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  • il y a 20 heures

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00:00Générique
00:00Bonjour à tous et bienvenue dans cette nouvelle édition du Grand JT des Territoires.
00:19Voici tout de suite les titres de l'actualité.
00:21Il y a 10 ans, la France connaissait les attentats les plus meurtriers de son histoire.
00:26A l'occasion des commémorations qui ont eu lieu ce 13 novembre, nous écouterons le témoignage poignant d'un ex-otage du Bataclan.
00:34Dans ce journal également, nous irons à Bordeaux où les forces de l'ordre réalisent des contrôles de cyclistes sur les équipements de sécurité indispensables avec la nuit qui tombe de plus en plus tôt ces derniers jours.
00:47Dans ce journal également, des élèves qui font du vélo en salle de classe, vous ne rêvez pas, plusieurs établissements scolaires ont mis en place cette initiative pour une raison bien particulière, réponse tout à l'heure dans cette édition.
01:00Et puis nous irons à la fin de ce journal à la rencontre de DJ Baguette, d'Orient de son vrai prénom, qui fait le tour des boulangeries de France pour recréer du lien social et apporter une touche de bonheur dans le quotidien de ses clients.
01:13– Je vous le disais dans les titres, cette semaine nous avons commémoré les 10 ans des attentats du 13 novembre 2015.
01:22Ce jour-là, la France a connu les attaques terroristes les plus meurtrières de son histoire.
01:27Aujourd'hui encore, des centaines de personnes souffrent de troubles psychologiques.
01:32Je vous propose le témoignage bouleversant d'un ex-otage du Bataclan sur le plateau de nos confrères de 20 minutes TV.
01:38Il nous raconte sa vie, sa vie d'après, regardez.
01:41– Dix ans après, qu'est-ce qui reste du David d'avant le 13 novembre ?
01:46– C'est une question que je me pose tous les jours. Pas grand-chose, je pense. Pas grand-chose.
01:52– Tout a changé pour vous ? – Tout a changé.
01:53– Votre métier, votre façon de voir les choses ?
01:55– C'est ce que je disais tout à l'heure, c'est-à-dire que tout a été touché.
01:58Le rapport aux proches, le rapport au délabrement de la vie sexuelle, en fait, c'est aussi quelque chose que j'aborde d'un jour dans notre vie.
02:05On ne pense pas qu'on va être cherché dans son intimité à ce point.
02:09Et en réalité, ouais, ça arrive, mon rapport à ma vie professionnelle aussi.
02:13On ne pense pas qu'aller travailler dans un bar ou quoi, ça allait être touché non plus.
02:16Mais tout est touché, en fait.
02:18Et donc l'idée aussi, avec le travail avec la psychologue, c'est aussi de dire, bon, qu'est-ce qui est touché ?
02:22Quel est l'état des lieux ? Qu'est-ce qu'on peut mettre en place aussi pour essayer de pallier à ces choses ?
02:26D'ailleurs, le mot, il est intéressant, pallier.
02:27On va essayer de ne pallier les choses.
02:28Et en réalité, voilà, je pense que c'est…
02:32Dix ans après, je ne peux décemment, très difficilement, quantifier ce qui reste du David qui est rentré dans le Bataclan ce soir.
02:41Je compose avec celui qui en est sorti.
02:44Et voilà, je trouve qu'il fallait vivre, justement, c'est ce récit un peu…
02:47Un peu… avec trois caméras, c'est-à-dire le David d'aujourd'hui qui raconte le David du procès, qui racontait lui-même le David du Bataclan, en fait.
02:54Et cette émission spéciale sur les dix ans des attentats du 13 novembre 2015 est à retrouver en replay sur le site 20minutes.tv.
03:03Tout autre chose maintenant, vous l'avez sans doute remarqué depuis le changement d'heure, il y a quelques semaines, la nuit arrive de plus en plus tôt.
03:11Les cyclistes deviennent donc très vulnérables si les équipements de sécurité ne sont pas respectés.
03:17Partons à Bordeaux, au cœur d'une opération de contrôle de la police à la tombée de la nuit.
03:22Un reportage de TV7, la chaîne du groupe Sud-Ouest.
03:2618h30 en plein centre-ville de Bordeaux.
03:29Les contrôles des cyclistes s'enchaînent.
03:31Est-ce que vous savez pourquoi je vous contrôle ?
03:33Pour le casque.
03:34Port d'écouteurs ou de casque audio, absence d'éclairage et franchissement des feux, les forces de l'ordre ne laissent rien passer.
03:41Déjà le casque, c'est interdit.
03:43Et d'autre part, l'éclairage.
03:45Vous voyez bien qu'il fait nuit, là, maintenant.
03:47On est obligé d'avoir l'éclairage avant-arrière.
03:49Donc là, ça, il faut penser à le faire avant de partir.
03:52Malgré une tentative de justification quelque peu maladroite.
03:55Vous n'entendez pas ce qui se passe autour de vous ?
03:57Ouais, d'accord.
03:58J'avais une fin, ça excluse pas, mais je l'avais dit justement comme ça.
04:01J'entendais, mais justement.
04:02Cet étudiant sera verbalisé pour port du casque audio, interdit, y compris à vélo.
04:07On n'entend pas ce qui se passe derrière.
04:09Avec le flux de circulation qu'on a, c'est très dangereux.
04:11On a le tram, on a les automobilistes, on a tout le monde de sa part, en fait, de la route.
04:14Mais on n'entend pas ce qui se passe derrière, c'est très dangereux.
04:16On a beaucoup d'accidents sur Bordeaux.
04:18Pas de verbalisation en revanche pour l'éclairage s'agissant d'un oubli,
04:22mais un rappel à la réglementation et de la prévention.
04:25Le premier constat qu'on peut faire, c'est que les vélos sont par principe très exposés au risque d'accident.
04:30Et ils le sont d'autant plus que les conditions météo, d'éclairage, de luminosité sont dégradées.
04:36Donc aujourd'hui, à partir de 18h, la nuit tombe.
04:39Donc on a une luminosité qui baisse.
04:40Et donc le risque d'accident lié au défaut d'éclairage des vélos est forcément accru.
04:45Au total, les policiers ont dressé 28 verbalisations.
04:4919 pour défaut d'éclairage, 6 pour franchissement du feu rouge et 2 pour port du casque audio.
04:55La semaine dernière, nous vous avons présenté un exercice militaire grandeur nature au cœur de la ville de Calvi, en Corse.
05:01Partons maintenant en Martinique, où les forces armées nous présentent,
05:06cette fois-ci, un entraînement des soignants lors de combats armés.
05:10Des images proposées par notre partenaire ATV sur place à Fort-de-France.
05:15Un groupe à deux et blessés au combat.
05:18Au Fort-de-Zé, les forces armées se préparent à toute éventualité.
05:22Aujourd'hui, elles mettent en scène une situation de crise, comme si une attaque ennemie venait de frapper.
05:27Sur le terrain, tout est calculé, anticipé.
05:30Les unités de santé doivent pouvoir intervenir rapidement, même en zone hostile.
05:34Le RSMA présente également ce matin son mode de fonctionnement.
05:38Les autorités connaissent nos missions, etc.
05:40Mais ils ne connaissent pas précisément forcément toutes nos procédures.
05:43Et donc c'est l'occasion aujourd'hui d'en montrer qu'ils comprennent mieux ce qu'on fait en pratique
05:47le jour où le combat, maintenant heureusement, arriverait.
05:49Et donc là, en fait, on met en œuvre des compétences militaires spécifiques de soins.
05:54Une présentation, mais aussi des explications données notamment aux commandants supérieurs
05:59des forces armées aux Antilles.
06:01Les soldats, directement exposés en cas de conflit, sont épaulés d'infirmiers et médecins,
06:05comme Pauline, qui informent sur la gestion des hémorragies.
06:08Puisque c'est la première cause de mortalité au combat,
06:11l'objectif, ça va être de traiter les hémorragies visibles et invisibles le plus rapidement possible.
06:16Aujourd'hui, on a un panel de matériel auquel nous avons à disposition,
06:19avec les garrots tourniqués, les pansements compressifs de différentes tailles,
06:24les pansements qu'on appelle OLA-S avec les petites cupules, les H-bandage.
06:28Nous avons également ce qu'on appelle les quicklots,
06:30qui sont des pansements hémostatiques pour pouvoir gérer au mieux les hémorragies.
06:34Des blessures qui peuvent survenir au combat à n'importe quel moment.
06:38Ce matin, nous assistons d'ailleurs à une démonstration de mission de soins et de sauvetage.
06:42Un processus bien ficelé, avec des règles que ces soldats spécialistes en soins doivent connaître par cœur.
06:48Nos combattants s'entraînent très régulièrement, à peu près une fois l'an,
06:53pour garder ses savoir-faire, pour que toutes ces connaissances de prise en charge des blessés
06:59soient bien en tête au moment où ils risquent d'être dans des situations
07:04où on n'espère pas, bien sûr, ça risque de se produire.
07:07Simulation terminée, mission accomplie.
07:10Une journée d'entraînement pour tester les réflexes, renforcer la cohésion
07:13et rappeler que, même loin du front, la vigilance reste de mise.
07:19Acheter une voiture est devenu ces dernières années un véritable casse-tête.
07:24Entre la hausse des prix et la crise que traversent les constructeurs automobiles,
07:28cela décourage beaucoup d'entre nous de le faire.
07:32Pour y remédier, deux communes de la Loire proposent une location de véhicules en libre-service,
07:37une solution économique et écologique.
07:40Vous allez voir ce reportage de TL7, Thibault Rivière.
07:45Au milieu de la place Louis-Vidon, la voiture Cities nous attend.
07:48Pour la réserver, il faut un abonnement sur l'application
07:51et suivre les étapes d'état des lieux et de réservation.
07:54Donc là, on va pouvoir avoir accès au véhicule.
07:58Les clés, du coup, vont se situer au niveau de la boîte à gants
08:05où je vais pouvoir avoir accès à mes clés pour démarrer.
08:08Dans la boîte à gants, deux cartes essence sont également disponibles.
08:11Ce service est utilisé tout d'abord par les agents des communautés de communes
08:15et de la réserve d'Upila, mais aussi par les habitants de Pellucin et Bourg-Argental.
08:20Moi, je suis architecte et c'est pour me rendre sur les chantiers,
08:23participer à des réunions au sein de ma semaine de travail.
08:25Moi, ça m'a évité d'acheter une voiture, très clairement.
08:28Donc, ce n'est pas négligeable à l'échelle d'un foyer.
08:31Cette voiture appartenait à la réserve d'Upila et a été cédée à Cities,
08:34un moyen de faire des économies tout en proposant un service à la population.
08:39Les institutions, mais aussi les entreprises,
08:41ont tendance à avoir une flotte de véhicules assez large.
08:44Donc, l'idée, c'était de mutualiser un véhicule
08:47pour essayer de réduire au maximum son temps de stationnement
08:50et qu'il soit utilisé le plus possible.
08:52Au niveau essence, on va l'avoir compris dans le prix de la réservation.
08:58Donc, ça nous permet d'économiser un peu d'argent.
09:01On va aussi toucher un pourcentage sur les réservations
09:05effectuées par nos partenaires professionnels ou par des particuliers.
09:11Un service disponible aussi à Saint-Etienne.
09:13Mais dans l'Upila, il faut rendre la voiture à son emplacement.
09:16En plus de l'abonnement, il faut bien évidemment payer le coût du trajet,
09:20réaliser les mêmes étapes qu'au départ.
09:23Et ça y est, la voiture est disponible à d'autres personnes.
09:27Acheter une voiture, René, cependant, pas dans les projets de René et d'Alice.
09:31Ce couple de retraités a acheté leur véhicule en 1991.
09:35Celui-ci compte quand même 1,5 million de kilomètres.
09:39Une prouesse qui est en partie due au bon entretien de ce véhicule.
09:43René nous livre d'ailleurs au micro de la dépêche du midi
09:45ses secrets pour garder sa voiture aussi longtemps.
09:48Regardez.
09:49Il faut l'entretenir, disons, faire les villages assez souvent.
09:53Éviter de marcher le pied au plancher.
09:57Et ce qui tue les voitures, malheureusement, c'est les ralentisseurs.
10:01Ça, ça tue les voitures.
10:02J'ai acheté cette Mercedes en 1991 et elle a 1,5 million de kilomètres.
10:07C'est une voiture que je garderai toujours, ça.
10:09Mes copains disent René, on le voit toujours avec la même voiture.
10:13C'est la voiture presque de notre vie.
10:16On les a oubliées, les autres, elles, on ne va jamais l'oublier.
10:18Il y a des gens qui aiment changer de voiture.
10:21Moi, je dis que ce n'est pas la peine de changer du moment que la voiture marche très bien.
10:25Elle est économique en plus, alors je ne vois pas pourquoi on la changerait.
10:29Le popcorn est la confiserie préférée des salles de cinéma, on le sait tous.
10:34Sucré ou salé, à vous de choisir.
10:36Alors je vous emmène dans une usine de production de cette friandise
10:40qui propose des saveurs très insolites.
10:42Les salles de cinéma demandent même des créations sur mesure.
10:46Reportage de Vosges TV.
10:48Elle en a fait du chemin depuis 12 ans, la petite entreprise familiale.
10:52À Rue-sur-Moselle, celle qui s'appelle désormais Popcorn Gourmand,
10:56anciennement Papy Popcorn, ne cesse d'accroître son activité.
11:00Une fierté pour ceux qui au départ avaient démarré un peu au culot
11:03avec une vingtaine de kilos au marché de Noël de Plombière
11:06et qui aujourd'hui produisent près de 700 kilos de popcorn par jour
11:09pour un chiffre d'affaires de plus de 500 000 euros.
11:12Si l'ascension a d'abord été progressive,
11:14il y a un an, l'entreprise a véritablement pris son envol.
11:18Nous avons retrouvé des nouveaux clients,
11:21donc comme Kinépolis, Pâté.
11:24Nous travaillons avec pas mal de traiteurs sur Paris aussi.
11:27Ça nous a fait décoller, puis c'est une très grande fierté
11:29parce que quand on a démarré le popcorn,
11:31personne n'y croyait trop.
11:33Là, nous avons Mirabelle,
11:34Sapin des Vosges,
11:36chocolat façon truffe.
11:38Ici, c'est la pomme cannelle rouge.
11:41Et là, pour les fêtes de fin d'année,
11:43en salé, nous avons sorti un nouveau parfum,
11:45la truffe, un champignon.
11:48Au total, 45 parfums,
11:49aux saveurs sucrées, salées ou chocolatées,
11:52parfois insolites, souvent inédites,
11:54notamment lorsque certaines salles de cinéma
11:56demandent une création sur mesure
11:58pour accompagner la sortie d'un film.
12:00Souvent, maintenant,
12:01ils nous demandent un parfum spécial.
12:03On va essayer de sortir le spéculoos aussi
12:05pour le début de l'année.
12:06Je pense que le popcorn en France,
12:09avec le retard qu'on avait sur l'Angleterre et tout ça,
12:11on est en train de prendre de l'avance aussi maintenant.
12:14Un maïs d'origine principalement française
12:16que la marque Vosgienne proposait
12:18pour la première fois cette année
12:19au bar à popcorn du Festival de Cannes.
12:22Preuve que la friandise plutôt populaire des cinémas
12:24attire désormais un nouveau public.
12:27C'est vrai que dans la clientèle,
12:28on aura des restaurateurs
12:30qui sont très, très intéressés.
12:32Donc déjà pour le salé en apéritif,
12:35et puis aussi la petite touche, quoi,
12:37sur une assiette gourmande, un petit chocolat.
12:39On s'en aperçoit dans la boutique.
12:41Les gens achètent peu, mais bien,
12:45et pour déguster, quoi.
12:46Prochain objectif pour l'entreprise,
12:48investir dans une ensacheuse automatique
12:50pour varier ses conditionnements
12:52et acquérir encore de nouveaux marchés.
12:56Prenons de la hauteur maintenant dans ce journal.
12:59Je vous emmène à 40 mètres de haut
13:01pour découvrir le métier de groutier.
13:04Indispensable lors des chantiers d'envergure,
13:06le groutier apporte une vision d'ensemble
13:08sur les travaux, un poste de travail unique
13:11et un métier qui s'adapte
13:13au rythme des innovations.
13:14Reportage de 7 à Limoges, Alain Drueau.
13:18Parce que son bureau est à 40 mètres de haut,
13:21Stéphane Groutier voit tout ce qui se trouve
13:24dans le périmètre du chantier de Beaublan.
13:26Tu as vu la vue, là ?
13:28C'est beaucoup de concentration
13:29et de vigilants à tout.
13:31Vous gardez des souvenirs de vos chantiers, comme ça ?
13:33Oui, je me fais des albums sur les chantiers
13:35et là, je suis en grand déplacement,
13:37donc avec les vaches,
13:38sinon je suis du Pays vaste.
13:39Et justement, par là-bas aussi,
13:40avec l'océan, je prends des belles photos,
13:43la montagne aussi.
13:44Et c'est aussi un peu notre avantage de notre métier.
13:48Vous savez que vous êtes en train de construire
13:50une salle de basket dans laquelle
13:51Poirthèse va venir souffrir.
13:53J'espère bien les revoir, j'espère.
13:57Le groutier, bien qu'isolé,
13:59travaille en équipe avec ses correspondants au sol.
14:02Ils ont des taux qui voltient,
14:03ils sont à plusieurs à voir la radio,
14:05ça c'est hyper important justement.
14:06J'ai même déjà fait des chantiers sans caméra,
14:08face cachée.
14:09Et pour moi, le plus important,
14:10c'est d'avoir une très bonne communication
14:13avec le bas.
14:15Une communication garante de la sécurité.
14:17Un peu plus de 50 personnes se croisent quotidiennement
14:20entre les grues et les engins.
14:22L'opération est suivie au quotidien
14:23par un coordinateur SPS
14:25qui surveille que les entreprises
14:27aient bien le droit d'être là déjà,
14:31respecte bien un mode opératoire
14:32qui a été validé
14:33et puis que toute la coordination
14:36entre les différentes entreprises
14:38se passe bien.
14:38Un chantier de cette nature
14:40va permettre la création
14:41d'un complexe sportif important.
14:43Il y a la performance technique
14:45mais aussi l'aventure humaine
14:46de la construction.
14:47Ça doit repasser une fois finie
14:49puis on laisse des traces
14:50dans ce qu'on a fait.
14:51Donc c'est ça,
14:52moi j'ai pu faire voir à mon fils
14:54les chantiers que j'ai réalisés.
15:00Voilà, et puis tout à fait autre chose,
15:01ce sont de véritables commerces
15:03devenus à la mode ces dernières années.
15:05Les barbeurs,
15:06ces salons de coiffure
15:07qui mettent un point d'honneur
15:08à traiter les cheveux
15:09et la pilosité du visage,
15:12mêlent tradition du barbier
15:13et ambiance branchée.
15:15Les barbeurs sont un lieu
15:16où la barbe n'a jamais été
15:18aussi tendance.
15:19Reportage au banc de LMTV Sartes,
15:21Colin Ancel.
15:24C'est un salon de coiffure
15:25avec une spécialisation barbier,
15:27plus répandue sous le nom
15:28anglophone barbeur.
15:29Une mode importante
15:30sur les réseaux sociaux notamment.
15:32Ici, la clientèle
15:33est essentiellement masculine.
15:34Avec mon grand âge,
15:35je n'ai plus trop de cheveux
15:36donc je ne vois pas trop l'intérêt
15:38d'aller quelque part
15:39où on va savoir bien faire les cheveux.
15:41Si je suis heureux
15:42avec ce qu'on me fait sur la barbe,
15:43c'est très bien.
15:44Dans ce salon,
15:45pas de couleur de permanente.
15:46L'attention est portée
15:47sur la coupe de cheveux
15:48ou sur la pilosité du visage.
15:50J'ai fait quelques années
15:51de coiffure mixte.
15:52On mettait beaucoup en avant
15:53les femmes
15:54et c'est très bien comme ça.
15:56Mais du coup,
15:57il y a eu un délaissement
15:57aussi pour la coupe masculine.
15:59Ici, on est quand même
16:00dans une ambiance
16:01un peu plus rock'n'roll,
16:03du côté un peu Harley Davidson.
16:05Et voilà,
16:05mon ancien patron,
16:06c'est un chanteur de métal.
16:08Donc, je m'y retrouve aussi
16:10un petit peu dans l'ambiance.
16:11Une ambiance américaine,
16:12c'est aussi ce qu'a choisi
16:13Roxane pour son commerce,
16:14ouvert il y a un peu moins d'un an.
16:16Je voulais vraiment revenir
16:16à l'origine du barbeur
16:18qui était dans le western
16:19avec le coupe-choux,
16:20le rasoir
16:21et ça fait un esprit
16:23un peu cocooning.
16:24Elle aussi a travaillé
16:25dans la coiffure mixte
16:26mais c'est dédié
16:27à la coupe masculine.
16:28Ce n'est pas parce qu'on fait
16:28que de l'homme
16:29qu'on s'ennuie,
16:30c'est aucune routine
16:30parce qu'on apporte
16:31quelque chose à des hommes.
16:33On peut changer de coupe de cheveux,
16:34on peut prendre soin
16:34de l'homme également.
16:36Ce n'est pas que pour de la femme.
16:37La barbe est à la mode
16:38et ça restera à la mode,
16:39je pense.
16:40Depuis la fin des années 2010,
16:41une nouvelle ère
16:42du barbier moderne
16:43commence avec un développement
16:44important de salons barbeurs
16:45y compris en Sarthe.
16:46L'UNEC,
16:47Union Nationale
16:48des Entreprises de la Coiffure,
16:49tient à rappeler
16:49que tous ces établissements
16:50ne fonctionnent pas
16:51de la même manière.
16:52Beaucoup de salons
16:53se prétendent barbeurs
16:54sans avoir les qualifications requises,
16:57sans aucun diplôme.
16:58D'où la concurrence déloyale
16:59alors que normalement
17:01c'est même métier,
17:02même règle.
17:03On travaille avec les instances
17:04de l'État
17:05sur ce dossier.
17:06Une mode en passe
17:07d'être régulée
17:08pour décoiffurer des barbes
17:09toujours plus au poil.
17:12Chaque jour,
17:13nous l'avons tous constaté,
17:15nous sommes exposés
17:16à des milliers
17:17de publicités.
17:18À la télévision,
17:19en écoutant la radio
17:20ou même
17:21sur des panneaux d'affichage,
17:23nous vivons entourés
17:24de messages publicitaires
17:26permettants.
17:27Pour lutter contre
17:28cette invasion,
17:29l'opération
17:29La beauté sauvera le monde
17:31remplace les publicités
17:32par des œuvres d'art.
17:34Écoutons les maires
17:35de deux communes
17:36qui ont mis en place
17:37cette initiative
17:37au micro de Puissance Télévisions.
17:39Léo Martin
17:40les a rencontrés.
17:41Toutes les œuvres
17:42que vous allez voir dehors,
17:44elles viennent des musées
17:44nationaux français.
17:46Donc on n'a pas souvent
17:46l'occasion d'aller dans le musée
17:47de Dijon,
17:49Marseille,
17:49Paris.
17:50Et donc ça permet
17:51de les découvrir
17:51et de les voir.
17:52On peut faire une vraie
17:53randonnée culturelle,
17:55urbaine,
17:55pour découvrir les œuvres.
17:57Et c'est vrai aussi
17:57pour les écoles.
17:58Les écoles,
17:59elles vont pouvoir
18:00se saisir de ces œuvres-là.
18:01On a toujours cherché
18:02à interpeller les habitants
18:05sur des œuvres d'art
18:06ou qu'est-ce que l'art
18:07et qu'est-ce que l'art
18:08dans la ville.
18:09Et avec cette opération,
18:11c'est vraiment
18:11engager nos concitoyens
18:13d'abord à côtoyer
18:15des œuvres connues
18:16ou moins connues,
18:17mais les connues
18:17en se disant
18:18ben oui,
18:18ça j'ai déjà vu.
18:19Et puis leur mettre
18:20sous les yeux
18:21un certain nombre de choses
18:22ou les obliger
18:22à regarder un peu différemment.
18:24Ça, c'est important.
18:25– Et puis cette semaine,
18:27vous pourrez retrouver
18:28en kiosque
18:28deux éditions spéciales
18:29du magazine Le Point,
18:31local,
18:31le premier numéro
18:32fait le bilan du maire,
18:34Pierre Urmic,
18:35maire écologiste
18:36à la tête de Bordeaux.
18:37À quelques mois
18:38des municipales,
18:39ce magazine passe en revue
18:40les sujets qui fâchent
18:41et donne la parole
18:42aux autres candidats.
18:43Le second numéro
18:45met les voiles
18:45sur le nord
18:46et la ville de Lille.
18:47Cette édition fête
18:48l'état des lieux
18:49après le mandat
18:50d'Arnaud Deslandes.
18:51Le parti socialiste
18:52peut-il perdre la ville ?
18:54C'est la question
18:54que s'est posé Le Point.
18:56Ces deux éditions spéciales
18:57sont bien évidemment
18:58à retrouver
18:59dans vos kiosques
19:00dès ce week-end.
19:02Tout à fait autre chose
19:02maintenant des lycéens
19:03qui font du vélo
19:04en salle de classe.
19:06Aussi insolite
19:07que cela puisse paraître,
19:08c'est pourtant bien réel.
19:10Plusieurs établissements
19:11scolaires du pays
19:12ont adopté ce dispositif
19:14pour lutter
19:15contre la sédentarité
19:16des élèves.
19:17Immersion dans un lycée breton
19:19avec ce reportage
19:20de TVR à Rennes.
19:22Regardez.
19:24Spécificité
19:25de ce début
19:26de cours de maths
19:27en première STMG
19:28au lycée Anita Conti
19:29de Brue,
19:29il faut désigner
19:30les deux élèves
19:31qui vont bénéficier
19:32des bureaux
19:33équipés de vélos
19:34d'intérieur.
19:35Le tandem
19:36pourra ainsi
19:36pédaler
19:37pour mieux phosphorer
19:38sur les exercices
19:39du jour,
19:40histoire de fonction
19:41et de double distributivité.
19:43Il y en a
19:43qui n'arrivent pas
19:44à pédaler
19:45en même temps
19:45que d'écrire,
19:46du coup,
19:46ils s'arrêtent.
19:47Mais il y en a,
19:48ils arrivent
19:48comme moi,
19:49j'arrive à écrire
19:49en même temps
19:50de pédaler.
19:50Du coup,
19:51c'est incroyable,
19:52c'est sympa.
19:53On est un peu
19:53à l'écart
19:54du coup de la classe
19:55donc on arrive
19:56peut-être un peu mieux
19:56à se concentrer
19:57et à faire le devoir.
20:00À la demi-heure
20:00de cours,
20:01on change d'équipage
20:02pour attaquer
20:02la fonction polynôme
20:03et la professeure
20:04viendra encore
20:05contrôler
20:05l'acquisition
20:07des savoirs
20:07au fond de la classe
20:08auprès des cyclistes
20:09immobiles.
20:10Moi,
20:10je trouve que
20:10sur la concentration,
20:11effectivement,
20:12pour les élèves
20:12qui ont tendance
20:13à être un peu actifs,
20:14c'est un moyen
20:15de se concentrer.
20:17D'ailleurs,
20:17par contre,
20:17on remarque que parfois
20:21c'est bien
20:22d'arriver
20:23à associer les deux
20:24et effectivement,
20:25le but du coup,
20:26c'est de ne pas
20:26forcément de pédaler vite
20:27mais c'est d'avoir
20:28un rythme régulier.
20:29L'objectif initial
20:31de cet équipement
20:31inauguré ici
20:32il y a 4 ans
20:33est bien de lutter
20:34contre la sédentarité
20:35fléau de notre société moderne.
20:38Il y a une demande
20:38aujourd'hui
20:39d'équiper davantage
20:41de salles
20:41ce qui veut dire
20:42que ça répond bien
20:43à notre problématique
20:44en tout cas.
20:45Effectivement,
20:4618 bureaux vélos
20:47ont été installés
20:47en salle de cours
20:48mais aussi en centre
20:49de documentation
20:50ou à disposition
20:51de la centaine
20:52de membres
20:52du corps professoral
20:54et administratif
20:55un parc
20:56qui devrait doubler
20:57d'ici l'année prochaine.
20:59Et puis,
21:00laissez-moi maintenant
21:00vous présenter
21:01Dorian
21:02alias DJ Baguette.
21:04Ce DJ professionnel
21:05arpente les routes
21:06de nos régions
21:07pour se rendre
21:08dans les boulangeries.
21:09Le temps d'une matinée,
21:10il joue de la musique
21:11pour redonner
21:11le sourire aux clients
21:12et recréer du lien social.
21:14Canal 32
21:15était d'ailleurs présent
21:16lors de son passage
21:17à Troyes dans l'Aube.
21:18L'animation n'est pas commune.
21:25Le fournil de Chomde
21:26ne s'est pas transformé
21:27en discothèque,
21:28seulement en terrain de jeu
21:30pour Dorian Gamon
21:31alias DJ Baguette.
21:33Le jeune homme
21:33de 29 ans
21:34s'est installé
21:35dans un coin
21:35de la boulangerie
21:36pour proposer
21:37un moment musical
21:38aux clients
21:39et aux employés
21:40au rythme
21:41des années 80.
21:44Le but,
21:44c'est vraiment
21:45de se fondre
21:45dans le décor.
21:46une boulangerie,
21:46généralement,
21:47ce n'est pas très très grand.
21:49Il faut apporter
21:49un matériel
21:50qui corresponde bien
21:52surtout à la vitrine.
21:54L'endroit
21:54va être aussi important.
21:56Je suis à côté
21:57des baguettes
21:58avec DJ Baguette.
21:59Finalement,
22:00ça correspond bien.
22:02Dorian propose
22:02cette animation
22:03depuis le mois de mai.
22:04Aujourd'hui,
22:05il sillonne
22:05les boulangeries
22:06de la France entière.
22:07Accompagné
22:08de sa platine
22:09et de ses enceintes,
22:11DJ Baguette
22:12s'installe
22:12en moins de 25 minutes
22:14dans un coin
22:14de la boutique.
22:15Je fais des prestations
22:17dans des bars,
22:18dans des restaurants,
22:18dans des discothèques
22:19et puis curieux
22:21un petit peu
22:21de préserver
22:22notre patrimoine.
22:23Je faisais aussi
22:24ce constat
22:24que c'est de plus en plus
22:25difficile
22:26pour un commerce
22:27de résister
22:27dans une conjoncture
22:29économique
22:29qui est compliquée.
22:30Et musicalement aussi,
22:31on a plein de richesses
22:32en France.
22:32Je me suis dit
22:33que coupler les deux
22:34pouvait faire
22:34une belle association.
22:35Fort de son succès
22:42sur les réseaux sociaux,
22:43Dorian est sollicité
22:44par les boulangers
22:45eux-mêmes.
22:46On l'a vu sur les réseaux
22:47et on s'est dit
22:48pourquoi pas essayer.
22:49On voulait mettre
22:49un peu de joie
22:50et de baume au cœur
22:50aux gens
22:51et puis montrer aussi
22:52que ça avait changé
22:53de propriétaire
22:54et qu'il y a de la jeunesse,
22:55il y a de la vie,
22:56il y a de la joie.
23:01L'harmonica
23:01est un instrument
23:03très peu connu.
23:04Pourtant,
23:04Greg Zlap
23:05est un artiste
23:07mondialement connu,
23:07lui.
23:08Avec son petit instrument,
23:10il a joué aux côtés
23:11des plus grands noms
23:11de la chanson française
23:13comme Florent Pagny,
23:14Eddie Mitchell
23:15mais surtout
23:16Johnny Hallyday
23:17avec qui
23:18il est parti
23:19en tournée
23:19pendant dix ans.
23:21Moselle TV
23:21a rencontré
23:22l'artiste
23:23qui nous parle
23:24de ses souvenirs,
23:25notamment
23:25avec l'idole des jeunes.
23:27L'harmonica
23:37ce qui est très particulier
23:39c'est que
23:39c'est un instrument
23:40qui réserve toujours
23:41des surprises.
23:43Donc moi,
23:43j'apprends toujours,
23:44je découvre
23:45de nouvelles choses.
23:46Greg Zlapé
23:47est harmoniciste
23:48et il a joué
23:49avec les plus grands
23:50Florent Pagny
23:51Eddie Mitchell
23:52mais surtout
23:53Johnny Hallyday
23:54avec qui
23:54il est parti
23:55en tournée
23:55pendant dix ans.
23:57C'est à lui
23:57qu'il rend hommage
23:58pour ce concert événement
24:00nommé
24:00Toute la musique
24:01que j'aime
24:02avec son harmonica
24:04et son blues
24:04c'est aussi bien
24:05Johnny qu'il chante
24:06que leurs souvenirs.
24:08Je me souviendrai toujours
24:09quand il m'a dit
24:09Greg,
24:10ce qui est différent
24:11avec toi
24:11c'est que tu ne joues pas
24:12de l'harmonica
24:13tu chantes
24:14avec ton harmonica.
24:15Pendant les dix années
24:16de tournée
24:17avec Johnny
24:19qui ont suivi
24:20j'ai toujours ressenti
24:21cette liberté.
24:22Aujourd'hui
24:23dans mon spectacle
24:24je voudrais transmettre
24:25cette façon
24:27de faire de la musique
24:28cette manière
24:29d'aborder la scène
24:30où il y a
24:31de la place
24:32justement pour la liberté
24:33d'improviser
24:34d'interpréter
24:35et c'est
24:36ce que nous a transmis
24:38Johnny
24:38en fait
24:39à travers ses concerts.
24:40Greg Slap a désormais
24:41une école
24:42à son nom
24:42à Terreville
24:43une école de musique
24:44qu'il parraine
24:45et dans laquelle
24:46il s'est rendu
24:47pour rencontrer
24:48les enfants.
24:50Dès que je sors
24:55l'harmonica
24:55ils entendent
24:58ce son-là
24:59qu'ils n'ont peut-être
25:00jamais entendu
25:00mais ils ont plein
25:03de sourires
25:04ils sont très heureux
25:05et puis ce qui fait
25:06très plaisir
25:06c'est que
25:07ces enfants font
25:08de la musique
25:09ils chantent
25:10ils apprennent
25:11la musique
25:11et je trouve
25:13que dans le monde
25:14d'aujourd'hui
25:14la musique
25:16c'est quelque chose
25:16d'important.
25:17Pas de doute
25:19le passionné
25:20continuera de vibrer
25:21au rythme
25:21de son harmonica
25:23Voilà
25:28c'est la fin
25:29de ce journal
25:29merci à vous
25:30de l'avoir suivi
25:31on se retrouve très vite
25:32pour une nouvelle édition
25:34du Grand JT des Territoires
25:35Au revoir à tous
25:36Sous-titrage Société Radio-Canada
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