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L'édito de Thomas Bonnet : «Cette gauche qui déteste le 11-Novembre et la France»
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il y a 3 semaines
Dans son édito du 12/11/2025, Thomas Bonnet revient sur l'attitude de la gauche envers les commémorations du 11 Novembre.
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00:00
Oui, parce qu'on savait qu'il détestait la police, qu'il détestait l'État, les médias, tout ce qui n'était pas à gauche en réalité.
00:06
Voilà même que la notion d'ancien combattant est désormais combattue par l'extrême gauche.
00:11
On en est arrivé au stade de la déconstruction où des citoyens français trouvent insupportable d'honorer la mémoire de ceux morts au combat.
00:18
Alors, il n'était qu'une poignée à Lyon à vouloir perturber la cérémonie au nom d'un prétendu anti-militarisme.
00:24
34 militants d'extrême gauche arrêtés avant de pouvoir agir grâce au travail des autorités et de la préfecture.
00:31
A la Roche-sur-Yon, ce sont des militants communistes qui ont organisé leur propre cérémonie après l'événement officiel.
00:38
Ils y ont honoré leur propre cause, de l'anticapitalisme à la défense des droits des LGBT en passant par la situation à Gaza.
00:45
Que signifie cette incapacité à célébrer collectivement un passé commun ?
00:48
C'est sans doute le résultat du culte de l'individu, de la déconstruction du récit national et d'un affaissement de l'enseignement.
00:54
Aussi, tout cela nous mène à ce sentiment de rejet d'une partie de la jeunesse d'extrême gauche qui en vient à détester son propre pays,
01:01
au point, rappelez-vous, d'arracher les drapeaux français lors des manifestations.
01:05
On vous parlait hier de ce vétéran britannique qui faisait part de son amertume sur le sort de son pays.
01:10
Je ne peux pas m'empêcher de penser à ceux qui se sont battus pour la France
01:12
et à qui une partie de la jeunesse française a choisi aujourd'hui de tourner le dos.
01:16
Voilà, une jeunesse qui ne s'intéresse plus à son histoire.
01:18
Alors, il convient de nuancer, je parle ici d'une partie de la jeunesse.
01:21
Dieu merci, il y a encore des collégiens et des lycéens qui s'intéressent à notre passé.
01:25
Mais ces derniers jours, j'ai vu passer sur les réseaux sociaux des vidéos sidérantes,
01:28
des micro-trottoirs diffusés où des jeunes défilent devant la caméra
01:32
et se trouvent tous incapables de donner la signification du 11 novembre.
01:36
Ces vidéos sont à pleurer.
01:38
On parle de jeunes qui sont sans doute encore scolarisés.
01:41
On est pris de vertige en se demandant qu'est-ce qu'ils retiennent de leurs cours.
01:43
Évidemment, ces vidéos n'ont pas valeur de sondage,
01:46
mais elles témoignent à minima des intérêts croissants d'une partie de la jeunesse pour son histoire.
01:51
Des sondages, en revanche, menés de manière scientifique cette fois,
01:54
démontrent cette baisse de la culture générale.
01:56
Écoutez bien, seulement la moitié des 16-24 ans connaît l'année de la Révolution française.
02:02
Un quart des jeunes associe les batailles de Waterloo et Marignan à la Première Guerre mondiale.
02:09
En quoi est-ce un sujet dont devraient s'emparer les politiques ?
02:13
On est en train de sacrifier des générations en estimant que, finalement,
02:15
leur inculture, elle sera compensée par l'avènement de Tchadjipiti.
02:19
Il ne s'agit pas seulement de connaître par cœur les dates de l'histoire de France.
02:22
Il s'agit de s'inscrire soi-même dans une continuité,
02:24
de s'inclure dans un passé plus grand que soi.
02:27
À force de reléguer la démonstration de tout sentiment patriotique à des pratiques d'extrême droite,
02:31
on a empêché plusieurs générations de s'emparer de leur histoire.
02:34
Ajoutez à cela la déconstruction woke des jeunes urbains
02:37
qui se sentent plus proches d'un New-Yorkais que d'un Angevin
02:39
et vous obtenez cette jeunesse qui n'aime plus son pays.
02:42
Et un pays qui ne s'aime plus, c'est un pays qui ne peut plus faire adhérer
02:44
les personnes issues de l'immigration à son propre récit national.
02:48
C'est une sorte de cercle vicieux.
02:49
Alors, aucun politique, qu'on s'entende bien,
02:51
ne pourra décréter demain matin l'instauration d'un sentiment patriotique.
02:55
Mais il y a quelques idées à mettre en avant que je vous donne pêle-mêle.
02:58
D'abord, cesser de valoriser le discours d'une France qui s'autoflagelle,
03:02
ne plus rester sourd aux attaques quasi quotidiennes
03:04
contre les lieux de culte chrétiens également,
03:07
redonner du sens à la notion de nation française
03:09
en opposition avec cette pseudo-souveraineté européenne.
03:12
Et puis surtout, décomplexer le fait de pouvoir arborer les couleurs tricolores,
03:16
dire qu'on est fier d'être français sans à chaque fois être taxé d'extrême droite.
03:20
Quiconque a un peu voyagé dans sa vie sait que partout ailleurs,
03:23
il est normal d'aimer son pays.
03:25
Alors plus que jamais, ce matin, assumons de dire que nous, on aime la France.
03:28
Sous-titrage Société Radio-Canada
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