- il y a 12 heures
Retrouvez l’émission le 19h Eco présentée par Stéphanie Coleau du lundi au jeudi et réécoutez-la en podcast.
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00:0019h éco, Stéphanie Collot.
00:02Soyez les bergers dans le 19h éco, 30 minutes de concentré d'actualité économique.
00:06Et à la une de ce jeudi 13 novembre, nouveau revers pour le gouvernement.
00:11Dans la bataille du budget 2026, les députés maintiennent l'abattement de 10% des retraités dans le calcul de l'impôt sur le revenu.
00:17Les retraités qui sont pour l'instant épargnés, vous verrez.
00:21La loi sur le devoir de vigilance des entreprises largement détricotée.
00:24Le Parlement européen abaisse les ambitions du texte avec moins d'entreprises concernées et moins d'obligations à respecter.
00:31Les détails à suivre.
00:32Et puis solvée nous deux partenariats aux Etats-Unis.
00:35C'est pour renforcer ces chaînes d'approvisionnement en terres rares alors que les restrictions de la Chine pèsent sur cette industrie où Pékin est en position dominante.
00:48Pas question de toucher aux retraités.
00:50Ce matin encore, les députés ont rejeté la suppression de l'abattement de 10%.
00:54Toutes les mesures qui visaient à mettre les retraités à contribution sont pour l'instant retoquées.
01:00Caroline Mourisseau.
01:02Nouvelle tentative et nouvel échec du gouvernement.
01:05Il voulait supprimer l'abattement de 10% dont bénéficient les retraités au profit d'un abattement forfaitaire de 2000 euros.
01:10Avec à la clé un peu plus d'un milliard d'euros d'économie, Amélie de Montchalin a tenté de défendre la mesure.
01:1584% du rendement se fait sur les 20% des retraités les plus aisés.
01:21Et même 60% du rendement se fait sur les 10% des retraités les plus aisés.
01:25En vain, même s'il touche uniquement les plus aisés, l'amendement a été supprimé par 213 députés contre 17.
01:31Hier, le gel des pensions sur l'inflation a lui aussi été retoqué à une écrasante majorité.
01:37Et ce, alors que la mesure devait rapporter plus de 3,5 milliards d'euros rien que l'an prochain.
01:42Les députés, enfin, se sont massivement opposés au gel du barème de la CSG.
01:46Là encore, dans le but de protéger les retraités.
01:48Toutes ces mesures pourraient toutefois revenir dans le débat, car ce sont au total près de 5,5 milliards d'euros d'économie qui, pour l'instant, sont partis enfumer.
01:56Les transmissions sont aussi au cœur des débats à l'Assemblée nationale.
01:59Un certain nombre de dispositions allègent la fiscalité en la matière.
02:04Le Sénat, lui, propose d'aligner les règles fiscales relatives à la transmission à titre gratuit, c'est-à-dire donation et succession, sur la réalité sociale.
02:12Les notaires vont dans ce sens en ciblant les transmissions entre beaux-parents et beaux-enfants qui le souhaitent.
02:19Le reportage d'Alexandra Pagé avec les équipes de RMC.
02:23Aujourd'hui, le statut de beaux-parents n'est pas reconnu en France, ni légalement, ni fiscalement.
02:29Jean Gastet, président du Congrès des notaires de France, souhaite donc donner la liberté aux beaux-parents qui le souhaitent d'avoir les mêmes droits fiscaux que les parents
02:36et ainsi faciliter la transmission entre les membres de familles recomposées.
02:41En droit français, on ne peut pas hériter d'un beau-parent.
02:44Aujourd'hui, si on veut reconnaître une place pour la transmission du patrimoine, c'est ou l'adoption ou effectivement le testament,
02:50avec les limites parce que les autres enfants n'ont peut-être pas obligatoirement envie que cet enfant ait une place.
02:57Et aujourd'hui, il manque une place sociale de la société qui reconnaît le bel enfant et le beau-parent.
03:02Par exemple, si un beau-parent veut transmettre une part de son patrimoine à ses beaux-enfants,
03:06ils seront taxés à hauteur de 60%, faute de filiation, trois fois plus que pour des enfants biologiques.
03:13Le Sénat, de son côté, propose d'aligner les règles fiscales relatives à la transmission à titre gratuit,
03:18donation et succession entre beaux-parents et beaux-enfants, sur la réalité sociale.
03:23Pour ce qui est du budget de la sécurité sociale, les députés creusent le déficit de 6,8 milliards pour dépasser les 24 milliards d'euros,
03:32selon les calculs du rapporteur général de la Commission des affaires sociales en cause.
03:37Les changements apportés par l'Assemblée nationale, les sénateurs vont commencer à étudier le texte à partir de samedi.
03:43Cette explosion de la facture du déficit, qui est estimée à 24,3 milliards d'euros,
03:50c'est la une de la tribune de demain, qui est donc consacrée au budget de la sécurité sociale.
03:56L'Union européenne s'attaque aux petits colis qui viennent de l'étranger.
04:00Les ministres des Finances approuvent la suppression de l'exonération de droits de douane sur les colis de moins de 150 euros.
04:07La France est aux avant-postes, elle plaide pour une entrée en vigueur dès le premier trimestre 2026.
04:13Pauline Tadevin.
04:15La France a pris l'initiative et cela paye, se félicite le ministre de l'économie.
04:20Bruxelles vise une suppression des droits de douane dès le premier trimestre de l'an prochain, soit deux ans plus tôt que prévu.
04:26Certains pays poussent pour aller plus loin avec une taxe.
04:29La Roumanie prélève déjà 5 euros par colis.
04:32La France prévoit 2 euros.
04:33Le ministre du Commerce, Serge Papin, a défendu ce montant ce jeudi face à des sénateurs qui voulaient taper plus fort.
04:40Dans un premier temps, M. le Président, on ne peut pas aller au-dessus parce qu'autrement on serait en désaccord avec l'Europe.
04:46C'est le début et si on arrive à se mettre d'accord au niveau européen, je peux vous dire qu'on va avoir des résultats.
04:52D'autant que la France ne souhaite pas taxer le colis mais chaque article présent dedans, pour Serge Papin, 2 euros seraient déjà dissuasifs.
04:59Nous, quand on allait ouvrir les colis à Roissy, on s'est aperçu aussi que ça nourrissait de la revente derrière.
05:06Donc il y avait beaucoup de produits.
05:08Moi, j'ai vu un colis où il y avait une centaine de flacons de vernis à ongles.
05:12Bon, ça veut dire que là, la taxe de 2 euros, elle serait puissante, si on peut dire, sur le nombre d'articles.
05:17Faut-il encore s'accorder au niveau européen pour éviter que les plateformes ne contournent les obstacles en livrant, par exemple, les colis dans des pays qui ne taxeraient pas ?
05:26Il serait mieux que tous les pays européens appliquent cette taxe en même temps, disait récemment au Monde une source à Bercy.
05:32L'Union européenne ouvre une enquête contre Red Bull, le fabricant de boissons énergisantes,
05:36et soupçonné d'inciter les distributeurs à arrêter de commercialiser les produits concurrents ou à les désavantager.
05:44Et puis, autre enquête ouverte, cette fois à l'encontre de Google, elle porte sur la politique anti-spam du géo-américain qui, selon les éditeurs, affecte leurs revenus.
05:53La directive européenne sur le devoir de vigilance, bientôt enterrée le Parlement européen, a soupli le texte dans le sillage des États membres quelques semaines plus tôt.
06:03Cet assomplissement a été voté avec une large majorité grâce à une coalition d'eurodéputés de droite et d'extrême droite,
06:11de quoi soulager les industriels et les grandes entreprises européennes.
06:15Astrid Olivier.
06:17Ce vote montre que l'Europe peut être à la fois durable et compétitive, s'est félicité Jorgen Warborn, le rapporteur du texte, membre du PPE.
06:25Il y a trop d'administration en Europe, il faut simplifier l'administratif qui pèse sur les entreprises européennes.
06:32Il faut réduire les coûts pour que l'Union européenne retrouve de la croissance.
06:35Le texte adopté il y a tout juste un an est déjà raboté par les eurodéputés.
06:39Ce sont seulement les très grandes entreprises de plus d'un milliard et demi d'euros de chiffre d'affaires et au moins 5000 salariés
06:46qui devront surveiller les activités de leur filiale mais aussi de toute leur chaîne de valeur en matière sociale et environnementale.
06:54Quant aux publications des rapports environnementaux, ils ne seront demandés qu'aux entreprises de plus de 1750 salariés
07:00et qui réalisent au moins 450 millions d'euros de chiffre d'affaires.
07:05Mais même dans ce cas, les normes du rapport seront simplifiées.
07:09Moins de détails exigés, la réforme va limiter la responsabilité des entreprises à leurs partenaires commerciaux directs
07:16plutôt qu'à l'ensemble de leur chaîne de valeur.
07:19L'opposition de gauche déplore un texte désormais vidé de sa substance.
07:22Le Parlement va néanmoins un peu moins loin qu'Emmanuel Macron et Frédéric Schmerz
07:28qui réclamait le retrait pur et simple du texte.
07:31L'accord de libre-échange avec les pays du Mercosur refait surface à Bruxelles et il crispe toujours autant.
07:37Les agriculteurs redoutent une concurrence déloyale, tout comme les industriels.
07:42Dans le sucre aussi, la menace est bien présente.
07:45Le directeur de Tereos, Olivier Leduc, estime que cet accord pourrait fragiliser la souveraineté alimentaire française.
07:51On l'écoute, il était l'invité de Laure Closier ce matin.
07:54La question qu'elle pose, que pose cet accord, c'est la question de la souveraineté alimentaire française.
08:00La souveraineté alimentaire, c'est quoi ?
08:02C'est notre capacité à produire, à transformer des matières premières,
08:06à nourrir la population avec nos propres ressources,
08:09sans faire un appel excessif aux importations des marchés extérieurs.
08:13Mercosur porte un coup très dur à cette souveraineté alimentaire, à notre compétitivité,
08:18parce que d'abord pour nous, pour notre filière betterave,
08:21le Mercosur, ce n'est pas que le sucre.
08:23Ce sont des importations de sucre sans droit de douane,
08:26donc à bas prix en Union européenne.
08:27Ce sont aussi des importations d'alcool et d'éthanol en grande quantité
08:30et qui auront nécessairement un impact sur le prix et donc sur notre compétitivité.
08:35Et sans compétitivité dans les entreprises, on n'investit plus,
08:39on fragilise toute la chaîne et on met en danger toute notre souveraineté alimentaire.
08:4319h10 sur BFM Business, les marchés.
08:47Avec Antoine Larigaud-Gris et Antoine, le CAC termine en bête ce soir.
08:52Oui, il gère bête, alors c'est rageant,
08:53puisqu'on a signé un nouveau record historique et absolu au matin,
08:56à 8 314 au point, très exactement.
08:59On termine à 8 232, donc en petit repli,
09:02moins 0,11%.
09:03On a manqué de souffle en fin de séance,
09:05mais on est quand même bien placé par rapport au reste de l'Europe boursière,
09:08qui était dans un rouge un petit peu plus vif,
09:10moins 0,8% pour l'Eurostock 50,
09:12moins 1,39% pour le DAX à Francfort.
09:13Non, encore une fois, les deux secteurs qui nous ont le plus aidés,
09:16comme les séances précédentes,
09:18c'était le secteur d'enquête avec Crédit Agricole en tête,
09:21qui termine en hausse d'1,9% à 16,53€.
09:23Et encore une fois, le luxe, mais pas n'importe quel luxe.
09:26Kering, qui a gagné 2,29% à 321,35€,
09:30stimulé par les très bons résultats,
09:31les perspectives rassurantes de Burberry du côté du Royaume-Uni.
09:34Mais le reste du secteur du luxe, lui, a terminé dans le rouge.
09:37Moins 1,64 pour Hermès, 2,164€.
09:40LVAMH, moins 1,6% à 636,80€.
09:43Mais la plus forte baisse du CAC 40, elle est encore pour Eden Red.
09:46Décidément, beaucoup de difficultés, ces dernières séances pour le titre,
09:49qui perd 3,4% en clôture.
09:5219,65€.
09:53Seuil Tech, plus forte baisse du SBF 120 à moins 4%,
09:56plus 3,83 pour Excel Technologies,
09:58qui termine plus forte hausse de l'indice large.
10:00Moins 0,11 pour le CAC, 8232.
10:02Les volumes d'échanges très corrects, 3,4 milliards.
10:04Et du côté des marchés américains, on y évolue dans le rouge.
10:06Moins 1% pour le Dow Jones.
10:09Du côté du Nasdaq, l'indice lâche 2%.
10:13Le titre Disney, lui, lâche 8% à l'heure actuelle,
10:17car on a eu les résultats du groupe.
10:18Le chiffre d'affaires déçoit au quatrième trimestre.
10:21Il reclut de 0,5% à 22,5 milliards de dollars.
10:25Ça s'explique par les performances en demi-teinte des films,
10:28des studios du groupe.
10:30Les revenus de cette branche chutent de 26% sur un an.
10:34Et puis, on devait avoir aussi ce soir les résultats d'Ubisoft,
10:37mais le groupe décale la publication
10:39et demande la suspension de sa cotation.
10:42Elle restera suspendue jusqu'à la diffusion de ses résultats
10:45pour le premier semestre dans les prochains jours.
10:5019h12 sur BFM Business,
10:51c'est l'heure de la chronique internationale de Mathieu Jolivet.
10:54Les deux pays que convoitent Donald Trump
10:58renforcent leur lien diplomatique.
11:00Mathieu, le Canada ouvre cette semaine un consulat à Nuque.
11:04Nuque, c'est la capitale du Groenland.
11:06Oui, un rapprochement très symbolique
11:07quand on connaît les velléités territoriales de Donald Trump
11:10sur le Groenland et le Canada le 5 mars dernier.
11:14Les 56 000 Groenlandais étaient stupéfaits
11:16en entendant Donald Trump dire devant le Congrès
11:19« Nous obtiendrons le Groenland d'une manière ou d'une autre ».
11:23Quelques mois plus tard, fin août,
11:25la télévision danoise DR révélait une enquête choc
11:28sur trois Américains dont un proche de Donald Trump
11:31infiltré sur le sol Groenlandais.
11:33Une mission subversive qui visait à faire émerger
11:36un mouvement politique sécessionniste au Groenland
11:38et, en cas de victoire, arrimer le territoire aux États-Unis.
11:43Tout aussi spectaculaire, en mars dernier,
11:45Donald Trump qui envisageait le Canada
11:47comme le 51e État des États-Unis.
11:51Et si la région arctique l'intéresse tant,
11:52c'est qu'elle est devenue une zone d'influence
11:54où la Chine et la Russie renforcent leur position.
11:58Oui, ce qu'il faut voir, c'est que Washington
12:00se désengage peu à peu de l'Europe
12:02pour se concentrer sur l'Indo-Pacifique
12:04et sur la zone arctique.
12:06La fonte des glaces due au réchauffement climatique
12:08fait apparaître de nouvelles routes maritimes
12:10par le nord.
12:11Elles sont accessibles presque toute l'année,
12:13alors qu'on ne pouvait les emprunter
12:14seulement deux mois par an il y a dix ans.
12:17Une nouvelle donne climatique
12:18qui permet aussi l'accès à des ressources énergétiques
12:21qui étaient jusqu'ici connues,
12:23mais beaucoup trop chères à exploiter,
12:24compte tenu de l'épaisseur de la glace.
12:27Et vous avez donc un nouvel axe Sino-Russe
12:29qui se renforce en Arctique.
12:30Vous avez Pékin qui finance les futurs ports
12:33et infrastructures énergétiques
12:34entre la mer de Barents et le détroit de Bering
12:37sur une route maritime
12:38qui longe quasi intégralement les côtes russes.
12:41Donald Trump a déjà une base militaire au Groenland,
12:44mais il renforce sa flotte en Arctique
12:46et il vient de signer un décret
12:48pour construire des brise-glaces américains
12:50qui sillonneront toute la région arctique.
12:52Et ce qui relie le Canada au Groenland,
12:55c'est aussi leurs racines inuites.
12:59Oui, il ne s'agit pas de politique étrangère,
13:01il s'agit de famille,
13:03disait un ministre canadien.
13:04En fait, il fait référence aux racines communes
13:07qui lient tous ces peuples de l'Arctique
13:09Il y a plus de 1000 ans,
13:11les Inuits de Thulé
13:12vivaient sur la côte nord de l'Alaska.
13:15Ils se sont ensuite rapidement propagés
13:16à travers le Canada et jusqu'au Groenland.
13:19Il y a donc une histoire
13:21et une identité très forte en Arctique
13:23qui se ressent encore aujourd'hui.
13:25D'ailleurs, c'est beaucoup plus anecdotique,
13:27mais révélateur.
13:28On voit fleurir en ligne ou dans des boutiques
13:30des t-shirts proclamant
13:32« le Canada n'est pas à vendre »
13:34ou « le Groenland n'est pas à vendre »
13:36illustrant ce sentiment de souveraineté
13:38ravivé par ses velléités territoriales
13:41de Donald Trump.
13:41La chronique internationale de Mathieu Jolivet
13:44est retrouvée tous les soirs
13:45dans le 19h éco.
13:46En Corée du Sud, c'est le jour J
13:48pour les lycéens.
13:49Les épreuves de l'équivalent du bac
13:50se déroulent aujourd'hui.
13:52Plus de 550 000 élèves sont inscrits
13:54et on ne plaisante pas avec ça
13:55du côté de Séoul.
13:57Tout le pays vit au rythme de cet examen
13:59et tout est fait pour éviter
14:00les distractions des candidats.
14:03Alexandra Pagé.
14:03Les lycéens sud-coréens
14:06ont une chance
14:07ne pas avoir de tournoi
14:08de Roland-Garros
14:09en plein milieu des épreuves
14:10mais pas de possibilité
14:11de rattrapage
14:12et ils jouent leurs études supérieures
14:14en un seul jour.
14:15Alors les autorités
14:16prennent des dispositions
14:17impressionnantes.
14:18Le ministère des Transports
14:20interdit ainsi
14:20tous les décollages
14:21et atterrissages
14:22pendant les épreuves orales
14:23d'anglais.
14:24Park Yun-sung, lycéen,
14:26est effectivement focalisé
14:27sur l'enjeu.
14:29Je n'ai pas d'objectif précis,
14:30je veux juste obtenir la note
14:32que j'ai toujours voulu.
14:34Pour éviter des retards d'étudiants,
14:35certains services publics,
14:37des banques
14:37et même la bourse
14:38ouvrent une heure plus tard.
14:39Il n'est pas rare
14:40que la police accompagne
14:41en urgence
14:42des étudiants retardataires.
14:44Anne Yuna,
14:44maman de candidat,
14:45est encore plus tendue
14:46que sa progéniture.
14:47C'est un sonore.
14:49Il y a un temple à proximité.
14:50Je prévois donc
14:51de m'y rendre
14:52et de suivre le programme
14:53des examens d'entrée
14:54à l'université.
14:55Je vais rencontrer
14:56d'autres mères
14:56dont les enfants
14:57passent les examens.
14:58Dès la première session
14:59le matin,
15:00nous prierons en même temps.
15:02Contrairement au bac
15:03en France,
15:04le Suneung sert
15:04à classer les étudiants
15:05selon leur note globale
15:07dont dépend leur entrée
15:08dans les meilleures
15:09universités du pays.
15:1056,2% des Sud-Coréens
15:13sont détenteurs
15:13d'un diplôme
15:14de l'enseignement supérieur.
15:16L'État investit
15:17plus que la moyenne
15:18des pays de l'OCDE
15:19dans leur éducation.
15:20La Corée du Sud
15:21en est d'ailleurs
15:21le leader
15:22en termes d'enseignement.
15:23L'Écosse va-t-elle
15:24devenir la nouvelle
15:25destination favorite
15:26des investisseurs ?
15:27Après,
15:28les Panda Bonds
15:28en Chine,
15:29les Samouraï Bonds
15:30au Japon
15:31placent aux Kilt Bonds
15:33en Écosse.
15:34La nation s'apprête
15:34à émettre
15:35son premier programme
15:37d'obligation souveraine
15:38l'année prochaine.
15:40L'objectif
15:40est d'attirer
15:41les investisseurs étrangers
15:42et de s'émanciper
15:44de Londres.
15:45Aceret-Olivier.
15:47L'Écosse va déployer
15:49ses propres obligations,
15:50les Kilt Bonds,
15:51un programme obligataire
15:52qui s'élève
15:53à un milliard et demi
15:54de livres sterling.
15:55La nation avait obtenu
15:56le pouvoir
15:57d'émettre sa propre dette
15:58souveraine
15:58il y a dix ans,
16:00mais jusqu'à présent
16:00elle avait préféré
16:01emprunter au Fonds National
16:02de Prêt du Royaume-Uni.
16:04Il s'agit ici
16:04d'un geste politique.
16:06Le Premier ministre
16:07John Sweeney
16:07parle d'une nouvelle étape
16:09vers un futur
16:09où la nation
16:10prend ses propres décisions.
16:12Ces émissions
16:12marquent la volonté
16:13de l'Écosse
16:14de se doter
16:14de ses propres outils financiers,
16:16une crédibilité indispensable
16:18si un jour
16:19elle devait se séparer
16:20du Royaume-Uni,
16:21les prémices
16:21d'une souveraineté budgétaire.
16:23Les agences de notation
16:24prennent part
16:25à cette marche
16:26vers l'indépendance.
16:27Elles ont pour la première fois
16:28attribué la note
16:29de crédit double A
16:30à l'Écosse,
16:31équivalente à celle
16:32du Royaume-Uni.
16:33Mais la marche
16:34vers l'indépendance
16:34n'est pas neutre
16:35et la crédibilité
16:36de la dette écossaise
16:37repose sur ses liens.
16:38Avec Londres,
16:39si l'Écosse
16:40prend des mesures
16:40vers l'indépendance,
16:41prévient S&P,
16:42l'agence pourrait
16:43dégrader sa note.
16:45Dans l'actualité,
16:46entreprise Solvay
16:47veut s'imposer
16:48comme un acteur stratégique
16:50dans les matériaux critiques.
16:51Le groupe de chimie
16:52annonce des contrats
16:53avec deux acteurs américains
16:55pour la fourniture
16:56de matériaux de terres rares.
16:58Une étape importante
16:59pour développer
17:00une filière européenne
17:02portée par sa nouvelle usine
17:04à La Rochelle.
17:05Julien Thibault.
17:07Solvay va fournir
17:09en terres rares
17:10deux fabricants américains
17:11d'aimants permanents.
17:12Un marché stratégique
17:13pour les secteurs
17:14des véhicules électriques,
17:15de l'éolien
17:16ou de la défense,
17:17aujourd'hui largement
17:18dominé par la Chine.
17:19Une partie des volumes
17:20produits à La Rochelle
17:21proviendra du recyclage,
17:23un axe que le chimiste belge
17:24souhaite renforcer.
17:26Si ses contrats
17:26restent limités,
17:28ils permettent
17:28au groupe d'espérer
17:29s'imposer
17:30comme un fournisseur
17:31occidental incontournable,
17:33alors que les Etats-Unis
17:34et l'Europe
17:34cherchent à sécuriser
17:35leur chaîne d'approvisionnement.
17:37Solvay assure pouvoir
17:38rapidement augmenter
17:39ses capacités
17:40et étudie déjà
17:41de nouveaux partenariats.
17:43Selon le groupe,
17:43la production
17:44de son usine Rochelle
17:45pourrait à terme
17:46couvrir 30%
17:47de la demande européenne.
17:49Bruxelles doit présenter
17:50début décembre
17:51sa stratégie
17:52pour réduire
17:52sa dépendance
17:53à la Chine
17:54sur les terres rares.
17:55Un dossier piloté
17:56par Stéphane Séjourné.
17:57On en vient
17:58au nouveau deal
17:59d'EDF
17:59pour les industriels.
18:01Le groupe
18:01élargit ses contrats
18:02de long terme
18:03à plusieurs milliers
18:04d'entreprises.
18:05Jusqu'ici,
18:05seules les entreprises
18:07énergivores y avaient droit.
18:09Ces offres sont
18:09la priorité
18:10du nouveau PDG
18:12Bernard Fontana
18:13pour donner
18:13de la visibilité
18:15à EDF.
18:15Mais à cause
18:16de la baisse
18:16des prix
18:17de l'électricité,
18:19les industriels
18:20ne sont pas convaincus.
18:21Mathieu Pechberti.
18:22Les industriels
18:24jouent la montre
18:24dans leurs négociations
18:25avec EDF.
18:27D'abord parce que
18:27l'électricien
18:28leur demande de payer
18:29plusieurs centaines
18:30de millions d'euros
18:31dès la signature
18:31pour bénéficier
18:32des prix avantageux
18:33pendant une dizaine d'années.
18:35Mais surtout,
18:35ils n'ont aucun intérêt
18:36à se précipiter
18:37car les prix de marché
18:38ne cessent de reculer.
18:40Ils ont encore baissé
18:41de 20% en 6 mois
18:42et oscillent désormais
18:43entre 50 et 55 euros
18:45le mégawatt-heure.
18:46Une fourchette de prix
18:47qui correspond à ce que EDF
18:49propose aux industriels
18:50électro-intensifs
18:51sur longue période.
18:52Le groupe n'en a signé
18:53que 11
18:54après un an
18:55de négociations.
18:56Étant donné
18:57que les prix
18:57ne devraient pas augmenter
18:58d'ici 2027,
19:00les entreprises panachent
19:01entre des offres
19:02de marché à prix bas
19:03et des contrats courts
19:04de 4 ou 5 ans
19:05dont les prix restent modérés.
19:07EDF assure que
19:0816 000 ont déjà
19:09été signés.
19:10Le problème,
19:11c'est que le groupe
19:11a besoin de visibilité
19:13pour être moins dépendant
19:14des prix de marché.
19:15Il doit assurer
19:16ses 25 milliards d'euros
19:17d'investissement par an
19:18d'ici 2030.
19:20Le ministre délégué
19:21à l'industrie,
19:22Sébastien Martin
19:22a été auditionné
19:23ce matin par la commission
19:25des affaires économiques.
19:26Il en a profité
19:27pour évoquer
19:27la situation
19:28des PME
19:29et des ETI
19:30qu'il juge parfois
19:31sous-équipés
19:32et dépourvus
19:33des moyens nécessaires
19:34pour moderniser
19:35leurs outils de production.
19:36On l'écoute.
19:37Je veux travailler
19:38avec les conseils régionaux
19:40parce que nous avons
19:41un parc machine
19:42en France
19:43qui est l'un des plus
19:44anciens d'Europe.
19:46Nous avons un niveau
19:46d'accès aux technologies
19:47des numériques
19:48et particulièrement
19:49par exemple
19:49à la robotisation
19:50qui n'est pas satisfaisant
19:53si on s'occupe
19:54pas seulement
19:54à nos voisins asiatiques
19:56mais à nos voisins
19:57européens.
19:59Et j'ai eu l'occasion
19:59de l'évoquer
20:00avec les présidents
20:00de conseils régionaux
20:01la semaine dernière
20:02lors du congrès
20:03des régions de France.
20:04Je pense qu'à travers
20:05un certain nombre
20:06de dispositifs existants
20:07nous pourrions mieux
20:08accompagner
20:09nos PME
20:10non PMI
20:11qui irriguent
20:12le territoire national
20:13qui font vivre
20:14beaucoup de monde
20:14et qui ont aussi besoin
20:16qu'on leur apporte
20:17un signal.
20:19Le ministre délégué
20:20à l'industrie
20:20Sébastien Martin
20:22a presté l'antise
20:23autour de Toyota
20:24de céder à la pression
20:25de Donald Trump
20:26le numéro 1 mondial
20:27de l'automobile
20:27annonce un investissement
20:29massif de 10 milliards
20:30de dollars aux Etats-Unis
20:31sur 5 ans.
20:32Le constructeur japonais
20:33est déjà très présent
20:34sur le territoire américain
20:36où il vient d'ouvrir
20:37une usine de batterie.
20:38Justine Vassogne.
20:40Comme Stellantis,
20:41General Motors
20:42ou Ford,
20:43Toyota ne peut pas
20:43se permettre
20:44de se brouiller
20:45avec la Maison Blanche.
20:46Le constructeur réalise
20:47un quart de ses ventes
20:48en Amérique du Nord.
20:49C'est son premier marché.
20:51Depuis 70 ans,
20:52nous avons investi
20:5360 milliards de dollars
20:54aux Etats-Unis,
20:55insiste Toyota,
20:56qui inclut dans son calcul
20:58les 10 milliards
20:58annoncés aujourd'hui.
21:00Mais le constructeur
21:00n'a pas attendu
21:01Donald Trump
21:02pour mettre le cap
21:03sur les Etats-Unis.
21:04Il y compte déjà
21:0510 usines
21:06et vient d'en inaugurer
21:07une 11e en Caroline du Nord.
21:0914 milliards de dollars
21:10pour une gigafactory
21:11de batterie,
21:12sa première en dehors du Japon,
21:14destinée à alimenter
21:15des voitures
21:15zéro émission,
21:17mais aussi des véhicules hybrides.
21:18Car avec la nouvelle politique
21:20anti-électrique
21:21initiée par le président américain,
21:23Toyota,
21:23qui a toujours continué
21:25à développer
21:25toutes les motorisations,
21:27en misant notamment
21:28sur l'hybride,
21:29voit sa stratégie
21:30confortée.
21:31Au troisième trimestre,
21:32ses ventes ont augmenté
21:33de 11% aux Etats-Unis.
21:35Toyota était aussi leader
21:36sur les ventes
21:37d'hybrides américaines,
21:39avec 51%
21:40de parts de marché.
21:41On en vient au clic du jour
21:43avec cet article consacré
21:44à la restauration rapide.
21:46McDo, Burger King,
21:47Otakos,
21:48ces établissements
21:48sont dans le viseur
21:49des députés écologistes.
21:51Ils ont déposé
21:52un amendement
21:52qui impose une taxe unique
21:53de 50 000 euros
21:55à l'ouverture
21:56d'un établissement
21:56sous contrat de franchise.
21:58Elle serait même complétée
21:59par une seconde taxe annuelle
22:01liée à l'exploitation
22:02d'un montant
22:03de 10 000 euros.
22:04Et cette double taxe,
22:05elle serait doublée
22:06pour les restaurants
22:07installés à moins de 300 mètres
22:08d'un établissement scolaire.
22:10Un article à retrouver
22:11sur notre site
22:12bfmbusiness.com.
22:14À l'agenda de demain,
22:15on aura le nombre
22:16de créations d'entreprises
22:17pour le mois d'octobre,
22:20également les chiffres
22:21de l'inflation
22:21pour le mois d'octobre.
22:22les résultats
22:24du troisième trimestre
22:25pour Valourec
22:26et les résultats
22:27du premier semestre
22:28pour le groupe
22:29de luxe Richemont.
22:31Sur l'antenne
22:32de BFM Business,
22:337h45,
22:33Laure Closier reçoit
22:34Delphine Manceau,
22:36la présidente
22:36de la conférence
22:37des grandes écoles.
22:39Et puis à partir
22:39de 8h matinale spéciale
22:41depuis l'AIM
22:42à Marseille,
22:43où l'on retrouve
22:44justement dans un instant
22:45François Sorel
22:46pour Tech & Co.
22:48Très bonne soirée
22:48sur BFM Business.
22:4919h éco
22:53sur BFM Business.
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