Grégory Joron : «Face à l’horreur et démunis, les collègues de la BAC ont affronté le pire avec leur courage»

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Le secrétaire général d’Unité, Grégory Joron, a évoqué, ce jeudi 13 novembre dans La Matinale, les forces de l’ordre mobilisées sur les lieux des attentats terroristes qui ont fait 130 morts à Paris il y a dix ans : «Face à l’horreur et démunis, les collègues de la BAC ont affronté le pire avec leur courage».

Transcript

00:00Vous dites en regardant ce récit de cette soirée d'horreur du Bataclan et on voit le courage des policiers.

00:06Oui, c'est ce qu'on retient, évidemment, l'hommage aux victimes aujourd'hui, on en parlait j'imagine toute la journée,

00:13et forcément la pensée pour ces collègues-là qui sont des primo-intervenants, qui sont les policiers du quotidien pour le coup,

00:19qui soient au Stade de France avec les CRS ou devant les terrasses avec les policiers secours ou au Bataclan avec ces collègues de la BAC

00:26qui en effet, face à l'horreur, démunis, on ne va pas se mentir.

00:31Avec leur simple arme de service, vos collègues de la BAC, ils y sont allés avec leur arme de service.

00:34Bien sûr, on parle de puissance de feu, quand on fait face à des fusils d'assaut et des armes de guerre que sont les kalachnikovs,

00:41avec un 9mm semi-automatique, forcément on ne fait pas le poids, c'est une réalité, c'est ce qui a changé d'ailleurs après.

00:49Et heureusement, on avait beaucoup de retard là-dessus, mais ces collègues-là ont justement, avec ce peu de moyens,

00:55fait face juste avec leur courage, on va dire, et affronté le pire.

01:01Parce qu'on a affronté le pire, ils ont affronté le pire cette nuit-là.

01:03Sous-titrage Société Radio-Canada

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