La Bien-Aimée - 1967 - Vidéo Dailymotion

Daniel31

il y a 2 heures

DB - 12-11-2025

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00:03:00C'est quoi ?

00:03:06Non c'est Jacques

00:03:07Oh Jacques

00:03:09Vous dans le quartier à cette heure-ci

00:03:11Et Alfred qui justement n'est pas là

00:03:13Entrez

00:03:14Pardonnez cette tenue

00:03:19Mais je ne vous attendais pas

00:03:21Vous ici à 6h et

00:03:23Pas d'Alfred

00:03:24Jacques

00:03:28Qui est-il ?

00:03:30Il est arrivé quelque chose à Alfred

00:03:34Je vous en prie Jacques

00:03:38Rassurez-moi

00:03:38Je voudrais bien

00:03:40Qu'est-il arrivé ?

00:03:45Un accident ?

00:03:47En quelque sorte oui

00:03:48Mais où ?

00:03:51Dans la rue ?

00:03:53Une voiture ?

00:03:55À la banque

00:03:56Un accident à la banque ?

00:03:59Oui

00:03:59Mon Dieu mais quoi ?

00:04:03Une crise cardiaque

00:04:04Dès que j'ai su

00:04:07Je suis venu vous prévenir

00:04:08On l'a immédiatement

00:04:10Transporté chez lui

00:04:11Maintenant comment est-il ?

00:04:15Les médecins ne peuvent pas

00:04:17Encore se prononcer

00:04:18Non Fanny

00:04:20Non Fanny

00:04:20C'est impossible

00:04:22Vous le savez bien

00:04:24Sa femme est à son chevet

00:04:27C'est impossible

00:04:28Je ne veux pas rester ainsi

00:04:35Il faut espérer

00:04:36Tout n'est pas perdu

00:04:37Fanny je retourne là-bas

00:04:41Dès que possible

00:04:42Je reviendrai

00:04:43Je vous le promets

00:04:45Je vous le promets

00:15:12Oh, s'il avait vécu, c'était différent.

00:15:15On m'attend, hélas. Je dois passer au cercle. Il faut qu'on y voit, ne fût-ce qu'à l'instant.

00:15:19C'est amusant, un cercle à Paris. Il y a des femmes.

00:15:23C'est ennuyeux. Et les femmes n'y sont pas admises.

00:15:26Et alors, pourquoi y allez-vous ?

00:15:28Pour qu'on y voit.

00:15:31Oh, tu ne peux pas faire attention, petit gardement ?

00:15:33Pardon, madame.

00:15:34Petit impertinent.

00:15:35Mon père, il est toujours à bas la calotte.

00:15:39Ça vous fait rire.

00:15:40Vous savez, je suis catholique.

00:15:43Mais les Frésac n'ont jamais été très péricaux.

00:15:45Fanny.

00:15:48Bonjour.

00:15:48Je ne vous avais pas vus.

00:15:49Voici Jacques. Voici Fanny.

00:15:51Je vous connais déjà très bien.

00:15:52Il faut me comprendre.

00:16:19Si je ne pensais qu'à cet instant, je resterais.

00:16:23Mais je suis égoïste.

00:16:27Et je veux que nous puissions continuer à nous voir.

00:16:32Aussi, je dois faire attention, très attention.

00:16:34Ma femme est méfiante, jalouse.

00:16:41Pour les enfants, la façade doit demeurer exemplaire.

00:16:45Bien sûr.

00:16:46Je me conduis mal.

00:16:47Je ne devrais pas vous garder pour moi.

00:16:49Un homme libre...

00:16:50Oh, laissez les hommes.

00:16:53Les bons pas libres.

00:16:55Ne suis-je pas déjà une vieille fille ?

00:16:58En tout cas, en Goulême, je serai déjà une vieille fille.

00:17:00Et des fiancées iront plus à la mort de mon père.

00:17:03Ne m'en garder ces d'illusions.

00:17:04Alors, tu m'invites à dîner ?

00:17:08Eh oui, je te le dis, choisis.

00:17:10Où vas-tu y aller ?

00:17:13Chez Maxime.

00:17:17Tu ne veux pas ?

00:17:20Oui, bien sûr, je ne suis pas assez élégante.

00:17:22Mon chéri, tu serais la plus belle, mais...

00:17:25Comment veux-tu chez Maxime ?

00:17:27Je connaîtrai la moitié des gens

00:17:29et supposons que la moitié seulement soit médisant.

00:17:31Tu vois le nombre des coups qui reviendraient aux oreilles de ma femme.

00:17:33Oh, mon pauvre chéri.

00:17:36Manifestement, tu n'es pas joué pour les travaux manuels.

00:17:39En tout cas, tu n'as pas l'habitude.

00:17:42En tout cas, je suis très habile.

00:17:43Voilà.

00:17:45Passe-moi le capitaine.

00:17:48Oh, pauvre papa.

00:17:50Il va être dépaysé de ne plus trôner dans le salon d'Angoulême.

00:17:54Pourquoi ça fera plaisir à un moment de savoir qu'il est toujours à la place de l'homme ?

00:17:57J'ai été injuste avec elle.

00:18:00Maintenant qu'elle nous a quittés, me voilà presque riche.

00:18:02Avec un vrai appartement.

00:18:05Tout ça, grâce à elle.

00:18:07Il ne tenait qu'à toi d'avoir un vrai appartement, comme tu dis,

00:18:10mais tu n'as jamais voulu que je t'aide.

00:18:20Un léger mieux, Fanny.

00:18:23Oh, le ciel soit...

00:18:24Un léger mieux, mais les médecins ne se prononcent pas encore.

00:18:27Il se guérira.

00:18:30J'en suis sûre.

00:18:33Oh, quel cauchemar.

00:18:36J'ai l'impression que je vais me réveiller.

00:18:39Oh, ce n'est pas vrai.

00:18:40Ça ne peut pas être vrai.

00:18:42Pas un jour de maladie en dix ans, et puis tout à coup...

00:18:44Le travail, les soucis...

00:18:47Par ma faute.

00:18:49Il se donnait tant de mal pour me voir chaque jour, pour voler une heure.

00:18:53Vous êtes son seul bonheur.

00:18:54Vous voulez vous asseoir, Jacques?

00:18:58Non, Fanny, il faut que je retourne là-bas.

00:19:02Mais vous, avez-vous au moins pris quelque chose depuis tout à l'heure?

00:19:05Non, j'ai pensé à ces dix ans de vie, et dire que je me plaignais parfois.

00:19:14Oh, mais c'était le bonheur.

00:19:17Alfred vous donne tout.

00:19:19Plus, même.

00:19:21Tu ne saurais jamais.

00:19:22Oh, si, Jacques, je le sais.

00:19:24Fanny, il faut que je retourne là-bas.

00:19:33Jacques, dites-lui...

00:19:37Oh, non, ne lui dites rien.

00:19:40Il le sait.

00:19:43Je reviendrai dès que possible.

00:19:46Je ne peux pas vous dire l'heure.

00:19:54Je ne peux pas vous dire l'heure.

00:20:24Je ne peux pas vous dire l'heure.

00:20:54Je ne veux pas vous dire l'heure.

00:20:56Il n'est pas vous dire l'heure.

00:20:57Je ne peux pas vous dire l'heure.

00:21:06Je ne veux pas vous dire l'heure.

00:21:07Sous-titrage Société Radio-Canada

00:21:37...

00:21:41Il ne pensait qu'à vous.

00:21:44Il savait que c'était la fin.

00:21:48Vous revoir une dernière fois, c'était impossible.

00:21:52Il m'a dit de vous répéter encore.

00:21:54Eh bien, il vous aimait.

00:21:56Vous seuls existiez pour lui, n'en doutez jamais.

00:22:07Jacques, qu'en sont les...

00:22:21... à Salimony ?

00:22:23Après-demain.

00:22:25À quelle heure ?

00:22:26La pauvre Fanny, vous ne pourrez pas y assister.

00:22:30Il sera intérée dans sa propriété en Normandie.

00:22:36Mais le service religieux.

00:22:39À la chapelle du château.

00:22:40Ainsi tout...

00:22:50... tout sera refusé.

00:22:53Fanny...

00:22:54... vous devriez essayer de dormir, de vous reposer un peu.

00:23:01Oh, si je pouvais.

00:23:03Mais il le faut, Fanny.

00:23:05Je resterai là.

00:23:06Comment est-ce possible ?

00:23:14Tant de bonheur.

00:23:18Dix ans de bonheur.

00:23:36...

00:23:46...

00:23:47...

00:23:48...

00:23:48Sous-titrage Société Radio-Canada

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00:33:37son existence, comme vous. Oh, comme moi. Enfin, vous ne me ferez jamais croire que cette femme,

00:33:46vous ayant vu au chevet de son mari mourant, n'ait pas désiré vous revoir, que cela n'ait pas créé

00:33:51des liens, ou du moins, quelques curiosités de sa part. Et pourtant... Entrez. Entrez.

00:34:10Mademoiselle, c'est le cocher de la comtesse de Frésac. Il est en bas. Et alors ? Vous voulez que j'aille

00:34:15le recevoir ? Non, ce n'est pas cela, mademoiselle. Mais madame la comtesse l'envoie pour demander

00:34:20si vous voudriez passer chez elle maintenant. C'est pourquoi elle coupait à temps et elle

00:34:25part demain. On a fait porter la robe terminée ce matin et madame la comtesse fait dire que

00:34:30quelque chose ne va pas. Bien, occupez-vous-en. J'ai déjà assisté aux essayages, je ne peux

00:34:35tout de même pas vérifier tout moi-même. Bien, mademoiselle. Alors, j'y vais tout de suite ?

00:34:40Évidemment. Bien.

00:34:42Oui ? Mademoiselle, dois-je emmener madame Berthe avec moi ? À moins que vous ne comptiez

00:34:53planter les épingles vous-même. On aurait pu laisser. Je vais y aller. Dites au cocher

00:34:58d'attendre un moment et prévenez madame Berthe. Bien, mademoiselle.

00:35:28Président...

00:35:39...

00:35:41Sous-titrage MFP.

00:36:11...

00:36:41Merci, chère mademoiselle, d'être venue vous-même.

00:36:51Je vous en prie, madame, c'est tout naturel.

00:36:52Vous voyez, je ne peux plus me passer de vous.

00:36:55Mais comme je pars demain matin, je voudrais que ma robe soit tout à fait au point.

00:36:59Ce qui ne me paraît pas être le cas.

00:37:02Vous seules pourrez voir cela.

00:37:03Bien, madame, je crois que le mieux serait que vous passiez votre robe.

00:37:06Madame Berthe.

00:37:06Voilà, je vais vous aider, madame.

00:37:08Faites attention, cette robe est très ajustée.

00:37:10Oh, c'est vrai, madame, mais soyez sans crainte.

00:37:14Vous savez que le modèle Riviera est encore plus joli en gris.

00:37:19Voyez-vous, je crois que quelque chose ne va pas du côté des manches.

00:37:22Oui, je pars demain matin pour l'Italie, l'habitude.

00:37:39Nous y allions si souvent, mon mari et moi.

00:37:41Pour lui, les vacances n'étaient des vacances corps de France.

00:37:48Il aimait tant ses voyages à l'étranger.

00:37:52Avec les enfants, nous allions à Trouville.

00:37:54Mais tous les deux, nous passions toujours une frontière.

00:37:59Souvent plusieurs.

00:37:59Si nous allions à l'étranger, au moins...

00:38:02À l'étranger, pas question, j'ai horreur de sortir de France.

00:38:06Je ne sais pas pourquoi, je ne sais pas.

00:38:08Qu'est-ce qu'il y a-t-il, Fanny ?

00:38:09Des ennuis ?

00:38:11Parfois, on se fait des idées à vivre seule.

00:38:19Dites-moi, madame, une femme peut-elle ouvrir un compte dans une banque ?

00:38:23Évidemment, si elle n'est pas mariée.

00:38:25J'ai quelques titres chez moi, je peux...

00:38:27Naturellement, ici.

00:38:30Alors, je repasserai.

00:38:31Est-ce que vous ouvrez tôt ? Je travaille.

00:38:33Nos guichets ouvrent à 9h, mais nous avons des représentants

00:38:35et je peux vous envoyer à votre domicile.

00:38:37Fixez-vous même le rendez-vous.

00:38:39Jeudi, une heure, est-ce possible ?

00:38:41Oui, j'ai entendu. Au revoir, madame.

00:38:43Au revoir, monsieur.

00:39:27Ah, j'ai un bout dans le quartier.

00:39:43Un accident à la banque ?

00:39:44Oui, une crise cardiaque.

00:39:47Ma pauvre famille, vous ne pourrez pas y assister.

00:39:49Frézac.

00:39:51Frézac, banque, tout simplement le comte de Frézac.

00:39:54C'est journaliste tout de même, si c'est ça l'information.

00:39:57À l'étranger, pas question, j'ai horreur de sortir de France.

00:39:59Pourquoi toujours parler d'Estelle ?

00:40:01Comtesse Alfred de Frézac.

00:40:04F-R-E-Z-A-C.

00:40:06Bon, je note encore ces fonds d'État.

00:40:28Oui, s'il vous plaît, nous en aurons fini.

00:40:29Vous voyez, je vous aurais dérangé pour pas grand-chose.

00:40:32Ainsi, vous connaissiez le comte de Frézac.

00:40:40Le connaître, c'est beaucoup dire.

00:40:44Vous savez, c'était un homme hautain qui ne s'intéressait guère aux gens de ma sorte.

00:40:50Vous le connaissiez, vous ?

00:40:52Non, pourquoi ?

00:40:54Je pensais qu'avec vous, il eût été plus liant.

00:41:03Parce que moi, vous savez, je peux très bien le remplacer.

00:41:08Celui-là ou l'autre.

00:41:10Quel autre ?

00:41:12Ce que je disais...

00:41:14Nous en avons terminé, je crois.

00:41:16Je vous demanderai d'avoir l'amabilité de vous retirer.

00:41:19Mademoiselle l'ai reçue.

00:41:19Je passerai moi-même demain matin à la banque pour les donner.

00:41:24Les signatures.

00:41:25Je passe ça à la banque.

00:41:27Vous avez besoin de vous chercher, je ne sais pas.

00:41:29Au revoir, monsieur.

00:41:36Quel autre ?

00:41:37J'ai l'impression que je suis en avance.

00:42:05Un peu, madame.

00:42:08Nous venons au moins de quatre, ces messieurs ne vont pas tarder.

00:42:09On est exactes ici.

00:42:12Vous êtes employée régulièrement à la banque ?

00:42:14En plus, c'est un bien grand mot.

00:42:15Je viens à sept heures, je m'en vais à neuf heures, quand les clients arrivent.

00:42:18Et le soir, après la fermeture.

00:42:19Depuis cinq ans.

00:42:21Et le reste du temps ?

00:42:22Je fais du ménage.

00:42:24Un peu de couture.

00:42:24Bonsoir, madame Claude.

00:42:49Bonsoir, mademoiselle.

00:42:50Tout va bien ?

00:42:53J'ai fait votre chambre à fond, le dîner est prêt.

00:42:55Très bien.

00:42:56Vous voyez, madame Claude, depuis que vous êtes là, lorsque je rentre le soir, je suis presque contente.

00:43:01Tout est propre, tout est prêt.

00:43:03Mademoiselle est trop bonne, je fais de mon mieux.

00:43:04Je suis bien contente aussi.

00:43:06La banque, je commençais à trouver que ça avait assez duré.

00:43:08Ah, ma banque.

00:43:10Dites-moi, cette menthe brusque du patron, ça a dû être un coup terrible pour tout le monde à la banque.

00:43:19Ah, pour ça on peut le dire.

00:43:21Il était si bien laveille encore qu'il aurait pu se douter.

00:43:23Terrasé en une nuit.

00:43:25Les riches et les pauvres dans ces cas-là, c'est tout pareil.

00:43:27Les médecins n'y peuvent rien.

00:43:30Ah, il était si gentil, monsieur le comte.

00:43:32Toujours aimable.

00:43:33Toujours une phrase en passant, un sourire.

00:43:36Et madame la comtesse ?

00:43:38Un si bon ménage ?

00:43:40Pour monsieur le comte, ses enfants, son travail, rien d'autre n'existait.

00:43:43Il n'avait pas de frère, n'est-ce pas ?

00:43:44Non.

00:43:45C'est le fils qui succède.

00:43:47Il est jeune, pas l'âge pour être patron.

00:43:49Sérieux et tout, mais pas d'expérience.

00:43:52D'expérience ?

00:43:53Rien ne remplace l'expérience, mademoiselle le sait bien.

00:43:56Si elle succède un jour à madame Foira, c'est parce qu'elle aura toujours été dans la maison.

00:43:59Oh, mais ma bonne madame Claude, moi je n'ai pas toujours travaillé.

00:44:02Un hiver, l'hiver 82, j'ai attrapé une mauvaise grippe.

00:44:06Je suis restée au lit au moins.

00:44:09Un mot.

00:44:10Oh, c'est la Sibérie.

00:44:18Tu sais, monsieur Cametta est tombé.

00:44:19Ah oui ?

00:44:20C'est une bonne ou une mauvaise nouvelle ?

00:44:23Pour Jules, mais la vie, certainement une bonne.

00:44:25Et tu seras rétabli avant qu'il n'y ait une nouvelle élection.

00:44:27J'espère, madame moi.

00:44:29C'est aujourd'hui que je t'explique le moteur à pétrole ?

00:44:31Je t'écoute.

00:44:33Comme ça, il n'y aura plus de secret entre nous.

00:44:35Il y a toujours des secrets en amour.

00:44:40Je veux que tu te reposes encore.

00:44:54Oui ?

00:44:55Après l'été, on verra plus.

00:44:59Je suis allée voir madame Foira.

00:45:01Je lui ai dit que je me reposais encore.

00:45:03En fait, je sais que je n'y retournerai pas.

00:45:06Tu vois, à présent, je n'existerai plus que pour toi.

00:45:09Tu n'existeras plus que pour moi.

00:45:11Oui, plus que pour toi.

00:45:13Eh oui, pauvres de nous.

00:45:34Pardon ?

00:45:36Je dis pauvres de nous.

00:45:38Qu'est-ce qu'on est sur Terre ?

00:45:40C'est comme un malheur qui s'est abattu sur cette banque.

00:45:43L'autre aussi, le pauvre qui a disparu.

00:45:46On l'a cherché partout.

00:45:48Jamais on n'a retrouvé un indice, quoi que ce soit.

00:45:51Un accident, une noyade.

00:45:55Certains ont parlé de fugue.

00:45:56Un si brave homme.

00:45:58Toujours discret, silencieux.

00:46:02Il a disparu le lendemain de la mort de M. le Comte.

00:46:05Comme si cette dame banque portait la poisse.

00:46:07Quel autre ?

00:46:13Eh bien, l'autre M. de Frézac.

00:46:15M. Albert, quoi.

00:46:18Au-delu, bien sûr, les journaux n'ont pas parlé.

00:46:21Mais il y a deux Comtes de Frézac.

00:46:23Oui, si l'on veut.

00:46:24Je ne sais pas si M. Albert était Comte.

00:46:27D'après ce qu'on disait,

00:46:29un cousin pauvre, pris par pitié à la comptabilité.

00:46:31M. Alfred ne l'aimait pas, on ne jamais sait pourquoi.

00:46:33Il est toujours resté à la comptabilité avec un salaire modeste.

00:46:38Et voyez ce que c'est ?

00:46:40Ils sont morts à un jour d'intervalle.

00:46:42Pauvre M. Albert.

00:46:43Il n'a pas eu un bel enterrement.

00:46:48Mais même peut-être pas l'enterrement du tout à ce qu'on dit.

00:46:51Trôle d'homme.

00:46:54Il aura disparu mystérieusement,

00:46:56comme il a vécu.

00:46:58On ne savait rien de sa vie.

00:47:01Gentil avec tout le monde.

00:47:02Et à six heures, hop, plus personne.

00:47:04Tout ce qu'il gagnait passait en vêtements.

00:47:09Mais les gants comme base,

00:47:11pour qui ?

00:47:17Celui-là ou l'autre.

00:47:19Quel autre ?

00:47:20Mais quel autre ?

00:47:22Il y a deux comptes de Frésac ?

00:47:24L'ontérimatrice Saintędineau.

00:57:09Frézac

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