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  • il y a 2 heures
S'agit-il d'un assassinat d'avertissement ou d'intimidation ? C'est ce que semble sous-entendre le procureur de la République après qu'un jeune homme a été tué à Marseille jeudi après-midi. Un cap a été franchi dans la violence selon certains spécialistes du grand banditisme. 

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Transcription
00:00Il est aux alentours de 14h30 jeudi à Marseille.
00:04Devant ce pôle de santé, Mehdi, 20 ans, vient de se garer
00:07lorsqu'il est froidement abattu par deux hommes à moto.
00:11Le jeune homme est en fait le frère d'Amin Kessassi.
00:15Placé sous protection policière, il est engagé auprès des victimes du narco-banditisme.
00:21Selon le procureur de la République, il pourrait bien s'agir d'un assassinat d'avertissement.
00:25Certains spécialistes notent un mode opératoire bien spécifique au grand banditisme.
00:31Deux tueurs sur une moto, une arme de 9mm, ils parviennent, après avoir exécuté leur cible,
00:39à disparaître, à échapper aux courses-poursuites et à échapper à la police.
00:44Donc c'est un contrat, pour le coup, malheureusement bien rempli.
00:50Pour Frédéric Ploquin, la méthode a évolué, elle est tout simplement plus brutale.
00:54Jusqu'à présent, le tir d'intimidation en France, on faisait référence à ce qu'on appelle en Italie,
01:01à ce qu'on a appelé les jambisations, c'est-à-dire qu'en gros, pour avertir des individus,
01:07jusque-là on leur tirait dans les pattes, mais ils restaient en vie.
01:10Donc c'est là aussi où il y a un cap franchi.
01:14Concernant la mort de Mehdi, le parquet a une certitude.
01:17Le jeune homme au casier vierge était totalement extérieur au narcotrafic et à la criminalité organisée.
01:24Sous-titrage Société Radio-Canada
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