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Les invités de Julien Pasquet débattent des grands thèmes de l'actualité dans #180minutesInfoWE
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00:00:00Il est 14h et c'est le coup d'envoi de 180 minutes infos week-end.
00:00:04Ravi de vous retrouver en ce dimanche en direct sur CNews pendant deux heures pour vous accompagner,
00:00:08traiter, débattre, décrypter de l'actualité qui va passer dans un instant bien sûr par la place de la République
00:00:12avec une image qu'on vous proposera, cette marche qui part depuis l'est de Paris pour la libération des 48 otages
00:00:19avec cet accord de paix qui est en négociation au CAIR.
00:00:22Est-ce bientôt la fin du conflit entre Israël et le Hamas ?
00:00:26On en parlera dès le début de cette émission.
00:00:28Voilà pour une partie du programme de notre émission.
00:00:31Mais d'abord, il est donc 14h pile, on accueille Mickaël Dos Santos.
00:00:34Bonjour Mickaël, l'essentiel de l'actualité avec vous avant de présenter nos invités, notre premier thème.
00:00:39Manuel Bompard qui confirme d'abord le dépôt d'une motion de censure contre le gouvernement.
00:00:43Oui, le coordinateur de la France insoumise n'est pas convaincu par l'engagement de Sébastien Lecornu
00:00:48de ne pas utiliser l'article 49.3, une annonce qui selon lui relève davantage d'une tactique politique.
00:00:54Écoutez.
00:00:54Là, vous êtes en train de me demander si, oui ou non, on va proposer de censurer le gouvernement immédiatement.
00:01:00Je vous ai répondu oui tout à l'heure et je vous le confirme à cet instant.
00:01:04Parce que je pense que c'est un...
00:01:05Tout le monde a compris, c'est un piège qu'il a tendu au Parti Socialiste,
00:01:08qui s'était avancé en disant, si vous vous engagez à ne pas utiliser le 49.3,
00:01:12ce qui était une erreur de dire ça, on s'engagera à ne pas censurer le gouvernement,
00:01:15il leur tend le piège et maintenant le Parti Socialiste est bien embêté.
00:01:18Voilà, tout le monde a compris la manœuvre politicienne qu'il y a derrière.
00:01:21Et le LR, les Républicains se réunissent dans un peu moins d'une demi-heure,
00:01:26c'est à 14h30 en visioconférence pour décider de leur participation ou non au gouvernement.
00:01:31Point d'ailleurs à venir avec Elodie Huchard dans votre journal de 15h,
00:01:34Michael Dos Santos, d'ici là l'Ukraine avec des frappes russes qui ont fait 5 morts dans plusieurs régions du pays.
00:01:39L'envoi d'environ 50 missiles et 500 drones a également provoqué des coupures de courant,
00:01:45notamment à proximité du site nucléaire de Zaporizhia.
00:01:47Zaporizhia, Moscou est accusé de vouloir plonger le pays dans le noir à l'approche de l'hiver.
00:01:51Ce fut déjà le cas l'an dernier.
00:01:54Et puis, André, fermez ce journal.
00:01:56Si vous êtes l'heureux propriétaire de Bitcoin, une bonne nouvelle,
00:01:59la crypto-monnaie a atteint un niveau record ces dernières heures.
00:02:02Sa valeur dépasse désormais les 125 000 dollars pour un Bitcoin.
00:02:06Cette hausse est liée à la méfiance des investisseurs face au shutdown américain
00:02:10qui paralyse le budget du pays, mais aussi la promotion des crypto-monnaies faites par Donald Trump.
00:02:15Dans le même temps, les actions, l'or, mais aussi les cartes Pokémon atteignent également des sommets historiques.
00:02:21Les cartes Pokémon ?
00:02:21Oui, si vous avez des cartes Pokémon, c'est...
00:02:23Il vaut mieux avoir une carte Pokémon ou un Bitcoin ?
00:02:25Je pense que vaut mieux avoir un Bitcoin.
00:02:26D'accord. Bon, dans les deux cas, j'en ai pas.
00:02:29Bon, il y en a l'autre.
00:02:30Merci, Mickaël. Il y a de quoi avoir des regrets.
00:02:33Mais c'est comme ça. Écoutez, on fait des choix dans la vie.
00:02:35On va marquer une très courte pause.
00:02:36Je vais vous présenter le plateau de cette première heure.
00:02:39Je le disais, je ne sais pas s'il y en a une image,
00:02:40mais on ira à Place de la République pour prendre le pouls de cette mobilisation,
00:02:44alors que peut-être, l'espoir en tout cas, est plus que jamais permis.
00:02:48Les 48 otages qui restent dans la bande de Gaza,
00:02:51peut-être donc sur le point d'être libérés ces prochains jours.
00:02:53On ira à Place de la République où Jonathan Arfi, le président du CRIF,
00:02:56nous attend pour quelques questions. Dans un instant, à tout de suite.
00:02:58Nous sommes de retour sur le plateau de 180 minutes.
00:03:05Info, 14 heures passées de 8 minutes.
00:03:07On est avec Amoury Brolet pour cette première heure.
00:03:10Journaliste, merci Amoury de nous accompagner aujourd'hui.
00:03:12Bernard Cohen-Hadad également présent.
00:03:14Merci, président du cercle de réflexion, Etienne Marcel.
00:03:17Merci à Benjamin Camboulivre d'être là également.
00:03:19On aura de gros sujets de sécurité, notamment à voir avec vous dans cette émission.
00:03:22On porte-parole de l'Alternative Police CFDT.
00:03:25Raphaël Steinville du JDD qui est avec nous cet après-midi.
00:03:28Merci à tous les quatre.
00:03:29L'image de cet après-midi nous amène Place de la République à Paris
00:03:33avec cette grande marche qui est sur le point de partir de l'Est parisien
00:03:37vers la Place Saint-Augustin.
00:03:38Une marche en présence de familles d'otages pour la libération des 48 derniers otages
00:03:42restant dans la bande de Gaza.
00:03:45Je ne sais pas si on a l'image de la Place de la République.
00:03:47En tout cas, cette question, est-ce bientôt la fin officielle du conflit
00:03:52avec cette foule qui commence à se masser à Paris ?
00:03:55Des négociateurs dans le même temps israéliens et du Hamas
00:03:57sont donc attendus ce dimanche au Caire pour les discussions indirectes sur le plan Trump
00:04:02qui ambitionne de mettre fin à cette guerre à Gaza.
00:04:04De parvenir surtout, bien sûr, dans un premier temps à la libération des otages
00:04:07que le dirigeant israélien Benyamin Netanyahou a dit hier soir espéré
00:04:10pour dans les prochains jours.
00:04:12avant d'aller à Paris et d'être en duplex notamment avec le président du CRIF,
00:04:16Jonathan Arfi, retour sur les derniers développements.
00:04:20Le président américain ne tolérera aucun retard dans l'exécution de son plan de paix pour Gaza.
00:04:24Après la réponse positive du Hamas concernant la libération des otages,
00:04:28Donald Trump met en garde le mouvement terroriste palestinien.
00:04:31Le Hamas doit agir vite, sinon tout sera compromis.
00:04:34Je ne tolérerai aucun retard, comme beaucoup le pensent,
00:04:37ni aucune issue où Gaza représenterait à nouveau une menace.
00:04:40Agissons vite, chacun sera traité équitablement.
00:04:42En vue de la libération des otages, le Hamas et Israël tiennent aujourd'hui et demain
00:04:46des pourparlers indirects au Caire, où des émissaires de la Maison Blanche seront présents.
00:04:50Hier soir, le premier ministre israélien a annoncé un accord imminent.
00:04:54Nous sommes proches d'un accord.
00:04:59Nous n'avons pas encore tout fini, mais nous y travaillons.
00:05:04Nous pourrons vous annoncer le retour de tous les otages en une fois
00:05:06et que Tsaal restera dans les zones occupées.
00:05:12Le Hamas sera démantelé.
00:05:14La région sera libérée de tous les armements,
00:05:17soit par la négociation ou militairement.
00:05:19Que ce soit facile ou difficile, nous y arriverons.
00:05:30Pendant ce temps à Tel Aviv, l'espoir regagne la place des otages.
00:05:34Nous voulons rapatrier tous les otages déjà décédés
00:05:36pour leur donner une sépulture ici en Israël.
00:05:39Et nous pensons que cet objectif est désormais plus proche que jamais
00:05:41depuis les 729 derniers jours.
00:05:43La mise en oeuvre du plan de Donald Trump prévoit notamment
00:05:49le désarmement du Hamas et l'exil de ses combattants,
00:05:51un point sur lequel le Hamas reste muet.
00:05:54Direction donc en direct la place de la République à Paris.
00:05:57Bonjour Jonathan Arfi, président du Conseil représentatif
00:06:00des institutions juives de France.
00:06:02Merci beaucoup de répondre aux questions de CNews,
00:06:04de prendre quelques instants avec nous.
00:06:06Tout semble désormais aligné pour permettre la libération
00:06:10très prochaine des otages.
00:06:12Quel est le sentiment au sein des familles d'otages
00:06:14qui vous accompagnent cet après-midi ?
00:06:16Je le précise.
00:06:20Il y a évidemment beaucoup d'espérance,
00:06:23beaucoup d'attente par rapport aux prochains jours.
00:06:25L'idée que peut-être cette guerre prendra fin,
00:06:27peut-être que les otages seront bientôt libérés.
00:06:29Mais malheureusement, nous savons que le Hamas
00:06:31est une organisation terroriste, une organisation cynique
00:06:33qui sera prête à toutes les manœuvres.
00:06:36Donc il y a beaucoup évidemment d'attente,
00:06:40beaucoup d'angoisse,
00:06:40malgré bien sûr l'espoir qui s'est ouvert il y a quelques jours.
00:06:44C'est le sentiment partagé par les familles d'otages
00:06:46et de victimes qui sont présentes,
00:06:47mais c'est le sentiment aussi partagé évidemment
00:06:49par l'ensemble des participants à cette marche aujourd'hui.
00:06:51Évidemment, vous l'avez évoqué,
00:06:53le cynisme du Hamas doit nous appeler nécessairement à la prudence.
00:06:58Comment faire confiance à une organisation terroriste ?
00:07:00On n'est donc pas encore bien sûr dans ce jour d'après,
00:07:03mais disons-le, Jonathan Arfi, depuis deux ans,
00:07:06jamais l'espoir n'a été aussi grand
00:07:09de revoir les otages, d'arriver à une paix.
00:07:12Est-ce qu'il faut saluer en premier lieu l'action de Donald Trump, selon vous ?
00:07:15Oui, bien sûr, il faut saluer l'action du président américain
00:07:21qui incontestablement a réussi à faire bouger les lignes,
00:07:24mais il faut surtout se rendre compte
00:07:25que ce qui a permis de faire bouger le Hamas,
00:07:28c'est sans doute le fait que la Turquie et le Qatar
00:07:30ont semble-t-il lâché l'organisation terroriste
00:07:33et ça démontre que les pressions
00:07:35que le monde occidental exerce quand il est unanime
00:07:37peuvent faire bouger une partie du monde arabo-musulman,
00:07:40en l'occurrence les soutiens du Hamas
00:07:42qu'ont été depuis deux ans le Qatar et la Turquie.
00:07:44Il y a besoin de cette unanimité
00:07:46si on veut forcer cette organisation terroriste
00:07:49acculée aujourd'hui à déposer les armes
00:07:52et à libérer les otages.
00:07:53On a besoin de cette unanimité sur le plan international.
00:07:56Vous êtes à Paris, bien sûr, aujourd'hui,
00:07:58Jonathan Arfi.
00:07:59D'ailleurs, le CRIF organisera un événement
00:08:00un peu plus tard dans la journée
00:08:01autour de cette question des otages.
00:08:03On a tous cette question en tête.
00:08:05Dans un monde idéal
00:08:07où cette paix s'installe et les otages libérés,
00:08:10quelles seront les réactions en France ?
00:08:11Est-ce que cette vague antisémite
00:08:13que l'on observe, que l'on déplore depuis plus de deux ans,
00:08:16prendra fin avec la libération des otages ?
00:08:18On peut se poser la question.
00:08:19Je voudrais vous soumettre un extrait
00:08:21de Manon Aubry, l'eurodéputé LFI.
00:08:24Aujourd'hui, on lui demande,
00:08:25sur le plateau de nos confrères de France Info,
00:08:27s'il faut démilitariser le Hamas.
00:08:30Écoutez sa réponse,
00:08:31et j'aimerais vous entendre après.
00:08:32Vous avez Israël,
00:08:34qui est un des états les plus militarisés au monde,
00:08:37et vous refuserez à un état
00:08:39d'avoir un pouvoir de dissuasion.
00:08:41Le pouvoir de dissuasion doit être donc détenu
00:08:43par le Hamas aujourd'hui ?
00:08:44Il doit être détenu par le gouvernement légitime,
00:08:47qui sera élu dans la bande de Gaza,
00:08:52jusqu'à preuve du contraire,
00:08:53il n'y a pas eu d'élection depuis des années.
00:08:54Vous n'avez pas répondu à ma question.
00:08:58Est-ce que le Hamas doit accepter d'être désarmé ?
00:09:00Le Hamas doit tout faire
00:09:02pour essayer de trouver un accord de paix.
00:09:05Mais un accord de paix,
00:09:06ça veut d'abord dire que les combats s'arrêtent.
00:09:09Je vais vous dire,
00:09:10la dernière fois qu'il y a eu un cessez-le-feu,
00:09:12le gouvernement de Benjamin Netanyahou
00:09:13a arrêté de le respecter après quelques jours.
00:09:16Et depuis, les massacres ont continué.
00:09:18Mais vous n'hésitez pas si le Hamas doit être désarmé ou pas ?
00:09:20Mais ce n'est pas à moi de le dire.
00:09:21Ce n'est pas à moi de le dire.
00:09:22Vous pouvez partir des conditions à 10 ans.
00:09:24Netanyahou doit arrêter les combats.
00:09:25De la même manière,
00:09:26vous ne pouvez pas demander à un État comme l'Ukraine
00:09:28d'être désarmé.
00:09:29Parce que si demain...
00:09:30Mais pardonnez-moi,
00:09:31le Hamas et le gouvernement ukrainien,
00:09:33ce n'est pas exactement la même chose.
00:09:34La question est de savoir
00:09:35comment vous créez un État palestinien.
00:09:37Créer un État palestinien,
00:09:38c'est faire en sorte que les Palestiniens
00:09:40puissent décider pour eux-mêmes.
00:09:42Jonathan Arfi,
00:09:42le désarmement du Hamas
00:09:44comparé à celui de l'Ukraine,
00:09:46on met sur le même plan
00:09:47une organisation terroriste
00:09:49et un État,
00:09:50un gouvernement démocratique.
00:09:52Qu'est-ce que ça vous évoque
00:09:53dans cette séquence,
00:09:54encore une fois,
00:09:54de finalisation de négociations
00:09:56d'accords de paix ?
00:09:58Eh bien d'abord,
00:10:01du dégoût par rapport aux propos
00:10:02que vient de prononcer Mano Ombry,
00:10:04mais au fond aussi,
00:10:05le fait que c'est une révélation,
00:10:06une nouvelle révélation
00:10:07de la nature réelle
00:10:08de la position de la France insoumise.
00:10:11Celle de ne pas vouloir au fond
00:10:12aider les Palestiniens,
00:10:13mais de vouloir soutenir le Hamas.
00:10:15Aujourd'hui,
00:10:16la FI est devenue
00:10:17le parti de l'apologie du terrorisme.
00:10:19C'est quelque chose qui est choquant.
00:10:21Leur vraie nature,
00:10:23évidemment,
00:10:23à travers cette position
00:10:24est flagrante.
00:10:26Il ne cherche pas
00:10:26à soutenir la paix.
00:10:28Il cherche,
00:10:28non pas un État palestinien,
00:10:30mais à détruire l'État d'Israël.
00:10:31Merci infiniment de nous avoir répondu,
00:10:33d'avoir pris le temps
00:10:33de répondre à nos questions.
00:10:35Jonathan Arfi,
00:10:35président du CRIF,
00:10:36depuis la place de la République,
00:10:37où s'élance cette marche
00:10:39en faveur, bien sûr,
00:10:41de la libération des 48 étages
00:10:42retenus encore
00:10:43dans la bande de Gaza.
00:10:45Bernard Cohen-Haddad,
00:10:46je voudrais qu'on s'arrête
00:10:46un instant, évidemment,
00:10:47qu'on va revenir sur ce contexte.
00:10:48Ces négociations,
00:10:49se poser pas mal de questions ensemble,
00:10:51mais elle est relancée
00:10:52quatre fois,
00:10:53Manon Aubry,
00:10:53sur la démilitarisation du Hamas.
00:10:55Elle n'arrive pas à répondre.
00:10:57Elle botte en touche à chaque fois
00:10:58et c'est insupportable.
00:10:59Ce n'est pas qu'elle n'arrive pas à répondre.
00:11:00Oui, elle ne veut pas.
00:11:01Elle ne veut pas répondre.
00:11:01Vous avez raison.
00:11:02Et parce qu'elle est
00:11:03dans un discours
00:11:04antisioniste,
00:11:06viscéral,
00:11:06affirmé et décomplexé.
00:11:09Manon Aubry
00:11:10n'aime pas l'État d'Israël.
00:11:12Vous l'avez bien dit.
00:11:13Elle ne voit même pas
00:11:14l'évolution
00:11:15du gouvernement israélien
00:11:16dans cet effort de paix.
00:11:18Et on peut saluer, d'ailleurs,
00:11:19la relance de notre confrère
00:11:20du service public
00:11:21puisqu'il lui dit
00:11:21« Attendez,
00:11:22vous n'êtes pas capable
00:11:23de me répondre
00:11:23sur la démilitarisation du Hamas.
00:11:25Par contre,
00:11:25vous nous demandez
00:11:26la démilitarisation de l'État d'Israël.
00:11:28En tout cas,
00:11:28la fin des bombardements israéliens. »
00:11:30Et elle n'a pas un discours
00:11:31non plus clair
00:11:32sur l'organisation nouvelle
00:11:34de le futur État palestinien,
00:11:37dans la répartition des pouvoirs
00:11:38et surtout
00:11:39sur cette démilitarisation du Hamas
00:11:42qui reste un groupe terroriste
00:11:44qui n'a pour qu'un seul but
00:11:46la destruction de l'État d'Israël.
00:11:48Le cortège antisioniste,
00:11:51anti-Israël
00:11:51est tellement puissant
00:11:52qu'il risque de nous poursuivre
00:11:54au-delà
00:11:55de cette espérance
00:11:56d'accord de paix prochaine.
00:11:58Oui,
00:11:58parce que c'est une stratégie
00:11:59pour l'extrême-gauche
00:12:01et la France insoumise
00:12:02totalement assumée.
00:12:03D'abord idéologique
00:12:04parce que ces gens-là
00:12:04sont dans la haine d'Israël
00:12:06qui confine d'ailleurs
00:12:07pour certains d'entre eux
00:12:08à un antisémitisme caractérisé.
00:12:11Ils considèrent Israël
00:12:11comme l'État colonial
00:12:12et à travers Israël
00:12:13qui est l'avant-poste
00:12:15de la démocratie
00:12:16au Proche-Orient,
00:12:17c'est l'Occident blanc
00:12:18judéo-chrétien
00:12:19qu'il déteste
00:12:20et ce qu'il refuse d'assumer.
00:12:22Et puis,
00:12:23il y a une stratégie évidemment
00:12:24totalement cynique,
00:12:25électoraliste,
00:12:26clientéliste
00:12:27qui est celle de racoler
00:12:28dans les banlieues,
00:12:30dans les quartiers
00:12:31en pensant que tous les Français
00:12:33de confession musulmane
00:12:34vont voter pour eux.
00:12:35Ce qui est d'ailleurs
00:12:35une stratégie totalement raciste,
00:12:37essentialiste.
00:12:38Donc évidemment,
00:12:39c'est hautement condamnable
00:12:41et ne pas être capable
00:12:42aujourd'hui
00:12:42de mettre les mots
00:12:44sur une organisation terroriste
00:12:45qui a massacré
00:12:47des centaines d'Israéliens.
00:12:49Mais vous savez,
00:12:49Madame Aubry,
00:12:50ça n'est pas la pire de la bande.
00:12:51M. Thomas Porte,
00:12:53député de la France Insoumise,
00:12:54a rencontré,
00:12:55il y a quelques jours au Liban,
00:12:57des représentants du FPLP,
00:12:59qui est une organisation
00:13:00classée terroriste
00:13:00par l'Union Européenne
00:13:02et les Etats-Unis
00:13:02et qui a participé
00:13:04au programme du 7 octobre.
00:13:05Donc c'est absolument scandaleux.
00:13:06On l'attend avec impatience,
00:13:07cette fameuse commission
00:13:08à l'Assemblée nationale
00:13:09où les liens
00:13:10de certains partis politiques,
00:13:12implicitement,
00:13:12la France Insoumise,
00:13:13bien sûr,
00:13:14visée avec des organisations
00:13:16islamistes,
00:13:17sera étudiée.
00:13:18On est toujours sur ces images
00:13:19en direct,
00:13:20Raphaël Staville.
00:13:21C'est bien aussi de voir,
00:13:22c'est important de noter
00:13:23que le drapeau français
00:13:24et le drapeau israélien
00:13:25peuvent cohabiter
00:13:26là où le drapeau palestinien
00:13:27et le drapeau français
00:13:28dans d'autres manifestations
00:13:29sont irréconciliables
00:13:32pour certains.
00:13:32Le clivage insupportable
00:13:34qui s'est installé
00:13:35dans la société française.
00:13:36On peut faire des rêves,
00:13:38mais que les otages
00:13:40reviennent ou pas,
00:13:40que la paix s'installe
00:13:41ou pas après cet accord de paix,
00:13:43il restera durable,
00:13:44il ne pourra pas disparaître
00:13:45du jour au lendemain.
00:13:46En fait, moi,
00:13:46ce que je note
00:13:47à travers les propos
00:13:48de Manon Aubry
00:13:49et d'autres responsables
00:13:50de LFI,
00:13:51c'est qu'on voit
00:13:52que la perspective
00:13:53d'un accord de paix
00:13:54entre Israël
00:13:56et la Palestine
00:13:58est l'une des plus mauvaises nouvelles
00:13:59qui pourrait arriver
00:14:00au mouvement éléfiste
00:14:03parce que ce conflit,
00:14:05c'est l'un des carburants
00:14:07pour la gauche radicale
00:14:10pour essayer
00:14:10de draguer les banlieues,
00:14:13mobiliser un électorat
00:14:14qui aujourd'hui,
00:14:15par stimuli,
00:14:17se range derrière
00:14:19la bannière
00:14:19du drapeau palestinien
00:14:21et en fait une cause absolue.
00:14:26Sachant que c'est plus
00:14:27la haine d'Israël
00:14:28que l'amour de la Palestine
00:14:29qui les anime,
00:14:30finalement,
00:14:31la libération des otages
00:14:32ou un accord de peine,
00:14:33ne changera rien.
00:14:33Oui, mais vous voyez
00:14:34dans la dialectique
00:14:36de Manon Aubry,
00:14:36lorsqu'elle considère
00:14:38que finalement
00:14:39le désarmement,
00:14:41la question du désarmement
00:14:42du Hamas,
00:14:43si on se le posait
00:14:45pour l'Ukraine,
00:14:46on serait insupportable,
00:14:47c'est bien qu'elle considère
00:14:49que le Hamas
00:14:50est un mouvement de libération,
00:14:51un mouvement de résistance
00:14:52et donc cette question
00:14:55ne peut pas se poser
00:14:55en l'état.
00:14:56Elle ne le considère pas
00:14:57en réalité
00:14:58comme un mouvement terroriste.
00:15:00Donc c'est vraiment ça
00:15:02qu'il faut prendre en compte
00:15:03pour essayer de comprendre
00:15:04pourquoi ils sont choqués
00:15:06par le déroulé
00:15:08de cet accord de paix,
00:15:10par les revendications
00:15:11d'Israël,
00:15:13par le bras de fer
00:15:13que mène Donald Trump
00:15:15à l'égard du Hamas.
00:15:17Pour elle,
00:15:17c'est incompréhensible
00:15:18et surtout,
00:15:18encore une fois,
00:15:19c'est un drame
00:15:20pour le mouvement
00:15:21LFI
00:15:22qui perd
00:15:23l'un des ciments
00:15:25de son combat politique
00:15:27aujourd'hui.
00:15:28Benjamin Cambly,
00:15:29il y a des risques
00:15:29que cette manifestation
00:15:30du jour,
00:15:31Place de la République,
00:15:32manifestation pacifique
00:15:33et évidemment
00:15:34pour la libération
00:15:35des otages
00:15:35soient perturbées.
00:15:37Il y a des renseignements
00:15:38particuliers
00:15:38qui sont intervenus ?
00:15:41Les risques,
00:15:41ils sont malheureusement
00:15:42toujours présents
00:15:44parce que le sujet
00:15:44il est sensible,
00:15:45il est épidermique,
00:15:46il est récupéré
00:15:47par le politique.
00:15:48Maintenant,
00:15:49les risques,
00:15:49ils sont pris en compte
00:15:50et les dispositifs
00:15:51sont adaptés
00:15:52pour y pallier.
00:15:53Là,
00:15:54ce qui frappe,
00:15:54c'est le calme,
00:15:55c'est la dignité
00:15:56du rassemblement.
00:15:58On ne peut que partager
00:15:59évidemment l'espoir
00:16:00des familles
00:16:01qui sont meurtries
00:16:02mais se poser aussi
00:16:04la question de l'après,
00:16:04c'est-à-dire
00:16:05où est-ce qu'on va
00:16:05et est-ce qu'on va
00:16:07aller enfin
00:16:08vers un apaisement
00:16:09ou toujours
00:16:10cette importation
00:16:11du conflit
00:16:12sur notre sol
00:16:13avec les conséquences
00:16:14sécuritaires
00:16:14pour les Français juifs
00:16:16que l'on connaît,
00:16:17que l'on déplore ?
00:16:18En tout cas,
00:16:18sur place,
00:16:18au Proche-Orient,
00:16:20Bernardo Cohen-Hadad,
00:16:20la pression
00:16:21cet après-midi,
00:16:22elle est clairement
00:16:23sur le Hamas.
00:16:25Donald Trump
00:16:25qui ne la relâche pas,
00:16:26qui promet l'enfer
00:16:27si cet accord
00:16:28n'est pas respecté.
00:16:30Le Hamas est dos au mur
00:16:31aujourd'hui,
00:16:31même si,
00:16:32et on l'a dit
00:16:32avec Yonatan Arfi,
00:16:34autant la question
00:16:34des otages
00:16:35semble être avancée,
00:16:36autant le désarmement
00:16:37et finalement
00:16:39l'effacement
00:16:39du Hamas
00:16:40à Gaza,
00:16:41ce n'est pas gagné ?
00:16:43Non,
00:16:43tout d'abord,
00:16:43c'était une réflexion
00:16:45sur ces images.
00:16:46Je trouve que c'est
00:16:46extrêmement positif
00:16:47de voir,
00:16:47vous l'avez dit Julien,
00:16:49des drapeaux français,
00:16:50des drapeaux israéliens,
00:16:51une foule qui attend
00:16:53dans l'espoir
00:16:53et non pas une foule
00:16:54qui scande la haine
00:16:55parce que trop souvent,
00:16:56la place de la République,
00:16:58c'est la haine,
00:16:59c'est la haine de la République,
00:17:00c'est la haine d'Israël
00:17:01et là,
00:17:02ça fait vraiment plaisir
00:17:03d'avoir un mouvement
00:17:04suspendu
00:17:05avec des Français,
00:17:07juifs et non-juifs,
00:17:08qui sont là
00:17:09pour attendre
00:17:10et espérer
00:17:10un moment
00:17:11de libération
00:17:12d'un calvaire.
00:17:14Oui,
00:17:14d'un deux jours
00:17:14de l'anniversaire
00:17:15du 7 octobre,
00:17:16à quelques jours,
00:17:18d'une barbarie
00:17:19et d'une sauvagerie
00:17:20sans nom.
00:17:20Donc ça,
00:17:20c'est le premier point.
00:17:21Deuxième point,
00:17:22bien entendu
00:17:23qu'on attend
00:17:24avec impatience
00:17:24qu'il y ait
00:17:26un moment aussi
00:17:28de paix en Israël.
00:17:30Les Israéliens,
00:17:31pour ceux qui nous regardent
00:17:33et qui ont de la famille
00:17:33en Israël,
00:17:34savent très bien
00:17:34ce qu'ils vivent
00:17:35au quotidien.
00:17:37À chaque moment,
00:17:38devoir aller
00:17:39dans les abris,
00:17:40ne pas pouvoir aller
00:17:41dans certains territoires
00:17:42et avoir encore
00:17:44des membres de la famille
00:17:45dont on ne sait pas
00:17:46s'ils reviendront
00:17:47et dans quel état.
00:17:48Depuis deux ans,
00:17:49c'est aussi extrêmement important
00:17:50sans compter
00:17:51cette stigmatisation
00:17:53en permanence
00:17:53quand on a un nom
00:17:54d'origine juive
00:17:55ou tout simplement
00:17:56lorsqu'on pratique
00:17:57une religion.
00:17:58C'est ça aussi
00:17:58aujourd'hui
00:17:59que l'on attend
00:18:00avec impatience.
00:18:02Et ça,
00:18:02ça ne va pas s'arrêter ?
00:18:03Ça ne s'arrêtera pas.
00:18:04Mais peut-être
00:18:05qu'il y aura
00:18:06encore un cas
00:18:06pour la population
00:18:07israélienne
00:18:08ce moment
00:18:10de recueillement
00:18:11et de tourner la page
00:18:13parce qu'on n'oubliera
00:18:14jamais le 7 octobre.
00:18:15C'est la question
00:18:15que je posais à Yannatan Arfi
00:18:16tout à l'heure.
00:18:17On n'oubliera jamais
00:18:18le 7 octobre
00:18:18parce que la haine
00:18:19du juif,
00:18:20la haine de l'antisémitisme,
00:18:21la haine de l'antisionisme,
00:18:23y compris en France,
00:18:24est permanente.
00:18:26Mais en Israël,
00:18:27ceux qui attendent
00:18:27aujourd'hui
00:18:28que les otages reviennent,
00:18:31c'est une communion
00:18:32avec des années,
00:18:36deux années
00:18:36de doute,
00:18:37d'espoir
00:18:38et surtout d'incompréhension.
00:18:39Le problème,
00:18:40c'est que je le disais,
00:18:40il y a une partie
00:18:41de cet accord
00:18:41qui semble très compliqué
00:18:44à obtenir.
00:18:44Là encore,
00:18:45on n'est pas au caire
00:18:46et on ne connaît pas
00:18:47les coulisses
00:18:48de ces négociations
00:18:49à quel point le Qatar,
00:18:50la Turquie peuvent également...
00:18:51La Turquie n'est pas présente
00:18:52en Égypte
00:18:53pour ces négociations.
00:18:54Non, mais a influé
00:18:55ces dernières heures,
00:18:56bien sûr,
00:18:57mais vous avez raison
00:18:57de le préciser.
00:18:58Évidemment qu'on pense
00:18:59tous aux otages
00:19:00et qu'on a entendu
00:19:00Benyamin Netanyahou,
00:19:02il s'est avancé
00:19:03d'une manière
00:19:04à ce que l'on puisse se dire
00:19:05bon,
00:19:06il y a quand même
00:19:06vraiment une chance
00:19:07dans les 72 heures
00:19:07ou peut-être un petit peu plus
00:19:08de retrouver les otages.
00:19:09En revanche,
00:19:10moi je me pose vraiment
00:19:10cette question
00:19:11du désarmement,
00:19:12de cette tutelle internationale,
00:19:13de la présence
00:19:14d'une force étrangère
00:19:15sur le terrain.
00:19:16Ce n'est pas du tout clarifié.
00:19:17Comment imaginer
00:19:18Raphaël Steinville ?
00:19:19Et j'espère me tromper,
00:19:20évidemment,
00:19:21que le Hamas va répondre
00:19:22ok,
00:19:23on se démilitarise,
00:19:24on disparaît de Gaza.
00:19:28de le souligner,
00:19:30de l'emprise
00:19:31du Hamas
00:19:33sur Gaza.
00:19:35Aujourd'hui,
00:19:35on considère
00:19:36que c'est entre
00:19:378 et 12 000
00:19:38hommes combattants
00:19:39du Hamas
00:19:40qui subsistent encore
00:19:42dans le territoire
00:19:44de Gaza.
00:19:45L'exfiltration
00:19:46de ces terroristes
00:19:49pose déjà des difficultés
00:19:51mais je dirais
00:19:52qu'au-delà même
00:19:53des forces armées
00:19:54du Hamas,
00:19:56il y a la population
00:19:57de Gaza
00:19:57qui,
00:19:58et quand on pose
00:19:59la question de l'après,
00:20:01reste problématique
00:20:01parce que,
00:20:02notamment,
00:20:03cette jeunesse
00:20:03et on sait qu'à Gaza,
00:20:04la jeunesse
00:20:05est extrêmement présente.
00:20:08Vous êtes trop du mal d'embrie,
00:20:09c'est la population de Gaza
00:20:10qui doit déterminer
00:20:11qui va la gouverner.
00:20:12Ce sont des enfants,
00:20:13des adolescents
00:20:14qui ont grandi
00:20:15avec comme seul horizon
00:20:18le Hamas.
00:20:18Depuis 2006,
00:20:19il n'y a pas eu d'élection.
00:20:21Depuis 2006,
00:20:22il y a eu un lavage
00:20:24de cerveau
00:20:24absolument effrayant
00:20:26qui a été opéré,
00:20:27un doctrinement
00:20:28qui fait qu'aujourd'hui,
00:20:30il est difficilement
00:20:32imaginable
00:20:33que la génération
00:20:34qui est amenée
00:20:35à prendre
00:20:36des responsabilités
00:20:38dans les années à venir
00:20:39n'ait pas été formatée
00:20:41par cette haine d'Israël,
00:20:43par cette haine du juif.
00:20:44C'est ça,
00:20:44toute la difficulté.
00:20:45Comment on parviendra ?
00:20:47On l'a fait,
00:20:48souvenez-vous,
00:20:48entre les Allemands
00:20:50et les Français,
00:20:51il y a eu
00:20:51une réconciliation
00:20:52possible.
00:20:53Est-ce que cette réconciliation
00:20:54en l'État
00:20:54le sera entre
00:20:55Israéliens et Gazaouis ?
00:20:57C'est peut-être
00:20:58plus difficile à imaginer.
00:20:59Et on reviendra
00:20:59tout à l'heure,
00:21:00bien sûr,
00:21:00sur ces images à Paris,
00:21:02sur ces négociations
00:21:03qui vont être
00:21:04prochainement entamées
00:21:05au caire
00:21:06entre les différentes parties.
00:21:08On sera en duplex
00:21:09d'ailleurs
00:21:09à partir de 15h
00:21:10depuis la frontière
00:21:11israélo-Gazaoui
00:21:14avec Stéphane Goldin,
00:21:17ex-officier de Tsaal,
00:21:18pour prendre le pouls
00:21:18là encore
00:21:19de la situation
00:21:19sur place.
00:21:20D'ici là,
00:21:20on va marquer
00:21:21une courte pause.
00:21:21On va revenir
00:21:22sur une actualité
00:21:23majeure également.
00:21:24Ça se passe à Gravelines
00:21:25dans le nord
00:21:25où les habitants
00:21:26n'en peuvent plus
00:21:27face à la tension migratoire
00:21:28des migrants
00:21:29de plus en plus nombreux
00:21:30et des exactions
00:21:32et des mises en danger
00:21:33qui sont quotidiennes.
00:21:35On entendra un témoignage
00:21:35et on en parle ensemble.
00:21:36A tout de suite.
00:21:4014h32,
00:21:41retour sur le plateau
00:21:42de 180 minutes
00:21:42un faux week-end
00:21:43avec Amoré Brelet,
00:21:44Bernard Cohen Haddad,
00:21:45Benjamin Cambouli,
00:21:46Raphaël Steinville.
00:21:46La Graveline dans le nord,
00:21:48les habitants
00:21:49sont en colère
00:21:49face à la tension migratoire.
00:21:51Les exilés
00:21:51sont de plus en plus nombreux
00:21:53désirant bien sûr
00:21:54rejoindre l'Angleterre
00:21:55pour les riverains.
00:21:56Vous allez le voir,
00:21:56les nuisances sont multiples
00:21:58et c'est un cauchemar
00:21:59au quotidien.
00:22:00Maéva Lamy,
00:22:00Sacha Robin,
00:22:01avant d'en discuter.
00:22:05En pleine nuit,
00:22:06des dizaines de migrants
00:22:07se déplacent
00:22:08et hurlent
00:22:09dans les rues
00:22:09de Gravelines.
00:22:12Vols et fractions
00:22:13dans la commune,
00:22:14les nuisances
00:22:15se multiplient.
00:22:16Ce riverain est en première ligne.
00:22:18Derrière son jardin,
00:22:19ce bois,
00:22:20où les migrants
00:22:20se cachent
00:22:21en attendant
00:22:22les consignes
00:22:22de leurs passeurs.
00:22:24Ils s'introduisent
00:22:25dans les résidences,
00:22:27ils volent
00:22:27tout ce qui est bois
00:22:28et tout
00:22:29pour passer la nuit.
00:22:31Et puis,
00:22:32nous,
00:22:32c'est surveillance permanente,
00:22:34on ne dort plus.
00:22:35Les petits-enfants,
00:22:36ils ne peuvent plus jouer
00:22:37parce qu'on leur interdit.
00:22:38Et on a de plus en plus
00:22:40des tirs,
00:22:42de coups de feu.
00:22:43Une situation qui s'aggrave,
00:22:45les policiers
00:22:46se disent démunis.
00:22:48Aujourd'hui,
00:22:49la Côte d'Opale
00:22:50est assiégée
00:22:51de migrants.
00:22:52Nous réclamons
00:22:52des effectifs
00:22:53depuis très longtemps
00:22:54et malheureusement,
00:22:56ces effectifs
00:22:56n'arrivent toujours pas.
00:22:57Un besoin urgent,
00:22:58mais pour cet élu,
00:22:59il faut aussi changer
00:23:00de politique migratoire.
00:23:02Il faut rétablir
00:23:03les frontières,
00:23:04il faut arrêter
00:23:05cet effet
00:23:07d'appel d'air
00:23:08qui s'appuie
00:23:09bien entendu
00:23:10sur des associations.
00:23:12Le maire de la commune
00:23:13a récemment écrit
00:23:14au président de la République
00:23:15pour l'alerter.
00:23:18Je vais me tourner vers vous
00:23:19Benjamin Convuliffe
00:23:19dans un instant
00:23:20sur la question
00:23:21bien sûr
00:23:21des forces de l'ordre.
00:23:22Ils sont complètement dépassés.
00:23:24D'abord cet habitant,
00:23:25cet autre habitant
00:23:25qui était chez Thierry Cabane
00:23:27tout à l'heure
00:23:27en duplex
00:23:28et qui raconte
00:23:29des scènes de guérilla
00:23:30tout simplement.
00:23:32On voit bien
00:23:32que la municipalité
00:23:34a demandé des renforts.
00:23:35On voit bien
00:23:35les forces de l'ordre
00:23:36de plus en plus nombreux,
00:23:38que ce soit la police,
00:23:39la gendarmerie,
00:23:40même de temps en temps
00:23:41les militaires.
00:23:42On voit bien
00:23:43qu'il y a un accru,
00:23:43on voit même
00:23:44des avions,
00:23:45des hélicoptères.
00:23:46Mais comme lundi passé,
00:23:48c'était une masse,
00:23:51une ampleur incroyable.
00:23:52On aurait dit
00:23:53des scènes de guérilla.
00:23:55Et ça fait très très peur.
00:23:56Et la population
00:23:57est démunie.
00:24:00On ne sait pas
00:24:00ce qu'on va faire.
00:24:01situation,
00:24:02Benjamin Cambouliv,
00:24:03totalement intenable.
00:24:05Le sentiment d'abandon
00:24:05des habitants,
00:24:07sentiment d'impuissance
00:24:08des maires,
00:24:09que ce soit Graveline
00:24:10en l'occurrence.
00:24:11Mais on sait également
00:24:12la situation à Calais
00:24:13dont on parle régulièrement.
00:24:15Une situation qui s'aggrave
00:24:16sur le littoral.
00:24:17Les policiers
00:24:17sont complètement dépassés.
00:24:19Qu'est-ce qu'on fait
00:24:20quand on sait
00:24:22qu'on entend évidemment
00:24:22ces habitants
00:24:23qui réclament l'armée,
00:24:24qui réclament
00:24:25des moyens
00:24:26qui parfois
00:24:28peuvent dépasser
00:24:29l'entendement
00:24:30tant ils sont
00:24:30dans une situation
00:24:31insupportable ?
00:24:32Les habitants,
00:24:33il y aurait quand même
00:24:33tout simplement
00:24:34qu'on s'occupe d'eux.
00:24:35C'est-à-dire qu'ils vivent
00:24:36les violences
00:24:38qui sont des violences
00:24:39connexes
00:24:39à la stagnation
00:24:40des migrants
00:24:41depuis des années.
00:24:42Et ça ne change pas.
00:24:43Ça ne change pas
00:24:43tout simplement
00:24:44parce que le manque
00:24:46d'effectifs
00:24:46de la police nationale,
00:24:48vous en avez encore
00:24:48une illustration ici.
00:24:49C'est-à-dire que sur site,
00:24:50vous avez un manque d'effectifs.
00:24:51Donc qu'est-ce qu'on fait ?
00:24:52On envoie des CRS.
00:24:53Les CRS,
00:24:53on a besoin d'eux ailleurs
00:24:54pour faire du maintien
00:24:55de l'ordre.
00:24:55Donc on retire les CRS.
00:24:57On est en manque d'effectifs.
00:24:58On ne peut pas pallier
00:24:59tous les problèmes.
00:25:01Pour l'immigration clandestine,
00:25:02ce n'est pas si complexe
00:25:04que ça.
00:25:04C'est les entrées,
00:25:05les sorties.
00:25:06Là, qu'est-ce qu'on décide
00:25:07de privilégier ?
00:25:07On privilégie les sorties.
00:25:09Pour quelles raisons ?
00:25:10Tout simplement
00:25:10parce que quand ils prennent
00:25:11la mer,
00:25:12ils peuvent mourir.
00:25:13Donc puisqu'on ne peut pas
00:25:13être d'un côté
00:25:14sur les sorties
00:25:16vers le Royaume-Uni
00:25:17avec le risque de mort en mer
00:25:18et en même temps
00:25:19sur les frontières
00:25:20italiennes, espagnoles
00:25:21pour les empêcher de rentrer,
00:25:23forcément,
00:25:23ça rentre d'un côté
00:25:24et ça sort de l'autre.
00:25:25C'est un enfer.
00:25:26Il y a des vols,
00:25:28des attaques.
00:25:29Tous les soirs,
00:25:30c'est le jeu du chat
00:25:30à la souris
00:25:30avec les forces de l'ordre
00:25:32et c'est très organisé
00:25:33parce que pendant que
00:25:34certains jouent
00:25:34au chat et la souris
00:25:35et tentent de faire
00:25:37un peu de diversions
00:25:38avec la police,
00:25:39les autres tentent
00:25:39de partir en bateau.
00:25:40C'est quelque chose
00:25:42de très organisé également.
00:25:43Oui,
00:25:44et c'est ce que déplorent
00:25:45les habitants
00:25:46parce qu'ils ouvrent les yeux
00:25:47et ils voient
00:25:47quelle est la réponse
00:25:48de l'État face
00:25:49à toutes ces problématiques.
00:25:51Qu'est-ce que ça donne
00:25:51au niveau administratif
00:25:52avec les OQTF,
00:25:53les CRA,
00:25:53les CEPC consulaires ?
00:25:55Il n'y a rien qui marche.
00:25:55Au niveau de la justice,
00:25:56le parc électoriencière,
00:25:57il est saturé.
00:25:59Au niveau psychiatrique,
00:26:00on n'en parle pas souvent
00:26:00mais il y a aussi un souci.
00:26:01C'est-à-dire qu'ils arrivent
00:26:01tous avec des troubles,
00:26:02enfin beaucoup arrivent
00:26:03avec des troubles psychiatriques
00:26:04qui sont polytraumatisés
00:26:05physiquement,
00:26:06psychologiquement
00:26:07et ceux qui ont réellement
00:26:08des soucis,
00:26:09ils n'étaient pas soignés
00:26:10chez eux,
00:26:10ils n'étaient pas suivis
00:26:11chez eux
00:26:11et chez nous,
00:26:11c'est des bombes
00:26:12en retardement.
00:26:14Il y a le volet associatif
00:26:15avec un transfrontiarisme
00:26:17subventionné par l'État
00:26:18et puis il y a le volet police.
00:26:19Comme je vous l'ai expliqué
00:26:20tout à l'heure,
00:26:20on n'a pas les moyens de lutter.
00:26:22Donc évidemment
00:26:23que les gens sont
00:26:24dans une forme de saturation.
00:26:26Qu'est-ce qu'on fait
00:26:26Benjamin Camboli ?
00:26:27Ce que je voudrais
00:26:29d'abord souligner,
00:26:30c'est le rôle de la police
00:26:30qui est avant tout
00:26:31un rôle humanitaire.
00:26:33Si on les empêche de partir,
00:26:34c'est uniquement
00:26:35pour qu'ils ne meurent pas en mer.
00:26:36Je dis ça pour toutes
00:26:37les associations
00:26:37qui critiquent l'action de police.
00:26:39Si le but,
00:26:39c'était de les expulser,
00:26:40on les laisserait partir
00:26:41en Angleterre.
00:26:42Ils ne seraient plus chez nous.
00:26:43Donc là,
00:26:43on le fait uniquement
00:26:44pour les sauver.
00:26:45Ça, c'est le premier point.
00:26:46Après, qu'est-ce qu'on fait ?
00:26:47Il y a l'augmentation
00:26:48des moyens de police.
00:26:49On va dire,
00:26:50parce que si on veut être
00:26:51à la fois sur les entrées
00:26:51et sur les sorties,
00:26:52il faut qu'on soit plus nombreux.
00:26:53La lutte contre l'immigration
00:26:54clandestine,
00:26:55c'est une priorité.
00:26:56Mais comme le stup,
00:26:56on est une.
00:26:57Qu'est-ce qu'on vit à Gravelines
00:26:58ou à Calais
00:26:58pour ne citer que ces deux villes
00:27:00emblématiques
00:27:09il y a un effet ?
00:27:10Ce n'est aucune des priorités
00:27:11que l'on demande
00:27:11à la police d'assumer.
00:27:12C'est-à-dire qu'il faut être
00:27:13sur la lutte contre
00:27:13l'immigration clandestine,
00:27:14sur les stupéfiants,
00:27:15sur les violences intrafamilielles,
00:27:16sur les maintiens de l'ordre
00:27:17pour tous les mouvements sociaux.
00:27:19Ce n'est pas possible
00:27:19et effectif constant,
00:27:20c'est évident.
00:27:21Et au niveau de la politique
00:27:22migratoire,
00:27:24il faut une solution européenne
00:27:26à un problème européen.
00:27:27Nous, tout ce qu'on fait,
00:27:28regardez cet exemple-là.
00:27:29C'est l'échec de l'Europe
00:27:29qu'on a sous les yeux.
00:27:31L'accord franc-court-britannique
00:27:32où on se les renvoie
00:27:32l'un à l'autre,
00:27:33on ne règle strictement rien
00:27:34sur le fond.
00:27:35Je rappelle que l'accord britannique,
00:27:37si je le caricature à peine,
00:27:38en tout cas,
00:27:38si je le résume,
00:27:40Raphaël Steinville,
00:27:41nous sommes les gardes frontières
00:27:42des Britanniques,
00:27:44moyennant quelques finances.
00:27:47Les images sont folles.
00:27:48Ces images, moi,
00:27:49j'imagine que les gens
00:27:50qui nous regardent
00:27:52imaginent qu'en bas de leur fenêtre,
00:27:54tous les soirs,
00:27:54ils aient ces allées et venues,
00:27:56ces migrants,
00:27:56ces bruits,
00:27:57ces nuisances,
00:27:58ces vols,
00:27:59ces attaques parfois également.
00:28:01C'est un enfer.
00:28:02Tout est ouvert
00:28:03pour les migrants à Gravelines.
00:28:04C'est l'impunité totale.
00:28:06Non, mais vous avez raison,
00:28:07mais Benjamin nous expliquait
00:28:10que le choix avait été fait
00:28:12de se concentrer,
00:28:13de privilégier les sorties.
00:28:15Le fait est qu'avant,
00:28:17finalement,
00:28:17d'être les gardes frontières
00:28:19de la Grande-Bretagne,
00:28:20il serait peut-être intéressant,
00:28:22et un certain nombre
00:28:23de pays européens l'ont fait,
00:28:24de rétablir nos frontières intérieures,
00:28:27puisque d'autres pays tiers
00:28:29à qui nous délégons
00:28:30la surveillance des frontières
00:28:32extérieures de l'Europe
00:28:33ne font pas leur travail.
00:28:35Nous, nous nous retrouvons
00:28:36en bout de chaîne,
00:28:37et en plus,
00:28:39d'un côté,
00:28:39nous accueillons
00:28:40des migrants
00:28:40que nous ne voulons pas,
00:28:41et nous conservons
00:28:42des migrants
00:28:43que nous ne voulons pas,
00:28:44mais parce que nous avons
00:28:45un accord avec l'Angleterre,
00:28:47aujourd'hui,
00:28:48moyennant finance,
00:28:48nous faisons le travail
00:28:49de garder
00:28:52ces migrants clandestins.
00:28:55Il y a quelque chose
00:28:56qui est assez incroyable,
00:28:57c'est que j'entendais
00:28:58les témoignages
00:28:59de ces habitants
00:29:00de Gravelines.
00:29:01Hier, je crois que c'était
00:29:02Maria Alvarez
00:29:03qui nous expliquait
00:29:04qu'il y avait des lignes de bus
00:29:05qui,
00:29:07tard le soir,
00:29:08ramenaient
00:29:09ces clandestins
00:29:10qui avaient tenté
00:29:11d'être traversés
00:29:12et qui revenaient
00:29:12à Gravelines.
00:29:13Le matin,
00:29:14ils prenaient le bus,
00:29:16quasiment des cartes scolaires
00:29:17avec les enfants
00:29:17qui étaient terrifiés.
00:29:18on ne comprend pas
00:29:22la douleur,
00:29:23la détresse,
00:29:24la peur
00:29:24que vivent ces habitants
00:29:25et dans le même temps,
00:29:26nous avons des autorités morales,
00:29:28des politiques,
00:29:29des comédiens,
00:29:29des artistes
00:29:30qui nous font
00:29:31des leçons d'humanité,
00:29:32qui nous expliquent
00:29:33qu'il faut accueillir
00:29:33toujours davantage
00:29:34ces étrangers
00:29:36alors que nous n'en avons
00:29:37plus les moyens
00:29:38et on n'écoute pas
00:29:39la souffrance
00:29:39de ceux qui sont
00:29:40en première ligne
00:29:41et qui subissent
00:29:43les ravages
00:29:44de cette immigration
00:29:45qui n'est plus contrôlée.
00:29:46Donc les leçons de morale
00:29:48de la gauche digicote
00:29:49qui par ailleurs
00:29:49est réfugiée
00:29:51dans des immeubles
00:29:53du 5e, 6e et 7e
00:29:55avec des portails,
00:29:58des portes lourdes
00:29:58qui les protègent
00:29:59de cette éventuelle violence.
00:30:02Il faudrait qu'ils aillent
00:30:02faire un tour
00:30:03une semaine à Gravelines
00:30:04pour voir un petit peu
00:30:04Il faut pouvoir entendre
00:30:06cette détresse
00:30:07de ces habitants.
00:30:09Amaury Brelet,
00:30:10pour le moment
00:30:11ni on intègre
00:30:12ni on expulse,
00:30:13il va falloir changer
00:30:14quelque chose.
00:30:15Vous l'avez dit,
00:30:15ça fait des années
00:30:16que ça fait mal au cœur
00:30:17pour ces gens
00:30:17parce qu'en plus
00:30:18ils sont stigmatisés
00:30:19et d'ailleurs dans le sujet
00:30:20on voit un monsieur
00:30:20qui témoigne à visage couvert
00:30:22parce que vous êtes
00:30:24un facho d'extrême droite
00:30:25si vous vous plaignez
00:30:25du fait qu'il y ait
00:30:26des migrants
00:30:26tous les soirs
00:30:27autour de chez vous.
00:30:28Sur la côte,
00:30:29aujourd'hui dans le Nord
00:30:30et dans le Pas-de-Calais,
00:30:31c'est le Far West,
00:30:32c'est les nuisances,
00:30:33c'est les violences,
00:30:34les vols,
00:30:35les agressions,
00:30:36les maires qui sont
00:30:37totalement esselés,
00:30:38abandonnés par l'État,
00:30:40les policiers évidemment
00:30:41en sous-effectif chronique
00:30:42depuis des années
00:30:42malgré toutes les promesses
00:30:44de renfort
00:30:45de tous les ministres
00:30:46de l'Intérieur
00:30:46qui se sont succédés
00:30:47depuis près de 10 ans
00:30:48depuis la fermeture
00:30:49officielle
00:30:51de la jungle de Calais.
00:30:53Donc évidemment
00:30:53que tant qu'on ne fermera pas
00:30:55définitivement,
00:30:56en tout cas qu'on ne contrôlera pas
00:30:57drastiquement
00:30:57les frontières
00:30:58de l'Europe et de la France
00:30:59qui sont aujourd'hui
00:31:00des passoires
00:31:01et puis qu'on ne remettra
00:31:02pas non plus en cause
00:31:03l'espace Schengen,
00:31:05rien ne changera.
00:31:06C'est vrai que
00:31:06Benjamin Kamboulou
00:31:07a raison,
00:31:07il faut des forces de l'ordre
00:31:08mais la rigueur,
00:31:09la question elle n'est même pas là.
00:31:10Comment ces gens font-ils
00:31:12pour traverser aussi facilement
00:31:14l'espace Schengen ?
00:31:15C'est la question centrale
00:31:16de maîtrise des frontières.
00:31:18Il n'y a pas de contrôle.
00:31:19Aujourd'hui vous avez
00:31:20des centaines de migrants
00:31:21qui passent la frontière italienne,
00:31:22franco-italienne
00:31:23sans aucun problème
00:31:24et quand on les interpelle
00:31:25on les reconduit à la frontière
00:31:26et l'accord franco-britannique
00:31:28c'est une blague.
00:31:29C'est un accord qui va durer
00:31:30un an avant la mise en oeuvre
00:31:31du pacte asile-immigration
00:31:32et surtout
00:31:33il concerne quelques dizaines
00:31:35de migrants
00:31:36par mois
00:31:37alors qu'il y a plus de 30 000 migrants
00:31:39qui ont réussi à traverser la Manche
00:31:41depuis le début de l'année
00:31:41donc ça ne changera évidemment rien.
00:31:43Je crois qu'il y a encore eu
00:31:43des morts cette semaine.
00:31:44Et puis il y a le risque
00:31:44parce que tant que l'État
00:31:45n'assumera pas ses missions
00:31:46de protection et de sécurité
00:31:48le risque
00:31:48et on le regrette déjà
00:31:49c'est l'autodéfense.
00:31:51C'est demain de voir
00:31:52des habitants
00:31:53qui pousser à bout
00:31:54finiront par s'armer
00:31:55et se défendre
00:31:56contre les migrants
00:31:56qui les agressent.
00:31:57Et on y va tout droit
00:31:58c'est une évidence.
00:31:59Alors très vite
00:31:59parce que je voudrais
00:32:00que Bernard Kouenadat
00:32:01qui n'a rien dit
00:32:01sur ce sujet
00:32:02dise un mot aussi.
00:32:02Comment expliquer
00:32:03que dans les Flandres voisines
00:32:05il n'y ait pas justement
00:32:06ces situations
00:32:07alors que en France
00:32:09alors que la distance
00:32:10avec l'Angleterre
00:32:11n'en est pas moins grande
00:32:13qu'en France
00:32:13alors que nous avons
00:32:14Parce que ce sont
00:32:15les points de passage
00:32:16officiels entre guillemets
00:32:17Non il n'y a pas seulement ça
00:32:18il y a le poids des associations
00:32:19il y a le poids
00:32:20il y a tout un tas
00:32:22de facilités
00:32:23qui sont offertes
00:32:24en France
00:32:25qui expliquent aussi
00:32:26que ça s'enquiste
00:32:27sur la côte d'Opale
00:32:28et non pas
00:32:29quelques kilomètres plus loin
00:32:30du côté de la Belgique.
00:32:32Les Français souhaitent
00:32:33un durcissement
00:32:34de la politique d'immigration
00:32:35ils sont cohérents
00:32:36et nos politiques
00:32:38mettent la poussière
00:32:39sous le tapis
00:32:40tiens regardez ce sondage
00:32:41qu'on vous dévoilait
00:32:41cette semaine
00:32:42la France doit-elle
00:32:43durcir sa politique migratoire
00:32:4479% des Français
00:32:45répondent oui
00:32:46c'est 4 points de plus
00:32:48que la même question
00:32:48posée en octobre 2024
00:32:50ça commence à faire beaucoup
00:32:53Bernard Kouenadat
00:32:54Mais là on n'est pas
00:32:54dans l'immigration
00:32:55de résidence
00:32:56on est dans l'immigration
00:32:57de passage
00:32:58nous l'oublions pas
00:32:59c'est ça qui est important
00:33:01et on a des maires
00:33:02qui sont complètement
00:33:03désœuvrés
00:33:03aucune mesure administrative
00:33:05à leur disposition
00:33:07on a des riverains
00:33:09qui sont terrorisés
00:33:10et qui ne peuvent plus sortir
00:33:11qui ne peuvent plus
00:33:12tout simplement vivre
00:33:13dans leur jardin
00:33:14on a des commerçants
00:33:15qui sont révoltés
00:33:16parce qu'il y a des vols
00:33:18à la roulotte
00:33:18il y a des dégradations
00:33:19et puis
00:33:21moi c'est ce que j'appelle
00:33:22la côte d'Opale
00:33:23est devenue
00:33:24le tonneau
00:33:24des danaïdes
00:33:25des migrations
00:33:27et de la misère
00:33:27et de la violence
00:33:28c'est ça aujourd'hui
00:33:29que l'on a
00:33:30avec des préfets
00:33:31et des forces de l'ordre
00:33:32qui manquent de moyens
00:33:33parce que tout simplement
00:33:34il n'y a pas encore
00:33:35une doctrine claire
00:33:36là-dessus
00:33:36puisque chacun l'a dit
00:33:37ça fait des années
00:33:38que c'est comme ça
00:33:39et ça fait aujourd'hui
00:33:41des mois
00:33:41que ce qui pouvait être
00:33:43un épiphénomène
00:33:44est venu une récurrence
00:33:45depuis un certain nombre
00:33:46de mois
00:33:47l'auto-justice
00:33:48Amory Brelet
00:33:49en a parlé
00:33:49c'est ça la suite
00:33:51c'est ça la prochaine étape
00:33:52parce que là
00:33:52ils sont au bout du rouleau
00:33:53en fait
00:33:53les habitants
00:33:55et ça va mal finir
00:33:55ça va finir avec des gens
00:33:57qui vont prendre des armes
00:33:58qui vont s'opposer
00:33:59évidemment c'est la dernière chose
00:34:00que l'on souhaite voir arriver
00:34:02dans un pays comme la France
00:34:03c'est la dernière chose
00:34:04qu'il faut voir arriver
00:34:05mais c'est ce qui arrive
00:34:06quand l'État n'est pas capable
00:34:07de protéger sa population
00:34:09je veux dire
00:34:09on le voit déjà
00:34:10sur le stupéfiant
00:34:12avec des milices privés
00:34:13avec des gens
00:34:14qui vont sur les points de deal
00:34:15pour essayer d'occuper
00:34:15pour en fait
00:34:16prendre la place de l'État
00:34:17qui doit normalement
00:34:17les protéger
00:34:18mais que ce soit
00:34:19pour l'immigration
00:34:19ou pour le stupéfiant
00:34:21pour l'aspect
00:34:22voie publique
00:34:22effectivement
00:34:23il faut des effectifs
00:34:24pour le gérer
00:34:25et quand vous ne les avez pas
00:34:26la population prend le relais
00:34:29là ce qui est
00:34:30vous aviez raison
00:34:30de le souligner
00:34:31c'est aussi le rôle
00:34:31des associations
00:34:32qui est catastrophique
00:34:34en la matière
00:34:34pour certains
00:34:35parce que c'est très bien
00:34:35qu'il y ait des associations
00:34:36elles ont même
00:34:37un très beau rôle
00:34:38les associations
00:34:39pour les migrants
00:34:41ce qu'elles doivent faire
00:34:42c'est leur expliquer
00:34:42comment bien s'intégrer en France
00:34:44quelles sont les valeurs
00:34:46à porter sur notre sol
00:34:47quel est le rapport aux femmes
00:34:48et puis pour les OQTF
00:34:49comment faire les démarches
00:34:50pour retourner dans leur pays
00:34:52celle-là
00:34:52il n'y a aucun souci
00:34:53pour les subventionner
00:34:54c'est très bien
00:34:54mais en revanche
00:34:55toutes les associations
00:34:56dont le seul but
00:34:57c'est d'expliquer
00:34:57qu'est-ce qu'il faut squatter
00:34:58de leur désigner des cibles
00:34:59à squatter
00:34:59pour faire pression
00:35:00sur l'État
00:35:00pour le droit au logement
00:35:01pour tous
00:35:01quand c'est inciter
00:35:03des faux mineurs isolés
00:35:04à refuser des examens osseux
00:35:06pour qu'on sache
00:35:06qu'à l'âge ils ont
00:35:07et après ils bénéficient
00:35:08d'excuses de minorités
00:35:08alors qu'ils ont 20 ans
00:35:09quand c'est tout ce poids-là
00:35:12qui joue contre les intérêts
00:35:13de l'État
00:35:13il y a un moment
00:35:14il ne faut pas subventionner
00:35:15il faut dissoudre
00:35:16Amor Évolet
00:35:17oui mais là à nouveau
00:35:17c'est le rôle
00:35:18et la responsabilité lourde
00:35:26un milliard d'euros
00:35:26chaque année
00:35:27pour subventionner
00:35:28ces associations d'extrême-gauche
00:35:29et en réalité
00:35:30sous-traite
00:35:30aujourd'hui
00:35:31l'État sous-traite
00:35:31la gestion de l'immigration
00:35:32à ces associations militantes
00:35:34et au lieu de régler le problème
00:35:35parce que le problème
00:35:36on le connaît depuis 30 ans
00:35:37aucun gouvernement
00:35:38n'a eu le courage
00:35:39de s'affronter au sujet
00:35:40de s'affronter au conseil constitutionnel
00:35:42de s'affronter
00:35:43à toutes ces réglementations
00:35:44ces traités
00:35:45cette jurisprudence européenne
00:35:46et supranationale
00:35:47qui aujourd'hui
00:35:47nous contraignent totalement
00:35:48on le voit bien
00:35:49j'ai l'impression que le débat
00:35:50il est presque 20
00:35:50oui et aujourd'hui
00:35:51on a perdu tellement de temps
00:35:53au lieu de s'attaquer
00:35:54au problème
00:35:55on le déplace
00:35:55c'est-à-dire qu'on déplace
00:35:56les migrants
00:35:57dans des villes
00:35:58dans des villages
00:35:59en province
00:36:00le plan asile-immigration européen
00:36:02c'est aussi l'idée
00:36:03c'est-à-dire qu'on va répartir
00:36:04à l'échelle continentale
00:36:05les migrants
00:36:06et infliger en plus
00:36:08des amendes
00:36:08aux pays
00:36:09qui s'y refuseraient
00:36:10donc c'est malheureusement
00:36:11un puissant fond
00:36:12et on paye là
00:36:13l'accès
00:36:13il y a quand même un truc
00:36:14qu'on n'évoque jamais
00:36:14c'est la responsabilité
00:36:15des pays d'origine
00:36:16on ne l'évoque pas
00:36:18ils n'en ont aucune
00:36:19Raphaël
00:36:20bien sûr que
00:36:21les pays d'origine
00:36:22ont une responsabilité
00:36:23mais déjà nous
00:36:24nous avons une très large part
00:36:26dans la dérégulation
00:36:28du contrôle
00:36:30des flux migratoires
00:36:31juste pour compléter
00:36:33ce que Amaury disait
00:36:34et on conclura là-dessus
00:36:35il y a quand même
00:36:35quelque chose
00:36:36qui est absolument sidérant
00:36:37c'est que loi après loi
00:36:39asile-immigration
00:36:40ou les politiques
00:36:42nous expliquent
00:36:43qu'ils ont durci
00:36:44les textes
00:36:45on ne cesse
00:36:47de financer
00:36:47toujours davantage
00:36:48en même temps
00:36:49qu'on essaye de durcir
00:36:49les lois
00:36:50avant que le conseil constitutionnel
00:36:51ne recote une partie
00:36:52des textes
00:36:53on ne cesse de financer
00:36:54toujours davantage
00:36:55ces associations
00:36:56qui viennent
00:36:57empiéter
00:36:59contrecarrer
00:36:59l'action
00:37:00de l'état
00:37:02donc c'est totalement paradoxal
00:37:04c'est contre-productif
00:37:05et on donne
00:37:06finalement
00:37:06de l'argent
00:37:08pour finalement
00:37:09détricoter
00:37:10ce qui est fait
00:37:11d'un côté
00:37:12on pense à ces grands
00:37:14oubliés du nord
00:37:15de la France
00:37:15qui vivent un quotidien
00:37:17terrible
00:37:17donc avec cette situation
00:37:19qui est devenue
00:37:20absolument intenable
00:37:21on va marquer une courte pause
00:37:22retrouver Enfilda
00:37:23pour l'heure de livre
00:37:24et puis on se retrouvera
00:37:26juste après
00:37:26pour revenir sur cette image
00:37:28l'image parisienne
00:37:28du jour
00:37:29avec ces manifestants
00:37:32qui marchent
00:37:32en présence
00:37:33de familles d'otages
00:37:34pour la libération
00:37:35des 48 otages
00:37:35qui restent
00:37:36dans la bande de Gaza
00:37:37est-ce bientôt
00:37:38la fin officielle
00:37:39du conflit
00:37:39alors que des négociations
00:37:40historiques
00:37:41ont été entamées
00:37:42au Caire
00:37:43on verra
00:37:45ce qui se passe
00:37:46en direct place
00:37:46de la République
00:37:47et puis on ira
00:37:47à la frontière
00:37:48également
00:37:48entre Israël
00:37:49et Gaza
00:37:50avec Stéphane Goldin
00:37:51ex-officier de Tzal
00:37:52qui nous donnera
00:37:53également plus de détails
00:37:54sur ces négociations
00:37:55en cours
00:37:55à tout de suite
00:37:56merci d'être fidèle
00:37:57à CNews
00:37:58il est quasiment 15h
00:38:03on est de retour
00:38:04sur le plateau
00:38:04de 180 minutes
00:38:05infos week-end
00:38:06c'est l'heure du journal
00:38:07l'essentiel de l'actu
00:38:08avec Mickaël Dos Santos
00:38:09rebonjour Mickaël
00:38:10deux ans
00:38:11presque jour pour jour
00:38:12après les attaques
00:38:13du Hamas en Israël
00:38:14une grande marche
00:38:15a lieu en ce moment même
00:38:16à Paris
00:38:16l'objectif
00:38:17rendre hommage aux victimes
00:38:18et réclamer la libération
00:38:19des 48 otages
00:38:21encore retenus à Gaza
00:38:23on retrouve tout de suite
00:38:24sur place
00:38:24notre journaliste
00:38:25Sarah Varni
00:38:26bonjour Sarah
00:38:27vous êtes aux côtés
00:38:28du président
00:38:28de l'association
00:38:29Tous 7 octobre
00:38:30qui organise cet événement
00:38:31oui effectivement
00:38:36je me trouve
00:38:37dans cette marche
00:38:38pour la libération
00:38:39des otages
00:38:39avec
00:38:40Jean-David Ishaï
00:38:41qui est le président
00:38:43de Tous
00:38:447 octobre
00:38:45vous êtes à l'origine
00:38:46de cette marche
00:38:47si vous pouvez nous expliquer
00:38:48l'organisation
00:38:49aujourd'hui
00:38:50c'est une marche
00:38:51pour tout le monde
00:38:52pour tous les otages
00:38:53qui sont aux mains
00:38:54du Hamas
00:38:55exactement
00:38:56c'est une marche
00:38:56pour la libération
00:38:57des otages
00:38:57c'est une marche
00:38:58qu'on a voulu aussi
00:38:59hommage aux victimes
00:38:59du 7 octobre
00:39:00après deux ans
00:39:01donc on a invité
00:39:02des familles d'otages
00:39:03on a invité des familles
00:39:03de victimes françaises
00:39:04qui vivent en Israël
00:39:05et qui sont venues
00:39:06qui vont s'exprimer
00:39:07ici à la tribune
00:39:07devant les manifestants
00:39:09et c'est une marche
00:39:10voilà on a essayé
00:39:11de faire l'union sacrée
00:39:12de tous les partis politiques
00:39:13de toutes les institutions
00:39:15communautaires juives
00:39:15de toutes les institutions
00:39:17non juives antiracistes
00:39:18telles qui voulaient
00:39:18se joindre à nous
00:39:19donc voilà
00:39:20on a beaucoup d'élus
00:39:21beaucoup d'officiels
00:39:21et c'est un vrai succès
00:39:23et on espère surtout
00:39:24la libération prochaine
00:39:25de tous les otages
00:39:26il y a du monde aujourd'hui
00:39:28qui s'est mobilisé ici
00:39:29derrière cette revendication
00:39:31qui est la libération
00:39:32de tous les otages
00:39:33les 48 otages
00:39:34il y a aujourd'hui
00:39:36les négociations
00:39:36qui débutent au Caire
00:39:38vous espérez
00:39:39à une libération
00:39:39sous 72 heures
00:39:40c'est évidemment
00:39:41un immense espoir
00:39:42c'est la première fois
00:39:44qu'on a cet espoir là
00:39:44en réalité
00:39:45parce qu'à chaque fois
00:39:45les deals qui ont été passés
00:39:46concernaient une partie
00:39:48des otages
00:39:48il y avait des listes
00:39:49qui avaient été publiées
00:39:50et la pression était mise
00:39:51surtout sur le gouvernement
00:39:52israélien
00:39:53et nous ce qu'on dit
00:39:54depuis le début
00:39:54c'est que la pression
00:39:54doit être mise aussi
00:39:55et surtout sur le Hamas
00:39:56qui détient lui
00:39:57les otages en réalité
00:39:58et c'est le cas aujourd'hui
00:39:59avec tous les pays arabes
00:40:00les pays musulmans
00:40:01l'Indonésie
00:40:02le Pakistan
00:40:02qui ont tous accepté
00:40:03le plan de Trump
00:40:04et qui disent aujourd'hui
00:40:05au Hamas
00:40:05vous devez déposer les armes
00:40:06vous devez rendre les otages
00:40:07et donc c'est un espoir
00:40:08qu'on n'a pas eu depuis le début
00:40:09et surtout c'est la libération
00:40:10ce serait la libération
00:40:11de tous les otages
00:40:12en une seule fois
00:40:12et ça c'est très très important
00:40:13pour nous
00:40:14Voilà donc cette marche
00:40:16pour la libération
00:40:17de tous les otages
00:40:18des 48 otages
00:40:20qui sont aux mains
00:40:20du Hamas
00:40:21ici nous sommes
00:40:22à un niveau
00:40:23du boulevard
00:40:24de Saint-Denis
00:40:25et nous allons
00:40:26nous diriger
00:40:27vers la place
00:40:28Saint-Augustin
00:40:28qui est la fin
00:40:29de cette marche
00:40:30pour la libération
00:40:30des otages
00:40:31Merci beaucoup
00:40:33Sarah Varnier
00:40:34en direct
00:40:34de Paris
00:40:35pour cette marche
00:40:36du collectif
00:40:37Tous 7 octobre
00:40:38et puis on en parlait
00:40:39c'est pour parler
00:40:40on débutait
00:40:41ce dimanche choquer
00:40:42entre Israël
00:40:42le Hamas
00:40:43et des pays médiateurs
00:40:45objectif
00:40:45tenter de trouver
00:40:46un accord
00:40:47sur un cessez-le-feu
00:40:48dans la bande de Gaza
00:40:49mais aussi la libération
00:40:50des otages
00:40:51deux points clés
00:40:51du plan Trump
00:40:52hier le président américain
00:40:54a prévenu le Hamas
00:40:54aucun retard
00:40:55ne sera toléré
00:40:56dans l'application
00:40:57éventuelle de ce plan
00:40:58accepté en partie
00:40:59par le groupe terroriste
00:41:01et puis un mot
00:41:02cette fois-ci
00:41:03de politique
00:41:04politique française
00:41:05puisqu'on le sait
00:41:05on attend
00:41:06ce gouvernement
00:41:08le parti des républicains
00:41:09a été réuni
00:41:10à 14h30
00:41:11en visioconférence
00:41:13Et oui
00:41:14Elodie Huchard
00:41:14du service politique
00:41:15de Sénios
00:41:15qui est avec nous
00:41:16c'est la réunionite aiguë
00:41:17pour tous les partis
00:41:18aujourd'hui
00:41:19qui fera partie
00:41:20du gouvernement
00:41:21ou pas
00:41:21LR
00:41:22Michael Ladi se réunit
00:41:23le Modem
00:41:24Horizon
00:41:24UDI
00:41:25et l'impression
00:41:26qu'au moment
00:41:26où on se parle
00:41:27Elodie Huchard
00:41:28ça coince de partout
00:41:29Oui
00:41:29alors si on parle
00:41:30déjà du Modem
00:41:31ça peut être original
00:41:32que le Modem
00:41:33se pose la question
00:41:33de la participation
00:41:34au gouvernement
00:41:36mais lors de cette réunion
00:41:37il a été dit
00:41:38que dans le premier projet
00:41:39de gouvernement
00:41:40qu'ils ont reçu
00:41:40il y a 22 ministres
00:41:41et uniquement 2
00:41:42issus de Modem
00:41:43donc pour eux
00:41:43le compte n'y ait pas
00:41:45un participant
00:41:45me rajoute
00:41:46de toute façon
00:41:46on ne connaît pas
00:41:47la ligne exacte
00:41:47du gouvernement
00:41:48ils jugent que
00:41:48la feuille de route
00:41:49envoyée ce matin
00:41:50est beaucoup trop légère
00:41:51ils ne sont pas convaincus
00:41:53non plus
00:41:53sur le non-recours
00:41:54au 49-3
00:41:55ils estiment que finalement
00:41:56ça ne sert pas
00:41:57à grand chose
00:41:58ça c'est en ce qui concerne
00:41:59le Modem
00:41:59en ce qui concerne
00:42:00les républicains
00:42:01une fois de plus
00:42:01c'est deux voix
00:42:02qui s'affrontent
00:42:03Bruno Rotario
00:42:03estime qu'il ne faut pas
00:42:04céder au chaos
00:42:05et qu'il faut rester
00:42:06au gouvernement
00:42:06on me décrit en ce moment même
00:42:08un Laurent Wauquiez
00:42:08extrêmement dur
00:42:09en disant
00:42:10attention dans cette lettre
00:42:11on n'a aucune garantie
00:42:12on ne peut pas faire
00:42:13n'importe quoi
00:42:13et signe que ça coince
00:42:15on avait une seule certitude
00:42:16pour l'instant
00:42:16c'est que le gouvernement
00:42:17serait dévoilé
00:42:18en une seule fois
00:42:19et on commence à nous dire
00:42:20que finalement
00:42:21comme ça coince de partout
00:42:22peut-être qu'on aura
00:42:23deux listes
00:42:23en revanche Bruno Rotario
00:42:24dans la négociation
00:42:25veut être sûr
00:42:26comment ça deux listes ?
00:42:27d'abord les ministres
00:42:27par exemple les plus importants
00:42:28et puis ensuite
00:42:29une deuxième salle
00:42:30ce qui ne devait pas
00:42:31être le cas
00:42:32parce que c'est plus compliqué
00:42:34que prévu pour Sébastien Lecornu
00:42:35et une fois de plus
00:42:35c'est cette majorité relative
00:42:37sur laquelle visiblement
00:42:38au moment où on se parle
00:42:39il ne peut pas compter
00:42:40Vous avez vu la question
00:42:40en bas de l'écran Elodie
00:42:41et j'ai l'impression
00:42:42que la réponse est non
00:42:43Un gouvernement
00:42:45totalement complet aujourd'hui
00:42:46je commence à y croire
00:42:46un petit peu moins
00:42:47qu'avant les réunions
00:42:48effectivement
00:42:48Merci pour ces précisions
00:42:51et ce gouvernement
00:42:53donc qui peine
00:42:54à se former
00:42:56sous la houlette
00:42:56de Sébastien Lecornu
00:42:58le nouveau Premier ministre
00:42:58Merci Elodie
00:42:59et merci Michael Dos Santos
00:43:00pour l'essentiel de l'actualité
00:43:02on marque une courte pause
00:43:03et puis vous l'avez vu
00:43:03dans le journal
00:43:04on ira place de la République
00:43:05une nouvelle fois
00:43:06pour voir ces images
00:43:07de manifestations
00:43:08parisiennes
00:43:08pour la libération
00:43:09des 48 otages
00:43:10dans un contexte
00:43:10bien sûr
00:43:11vous le savez
00:43:12de négociations
00:43:13au caire
00:43:14entre le Hamas
00:43:15et Israël
00:43:15sous la houlette
00:43:16de Donald Trump
00:43:17pour
00:43:17espérons-le
00:43:18une libération
00:43:19très prochaine
00:43:20des otages
00:43:21on ira également
00:43:22à la frontière
00:43:23entre Gaza
00:43:23et Israël
00:43:24avec Stéphane Goldin
00:43:26qui nous en dira
00:43:26plus sur le climat
00:43:27israélien
00:43:29à tout de suite
00:43:29De retour sur le plateau
00:43:37180 minutes
00:43:38il est infos week-end
00:43:38pour la dernière heure
00:43:40ensemble
00:43:41toujours avec Amor
00:43:41Henri Brelet
00:43:41Benjamin Kamboulis
00:43:42Bernard Cohen
00:43:43Haddad
00:43:43Raphaël Stainville
00:43:44Mehdi Raich
00:43:44nous a rejoint
00:43:45merci beaucoup
00:43:46analyste politique
00:43:47l'image de cet après-midi
00:43:49et si vous étiez à 14h
00:43:50avec nous
00:43:50on était avec Jonathan Arfi
00:43:52depuis la place de la République
00:43:53c'est le départ
00:43:54c'était le départ à 14h
00:43:56et cette marche
00:43:56qui s'élance
00:43:57jusqu'à la place Saint-Augustin
00:43:58pour ceux qui connaissent
00:43:59la capitale
00:44:00marche en présence
00:44:01de familles d'otages
00:44:01pour la libération
00:44:02des 48 otages
00:44:03restant dans la bande de Gaza
00:44:05avec cette question
00:44:05bien sûr
00:44:06que chacun a en tête
00:44:07est-ce bientôt la fin
00:44:08du conflit
00:44:09des négociateurs israéliens
00:44:11en ce moment
00:44:11et du Hamas
00:44:12sont au caire
00:44:13pour des discussions
00:44:14indirectes sur le plan Trump
00:44:15qui ambitionnent
00:44:16de mettre fin à cette guerre
00:44:17de parvenir
00:44:17bien sûr
00:44:18à la libération
00:44:19des otages
00:44:20et Benjamin Netanyahou
00:44:21a dit hier soir
00:44:22espérer pour
00:44:22dans les prochains jours
00:44:23donc ce retour
00:44:25des otages
00:44:26les derniers développements
00:44:26avant de partir
00:44:27justement pour la frontière
00:44:28entre Israël et Gaza
00:44:30dernier développement
00:44:31avec Sarah Varni
00:44:31le président américain
00:44:34ne tolérera aucun retard
00:44:36dans l'exécution
00:44:36de son plan de paix
00:44:37pour Gaza
00:44:38après la réponse positive
00:44:39du Hamas
00:44:39concernant la libération
00:44:40des otages
00:44:41Donald Trump
00:44:42met en garde
00:44:42le mouvement terroriste
00:44:43palestinien
00:44:44le Hamas doit agir vite
00:44:46sinon tout sera compromis
00:44:47je ne tolérerai aucun retard
00:44:49comme beaucoup le pensent
00:44:50ni aucune issue
00:44:51où Gaza représenterait
00:44:52à nouveau une menace
00:44:53agissons vite
00:44:54chacun sera traité équitablement
00:44:55en vue de la libération
00:44:57des otages
00:44:57le Hamas et Israël
00:44:58tiennent aujourd'hui
00:44:59et demain
00:44:59des pourparlers indirects
00:45:01au Caire
00:45:01où des émissaires
00:45:02de la Maison Blanche
00:45:03seront présents
00:45:03hier soir
00:45:04le premier ministre israélien
00:45:06a annoncé
00:45:06un accord imminent
00:45:07nous sommes proches
00:45:11d'un accord
00:45:12nous n'avons pas encore
00:45:13tout fini
00:45:14mais nous y travaillons
00:45:15nous pourrons vous annoncer
00:45:18le retour
00:45:18de tous les otages
00:45:19en une fois
00:45:20et que Tsaal
00:45:21restera dans les zones occupées
00:45:23le Hamas sera démantelé
00:45:26la région sera libérée
00:45:28de tous les armements
00:45:29soit par la négociation
00:45:31ou militairement
00:45:32que ce soit facile
00:45:37ou difficile
00:45:38nous y arriverons
00:45:39pendant ce temps
00:45:44à Tel Aviv
00:45:45l'espoir regagne
00:45:46la place des otages
00:45:47nous voulons rapatrier
00:45:48tous les otages
00:45:49déjà décédés
00:45:49pour leur donner
00:45:50une sépulture
00:45:51ici en Israël
00:45:51et nous pensons
00:45:53que cet objectif
00:45:53est désormais
00:45:54plus proche que jamais
00:45:55depuis les 729 derniers jours
00:45:57la mise en oeuvre
00:46:00du plan de Donald Trump
00:46:01prévoit notamment
00:46:02le désarmement du Hamas
00:46:03et l'exil de ses combattants
00:46:04un point sur lequel
00:46:05le Hamas reste muet
00:46:07Direction Israël
00:46:09je vous le disais
00:46:09et on remercie
00:46:10Stéphane Goldin
00:46:10d'être avec nous
00:46:11en direct
00:46:12analyse de sécurité
00:46:13ex-officier de Tsaal
00:46:15sans trop me tromper
00:46:16je crois que vous êtes vraiment
00:46:16tout proche
00:46:17de la frontière de Gaza
00:46:19en Israël
00:46:20Stéphane Goldin
00:46:21merci de prendre
00:46:21le temps de nous répondre
00:46:23on imagine
00:46:24et c'est aussi pour cela
00:46:25qu'on vous sollicite
00:46:26cette grande tension
00:46:27en Israël
00:46:28tout le monde
00:46:29veut que le conflit cesse
00:46:30que les otages soient remis
00:46:31à l'état hébreu
00:46:32la libération
00:46:34de tous ces otages
00:46:35vous diriez que c'est vraiment
00:46:36une question de jour maintenant ?
00:46:37Bonjour Julien
00:46:40écoutez
00:46:40comme vous l'avez dit
00:46:42je me trouve effectivement
00:46:43à la frontière
00:46:43entre Gaza et Israël
00:46:44derrière moi
00:46:45à à peine
00:46:46moins d'un kilomètre
00:46:47c'est le territoire
00:46:49de la bande de Gaza
00:46:51je peux vous dire
00:46:52qu'ici
00:46:53il y a une véritable attente
00:46:54l'ensemble du peuple israélien
00:46:56et hier j'étais place des otages
00:46:57où il y avait
00:46:58plusieurs dizaines
00:46:59de milliers de personnes
00:47:00qui attendaient
00:47:01à l'appel d'ailleurs
00:47:02des familles des otages
00:47:03le retour
00:47:04et un espoir
00:47:05enfin pour revoir
00:47:06enfin les 48 otages
00:47:07sur le territoire israélien
00:47:09il faut comprendre
00:47:10que cet accord
00:47:11donne une nouvelle chance
00:47:12je vous dirais
00:47:13une nouvelle chance
00:47:14dans le sens
00:47:14où jusqu'à présent
00:47:15tous les accords
00:47:16étaient des accords
00:47:17où il y avait
00:47:18un retour des otages
00:47:19d'une façon partielle
00:47:20et d'une façon
00:47:21je dirais
00:47:22dans un calendrier
00:47:23qui était relativement long
00:47:24or là
00:47:25le but de cet accord
00:47:27c'est de ramener
00:47:28l'ensemble des otages
00:47:29des 48 otages
00:47:30c'est-à-dire
00:47:31des vivants et des morts
00:47:32en une et une seule fois
00:47:33sur le territoire israélien
00:47:35et il n'y a qu'avec ce point là
00:47:37que les uns
00:47:38autres points
00:47:39du plan
00:47:40Trump
00:47:41pourront
00:47:42être amenés
00:47:43à continuer
00:47:44à être négociés
00:47:45Justement
00:47:47ces autres points
00:47:48c'est là que le bas blesse
00:47:49parce qu'on imagine
00:47:51croire le Hamas
00:47:54se dire que
00:47:55cette organisation terroriste
00:47:56va répondre
00:47:57oui
00:47:57on va se démilitariser
00:47:58on va disparaître
00:47:59de la bande de Gaza
00:48:00se fier à la parole
00:48:01d'une organisation terroriste
00:48:02ça paraît
00:48:03très compliqué
00:48:04c'est en cela
00:48:05que l'ensemble
00:48:06des points
00:48:07de cet accord de paix
00:48:08est encore très loin
00:48:09d'être signé
00:48:10on montre
00:48:11en bas de l'écran
00:48:12je ne sais pas si vous le voyez
00:48:13mais entre espoir et prudence
00:48:15c'est vraiment
00:48:15c'est vraiment comme cela
00:48:16qu'il faut envisager les choses
00:48:17ces prochaines heures
00:48:18c'est exactement ça
00:48:20entre espoir et prudence
00:48:21parce que c'est vrai
00:48:21qu'on peut avoir
00:48:22on ne peut pas avoir confiance
00:48:24dans le Hamas
00:48:24si on le voit depuis un certain temps
00:48:26et on le voit en plus
00:48:27depuis certaines heures
00:48:27hier déjà
00:48:28on a eu
00:48:29on a appris que
00:48:30la négociation
00:48:31qui aurait dû commencer aujourd'hui
00:48:32a été déjà occupée à lundi
00:48:33il y a encore quelques jours
00:48:35même pas une semaine
00:48:36le Hamas a annoncé
00:48:37qu'elle était à la recherche
00:48:38des otages
00:48:39certains otages
00:48:40qu'elle aurait perdu
00:48:41je dirais
00:48:42de son réseau radar
00:48:44donc on voit très bien
00:48:45que le Hamas fait tout
00:48:46pour tirer
00:48:47pour gagner du temps
00:48:49mais derrière tout ça
00:48:50la question est de savoir
00:48:51que va devenir le Hamas
00:48:52or
00:48:53que les choses soient claires
00:48:54le Hamas
00:48:54il faut qu'il soit
00:48:55complètement éliminé
00:48:56de la bande de Gaza
00:48:58et c'est aussi
00:48:59un point
00:49:00qui est très
00:49:01très important
00:49:02pour nous israéliens
00:49:03tant que le Hamas sera là
00:49:04il y aura toujours un danger
00:49:06pour l'état d'Israël
00:49:07et donc c'est vrai
00:49:08qu'il y a énormément
00:49:09d'interrogations
00:49:10sur ce plan
00:49:10mais d'abord
00:49:11comme on l'a dit
00:49:12d'abord les otages
00:49:14c'est la priorité
00:49:15des priorités
00:49:15après on verra la suite
00:49:17toujours est-il
00:49:18que pour le moment
00:49:18et je ne peux plus dire
00:49:19que je sors de la bande de Gaza
00:49:21les forces de salle
00:49:22sont en attente
00:49:23et c'est vrai
00:49:24que si demain
00:49:24cet accord
00:49:26en tout cas
00:49:27sur le retour
00:49:27des otages
00:49:28ne pouvait pas aboutir
00:49:30malheureusement
00:49:31pour le Hamas
00:49:31ça serait une déflagographie
00:49:32Justement
00:49:33et un dernier mot
00:49:34et je vous libère
00:49:35Stéphane Goldin
00:49:35puisque vous insistez
00:49:37et que vous avez raison
00:49:37sur cette priorité
00:49:38que sont les otages
00:49:39ce que l'on se dit
00:49:40également depuis
00:49:4124-48 heures
00:49:42c'est que
00:49:43le Hamas peut éventuellement
00:49:45donc s'engager
00:49:45à rendre les otages
00:49:46mais cette organisation
00:49:47terroriste
00:49:48là aussi on le sait
00:49:49n'est même pas forcément
00:49:50capable de dire
00:49:51où chacun des otages
00:49:52peut se trouver
00:49:54comment être sûr
00:49:55qu'on arrive à réunir
00:49:56l'ensemble
00:49:56des dépouilles
00:49:57déjà
00:49:57ce sera terrible
00:49:59de se constater
00:50:00que des otages
00:50:01morts
00:50:02seront rendus
00:50:03et des vivants
00:50:04comment être sûr
00:50:05de tous les retrouver
00:50:06écoutez
00:50:08nous sommes face
00:50:08à des menteurs
00:50:09pour dire clairement
00:50:10les choses
00:50:10qui racontent
00:50:11énormément d'histoires
00:50:12et je reste persuadé
00:50:14que le Hamas
00:50:14et pas que le Hamas
00:50:15le djihad aussi
00:50:16savent très bien
00:50:17où sont les otages
00:50:19qu'ils soient vivants
00:50:20ou qu'ils soient morts
00:50:20ils les ont bougés
00:50:22au fur et à mesure
00:50:23des aventées de Sahel
00:50:24la preuve en est
00:50:25qu'au moment
00:50:26où il y a eu
00:50:26l'opération
00:50:27chariot de Gédéon
00:50:28numéro 2
00:50:29ils ont fait remonter
00:50:30à la surface
00:50:30pour qu'ils puissent
00:50:31servir de bouclier humain
00:50:32donc il ne faut pas
00:50:33rentrer non plus
00:50:34dans ce jeu
00:50:34qui est une guerre
00:50:35psychologique
00:50:36que veut mener
00:50:37le Hamas
00:50:37tout ça pour gagner
00:50:38du temps
00:50:38parce qu'on sait très bien
00:50:39que le Hamas
00:50:40n'a plus qu'une seule cas
00:50:41celle des otages
00:50:42et demain
00:50:43si les otages
00:50:44sont rendus
00:50:45quid du Hamas
00:50:46alors c'est vrai
00:50:47que le Hamas
00:50:47se trouve aujourd'hui
00:50:48dans une situation
00:50:49qui est compliquée
00:50:50et militairement
00:50:51et politiquement
00:50:52politiquement
00:50:53parce que du coup
00:50:54elle se retrouve
00:50:54entre l'inclume
00:50:56et le marteau
00:50:56d'un côté
00:50:57le Qatar
00:50:58l'Egypte
00:50:59et aussi la Turquie
00:51:00et l'Arabie Saoudite
00:51:01d'ailleurs
00:51:01qui font bloc
00:51:02pour qu'il y ait un accord
00:51:03et que les choses
00:51:04avancent
00:51:05donc quid du Hamas
00:51:06avec aussi une autre question
00:51:07parce que n'oublions pas
00:51:08aussi une chose
00:51:09le Hamas a deux directions
00:51:11il y a une direction
00:51:12qui se trouve derrière moi
00:51:14et il y a aussi
00:51:15une direction
00:51:15qui se trouve au Qatar
00:51:16et là aussi
00:51:17il va falloir se poser
00:51:18des questions
00:51:19sur le Hamas
00:51:20qui vit actuellement
00:51:21à l'étranger
00:51:22le coup
00:51:23quid de son avenir
00:51:24et quelles sont
00:51:25je dirais
00:51:25les opportunités
00:51:27qui vont être données
00:51:28probablement par le Qatar
00:51:30probablement aussi
00:51:31par le Turquie
00:51:32puisqu'ils sont
00:51:32dans ces pays
00:51:33pour qu'ils puissent
00:51:34être exfiltrés
00:51:36ou je ne sais pas
00:51:37Merci beaucoup
00:51:38pour toutes ces précisions
00:51:39Stéphane Le Goldin
00:51:40que l'on retrouvait
00:51:42à quelques kilomètres
00:51:43à peine
00:51:43de cette frontière
00:51:44entre Israël et Gaza
00:51:45et à très bientôt
00:51:46je l'espère
00:51:47sur les antennes
00:51:48de CNews
00:51:49la tension elle est grande
00:51:50mais dira Hitch
00:51:50on l'a bien compris
00:51:52alors qu'on va revoir
00:51:53d'ailleurs ici
00:51:53en France
00:51:54puisque là encore
00:51:55les familles d'otages
00:51:56sont mobilisées à Paris
00:51:57en direct
00:51:58sur l'antenne de CNews
00:51:59on voit cette manifestation
00:52:00on constate
00:52:00que cet accord de paix
00:52:03qui est en pleine négociation
00:52:04que Donald Trump
00:52:06ne relâche pas la pression
00:52:07et que c'est bien
00:52:07le Hamas ce soir
00:52:08aujourd'hui
00:52:09qui est dos au mur
00:52:10Oui et puis
00:52:11il y a une dernière question
00:52:12qu'il faudrait soulever
00:52:12dans le petit sujet
00:52:14il y avait notamment
00:52:15la question de l'exil
00:52:16des combattants
00:52:16mais quel pays
00:52:17va vouloir prendre en charge
00:52:18l'exil des combattants
00:52:19du Hamas
00:52:19on sait qu'il y a déjà
00:52:20une question
00:52:21avec ce qui se passe
00:52:22avec le Qatar
00:52:22le Qatar prend déjà
00:52:23sa part
00:52:24sur les chefs du Hamas
00:52:25qui sont abrités
00:52:26dans les miras
00:52:26il y a certes la question
00:52:27des otages
00:52:28qui est la priorité
00:52:29des priorités aujourd'hui
00:52:30mais il y aura la question
00:52:30du démantèlement du Hamas
00:52:31et de sa mise en application
00:52:32et donc ça sera considéré
00:52:34le nombre de djihadistes
00:52:35ou de terroristes
00:52:36que voudront prendre
00:52:37en charge les pays
00:52:37ça c'est une question
00:52:38qui sera fondamentale
00:52:39et qui sera très compliquée
00:52:40et appliquée
00:52:41l'autre point
00:52:42c'est quid de ce qui va se passer
00:52:43notamment avec des organisations
00:52:44comme l'UNRWA
00:52:44qui sont affiliées à l'ONU
00:52:46et qui ont participé
00:52:47à ce qui s'est passé
00:52:48au 7 octobre
00:52:48ou du moins
00:52:48certaines personnes
00:52:50de l'organisation
00:52:50ont participé à ça
00:52:51donc les ramifications
00:52:52vont être très importantes
00:52:53donc toute la difficulté
00:52:55sera celle de la
00:52:56mise en application
00:52:57de ce plan
00:52:58est-ce qu'aujourd'hui
00:52:59on a forcément les capacités
00:53:01je pense que ça prend
00:53:01la bonne direction
00:53:02mais ça prendra
00:53:03ça sera un chemin
00:53:04qui sera long et tortueux
00:53:05Il y a quand même
00:53:05énormément de questions
00:53:07qui restent en suspens
00:53:08autour de ces négociations
00:53:10si l'avancée
00:53:10sur la question
00:53:11des otages est faite
00:53:12je le disais
00:53:12sur le désarmement
00:53:13et le départ du Hamas
00:53:16de cette bande de Gaza
00:53:16il y a encore
00:53:17beaucoup beaucoup
00:53:17de questions en suspens
00:53:19l'autre question
00:53:20et on est toujours
00:53:21dans cette manifestation
00:53:22à Paris
00:53:23puisqu'on le sait
00:53:23on ne se pose plus
00:53:24la question de l'importation
00:53:25du conflit en France
00:53:27mais elle est établie
00:53:28elle est factuelle
00:53:29et c'est une réalité
00:53:30qu'on observe malheureusement
00:53:31au quotidien
00:53:31l'autre question
00:53:32ce sera les réactions
00:53:33admettons que cet accord
00:53:35est signé
00:53:35que les otages
00:53:36sont libérés
00:53:37est-ce que cette vague
00:53:38de haine antisémite
00:53:39prendra fin
00:53:39avec la libération
00:53:40des otages
00:53:41et la fin des combats
00:53:42rien n'est moins sûr
00:53:43lorsqu'on entend notamment
00:53:44pourquoi pas
00:53:44la réaction de Manon Aubry
00:53:45heureux député LFI
00:53:47ce matin
00:53:48chez nos confrères
00:53:48de France Info
00:53:49question simple
00:53:50question simple
00:53:51posée à Manon Aubry
00:53:53faut-il démilitariser
00:53:55le Hamas
00:53:56écouter sa réponse
00:53:57vous avez Israël
00:53:59qui est un des états
00:54:00les plus militarisés
00:54:01au monde
00:54:01et vous refuserez
00:54:03à un état
00:54:03d'avoir un pouvoir
00:54:04de dissuasion
00:54:05le pouvoir de dissuasion
00:54:07doit être donc détenu
00:54:08par le Hamas
00:54:09il doit être détenu
00:54:09par le gouvernement légitime
00:54:11de
00:54:13donc le Hamas
00:54:14en espèce
00:54:15non qui sera élu
00:54:15dans la bande de Gaza
00:54:16jusqu'à preuve du contraire
00:54:17il n'y a pas eu d'élection
00:54:18depuis des années
00:54:19vous n'avez pas répondu
00:54:22à ma question
00:54:22est-ce que le Hamas
00:54:23doit accepter d'être désarmé
00:54:25le Hamas
00:54:25doit tout faire
00:54:26pour essayer
00:54:27de trouver
00:54:28un accord de paix
00:54:29mais un accord de paix
00:54:30ça veut d'abord dire
00:54:31que les combats
00:54:33s'arrêtent
00:54:33je vais vous dire
00:54:34la dernière fois
00:54:35qu'il y a eu un cessez-le-feu
00:54:36le gouvernement
00:54:37de Benjamin Netanyahou
00:54:38a arrêté de le respecter
00:54:39après quelques jours
00:54:40et depuis
00:54:41les massacres
00:54:42ont continué
00:54:43je veux dire
00:54:43les puissants
00:54:43mais vous n'hésite pas
00:54:44si le Hamas
00:54:44doit être désarmé ou pas
00:54:45mais c'est pas à moi
00:54:45de le dire
00:54:46c'est pas à moi de le dire
00:54:47de la même manière
00:54:50vous pouvez pas demander
00:54:51à un état
00:54:52comme l'Ukraine
00:54:53d'être désarmé
00:54:54parce que
00:54:54pardonnez-moi
00:54:55le Hamas
00:54:56et le gouvernement ukrainien
00:54:58c'est pas exactement
00:54:58la même chose
00:54:59la question est de savoir
00:54:59comment vous créez
00:55:00un état palestinien
00:55:01créer un état palestinien
00:55:02c'est faire en sorte
00:55:04que les palestiniens
00:55:04puissent décider
00:55:05pour eux-mêmes
00:55:06en revanche
00:55:06c'est à Manon Aubry
00:55:07Bernard Cohen Haddad
00:55:08de décider
00:55:09si Israël doit cesser
00:55:11les bombardements
00:55:12sur Gaza
00:55:13cette réaction
00:55:15de Manon Aubry
00:55:16elle est indigne
00:55:16elle est honteuse
00:55:17oui mais parce qu'elle voit
00:55:20que son fonds de commerce
00:55:20risque de se tarir
00:55:22tout simplement
00:55:23l'antisionisme
00:55:24l'antisémitisme politique
00:55:25l'islamo-gauchisme
00:55:28et le clientélisme
00:55:29dans les banlieues
00:55:30c'est ça la réalité
00:55:31de LFI aujourd'hui
00:55:32et faire en sorte
00:55:33qu'il puisse y avoir
00:55:34demain
00:55:34un état israélien
00:55:37à côté
00:55:37d'un état palestinien
00:55:39sans le Hamas
00:55:40qui pourrait être
00:55:41délimitarisé
00:55:42faut pas rêver
00:55:42on voit bien
00:55:42que c'est pas
00:55:44dans son spectre
00:55:45et qui est tout ce moment
00:55:45la plus
00:55:46une envie
00:55:47de condamner
00:55:48Israël
00:55:49comme un génocidaire
00:55:50ça fait partie
00:55:51de leur langage
00:55:52plutôt que
00:55:52d'essayer de trouver
00:55:53des justifications
00:55:56à ce mouvement de paix
00:55:57moi je suis extrêmement révolté
00:55:58sur ce type de discours
00:55:59c'est pas compliqué
00:56:00de dire oui
00:56:00il faut démilitariser
00:56:02une organisation terroriste
00:56:03c'est quand même simple
00:56:04de le dire
00:56:04même quand on est de gauche
00:56:06Oui mais juste
00:56:07premièrement Julien
00:56:07pour eux
00:56:08ce ne sont pas
00:56:08des terroristes
00:56:09et d'ailleurs
00:56:09vous avez vu
00:56:10leur difficulté
00:56:11à condamner
00:56:11le 7 octobre
00:56:13y compris
00:56:14comment dirais-je
00:56:15à condamner
00:56:16ces petites flottilles
00:56:17qu'ils alimentent
00:56:19et cet antisémitisme
00:56:20permanent
00:56:21dont ils sont
00:56:22y compris
00:56:22à l'Assemblée nationale
00:56:23les héros
00:56:25les porteurs de voix
00:56:25donc il y a un vrai enjeu
00:56:27aujourd'hui
00:56:27de voir si LFI
00:56:29est dans ce pacte républicain
00:56:31ou pas
00:56:32s'il est dans la démocratie
00:56:33bien entendu
00:56:34ils ont des députés
00:56:35départementaires
00:56:36en revanche
00:56:36on ne peut juste
00:56:37que regretter
00:56:38et moi je le regrette
00:56:39fermement
00:56:39leur volonté
00:56:41de effacer
00:56:42Israël de la carte
00:56:45on le voit bien
00:56:46c'est un combat
00:56:48permanent pour eux
00:56:49de faire en sorte
00:56:50que l'État d'Israël
00:56:51ne soit pas
00:56:51un État démocratique
00:56:52et ne puisse pas
00:56:53défendre ses frontières
00:56:54et sa tranquillité
00:56:55Amaury
00:56:56un dernier mot
00:56:58peut-être Raphaël
00:56:58pourquoi pas
00:56:59également
00:57:00ce cortège
00:57:01anti-sioniste
00:57:02anti-Israël
00:57:03pour ne pas dire
00:57:03anti-sémite
00:57:04est tellement puissant
00:57:05qu'il risque de nous poursuivre
00:57:06au-delà de cet éventuel
00:57:08accord de paix
00:57:08oui c'est triste à dire
00:57:09aujourd'hui
00:57:09les représentants
00:57:10de la France insoumise
00:57:11considèrent
00:57:12pour beaucoup d'entre eux
00:57:13que les terroristes du Hamas
00:57:14sont des résistants
00:57:15c'est bien d'ailleurs pour cela
00:57:16qu'elle fait la comparaison
00:57:17avec les combattants ukrainiens
00:57:18qui eux
00:57:19sont d'authentiques résistants
00:57:20à l'invasion russe
00:57:22donc aujourd'hui
00:57:22la France insoumise
00:57:23et ses élus
00:57:24sont des alliés objectifs
00:57:25sont les idiots utiles
00:57:27du Hamas
00:57:29en instrumentalisant
00:57:30le conflit israélo-palestinien
00:57:33en jetant de l'huile
00:57:34sur le feu
00:57:35en antisémite
00:57:36en plaçant une cible
00:57:37dans le dos
00:57:38de nos compatriotes juifs
00:57:39à la fois pour des raisons
00:57:40idéologiques
00:57:40et puis pour des raisons
00:57:41plus cyniques
00:57:42électoralistes
00:57:43et clientélistes
00:57:44il s'agit de racoler
00:57:45dans les banlieues
00:57:46dans les quartiers
00:57:46à quelques mois
00:57:48des municipales
00:57:49et pour nos compatriotes juifs
00:57:50c'est la double peine
00:57:51non seulement
00:57:52ils ont à subir
00:57:53ce déferlement
00:57:55d'actes antisémites
00:57:56jamais vu
00:57:56depuis la seconde guerre mondiale
00:57:57en France
00:57:58depuis le 7 octobre
00:57:59mais en plus
00:58:00à subir l'impunité
00:58:01dont bénéficient
00:58:02tous ces élus
00:58:03je rappelle qu'il y a
00:58:04des dizaines
00:58:05de signalements
00:58:06de plaintes
00:58:06qui ont été déposées
00:58:07contre ces gens-là
00:58:08contre Daniel Bono
00:58:09contre Rima Hassan
00:58:10contre Thomas Porte
00:58:11lui-même
00:58:11mais c'est en cela
00:58:12que cette commission
00:58:13qui arrive
00:58:13la justice
00:58:14monte tellement
00:58:15en grine
00:58:16absolument
00:58:17la justice ne fait rien
00:58:19on n'a pas de nouvelles
00:58:19c'est absolument ce qu'on veut
00:58:20après on sait très bien
00:58:21qu'on peut dire ce qu'on veut
00:58:22il y a quand même
00:58:23une forme de malice politique
00:58:25et un minimum d'intelligence
00:58:26de la part des gens précités
00:58:28qui font en sorte
00:58:29de ne jamais
00:58:30dépasser cette ligne rouge
00:58:32légale
00:58:32notamment sur l'apologie
00:58:34du terrorisme
00:58:35il y a cette commission
00:58:37qui arrive
00:58:38on verra si
00:58:39ces liens supposés
00:58:41entre des partis politiques
00:58:42et des réseaux islamistes
00:58:44sont avérés
00:58:45ce sera intéressant
00:58:46de voir cette commission
00:58:48qui sera d'ailleurs
00:58:49à suivre
00:58:49espérons-le
00:58:50en direct
00:58:51prochainement
00:58:51un dernier mot là-dessus
00:58:52effectivement
00:58:54moi je pense
00:58:55que le conflit
00:58:56israélo-palestinien
00:58:57aujourd'hui
00:58:58est le principal carburant
00:58:59qui permettait
00:59:00à LFI
00:59:01de mobiliser
00:59:02dans les banlieues
00:59:03et d'essayer
00:59:04de faire main basse
00:59:06sur cet électorat-là
00:59:07pour autant
00:59:08au-delà de ce conflit
00:59:09de la résolution éventuelle
00:59:11de ce conflit
00:59:11je pense qu'il y a aussi
00:59:12une collusion
00:59:13une compromission
00:59:14d'un certain nombre élus
00:59:15de gauche
00:59:16mais pas seulement
00:59:17avec les quartiers
00:59:19islamisés
00:59:19dans un but
00:59:20purement électoraliste
00:59:22mais dont il n'entrevoit pas
00:59:24les conséquences
00:59:25absolument ravageuses
00:59:28pour la France
00:59:29et son identité
00:59:30son art de vivre
00:59:31tel qu'il a été
00:59:32pendant des siècles
00:59:33et qui risque
00:59:34d'en être
00:59:34très largement bouleversé
00:59:36voilà ce qu'on pouvait dire
00:59:37sur ce sujet
00:59:37on suivra bien sûr
00:59:38les développements
00:59:39des négociations au Caire
00:59:40on continuera de suivre
00:59:41sur CNews
00:59:42tout au long de l'après-midi
00:59:42cette marche
00:59:43qui va jusqu'à
00:59:44la place Saint-Augustin
00:59:45au coeur de la capitale
00:59:47autre sujet
00:59:48et je vais me tourner
00:59:49vers Benjamin Cambouliv
00:59:50sur cette question
00:59:51du narcotrafic
00:59:51qui malheureusement
00:59:53nous occupe également
00:59:54énormément
00:59:55une arrestation
00:59:55qui a mis un terme
00:59:56cette semaine
00:59:57à une cavale
00:59:57de plus de 10 ans
00:59:59ça s'est passé jeudi
01:00:00une équipe de la BRI de Versailles
01:00:01a interpellé
01:00:02Hammer Mansouri
01:00:03c'est l'un des trafiquants
01:00:04les plus recherchés de France
01:00:05déjà condamné
01:00:06à plusieurs reprises
01:00:07coup de filet
01:00:07orchestré
01:00:08grâce aux embouteillages
01:00:09parisiens
01:00:10regardez ce récit
01:00:11de Laura Lestrat
01:00:12et on en dit
01:00:12quelques mots
01:00:13c'est au coeur
01:00:15d'un embouteillage
01:00:16artificiel
01:00:17que la police
01:00:18a mis la main
01:00:18sur l'un des trafiquants
01:00:19les plus recherchés
01:00:20de France
01:00:21Hammer Mansouri
01:00:22âgé de 49 ans
01:00:23et originaire de Montrouge
01:00:25était réfugié au Maroc
01:00:26mais multipliait
01:00:27les allers-retours
01:00:28en France
01:00:28pour gérer son trafic
01:00:30jeudi soir
01:00:31l'homme circulait
01:00:32en voiture
01:00:32dans le quartier
01:00:33de Montparnasse à Paris
01:00:34quand il est stoppé net
01:00:35à un carrefour
01:00:36par une équipe
01:00:37de la BRI
01:00:37à l'origine
01:00:38de l'embouteillage
01:00:39depuis plusieurs mois
01:00:40Hammer Mansouri
01:00:41était classé top nat
01:00:43soit cible prioritaire
01:00:44par l'office central
01:00:45anti-stupéfiants
01:00:46visé par plusieurs
01:00:47mandats d'arrêt
01:00:48il a été condamné
01:00:48à 15 ans de prison
01:00:49notamment pour trafic
01:00:51de stupéfiants
01:00:52en récidive
01:00:52et association
01:00:53de malfaiteurs
01:00:54cette condamnation
01:00:55faisait suite
01:00:55au détournement
01:00:56d'un hélicoptère
01:00:57transportant 740 kg
01:00:58de résine de cannabis
01:00:59entre le Maroc
01:01:01et l'Espagne
01:01:01en 2017
01:01:02il avait écopé
01:01:03de 9 ans de prison
01:01:04pour l'importation
01:01:05de près de 600 kg
01:01:06de résine de cannabis
01:01:08surnommé
01:01:08l'insaisissable
01:01:09il était en cavale
01:01:10depuis 13 ans
01:01:11entre l'Espagne
01:01:12le Maroc
01:01:12et Dubaï
01:01:13Hammer Mansouri
01:01:14a été placé
01:01:15en garde à vue
01:01:16et devrait être présenté
01:01:17à un juge
01:01:17dans les prochains jours
01:01:18alors juste un mot
01:01:19d'abord Benjamin Cambouli
01:01:20sur cette arrestation
01:01:21assez spectaculaire
01:01:22c'est pas grâce
01:01:24à madame Hidalgo
01:01:24l'embouteillage
01:01:26c'est bien
01:01:26et on faisait
01:01:28cette petite anecdote
01:01:30avec Hammeri
01:01:31à Brelet
01:01:31pendant la pause
01:01:32avant l'émission
01:01:33c'est bien
01:01:33la BRI
01:01:34qui a créé
01:01:34cet embouteillage
01:01:35pour intercepter
01:01:36l'individu
01:01:37le but c'est simplement
01:01:38de minimiser
01:01:39les risques
01:01:39c'est le genre
01:01:40de personnage
01:01:41vous n'allez pas
01:01:41chez lui
01:01:42vous n'allez pas
01:01:43maîtriser
01:01:44ce qu'il y a
01:01:44à l'intérieur
01:01:45notamment
01:01:45comme armement
01:01:46ou comme sortie potentielle
01:01:48là
01:01:49c'est maîtrisé
01:01:50ça m'a fait penser
01:01:51à la neutralisation
01:01:53de Jacques Mérine
01:01:53il y a plus longtemps
01:01:55dans le passé
01:01:56où ça s'était
01:01:56évidemment passé
01:01:57avec une fusillade
01:01:59et il était décédé
01:02:00mais
01:02:00c'est un peu
01:02:01le même principe
01:02:02d'arrestation
01:02:02pris dans la circulation
01:02:04c'est ça
01:02:04c'est d'imposer
01:02:06au moins
01:02:06sur l'interpellation
01:02:08la maîtrise
01:02:09de la police
01:02:09sur un cas particulier
01:02:11c'est possible
01:02:12là cette personne là
01:02:13évidemment que c'est un succès
01:02:14puisque c'est un personnage important
01:02:16maintenant ça reste un homme
01:02:17c'est un homme
01:02:18qu'on va enfermer
01:02:19le trafic de stupéfiants
01:02:20ne va pas trembler
01:02:21pour autant
01:02:22c'est ce que j'allais dire
01:02:22c'est ce que j'allais dire
01:02:23j'allais vous dire
01:02:24pardon de voir le verre
01:02:25à moitié vide
01:02:26mais s'il faut 10 ans
01:02:27pour en arrêter un
01:02:28on se dit que ça va prendre
01:02:30beaucoup de temps
01:02:30de gagner cette guerre
01:02:31et ce que vous voyez aussi
01:02:32c'est les moyens
01:02:33du stupé du narcotrafic
01:02:35parce que 10 ans
01:02:35même je crois que c'est 13 ans
01:02:36en cavale
01:02:37ça coûte extrêmement cher
01:02:39une cavale
01:02:40donc il y a les moyens colossaux
01:02:41qui sont payés
01:02:41évidemment par
01:02:42la manne financière
01:02:44que représente le narcotrafic
01:02:46pourquoi ?
01:02:46parce qu'il importait
01:02:47des tonnes de cannabis
01:02:48en France
01:02:49aussi regardez l'angle
01:02:51de la santé publique
01:02:53gros soucis
01:02:54de santé publique en France
01:02:55parce que pour importer
01:02:56des tonnes de cannabis
01:02:57il faut bien qu'il y ait
01:02:57les 5 ou 6 millions
01:02:58de personnes pour les fumer
01:02:59donc ça part aussi
01:03:01de là
01:03:02et nous notre travail
01:03:03de policier
01:03:04il y a un moment
01:03:05où c'est absolument pas
01:03:06gérable et pas tenable
01:03:08de se confronter
01:03:10à l'expansion
01:03:10du narcotrafic
01:03:11c'est incessant
01:03:12ça peut passer
01:03:14que par un travail
01:03:14d'enquête
01:03:15de réussir
01:03:16à mener à bien
01:03:17les interpellations
01:03:18de réussir
01:03:19à venir casser
01:03:19les réseaux
01:03:20des enquêteurs
01:03:21on n'en a pas
01:03:22on n'en a certainement pas assez
01:03:23pour couvrir
01:03:24encore une fois
01:03:24l'expansion
01:03:25des points de deal
01:03:26des trafiquants
01:03:27et même
01:03:28en augmentant
01:03:29les officiers de police judiciaire
01:03:30ce qu'on réclame
01:03:31il faut qu'on ait plus de moyens
01:03:32mais il faut bien comprendre
01:03:33que ce seul axe là
01:03:34on pourra jamais suivre le rythme
01:03:36jamais
01:03:36c'est ça qui est terrible
01:03:37à Moré Brelet
01:03:38c'est que je sais pas
01:03:38il y a 10-20 ans
01:03:39on aurait arrêté un individu
01:03:40d'un tel calibre
01:03:41on aurait pu
01:03:42très largement
01:03:43se réjouir
01:03:44d'une telle prise
01:03:45et aujourd'hui
01:03:46et aujourd'hui on en est à se dire
01:03:47c'est bien
01:03:48mais c'est une cuillère à café
01:03:50dans l'océan
01:03:50ce hammer
01:03:52pardon
01:03:53Mansouri
01:03:53c'est une très belle opération
01:03:55de policière
01:03:55mais qui cache mal
01:03:57les difficultés
01:03:57de la lutte
01:03:58contre le narcotrafic
01:03:59cet homme
01:03:59était en cavale
01:04:00depuis 13 ans
01:04:01s'est réfugié
01:04:02pendant 10 ans au Maroc
01:04:03il a fait des alertes
01:04:03comme il voulait
01:04:04entre la France
01:04:05et le Maroc
01:04:05donc il continuait finalement
01:04:06à gérer son trafic
01:04:07sans problème
01:04:09et puis ça n'est qu'un homme
01:04:11on l'a dit
01:04:11il sera remplacé
01:04:12dans les prochaines heures
01:04:13c'est comme les leaders
01:04:14d'Al-Qaïda
01:04:14que l'on dégommait avec des drones
01:04:16et qui étaient remplacés
01:04:1724 heures plus tard
01:04:18c'est l'arbre qui cache la forêt
01:04:19aujourd'hui
01:04:20la pyramide criminelle
01:04:21du narcotrafic
01:04:22c'est moins d'une centaine
01:04:23pour ce qui concerne
01:04:24le haut du spectre
01:04:25de super trafiquants
01:04:26ce sont ceux qui importent
01:04:28ce sont les gros importateurs
01:04:29vous avez ensuite
01:04:29le milieu du spectre
01:04:31qui concerne
01:04:32plusieurs milliers
01:04:33de semi-grossistes
01:04:33ce sont les chefs de réseau
01:04:34et puis ensuite
01:04:35vous avez le bas du spectre
01:04:36qui représente
01:04:37plus de 200 000 personnes
01:04:38ce sont essentiellement
01:04:39les petites mains
01:04:40qui sont en plus
01:04:41armées d'armes de guerre
01:04:42un chiffre d'affaires
01:04:43de 7 milliards d'euros
01:04:44par an
01:04:45et en face
01:04:45vous avez des policiers
01:04:46en sous-effectif
01:04:47il manque des milliers
01:04:48d'enquêteurs
01:04:49de police judiciaire
01:04:51parce que c'est grâce à eux
01:04:52que l'on démantèle
01:04:53les trafics
01:04:53et ce n'est pas
01:04:54aux opérations place nette
01:04:55qui sont totalement cosmétiques
01:04:57donc on déclare la guerre
01:04:58au narcotrafic
01:04:59sans les moyens d'une guerre
01:05:006 à 7 milliards
01:05:01vous venez de le rappeler
01:05:02de chiffres d'affaires
01:05:03par an
01:05:04et de nouvelles questions
01:05:05que l'on se pose
01:05:06désormais
01:05:07dans un pays comme le nôtre
01:05:08et non pas seulement
01:05:09au Mexique
01:05:10ou dans les cartels colombiens
01:05:12c'est à quel point
01:05:13l'ingérence des narcotrafiquants
01:05:15peut se faire
01:05:16dans la société
01:05:17et pourquoi pas
01:05:18également dans la politique
01:05:19je voulais qu'on entre
01:05:19dans ce sujet
01:05:20parce que le 15 mars 2026
01:05:22aura lieu
01:05:22vous le savez
01:05:23probablement
01:05:23le premier tour
01:05:24des élections municipales
01:05:25scrutin placé
01:05:26comme la plupart des élections
01:05:28dans notre pays
01:05:28sous le contrôle
01:05:29de la CNCCFP
01:05:30c'est la commission nationale
01:05:32de comptes de campagne
01:05:33et de financement politique
01:05:34pourquoi on parle de ça
01:05:35parce que cet organisme
01:05:37indépendant
01:05:37qui vérifiera
01:05:38si les candidats
01:05:39respectent toutes les règles
01:05:40qui régissent les élections
01:05:41et bien pour les prochaines municipales
01:05:42c'est nouveau
01:05:43le président de cette commission
01:05:44met en garde
01:05:45contre le risque
01:05:46d'ingérence
01:05:47des narcotrafiquants
01:05:48regardez ce sujet
01:05:50de Viviane Hervier
01:05:51il reste un peu moins
01:05:53de 6 mois
01:05:53aux candidats
01:05:54aux élections municipales
01:05:55pour se préparer
01:05:57et notamment
01:05:57boucler le financement
01:05:59de leur campagne
01:05:59pour les aider
01:06:00la commission nationale
01:06:02des comptes de campagne
01:06:02a édité un guide
01:06:04dès la première page
01:06:05un encadré en rouge
01:06:06alerte sur la nécessité
01:06:08de se prémunir
01:06:09de tout risque
01:06:10d'ingérence étrangère
01:06:11rigoureusement interdite
01:06:13l'autre danger
01:06:14ce sont les narcotrafiquants
01:06:15ils sont implantés
01:06:16un peu partout
01:06:17sur le territoire
01:06:17leur puissance financière
01:06:19est colossale
01:06:20environ 7 milliards d'euros
01:06:22selon un rapport
01:06:22d'enquête du Sénat
01:06:24quand vous avez
01:06:24cette surpuissance
01:06:26vous cherchez
01:06:27à la maintenir
01:06:28on a vu de la corruption
01:06:30chez les douaniers
01:06:31on a vu de la corruption
01:06:32chez les dockers
01:06:33donc pourquoi est-ce qu'il n'y en aurait pas
01:06:35dans les élections municipales
01:06:36mais pour moi
01:06:37c'est une évidence absolue
01:06:38et pourquoi
01:06:39quand il s'agit
01:06:41de poser des caméras
01:06:42qui est-ce qui décide ?
01:06:44c'est le conseil municipal
01:06:45et les caméras
01:06:47c'est un outil remarquable
01:06:48pour lutter contre le narcotrafic
01:06:49pour les candidats
01:06:50il est donc impératif
01:06:52de rester vigilant
01:06:53si vous avez un doute
01:06:54vous ne prenez pas l'argent
01:06:55si vous ne savez pas
01:06:56exactement d'où vient l'argent
01:06:57vous vérifiez
01:06:58avant d'encaisser votre chèque
01:07:01et en tous les cas
01:07:02sur les espèces
01:07:03a priori
01:07:04vous êtes non seulement
01:07:05très prudent
01:07:05mais vous les évitez complètement
01:07:07la commission rappelle
01:07:08que les candidats
01:07:09sont responsables
01:07:10des fonds perçus
01:07:11en cas de manquement
01:07:12non seulement
01:07:13ils ne pourraient prétendre
01:07:14bénéficier
01:07:15du remboursement
01:07:16forfaitaire
01:07:16prévu
01:07:17s'ils atteignent 5%
01:07:18des suffrages exprimés
01:07:19pire
01:07:20la commission peut prononcer
01:07:22leur inéligibilité
01:07:24Benjamin Camboulivre
01:07:25on sait que ça existe
01:07:26en effet
01:07:26dans les douanes
01:07:27dans les douanes
01:07:28pardon
01:07:29chez les dockers
01:07:30on sait qu'au Havre
01:07:31il y a une certaine porosité
01:07:32notamment dans l'arrivée
01:07:33des portes-conteneurs
01:07:35c'est vrai qu'on se dit
01:07:37d'ailleurs
01:07:37cette corruption
01:07:38elle est parfois volontaire
01:07:39mais elle est souvent subie
01:07:41parce que les gens corrompus
01:07:42subissent des menaces
01:07:43si tu ne vas pas
01:07:44dans notre sens
01:07:45si tu n'accèdes pas
01:07:45notre petite enveloppe
01:07:46il faudra faire attention
01:07:47à ta famille
01:07:47et à tes amis
01:07:49pourquoi les politiques
01:07:50ne seraient pas touchés
01:07:51en effet
01:07:51c'est une question
01:07:52qu'on doit aujourd'hui
01:07:53se poser
01:07:53tant cette manne financière
01:07:55est considérable
01:07:57c'est-à-dire que la corruption
01:07:58pour toutes les institutions
01:07:59en effet
01:07:59elle est déjà en place
01:08:01c'est un sujet
01:08:01sur la police
01:08:02bien que les moyens
01:08:03qu'on puisse nous donner
01:08:04sont relativement limités
01:08:06c'est cette borne
01:08:06de l'information
01:08:07on ne casse pas des affaires
01:08:08avec ce qu'on peut
01:08:09acheter auprès d'un policier
01:08:10mais il y a aussi
01:08:12la corruption
01:08:12au niveau de la justice
01:08:14avec les greffiers
01:08:15qui eux peuvent carrément
01:08:16venir casser une affaire
01:08:18c'est-à-dire que l'action
01:08:19ou l'omission d'un greffier
01:08:19ça change le sort
01:08:20c'est la liberté
01:08:21qu'ils achètent
01:08:22c'est difficile de dire
01:08:24non à la mafia
01:08:25c'est ça la réalité
01:08:26pour ce qui est des agences
01:08:27c'est ça qui va
01:08:28éventuellement les inciter
01:08:30mais ce que je voudrais dire
01:08:30c'est que pour ce qui est
01:08:31des municipalités
01:08:32c'est déjà en place
01:08:33c'est-à-dire que
01:08:34les municipalités
01:08:36sous la pression
01:08:37des narco-trafiquants
01:08:38ça n'a pas attendu
01:08:39les municipales
01:08:39vous avez déjà
01:08:40quantité de maires
01:08:41qui achètent
01:08:42la paix sociale
01:08:43dans leur municipalité
01:08:44en laissant
01:08:45les trafiquants
01:08:47trafiqués
01:08:48c'est-à-dire qu'une cité
01:08:49qui est calme
01:08:49c'est une cité qui travaille
01:08:50c'est-à-dire que le stup
01:08:51peut se déverser
01:08:53calmement
01:08:54dans les rues
01:08:55et les trafiquants
01:08:57ils ont ce pouvoir
01:08:57à la fois
01:08:58qui est celui
01:08:59de la corruption
01:09:00par la main financière
01:09:01mais ils ont aussi
01:09:02un poids dans les cités
01:09:03pour faire converger
01:09:04les votes
01:09:04c'est-à-dire qu'ils peuvent
01:09:05donner des consignes de vote
01:09:06et ça donne un pouvoir
01:09:07considérable
01:09:08c'est ça
01:09:08c'est ça qui peut faire
01:09:09que le maire
01:09:10il va se laisser
01:09:11tenter
01:09:12de laisser les trafiquants
01:09:15venir dicter leurs lois
01:09:16encore plus
01:09:17au sein de la municipalité
01:09:18tout ce qu'on peut faire
01:09:19à ce stade
01:09:19c'est contrôler derrière
01:09:20parce qu'ils sont responsables
01:09:21du financement
01:09:23de leur campagne
01:09:24des organisations criminelles
01:09:25qui veulent concurrencer
01:09:26l'état de droit
01:09:26Raphaël Steinville
01:09:27je donne un chiffre
01:09:28parmi tant d'autres
01:09:29on a parlé du cannabis
01:09:30de ce qu'il représente
01:09:30de ce qu'il rapporte
01:09:31le trafic de cocaïne
01:09:33lui offre une rentabilité
01:09:34sans pareil
01:09:34je donne un exemple
01:09:35le kilo acheté
01:09:361000 dollars
01:09:37en Amérique du Sud
01:09:38est revendu
01:09:3935 000 euros
01:09:40en Europe
01:09:41vous faites un bénéfice
01:09:41de x35
01:09:42qui autorise
01:09:43toutes les corruptions
01:09:45dans son dernier rapport
01:09:47le faste noté
01:09:49que dans certains
01:09:49petits villages
01:09:50du sud de la France
01:09:52les trafiquants
01:09:53s'étaient substitués
01:09:54aux services publics
01:09:56proposant leurs services
01:09:57pour des retraités
01:09:58pour aller faire leurs courses
01:10:00c'est dire
01:10:01à quel point
01:10:02lorsqu'on évoque
01:10:05la mexicanisation
01:10:05de la France
01:10:07on se rapproche
01:10:08de plus en plus
01:10:09de la réalité
01:10:09ce phénomène
01:10:09est de plus en plus
01:10:11prégnant
01:10:11visible
01:10:12et documenté
01:10:13par un certain
01:10:14nombre d'enquêtes
01:10:15donc ce qui a pu
01:10:16exister au Mexique
01:10:17en Colombie
01:10:17avec des politiques
01:10:20qui finalement
01:10:21ont dû composer
01:10:22sinon faire appel
01:10:24aux services
01:10:24des trafiquants
01:10:25pour se faire élire
01:10:26ou obtenir
01:10:27finalement
01:10:28la possibilité
01:10:31de continuer
01:10:32à faire politique
01:10:32dans certains quartiers
01:10:33on est en train
01:10:34d'y assister
01:10:34progressivement
01:10:35en France
01:10:36donc il n'est pas
01:10:37impossible
01:10:38ni curieux
01:10:38que ce phénomène
01:10:39cette ingérence
01:10:41des trafiquants
01:10:43soit aujourd'hui
01:10:44évoquée au grand jour
01:10:45dans le débat public
01:10:46parce que c'est une réalité
01:10:47malheureusement
01:10:47qui avance
01:10:49à grands pas
01:10:50et qui nous rattrape
01:10:51avec ces prochaines
01:10:51municipales 2026
01:10:52qui sont donc
01:10:53sous haute surveillance
01:10:54par le gendarme
01:10:55entre guillemets
01:10:56de cette campagne
01:10:56qui alerte sur les risques
01:10:58d'ingérence
01:10:58liés au narcotrafic
01:10:59un dernier mot
01:11:00sur les conséquences
01:11:01de ces trafics
01:11:01et de ces rigs
01:11:03de ces fusillades
01:11:04de ces règlements de comptes
01:11:05on a beaucoup parlé hier
01:11:06Benjamin Camboulif
01:11:07de ce qui s'est passé à Nice
01:11:08avec cette terrible fusillade
01:11:09dans le quartier des Moulins
01:11:09qui a fait deux morts
01:11:11et plusieurs blessés
01:11:13et je voulais y revenir
01:11:13parce qu'on a appris hier
01:11:14un peu plus tard
01:11:15dans l'après-midi
01:11:15que des individus
01:11:18qui n'ont rien à voir
01:11:19avec le trafic de drogue
01:11:20faisaient partie des blessés
01:11:22et quand des individus
01:11:24qui n'ont rien à voir
01:11:25avec le trafic
01:11:25c'est pas la première fois
01:11:26on a tous en tête
01:11:27et évidemment
01:11:28cette affaire emblématique
01:11:29de Soukaina
01:11:29qui était chez elle à Marseille
01:11:31et qui avait pris une balle perdue
01:11:32des individus
01:11:33qui n'ont rien à voir
01:11:35avec le trafic
01:11:35qui se prennent des rafales
01:11:36de balles perdues
01:11:37qui sont au mauvais endroit
01:11:38c'est une ligne infranchissable
01:11:40qui est régulièrement franchie
01:11:42et là encore
01:11:43il y a un ras-le-bol
01:11:44et en même temps
01:11:45un sentiment d'impuissance
01:11:46parce qu'on est débordé
01:11:48pourquoi ?
01:11:48encore une fois
01:11:49tout part de la consommation
01:11:50il y a de plus en plus
01:11:51de gens pour acheter
01:11:52donc il y a de plus en plus
01:11:53de gens pour vendre du stup
01:11:55et ça avance
01:11:57avec la violence connexe
01:11:58du stupéfiant
01:11:59donc c'est un risque
01:12:00qui est physique
01:12:01qui est collatorial
01:12:02aussi avec les balles perdues
01:12:05c'est ces personnes-là
01:12:06qui ne sont pas liées
01:12:07qui en font les frais
01:12:09ils sont mauvais endroit
01:12:10mauvais moment
01:12:10c'est le mode opératoire
01:12:11classique pour imposer
01:12:13par la terreur
01:12:14face aux concurrents
01:12:15le monopole des ventes
01:12:16c'est-à-dire la voiture
01:12:17qui arrive
01:12:17et puis qui rafale
01:12:18sauf qu'ils n'en ont
01:12:18strictement rien à faire
01:12:19de ce qu'il y a autour
01:12:20il tire dans le tas
01:12:21et un point c'est tout
01:12:23on en parlait tout à l'heure
01:12:24sur le stupéfiant
01:12:25la police par le travail
01:12:26seule d'enquête
01:12:28n'a absolument pas
01:12:29les moyens
01:12:29pour suivre la progression
01:12:30exponentielle
01:12:31du trafic de stupéfiants
01:12:33en France
01:12:33donc vous savez
01:12:34pour combattre le stupéfiant
01:12:35il y a deux axes
01:12:36il y a le trafiquant
01:12:37il y a le consommateur
01:12:38nous on mise tout
01:12:39sur le trafiquant
01:12:41il y a un moment
01:12:41où il faut comprendre
01:12:42que tout part du consommateur
01:12:44il faut bloquer à la source
01:12:45en revoyant notre approche
01:12:47on multiplie les amendes
01:12:48forfaitaires délictuelles
01:12:49parce qu'on n'a pas
01:12:50les équipages
01:12:51les locaux
01:12:51pour mettre tout le monde
01:12:52en garde à vue
01:12:52comme on aurait pu faire avant
01:12:53quand c'était un délit
01:12:54là maintenant
01:12:55que c'est une amende
01:12:56qui est délivrée
01:12:58la vérité c'est que ça ne fonctionne pas
01:13:00parce que soit
01:13:00ils sont tellement riches
01:13:03fortunés
01:13:03que ça ne les impacte
01:13:04absolument pas
01:13:05soit ils sont insolvables
01:13:05donc ça ne fonctionne
01:13:06absolument pas
01:13:07nous ce qu'on demande
01:13:08c'est un système de sanctions
01:13:09graduées
01:13:10pour le consommateur endurci
01:13:12qui n'est pas du tout
01:13:13impacté par l'amende
01:13:14forfaitaire délictuelle
01:13:15et bien quoi ça ne suffit pas
01:13:16l'amende forfaitaire
01:13:17on le met en prison
01:13:18des ultra courtes peines
01:13:19une à deux semaines
01:13:20réellement derrière les barreaux
01:13:21ça va en dissuader beaucoup
01:13:23encore faut-il un peu de courage
01:13:24pour franchir ce pas
01:13:26un tout dernier mot
01:13:26Bernard Coyenet
01:13:27parce qu'il nous reste
01:13:28cinq minutes
01:13:28et je voudrais parler
01:13:29d'une dernière affaire
01:13:30qui va tous vous faire réagir
01:13:32je pense
01:13:32c'était juste Julien
01:13:33pour rappeler que
01:13:34la corruption
01:13:34elle n'est pas uniquement
01:13:35dans la corruption
01:13:35de telle ou telle personne
01:13:36ou tel ou tel fonctionnaire
01:13:37elle passe par la subvention
01:13:39d'associations
01:13:39par la création de commerce
01:13:41par la mise en place
01:13:42de moyens
01:13:43qui influe
01:13:44sur la politique municipale
01:13:46et là c'est beaucoup plus sournois
01:13:47parce que bien entendu
01:13:48c'est des sommes phénoménales
01:13:49qui créent un écosystème
01:13:51en dehors
01:13:52et face à un service public
01:13:53qui est désœuvré
01:13:53qui n'a pas de moyens budgétaires
01:13:54donc c'est pas telle personne
01:13:56à laquelle on va influencer
01:13:59on va donner des enveloppes
01:14:00c'est un écosystème concret
01:14:02qui va avoir une influence
01:14:03à travers des associations sportives
01:14:05des associations culturelles
01:14:06et des commerces
01:14:07c'est ça la réalité
01:14:08y compris avec un islamisme rampant
01:14:10qui se nourrit de ce narcotrafic
01:14:12j'ajoute un dernier point
01:14:13à ce qui a été ajouté
01:14:14pour redresser le tableau
01:14:15c'est qu'il y a aussi
01:14:15une dimension internationale
01:14:16qu'on oublie tous
01:14:17quand on prend par exemple
01:14:18le cas du Maroc
01:14:19et de relations avec la France
01:14:20on sait que le Maroc
01:14:21est le premier pied exportateur
01:14:22de cannabis
01:14:23donc on a aujourd'hui
01:14:25nos relations qui sont
01:14:26beau fixes avec
01:14:26mais quelque part
01:14:27nos politiques ferment un peu
01:14:28les yeux sur ça
01:14:29et ça donne des conséquences
01:14:30terribles dans la société française
01:14:31Il nous reste 4 minutes ensemble
01:14:32mais vraiment je voulais
01:14:33qu'on dise au moins
01:14:34un petit mot là-dessus
01:14:35parce que c'est peut-être
01:14:36un détail pour beaucoup
01:14:37mais ça veut dire
01:14:38ça veut dire surtout beaucoup
01:14:40cette histoire
01:14:41que je vais vous raconter
01:14:42un détenu qui a vu sa console
01:14:43sa console de jeux vidéo
01:14:45endommagé
01:14:46sa manette perdue
01:14:48à l'occasion d'un transfert
01:14:49il a eu gain de cause
01:14:50devant le tribunal administratif
01:14:51d'Orléans le 9 septembre
01:14:52les faits remontent
01:14:53à août 2022
01:14:54un transfert entre
01:14:55deux centres de détention
01:14:56pour cet homme
01:14:57et bien il va recevoir
01:14:58la somme de 200 euros
01:14:59pour dédommagement
01:15:00on s'est demandé déjà
01:15:01pourquoi un détenu
01:15:02se trouve en possession
01:15:02d'une console de jeux vidéo
01:15:04regardez ce sujet
01:15:04de Nicolas Roche
01:15:05En prison
01:15:07certains détenus
01:15:08s'occupent
01:15:09en jouant à des jeux vidéo
01:15:10des consoles
01:15:11peuvent être achetées
01:15:12avec les fonds propres
01:15:13du prisonnier
01:15:14via un catalogue
01:15:15approuvé
01:15:15par le ministère
01:15:16de l'intérieur
01:15:17une attitude de l'état
01:15:19qui selon Frédéric Ploquin
01:15:20pourrait accroître
01:15:21le risque de récidive
01:15:22En fait si on regarde
01:15:24l'évolution
01:15:24du statut de détenu
01:15:27en France
01:15:27depuis ces 40 dernières années
01:15:29il n'a eu de cesse
01:15:31d'avoir plus de droits
01:15:32plus de possibilités
01:15:33finalement il est aussi bien
01:15:34qu'à la maison
01:15:35certains détenus
01:15:37vous le disent
01:15:38me le disent d'ailleurs
01:15:38et de fait du coup
01:15:40ça le pousse
01:15:40sans doute
01:15:41à la récidive
01:15:42L'objectif de ces consoles
01:15:43est de réduire
01:15:44les troubles
01:15:44au sein des prisons
01:15:45Le principe est clair
01:15:47un prisonnier occupé
01:15:48est un prisonnier
01:15:49moins violent
01:15:50Si demain
01:15:51dans toutes les prisons
01:15:52on supprimait
01:15:53le shit
01:15:54les consoles de jeu
01:15:56et les téléphones
01:15:58portables
01:15:58de manière radicale
01:16:00on sait très bien
01:16:00ce qui se passerait
01:16:01et les surveillants
01:16:03n'en veulent pas
01:16:03en gros
01:16:04il y aurait beaucoup plus
01:16:06d'agressivité
01:16:07d'agression
01:16:08du personnel
01:16:09de membres
01:16:10du personnel pénitentiaire
01:16:11Malgré tout
01:16:12certaines restrictions existent
01:16:13Les consoles sont accessibles
01:16:15aux détenus
01:16:15uniquement au centre
01:16:16de détention
01:16:17ou en maison centrale
01:16:18Elles n'ont pas
01:16:19de connexion internet
01:16:20et sont réservées
01:16:21aux prisonniers
01:16:21qui purgent
01:16:22des peines longues
01:16:23Alors déjà
01:16:24tiens Amory Brelet
01:16:25à quel moment
01:16:26dans notre pays
01:16:27un détenu
01:16:28peut faire un procès
01:16:29à l'état
01:16:30pour une console
01:16:31C'est surréaliste
01:16:33Ça peut paraître
01:16:34en effet totalement lunaire
01:16:35et surréaliste
01:16:35Il faut quand même rappeler
01:16:36que les détenus
01:16:37en prison
01:16:37ont le droit
01:16:38à ce qu'on appelle
01:16:38de cantiner
01:16:39c'est à dire
01:16:39de pouvoir acheter
01:16:40sur catalogue
01:16:41qui sont évidemment
01:16:42des catalogues
01:16:43totalement validées
01:16:44par le ministère
01:16:44de la justice
01:16:45un certain nombre
01:16:46de biens
01:16:46d'objets
01:16:47pour pouvoir agrémenter
01:16:48leur vie au quotidien
01:16:49Donc c'est une façon
01:16:50Il le dit Frédéric Bloquet
01:16:52on achète la paix sociale
01:16:52Vous pouvez fumer
01:16:53Vous pouvez téléphoner
01:16:54Vous avez la console
01:16:55parce que la vérité
01:16:57c'est que les gardiens
01:16:57ne sont pas
01:16:58en effectif suffisant
01:17:00Évidemment
01:17:00C'est la conséquence directe
01:17:02de la surpopulation carcérale
01:17:03avec des gardiens
01:17:05en sous-effectif
01:17:06donc on laisse passer
01:17:07aussi les téléphones
01:17:08aussi pour acheter
01:17:09la paix sociale
01:17:10mais le vrai scandale
01:17:11c'est d'abord
01:17:11la surpopulation carcérale
01:17:12c'est-à-dire des conditions
01:17:13de vie indignes
01:17:14la violence
01:17:15Moi je suis quand même
01:17:16très surpris
01:17:16que quand on sait
01:17:17l'engorgement des tribunaux
01:17:18que vous ayez un détenu
01:17:20qui arrive à attaquer
01:17:21l'État en justice
01:17:22et à gagner son procès
01:17:23bon ça c'est presque
01:17:24c'est encore une autre histoire
01:17:25mais qu'il arrive
01:17:26à arriver jusqu'à un procès
01:17:27pour 200 euros
01:17:28et une console
01:17:29comment ?
01:17:30C'est le tribunal administratif
01:17:32Et alors c'est pas pour autant
01:17:34désengorgé non ?
01:17:35Il y a quand même du monde
01:17:36dans les tribunaux
01:17:36de manière générale
01:17:38Bien sûr
01:17:38mais c'est pas tout à fait
01:17:40les mêmes procédures
01:17:41les mêmes parcours judiciaires
01:17:42Ils ont la télé gratuite
01:17:44également
01:17:45en prison
01:17:46si par malheur
01:17:48je le souhaite à personne
01:17:49vous êtes hospitalisé
01:17:50il faudra payer
01:17:51si vous voulez la télé
01:17:51en revanche
01:17:52si vous êtes en prison
01:17:52ce sera gratuit
01:17:53D'ailleurs c'est étonnant
01:17:54parce que
01:17:54Frédéric Plotin
01:17:55lorsqu'il évoque
01:17:57presque la nécessité
01:17:59que les détenus
01:17:59puissent avoir
01:18:00accès à un certain nombre
01:18:01d'agréments
01:18:03notamment les consoles
01:18:04les portables
01:18:05il nous dit que
01:18:05s'il ne les avait pas
01:18:06la situation serait
01:18:07intenable dans les prisons
01:18:08mais peut-être
01:18:09que s'il n'avait pas
01:18:10de console
01:18:11s'il n'avait pas de portable
01:18:12s'il n'avait pas
01:18:13tous ces agréments
01:18:14il trouverait la prison
01:18:15tellement difficile
01:18:16qu'il n'aurait pas envie
01:18:17d'y retourner
01:18:17Alors le discours dominant
01:18:18c'est pas celui-là
01:18:19parce que quand vous avez
01:18:20Benjamin Campouliv
01:18:22alors on va dire une chose
01:18:23qui est importante quand même
01:18:24parce qu'on n'est pas
01:18:25au Salvador
01:18:26il y a un moment
01:18:26quand vous êtes en prison
01:18:27vous n'êtes pas privé
01:18:28de tous vos droits
01:18:29parce qu'on estime
01:18:31que le régime carcéral
01:18:32le plus dur
01:18:34crée de la récidive
01:18:35ça c'est le discours dominant
01:18:36mais il y a un moment
01:18:36on pourrait peut-être
01:18:37trouver un juste milieu
01:18:38entre un régime
01:18:39à la salvadorienne
01:18:39et puis un régime
01:18:40vous avez Playstation
01:18:41téléphone, cannabis
01:18:42Déjà que la prison dure
01:18:44crée la récidive
01:18:45il récidive 15 fois
01:18:46avant d'aller en prison
01:18:47donc il n'y a pas besoin de prison
01:18:48C'est vrai aussi
01:18:48C'est vrai aussi
01:18:49Un premier point
01:18:50ensuite la vraie prison
01:18:52entre guillemets
01:18:52c'est le modèle Vendin-le-Vieille
01:18:53c'est pour ça que ça ne leur plaît pas
01:18:55c'est pour ça qu'il y a des grèves de la faim
01:18:56c'est pour ça qu'ils mettent
01:18:57de l'eau partout dans les couloirs
01:18:57s'ils réagissent
01:18:58c'est parce qu'effectivement
01:18:59ils ne sont pas habitués
01:19:00ils sont habitués à quoi ?
01:19:01Il faudrait que des Vendin-le-Vieille
01:19:02dans ce pays alors
01:19:03Oui mais alors il faudrait
01:19:03beaucoup d'argent pour ça
01:19:04parce qu'il faut beaucoup plus
01:19:05de surveillants
01:19:06mieux rémunérés
01:19:07mieux formés
01:19:08mieux protégés
01:19:08avec la nominisation
01:19:09Il paraît quand on veut
01:19:10on peut mais bon
01:19:11Ce qu'il y a
01:19:11c'est qu'aujourd'hui
01:19:12on a toujours le même système
01:19:13de recrutement
01:19:14de volumétrie
01:19:15des recrutements
01:19:16des agents pénitentiaires
01:19:17qui se fait par rapport
01:19:17à la capacité normale
01:19:19d'accueil
01:19:19dans le parc pénitentiaire français
01:19:20c'est-à-dire sur la base de 100%
01:19:22On était à 130%
01:19:23on est passé à 135%
01:19:24et on recrute toujours
01:19:25sur la base du taux plein normal
01:19:26Donc les surveillants
01:19:27ils sont face à une situation
01:19:28qui est totalement ingérable
01:19:29au quotidien
01:19:30avec des profils extrêmement durs
01:19:32parce qu'on garde
01:19:33les pires enfermés
01:19:34pour essayer de protéger
01:19:35un tout petit peu nos rues
01:19:36mais le fait est
01:19:37que c'est extrêmement dur
01:19:38pour aller se revenir
01:19:38et qu'en effet
01:19:38pour faire baisser la pression
01:19:40ils fument des joueurs
01:19:41en jouant à la console
01:19:42C'est formidable
01:19:43de voir l'état
01:19:44dans lequel est la France
01:19:45en 2025
01:19:46en quelques deux heures
01:19:47d'émission sur l'antenne
01:19:48de CNews
01:19:49Merci à tous les quatre
01:19:50à tous les cinq
01:19:50d'avoir participé
01:19:52à cette deuxième heure
01:19:53Maxime Lavandier
01:19:54qui a préparé cette émission
01:19:55L'heure inter arrive
01:19:55dans un instant
01:19:56avec Olivier de Quai-Renflec
01:19:57bien sûr qu'il s'agira
01:19:59de revenir sur cette marche
01:20:01pour la libération
01:20:01de tous les otages
01:20:02qui a eu lieu en plein Paris
01:20:03et ces négociations
01:20:04parallèlement au Caire
01:20:06entre des émissaires
01:20:07du Hamas et d'Israël
01:20:09pour enteriner
01:20:10espérons-le en tout cas
01:20:11cet accord de paix
01:20:12et la libération officielle
01:20:13est très prochaine
01:20:14de tous les otages
01:20:16israéliens à Gaza
01:20:17Très bonne fin de journée
01:20:18Olivier de Quai-Renflec
01:20:19qui arrive pour l'heure inter
01:20:20Au revoir
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01:20:23Sous-titrage Société Radio-Canada
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