Le chef de l'Etat a annoncé des dépenses de 3,5 milliards d'euros en 2026 puis à nouveau 3 milliards de plus en 2027, de sorte que le budget de la défense aura doublé en dix ans sous ses deux mandats.
00:00Alors, dans les mots, oui, il y a eu une période de négationnisme du réel et de volonté de désescalade permanente face à des adversaires qui sont devenus officiellement des ennemis de nature extrêmement diverse.
00:15Un ennemi proche, la Russie, un adversaire économique et politique lointain, mais qui marque sa puissance, les États-Unis, et celui dont on ne maîtrise pas tout à fait l'enjeu futur, mais qui se réarme le plus vite avec les équipements les plus nombreux, la Chine.
00:35Donc, la redécouverte du réel est toujours un moment difficile, parfois douloureux, et ceci a été l'élément marquant des trois discours.
00:45Le discours du chef d'état-major des armées, rare mais réel depuis longtemps, sur la guerre de haute intensité, le discours du président de la République le 13, et puis le défilé du 14.
00:58En contrepartie, nous avons une armée bonsaï qui a un peu de tout et beaucoup de rien, qui a été désarmée pendant de nombreuses années à cause des illusions de la globalisation heureuse et de la chute du mur de Berlin.
01:13Et il faut rattraper en quelques mois, quelques années, 30 ans d'aveuglement sur ces questions de désarmement militaire, mais aussi de désarmement industriel, voire de désarmement financier.
01:25Donc, l'effort est considérable, et vous pouvez le voir par vous-même, entre la puissance des mots du discours et la faiblesse doctrinale de la revue stratégique, on sent qu'il y a encore un gros effort à faire.
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