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  • il y a 2 semaines
Michel Onfray était interrogé par Laurence Ferrari dit qu’il y a trop d’inactifs, et parmi eux, des jeunes qui ne veulent plus travailler.



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Éducation
Transcription
00:00Samedi 18 octobre, sur les ondes de la radio Europe 1, le philosophe Michel Enfray était interrogé par Laurence Ferrari.
00:10Cet entretien dure 45 minutes.
00:12A la 14e minute, le philosophe interrogé sur la réforme des retraites dit qu'il y a trop d'inactifs et parmi eux, des jeunes qui ne veulent plus travailler.
00:20Il y a 6 millions d'inactifs en France. 6 millions de gens qui ne travaillent pas.
00:25Des jeunes qui ne veulent pas rentrer dans le monde du travail parce qu'ils ont fait une licence d'ethnologie et ils estiment qu'ils ne vont tout de même pas aller bosser dans la charcuterie.
00:38Et ce sujet semble lui tenir à cœur.
00:40Vous avez plein de gens qui ne veulent plus travailler ou qui veulent travailler différemment.
00:43Nous avons de l'argent et nous en donnons à plein de gens qui ne travaillent pas ou qui, dans le travail, ne veulent pas travailler.
00:48Il y a plein de gens qui, quand ils sont au boulot, commencent à jouer sur des jeux sur leur ordinateur et parfois vous passez, vous voyez des trucs, vous dites « celui-là, avec les cartes qui sont sur l'ordinateur, il ne doit pas être en train de bosser. »
00:59Alors tout d'abord, il va falloir définir ce qu'est un inactif.
01:03A contrario, un actif est une personne ayant un emploi ou en recherchant un.
01:07Une personne recherchant du travail n'est donc pas, selon l'INSEE, un inactif.
01:12Et l'INSEE se base sur la référence du Bureau international du travail.
01:15Exitent donc les personnes au chômage dans la catégorie des inactifs.
01:20La déclaration de Michel Onfray s'appuie donc sur un raisonnement politique et critique du modèle social et non sur les statistiques officielles de l'INSEE.
01:28En revanche, la population inactive, c'est-à-dire ceux qui ne travaillent pas et ne cherchent pas activement d'emploi, comprend les retraités, environ 17 millions,
01:38les étudiants, environ 3 millions, sachant qu'une partie travaille et qu'il y a même des incitations financières auprès des entreprises qui les emploient.
01:47Les personnes au foyer, les malades ou découragées, autour de 2 millions selon l'INSEE et France Travail, et aussi les rentiers et actionnaires.
01:56Cela donne plus de 22 millions d'inactifs au sens large, mais ils ne sont pas tous disponibles pour travailler.
02:02Michel Onfray veut-il faire travailler les malades, les retraités, sachant que parmi eux, d'ailleurs, près de 500 000 travaillent,
02:10les élèves et étudiants, parmi ces derniers, 34 % d'entre eux travaillent, les stagiaires non rémunérés, ou pourquoi pas les handicapés ?
02:19Non ?
02:20Donc uniquement, juste ceux qui ne veulent pas travailler ?
02:23Il y en aurait 12 % selon Pôle emploi.
02:26Combien de personnes sont inscrites à Pôle emploi ? 7 millions et demi.
02:29Oui, mais quiconque peut s'inscrire à Pôle emploi, même s'ils travaillent encore à temps plein.
02:36Et oui, c'est juste une inscription administrative, et ceux-là, ils ne sont pas chômeurs, ou ils ne le sont plus parce qu'ils ont retrouvé un emploi.
02:45Mais ils veulent quand même rester inscrits au cas où.
02:47Il y a 5 600 000 inscrits à Pôle emploi, dispatchés dans trois catégories, A, B et C.
02:55Parmi les inscrits, Pôle emploi distingue les demandeurs d'emploi qui cherchent un emploi.
02:58La catégorie A, 2,5 millions de personnes.
03:02Et les demandeurs d'emploi tenus de faire des actes positifs de recherche d'emploi,
03:06et ayant exercé une activité réduite.
03:09Les catégories B et C, qui eux sont inscrits, travaillent, mais pas à temps plein.
03:15Ils sont en CDD de courte durée, intérimaires, intermittents, précaires.
03:19Ils sont 1,1 million.
03:20Et enfin, les catégories D et E, 730 000 personnes, qui sont des demandeurs d'emploi non tenus de faire des actes positifs de recherche d'emploi,
03:29en raison d'un stage, d'une formation, d'une maladie, ou bénéficiaires de contrats aidés.
03:35Seuls les catégories A, B et C étant tenus de rechercher un emploi,
03:39C'est donc 12% de 5 millions 6 qui sont inactifs, soit 673 000 personnes.
03:46On est loin des 6 millions.
03:47Même s'ils recherchaient activement du travail, en trouveraient-ils.
03:51Les emplois les attendent, paraît-il, qu'il suffirait de traverser la rue.
03:54Et c'est pas nouveau.
03:56300 000 emplois attendent.
03:57Vraiment ?
03:59Sur ces 300 000 emplois en souffrance,
04:01100 000 disparaissent parce que les entreprises ont changé la vie.
04:05Et aussi, parfois, parce que passer une annonce permet d'engranger des CV
04:08ou de passer pour une entreprise prospère aux yeux des clients et de la concurrence.
04:1450 000 offres sont toujours en cours.
04:17Et sur le reste des offres, il y a quand même des gens qui se sont présentés.
04:20La moitié des annonces ont reçu au moins 5 CV,
04:24mais les entreprises ont refusé ces candidatures.
04:26On permet aux employeurs de faire les difficiles.
04:30Donc les jeunes ne voudraient plus bosser, est-ce vrai ?
04:32Les médias s'en font régulièrement l'écho.
04:34Et c'est pas nouveau.
04:36Déjà en 1972, on entendait ce refrain.
04:39Et ça, c'est très franco-français, davantage que dans d'autres pays européens.
04:43L'adhésion aux stéréotypes générationnels est particulièrement forte,
04:46notamment dans le monde du travail.
04:48Plus qu'ailleurs, les entreprises et les recruteurs y ont tendance à affubler les jeunes
04:52d'a priori sur leur relation au monde professionnel.
04:56Des préjugés et stéréotypes qui, selon les auteurs,
04:59freineraient leur intégration au monde du travail et nuiraient à leur employabilité.
05:05Et c'est dans la strate des 45-55 ans que le jugement est le plus sévère.
05:10Pour eux, les jeunes ne trouvent pas grâce à leurs yeux,
05:13soit parce qu'ils ont l'expérience pour le dire, soit parce qu'ils sont aigris.
05:17Pourquoi on n'aborde pas ces questions-là ?
05:19Parce qu'effectivement, il faut aborder la question de la répartition de l'argent que nous avons.
05:24Oui, parlons de la répartition de l'argent.
05:26Vous avez 6 millions de gens qui ne travaillent pas et qui bénéficient de l'argent des gens qui travaillent.
05:32Des gens qui ne travaillent pas et qui bénéficient de l'argent des gens qui travaillent.
05:36N'est-ce pas la définition des actionnaires ?
05:39Alors, que propose Michel Enfray ?
05:41Ah ben, on les remet au travail.
05:43Une quatrième solution, on remet des gens au travail.
05:45Mais on a vu plus tôt qu'il y avait moins de 100 000 emplois disponibles
05:48pour plus de 2 millions de personnes sans aucun emploi.
05:51Et ce, sans compter ceux qui sont déjà en contrat court.
05:54Alors, on fait quoi ? On leur fait creuser des trous ?
05:57On s'en vient vous dire, oh mais vous qui travaillez, là, vous allez faire 2 jours de...
06:00Vous allez payer, travailler pendant 2 jours de congé, vous ne serez pas payé.
06:03Mais 2 jours de travail pour les 6 millions de gens qui travaillent, voyez combien de millions d'heures ça fait ?
06:08Donc, il s'agit cette fois du partage du travail.
06:11Et cette histoire de 2 jours de travail non payé.
06:14Eh bien, Michel Enfray fait référence à la journée dite de solidarité,
06:17créée en 2004 pour financer des actions en faveur des personnes âgées ou handicapées
06:22qui s'est vu adjoindre, fin 2024, une nouvelle journée travaillée et non payée,
06:29nommée journée dite de contribution de solidarité par le travail,
06:34pensée pour faire face aux dépenses croissantes en matière d'aide aux personnes âgées dépendantes ou handicapées.
06:40Ces 2 jours non payés ne servent pas à payer les chômeurs,
06:43mais les handicapés et les personnes dépendantes.
06:46C'est donc une affaire de cotisation.
06:47Et le projet de budget du gouvernement Bérou voulait supprimer 2 jours de congés en plus.
06:54Or, Michel Enfray fait l'impasse sur les exemptions et autres allégements de cotisations sociales par les entreprises.
07:01Exemptions qui grèvent les finances de la protection sociale.
07:04Un pays qui est dans l'exacerbation des luttes des classes,
07:07où on n'aime pas les riches, où on n'aime pas les gens qui réussissent.
07:09Et puis, effectivement, il y a une suspicion du travail aujourd'hui.
07:12Un pays qui exacerbe la lutte des classes et qui n'aime pas les riches.
07:14La lutte des classes existe quand les ouvriers se mettaient en grève pour avoir une journée de 8 heures,
07:20pour avoir des congés payés et une meilleure répartition des richesses.
07:23Ce n'est pas par haine des riches.
07:25Vouloir améliorer ses conditions de vie et conditions de travail, ce n'est pas de la haine.
07:30Et comment réagit la classe dominante ?
07:32Comme vous pouvez le voir sur cette liste qui défile,
07:36la lutte des classes, côté patron, a été constante et sans retenue.
07:40Par exemple, en envoyant l'armée tirée sur les manifestants non armés,
07:45comme lors du massacre de Fourmis.
07:48Alors, des gens invités sur les plateaux télé qui fustigent les salariés,
07:51les inactifs, en oubliant les turpitudes des patrons, il y en a légion.
07:55Mais Michel Onfray se présente comme...
07:58Je reste un homme de gauche sur cette question du temps de travail,
08:01sur cette question de la difficulté du travail.
08:05Et je ne suis pas le seul à m'être fait la réflexion.
08:08Michel Onfray parle de suspicion du travail, de rejet.
08:11Il a raison.
08:12Les études effectuées sur le rapport des jeunes au travail apportent des informations intéressantes.
08:18Les frustrations des jeunes sont connues.
08:20La rémunération, le stress au travail, le déséquilibre entre le travail et la vie en dehors.
08:26Ils se disent stressés au travail pour les deux tiers d'entre eux.
08:29Ils ne veulent plus gâcher leur vie à la gagner.
08:32Surtout si c'est pour effectuer un bullshit job.
08:35Ils ne veulent pas faire n'importe quoi et écartent certains secteurs d'activité
08:39au profit de ceux plus valorisants en termes d'images, de rémunérations comme le luxe,
08:44au détriment par exemple du secteur pétrolier, à l'image écologique désastreuse.
08:49Et on retrouve un schéma identique aux USA.
08:52Comme quoi ce n'est pas que franco-français.
08:55Alors, qu'est-ce qui peut rendre le travail pas forcément plus attrayant, mais au moins moins pénible ?
09:01Une des réponses vient d'une étude réalisée au niveau européen sur le management.
09:04On constate que si celui-ci est de qualité, alors les conditions de travail s'en trouveront améliorées.
09:10Ça marche chez nos voisins européens.
09:11Et l'étude constate malheureusement que dans notre pays, les pratiques sont plus rigides et moins qualitatives.
09:19Et ce n'est pas la seule étude à le dire.
09:21Résultat, la France affiche un mauvais score dans les risques psychosociaux,
09:26ce qui est lié aux mauvaises conditions de travail.
09:29L'employeur a l'obligation de prendre les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et protéger la santé physique et mentale des travailleurs.
09:36Mettre en place un management de qualité permet d'avoir une meilleure ambiance de travail qui réduit le turnover.
09:43On est donc loin de la réalité en pointant du doigt la jeune génération qui, paraît-il, ne voudrait plus travailler.
09:49C'est juste que les jeunes sont plus exigeants.
09:52Ils veulent un salaire attrayant, un cas de travail sans stress et, si possible, dans un secteur d'activité qui soit en indication avec leur valeur.
09:59Michel Enfray pourrait se demander pourquoi ces gens ne voudraient plus travailler.
10:05Mais rien sur le management à la française qui pourrait les conditions de travail.
10:09Rien sur la répartition de la valeur ajoutée.
10:12Rien sur la stagnation des salaires.
10:13Un pays qui est exacerbe la lutte des classes, dit-il.
10:17Mais qui l'amène à cette lutte ?
10:20Alors, maintenant voyons un très court reportage.
10:25Un témoignage d'une personne qui travaillait dans une fromagerie quand elle était jeune
10:28et qui a quitté le travail en plein service.
10:31Une démission sans préavis.
10:33Bref, un jeune qui ne voulait plus subir de mauvaises conditions de travail.
10:39Ça, c'est la fromagerie Buquet.
10:40J'y ai travaillé ici deux saisons comme étudiant.
10:48Et là, l'espèce d'enfant écorché que je suis déjà
10:51n'accepte pas un certain nombre de situations qui ne sont pas pensables.
10:57Ce n'est pas pensable pour moi de se faire humilier
10:59par un petit contre-maître, une espèce de crétin total.
11:03Une espèce de...
11:05Je ne devrais pas être désagréable, mais enfin,
11:06on voit bien ce qu'aurait rendu, ce qu'aurait été la carrière d'un individu comme ceci dans les années 40, quoi.
11:12C'est-à-dire un homme qui était là pour faire obéir les gens qui étaient là.
11:16Donc, on travaillait.
11:18Et puis voilà, il y avait une chaîne.
11:19Les premiers qui s'arrêtent dans la chaîne, la chaîne s'arrête complètement.
11:22Donc, on ne pouvait pas aller aux toilettes, par exemple.
11:26Alors, il fallait demander l'autorisation d'aller aux toilettes.
11:28Ou il fallait demander l'autorisation d'aller au casse-croute.
11:31Enfin, c'est lui qui l'a donné.
11:32Et donc, c'est une espèce de singe, très velu déjà, physiquement.
11:35Et il faisait des signes comme ça.
11:39Il faisait comme s'il n'y avait plus de langage.
11:41Et comme si on avait affaire à des singes qui communiquaient.
11:44Dans le genre...
11:45Dans le genre, on mange, c'est l'heure, il faut y aller.
11:49Et là, j'étais sidéré en me disant, mais on ne se parle pas.
11:51Il n'y a plus de langage.
11:52Qu'est-ce que c'est que cette aventure ?
11:53Qu'est-ce que c'est que cette chose ?
11:54Et puis, des fois, on disait qu'on avait envie d'aller aux toilettes.
11:56Et il décidait qu'on n'allait pas aux toilettes.
11:58Ou il décidait qu'on n'allait pas manger.
12:00Et puis, un jour, j'ai tout arrêté.
12:02C'est-à-dire que j'avais une blouse, des bottes, du sérum.
12:07On était sales, on se sentait mauvais, etc.
12:09Et puis, je demandais l'autorisation d'aller manger.
12:12Parce qu'il ne me donnait pas l'autorisation d'aller manger.
12:14Et puis, exprès, il ne me la donnait pas.
12:17Donc, j'ai tout arrêté.
12:19Et alors, à ce moment-là, évidemment, quand on a un bidon qui arrive,
12:23il faut mettre la présure, il faut pousser, le bidon est versé.
12:27Il en arrive un autre, on recommence, présure.
12:28Et puis, on a mal aux bras, mais on fait ça en permanence.
12:31Et puis, quand on tire un peu trop fort, ça nous saute au visage.
12:34On est dégoulinant de présures, de petits laits, de machin caillé, etc.
12:39Et puis, à un moment, j'arrête.
12:42C'est-à-dire que d'un seul coup, ça commence à bourrer.
12:44Et puis, boum, boum, boum, je me souviens du bruit du moteur, des choses qui arrivent.
12:47Et je dis, j'arrête.
12:49J'arrête, quoi.
12:50Et puis, évidemment, tout arrive en amont, plus rien n'arrive après.
12:54Alors, comme plus rien n'arrive après, les gens qui mettaient le petit lait dans les choses, etc.,
12:57ils font ça une fois, deux fois, puis il n'y a plus rien, puis ça continue.
13:01Et puis, ça s'arrête.
13:02Donc, l'usine s'arrête.
13:04Simplement parce que je dis, ça suffit.
13:07Et alors, évidemment, il arrive en poussant des cris.
13:10Bras au ciel comme ça.
13:11Et velu comme il était, on avait vraiment l'impression d'un singe
13:13qui sortait de la jungle et qui, de liane en liane, arrivait.
13:18Et il s'est mis à pousser des cris.
13:19Et j'ai dit, ça suffit.
13:21Je ne sais plus quoi, dans le genre, vous emmerdez.
13:23J'ai pris mon truc, j'ai balancé ça, j'ai enlevé mon tablier.
13:26Et j'ai dit, je m'en vais.
13:27Et j'ai vu, là, l'usine arrêtée.
13:30Et le regard, je n'oublierai jamais ça, le regard des gens qui se disaient,
13:33il fait ce qu'on aimerait faire.
13:35Il a le loisir de faire ce qu'on ne pourra jamais faire.
13:38Lui, il est étudiant, dans le genre, voilà, si ça s'arrête, ça s'arrête pour lui.
13:42Nous, on a des enfants, on a une maison à payer, une voiture, je ne sais pas quoi.
13:45Et puis, on n'a pas le loisir de ça, quoi.
13:48Et moi, je pouvais me permettre de dire, je vous emmerde.
13:51Les autres ne pouvaient pas.
13:53Et je me souviens d'avoir posé tout ça, d'avoir engueulé ce type qui n'en pouvait plus rien.
13:57Je veux dire, là, il n'y avait plus de pouvoir.
13:58Le contre-maître à qui on dit, je vous emmerde, et on arrête l'usine, et puis voilà.
14:03Je suis sorti.
14:05Et là, je me suis dit, je me suis promis que je n'oublierai jamais la détresse que j'ai vue dans le regard de ces gens-là,
14:11en me disant, eux ne peuvent pas, souviens-toi toujours de ces gens qui ne peuvent pas faire avec ce contre-maître ce que toi, tu as fait.
14:20Et j'ose espérer que tout mon trajet depuis n'a pas été infidèle à cette promesse que je m'étais faite.
14:28Alors selon vous, son trajet a-t-il été fidèle à cette promesse qu'il s'était faite ?
14:34N'hésitez pas à cliquer sur les fiches pour regarder les vidéos qui m'ont servi de source.
14:38Elles sont très qualitatives et très instructives.
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