- il y a 2 jours
🌍 La transition écologique est-elle vraiment la solution pour sauver la planète… ou au contraire une catastrophe annoncée ?
Dans ce numéro de "Politique & Eco", nous recevons Guillaume de Rouville, ancien avocat international, fondateur d’une ONG de protection de la biodiversité en République démocratique du Congo.
Il publie un livre-choc :
👉 “Promenade dans les abysses écologiques – Les tribulations d’un écolo-réaliste à la COP 28 de Dubaï”.
Il dénonce un fondamentalisme environnemental, une idéologie ruineuse et dangereuse pour l’humanité. Selon lui, depuis le sommet de Rio en 1992, l’écologie politique a commis de graves erreurs, en se focalisant notamment sur le CO2 et le réchauffement climatique comme seuls coupables et en prônant une décroissance économique irréaliste.
➡️ Le CO2 est-il vraiment un polluant ou un bienfaiteur vital pour la vie sur Terre ?
➡️ Le réchauffement climatique est-il une catastrophe ou une phase naturelle parmi d’autres ?
➡️ Pourquoi la transition écologique pourrait-elle détruire des pans entiers de notre économie ?
➡️ Comment la peur climatique est-elle utilisée par des intérêts financiers et industriels ?
➡️ Les solutions proposées par la COP et le GIEC sont-elles efficaces ou un dangereux piège bureaucratique ?
Guillaume de Rouville partage des témoignages inédits de la COP 28 à Dubaï (temple du luxe et de l'énergie fossile), dévoile les coulisses du “climato-capitalisme” et met en lumière le lien entre écologie et contrôle social.
A la suite de "Politique & Eco", retrouvez la chronique financière de Philippe Béchade intitulée :"Dans l’étau médiatique".
Philippe Béchade est rédacteur en chef de La Chronique Agora et La Lettre des Affranchis aux @Publications Agora.
Cliquez ici pour télécharger gratuitement le dernier rapport de Philippe Béchade.
Dans ce numéro de "Politique & Eco", nous recevons Guillaume de Rouville, ancien avocat international, fondateur d’une ONG de protection de la biodiversité en République démocratique du Congo.
Il publie un livre-choc :
👉 “Promenade dans les abysses écologiques – Les tribulations d’un écolo-réaliste à la COP 28 de Dubaï”.
Il dénonce un fondamentalisme environnemental, une idéologie ruineuse et dangereuse pour l’humanité. Selon lui, depuis le sommet de Rio en 1992, l’écologie politique a commis de graves erreurs, en se focalisant notamment sur le CO2 et le réchauffement climatique comme seuls coupables et en prônant une décroissance économique irréaliste.
➡️ Le CO2 est-il vraiment un polluant ou un bienfaiteur vital pour la vie sur Terre ?
➡️ Le réchauffement climatique est-il une catastrophe ou une phase naturelle parmi d’autres ?
➡️ Pourquoi la transition écologique pourrait-elle détruire des pans entiers de notre économie ?
➡️ Comment la peur climatique est-elle utilisée par des intérêts financiers et industriels ?
➡️ Les solutions proposées par la COP et le GIEC sont-elles efficaces ou un dangereux piège bureaucratique ?
Guillaume de Rouville partage des témoignages inédits de la COP 28 à Dubaï (temple du luxe et de l'énergie fossile), dévoile les coulisses du “climato-capitalisme” et met en lumière le lien entre écologie et contrôle social.
A la suite de "Politique & Eco", retrouvez la chronique financière de Philippe Béchade intitulée :"Dans l’étau médiatique".
Philippe Béchade est rédacteur en chef de La Chronique Agora et La Lettre des Affranchis aux @Publications Agora.
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NewsTranscription
00:00Générique
00:02Bonjour à tous, bienvenue dans Politique et économie.
00:22Ravi de vous retrouver au programme de ce numéro
00:26L'imposture de l'écologie politique.
00:29Notre invité s'est rendu à la COP28 qui s'est déroulée fin 2023 à Dubaï,
00:35première ville des Émirats Arabes Unis,
00:38et a pu constater les dangers de ce qu'il appelle le fondamentalisme environnemental,
00:43une idéologie ruineuse, contre-productive et dangereuse pour l'humanité.
00:48Guillaume Derouville, bonjour.
00:50Bonjour.
00:50Guillaume Derouville, vous êtes ancien avocat international,
00:53vous dirigez depuis six ans une ONG de protection de la biodiversité en RDC,
00:59la République démocratique du Congo,
01:01et vous publiez ce ponflet « Sulfureux promenade dans les abysses écologiques,
01:07les tribulations d'un écolo réaliste » à la COP28 de Dubaï,
01:12que vous pourrez retrouver sur la boutique de TV Liberté.
01:16Et avant de commencer cet entretien, évidemment, n'hésitez pas à cliquer sur le pouce en l'air,
01:20à laisser vos commentaires et à partager un maximum cette vidéo sur Internet.
01:26Alors, Dubaï, Guillaume Derouville, ville haute de la COP28,
01:31très éloignée de l'orthodoxie écolo-compatible,
01:35vous vous rappelez qu'elle est la preuve que l'homme a toujours su s'adapter à tous les climats.
01:40Alors, pourquoi l'écologisme est-il toujours aussi catastrophiste,
01:45jusqu'à prédire une apocalypse imminente ?
01:47Comme vous le dites, quand on écoute les écologistes contemporains,
01:51c'est toujours la fin du monde dans un an, deux ans, trois ans,
01:54et ça à peu près depuis une trentaine d'années.
01:57Et on voit bien que l'échéance est reculée d'année en année,
02:00toujours plus loin, parce que malheureusement pour eux,
02:03cette catastrophe n'arrive toujours pas.
02:06Et donc, en fait, ce qu'on comprend à travers ça,
02:09c'est qu'il s'agit d'une sorte de marketing de la terreur.
02:12Et derrière tout marketing, il y a toujours quelque chose qu'on cherche,
02:15d'une certaine manière, à vendre.
02:16Alors, qu'est-ce que les réchauffistes,
02:18c'est le terme que j'utilise pour les désigner,
02:21qu'est-ce que les réchauffistes, en fait,
02:22essaient de vous vendre à travers ce marketing de la terreur ?
02:25Eh bien, c'est toute une panoplie de mesures
02:28qu'on appelle la transition énergétique.
02:30Et en fait, on ne pourrait pas faire passer cette transition énergétique
02:33si on n'utilisait pas des moyens de terreur intellectuelle
02:37pour faire peur au peuple, d'une manière générale,
02:40principalement, d'ailleurs, les populations occidentales,
02:43parce que quand on se promène dans d'autres parties du monde,
02:45on parle assez peu de ces sujets.
02:47Mais en Occident, en effet, on est focalisé sur l'imminence
02:51d'une catastrophe écologique liée au réchauffement climatique,
02:55liée lui-même aux émissions de gaz à effet de serre
02:58en raison des activités humaines.
03:01Mais on se rend compte, en fait,
03:03que cette catastrophe n'arrive toujours pas.
03:05Donc, il faut arriver à imposer une sorte de climat de terreur.
03:08Et l'idée du climat de terreur, c'est de vous empêcher de penser,
03:11de réfléchir et de vous poser les bonnes questions
03:14par rapport à la cause des problèmes environnementaux aujourd'hui.
03:17Alors, certains de vos interlocuteurs à cette COP28
03:21vous ont répété qu'en matière de réduction de gaz à effet de serre,
03:25le fameux CO2, l'humanité n'a pas le choix si elle veut survivre.
03:30Vous a-t-on répété ? Pourquoi ?
03:32Comment vous expliquez ce fatalisme permanent ?
03:35Ça va avec le marketing de la terreur.
03:36C'est-à-dire qu'en fait, quand on vous dit qu'on n'a pas le choix,
03:39l'idée derrière ça, c'est de dire, en fait, la messe est dite.
03:41Il n'y a plus à discuter, il ne faut plus s'interroger.
03:43En fait, on a déjà les données du problème.
03:46Ne cherchez plus.
03:47On a les solutions qu'on vous propose.
03:49Elles correspondent au problème.
03:50On sait les traiter.
03:51On vous propose de les traiter de cette manière.
03:53Mais n'allez pas chercher ailleurs.
03:54Le consensus est total sur les scientifiques.
03:57Exactement.
03:58Ce n'est plus la peine de réfléchir.
03:59Tout à fait.
04:00Il n'y a plus besoin de réfléchir, en effet.
04:02Et on vous vend, en effet, des solutions à un problème
04:05qui est monté, évidemment, de toute pièce.
04:08Des solutions clés en main, comme on dit aujourd'hui.
04:10Exactement.
04:11Alors, le sommet de Rio, c'était en 1992.
04:15C'est un petit peu, vous disiez, depuis une trentaine d'années.
04:17C'est ça.
04:17La date depuis laquelle on nous raconte ce narratif de l'écologie politique,
04:23vous dites que cette écologie politique a fait une double erreur
04:26en se focalisant sur le CO2 et sur le réchauffement climatique.
04:30Alors, d'abord, sur le CO2, vous citez pas n'importe qui.
04:34C'est Patrick Moore, fondateur de Greenpeace.
04:38Il disait qu'il n'y a pas assez de CO2 dans l'atmosphère
04:41pour nourrir l'humanité et appelé même d'urgence
04:44à l'ensemencement de l'atmosphère et des océans par le CO2.
04:49Alors, ce CO2, est-ce qu'au final, c'est un bienfaiteur pour l'humanité ?
04:54Alors, ma réponse courte, ce sera de dire oui, évidemment.
04:56Mais après, il faut expliquer un peu les choses.
04:58Parce que la thèse du réchauffement climatique anthropique,
05:01qui est donc cette thèse qui dit que l'homme,
05:03en utilisant, en émettant des gaz à effet de serre,
05:07principalement le CO2, est responsable d'un réchauffement climatique
05:11qui lui-même aurait des conséquences graves pour la vie sur Terre,
05:14cette thèse-là, en fait, pointe le CO2 comme le coupable idéal,
05:19comme le coupable principal.
05:21Donc, ils ont l'impression de tenir leur coupable.
05:23Alors, ils font en permanence, j'allais dire,
05:26une instruction à charge à l'égard du CO2.
05:29Mais normalement, dans un bon procès, si je puis dire,
05:31il faut à la fois instruire à charge et instruire à décharge.
05:34Et en fait, le marketing de la terreur, dont on a parlé tout à l'heure,
05:37c'est pour empêcher tout le monde de pouvoir réfléchir
05:40aux éventuels éléments à décharge qui viendraient innocenter peut-être
05:43le CO2 en toute ou en partie.
05:46Et là, on est vraiment au cœur du problème.
05:48Parce qu'il y a vraiment un problème de méthodologie chez les réchauffistes,
05:51puisque eux ne voient qu'un seul aspect
05:53et ne voient pas les possibles effets positifs du CO2.
05:56Donc, ils nous empêchent de faire une balance
05:58entre d'éventuels effets négatifs,
05:59d'éventuels effets positifs,
06:01et de réfléchir à une synthèse entre les deux
06:04pour voir un peu où on en est par rapport à la responsabilité du CO2.
06:06La fameuse balance bénéfice-risque dont on nous a assommé
06:09pendant l'épisode Covid.
06:11Alors, c'est quoi ces effets bénéfiques du CO2 ?
06:14Alors, ce qui est important,
06:16juste pour revenir un peu en arrière,
06:17par rapport aux effets négatifs,
06:18puisqu'en fait, on entend à longueur d'onde
06:20que le CO2 est responsable du réchauffement climatique,
06:24et on vous dit que ce réchauffement climatique, d'ailleurs, est négatif.
06:26Alors qu'on pourrait se poser la question de savoir
06:28si le réchauffement climatique lui-même est une bonne chose.
06:31Mais revenons au CO2.
06:32Donc, on vous donne tous les éléments à charge,
06:35et on ne vous donne pas les éléments à décharge.
06:37Donc, une méthode d'avocat, puisque j'étais avocat à l'origine,
06:40c'est d'essayer de balancer,
06:43et éventuellement de défendre un client,
06:45et le client, ça serait le CO2.
06:47Donc, si on devait arriver devant un procès,
06:50et se dire, aujourd'hui, je représente le CO2,
06:54qu'est-ce que je pourrais dire en son nom,
06:55puisque jusqu'à présent, on n'entend qu'un seul discours depuis 30 ans ?
06:58C'est-à-dire qu'on ne laisse pas les gens qui défendent le CO2
07:00parler au nom du CO2.
07:03Alors, le CO2 a beaucoup d'effets bénéfiques.
07:07On donne un exemple, mais comment fonctionne la photosynthèse ?
07:10La photosynthèse, c'est l'élément,
07:11c'est trois éléments, c'est du soleil,
07:14de l'eau et du CO2.
07:15Avec ces éléments-là, vous faites grandir les plantes.
07:18Donc, tous les paysans le savent,
07:20quand on a besoin de faire pousser ses coucourdes
07:22n'importe où sur la Terre,
07:24on a besoin de ces trois éléments-là,
07:25et le CO2 est un des éléments principaux de la photosynthèse.
07:29Donc déjà, réhabilitons le CO2 en disant,
07:31le CO2 n'est peut-être pas un polluant tel qu'on le désigne,
07:34mais c'est aussi un engrais.
07:36Et on le comprend quand on comprend la formule de la photosynthèse.
07:38C'est-à-dire que le CO2 est là pour faire grandir les plantes.
07:42C'est-à-dire, sans CO2, il n'y a pas de plantes.
07:43Sans plantes, on ne peut pas nourrir les animaux.
07:45Et vous comprenez la logique des choses.
07:48Il faut se rappeler qu'il y a des millions d'années,
07:49la vie a émergé sur Terre avec des taux de CO2
07:52bien supérieurs à ceux qu'on connaît aujourd'hui.
07:54Alors, en plus, on a plein d'éléments qui montrent
07:55que le CO2 est bon pour la planète,
07:58bon pour les animaux, bon pour les plantes.
08:00Donc, en effet, si vous regardez l'histoire à long terme,
08:02la grande histoire de la Terre,
08:04pas simplement les 100 dernières années,
08:06mais l'histoire de ce qu'on appelle des temps géologiques,
08:08sur des millions, voire des centaines de millions d'années.
08:10On voit que, par exemple,
08:12si on regarde à l'époque du cambrien,
08:13on a parlé d'explosion cambrienne,
08:15donc d'explosion de la biodiversité,
08:17dont la plupart, j'allais dire, des animaux,
08:19des plantes qui ont émergé à cette époque,
08:21sont un peu celles dont on est les héritiers aujourd'hui.
08:25Eh bien, il y a 550 millions d'années,
08:27à cette période-là,
08:28vous aviez près de 20 fois plus de CO2 dans l'atmosphère,
08:30et pourtant, il y avait une explosion de la vie.
08:33Et en plus, la température était aussi bien plus élevée,
08:36et les eaux étaient encore plus hautes.
08:37Donc, si on fait un peu d'histoire de la Terre,
08:40on se rend compte qu'il y a d'autres périodes
08:42dans cette histoire-là
08:44qui montrent qu'en présence de CO2
08:47et d'un réchauffement supplémentaire,
08:49sans nécessairement faire le lien entre les deux,
08:51on avait une vie qui était tout à fait resplendissante
08:54à la surface de la Terre.
08:55Donc ça, ce sont des éléments, si vous voulez,
08:57qui nous permettent d'ajouter au raisonnement
09:00pour défendre le CO2,
09:01mais on peut donner d'autres exemples
09:03des effets bénéfiques que le CO2 peut avoir.
09:05Donc, le CO2 est nécessaire à la photosynthèse,
09:09nécessaire à la croissance des plantes.
09:10Mais si on augmente le CO2 dans l'atmosphère,
09:12qu'est-ce qui se passe ?
09:13Eh bien, les plantes poussent mieux.
09:15C'est-à-dire que ce n'est pas l'effet principal du CO2
09:19dans l'atmosphère.
09:20Si on l'augmente, si on double le CO2 dans l'atmosphère,
09:22aujourd'hui, si on triple le CO2 dans l'atmosphère,
09:24vous aurez 80% des plantes que nous utilisons
09:27pour nourrir l'humanité,
09:28qui vont avoir une croissance plus rapide
09:30et qui vont se développer de manière plus optimale
09:33avec des nutriments mieux utilisés.
09:35Donc, une explosion de l'agriculture bénéfique.
09:38Exactement.
09:38Mais donc, c'est ça qui est incroyable.
09:39C'est-à-dire qu'en fait, le CO2 est une des réponses
09:43que la nature nous offre
09:44pour éventuellement trouver une solution
09:46au problème climatique
09:47si on considère qu'il y a un problème climatique.
09:49C'est-à-dire que le CO2 va permettre de verdir la planète.
09:52Et en fait, c'est ce qu'on constate depuis 40-50 ans.
09:55On constate un verdissement de la planète.
09:57C'est-à-dire que les satellites le voient très bien.
09:59Et ça, ce n'est pas l'action de l'homme directement.
10:01C'est le CO2, quelle que soit son origine,
10:03qui permet à la planète de se verdir
10:06et notamment de faire reculer dans certains endroits
10:08le Sahel et les difficultés
10:10pour faire pousser des plantes comestibles pour l'homme.
10:13Donc ça, c'est un deuxième aspect bénéfique du CO2.
10:15Et je voudrais insister parce qu'en fait,
10:16il y a toute une liste.
10:17Il y en a 80 à peu près aspects bénéfiques.
10:20Mais j'en suis cité encore un autre.
10:22J'en fais une liste dans le livre.
10:24Mais un autre effet bénéfique,
10:25c'est que quand vous mettez plus de CO2 dans l'atmosphère,
10:28qu'est-ce qui se passe ?
10:29Avec la plante.
10:30La plante, en fait,
10:32elle utilise bien mieux l'eau qui est dans le sol.
10:35En fait, elle en utilise moins pour mieux grandir.
10:38Donc, économie, économie d'énergie.
10:39Exactement, vous qui êtes un économiste.
10:42Économie d'énergie, encore une fois.
10:44Et là, c'est la plante qui trouve encore une fois
10:46une solution grâce au CO2
10:47pour lutter contre la sécheresse.
10:49Donc, c'est extraordinaire.
10:51Donc, en fait, on peut lister tous ces bénéfices.
10:53Et pour finir sur, peut-être, sur ces aspects positifs du CO2,
10:58pour montrer qu'on a des aspects positifs face aux aspects éventuellement négatifs,
11:01c'est quand on fait toute cette liste des effets positifs du CO2 dans l'atmosphère,
11:05on se rend compte que tous ces effets sont avérés.
11:08C'est-à-dire qu'en fait, ce sont des...
11:10Scientifiquement, presque personne ne les conteste.
11:12En fait, personne ne les conteste.
11:13Et puis, l'agriculteur sait très bien comment ça fonctionne.
11:16Celui qui fait sa serre pour faire pousser un peu plus rapidement ses fraises
11:20et qui balance un petit peu de CO2,
11:22sait très bien comment ça fonctionne.
11:23Donc, les gens qui sont dans ce milieu-là le savent très bien.
11:26Mais si on regarde les effets négatifs qu'on nous met en avant,
11:30que le GIEC nous met en avant,
11:31on se rend compte que la plupart d'entre eux,
11:33voire la quasi-totalité d'entre eux,
11:35sont des effets imaginaires ou encore non prouvés pour le moment.
11:38C'est-à-dire que ce sont des effets négatifs hypothétiques.
11:41Donc, si vous faites le bilan,
11:42vous avez, disons, 10 grands bénéfices du CO2 dans l'atmosphère pour les plantes
11:47qui sont avérés.
11:49Et vous faites, si vous y arrivez,
11:51trouvez 10 éléments négatifs du CO2 dans l'atmosphère,
11:54mais qui ne sont qu'hypothétiques et qui sont liés à des modèles.
11:57D'accord, des modèles mathématiques.
11:58À des modèles mathématiques.
12:00Donc, quand vous faites la différence,
12:02c'est déjà un bon début pour une plaidoirie
12:03pour arriver à innocenter le CO2.
12:05Donc, ça, c'est pour ce qui concerne le CO2.
12:08Maintenant, sur le réchauffement climatique,
12:10qui est le deuxième ennemi de nos amis écologistes,
12:13qu'est-ce que vous pensez de la période de réchauffement
12:17que nous observons, on doit bien s'y résoudre,
12:20depuis la deuxième moitié du 19e siècle,
12:23depuis l'arrivée de l'industrie sur la planète ?
12:26Oui, alors, j'allais dire, pour les réchauffistes,
12:29mon angle d'attaque est encore plus scandaleux
12:31que simplement le fait, en général,
12:33de nier le réchauffement climatique.
12:35Moi, je n'y pas le réchauffement climatique.
12:36En fait, je le salue.
12:37C'est-à-dire que la combinaison de plus de CO2 dans l'atmosphère
12:41et d'un réchauffement climatique léger,
12:43peut-être dû au CO2 ou non,
12:45ou pas dû au CO2, pardon,
12:47est également bénéfique.
12:49C'est-à-dire, ce qui est incroyable,
12:50c'est que le réchauffement, pour l'être humain,
12:51pour les animaux et pour les plantes,
12:54est bénéfique également pour la vie sur Terre.
12:57D'ailleurs, ce qu'il faut bien comprendre, c'est que...
12:59On va vous dire,
13:01les gens qui vont souffrir du climat,
13:04ils vont devoir quitter leur terre ancestrale
13:06et puis bouger vers des terres moins chaudes.
13:10Oui, alors, on pourrait dire la même chose
13:12sur les terres très froides, si vous voulez,
13:14s'ils faisaient 5 degrés de moins...
13:15Les réfugiés climatiques !
13:16Oui, mais alors, moi, je les appelle plutôt
13:17les réfugiés climatisés,
13:18parce qu'en général, c'est plutôt les gens du Nord
13:20qui l'étaient et viennent en Europe du Sud
13:21pour se réchauffer parce qu'ils ont eu trop froid
13:23pendant des mois et des mois.
13:26Mais voilà, pour redevenir sérieux, si vous voulez.
13:30La référence qui est utilisée par les réchauffistes,
13:33par le GIEC,
13:34pour dire qu'on se réchauffe
13:37et que c'est un problème.
13:38En fait, ils parlent d'une référence
13:40qu'on a appelée la fin du petit âge glaciaire
13:42qui s'est terminée à la fin du XVIIIe siècle.
13:46On a pris ces références
13:47comme étant la base de départ du réchauffement.
13:49Et on dit, depuis cette période
13:51qu'on a considérée comme un petit âge glaciaire,
13:53on dit que 1,1 degré de plus
13:55serait une catastrophe pour l'humanité.
13:58Écoutez, si vous regardez ce qui se passe...
13:59Ce 1,1, c'est la hausse qu'on a constatée
14:02depuis cette période-là.
14:03La fin du petit âge glaciaire, exactement.
14:07Alors, on était en plein petit âge glaciaire,
14:09d'une certaine manière,
14:10qui est une parenthèse,
14:11au moment de la fin du XVIIe siècle,
14:15début du XVIIIe siècle, par exemple.
14:16Et les agriculteurs en Europe
14:18avaient un mal fou à nourrir leur famille
14:21et à nourrir les autres.
14:22Donc, en fait, le froid, si vous voulez,
14:24à cette époque-là, était la menace.
14:26Donc, tout le monde espérait avoir un peu de chaud.
14:28Et qu'est-ce qui s'est passé ?
14:29On a obtenu 1,1 de plus.
14:32Donc, on ne peut pas dire
14:33que c'est quelque chose de négatif,
14:35mais au contraire, quelque chose de positif.
14:37Parce qu'en fait, la réalité,
14:39c'est qu'il est beaucoup plus difficile
14:40de se protéger du froid
14:46que de se protéger du chaud.
14:47Et en fait, le froid est beaucoup plus dangereux
14:49pour la santé que le chaud ne l'est.
14:51Et si on regarde les statistiques,
14:52on sait que le froid ou les froids importants
14:54tuent 10 fois plus de gens que le chaud,
14:56que les maladies sont liées
14:57beaucoup plus au froid qu'au chaud.
14:59Et que, d'une manière générale,
15:00on se porte bien mieux dans le chaud que dans le froid.
15:03Et d'ailleurs, je vous ferai faire une remarque à ce sujet.
15:06C'est que, quand même,
15:07si vous voulez faire pousser vos poireaux,
15:10vous préférez essayer de le faire en Arctique et en Antarctique
15:12ou vous préférez le faire aux tropiques ?
15:15Est-ce que c'est plus facile de se nourrir,
15:16de vivre de l'agriculture,
15:18c'est-à-dire des choses de base qui nous nourrissent,
15:20qui sont essentielles à notre vie,
15:21au niveau des tropiques ou au niveau des vols ?
15:23La question ne s'oppose pas.
15:26Pour certains, il semble que ce ne soit pas le cas.
15:28On va parler d'une ère de la guerre,
15:29puisque vous dites qu'en matière de réchauffement climatique,
15:32il n'est pas bien difficile de fabriquer du consensus.
15:35Il suffit d'un peu d'argent, voire beaucoup,
15:38et de propos intimidants.
15:40Alors, expliquez-nous.
15:41On nous parle d'un consensus scientifique
15:43en disant que 97% des scientifiques
15:45qui s'intéressent à la question du réchauffement climatique
15:47sont d'accord pour dire que l'homme est responsable
15:50et que sa responsabilité est aux émissions de CO2
15:53dues à ses propres activités.
15:56Alors, on dit 97%.
15:57Alors, c'est impressionnant pour tout un chacun.
15:59On se dit, mais alors,
16:00si 97% des scientifiques sont d'accord sur le sujet,
16:03encore une fois, la messe est dite.
16:05Et les autres sont des ringards, les 30%.
16:06Et les autres sont des fous,
16:08des égarés ou des fous,
16:11ou les deux à la fois.
16:12Mais quand on regarde comment a été constitué ce consensus,
16:16on voit bien que c'est encore une fois
16:17une sorte de marketing de la terreur
16:18et que derrière, il n'y a absolument aucun consensus.
16:21D'abord parce qu'il y a plein de scientifiques reconnus
16:24qui ont une vision différente.
16:26Ensuite, parce qu'un consensus ne fait pas la science.
16:30La science, ce n'est pas la démocratie.
16:32On ne vote pas à main levée
16:33pour savoir si les lois de la thermodynamie
16:36ou si les lois de Newton sont justes ou pas justes,
16:39si vous voulez.
16:40Ce n'est pas un problème de consensus.
16:42La science, souvent d'ailleurs,
16:43ne progresse pas parce qu'il y a des hommes
16:45qui se lèvent contre le consensus.
16:48Et on l'a vu avec plein de théories.
16:49Juste pour prendre un exemple,
16:50on a la théorie de la tectonique des plaques
16:52qui, dans les années 1920,
16:53a été développée par un autrichien,
16:55Alfred Wegener,
16:56et qui a mis 50 ans à s'imposer.
16:58Donc pendant 50 ans,
16:59le consensus était de dire qu'il avait tort
17:01et aujourd'hui, le consensus est de dire qu'il a raison.
17:03Donc le consensus, c'est un faux problème.
17:06Mais encore, j'allais dire,
17:08un élément important pour comprendre
17:09comment a été fabriqué le consensus.
17:11Il a été fabriqué sur la base
17:13de quelques analyses de métadonnées.
17:16Donc pas des analyses scientifiques,
17:17disons, en regardant tous les papiers
17:19qui ont été émis,
17:20en allant regarder...
17:21– La projection.
17:21– Voilà.
17:23Précisément ce que les papiers scientifiques disent,
17:25mais en prenant des métadonnées,
17:27en faisant travailler des intelligences artificielles
17:28ou des bénévoles pour dire
17:30qu'est-ce que disent les scientifiques
17:32dans l'introduction de leurs papiers.
17:33Est-ce qu'ils sont pour ou contre
17:35le réchauffement climatique,
17:37ou plutôt, est-ce qu'ils attribuent
17:38ce réchauffement à l'homme ?
17:39Et donc, ils se sont contentés simplement
17:41de lire ces introductions.
17:42Ils en ont fait une synthèse.
17:43Ils ont rejeté tous les papiers
17:44qui ne correspondaient pas à ça.
17:45Ils ont dit qu'il y a 97% de scientifiques
17:48qui pensent la même chose.
17:50Mais pour finir là-dessus,
17:52ce qui est intéressant,
17:52c'est que souvent les scientifiques,
17:53dans l'introduction de leurs papiers,
17:55ceux qui ont le droit de parler
17:56et qui ont le droit de publier,
17:57pour pouvoir être publiés,
17:58ils mentionnent la question
18:00du réchauffement climatique
18:01en disant qu'elle est primordiale.
18:03Mais si vous regardez très, très souvent,
18:05notamment pour ceux qui s'intéressent
18:06à la biodiversité,
18:07vous verrez que dans le corps du document,
18:09le réchauffement climatique
18:11lié aux influences humaines,
18:13en général, n'est pas présent.
18:14Donc, en fait, ils sont obligés
18:16pour pouvoir être publiés
18:17de passer, j'allais dire, la censure.
18:20Donc, ils font une sorte
18:21de jeu d'équilibriste
18:23dans l'introduction
18:23et éventuellement dans la conclusion.
18:25– De déguerge.
18:25– Voilà.
18:26Alors, du coup,
18:27quand on dit que tous ces papiers
18:28font référence au réchauffement climatique
18:30et qu'ils approuvent cette thèse-là,
18:32dans la réalité,
18:33on est bien loin de ce consensus-là
18:34et d'un chiffre de 97%.
18:37Et des gens qui ont fait
18:38des contre-analyses
18:40ont abouti à un consensus
18:42qui serait beaucoup moins important
18:44que ça, même en dessous de 50%.
18:46– Alors, après avoir mis
18:47le coup de projecteur
18:49sur le CO2
18:50et le réchauffement climatique,
18:51vous expliquez bien
18:52dans votre livre
18:53que nos amis écologistes
18:55ont fait une troisième erreur,
18:56c'est celle
18:57des propositions,
19:00des solutions qu'ils proposent.
19:01Excusez-moi.
19:02Qu'est-ce qui vous choque ici ?
19:04– Alors là, c'est important
19:04parce que, si vous voulez dire,
19:06la première erreur
19:07du réchauffisme
19:08ou des réchauffistes,
19:09c'est d'avoir tout centré
19:10sur le CO2.
19:11La deuxième erreur,
19:13c'est d'avoir dit
19:13que le réchauffement climatique
19:15était forcément
19:16quelque chose de négatif.
19:17Et la troisième erreur,
19:19c'est de proposer
19:20des solutions
19:20qui n'en sont pas.
19:21C'est-à-dire,
19:21même si on acceptait…
19:22– Là, vous parlez
19:23du complexe
19:24climato-réchauffiste.
19:25– Exactement.
19:26– Moi, je connaissais
19:27le complexe militaro-industriel,
19:29il y en a un nouveau maintenant.
19:29– Ce n'est pas si loin,
19:30vous verrez,
19:31quand on en parlera
19:31et quand j'affirme
19:33que l'écologie moderne,
19:34c'est la guerre,
19:35on reparlera en effet
19:36de ces différents complexes
19:39qui finissent par toujours
19:40se rejoindre.
19:41Et donc, c'est d'ailleurs
19:42intéressant de voir
19:42que le complexe
19:44climato-réchauffiste
19:45adopte le pire du capitalisme,
19:48donc c'est les climato-capitalistes,
19:50et il adopte le pire du communisme,
19:51c'est les climato-communistes.
19:53Et en fait,
19:53cette idéologie a réuni
19:55ces deux complexes
19:56et c'est assez étonnant
19:57à voir surgir.
19:59Mais juste pour revenir
19:59à votre question
20:00qui concernait les solutions,
20:02ce que je trouve intéressant
20:02et c'est ce que j'essaie
20:03de faire dans ce petit livre
20:05et dans ce pamphlet,
20:06c'est de montrer
20:07que si on arrive
20:07à démontrer
20:09que les solutions proposées
20:10par les réchauffistes
20:11ne tiennent pas
20:14et qu'on est en fait
20:15dans une forme de fraude,
20:16de fraude économique,
20:17de fraude financière,
20:18on a le droit
20:19de s'interroger aussi
20:20sur les fondements scientifiques
20:21qui sont derrière.
20:22Donc, le livre
20:22n'est pas tellement
20:23sur les fondements scientifiques
20:24parce que ça demanderait
20:24beaucoup plus de développement,
20:26mais j'essaie de montrer
20:27la fraude intellectuelle,
20:28si vous voulez,
20:28et la fraude financière
20:29que représentent
20:30les solutions
20:31qui nous sont proposées
20:32parce que les solutions proposées
20:33qu'on appelle
20:33la transition énergétique
20:35ont des effets catastrophiques
20:36sur l'environnement.
20:37Encore une fois,
20:38moi, je ne parle pas
20:39d'un point de vue extérieur
20:40au monde de l'environnement,
20:41j'y travaille depuis des décennies.
20:43Donc, j'adore
20:44la question environnementale.
20:45Vous allez nous dire
20:46que les éoliennes
20:47et les panneaux photovoltaïques,
20:49c'est épouvantable ?
20:50Je vais te dire plus que ça,
20:51c'est bien plus qu'épouvantable,
20:52c'est une catastrophe,
20:54véritablement.
20:55Malheureusement,
20:55parce qu'on aimerait
20:56pouvoir avoir
20:57des solutions
20:58aux différents problèmes
20:59écologiques qui se posent
21:00et qui existent
21:00avec acuité
21:01et qui sont réelles,
21:03mais qui ne sont pas liées
21:03au réchauffement,
21:04qui ne sont pas liées au CO2.
21:07et des panneaux solaires.
21:09On impose une transition électrique,
21:12en fait,
21:13c'est passer du pétrole,
21:15du gaz et du charbon
21:16au tout électrique,
21:18même dans les transports.
21:20Et, en fait,
21:20si on regarde
21:21ce qu'on nous propose,
21:23on nous propose,
21:24en fait,
21:25de développer à outrance
21:27l'écologie extractive,
21:29ce que j'appelle
21:29l'écologie extractive.
21:30Parce qu'on nous parle
21:31des énergies renouvelables
21:33comme ce que seraient
21:34le solaire et l'éolien
21:35en disant
21:36qu'il y aura toujours du vent,
21:37il y aura toujours du soleil,
21:37mais pour transformer ça
21:40en énergie utilisable
21:41par l'homme,
21:42il faut des minerais.
21:44Et il faut des minerais
21:44dans des quantités monstrueuses.
21:46C'est-à-dire qu'en fait,
21:47les panneaux solaires...
21:48C'est-à-dire du cuivre,
21:49du cobalt,
21:50du coltan,
21:50du nickel,
21:51des terres rares.
21:53Alors, pour les éoliennes,
21:54ce sont des tonnes par éoliennes.
21:55Et ça nécessite pour les extraire
21:57des quantités d'eau
21:58et de pétrole phénoménales.
22:00Mais c'est exactement ça.
22:01C'est-à-dire qu'en fait,
22:01la tragédie,
22:02si vous voulez,
22:03de l'écologie moderne,
22:04c'est qu'on est en train
22:05de détruire toute la biodiversité
22:08sur Terre
22:08pour soi-disant sauver la planète.
22:11Donc, on est en train
22:11de détruire la planète
22:12pour essayer de la sauver.
22:13Ça n'a aucun sens.
22:14Il faut peut-être donner
22:15quelques chiffres
22:15pour essayer de comprendre
22:17en fait l'absurdité
22:18de la transition écologique
22:20qui est en fait
22:21une transition extractiviste,
22:22si je puis dire.
22:23Alors, tous les capitalistes
22:24de l'extraction,
22:25les industries minières
22:26se frottent les mains
22:26parce qu'en fait,
22:27elles pensaient
22:28qu'elles allaient fermer.
22:28Mais grâce à l'écologie
22:30contemporaine
22:32telle qu'elle se développe,
22:33ils ont encore de quoi
22:35se frotter les mains
22:36pendant de nombreuses décennies.
22:37Mais si on regarde
22:38les quantités
22:39qu'il va falloir extraire
22:41simplement pour réaliser
22:42la transition écologique
22:44simplement de l'Occident,
22:46en moins de 30 ans,
22:47puisque c'est à peu près
22:47l'horizon qu'on nous donne
22:48pour sauver la planète
22:51et puis supprimer
22:53toutes les énergies fossiles,
22:54en moins de 30 ans,
22:56il va falloir donc creuser
22:58dans la Terre
22:59tous ces minéraux
23:00pour pouvoir construire
23:02de l'éolien et du solaire.
23:04Mais les quantités
23:05qu'il va falloir sortir
23:05de Terre
23:06correspondent exactement
23:07à l'ensemble
23:08des quantités extraites
23:10de la Terre
23:11depuis l'origine de l'homme
23:12d'une certaine manière.
23:13Ça n'a aucun sens.
23:14Les quantités sont astronomiques.
23:16Même si on voulait le faire
23:17si vous voulez.
23:17Même si on se disait
23:18allez,
23:19on va faire à la soviétique,
23:21on se fait un plan quinquennal
23:22et puis on va y arriver
23:23avec un peu de volontarisme.
23:24Mais en fait,
23:24on ne peut pas.
23:25C'est simplement impossible.
23:26Et si on le faisait,
23:27on détruirait la Terre
23:28encore beaucoup plus rapidement.
23:29C'est-à-dire que la quantité
23:30de matériaux,
23:31quand vous avez
23:32une tonne de gravats
23:34que vous sortez
23:34pour essayer d'extraire
23:35du lithium par exemple,
23:37dans une tonne de gravats,
23:39vous avez besoin
23:39de verser des quantités d'eau.
23:41Vous avez besoin
23:41de verser des quantités
23:43de solvants dans la Terre
23:43qui vont polluer ensuite la Terre.
23:46Ce n'est pas grave,
23:46c'est dans les pays
23:47en voie de développement.
23:47C'est ça.
23:48C'est sans doute
23:49ce que se disent
23:49les écologistes aujourd'hui.
23:51Vous en savez quelque chose
23:52en République démocratique du Congo.
23:54Juste pour finir,
23:55il y a à peine 3% de lithium
23:56si vous voulez.
23:57Donc imaginez,
23:57alors qu'il y a des kilos
23:58et des kilos de lithium
24:00dans les batteries
24:00dans chaque voiture.
24:02Donc en fait,
24:02les quantités sont phénoménales.
24:05Et juste pour dire,
24:06en fait,
24:06si on voulait aboutir
24:08à cette transition
24:09en 30 ans,
24:10il faudrait extraire
24:11de la Terre,
24:12comme je vous le disais
24:12tout à l'heure,
24:13mais des quantités
24:14qui sont de l'ordre
24:15de 4000% de plus
24:16presque pour chaque matériau.
24:18Et c'est simplement
24:18infaisable,
24:19dangereux,
24:20néfaste et ridicule.
24:21– Alors à côté
24:22de ces alliés
24:23de nos écologistes,
24:25vous les avez un peu cités,
24:27les géants
24:27de l'infinance
24:28et puis cette industrie extractive
24:31et puis également
24:32l'industrie de la tech,
24:33vous dites qu'il y a
24:34les faiseurs de guerre.
24:36Pourquoi des gens
24:37qui fabriqueraient des armes,
24:38imagine-t-on,
24:39pourraient être les alliés
24:40de ces écologistes politiques ?
24:43– En fait,
24:43ce qu'il faut bien comprendre,
24:44c'est que cette transition énergétique
24:46dont on vient de parler,
24:48on a bien vu
24:48la quantité phénoménale
24:50de minerais
24:51qu'il va falloir extraire.
24:52Et donc,
24:53il y a une forme de course
24:54pour être le premier
24:55à aller saisir les mines.
24:56Et donc,
24:57cette course,
24:58alors on a connu
24:58ces mêmes problèmes
24:59quand il s'agissait
25:00de mettre la main
25:01sur les champs de pétrole.
25:02Donc,
25:02on a eu des guerres
25:02pour le pétrole.
25:03Donc,
25:04ça n'a pas été
25:04tout joyeux non plus
25:05le développement économique,
25:07je ne le nie pas.
25:07Mais en fait,
25:08les problèmes qu'on a eu
25:10avec le pétrole
25:10et les guerres
25:11qui ont eu lieu
25:11au nom du pétrole,
25:12on est en train déjà
25:13de les faire
25:13au nom de la transition énergétique.
25:15Puisqu'on a besoin
25:16de ces minerais,
25:16notamment les minerais rares,
25:18donc il y a une course folle
25:19lancée par les pays occidentaux,
25:21évidemment suivie
25:22par les autres pays
25:22qui regardent
25:23et qui font la même chose
25:24pour essayer
25:25de s'accaparer les mines
25:26qui se trouvent en général
25:27dans des pays
25:27en voie de développement.
25:29Donc,
25:29par exemple,
25:29vous avez cité justement
25:30à l'instant
25:31la République démocratique du Congo,
25:33le pays dans lequel je travaille,
25:35c'est un pays en guerre
25:35depuis une trentaine d'années.
25:37Alors,
25:37l'origine de cette guerre
25:38n'est pas liée au départ
25:39aux minerais,
25:40mais aujourd'hui,
25:41la guerre
25:42et l'entretien de cette guerre
25:43est totalement liée
25:44aux ressources naturelles,
25:45notamment au cobalt,
25:46puisque 80% des ressources
25:48du cobalt,
25:49aujourd'hui,
25:49se trouvent en RDC.
25:51Donc,
25:51pour moi,
25:52en fait,
25:52cette course...
25:53Demain,
25:54les pays puissants
25:55n'iront plus
25:56faire des guerres
25:58au nom de la démocratie,
25:59mais au nom
25:59de la transition écologique.
26:01Nouveau prétexte
26:01pour assassiner tout le monde.
26:03C'est ça.
26:04Alors,
26:04évidemment,
26:04ils ne vont pas vous le présenter
26:05comme ça,
26:06parce que comme ça,
26:06ça paraît un peu...
26:07le marketing va se remerche.
26:08Oui, voilà,
26:08le marketing sera un peu meilleur.
26:11Alors,
26:12évidemment,
26:13ça fait un lien
26:13avec la société
26:14de consommation,
26:16tout cela,
26:16et tous ces produits
26:18qui dépérissent
26:20six mois après
26:21les avoir achetés,
26:21ce qu'on appelle
26:22l'obsolescence programmée.
26:23On nous vend toujours plus
26:25et toujours
26:26à moindre coût possible,
26:29et puis avec une durée de vie
26:31la plus courte possible,
26:33parce qu'il faut racheter derrière.
26:34Oui,
26:34de toute façon,
26:35c'est tout un système économique.
26:36Quand on vous propose
26:36les voitures électriques,
26:38évidemment,
26:38ça arrange certains
26:39que vous soyez obligés
26:40de vous débarrasser
26:41de votre vieille voiture
26:42pour la remplacer
26:43par une voiture électrique
26:44qui a besoin
26:45de 400% de plus
26:47de métaux
26:48qu'une voiture ordinaire
26:48et qui va polluer
26:49par derrière,
26:51mais évidemment,
26:52peut-être qu'elle émettra
26:53moins de CO2,
26:53donc on va sauver la planète.
26:55Mais le but,
26:55d'une certaine manière,
26:56pour certains,
26:57c'est évidemment
26:57de continuer le capitalisme
26:59par d'autres moyens
27:00en vous faisant consommer.
27:02Et d'ailleurs,
27:02la peur
27:02qui est instillée en vous
27:04par tous les 10 heures
27:05de mauvaise aventure écologique
27:07vous mette dans un état d'esprit,
27:10j'allais dire,
27:11un peu dépressif
27:12qui sert évidemment
27:14à continuer
27:15les consommations compulsives
27:17qui sont propres
27:18à la société de consommation.
27:19Alors,
27:20les tenants
27:20de ce que vous appelez
27:21le fondamentalisme environnemental,
27:23je le disais en introduction,
27:25ceux-là réclament
27:26toujours plus d'argent
27:27pour ce qu'ils appellent
27:28la décroissance.
27:30Et alors,
27:30pourquoi faudrait-il
27:31toujours plus d'argent
27:32pour,
27:33in fine,
27:34ralentir l'économie
27:35jusqu'à la faire décroître ?
27:37C'est complètement paradoxal
27:38et schizophrène.
27:39Oui,
27:39c'est assez drôle.
27:39En fait,
27:40je le raconte dans le livre.
27:42Je voyais un certain nombre
27:43de militants
27:44qui étaient rassemblés
27:45à un endroit
27:46qu'on leur avait offert,
27:47si je puis dire.
27:48On l'avait organisé
27:49pour eux à la COP.
27:49Donc,
27:50ils étaient là devant la caméra
27:51et devant quelques personnes
27:52qui écoutaient leurs propos
27:53et leurs slogans.
27:54Et on les voyait
27:54brandir des pancartes
27:55et crier des slogans
27:56en disant
27:57on veut plus de sous,
27:58on veut plus de sous
27:58pour la décroissance,
27:59pour la décroissance,
28:00pour la décroissance.
28:01Alors,
28:01c'est assez drôle.
28:02C'est une drôle d'économie.
28:03C'est les nouvelles formes
28:04d'économie peut-être
28:05alternatives,
28:05j'en sais rien.
28:06Mais on a rarement vu ça
28:08où on réclame des sous
28:08pour la décroissance
28:09alors qu'il suffit
28:10peut-être de ne pas faire grand-chose
28:11et d'arrêter de consommer
28:12pour accompagner la décroissance
28:16et qu'il n'y a pas besoin
28:17de dépenser des milliards
28:17pour ça.
28:18Donc,
28:18je soulignais le paradoxe
28:20de ce point de vue
28:20que je trouvais assez amusant.
28:22– C'est un petit peu
28:22ce que vous disiez tout à l'heure
28:23avec le climato-capitalisme
28:25qui revient à donner
28:27l'opulence pour les élites
28:29face au climato-communisme
28:31qui est censé imposer
28:33la sobriété pour les peuples.
28:35– C'est ça.
28:35– Ce n'est pas ce qu'on a appelé
28:37autrefois le socialisme fabien.
28:40C'est beaucoup d'argent en haut
28:41et que d'alles en bas.
28:43– Mais c'est la continuation
28:44de toujours la même histoire.
28:45En fait,
28:45on pourrait dire
28:46on se retrouve toujours
28:47dans les questions
28:48de lutte des classes
28:49d'une certaine manière
28:49et pour éviter
28:51de se rendre compte
28:52de cette lutte.
28:53On vous maquille ça
28:54avec une belle idéologie
28:56qui donne l'impression
28:57qu'elle s'occupe
28:58de la Terre et des humains.
28:59– Le marketing vert
29:00et c'est toujours
29:01la nature
29:02qui se trouve sacrifiée
29:04au profit des intérêts
29:06de ce capitalisme-là.
29:08Et d'ailleurs,
29:09vous évoquez aussi
29:10la question très importante.
29:11Moi, j'entendais déjà
29:12mon professeur d'histoire-géographie
29:14en terminale,
29:14c'était il y a quelques années,
29:16nous parler
29:16de ces fameux crédits carbone
29:18que les grandes multinationales
29:21achètent
29:22pour pouvoir polluer
29:23tout en se donnant
29:25une vertu
29:26en disant
29:26vous voyez,
29:27j'ai donné
29:27aux associations responsables
29:29de la dépollution,
29:31en attendant,
29:32je peux continuer
29:32à polluer.
29:33Donc en fait,
29:34je me pars
29:35des meilleures vertus
29:36et en même temps,
29:37je fais exactement
29:37l'inverse
29:38de ce que je devrais faire.
29:39– L'acédit carbone,
29:41c'est quoi ?
29:41– C'est ça,
29:42alors en fait,
29:42c'est intéressant de le voir.
29:43D'ailleurs,
29:44quand on comprend
29:44le fondamentalisme vert
29:47comme une nouvelle forme
29:48de religion,
29:49il est normal
29:50que cette religion
29:51ait aussi ses indulgences
29:52et en fait,
29:53le crédit carbone
29:53fonctionne exactement
29:54comme une indulgence,
29:55permet à ceux
29:56qui se sentiraient coupables
29:57de se racheter une vertu
29:58à moindre frais.
30:00Donc en fait,
30:00c'est une approche
30:01qui consiste
30:02à financiariser
30:03l'écologie
30:04d'une certaine manière
30:05et à permettre
30:07à ceux
30:08qui veulent
30:09faire beaucoup de sous
30:11d'arriver
30:11à monétiser
30:12sur des,
30:15vous allez dire,
30:15quelque chose
30:15d'un peu abstrait
30:17qui est le CO2
30:17dans l'atmosphère,
30:18qui est invisible
30:19mais qui est évidemment
30:20présent un peu partout.
30:22Donc l'idée
30:22des crédits carbone,
30:24c'est de compenser
30:24en fait vos émissions
30:25en achetant des crédits
30:27qui ont été émis
30:28grâce à des opérations
30:29qui ont été financées
30:29notamment dans les pays
30:30en voie de développement,
30:31par exemple des opérations
30:31de reforestation
30:32ou des opérations
30:33qui consistent à éviter
30:34les déboisements.
30:36Mais en fait
30:36quand on fait le bilan
30:37depuis une quinzaine d'années
30:39de ces grandes opérations
30:41de crédits carbone,
30:42on se rend compte
30:43et ça a été d'ailleurs
30:44divulgué par de nombreux journaux
30:45qui ont fait des enquêtes
30:46sur les sujets,
30:47que 90% si vous voulez
30:49des crédits carbone
30:49ne reposent sur rien,
30:50n'ont même pas diminué
30:51le nombre de tonnes
30:54de CO2 dans l'atmosphère
30:55et qu'il s'agissait simplement
30:56de faire de l'argent
30:57sur la nature
30:58et de financiariser
30:59tous les objets
31:00qui peuvent vous tomber
31:01sur la main.
31:02Alors Guillaume Derouville
31:03est allé à la COP 28,
31:06je le disais en introduction
31:07et puis vous avez entendu
31:09tout un tas de mantras
31:10répétés à l'envie
31:12qui ont le don
31:13de vous hérisser le poil.
31:14Alors il y a
31:15l'acidification des océans
31:16et des mers
31:17due au CO2
31:18sera irréversible
31:19dans moins de 10 ans
31:20ou alors
31:20la biodiversité
31:22menacée d'extinction,
31:23les énergies renouvelables
31:24solaires et éoliennes
31:26sont propres
31:26et alors je vous aimerais
31:27vous entendre
31:28sur celui-ci,
31:29limitons la température
31:31à 1,5 degré.
31:33C'est ce que vous avez
31:33entendu entre guillemets.
31:34Oui, oui, alors ça
31:35on l'entend,
31:36c'est toujours répété,
31:36donc c'est vrai que c'est
31:37même dans les textes officiels,
31:38c'est qu'il faut tout faire
31:39pour limiter la température
31:40à 1,5 degré.
31:41Alors si on le prend
31:42au pied de la lettre,
31:42on se dirait que c'est
31:43des refroidistes finalement,
31:44ils cherchent à nous faire
31:45rentrer dans de nouvelles
31:46lages glacières.
31:47Oui, à une température
31:48où on serait tous
31:48à 1,5.
31:49Donc le slogan est un peu
31:50curieux si vous voulez.
31:51En fait, non,
31:52ce qu'ils veulent dire
31:52derrière, mais souvent
31:53chez les réchauffistes
31:54on n'est jamais très clair
31:55dans ces propos,
31:56mais ce qu'ils veulent dire
31:56en réalité,
31:58c'est qu'il faudrait limiter
31:59la hausse des températures
32:00depuis la fin du 18ème siècle
32:02à 1,5 degré.
32:04Alors on a déjà atteint
32:051,1 degré de plus
32:06que cette période
32:07qui était une période froide,
32:08il nous reste à peu près
32:090,4 degré.
32:11Alors c'est comme ça
32:11qu'il faut le comprendre.
32:12Mais ce qui est incroyable,
32:13c'est pourquoi vous avez choisi
32:141,5 degré,
32:15d'où vient,
32:16c'est la question
32:16que je me suis posée,
32:17mais d'où vient ce 1,5 degré ?
32:19Donc il y a peut-être
32:19une frontière scientifique
32:22quelque part,
32:22il y a peut-être
32:22un élément chimique,
32:24physique qui nous détermine.
32:25Les océans s'évaporent.
32:26Voilà, c'est-à-dire
32:26qu'il y a une frontière
32:27à 1,5 degré.
32:28En dessous,
32:29le monde est sauvé
32:30et au-dessus,
32:32si vous voulez,
32:32à 1,51 degré,
32:34le monde s'effondre.
32:35Donc il y a peut-être
32:36quelque chose derrière.
32:37Alors on essaie de comprendre
32:37et puis on voit bien
32:38qu'il n'y a absolument
32:39aucune science
32:39derrière cette espèce
32:41de frontière
32:41des 1,5 degré
32:42et pourtant c'est affirmé
32:44dans les rapports du GIEC.
32:45C'est-à-dire qu'en fait
32:45ils vous disent oui
32:46en dessous de 1,5 degré.
32:47Si on arrive à maintenir
32:49la température,
32:50à ne pas dépasser
32:51cette fameuse température
32:52de la fin du 18e siècle
32:53et d'ajouter 1,5 degré maximum,
32:55on s'en sort
32:56et après c'est une catastrophe.
32:57Mais il n'y a aucune science derrière.
32:58C'est ça qui est incroyable.
32:59C'est une frontière inventée.
33:01Encore un slogan
33:02pour faire peur
33:02puisqu'en plus
33:03on est plutôt proche
33:04de cette frontière-là.
33:05Donc c'est assez incroyable
33:06de se dire que
33:07comment on peut mettre ça
33:08dans des documents
33:09qui sont supposés être scientifiques
33:10alors que c'est un élément
33:12qui ne repose
33:13sur aucune science particulière.
33:15C'est quand même
33:15assez extraordinaire
33:16de s'en rendre compte.
33:17Vous disiez tout à l'heure
33:18Guillaume de Rouville
33:19que in fine
33:20la transition écologique
33:21ne concerne que
33:23les pays d'Occident
33:25et encore
33:26Donald Trump
33:27avait retiré
33:29les États-Unis
33:30de l'accord sur le climat
33:31de Paris
33:32organisé par
33:33François Hollande
33:34et Laurent Fabius
33:36mais du coup
33:37est-ce qu'on sait
33:38aujourd'hui
33:38à combien se monte
33:40la somme investie
33:42dans la transition écologique
33:44au moins en Europe
33:45et en France
33:46par an ?
33:47Alors c'est monstrueux
33:47en fait
33:48ces sommes-là
33:49sont monstrueuses
33:49et il y a des sommes
33:50qu'on connaît
33:50en général plus facilement
33:51qui sont les sommes
33:52que l'on donne
33:53aux pays en voie de développement
33:53qui se montrent
33:54à quelques dizaines de milliards
33:56si vous voulez par an
33:56mais le coût total
33:58en fait
33:59de la transition écologique
34:00en Occident
34:01c'est
34:01on se monte
34:03à des trillions
34:03de dollars
34:04donc en fait
34:05c'est colossal
34:05sur les 30 dernières années
34:06c'est tout ce qu'on a investi
34:08dans la transition énergétique
34:10on aurait pu résoudre
34:11la plupart des problèmes
34:12enfin une partie
34:13des problèmes environnementaux
34:14qui existent
34:14parce qu'encore une fois
34:15les problèmes environnementaux
34:16sont sérieux
34:17et ils existent
34:17mais dites-les nous
34:18par exemple
34:19la destruction des habitats
34:22ça c'est un vrai sujet
34:24notamment pour les gens
34:25qui s'intéressent
34:25à la biodiversité
34:26le fait que les villes
34:27la déforestation
34:28la déforestation
34:29le fait de développer
34:32par exemple
34:32les villes à outrance
34:33et d'empiéter
34:34justement sur la nature
34:35les pollutions diverses
34:37et variées
34:37de produits
34:38le plastique
34:39le plastique
34:40il y a
34:41l'importation
34:42de ce qu'on appelle
34:43les espèces invasives
34:44qui sont importées par l'homme
34:45l'homme a une responsabilité
34:46si vous voulez
34:46mais on les connaît
34:47ces responsabilités
34:48elles n'ont rien à voir
34:48avec le CO2
34:49donc les espèces invasives
34:50qui ont en effet
34:51un effet aussi
34:52sur la biodiversité
34:53la
34:54comment dire
34:56l'usage excessif
34:57de l'eau
34:58la surpêche
34:59la surchasse
34:59tout ça
35:00ce sont des vrais sujets
35:01écologiques
35:01et c'est là-dessus
35:02qu'il faut mettre
35:02les trillions
35:03si vous voulez
35:03on peut trouver
35:04des solutions ensemble
35:05avec tout cet argent
35:06et ne pas gaspiller
35:07ces milliards
35:09et milliards
35:09et centaines de milliards
35:10d'euros
35:10et de dollars
35:12pour des fausses solutions
35:14à un problème
35:14qui n'existe pas
35:15et quand on voit
35:16Ursula von der Leyen
35:17la présidente
35:18de la commission européenne
35:19s'engager avec
35:20les pays
35:21d'Amérique du Sud
35:22dans cet accord
35:23Mercosur
35:24pour mettre en concurrence
35:26nos agriculteurs
35:27avec ceux
35:27de ces pays
35:28on voit
35:29on sait déjà
35:30qu'il va falloir
35:31faire traverser
35:32toutes ces denrées
35:33jusqu'en Europe
35:34donc c'est une nouvelle
35:34pollution
35:35qui va totalement
35:36à l'inverse
35:37de l'idéologie
35:39de la transition écologique
35:40et c'est là où on voit
35:40que c'est une escroquerie
35:41c'est-à-dire qu'en fait
35:42ils sont complètement incohérents
35:43mais ils sont tout le temps incohérents
35:45et en fait l'incohérence
35:46d'une certaine manière
35:47est la preuve
35:47que derrière
35:48il y a autre chose
35:49que derrière
35:49pour certains
35:50c'est l'argent
35:51pour d'autres
35:51c'est une manière
35:52de contrôler
35:52si vous voulez
35:52les populations
35:53en leur donnant
35:55des règles
35:56du matin jusqu'au soir
35:57de leur naissance
35:57jusqu'à leur mort
35:58en voulant les empêcher
35:59de se promener
36:00de prendre l'avion
36:01de bouger etc
36:02donc en fait
36:02il y a tout un ensemble
36:04d'éléments
36:04qui seraient intéressants
36:05d'ailleurs
36:05d'étudier
36:06et d'essayer de comprendre
36:07qui sont d'ailleurs
36:07l'idéologie réchauffiste
36:09qui est une sorte
36:09d'idéologie polymorphe
36:11qui réunit plusieurs idéologies
36:12et qui
36:13en tous les cas
36:15enrichit
36:16un certain nombre
36:16de personnes
36:17alors le GIEC
36:18évidemment
36:18vous en parliez
36:19un petit peu
36:20tout à l'heure
36:20vous en parlez
36:21dans votre livre
36:23Guillaume de Rouville
36:24vous dites que
36:25cette organisation
36:26n'a pas besoin
36:27de scientifiques
36:28est-ce que
36:28c'est pas à l'origine
36:30une organisation scientifique
36:32le GIEC ?
36:33et non
36:33alors c'est ça
36:33qui est extraordinaire
36:34et quand je fais référence
36:35à l'idée qu'elle n'a pas besoin
36:36c'est pas moi
36:36en fait
36:37c'est juste pour faire référence
36:38à une phrase
36:39que Fouquier-Tainville
36:39aurait tenue
36:40au moment du procès
36:41de Lavoisier
36:42pendant la terreur
36:43en 1794
36:44Lavoisier est l'un des plus
36:45grands scientifiques français
36:46un chimiste extraordinaire
36:48qui voulait terminer
36:48ses expériences
36:51on lui a refusé
36:52cette possibilité
36:53en disant notamment
36:55justement
36:55la phrase attribuée
36:56à Fouquier-Tainville
36:57de dire
36:57la République
36:58n'a pas besoin de savants
36:59et le GIEC
37:00en fait
37:00exactement de cette manière
37:01en fait
37:02elle pourrait dire
37:02je n'ai pas besoin de savants
37:03mais les savants sont là
37:04me servent comme alibi
37:06je suis un organisme politique
37:07et pas un organisme scientifique
37:09je fais appel
37:10à des scientifiques
37:10je prends ce qui me plaît
37:12dans leur rapport
37:13alors les scientifiques
37:14envoient leur rapport
37:14je prends ce qui me plaît
37:15ce qui correspond
37:16à l'objectif
37:17que je me suis fixé
37:18et je rends un rapport
37:20qui est destiné
37:20aux décideurs politiques
37:21qui n'a absolument rien
37:22à voir avec la science
37:23donc vous ne tirez pas forcément
37:25sur les scientifiques
37:26qui seraient des corrompus
37:27des vendus
37:28en fait
37:28ils rendent quelque chose
37:30les scientifiques
37:31et après le GIEC
37:31fait sa sauce
37:32lui-même tout seul
37:34c'est exactement ce qui se passe
37:34après il y a quand même
37:35quelques scientifiques
37:36un peu complices
37:36mais dans l'ensemble
37:37c'est comme ça
37:38que les choses fonctionnent
37:38malheureusement
37:39et c'est la primauté
37:40du politique sur la science
37:41et ça on le voit
37:42notamment dans les traités
37:43qui en fait
37:45encadrent les recherches
37:46des scientifiques
37:47sur les questions climatiques
37:48on a un traité
37:49qui est la convention cadre
37:51des Nations Unies
37:52sur les changements climatiques
37:53et ça c'est très important
37:54de le comprendre
37:54et ce traité a pour objectif
37:56de subordonner la science
37:57à un objectif politique
37:59le traité dans son article 1
38:00et dans son article 2
38:02vous désigne l'ennemi
38:03c'est à dire qu'en fait
38:03la science n'a pas le droit
38:04de chercher qui est l'ennemi
38:05ce sont les gaz à effet de serre
38:07et l'article 1
38:08donne la définition
38:09des changements climatiques
38:10et vous allez ahurir
38:12c'est que la définition
38:13des changements climatiques
38:14c'est forcément l'homme
38:15vous regardez la définition
38:17des changements climatiques
38:17dans l'article 1
38:18de cette convention
38:19et elle dit
38:20ça ne peut être que l'homme
38:21donc les changements climatiques
38:22c'est pas quelque chose de naturel
38:22avant l'homo sapiens
38:24il n'y avait pas de changement climatique
38:26c'est exactement ça
38:26il y avait des variabilités naturelles
38:27mais il n'y avait pas
38:28de changement climatique
38:29donc c'est absolument ahurissant
38:30parce qu'en fait
38:31c'est une science contrainte
38:32bornée par une norme juridique
38:34ça c'est très important
38:35de le comprendre
38:36parce que là aussi
38:36on voit qu'il s'agit
38:37d'une fraude
38:38et d'une idéologie
38:39et pas du tout de science
38:40coup de projecteur
38:41que vous avez fait
38:42dans votre ouvrage
38:43et qui va passionner
38:44je le sais
38:45beaucoup de nos téléspectateurs
38:46un coup de projecteur
38:47tout à fait fondamental
38:49et même très inquiétant
38:51au sein même
38:51de cette idéologie
38:53transition écologique
38:55c'est
38:55les tenants
38:56de cette idéologie
38:58nous disent
38:58sans transition démographique
39:00à l'échelle planétaire
39:01il sera impossible
39:03d'accomplir
39:04la transition énergétique
39:05alors transition démographique
39:07qu'est-ce que cela sous-entend ?
39:09Alors là
39:09c'est un sujet fondamental
39:10et qui est d'ailleurs
39:11assez difficile
39:11d'expliquer
39:13quand on ne connaît pas
39:14ce monde
39:14des ONG
39:17bercés
39:17d'écologisme
39:18quand on va
39:19dans ces grandes conférences
39:20internationales
39:21on voit que les pays occidentaux
39:22essaient d'imposer
39:23une transition démographique
39:25aux pays en voie de développement
39:26alors les pays en voie de développement
39:27ne sont pas très contents
39:28parce qu'en fait
39:28d'une certaine manière
39:29leur seul capital
39:30pour l'instant
39:31qui est
39:31c'est l'homme
39:32donc ils préfèrent avoir
39:33beaucoup de monde
39:34que d'avoir
39:35un peu comme en Europe
39:36une population
39:37un peu plus réduite
39:38et nous
39:39on essaie de leur dire
39:40en fait
39:41si vous ne réduisez pas
39:43le nombre de personnes
39:44que vous avez
39:44dans vos pays
39:45ou à minima
39:46contrôler
39:47les naissances
39:49en fait
39:49on ne pourra jamais
39:50réussir
39:51la transition
39:51énergétique
39:53on ne pourra pas
39:54continuer à piller
39:55vos terres
39:55exactement
39:56d'une certaine manière
39:58exactement
39:58et en plus
40:00on leur dit
40:01si vous voulez développer
40:01ne le faites pas
40:02avec le pétrole
40:02que vous avez
40:03avec le gaz
40:04le pétrole
40:05et le charbon
40:05mais faites-le
40:05avec des éoliennes
40:06si vous voulez
40:07et des panneaux solaires
40:07ce qui est totalement
40:08absurde
40:08dans des pays
40:09comme ça
40:09ils n'y arriveront pas
40:11alors qu'en fait
40:12le développement économique
40:13permettra
40:13de résoudre
40:14les problèmes
40:15environnementaux
40:15comme on l'a fait
40:16en partie
40:16dans les pays
40:17développés
40:19mais juste pour revenir
40:20à la question
40:20de la transition
40:20de population
40:22on parle de la transition
40:23démographique
40:23c'est que la terre
40:25est en train d'arriver
40:25à cette transition démographique
40:26si je puis dire
40:27mais il y a encore
40:27un certain nombre de pays
40:28où la population
40:29continue à augmenter
40:30de manière significative
40:31et on entend
40:33ce petit refrain
40:35chez certains écologistes
40:36très idéologues
40:38qui consiste à dire
40:40il y a trop de monde
40:40sur terre
40:40c'est toujours ce petit refrain
40:42un peu inquiétant
40:42le malthusianisme
40:43c'est-à-dire
40:44la volonté
40:45de réduire
40:46les naissances
40:47voilà c'est ça
40:47réduire les naissances
40:48et puis après
40:48c'est de trouver des moyens
40:49pour que vraiment
40:50la population diminue
40:53presque quelquefois
40:53alors vous allez dire
40:54c'est un peu tiré par les cheveux
40:55mais moi je me bats
40:56simplement sur des déclarations
40:57de fameux écologistes
40:59qui disent
41:00qu'il y a trop de monde
41:00sur terre
41:01mais ça ne les dérange pas
41:01du tout
41:02non en fait
41:02ils vous le disent
41:02carrément
41:03donc c'est quand même
41:04inquiétant quand on l'entend
41:04alors moi
41:05quand on entend ça
41:06et on se dit
41:07mais attendez
41:07c'est curieux
41:08et en même temps
41:09ils essaient de trouver
41:10des solutions
41:10pour que ces pays
41:12en voie de développement
41:12en effet
41:13arrêtent leur développement
41:15démographique
41:16il faut quand même
41:17peut-être s'inquiéter
41:17de ce refrain
41:18qui me paraît
41:19un peu dangereux
41:20est-ce que l'euthanasie
41:21qui est en discussion
41:23à l'Assemblée nationale
41:26relève du même débat
41:28sur la transition écologique
41:30ben voilà
41:31si on a les vieux en moins
41:33ça sera toujours mieux
41:34gagner
41:34ça de gagner
41:35oui c'est toujours inquiétant
41:36ces questions là
41:37quand on dit
41:37on est trop nombreux
41:38il faut trouver des moyens
41:39en effet
41:40pour faire disparaître
41:42les gens
41:43d'une certaine manière
41:43ou à la période
41:45je ne sais pas
41:45si vous vous en rappelez
41:46la période du Covid aussi
41:47où il fallait donner
41:49du rivotril
41:49à toutes les personnes âgées
41:50pour les laisser partir
41:51plutôt que de trouver
41:52des moyens
41:53de les soigner
41:54on est toujours
41:54dans cette logique là
41:56et ça c'est le côté
41:56un peu sombre
41:57d'ailleurs de cette idéologie là
41:58qu'il faut explorer
42:00j'allais dire
42:01je n'ai pas encore
42:02mon dernier mot
42:03sur ce sujet là
42:03mais je trouve qu'il y a en effet
42:04ce refrain inquiétant
42:05qui mérite d'être pris en compte
42:07parce qu'on voit bien
42:08qu'il y a peut-être
42:09derrière tout ça
42:10une idéologie un peu mortifère
42:11Alors au cœur
42:12excusez-moi
42:13de cette COP28
42:14une initiative fondamentale
42:17One Health
42:18une seule santé
42:19née au début
42:21des années 2000
42:22vous l'évoquez
42:22promeut
42:23une approche intégrée
42:24systémique
42:25et unifiée
42:26de la santé publique
42:28animale
42:29et environnementale
42:30aux échelles locales
42:32nationales
42:33et planétaire
42:34pourquoi
42:34dites-vous que
42:35dans ce cadre
42:37plus un centimètre carré
42:39de la planète
42:40n'échappera
42:41à l'OMS
42:42Alors c'est intéressant
42:43oui de se rendre compte
42:44des débats
42:45qui a eu
42:45sur la question
42:46de One Health
42:47alors on n'entend pas
42:47tellement parler
42:48One Health
42:48ça veut dire
42:48santé unique
42:49ou santé totale
42:50ou holistique
42:51alors des mots
42:52toujours un peu obscurs
42:53qui consistent à dire
42:54qu'en effet
42:55il y a une seule forme
42:56de santé à prendre en compte
42:57sur la Terre
42:57c'est la santé
42:58des animaux
42:58de la Terre
42:59et des êtres humains
43:02et en fait
43:03il y a une manière
43:04j'allais dire
43:04de médicaliser le débat
43:06et on voit
43:08le programme
43:09des Nations Unies
43:09pour l'environnement
43:10se rapprocher
43:11du programme
43:11de l'OMS
43:12pour travailler ensemble
43:14sur un traité
43:15des pandémies
43:15qui a été adopté
43:17d'ailleurs
43:17avec Jean-Frédéric Poisson
43:19j'envoie nos téléspectateurs
43:21à cette interview
43:21parce que
43:22ça va devenir
43:23très inquiétant
43:25l'OMS
43:26pourra prendre
43:26le contrôle
43:27de la souveraineté
43:29des pays
43:29en cas
43:30de menace
43:31biologique
43:32et même
43:34en cas
43:35je crois
43:35qu'il était question
43:37d'un risque
43:39de menace
43:40alors justement
43:40c'est à dire
43:41qu'en fait
43:41on va
43:42si vous voulez
43:43juger toutes les questions
43:44environnementales
43:45sous le terme
43:46de la santé
43:46et c'est intéressant
43:48parce qu'on a vu
43:48ce qui s'est passé
43:49au moment du Covid
43:50vous avez vu
43:50que en fait
43:50ça prend assez vite
43:51si vous voulez
43:52l'espèce d'esprit totalitaire
43:54où il s'agit
43:55de réjonter la vie des gens
43:56et de leur faire adopter
43:57quelquefois
43:57des mesures
43:58totalement absurdes
43:58et en fait
43:59ce prisme-là
44:00associé au prisme
44:01du réchauffement climatique
44:02est extrêmement délétère
44:03et extrêmement dangereux
44:04parce qu'en fait
44:05c'est une approche
44:06j'allais dire médicale
44:07de l'environnement
44:08où on va nous dire
44:09qu'on est tous malades
44:10que la Terre est malade
44:11que vous êtes malade
44:12et qu'on a les médicaments
44:14à vous vendre
44:14mais derrière toujours
44:15il y a toujours
44:16l'idée de vous vendre
44:17quelque chose
44:17vendre des médicaments
44:18vendre des vaccins
44:19vendre des solutions
44:20vendre une transition énergétique
44:22mais le fait
44:22de mettre ça
44:23sous une appellation médicale
44:25est toujours un peu dangereuse
44:26parce qu'en fait
44:26les gens n'osent pas
44:27questionner si vous voulez
44:28le docteur
44:29encore moins
44:30qu'un scientifique
44:31du réchauffement climatique
44:32Vous évoquiez tout à l'heure
44:33Guillaume Derouville
44:34le risque de guerre
44:35à l'aune de cette transition écologique
44:39vous dites aussi
44:40qu'une justice climatique
44:42pourrait émerger
44:44faire payer
44:46ceux qui auront pollué
44:47est-ce que vous croyez réellement
44:49à des juges
44:50qui seraient capables
44:51de vous poursuivre
44:52mais monsieur
44:53avec votre industrie
44:54Alors c'est déjà
44:55en train d'arriver
44:56un peu partout dans le monde
44:57notamment dans les pays nordiques
44:59où on commence à voir
45:00un peu des procès
45:00de cette nature
45:01pour l'instant
45:02il n'y a pas encore eu
45:02des décisions
45:03d'aller dire spectaculaires
45:04mais c'est en train d'émerger
45:05c'est en train
45:06de se mettre en place
45:07et tout ce qu'on aura dit
45:08lors de cette émission
45:08d'ailleurs
45:09pour être retenu contre nous
45:10vous et moi
45:11donc on sera peut-être
45:12les premiers jugés
45:13dans le box des accusés
45:15mais on aura peut-être
45:17au moins réussi
45:17à développer nos arguments avant
45:18mais c'est sûr
45:19que cette justice climatique
45:21alors elle est de plusieurs ordres
45:22elle consiste évidemment
45:24à faire payer des pollueurs
45:25toujours pour essayer
45:26d'obtenir un peu d'argent
45:28et toujours à maintenir
45:29une forme de terreur
45:30à l'égard de ceux
45:32qui ont pensé librement
45:33de s'exprimer
45:34sur ces sujets
45:35pour dire que finalement
45:36il y aura un discours
45:37qu'on pourra même
45:37peut-être pénaliser
45:38et qu'on n'aura plus le droit
45:40de parler de tel ou tel sujet
45:41d'ailleurs certains médias
45:43ont pris les devants
45:44je crois que Radio France
45:45a adopté une charte
45:47qui leur interdit
45:48d'inviter des gens
45:50qui sont contre
45:51la thèse officielle
45:51La présidente de Radio France
45:53l'avait bien dit
45:53pas de débat
45:55il n'y aura pas
45:55nous allons dans le sens
45:57de l'idéologie réchauffiste
45:59transition écologique
46:00alors évidemment
46:02tout cela
46:03vous expose
46:04à des critiques
46:05et Guillaume de Rouville
46:06on pourra vous dire
46:07que vous êtes un négationniste
46:09du climat
46:09un complotiste
46:11d'extrême droite
46:12un ennemi de la science
46:13qu'est-ce que vous leur répondrez
46:14à cela
46:15à vos juges
46:16Oui je ne sais pas
46:17s'il faut répondre
46:18quelque chose
46:18quand on a ce genre
46:19de qualificatif
46:20de rhétorique
46:20de disqualification
46:22facile à utiliser
46:22Mais quand ça sera sérieux
46:23il faudra répondre à un juge
46:25Oui oui
46:25alors c'est sûr
46:26après on affrontera
46:29les juges
46:29quand il faudra les affronter
46:30et moi je milite
46:32pour une attitude offensive
46:34à l'égard
46:35de ce genre de discours
46:36pas se laisser intimider
46:37il ne faut pas avoir peur
46:38justement il ne faut pas
46:39se laisser prendre
46:40par la peur
46:40il faut y aller carrément
46:42et se dire
46:42écoutez
46:43on n'a qu'une vie
46:46il faut avoir
46:46un peu de courage
46:47il faut avancer
46:48et ces gens-là
46:49sont dangereux
46:50ils nous promettent
46:51une terre
46:52ils ne nous promettent pas
46:55un avenir radieux
46:57ou au contraire
46:57ils nous promettent
46:58un avenir radieux
46:59et ça peut être
47:00tout aussi inquiétant
47:01des mines à ciel ouvert
47:02partout
47:02voilà des mines à ciel ouvert
47:03une planète
47:05qui ne vient plus
47:05qu'un ensemble
47:07de chantiers
47:08mais je crois
47:09qu'il faut réagir
47:10avec courage
47:11avec détermination
47:12et pas avoir peur
47:13de cette rhétorique
47:14un peu inutile
47:15donc il n'y a pas grand chose
47:16à répondre
47:17ils utiliseront toujours ça
47:18plutôt que des arguments
47:19donc si vous voulez
47:20que je vous dise
47:21excellent ouvrage
47:23de Guillaume de Rouville
47:24promenade
47:25dans les abysses écologiques
47:27et pour ceux
47:28qui voudraient suivre
47:29les travaux
47:30de Guillaume de Rouville
47:31c'est sur votre site
47:33l'idiotduvillage.org
47:35c'est tout l'inverse
47:37de ce qu'on pourrait penser
47:38de vous
47:38cher Guillaume de Rouville
47:40merci à vous
47:41d'avoir accepté
47:42notre invitation
47:43tout de suite
47:44après cette émission
47:46vous pouvez retrouver
47:47la chronique économique
47:48et financière
47:49de Philippe Béchatte
47:50quant à nous
47:51on se retrouve
47:51la semaine prochaine
47:53à bientôt
47:53salut
47:57bonjour et bienvenue
48:15voici notre tour d'horizon
48:18et notre décryptage économique
48:22et géopolitique
48:23en mode affranchi
48:24je salue tous les abonnés
48:26de TV Liberté
48:27pour cet épisode
48:28que je vais intituler
48:29Trump fait un virage
48:32à 180 degrés
48:33pour mieux nous enterrer
48:36oui
48:39Trump
48:40il a frappé
48:42un grand coup
48:43mardi dernier
48:45à la tribune
48:48de l'ONU
48:49qu'il a réussi
48:50à atteindre
48:51malgré
48:52une panne
48:53d'escalator
48:54puis une panne
48:56de prompteur
48:57Trump
48:58était déchaîné
49:00contre le maire
49:02de Londres
49:03contre l'ONU
49:04qui favorise trop
49:05les importations
49:08d'immigrés
49:09qui crée donc
49:10des problèmes
49:11au lieu
49:11de les résoudre
49:13il a tapé
49:14sur les européens
49:16accusés
49:17de continuer
49:18d'acheter
49:19du pétrole
49:20et du gaz
49:21à Poutine
49:21quand les États-Unis
49:23continuent
49:23d'acheter
49:24à peu près
49:24tout ce qu'il leur faut
49:25pour leur propre
49:27industrie
49:27de l'armement
49:28oui le titane
49:30l'uranium
49:31enrichi
49:32oui le commerce
49:32continue évidemment
49:33avec la Russie
49:34mais faites
49:36ce que je dis
49:37ne faites pas
49:38ce que je fais
49:39mais parmi
49:41les événements
49:44que les déclarations
49:45de Trump
49:46ont peut-être
49:46occultés
49:47il y a
49:49la prise de contrôle
49:51de TikTok
49:52par Larry Ellison
49:54le fondateur
49:55d'Oracle
49:56bon ça ne nous rajeunit pas
49:58parce qu'à Oracle
49:58ça remonte
49:59à plus de 35 ans
50:00en arrière
50:02c'est pas un nouveau venu
50:04Larry Ellison
50:06mais
50:08il faut se souvenir
50:09que si Trump
50:11est intervenu
50:12à la tribune
50:13de l'ONU
50:13c'était aussi
50:14pour protester
50:15contre la reconnaissance
50:16de la Palestine
50:17et pour soutenir
50:19son ami Netanyahou
50:21or il se trouve
50:23qu'en dehors
50:24de Donald Trump
50:24le principal soutien
50:26financier
50:27de Netanyahou
50:28aux Etats-Unis
50:29c'est
50:30Larry Ellison
50:32et que
50:34TikTok
50:34est une des applications
50:36sur lesquelles
50:37circulent
50:37le plus de contenu
50:39des images
50:40des avis
50:42pas toujours
50:43favorables
50:44à Israël
50:45et là
50:46on sait déjà
50:47que Larry Ellison
50:49a décidé
50:50d'y mettre
50:50bon ordre
50:51oui
50:52TikTok
50:53va certainement
50:54subir un peu
50:55le même genre
50:56de filtrage
50:57des informations
50:57que
50:59Youtube
51:00Whatsapp
51:01de l'époque
51:02Jack Dorsey
51:03en pleine pandémie
51:05lorsqu'il n'était
51:06plus possible
51:07de dire
51:08le juste
51:09et le vrai
51:10et on se faisait
51:11systématiquement
51:12censurer
51:13un autre
51:15événement
51:16devrait également
51:17attirer notre attention
51:18ce sont des nouveaux
51:20rachats
51:21de VPN
51:23vous savez
51:23ces
51:24tuyaux
51:26privés
51:27vers
51:28des
51:30univers
51:33de contenu
51:33qui peuvent être
51:35censurés
51:36comme en Chine
51:38on le voit
51:38avec Facebook
51:39etc
51:40par les principaux
51:41providers
51:42donc le VPN
51:43vous donne
51:44un accès
51:45hors
51:46grand acteur
51:47des réseaux
51:48et bien figurez-vous
51:49que c'est un milliardaire
51:51israélien
51:52qui est en train
51:52de tout
51:53racheter
51:54il s'appelle
51:56Teddy
51:57Sagi
51:57oui il détient
52:00aujourd'hui
52:00pratiquement
52:0070%
52:02des VPN
52:04connus dans le monde
52:05CyberGhost
52:07Internet Safety
52:10etc
52:10mais ce qui est
52:11très intéressant
52:12c'est le parcours
52:14de monsieur
52:15Teddy Sagi
52:16puisque
52:17dans les années
52:192000
52:19la société
52:21qu'il
52:22présidait
52:23ou qu'il
52:24co-présidait
52:25avec monsieur
52:26Ménaremi
52:26et bien
52:28produisait
52:29des logiciels
52:31de
52:33cyber
52:35track
52:36on va dire
52:36des internautes
52:38alors
52:38oui c'était
52:39évidemment
52:40des logiciels
52:42destinés
52:44à
52:45capter
52:46des
52:48internautes
52:49dans un but
52:50de promotion
52:52publicitaire
52:53en fait
52:54cap
52:56technologique
52:57était surtout
52:57connu
52:58pour produire
52:59des spyware
53:00et des
53:01malware
53:01et son associé
53:03monsieur
53:04Ménaremi
53:04que j'ai cité
53:05et bien
53:06lui
53:07outre
53:08sa spécialisation
53:10dans les jeux
53:10vidéo
53:11en ligne
53:11c'était
53:12également
53:13le suivi
53:16de toutes
53:16les activités
53:17des internautes
53:18en ligne
53:19en lien
53:19direct
53:20avec les
53:21services
53:22secrets
53:23israéliens
53:24bon
53:25vous pouvez imaginer
53:27que les deux
53:28lascar
53:29devaient certainement
53:31là aussi
53:32coopérer
53:34plus qu'étroitement
53:35avec les services
53:36secrets
53:37israéliens
53:37et aujourd'hui
53:38donc c'est ce même
53:39Teddy
53:39qui possède
53:40pratiquement
53:41tous
53:41les
53:42VPN
53:43c'est à dire
53:43qu'un jour
53:44où
53:44des sites
53:47de réinformation
53:48se feront
53:49censurer
53:51par
53:51Youtube
53:52par
53:53Meta
53:55etc
53:56et bien
53:56quand vous voudrez
53:57accéder
53:58vous passerez
53:59par un tuyau
54:00qui est également
54:01contrôlé
54:02par des
54:03personnes
54:04dont on peut dire
54:05que
54:05l'historique
54:07n'est pas
54:07vraiment
54:08blanc
54:08bleu
54:09et surtout
54:10des gens
54:11dont vous savez
54:11que probablement
54:12ils vont transmettre
54:14tout ce qui
54:15circule au travers
54:16de leur VPN
54:17à des services
54:18secrets
54:19israéliens
54:20donc
54:21cette chronique
54:23c'est un petit peu
54:24pour vous alerter
54:25une nouvelle fois
54:26sur les menaces
54:28qui pèsent
54:28sur la liberté
54:30d'expression
54:31et
54:32sur le risque
54:34de voir
54:35tout ce que
54:36vous consultez
54:37être
54:38immédiatement
54:40archivé
54:41et votre
54:42profil
54:43évidemment
54:43petit à petit
54:45être
54:45étoffé
54:46pour le compte
54:49des services
54:49de renseignement
54:51il faut le dire
54:51comme cela
54:52pour vous remercier
54:53de votre fidélité
54:53vous pouvez télécharger
54:54gratuitement
54:55notre rapport
54:55spécial
54:56qui contient
54:57nos solutions
54:58pour préserver
54:59votre épargne
55:00face à la faillite
55:01économique
55:02de la France
55:03laquelle met en danger
55:05votre épargne
55:05il vous suffit
55:07de cliquer sur le lien
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55:08pour l'obtenir
55:10gratuitement
55:11merci
55:12et à bientôt
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