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00:0518h01, bienvenue sur CNews et sur Europe 1.
00:09On commence par un tour complet, un tour 360 de l'information.
00:12Avec cette information, donc, un policier a ouvert le feu à la gare Montparnasse
00:15sur un homme qui a sorti un couteau.
00:18Les faits se sont passés en début d'après-midi.
00:19L'individu connu pour des violences conjugales
00:22était attendu par un dispositif policier conséquent.
00:24Il menaçait de se rendre au domicile de son ex-compagne pour s'en prendre à elle.
00:28C'est en descendant du train qu'il a sorti son couteau
00:31et a commencé à s'auto-mutiler.
00:33L'homme touché par le tir est en urgence absolue.
00:36Avec son pronostic vital engagé,
00:38un passager a, quant à lui, été légèrement blessé au pied par le tir du policier.
00:43Allocation unique, décentralisation.
00:46Sébastien Lecornu au chevet des départements,
00:49dont 54 seraient en quasi-faillite.
00:52Dans le Tarn, le Premier ministre a promis de doubler le fonds d'urgence à 600 millions d'euros
00:57pour assurer le versement des prestations imposées par l'État,
01:00des prestations sociales qu'il propose de transformer en allocations sociales uniques.
01:06Après Stellantis, au tour de Toyota, Volkswagen et BMW
01:09de faire l'objet d'une enquête sur un éventuel manque de réactivité
01:13dans le remplacement des fameux airbags défaillants Takata.
01:17Selon une source proche du dossier,
01:19ces informations judiciaires visent à questionner
01:21sur ce qui était fait ou pas une fois que les constructeurs ont été informés de ce problème.
01:27Au total, en France, je le rappelle, 18 personnes ont perdu la vie à cause de ces airbags.
01:3125 autres ont été blessés.
01:34Enfin, pour terminer, l'horreur.
01:36L'horreur en Suède, un bus à double étage a percuté à un airbus,
01:40un abribus, pardon, dans le centre de Stockholm.
01:42Plusieurs personnes ont été tuées, d'autres ont été blessées.
01:45Pour l'heure, les raisons de cet accident ne sont pas encore connues.
01:48Le chauffeur a été interpellé et une enquête pour homicide involontaire
01:52a été ouverte selon la procédure habituelle.
01:56Merci de nous accueillir.
01:57C'est parti pour votre punchline durant une heure sur CNews
02:00et sur Europe 1, présentation de l'équipe qui m'accompagne ce soir.
02:03Véronique Jacquier, bonsoir.
02:05Bonsoir Thierry, bonsoir à tous.
02:06Voilà, ravie de vous retrouver.
02:08Olivier Benkeboun.
02:09Bonsoir Thierry, bonsoir.
02:10Très heureux.
02:11Vous modérez mon enthousiasme.
02:13Paul Lamarre, toujours fidèle à notre émission,
02:15c'est toujours un bonheur de vous avoir.
02:16Un homme heureux, Louis de Ragnel, journaliste politique à Europe 1.
02:19Les audiences s'envolent d'Europe 1.
02:20Vous êtes un homme heureux.
02:21Je suis de naturel plutôt heureux.
02:24Je le suis encore plus.
02:26Voilà, on en parlera peut-être dans le courant de cette émission
02:28parce que France Inter, ça chute un peu.
02:30Et c'est surtout Europe 1 qui monte.
02:31Et c'est surtout Europe 1 qui monte, mais on en parlera.
02:33François Coq, analyste politique.
02:35Bonsoir à tous.
02:35Soyez le bienvenu et ravi de vous avoir à nos côtés.
02:38Pour commencer cette émission, on va prendre, je vous le disais,
02:40la direction de la guerre Montparnasse.
02:42Un policier a tiré en début d'après-midi aux alentours de 14h30
02:46sur un homme connu pour violence conjugale.
02:48Il était menaçant, armé d'un couteau.
02:50Et on va retrouver sur place notre équipe, Félix Pérolas et Emma Loro.
02:55Bonsoir, Félix Pérolas.
02:57Quel est le climat ?
02:58Les faits se sont produits à 14h30.
03:00Il y a eu beaucoup, beaucoup d'émotions, évidemment.
03:02Racontez-nous.
03:02Oui, Thierry, beaucoup d'émotions, mais l'ambiance s'est apaisée devant et dedans la gare Montparnasse,
03:12car il y a encore quelques heures, elle était tendue, pesante,
03:16et les voyageurs étaient dans l'attente, car des retards d'une heure et demie ont été annoncés
03:20sur certains trains quand ils n'ont pas été annulés.
03:24Et alors, des voyageurs nous ont confié que cette situation était stressante,
03:27de voir à l'intérieur de la gare des balises, des policiers, des secours,
03:32et que finalement, on n'était plus en sécurité nulle part.
03:36Ce sont leurs mots.
03:37Et un autre voyageur nous a dit que sa copine, qui était présente au moment des faits dans la gare,
03:42avait même fait un malaise, car il faut s'imaginer qu'au moment où les policiers ont tiré,
03:46une forte détonation a résonné dans toute la gare.
03:49Il y a eu un mouvement de panique.
03:51Et un voyageur nous a également confié qu'il a eu le réflexe, en fait, d'aller se cacher.
03:57Et donc, le policier tireur a été transporté à l'hôpital.
04:01L'IGPN s'est rendu sur place.
04:03Et l'assaillant, Sylvestre M, âgé de 44 ans, a été touché par une balle au niveau du mollet.
04:10Donc, ce que je peux vous dire, Thierry, c'est que le calme revient
04:13et le retour à la normale du trafic se poursuit.
04:16Merci beaucoup, Félix Pérolas, avec Emma Leroux.
04:19Leroux, depuis la gare Montparnasse.
04:21Une petite réaction, Paul Lamarre ?
04:23Écoutez, je viens d'arriver, j'ai écouté votre sommaire.
04:25C'est terrifiant.
04:26On va passer une heure ensemble.
04:28Vous m'invitez très gentiment.
04:29Je suis honoré par cette invitation.
04:30Je suis en plaisir de vous avoir.
04:31Mais on n'a parlé que de violence pendant une heure.
04:34C'est dire l'état de notre société aujourd'hui.
04:37C'est dire l'évolution de notre société aujourd'hui,
04:40qui est, à mon avis, à un point de bascule.
04:43Il y a une société éclairée, la nôtre, qui célèbre toujours la vie,
04:47et c'est magnifique, fondée sur une culture judéo-chrétienne,
04:51comme on le dit souvent.
04:52Et il y a une partie de la société qui, elle, célèbre la mort,
04:55qui n'a pas peur d'avoir un couteau dans son sac, dans sa poche,
04:59qui n'a pas peur de porter des coups au sien, à sa propre famille,
05:03sa femme et ses enfants,
05:04qui n'a pas peur de porter des coups à l'autre,
05:06comme une sorte de nihilisme,
05:07avec aucune peur de la mort,
05:11la nôtre, comme la sienne,
05:13ou comme la leur,
05:14et c'est un nihilisme absolument dévastateur.
05:16D'abord pour nous,
05:18le nihilisme conduit parfois au suicide.
05:20Tant pis pour eux, s'ils ont envie de se suicider.
05:22Mais tant pis pour nous, s'ils ont aussi envie de nous tuer.
05:25Et c'est un problème majeur
05:26qui se pose aujourd'hui à ce qu'on appelle
05:29un peu trop facilement l'état de droit.
05:31Paul Lamarre, vous avez présenté longtemps
05:33un journal de 20 heures sur une grande chaîne de télévision.
05:35Vous imaginez le conducteur d'un 20 heures aujourd'hui,
05:39à l'époque où vous présentiez le 20 heures ?
05:40Très différent, très différent.
05:42On avait une rubrique qui s'appelait « Faits divers »,
05:44qu'on appelait « Faits divers »,
05:45et qui tenait relativement peu de place
05:47dans les journaux de 20 heures ou les autres journaux.
05:50Et c'est pour ça que je vous posais la question, Paul Lamarre.
05:52Et ça serait plutôt fait de société ?
05:54Ah, aujourd'hui, complètement.
05:55Oui, d'accord.
05:56J'ai bien insisté sur l'évolution de notre société,
06:00une évolution à laquelle on est confronté,
06:01et à laquelle il faudra répondre.
06:03Oui, il faudra répondre parce que je...
06:04Olivier Benkémoun.
06:05Dans les JT de 20 heures,
06:07le conducteur, il n'est pas fait en fonction
06:08toujours des faits de société.
06:10Parfois, ils sont même minimisés.
06:12Occultés.
06:13Même occultés.
06:13Parfois, ils sont occultés.
06:14Je voulais juste dire une chose.
06:15Sur certaines choses.
06:16Je veux dire une chose simplement sur ce qui s'est passé.
06:18D'abord, louer ce qu'a fait la police,
06:20qui était très bien informée,
06:22qui a réagi très vite,
06:23et sans doute très bien.
06:24Il était 14h30, c'est-à-dire 14h30,
06:27Garmont-Parnasse, un vendredi après-midi,
06:29bondé de monde,
06:29alors que les gens partent en week-end.
06:32Vous imaginez la panique ?
06:33Et c'est, en quelque sorte, depuis 10 ans,
06:36parce qu'on a célébré,
06:38on s'est remémoré plutôt les attentats,
06:41et on a célébré la mémoire des victimes.
06:43Hier, on a intégré, en quelque sorte,
06:45que la violence, elle était là,
06:47elle était partout,
06:47et elle pouvait survenir à tous les moments,
06:50n'importe quand, n'importe où.
06:51Vous savez ce qui s'est passé, Garmont-Parnasse ?
06:53On a entendu des témoignages de gens
06:55qui ont entendu,
06:57qui n'ont pas forcément paniqué,
06:58qui se sont dit,
06:59il faut que je me mette à l'abri.
07:01Je ne sais pas ce qui se passe,
07:02il y a un coup de feu,
07:02il y a peut-être deux,
07:04il faut que je me mette à l'abri.
07:05On a intégré qu'à tout moment,
07:08il pouvait y avoir ce genre de choses,
07:10qu'un couteau pouvait être sorti,
07:12qu'une balle pouvait être tirée.
07:14Donc cet homme-là,
07:15s'il n'y a pas la police,
07:16il fait un carnage,
07:17il fait un carnage,
07:18il a un couteau,
07:18il a une lame,
07:19il est sur le quai d'une gare,
07:20il y a un monde.
07:21J'imagine qu'il a transporté ce couteau
07:23dans son sac en prenant le train.
07:25Simplement, oui,
07:26et puis il avait un sac noir, etc.
07:27C'est assez effrayant.
07:28Donc encore une fois,
07:29bravo à la police
07:29d'avoir été sur le coup
07:32et d'avoir réagi.
07:33Alors, autre affaire,
07:34cette violence qui congrène
07:35notre quotidien,
07:36on va prendre la direction de Marseille,
07:37là aussi,
07:38c'est révélateur de notre société,
07:39mon cher Pellamar,
07:40je suis désolé de vous décevoir,
07:41mais cette violence à Marseille,
07:43encore une fois.
07:45Nouveau drame,
07:45donc, avec Antoine Lefond,
07:46sans doute,
07:47sans doute,
07:47il faudra bien,
07:48on attend le sujet de l'enquête,
07:50mais il y a peu de doute.
07:52Sans doute, Antoine Lefond,
07:53le narcotrafic,
07:53c'est un jeune de 20 ans
07:54qui a été abattu
07:56et ce jeune n'est pas n'importe quel jeune,
07:57c'est le frère d'Amin Kessassi.
07:59Et qui est,
07:59Amin Kessassi,
08:00c'est un militant écologiste
08:01de 22 ans, justement,
08:03qui a fait de la lutte
08:05contre le narcotrafiquant
08:06son combat.
08:07Il avait déjà perdu un frère,
08:09c'était en 2020,
08:12me semble-t-il.
08:13Écoutez ce que dit Frédéric Ploquin,
08:15au journaliste écrivain,
08:16qui connaît bien cet univers
08:18et qui a écrit un livre,
08:19« L'insécurité stop à la descente aux enfers ».
08:21Il semblerait que l'enfer,
08:22nous y soyons.
08:23Écoutez Frédéric Ploquin.
08:25Le frère de la victime
08:26était en première ligne
08:28du côté des victimes
08:29et essayait,
08:30des victimes du narcotrafic,
08:32et essayait depuis des mois et des mois,
08:34depuis la mort de son premier frère,
08:36en 2020, effectivement,
08:38l'assassinat, cette fois,
08:39également,
08:40il essayait de sensibiliser
08:43les jeunes, les quartiers.
08:44Il faisait tout un travail
08:44extrêmement intéressant sur le terrain
08:46et, visiblement,
08:48ça ne plaisait pas à tout le monde.
08:49Donc, quand je dis,
08:51il faut qu'on fasse très attention
08:52parce que ce qui est en train
08:53de se passer là à Marseille,
08:54c'est nous, d'une certaine manière,
08:56c'est cette société civile
08:57capable de réagir,
08:59de dire non
08:59à la mafioïsation des quartiers,
09:02non à la ghettoïsation,
09:03non aux dérives du narcotrafic.
09:07Cette société est directement ciblée,
09:10nous sommes tous directement ciblés
09:11à travers cette exécution.
09:14Louis de Reynel,
09:15c'est important ce que dit notre ami,
09:17parce qu'il n'y a plus de règles aujourd'hui.
09:19C'est-à-dire,
09:20tu déranges,
09:20on exécute.
09:21Et c'est rapide.
09:22Il n'y a même pas de...
09:23Voilà, on ne prévient pas
09:24ni quoi que ce soit.
09:25C'est très juste.
09:26Il y a une gradation, en fait,
09:28qu'on a vue.
09:29C'est-à-dire que jusqu'à...
09:31Il y a peu,
09:32il y avait des intimidations,
09:34il y avait des menaces,
09:36et puis ensuite, éventuellement,
09:37ce qu'on appelle l'ultima ratio,
09:38c'est-à-dire,
09:39il n'y a rien de plus,
09:40eh bien, il y avait des tentatives d'assassinat,
09:42des tentatives de meurtre.
09:43Là, on voit bien qu'on passe
09:44de rien du tout
09:45à directement le meurtre.
09:48Et donc, il n'y a plus de...
09:50entre guillemets,
09:51de choses intermédiaires
09:53dans cette situation.
09:55Et c'est ça qui est
09:55particulièrement inquiétant,
09:57d'autant plus que cette personne,
09:58ce n'est pas une bande rivale,
10:00ce n'est pas un groupe mafieux concurrent,
10:03c'est simplement quelqu'un
10:04qui porte la parole,
10:06qui alerte,
10:07et qui dénonce les méfaits,
10:08les dangers,
10:09les risques
10:09de ces organisations
10:11de narcotrafic.
10:13Et ce qui est particulièrement inquiétant,
10:15c'est que, justement,
10:15maintenant,
10:16ces organisations
10:18qui sont quasiment
10:19des groupes terroristes,
10:20en tout cas,
10:21issues du grand banditisme,
10:22de la criminalité organisée,
10:24eh bien,
10:24maintenant,
10:25s'en prennent aussi
10:25aux associations,
10:27aux lanceurs d'alerte,
10:28à ceux qui prennent la parole.
10:29Et ça,
10:30c'est quelque chose
10:30de tout à fait nouveau.
10:31Donc, je pense que,
10:32réellement,
10:33il y aura un avant
10:34et un après
10:34aujourd'hui à Marseille.
10:36Véronique Jacquet.
10:37On est passé du narco-banditisme
10:39au narcoterrorisme,
10:41c'est-à-dire,
10:41on instaure la peur,
10:42on veut contrôler la population,
10:45on veut aussi contrôler
10:45l'économie locale.
10:47Je pense qu'on va aller vers cela
10:49à Marseille,
10:49si ce n'est déjà enclenché.
10:52Et ça veut dire aussi
10:52qu'on essaye d'influencer
10:54la politique locale,
10:55peut-être comme on le voit
10:56déjà en Sicile
10:58avec Cosa Nostra,
11:00qui pèse sur le choix
11:01de certains élus
11:02pour s'octroyer
11:04des marchés publics.
11:06Souvenez-vous,
11:07Marseille,
11:07c'est quand même la ville,
11:08pourquoi j'insiste
11:09sur cette prise de contrôle
11:11de la population,
11:12du fait d'instaurer la peur,
11:14mais pas que,
11:15parce qu'on a quand même
11:16eu des narcotrafiquants
11:18qui n'ont pas eu peur
11:20de proposer de payer
11:21des fournitures scolaires
11:23à des enfants
11:23dans une cité.
11:25On a eu des narcotrafiquants
11:26qui sont allés jusqu'à
11:27proposer des activités
11:30l'été,
11:31là encore,
11:32dans une cité.
11:33Donc, on prend en charge
11:34la vie de la cité
11:35et on prend en charge
11:36désormais la vie
11:37d'une certaine société
11:38qui, la frontière est poreuse
11:40et prête à faire
11:41contre société,
11:43de gré ou de force,
11:44ou en adhérant d'ailleurs
11:45aux activités
11:47des narcotrafiquants,
11:48mais parfois,
11:49ils n'ont pas forcément
11:49le choix.
11:50Et on peut rappeler aussi
11:51quand même
11:52qu'il y a peu de temps,
11:53il y a eu un contrat
11:54qui a été mis sur la tête
11:55du chef de la pénitentiaire
11:59au Beaumet,
12:00120 000 euros
12:01pour tuer cette personne.
12:04Heureusement,
12:04la police est intervenue
12:05et la mort de cet homme
12:08n'a pas eu lieu.
12:08Aujourd'hui,
12:09ça n'a pas été possible,
12:10mais on se rend compte
12:10qu'on va toujours
12:11de plus en plus loin.
12:12Vous êtes d'accord
12:13avec ce que disait
12:13Louis de Raguel,
12:14François Coq ?
12:15Il y aura un avant
12:16et un après
12:16ce qui s'est passé
12:17à Marseille ?
12:18Il y a indéniablement
12:19un franchissement de seuil
12:20à partir du moment
12:21où on s'en prend maintenant
12:22non plus simplement
12:23à d'autres trafiquants,
12:24à d'autres personnes
12:25du milieu,
12:26comme on dit,
12:27mais où on s'en prend
12:27directement à la société civile.
12:29Nous verrons bien
12:30ce que dira l'enquête
12:32et M. Ploquin le disait
12:33sur votre antenne.
12:34Est-ce que c'était bien
12:35le frère qui était visé
12:36ou est-ce que c'était
12:37peut-être Amin Kessassi
12:39qui était lui-même visé ?
12:40Ça, c'est l'enquête
12:40qui nous le dira.
12:41Mais d'une certaine manière,
12:43je serais tenté de dire
12:44que ça ne change rien
12:46sur la nature
12:47du franchissement de seuil
12:48que j'évoquais
12:48il y a un instant.
12:50On attaque des personnes,
12:51on assassine des personnes
12:52pour les faire taire
12:53parce qu'elles alertent
12:55sur une situation.
12:56Elles sont des lanceurs d'alerte
12:58et ce sont des personnalités
12:59extérieures
13:00à ce monde-là
13:01du narcotrafic.
13:03Un dernier mot
13:03sur un point.
13:05Vous savez,
13:05je le dis assez tranquillement
13:06parce que je ne fais pas
13:07partie de ces gens
13:08qui étaient favorables
13:08à l'emploi du terme
13:09mexicanisation
13:10qui avait été employé
13:11par un ministre de l'Intérieur
13:12et qui est repris par certains.
13:14Je pense que...
13:14On l'a utilisé sur ce plateau.
13:16Parce que le décalque
13:17de ces mots
13:17n'aide pas toujours
13:18à comprendre la situation
13:19mais de fait,
13:21quand on a des franchissements
13:22de seuil comme ça,
13:23ça nous amène quand même
13:24à nous interroger
13:25parce que si je ne souhaite pas
13:27employer, moi,
13:27pour ma part,
13:28le terme mexicanisation,
13:29c'est que nous n'en sommes pas
13:30au même stade.
13:30Oui, mais souvenez-vous
13:31qui s'est passé cet été
13:32avec un jeune
13:33qui a été tué, brûlé.
13:34On s'en croit des agents pénitentiaires,
13:35on s'en croit des commissaires de police,
13:37des magistrats.
13:38Je ne vois pas ce qu'il vous fait plus.
13:40On s'en approche très fortement
13:41quand même, François Coquet.
13:42Je ne suis pas sûr
13:42qu'on s'en approche très fortement
13:43mais par contre,
13:44la pente est prise
13:45et c'est ça qui est important
13:46et c'est ça que nous dit
13:48aujourd'hui ce franchissement de seuil.
13:49Alors, ce que je vous propose,
13:50je vais vous donner la parole
13:51mon cher Olivier Benkeemoun,
13:52Paul Amar aussi
13:53et puis on écoutera
13:54Amine Kessassi
13:55qui s'est exprimé en 2024
13:56et je le rappelle,
13:58David Poujol est allé chercher
13:59la boîte à archives.
14:00Cette déclaration est importante
14:01évidemment
14:01parce qu'il avait perdu déjà
14:03un frère en 2020,
14:04je le disais
14:05et vous allez comprendre
14:06pourquoi David Poujol
14:07a décidé de nous sortir
14:08cette réaction
14:09parce qu'elle explique
14:10beaucoup de choses.
14:11Restez avec nous
14:11pour mes chaînes d'information
14:13sur Europe 1 et sur CNews.
14:14Nous sommes ravis.
14:15A tout de suite.
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