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  • il y a 1 heure
Après la libération de Boualem Sansal, certains estiment qu'il est temps de remettre à plat les accords de 1968. Sébastien Lecornu s'était en tout cas engagé à les renégocier. Mais que contiennent-ils ? 

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Transcription
00:00Boilem sans salle libérée, les relations entre Alger et Paris vont-elles désormais se réchauffer ?
00:05C'est la volonté du camp présidentiel.
00:08Charles Rodouel, député Ensemble pour la République, estime qu'il faut profiter de cette heureuse nouvelle.
00:14Ça doit être la première étape de la refonte totale de nos relations avec l'Algérie.
00:19C'est la raison pour laquelle je confiens plus que jamais qu'il est temps de dénoncer les accords de 1968 et de prévoir un nouveau cadre.
00:26Les accords de 1968, conclus à une époque où la France manquait de main d'oeuvre, ont accordé aux Algériens un statut plus avantageux que celui des autres étrangers.
00:37Par exemple, ils peuvent obtenir un titre de séjour d'une durée de 10 ans grâce à une procédure accélérée.
00:43Dans le cadre du regroupement familial, dont le processus est également plus rapide, les membres de la famille bénéficient dès leur arrivée d'un certificat de résidence de 10 ans.
00:53Pour Charles Rodouel, il faut en finir avec ce statut spécifique au nom de l'égalité entre les étrangers non européens.
01:00Un citoyen algérien, 100% algérien, doit être considéré comme un citoyen étranger comme un autre hors Europe.
01:07Il n'est pas normal que des décennies après l'indépendance d'un grand pays comme l'Algérie, ces ressortissants bénéficient d'un traitement différencié en France.
01:16Début novembre, Sébastien Lecornu a affirmé vouloir renégocier ces accords, dont le surcoût pour les finances publiques est estimé à 2 milliards d'euros par an.
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