération de rachat d'action.
00:56Explication à suivre.
00:58C'est la réunion de la dernière chance demain avec le PS.
01:05Sébastien Lecornu va une nouvelle fois tenter de les amadouer
01:09avec des mesures autour du pouvoir d'achat,
01:12baisse de l'impôt sur le revenu pour les couples au SMIC
01:15ou aux alentours du SMIC
01:17ou encore un retour de la prime Macron en vain.
01:20Pour les socialistes, on est encore loin du compte.
01:22Caroline Morisson.
01:23Les socialistes dénoncent des mesurettes parmi les pistes évoquées.
01:28Baisser l'impôt sur le revenu pour les couples au SMIC ou légèrement au-dessus.
01:31Sauf que rares sont les SMICAR qui pèlent hier, a réagi Olivier Faure.
01:35Un couple qui a un enfant, il n'est de toute façon pas imposable.
01:39Donc la réalité, c'est que ça va toucher très très peu de monde.
01:41Quelques dizaines de milliers de personnes selon un économiste
01:45et pour un montant de l'ordre de 500 euros par an.
01:48Autre piste, rétablir l'exprime Macron qui est devenue moins avantageuse
01:52ou alléger les charges sur les heures supplémentaires.
01:55Sauf que là encore, la mesure risque d'avoir peu d'impact.
01:58Les heures sub sont déjà largement exonérées et défiscalisées
02:01jusqu'à 7500 euros par an.
02:03Or, les salariés qui en font ne gagnent grâce à leurs heures sub
02:06que 1900 euros en moyenne chaque année.
02:08Olivier Faure veut croire que tout cela n'est pas arrêté.
02:11Pour l'instant, ce n'est pas concluant.
02:13Moi, je veux donner sa chance au Premier ministre.
02:16Si sur la taxation des riches, les pistes avancées par Matignon
02:19semblent pouvoir suffire, elles se chiffrent autour de 10 milliards d'euros.
02:22Dans la dernière ligne droite, c'est sur ces mesures de pouvoir d'achat
02:25que tout va se jouer.
02:27L'intersyndicale, elle, menait une journée d'action
02:29pour réclamer des mesures de justice sociale.
02:32Hier déjà, Sébastien Lecornu a tendu la main sur plusieurs sujets
02:36pour tenter de faire retomber la pression.
02:39Les secrétaires générales de la CGT et de la CFDT n'ont pas été convaincus.
02:43Loin de là, on écoute Sophie Binet, puis Marie-Lise Léon.
02:46Monsieur Lecornu ne sait pas quel sera son avenir très proche.
02:51S'il ne répond pas aux exigences sociales,
02:54s'il ne répond pas à ses mobilisations,
02:56de fait, il ira remplir le cimetière des premiers ministres
02:59qui est déjà en train de déborder.
03:01Il a fait des efforts.
03:02Enfin, il a dit qu'il allait reprendre un certain nombre de mesures.
03:05La question, c'est de savoir quoi exactement ?
03:07C'est important qu'on ait des réponses à la fois fortes
03:10et puis on a besoin de la photo globale.
03:12Parce qu'à force de se saupoudrer comme ça,
03:14on ne voit pas bien globalement
03:16quelles seront l'ensemble des réponses qui seront apportées.
03:20Les cortèges, eux, étaient plutôt clairsemés.
03:23En tout cas, beaucoup plus qu'il y a 15 jours.
03:25Le ministère de l'Intérieur dénombre 195 000 manifestants
03:30dans toute la France.
03:31La CGT annonce, elle, près de 600 000 manifestants en France
03:35contre 500 000 à plus d'un million le 18 septembre dernier.
03:39Pendant ce temps, les députés votaient hier et aujourd'hui
03:43pour le bureau et les postes clés dans les commissions.
03:46Et certains votes ont pu étonner,
03:49comme nous l'explique notre envoyé spécial Hugo Babet
03:51qui a suivi ces deux jours de scrutin à l'Assemblée nationale.
03:56Oui, après avoir facilité l'élection de deux vice-présidents
03:59du Rassemblement national, le socle commun a obtenu
04:02le soutien du parti de Marine Le Pen dans les élections
04:05en commission aujourd'hui.
04:07Le nouveau rapporteur général du budget est donc un LR,
04:09Philippe Juvin, élu avec les voix du Rassemblement national
04:12qui n'a même pas présenté de candidat dans les différentes commissions.
04:16Le rapporteur sortant, Charles de Courson, est donc battu.
04:20Son groupe dénonçait ce matin un accord qui ne dit pas son nom.
04:23C'est probablement une première dans ce type d'élection
04:28que, ouvertement, les gens n'auront qu'à compter les voix,
04:33officiellement, le parti d'extrême droite de Marine Le Pen,
04:37les députés d'Emmanuel Macron et ceux de Laurent Wauquiez,
04:41main dans la main, fassent en sorte qu'ils aient un rapporteur général commun.
04:44La gauche est elle plus affirmative et dénonce un accord politique
04:47qui a également fait perdre la présidence de la commission des affaires économiques
04:51à l'insoumise Aurélie Trouvé au profit du candidat Renaissance Stéphane Travers.
04:56Éric Coquerel, lui, a été réélu à la commission des finances
04:59et dit avoir entendu des députés RN recevoir une consigne de vote
05:03quelques minutes avant suite à un accord.
05:05C'est donc un choix extrêmement lourd
05:07qu'a pris aujourd'hui le socle gouvernemental
05:13et qui m'inquiète pour l'avenir
05:15parce qu'il y a plus de rapprochement désormais
05:17entre eux et le Rassemblement National
05:19qu'entre eux et l'opposition républicaine de gauche.
05:25Le Bloc Central dément cet accord
05:27qui n'est pour eux que le respect du règlement.
05:29Les socialistes précisent en off
05:31que ces votes ne mettent pas en péril
05:32les négociations avec le Premier ministre
05:34mais on voit tout de même un très mauvais symbole.
05:37Hugo Babé à l'Assemblée Nationale.
05:39C'est un poste qui pèse de plus en plus lourd
05:41dans le budget des ménages.
05:42La hausse significative des dépassements d'honoraires.
05:45Il concerne désormais plus de la moitié des spécialistes
05:49selon un bilan établi par le Haut Conseil
05:51pour l'avenir de l'assurance maladie
05:53et ça engendre une disparité dans l'accès à l'offre de soins.
05:58Hélène Cornet.
05:5856% des médecins spécialistes réalisent des dépassements d'honoraires.
06:05Ils étaient 37% dans les années 2000.
06:07Des dépassements qui peuvent aller jusqu'à trois fois le tarif sécu.
06:11Le montant total atteint 4,3 milliards d'euros en 2024.
06:16Une progression qui s'explique parfaitement.
06:18Pour Franck Devulder, il est président du premier syndicat des médecins libéraux.
06:22La mise en place des dépassements d'honoraires correspond à un blocage des tarifs depuis trop d'années.
06:27Un certain nombre de tarifs médicaux sont au même prix qu'en 1991.
06:31Et ça explique l'avènement de ces compléments d'honoraires.
06:36Avec des niveaux particulièrement élevés dans les grandes métropoles,
06:39et ce n'est plus forcément l'apanage des médecins les plus en pointe,
06:42les trois quarts des jeunes praticiens choisissent le secteur 2 au moment de leur installation.
06:47L'assurance maladie alerte, ces dépassements sont variables, non prévisibles,
06:52et suscitent beaucoup d'incompréhension chez les patients qui n'ont pas toujours le choix.
06:57Elle va proposer des pistes de réforme.
06:59L'UNSA préconise de son côté de rendre obligatoire l'affichage des dépassements
07:04dans les lieux de consultation et sur les plateformes de prise de rendez-vous.
07:08On en vient au sommet des 27 sur l'Europe de la défense
07:12qui s'est clôturée en fin d'après-midi à Copenhague.
07:15Pas d'annonce majeure, si ce n'est une réunion de chefs d'État-major européens
07:20dans les prochains jours pour agir contre la flotte fantôme,
07:24ces navires clandestins, vous savez, qui permettent à la Russie
07:27d'exporter son pétrole en contournant les sanctions occidentales.
07:32On écoute Emmanuel Macron.
07:33Nous avons décidé de passer un pas en allant vers des politiques d'entrave
07:38quand dans nos eaux, on a des bateaux suspects qui participent de ces trafics
07:45et donc pour réduire évidemment la capacité de la Russie à continuer de se financer
07:50par ce biais et de financer son effort de guerre.
07:52Et donc nous allons continuer là aussi de coopérer.
07:55L'autre grand sujet de discussion était évidemment la sécurité des Européens au sens large.
07:59Nous sommes dans un moment de confrontation permanente avec la Russie
08:03qui utilise en quelque sorte toute la palette de jeux de l'hybridité
08:07pour venir nous bousculer.
08:09Des drones, aux avions qui arrivent dans l'espace aérien,
08:12aux attaques cyber, aux attaques informationnelles,
08:15ce que nous avons vécu aussi devant plusieurs mosquées françaises.
08:18Et donc face à ça, nous avons vraiment acté d'abord de monter notre seuil de réaction,
08:22d'être là, de nous coordonner très étroitement avec l'Alliance,
08:25mais en tout cas de consolider la défense européenne.
08:29Nous réaffirmons ici notre volonté de préserver l'intégrité de l'espace européen.
08:35Et ce soir Vladimir Poutine répond, le président russe déclare que la Russie réagirait rapidement
08:41si l'Europe la provoquait, précisant toutefois qu'il n'avait aucune intention d'attaquer l'OTAN.
08:48Les Etats-Unis sont entrés dans leur deuxième jour de paralysie budgétaire
08:53et Donald Trump accentue ses menaces.
08:55Le président américain promet de fermer les agences fédérales,
08:59dont beaucoup sont une arnaque selon lui,
09:02si aucun compromis n'est trouvé pour le budget entre républicains et démocrates.
09:06Hier, il menaçait de licenciements imminents certains fonctionnaires.
09:11On continue à parler de ce shutdown aux Etats-Unis
09:14dans la chronique internationale de Mathieu Jolivet.
09:17Et je le disais, Donald Trump compte bien exploiter cette paralysie budgétaire
09:21pour tailler dans l'administration, rendre l'Etat plus efficace.
09:26C'est un vieux sujet pour le président américain.
09:28Et en arrière-plan, pour y parvenir, il y a un logiciel boosté à l'IA.
09:32Mathieu Jolivet.
09:33Oui, ce logiciel s'appelle Foundry.
09:36Il a été développé par l'entreprise Palantir
09:39et il est déjà déployé dans plusieurs grandes agences fédérales.
09:42Et pour bien comprendre de quoi on parle,
09:43imaginez qu'une marchandise suspecte arrive dans un port américain.
09:48Eh bien, Foundry détecte cette marchandise,
09:51prévient tout de suite les services concernés
09:53et déploie en temps réel un plan d'action.
09:56Pourquoi ? Eh bien tout simplement parce que Foundry a accès à absolument toutes les données,
10:00qu'elles soient liées à la sécurité intérieure, aux frontières, aux douanes.
10:04Ce logiciel Foundry, il scanne absolument tout.
10:07Si vous prenez aussi l'exemple du département de la santé publique,
10:10là encore, on est sur des données gigantesques
10:13qui sont dispersées, éclatées entre les labos, les stocks de médicaments,
10:17les hôpitaux publics.
10:18Eh bien, en un coup d'œil, Foundry scanne tout
10:21et est capable de dresser une carte avec l'état du système de santé américain.
10:27C'est ce qui avait permis pendant l'épidémie de Covid
10:30de gérer les pénuries de lits, les stocks de médicaments
10:34ou encore les distributions de vaccins.
10:37Donc vous voyez que c'est un logiciel Boostalia qui est très puissant.
10:40Et derrière Foundry, une entreprise, Palantir,
10:43et la vision d'un homme, Peter Thiel.
10:47Oui, il faut bien avoir à l'esprit que Palantir a été fondé par Peter Thiel,
10:51qui est un très proche de Donald Trump,
10:53qui est aussi un véritable gourou dans la Silicon Valley,
10:56avec ses partisans et ses détracteurs.
10:59En fait, Peter Thiel, il porte une vision très idéologique
11:02d'un état digitalisé où la technologie et l'intelligence artificielle
11:06remplacent toute une partie des process humains traditionnels.
11:10Et Donald Trump, il y est très sensible à cette vision-là.
11:14Il a d'ailleurs signé un décret en janvier dernier
11:16pour promouvoir l'intelligence artificielle dans l'administration américaine.
11:20Il a demandé à ce que l'IA soit déployée en 180 jours
11:24dans les agences fédérales.
11:25Et Mathieu, cette vision, elle n'est pas nouvelle ?
11:28Oui, cette vision, elle n'est pas nouvelle,
11:29et elle s'inscrit plus largement dans ce qu'on appelle le projet 2025.
11:34C'est un document de plus de 900 pages
11:36qui a été rédigé par le très puissant think tank conservateur Heritage Foundation.
11:42C'est le think tank préféré des conservateurs.
11:43Son QG de plusieurs étages est à seulement deux pas du Capitole.
11:47Il est dirigé par Kevin Roberts.
11:49Écoutez ce qu'il disait dans ce podcast du Télégraphe.
11:52Ils doivent se lever chaque matin et se dire
11:56« Quelle partie de l'administration vais-je détruire aujourd'hui ? »
11:59Pas réformer, pas modifier, pas ajuster, détruire.
12:02Virer les bureaucrates, fermer des agences.
12:06C'était en décembre 2023.
12:08Donald Trump était alors lancé dans sa campagne pour sa réélection.
12:12Une campagne largement nourrie par ce projet 2025 de la Heritage Foundation
12:16qui promet de s'attaquer à ce qu'on appelle le « deep state », l'état profond,
12:21notamment à l'aide des algorithmes qui prennent le pas sur les fonctionnaires.
12:26Chaque soir, la chronique internationale de Mathieu Jolivet
12:29est retrouvée dans le 19h éco.
12:31Pour l'heure 19h13, on va faire un tour sur les marchés.
12:34Avec Antoine Larigauderie.
12:38Et ça y est, le CAC s'installe au-dessus des 8000 points, Antoine.
12:43Au plus haut depuis fin mars.
12:46800056 en clôture.
12:47On a terminé en hausse d'1,13%.
12:48En plus, les volumes d'échanges étaient vraiment consistants.
12:513,5 milliards d'euros d'actions négociées.
12:53La tech était très bien orientée avec une série de bonnes nouvelles
12:56dans les domaines des semi-conducteurs, notamment.
12:58Plus 2,3% pour l'Euronext Tech Leaders.
13:02Et on arrive à faire jeu égal avec l'Eurostock 50,
13:05qui a gagné 1,16 et 1,28 pour le DAX à Francfort.
13:08Le leader du CAC 40, c'est Stellantis.
13:10Petite éclaircie sur le marché américain.
13:12Et Dieu sait que c'était important.
13:13Et le titre a été tellement vendu ces derniers temps
13:15qu'il se reprend.
13:16Mais alors très nettement, plus 8,3%.
13:188,81€.
13:20Belle contribution à la hausse d'LVMH aussi,
13:22qui gagne 3,6% à 542,90€.
13:25Mais toutes les valeurs de croissance étaient présentes.
13:27À noter, à la baisse orange,
13:29qui recule d'1,2% à 13,54€.
13:31Et puis Total Energy, moins 1,18.
13:3450,98€.
13:35Pourquoi ?
13:36Parce que le pétrole n'arrête pas de baisser.
13:38On est sous les 65 dollars désormais
13:40pour le Brent de Mer du Nord.
13:4264,40.
13:44Le brut léger américain sur le fil des 60 dollars.
13:47On est à 60,82.
13:49Le Brent de Mer du Nord qui perd quand même 13 pour le 1er janvier.
13:51C'est assez rare une telle correction.
13:54Le CAC 40, donc, plus 1,13.
13:568 056 points au plus haut depuis la fin mars.
13:59Et du côté de Wall Street,
14:01le Dow Jones évolue quasi à l'équilibre.
14:04Moins 0,01%.
14:06Du côté du Nasdaq,
14:07on est légèrement plus nettement dans le vert.
14:10Plus 0,28%.
14:12Ça va mieux du côté de Tesla.
14:15Les livraisons sont en hausse de 7,4%
14:18au troisième trimestre sur un an.
14:21C'est au-dessus des attentes
14:23avec un peu moins de 500 000 véhicules vendus aux Etats-Unis.
14:27Une bonne nouvelle pour le constructeur
14:28après trois trimestres consécutifs de repli.
14:32Même si, il faut le dire,
14:34Tesla profite en fait d'un effet d'aubaine.
14:37Nathan Cocampo.
14:38Fini le crédit d'impôt de 7 500 dollars
14:41pour l'achat d'un véhicule électrique aux Etats-Unis.
14:44A l'approche de son expiration le 30 septembre,
14:46Tesla a mis en place plusieurs incitations pour ses clients.
14:49Du financement à taux réduit pour son Model 3,
14:51des offres spéciales sur son Cybertruck.
14:53Résultat, les clients se sont rués en concession
14:55pour profiter à temps de cette aide fédérale.
14:57Une stratégie payante
14:58qu'il faut toutefois remettre en perspective
15:00car le boom des ventes d'électriques aux Etats-Unis
15:02concerne l'ensemble des constructeurs.
15:04Dans le reste du monde,
15:05Tesla voit aussi ses ventes repartir en Chine.
15:07Le lancement en août du Model YL est un succès.
15:10Une variante familiale à 6 places
15:12qui dépasse les 10 000 commandes quotidiennes
15:14depuis son arrivée en concession.
15:15En revanche, les ventes continuent de chuter lourdement en Europe.
15:18Moins 40% en juillet,
15:19moins 22% en août par rapport à l'an dernier.
15:22La faute à l'arrivée des véhicules électriques chinois bon marché,
15:24la fin des aides dans plusieurs pays
15:26et aux prises de positions controversées de son PDG Elon Musk.
15:29Du côté de la France et du Danemark,
15:31le mois de septembre connaît une légère éclaircie
15:33avec des ventes qui repartent à la hausse
15:35pour la première fois de l'année.
15:36Grâce notamment à une nouvelle version du Model Y.
15:39C'est un nouveau chapitre pour Boeing.
15:42Selon le Wall Street Journal,
15:43le constructeur américain prépare l'après 737 MAX.
15:47Il travaille actuellement sur un nouvel avion monocouloir
15:51qui doit lui permettre de reprendre l'avantage face à Airbus.
15:55Jean-Baptiste Thuet.
15:55Ce futur appareil marquerait un virage stratégique.
16:00Boeing a discuté avec Rolls-Royce d'un moteur de nouvelle génération
16:02et a confié à un nouveau responsable produit la supervision du projet.
16:06L'idée est concevoir un appareil à partir d'une page blanche,
16:09entièrement nouveau, plus léger, plus économe,
16:11capable de rivaliser et même de dépasser la famille Airbus A320
16:15qui domine le marché.
16:16D'ailleurs, un potentiel accord avec Rolls marquerait un tournant pour Boeing
16:20qui s'appuie depuis plus de 40 ans sur CFM,
16:22la co-entreprise entre GE et Safran.
16:24Mais le chantier est immense.
16:25Un tel programme peut coûter des dizaines de milliards de dollars,
16:28prendre plus de 10 ans,
16:29d'autant que Boeing doit encore livrer près de 6000 avions,
16:32certifier de nouvelles versions du 737 MAX,
16:35rattraper son retard pour le 777X,
16:37résorber ses problèmes de qualité,
16:39réduire la dette qui dépasse 50 milliards de dollars.
16:41Le pari est clair.
16:42Il s'agit pour le moment de convaincre investisseurs,
16:45clients et régulateurs que Boeing,
16:47affaibli par les crises,
16:48peut redevenir innovant et reprendre la main face à Airbus
16:51qui prépare lui aussi son prochain avion pour la fin des années 2030.
16:55Je vous le disais en titre,
16:56OpenAI vaut désormais 500 milliards de dollars,
16:59ce qui en fait l'entreprise non cotée la mieux valorisée au monde.
17:03Pour parvenir à ce montant,
17:04le géant de l'IA a procédé en fait à une opération
17:07qui a deux avantages.
17:09Le premier, renforcer son modèle
17:11et le deuxième, fidéliser des talents
17:13que tout le monde s'arrache.
17:14Erwann Maurice.
17:16C'est une opération financière prévue de longue date
17:19qui permet à OpenAI de toucher les sommets.
17:22Le groupe a permis à ses employés
17:24qui détenaient des actions depuis plus de deux ans
17:26de les vendre pour un montant maximum de 10 milliards de dollars.
17:29Finalement, 6 milliards ont été cédés par les salariés,
17:32sous la limite.
17:33OpenAI y voit là un signe de confiance dans l'entreprise,
17:36autant des collaborateurs que des investisseurs
17:38au rendez-vous lors de cette opération.
17:40Parmi eux, Softbank,
17:41qui avait déjà injecté 40 milliards
17:43lors d'un premier tour de table.
17:44En quelques mois,
17:45la valorisation de la maison mère de Chajipiti
17:47bondit ainsi de 200 milliards
17:49sans même avoir à s'introduire en bourse
17:51à la manière de SpaceX
17:52qui utilise aussi ce levier de vente de titres
17:55qui offre aux employés l'opportunité
17:56d'encaisser leurs gains en toute confidentialité,
17:59mais surtout qui permet au groupe
18:00de fidéliser des talents
18:02que s'arrachent les géants de la tech.
18:04Il y a quelques mois,
18:04Meta avait proposé des rémunérations
18:06à 9 chiffres pour convaincre
18:08quelques-uns des meilleurs chercheurs en IA
18:10de le rejoindre.
18:11Et justement,
18:12dans cette course à l'IA,
18:14l'Europe a-t-elle encore une chance ?
18:15Il y a deux ans,
18:16souvenez-vous,
18:17les 27 ont mis en place
18:18le Chips Act,
18:19un plan de 43 milliards d'euros
18:21pour accroître la compétitivité
18:23de l'Union européenne
18:24dans les puces électroniques.
18:26À Louvain, en Belgique,
18:27certains n'ont pas attendu ce plan
18:29pour être à la pointe
18:30de la recherche et de l'innovation
18:32sur ces puces.
18:34Ce reportage dans les laboratoires
18:36du Centre interuniversitaire
18:38de micro-électronique,
18:39l'IMEC,
18:40avec Timothée Maroset.
18:43La tour monumentale de l'IMEC détonne
18:45avec le paysage verdoyant
18:46de la campagne flamande.
18:48Difficile d'imaginer
18:48que se trouve ici
18:49l'épicentre de l'innovation mondiale
18:51sur les puces.
18:5212 000 m2 de laboratoire
18:54et 6 500 chercheurs et ingénieurs
18:56s'activent
18:57pour concevoir les puces de demain.
18:59Le patron de ce lieu
19:00hautement stratégique,
19:01Luc Vandenhove,
19:01nous fait la visite.
19:03Ça, c'est notre salle blanche.
19:04L'ensemble des machines derrière moi,
19:06conçues en grande partie
19:06par ASML,
19:07notre partenaire,
19:08coûte 4 milliards d'euros.
19:10Certaines machines
19:10valent 200 millions d'euros chacune.
19:12On développe ici
19:13la future génération des puces,
19:15le tout en collaboration
19:16avec tous les géants du secteur
19:17qui viennent tester
19:18leurs puces chez nous.
19:19Nvidia,
19:20Samsung,
19:20Apple,
19:21Intel.
19:22Les ingénieurs repoussent
19:23la limite de l'infiniment petit
19:24en concevant des puces
19:25de moins de 2 nanomètres,
19:2735 000 fois plus petites
19:28que le diamètre d'un cheveu,
19:29la technologie
19:30la plus avancée au monde.
19:32Des recherches effectuées
19:32dans ces salles blanches
19:33découlent la feuille de route
19:34de l'IMEC,
19:35une feuille de route
19:36qui donne le la
19:37à l'industrie mondiale.
19:38On prône ici depuis des années
19:39un modèle collaboratif
19:40plutôt que compétitif.
19:42En clair,
19:42mieux vaut s'unir
19:43et partager son savoir-faire
19:44à l'échelle mondiale
19:45pour avancer plus vite
19:46et plus efficacement.
19:47En fait,
19:48le modèle économique de l'IMEC,
19:50ce sont des subventions publiques
19:51et des partenariats.
19:52Ces partenariats sont essentiels
19:54pour nous.
19:54On vit surtout
19:55grâce aux partenariats.
19:57Cela nous permet d'ailleurs
19:57de dégager un chiffre d'affaires
19:59d'un peu plus d'un milliard d'euros.
20:00Le fait de s'associer
20:01avec toutes les chaînes
20:02de valeur des puces
20:03fait que nous devenons
20:04complémentaires.
20:05Pas besoin d'être concurrents
20:06puisque nous nous renforçons mutuellement.
20:08Si l'IMEC peut aller
20:09aussi loin et aussi vite,
20:10c'est notamment grâce
20:11aux chips Act européens.
20:122,5 milliards d'euros
20:14perçus depuis 2023,
20:15un montant conséquent
20:16mais pas encore suffisant
20:18d'après le PDG.
20:20La recherche sur les puces,
20:21c'est un marathon,
20:21pas un sprint.
20:22Il faut investir sur le long terme
20:23donc un chips Act 2,0 est crucial.
20:26On peut comparer cela
20:27à ce qu'ont fait
20:27les gouvernements belges
20:28avec l'IMEC.
20:29Ils ont investi systématiquement
20:30dans l'IMEC pendant 40 ans
20:32et on en voit aujourd'hui
20:33le résultat.
20:34Mais investir pour penser
20:35les puces de demain
20:36ne veut pas dire
20:37qu'elles seront fabriquées
20:38sur notre continent.
20:39Le président de l'IMEC,
20:40Patrick Vandenameel,
20:41qui deviendra en avril
20:42le futur PDG,
20:43sait déjà que la tâche
20:44s'annonce difficile.
20:45Sur la conception,
20:46nous sommes les plus avancés.
20:47Sur la fabrication,
20:48nous avons un retard
20:48de plusieurs décennies.
20:49Nous avons laissé
20:50depuis des années
20:51fermer des fonderies.
20:52L'Asie a pris de l'avance.
20:53Bruno Le Maire,
20:54devenu conseiller d'ASML,
20:55avançait hier dans la presse
20:56les mêmes arguments
20:57que l'IMEC
20:57en faveur d'un chips Act
20:59plus ambitieux
21:00et d'une collaboration
21:00plus intense
21:01entre les acteurs
21:02du secteur en Europe,
21:03sans quoi notre continent
21:04risque d'être incapable
21:05de rivaliser
21:06avec la Chine et les Etats-Unis.
21:08Et l'Inde aussi
21:08se lance dans la course
21:09des pays fabricants
21:10de puces.
21:11New Delhi a investi
21:1218 milliards de dollars
21:14dans 10 projets
21:15de semi-conducteurs
21:16dont l'ouverture
21:16de deux usines.
21:17Les premières puces
21:18devraient sortir
21:19d'ici à la fin de l'année.
21:21Valentine Hadby.
21:23Une des deux premières
21:24usines de puces
21:25vient d'ouvrir ses portes
21:26dans l'état du Guraja,
21:28dans l'ouest de l'Inde.
21:29Comme pour d'autres
21:29secteurs de pointe,
21:31l'Inde a tardé
21:31à se lancer
21:32dans la fabrication de puces
21:33et arrive 10 ans
21:34après la Chine.
21:35Mais ce n'est pas trop tard
21:36selon Velayan Subia,
21:38directeur de l'usine.
21:39Il n'y aura que deux écosystèmes
21:41vraiment peu coûteux
21:42dans le monde.
21:43L'un est en Chine,
21:44l'autre sera en Inde.
21:45Vous allez voir
21:46le centre de gravité
21:47se déplacer
21:47vers ces écosystèmes.
21:49Donc si vous commencez
21:50à penser à une vision
21:51de 25 à 30 ans,
21:53ça va forcément arriver.
21:54Encore plus optimiste,
21:56le Premier ministre indien
21:57compte rattraper
21:57ses concurrents
21:59bien plus rapidement
21:59dans les 5 à 10 ans.
22:01L'Inde a déjà
22:02les talents nécessaires
22:03puisqu'un ingénieur sur 5
22:04dans le secteur
22:05est indien.
22:06Le seul défi,
22:07réussir à les retenir,
22:08selon le directeur d'usine.
22:10Pour vous donner une idée,
22:11juste pour faire fonctionner
22:12notre usine,
22:13nous avons déjà
22:1475 expatriés.
22:15Ce n'est pas la manière
22:16dont nous voulons
22:17nous développer
22:17car nous voulons vraiment
22:19nous développer
22:19avec des Indiens.
22:21Pour accélérer
22:21ce développement,
22:22le gouvernement a fait appel
22:23à l'expertise de géants
22:25comme l'Indien Tata
22:26ou l'Américain Micron
22:27et le soutien financier
22:28du Japon
22:29qui annonçait cet été
22:3068 milliards de dollars
22:32d'investissement
22:32dans les semi-conducteurs indiens.
22:34Et puis la Hongrie
22:36signe avec Engie
22:37pour être approvisionnée
22:38en gaz naturel
22:39liquéfié.
22:40Le contrat est conclu
22:41pour 10 ans.
22:42Le groupe français
22:42va fournir
22:43un peu moins de 5%
22:44de la demande annuelle
22:45du pays.
22:46Un accord
22:46qui illustre
22:47la tentative
22:48de diversification
22:49de l'approvisionnement
22:50de la Hongrie
22:51qui refuse
22:51toujours
22:53de renoncer
22:53au gaz russe.
22:54Et puis,
22:55c'est l'un des derniers
22:55fabricants
22:56d'électroménagers
22:57en France.
22:58Le groupe Brent
22:58qui possède les marques
23:00comme Vedette
23:01ou 2 diétriche
23:01est placé
23:02en redressement
23:02judiciaire
23:03à la demande
23:04du groupe.
23:05L'ouverture
23:06de cette procédure
23:06va permettre
23:07la poursuite
23:08de l'activité
23:08et le gel
23:09des dettes
23:09pour retrouver
23:10un investisseur
23:11ou un repreneur.
23:12Le clic du jour
23:13avec ce soir
23:14cet article
23:14sur Warren Buffett,
23:15le milliardaire américain
23:16mise encore
23:17sur le pétrole.
23:18Sa holding,
23:19Berkshire Hathaway
23:20va racheter
23:21la branche chimie
23:22de la compagnie
23:22pétrolière américaine
23:23Occidental Petroleum.
23:25Montante d'opération
23:26à 10 milliards de dollars.
23:28Et puis,
23:28à la une de la tribune,
23:29elle est consacrée
23:30à l'alerte
23:31sur la trésorerie
23:32des entreprises.
23:34À l'agenda de demain,
23:35les défaillances
23:35d'entreprises
23:36pour le mois d'août,
23:37le taux de chômage
23:38aux Etats-Unis
23:38pour le mois de septembre.
23:40Le chancelier allemand
23:41et le président
23:42de France Rey
23:43vont assister ensemble
23:44aux célébrations
23:45de la journée
23:45de l'unité allemande.
23:47Et puis,
23:47sur l'antenne
23:47de BFM Business,
23:487h45,
23:49leur closier reçoit
23:50Alain Bokovza,
23:51le responsable
23:52de la stratégie
23:53d'allocation
23:54d'actifs mondiaux
23:55de la Société Générale
23:57CIB.
23:58Tout de suite
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