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  • il y a 3 jours
BFM BUSINESS PARTENAIRE - Ce samedi 4 octobre, Marlène Schiappa, présidente de l'ONG "Actives", ancienne ministre, Emilie Mercadal, cofondatrice et directrice générale de Rofim, et Patrick Korman, président de l'association MERI, étaient les invités dans l'émission Check-up Santé, présentée par Fabien Guez. Check-up Santé est à voir le samedi sur BFM Business.

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00:00BFM Business présente Check Up Santé avec Fabien Guèze.
00:09Bonjour à tous, ravi de vous retrouver sur BFM Business dans Check Up Santé,
00:15chanteur de l'égalité entre les hommes et les femmes. Elle en a d'ailleurs été secrétaire
00:19d'Etat, écrivaine prolifique et Marlene Schiappa a accepté de venir dans notre émission malgré un
00:25heureux événement plus que proche. Sa plateforme innovante de télémédecine rapproche aussi et
00:30surtout les professionnels de santé par la télé expertise, voire des réunions de concertation
00:35polier et professionnel. C'est la société Rofim, cofondée et dirigée par Emilie Mercadal, avec nous
00:41sur le plateau de Check Up Santé. Enfin, son association veut décloisonner la science et la
00:46médecine en instaurant un dialogue entre les industriels et les autres acteurs du système
00:50de santé et surtout créer un espace éthique. C'est l'association Mairie. Elle fête ses 40 ans
00:56par un bel événement le 9 octobre prochain et son président Patrick Cormand, qui est aussi le
01:01nouveau CEO de Ungard Thérapeutique, nous y invite. Check Up Santé, c'est parti.
01:07Check Up Santé, au cœur de l'innovation santé.
01:12Marlene Schiappa, bonjour. Bonjour. Vraiment merci d'être avec nous sur ce plateau. Malgré,
01:18j'espère que tout se passe bien. Je vais tâcher de ne pas accoucher.
01:22Il y a peut-être 20 ans que je n'ai pas accouché de femme. Je sais que c'est vrai que quand il s'agit
01:29du combat de la femme, vous êtes toujours présente. On ne va pas parler de politique aujourd'hui,
01:34mais on va parler plutôt de la place de la femme dans le monde de l'entreprise, en particulier
01:40santé, puisque c'est Check Up Santé, et puis après de la santé de la femme. Donc vous avez créé
01:44l'ONG Active. Qu'est-ce que l'ONG Active ? Absolument. Alors je suis associée de l'agence
01:48Tilder, par ailleurs, et j'ai également créé effectivement l'ONG de coalition Active,
01:53qui a pour but de porter la réussite des femmes dans le débat public, et notamment nous avons
01:57créé une initiative, le Next Woman 40, qui vise à dire qu'il y avait trois femmes patronnes
02:02du CAC 40 et 37 hommes. On ne pouvait pas admettre que la compétence serait à chaque
02:07fois du côté des hommes, et j'en avais marre d'entendre. J'aurais bien voulu nommer une femme,
02:10mais je n'en ai pas trouvée, et j'ai voulu montrer qu'il y a des dirigeantes en France,
02:15et donc c'est un classement que nous sortons avec les échos.
02:18Mais est-ce qu'on peut féminiser la direction des entreprises du CAC 40 ? Comment faire ?
02:22Oui, bien sûr. Alors moi je pense qu'il y a un travail de mise en visibilité des femmes.
02:26Les hommes travaillent davantage leur réseau que les femmes, les hommes sont moins réticents
02:30à la visibilité que les femmes, pour tout un tas de raisons. Les femmes ont plus ce syndrome
02:33de la bonne élève, de Cendrillon, de se dire je suis performante, je n'ai pas besoin de travailler
02:37mon narratif, ma visibilité, mon réseau, alors que si on en a besoin.
02:42Et donc moi j'ai voulu être audacieuse pour celles qui n'avaient pas la possibilité,
02:45parce qu'elles avaient des responsabilités dans les comex et autres, de l'être,
02:48et les mettre en visibilité. C'est une belle réussite parce que Inda Garbi,
02:52de la première promotion, a été nommée, est rentrée plus exactement au CAC 40
02:56avec Bureau Veritas. Et là récemment, l'une de nos lauréates vient d'être nommée
03:01présidente de la Poste, Marie-Ange de Bon. Donc je salue le travail du jury
03:05d'une ex-woman 40 qui est très sérieux.
03:07C'est quand même mieux quand on compare aux 20 dernières années quand même, non ?
03:11Ça avance tranquillement, mais sûrement.
03:13Bien sûr, ça avance, mais ça avance doucement. Le World Economic Forum a calculé
03:16qu'on va atteindre l'égalité femmes-hommes dans le monde économique en l'an 2234.
03:21Donc il nous reste quand même quelques générations avant d'y arriver.
03:23On a envie d'accélérer cette place des femmes, qu'elles soient aux côtés des hommes.
03:28L'idée n'est pas de remplacer tous les hommes, c'est de partager le pouvoir équitablement.
03:31Bien sûr. Et dans le monde de la santé, il y a de grandes entrepreneuses ?
03:35Oui, il y a de grandes dirigeantes aussi. D'ailleurs, dans le classement d'ex-woman 40,
03:39on a Delphine Maisonneuve qui est déjà du groupe VIV.
03:41Du groupe VIV, bien sûr.
03:42On a Audrey Duval de Sanofi.
03:45Voilà, on a pas mal de grandes leaders et de grandes dirigeantes qui innovent,
03:49qui performent, qui dirigent et qui sont tout à fait fondées à diriger le CAC 40
03:52dans un avenir proche.
03:54Oui. Et donc votre ENG active, elle poursuit ce combat, etc.
03:59Donc avec des résultats.
04:00Absolument. Absolument avec des résultats, puisqu'on veut mettre en lumière cette réussite des femmes.
04:05Pas toujours présenter les femmes comme des victimes dans la société,
04:08mais aussi comme des femmes dirigeantes qui réussissent.
04:10Et je pense que ce message positif, il est important de le porter.
04:13Par leur qualité, qui réussit par leur qualité.
04:15Absolument.
04:15Vous faites une différence entre qualité, entre égalité et parité ?
04:20Oui, il y a une différence. La parité, c'est 50-50.
04:22Et d'ailleurs, vous savez, il y a une boutade qui dit qu'à terme,
04:24les quotas protégeront les hommes.
04:25Vous verrez quand nous aurons pris la majorité.
04:27C'est ce qui se passe en médecine, d'ailleurs, avec 70% de femmes pendant les études à la fac ?
04:31Absolument, c'est ce qui se passe en médecine.
04:32Et moi, je suis vraiment pour la mixité, en fait, en réalité, plus que cela.
04:36Pour le fait de partager un même espace, femmes et hommes,
04:39je pense que c'est ça qui fait partie des valeurs républicaines, finalement.
04:41C'est d'être ensemble dans un même espace de travail, de loisirs, de transport et de vie.
04:46Vous avez beaucoup parlé de la charge mentale des femmes, de double peine.
04:51Absolument, on en parle beaucoup dans notre livre qu'on sort avec Mathias Savignac,
04:55qui est mon mari, qui est le président de la MGEN.
04:57On a publié un livre qui s'appelle « Votre santé à un sexe »
05:02et on a voulu étudier les différences, les inégalités entre les femmes et les hommes
05:06dans le système de santé.
05:08Et notamment, il y a ce qu'on appelle le syndrome d'octolib,
05:10c'est-à-dire que les femmes portent une charge mentale en matière de santé
05:14bien plus forte que celle des hommes.
05:16Si je demande à 100 femmes dans la rue qui est inscrite sur leur profil d'octolib,
05:20elles ont sûrement leurs enfants, leurs maris, leurs partenaires, leurs parents, leurs beaux-parents.
05:25Les hommes, en général, l'ont eux-mêmes.
05:27Et c'est déjà bien quand ils se gèrent eux-mêmes.
05:30Et donc, on explique ce syndrome d'octolib, il porte sur la charge mentale
05:34qui pèse sur les femmes qui sont, la plupart des aidants sont des aidantes
05:37et la plupart des personnes qui se préoccupent de la santé de la famille
05:40sont en réalité les femmes dans la famille.
05:42Donc, il y a un changement de société à faire sur ce sujet.
05:45Parce que là, c'est le constat. Ensuite, il faut faire en sorte que...
05:48Absolument, mais c'est difficile parce qu'on peut blâmer une forme de système
05:51mais il y a aussi une responsabilité individuelle.
05:53C'est-à-dire comment nous, les femmes, nous ne nous sentons pas obligées
05:57de tout porter sur nos épaules, comment nous ne culpabilisons pas
06:00quand nous ne le faisons pas et comment les hommes aussi considèrent
06:03qu'ils s'occupent de la santé des enfants autrement qu'en disant
06:05« Chérie, où est-ce que tu as mis le carnet de santé ? »
06:07Je caricature un peu, mais pas tant que ça.
06:09Si on demande aux pédiatres, je m'adresse aux médecins en vous,
06:12mais si on demande aux pédiatres, par exemple, je suis sûre qu'ils voient
06:14beaucoup plus de mères que de pères et que les écoles appellent
06:18quand c'est un enfant malade la mère avant d'appeler le père en général.
06:21Et concernant maintenant la santé de la femme, c'est vrai que cette santé,
06:24elle a été relativement négligée ces 40 dernières années.
06:28Il est temps de faire quelque chose ?
06:30Bien sûr, d'abord parce qu'il y a un rapport assez particulier
06:32dans notre société des femmes avec la douleur.
06:34On me dit « Tu accoucheras dans la douleur, il faut souffrir pour être belle. »
06:37Il y a comme une accoutumance finalement des femmes avec ce rapport très particulier à la douleur.
06:42Et puis il y a aussi le fait qu'on a tendance à minimiser parfois les souffrances des femmes,
06:46à le mettre sur un plan psychologique, le fameux « elle est hystérique »,
06:51« elle doit avoir ses règles » et à minimiser finalement ce que vivent les femmes.
06:56Et donc effectivement, il y a une prise en charge de la femme, y compris dans la recherche,
07:00puisque la recherche se fait beaucoup sur le patient dit masculin neutre.
07:03Voilà, elle a été beaucoup faite sur le patient masculin, bien sûr.
07:06Bien sûr, bien sûr.
07:07Et en cardiologie, par exemple, c'est vrai que les symptômes,
07:10je parle sous votre contrôle évidemment, sont différents chez les femmes et chez les hommes.
07:14Ils sont un petit peu différents.
07:15Ils sont un petit peu différents.
07:16Et or, on communique beaucoup sur les symptômes des hommes.
07:18C'est plus difficile pour les femmes d'être dépistées, me semble-t-il.
07:22C'est un petit peu vrai.
07:23Mais c'est vrai qu'on a tendance aussi à dire que les femmes ont des symptômes
07:26complètement différents, atypiques chez les hommes.
07:28Donc, ce n'est pas vraiment, ce n'est pas exact.
07:31Il faut aussi penser aux signes typiques, bien sûr.
07:34Exactement, sans les rejeter.
07:36Et d'ailleurs, c'est ça qui est intéressant aussi, c'est de voir vraiment la spécificité.
07:39Bien sûr.
07:39Et c'est vrai que les maladies, la maladie cardiovasculaire,
07:41sont la première cause maintenant de mortalité chez les femmes.
07:43Et la deuxième chez les hommes.
07:44Vous avez aussi lancé un rapport qui était d'ailleurs le premier sur les violences obstétricales.
07:49Oui, absolument.
07:50Quand j'étais au gouvernement, c'est un sujet dont on parle aujourd'hui.
07:52Mais à l'époque, on n'en parlait pas du tout.
07:53J'avais été assez vilipendée.
07:55Et c'est vrai que ce sont des formes de violences, j'appelle ça violences,
07:59qui vivent et qui impactent le parcours de santé des femmes.
08:02Par exemple, tous les gestes pratiqués, sans recueillir forcément le consentement de la patiente.
08:09Je vois qu'il y a une évolution.
08:10Vous l'avez dit, j'attends un bébé.
08:11Ma première fille a 18 ans.
08:12Je vois qu'en 18 ans, vraiment, on a évolué considérablement sur l'approche holistique
08:17et la prise en compte du patient et de la patiente, en l'occurrence en tant que personne.
08:21Ne serait-ce que parfois, prendre le temps d'expliquer des gestes médicaux
08:25qui peuvent être sinon rejetés ou mal vécus,
08:27parce qu'on ne comprend pas leur utilité, et notamment en matière de maternité.
08:32Et si on devait finir par une note positive ?
08:35Il y a beaucoup de notes positives.
08:36Moi, je dirais qu'on voit de plus en plus d'hommes qui s'engagent pour la santé des femmes.
08:40Et ça, c'est extrêmement positif, que ce soit les hommes soignants.
08:42Et nous, d'ailleurs, dans le check-up santé ?
08:44Bien sûr, absolument la preuve.
08:46Les hommes aidants, mais aussi les hommes qui ont envie de prendre leur part sur ce sujet.
08:50On voit une jeune génération de médecins qui s'expriment beaucoup sur les réseaux sociaux,
08:54qui font de la vulgarisation, de la pédagogie aussi à destination des patientes.
08:58Et puis, les patientes prennent de plus en plus la parole.
09:01Donc, je pense qu'on va vers quelque chose de positif à l'avenir.
09:05Je vais être en tout cas optimiste.
09:06Merci Marlène Chappert.
09:07Merci beaucoup.
09:07On vous suit dans vos combats.
09:10On va à présent accueillir une autre femme engagée,
09:12entrepreneur, Émilie Mercadal,
09:14qui dirige avec succès la start-up Rofim.
09:16Émilie Mercadal, bonjour.
09:24Bonjour Fabien.
09:24Bienvenue dans Check-up Santé.
09:25Vous êtes passée par Neoma Business School.
09:28Tout à fait.
09:28Vous avez longtemps travaillé dans la pharma.
09:31Et vous êtes membre du conseil d'administration de la French Healthcare Association
09:35et d'autres choses.
09:38Vous dirigez la start-up Rofim que vous avez fondée et qui cartonne.
09:42Et quelle preuve, pour preuve, une super levée de fonds ?
09:45C'est ça, non ?
09:46Vous avez fait une levée de fonds récemment ?
09:4810 millions d'euros.
09:49C'est la deuxième levée de fonds, non, après ?
09:50C'est la deuxième, oui.
09:51Donc, en gros, vous voulez accélérer l'accès aux soins, c'est ça ?
09:54C'est ça.
09:56Évidemment, grâce à vos plateformes, grâce à l'innovation digitale.
09:59Et surtout, permettre aux professionnels de santé de mieux collaborer ?
10:02C'est ça.
10:03En gros.
10:04Notre but, c'est d'accélérer l'accès aux soins.
10:06Non pas avec une molécule, mais avec une plateforme.
10:08Nous, on met en relation les experts entre eux.
10:10Donc, c'est l'adressage et le fléchage entre experts.
10:14Le but, c'est qu'on soit au fin fond de la Guyane ou à Paris, on a accès aux mêmes experts.
10:20Et vous êtes l'exemple même de l'utilisation à bon escient de l'IA ?
10:23Tout à fait.
10:24Oui.
10:25Alors, vous vous attaquez aussi à l'errance diagnostique, puisque le numérique permet justement d'aller plus vite grâce à cette IA.
10:34Donc, vous, vous êtes une plateforme de télémédecine.
10:37Oui.
10:37On a commencé sur l'errance diagnostique dans les maladies rares.
10:39Dans les maladies rares, c'est 36 mois que l'on met pour poser un diagnostic.
10:43Donc, on a commencé avec les filières de maladies rares de la DGOS et on a été leur plateforme de RCP, les réunions de concertation pluridisciplinaire.
10:51Aujourd'hui, plus de la moitié des filières de maladies rares utilisent notre plateforme pour se réunir et se concerter.
10:56C'est la même chose aussi dans l'endométriose ou pas ?
10:59Oui, on a l'ensemble des filières régionales d'endométriose qui utilisent notre plateforme.
11:04Tout à fait.
11:05Alors, donc, votre plateforme de télémédecine, elle réunit plusieurs fonctions.
11:08Et c'est vrai que quand on pense à la télémédecine, on pense à la téléconsultation.
11:11Mais il n'y a pas que ça.
11:12Mais vous faites aussi de la téléconsultation ou pas ?
11:14C'est vrai.
11:14Donc, il n'y a pas que ça.
11:15Nous, comme je l'ai dit, on a commencé sur la télé-expertise, le fait d'échanger entre médecins, la RCP, le fait d'échanger de manière collégiale.
11:22Et lors de la pandémie, un de nos clients, Saint-Joseph, nous appelle en nous disant, il faut que vous lancez un module de téléconsultation.
11:28Moi, je dis non, non, il y en a qui le font très bien.
11:30Non, s'il vous plaît, faites-le parce que nos médecins connaissent votre outil et ils apprécient utiliser cet outil.
11:35Ils apprécient l'ergonomie.
11:36Donc, on a lancé en 5 jours, 5 nuits, en 2020, notre module de téléconsultation à destination des patients.
11:44C'est un peu différent du module que vous connaissez parce qu'en fait, c'est l'équipe médicale qui sait si le motif est éligible ou pas, une consultation à distance.
11:51Et nous, on couvre aussi les patients en HAD, en EHPAD et en prison.
11:55Bon, alors la téléconsultation, tout le monde sait ce que c'est.
11:58En revanche, la télé-expertise, peut-être que c'est bien d'expliquer à ceux qui nous regardent ce que c'est que la télé-expertise.
12:03Donc, la télé-expertise, ça permet en fait d'échanger sur un cas de patient complexe, de demander l'avis à un expert.
12:09Donc, en fait, un médecin généraliste, demander l'avis à un médecin spécialiste.
12:13Et au niveau aussi intra-hospitalier, de demander l'avis à quelqu'un qui est plus sachant que soi.
12:18C'est ça la télé-expertise.
12:19Et en plus, elle est remboursée par la Sécurité sociale.
12:23Que ce soit le demandeur ou celui qui va...
12:25Tout à fait. Donc, en fait, la CPM, depuis février 2019, a décidé de rembourser à la fois le requis et le requérant.
12:31Tout ça pour éviter les transports sanitaires programmés, qui aujourd'hui représentent un énorme coût pour la Sécurité sociale.
12:37Donc, en fait, utiliser une plateforme comme la note, ça permet un revenu supplémentaire à la fois aux médecins libérales ou à l'hôpital.
12:44Donc, si un médecin généraliste va m'appeler, moi, cardiologue, pour un avis, donc, il va être rémunéré par la Sécurité sociale maladie.
12:51Et évidemment...
12:52Et vous aussi.
12:52Et vous aussi. Un peu plus, j'espère.
12:54Bien sûr. Le double.
12:55Ah, le double, carrément.
12:57Oui, enfin, on n'est pas sur des centaines d'euros.
12:59Non.
12:59Alors, donc, cette plateforme de télémédecine, elle utilise évidemment l'intelligence artificielle.
13:04C'est vraiment le domaine de prédilection d'Eurofilm.
13:08C'est ça qui vous fait avancer, qui vous fait...
13:10Alors, non, ce n'est pas Léa qui nous fait avancer.
13:12Nous, ce qui nous fait avancer, c'est vraiment le gain de temps.
13:14Ce qu'on veut, c'est qu'on prenne un gain de temps pour les soignants, et vous le savez en tant que soignants,
13:19pour avoir le plus de temps possible avec son patient.
13:21Donc, en fait, ce qu'on veut, c'est gommer tous ces petites courvées administratives qui, aujourd'hui,
13:26embolissent complètement votre quotidien.
13:30Donc, en fait, l'IA, nous, elle nous permet...
13:32On a pris l'ensemble de tout ce qui était la littérature scientifique, donc PumMed et Google Scholar.
13:37On a tout annexé sur Eurofilm.
13:39Et donc, en fait, lorsqu'un médecin ne demande l'avis à son confrère,
13:42il va avoir accès à toute sa littérature scientifique, sans mots-clés, sans anglais,
13:46avec toutes ces fautes de syntaxe ou de grammaire qu'il peut faire.
13:49Donc, ça, c'est ce qu'on fait aujourd'hui.
13:52Et on a une roadmap d'IA bien chargée pour les mois à venir, notamment identifier des patterns.
13:58Ça veut dire que vous avez reçu 15 fois le même avis pour une valvulopathie.
14:01Là, vous allez dire...
14:02L'IA va dire, vous avez répondu ça hier.
14:05Est-ce que c'est la même chose ?
14:05Oui.
14:06Mais nous, ce qu'on veut, c'est toujours laisser l'humain en maître de son diagnostic.
14:12Évidemment.
14:13Et qui est au centre, évidemment, de tout.
14:15Alors, quel est votre...
14:17Qui sont vos clients ?
14:18Alors, aujourd'hui, nos clients, majoritairement, ce sont les hôpitaux.
14:21Nous sommes une plateforme hospitalière.
14:23Donc, on a plus de la moitié des CHU, plus de la moitié des centres de cancéreaux.
14:27Et on a 1 600 établissements en France qui nous utilisent.
14:31On a quelques places fortes.
14:33L'Outre-mer.
14:33On est le leader d'Outre-mer.
14:34De la Guyane à la Polynésie française, tout le monde l'utilise.
14:37L'Apaca, l'Île-de-France, la Bretagne et les Hauts-de-France.
14:41On a également comme client des laboratoires.
14:43Notamment le laboratoire Pierre-Fabre, avec lequel on a développé toujours...
14:47Parce que vous m'avez parlé de l'errance.
14:48Aujourd'hui, l'errance dermato, elle est criante.
14:50Personne n'arrive à avoir un rendez-vous chez un dermatologue.
14:53Avec le laboratoire Pierre-Fabre, nous, on a lancé DermatoExpert.
14:55Un patient se rend dans une pharmacie.
14:57Parce que la pharmacie, aujourd'hui, c'est devenu la première ligne.
15:00Et en fait, il va pouvoir montrer un grain de beauté ou une lésion à son pharmacien
15:04qui va prendre une photo et l'envoyer sur notre plateforme
15:06pour avoir un avis en moins de 48 heures.
15:08Entre parenthèses, six mois pour avoir un rendez-vous d'Hermato.
15:11Tout à fait.
15:11Deux jours pour un Botox.
15:13C'est très particulier.
15:14On le sait.
15:15C'est l'asthétique.
15:15On le sait.
15:16Donc, ça fait beaucoup de centres hospitaliers.
15:19Aussi bien publics que privés ou pas ?
15:21On est leader à l'hôpital public et dans les ESPIC.
15:26D'accord.
15:27Et quel est votre business model alors ?
15:29Comment ça va ?
15:29De l'abonnement, tout simplement.
15:30Donc, en fait, l'établissement va payer l'abonnement.
15:33Vous l'avez dit, on a six modules.
15:35On a un module de téléassistance chirurgicale.
15:37On relie les blocs opératoires entre eux.
15:39Première opération du sarcom entre Papété et Villejuif
15:42que nous avons réalisé il y a un mois.
15:44Donc, je voulais le mettre en avant, le professeur Honoré.
15:47Voilà, des milliers de kilomètres.
15:48Et donc, en fait, c'est un abonnement.
15:50Nous, ce qu'on ne veut pas, c'est qu'on paye pour ne pas utiliser.
15:52Donc, en fait, on va utiliser et payer que ce qu'on va faire.
15:55Donc, en fait, un service d'anesthésie va faire la téléconsultation,
15:59la cardiologie, téléexpertise et RCP.
16:01Et en fait, on va proposer une proposition à l'hôpital
16:04de payer pour ce qu'ils utilisent.
16:06Et vous avez les moyens, évidemment, de former tous ces professionnels
16:08dans l'utilisation de votre...
16:10Bien sûr, c'est notre plus grosse équipe.
16:10L'équipe, aujourd'hui, opération, c'est l'équipe qui déploie
16:13et qui forme sur le terrain.
16:15C'est notre équipe, derrière l'équipe technique qui développe,
16:17c'est la deuxième plus grosse équipe de la plateforme.
16:19Vous êtes nombreux maintenant ?
16:20Nous sommes une quarantaine et bientôt 50 à la fin de l'année.
16:22Et bientôt 50, grâce au...
16:23Grâce à cette levée, ça fait.
16:25Et alors, pour finir, donc, vous, pour vous, le futur,
16:29c'est l'international ?
16:31Vous y êtes déjà, mais toujours plus ?
16:33Donc, le futur, pour moi, il y a deux choses.
16:35Merci de poser cette question, Fabien.
16:36C'est l'international.
16:37Nous sommes dans 12 pays.
16:38Et le but, c'est de continuer notre expansion internationale.
16:41Et le futur, c'est aussi l'accès à l'expertise.
16:43C'est 12 pays, c'est quoi ?
16:44C'est l'Europe ?
16:45Alors, aujourd'hui, on est Kazakhstan, Arménie, Ukraine,
16:49Maghreb, Côte d'Ivoire, Sénégal, États-Unis,
16:51Pologne, Portugal, Irlande, donc un peu partout.
16:54Qu'est-ce qu'il reste ? La Lune ?
16:55Et j'en reste de nombreux.
16:57Et surtout, il reste l'Espagne, l'Allemagne, l'Italie,
16:59des pays comme ceux-ci qu'on n'a pas encore abordés.
17:01Et pour moi, c'est l'international.
17:03Continue à évangéliser parce que la télémédecine
17:05n'a pas de frontières, l'expertise non plus.
17:07Donc, si le médecin spécialiste, il est au Canada,
17:09il faut qu'on aille le chercher.
17:11Et la deuxième, pour moi, c'est l'accès à l'expertise.
17:13C'est ça que l'on veut, c'est démocratiser.
17:15Et là, aujourd'hui, on travaille main dans la main
17:16avec des associations de patients
17:17pour proposer un nouveau produit pour le patient.
17:20D'accord.
17:21Vous dites que vous êtes dans de nombreux pays.
17:24Donc, il n'y a pas les mêmes juridictions ?
17:26Il n'y a pas les mêmes réglementaires ?
17:27Ça vous complique les choses ?
17:29Alors, en fait, le côté réglementaire en France,
17:31c'est un incitateur.
17:32Ça nous a permis d'aller très vite.
17:34Aujourd'hui, on n'y a qu'en Italie
17:35où la télémédecine est remboursée de cette sorte.
17:37Et donc, en fait, on va trouver avec des distributeurs
17:39et des partenaires des leviers pour s'implanter.
17:42Et la force du partenariat,
17:43moi, je prends une santé décilotée.
17:45On a 183 partenariats actifs
17:47avec des sociétés comme GF Care,
17:49des sociétés comme Abbott,
17:50des sociétés comme Hama Expertise.
17:52Donc, on a réunité de toutes tailles
17:54avec lesquelles on contribue
17:56à améliorer la valeur ajoutée
17:57pour l'utilisateur final.
17:58Eh bien, bravo et félicitations
17:59pour votre entreprise qui cartonne.
18:01Merci beaucoup, Émilie Mercadal.
18:03On va à présent accueillir Patrick Cormont,
18:05qui est président de l'association Mairie.
18:13Patrick Cormont, bonjour.
18:15Bonjour, Fabien.
18:15Bienvenue dans Check-up Santé.
18:16Vous êtes diplômé de sciences politiques
18:18et d'HEC.
18:20Et vous présidez depuis une douzaine d'années
18:22l'association Mairie dont on va parler.
18:24Mais avant,
18:25des scoupes quand même,
18:26vous venez juste de démarrer il y a quelques jours.
18:29Il y a quelques jours,
18:29vous êtes CEO de Ungard Thérapeutics,
18:32qui est une spin-off de l'Instituary.
18:34Oui, tout à fait.
18:35Qui fait quoi exactement ?
18:36Merci de mentionner cette nouvelle aventure, Fabien.
18:39Pour vous souhaiter bon vent et bonne chance.
18:41Merci, ça va être très important
18:42parce qu'en plus,
18:43c'est les cancers rares de la femme.
18:45Donc effectivement,
18:46l'équipe de recherche de Raphaël Secaldi
18:49de l'Institut Curie
18:49a développé une nouvelle approche thérapeutique,
18:52donc avec une nouvelle opportunité de molécules.
18:55Et à partir du 1er octobre,
18:57effectivement,
18:58j'ai rejoint Ungard Thérapeutics
18:59en tant que CEO
19:00pour aider à développer ces molécules
19:03dans les cancers rares de la femme
19:05pour lesquels aujourd'hui
19:05il n'y a pas de solution thérapeutique,
19:07c'est-à-dire
19:08certains types de cancers triple négatifs
19:10et certains types de cancers de l'ovaire.
19:12Vous avez un sacré background
19:13dans le monde de la santé quand même.
19:15J'ai eu l'occasion et la chance
19:17d'avoir de belles opportunités.
19:18Dont Myriad Genetics
19:20qui a développé effectivement,
19:22d'ailleurs en association
19:23avec l'Institut Curie,
19:25un test génétique
19:25qui a été le premier test compagnon
19:27qui a permis aux inhibiteurs de PARP
19:29d'arriver comme une des solutions thérapeutiques
19:31dans les cancers de l'ovaire
19:32et de triple négatif.
19:34Reste ensuite
19:35les problématiques de résistance
19:36de ces inhibiteurs de PARP
19:37qu'on essaiera de résoudre
19:38avec Ungard.
19:39Et avant,
19:39j'ai eu la chance aussi
19:40d'apporter aux patients européens
19:42et français
19:42un médicament dans les maladies rares
19:44en hématologie
19:45avec Alexion Pharma
19:46et l'éculisumab.
19:48Alors parlons maintenant
19:49de M.E.R.I.
19:50M.E.R.I.
19:51donc 40 ans déjà,
19:5240 ans,
19:53j'ai lu que ça avait même contribué
19:55à la création
19:55de la fameuse AFSAPS
19:56à l'époque.
19:57Alors effectivement,
19:58tu es très renseigné.
20:00Donc M.E.R.I.
20:00ça a été créé il y a 40 ans
20:01et j'aimerais rendre hommage
20:02à deux personnes importantes,
20:04le fondateur Charles Marciano
20:05qui nous a quittés
20:06il y a quelques années
20:07et mon prédécesseur
20:08à la présidence
20:09de l'association M.E.R.I.
20:10Patrick Fallet,
20:11le professeur Patrick Fallet
20:13que bon nombre
20:13de nos interlocuteurs
20:14connaissent bien.
20:16M.E.R.I.
20:16a eu une activité importante
20:17dans les premières années
20:18de production,
20:20notamment par des ouvrages
20:21qui ont fait référence
20:23dans le domaine
20:24de ce qui s'appelait alors
20:25pour l'association M.E.R.I.
20:27Médicaments,
20:28éthiques et réalités industrielles
20:30avec quatre ouvrages majeurs
20:32et puis depuis une dizaine d'années
20:34on a évolué
20:35et M.E.R.I.
20:36aujourd'hui est vraiment positionné
20:37comme étant l'espace éthique
20:38des industries de santé.
20:39Alors justement,
20:40quelle entreprise
20:40vous représentez là ?
20:42Alors on représente
20:42l'ensemble des industriels
20:44de la santé,
20:45c'est-à-dire aussi bien
20:46des laboratoires pharmaceutiques,
20:47des laboratoires
20:49de diagnostic in vitro,
20:50des laboratoires
20:51et des sociétés
20:52de matériel médical
20:53comme de la santé numérique.
20:54Dispositif médical
20:54et la santé numérique.
20:57Donc on trouve
20:57à peu près
20:58de façon bien répartie
21:00ces différentes industries
21:01et l'objectif de M.E.R.I.
21:03est de favoriser
21:04les interactions
21:04et les échanges
21:05avec nos parties prenantes
21:06pour améliorer
21:07la prise en charge
21:07des patients français.
21:08D'accord.
21:09Donc en fait,
21:09c'est deux choses
21:10un petit peu
21:11qui se rejoignent.
21:12C'est d'abord renforcer
21:13le dialogue
21:13entre les différents acteurs
21:14avec aussi les universitaires,
21:16les académies,
21:17les institutions.
21:18Oui, alors effectivement,
21:19le principe de M.E.R.I.
21:20c'est de réunir
21:21dans le cadre
21:21de déjeuners-débats
21:22qui ont lieu tous les mois
21:23les adhérents
21:25de l'association,
21:26donc une cinquantaine
21:27à peu près d'adhérents
21:28de ces différentes industries
21:29que j'ai évoquées
21:29et les parties prenantes.
21:31Donc ça peut être
21:32les ministres de la Santé.
21:33Je pense qu'on peut dire
21:34qu'à peu près
21:35tous les ministres de la Santé
21:36depuis plus d'une dizaine d'années
21:38sont venus échanger avec nous.
21:40C'est la Haute Autorité de Santé,
21:41le CEPS,
21:42l'ACNAM.
21:44Oui, tous les acteurs qui comptent.
21:45Tous les acteurs qui comptent.
21:46Mais c'est aussi
21:46les députés et les sénateurs,
21:48c'est les associations de patients,
21:50c'est les syndicats professionnels.
21:52Bref, le principe,
21:53c'est d'échanger
21:53de façon complètement libre
21:55en dehors de toute langue de bois
21:56pour essayer
21:58de co-construire ensemble
21:59une façon d'améliorer
22:01la prise en charge globale
22:02des patients français.
22:03D'accord, donc vous vous décrivez
22:04comme un espace éthique,
22:05c'est ça,
22:06des industries de santé ?
22:07Tout à fait,
22:07un espace éthique
22:08des industries de santé,
22:09c'est-à-dire que
22:09lors de nos réunions
22:10qui seraient une sorte de think-thong
22:12finalement si on veut,
22:13on échange de façon
22:14complètement ouverte
22:16et transparente.
22:17L'intervenant va venir
22:18présenter pendant 10-15 minutes
22:20sa position par rapport au sujet
22:22qui a été déterminé ensemble.
22:24Et ensuite,
22:24on est sur un jeu
22:24de questions-réponses
22:25qui souvent se prolonge
22:27par des réunions ultérieures
22:28sur des thèmes
22:29qui ont été identifiés
22:30comme majeurs
22:31et sur lesquels
22:31on pourrait travailler ensemble.
22:33D'accord,
22:33et ça donc depuis 40 ans maintenant ?
22:35Ça depuis 40 ans.
22:36Voilà, et surtout,
22:37vous voulez aller maintenant
22:38parler sur les 40 prochaines années
22:40années ?
22:41Alors, justement,
22:42vous fêtez un super événement
22:45sur la sécurité sociale.
22:50Dans le titre,
22:51c'est la sécurité sociale
22:52dans les 40 prochaines années.
22:55Dans 40 ans
22:56ou dans les 40 prochaines années ?
22:57Alors en fait,
22:58on a essayé de jouer
22:59sur deux choses.
23:00D'une part,
23:00aujourd'hui,
23:00on fête les 80 ans
23:01de la sécurité sociale
23:02et les 40 ans de mairie.
23:04Donc on s'est dit,
23:04ok,
23:05quid de la sécurité sociale
23:06dans 40 ans
23:07et qu'elle perspective
23:08pour la santé.
23:08Restons sur ce chiffre 40.
23:09Voilà, absolument.
23:10Et le principe,
23:11c'est vraiment d'avoir
23:12dans ce colloque
23:13qui aura lieu
23:14le 9 octobre à Paris
23:16en ayant comme intervenant
23:18Lionel Collet,
23:19le président de l'AHS.
23:19Président de l'autorité santé.
23:22Muriel Dahan,
23:23qui est la directrice
23:24de la recherche
23:24de l'Uni-Cancer.
23:25Tout à fait.
23:26Frédéric Bizarre,
23:27économiste de la santé
23:28et aussi
23:29Laure Guérou à Colas,
23:31présidente de l'association
23:32de patients,
23:33patients en réseau.
23:33Et donc le principe,
23:34c'est d'être vraiment
23:35beaucoup plus loin
23:36que qu'est-ce qu'il faut faire
23:37pour le prochain PLFSS
23:38ou les autres prochains.
23:40Mais de se dire,
23:41finalement,
23:41comment on voit
23:42la sécurité sociale
23:43et quelle perspective
23:45ça va donner
23:45pour la santé
23:46dans les 40 ans qui viennent
23:47si on se projette
23:4840 ans plus tard.
23:49D'ailleurs,
23:49de façon amusante,
23:50il y a 10 ans,
23:51on avait fêté nos 30 ans,
23:53ce qui est mathématiquement
23:53assez cohérent.
23:54Et il y a 20 ans,
23:55on vaut 20 ans.
23:55Et voilà.
23:56Et donc lors de nos 30 ans,
23:58on avait cette fois-ci
23:59remis un prix Éthique Mairie
24:01en partenariat
24:02avec le prix Pierre-Simon
24:04d'éthique
24:06et représenté
24:07par Emmanuel Hirsch.
24:08Et on avait remis ce prix
24:09à Pierre Giorgini
24:10pour son livre
24:11La transition fulgurante
24:12qui parlait justement
24:13de l'évolution du monde,
24:15des ruptures
24:15du technosystème.
24:19Et finalement,
24:20si on se remet maintenant
24:2010 ans plus tard,
24:21on voit cette anticipation
24:24avec l'arrivée de l'IA
24:25qui n'a fait que conforter
24:26cette approche-là.
24:27Et si vous aviez une idée
24:28sur la sécu
24:30dans les 40 prochaines années,
24:31vous imaginez quelque chose
24:32ou vous voudriez quelque chose
24:34ou vous espérez quelque chose ?
24:36Oui,
24:36ce qui serait magnifique,
24:37c'est qu'on arrive
24:38à préserver notre système,
24:40à le faire évoluer
24:41parce que je crois
24:41qu'on est aujourd'hui
24:41dans un système démographique
24:43qui fait qu'on ne peut pas
24:44rester tel quel.
24:45Mais par contre,
24:45ce qui est important,
24:46c'est de continuer
24:46à apporter les services
24:47de soutien,
24:49cette solidarité nationale
24:50dans un modèle
24:52qui tient la route
24:54financièrement,
24:55bien évidemment.
24:56et d'ailleurs,
24:57j'ai aussi un scoop,
25:00c'est que normalement,
25:02si tout se passe bien,
25:03Yannick Noder
25:04devrait venir participer
25:06au ministre de la Santé
25:07et aussi à notre colloque
25:08le 9.
25:09Alors justement,
25:09c'est le 9 au Royal,
25:11je crois,
25:12rue Royal,
25:14aux alentours des 18h.
25:15Voilà.
25:16Gros événement,
25:16donc je vous invite tous
25:17à regarder ça
25:19et aller vous inscrire.
25:20Voilà,
25:21c'est la fin.
25:21Merci beaucoup.
25:22Merci Fabien,
25:23c'est la fin de cette émission.
25:25On se retrouve avec grand plaisir
25:27la semaine prochaine.

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