- il y a 16 minutes
Après plusieurs années à informer les jeunes sur les réseaux sociaux, Hugo Travers alias Hugo Décrypte publie cette fois une bande dessinée sur l'histoire de la Russie et la guerre en Ukraine. Il est l'invité de RTL Soir.
Regardez L'invité d'Anne-Sophie Lapix du 11 novembre 2025.
Regardez L'invité d'Anne-Sophie Lapix du 11 novembre 2025.
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00:00Anne-Sophie Lapix, RTL Soir
00:03Notre grand invité de RTL Soir est celui qui permet à des millions de jeunes qui n'écoutent pas la radio ou ne regardent pas les JT de s'informer sur les réseaux sociaux.
00:12Bonsoir Hugo, au travers alias Hugo Décrypte.
00:14Bonsoir.
00:15Vous êtes notre plus grand concurrent.
00:17Vous avez inventé des modules d'informations courts, clairs, au ton sobre, à destination des jeunes et ça cartonne.
00:24Vous avez 28 ans, vous et votre rédaction désormais vous êtes suivi par des millions d'abonnés sur les réseaux sociaux.
00:28Comment vous faites ?
00:30Je pense qu'il y a plusieurs choses.
00:31D'abord, merci beaucoup pour l'invitation.
00:33Je pense qu'il y a plusieurs choses.
00:34Il y a un travail sur le fond et un travail sur la forme.
00:36Sur le fond, on a toujours eu, et même à l'époque quand j'étais tout seul en parallèle à mes études,
00:41l'envie d'avoir une approche journalistique de l'actualité pour des jeunes et des moins jeunes,
00:45peut-être aussi au fur et à mesure après, qui nous ont rejoints, mais avec une volonté d'accessibilité.
00:50Et quand je dis accessibilité, c'est sur le fond déjà partir du principe que ceux à qui on va s'adresser ne sont pas forcément au courant de tout sur tel ou tel sujet.
00:57Quand j'ai fait ma première vidéo, c'est un des exemples que je donne souvent sur la guerre civile en Syrie.
01:02Moi-même, je n'étais pas expert sur ce sujet-là, mais je pense que ça m'a aidé aussi à mieux comprendre ce qui était clair ou pas clair pour quelqu'un qui veut s'y intéresser.
01:08Et puis après, sur la forme, évidemment, c'est une présence sur les réseaux sociaux.
01:11YouTube pour des formats plus longs, des interviews, des documentaires, des reportages.
01:15TikTok ou Instagram pour des formats plus courts.
01:17Et être présent là où cette génération est présente, je pense que c'est essentiel aujourd'hui.
01:21Et votre matière, c'est quoi ? Ce sont des dépêches d'agence, de la presse, un réseau de journalistes ?
01:26Je pense que c'est un mélange de tout.
01:27Aujourd'hui, on est une quarantaine dans l'équipe, donc quand même, ça fait une équipe dont une quinzaine de journalistes qui ont la carte de presse, qui font ce travail-là.
01:34Et après, je pense que ça peut être comparable à d'autres médias.
01:36Ça dépend beaucoup de ce qu'on fait.
01:37Quand on a un format d'actu du jour, par exemple sur YouTube, qu'on pourrait comparer à une forme de JT à la télévision,
01:42mais pour notre public, ça va être un travail davantage qui est axé sur la dimension d'analyse et d'explication.
01:49Alors que quand on fait des formats de reportage ou des interviews d'une heure et demie ou des documentaires,
01:54on est évidemment sur une approche soit de terrain, soit d'interview.
01:56Donc je pense que de ce point de vue-là, c'est assez comparable, même si dans la forme, évidemment, ça diffère.
02:00Vos abonnés ont une moyenne d'âge de 27 ans.
02:02Quelles sont les thématiques qui les intéressent ? Ça vous intéresse, nous aussi ?
02:04Ce que je trouve très intéressant, c'est que les thématiques ne diffèrent pas forcément, je pense, des autres générations.
02:09Et je suis même très agréablement surpris de voir ça quand on est sur TikTok.
02:13Les sujets qui intéressent le plus, ce sont des sujets sérieux.
02:16C'est des sujets d'actualité internationale, de géopolitique parfois.
02:20Quel est le sujet que vous avez le plus traité dans les trois dernières semaines ? Est-ce que c'est Chine, comme nous ?
02:24Il y a eu beaucoup de sujets sur Chine, parce que mine de rien, c'est un sujet qui peut être concernant,
02:28parce qu'on peut se poser des questions sur notre mode de consommation,
02:30mais qui en réalité, derrière, amène plein d'autres sujets d'ordre économique, environnemental ou autre.
02:35Je pense que c'est des sujets, encore une fois, où on peut se dire, au premier abord,
02:38pour s'adresser aux jeunes, il faut des contenus légers, il faut des contenus humoristiques ou autres.
02:43Et je me souviens même qu'au début de ma chaîne, je calais des sortes de blagues ou autres dans mes vidéos.
02:49Et j'avais des retours de gens qui me disaient, mais on te suit surtout pour l'actualité,
02:52et donc garde cette ADN-là.
02:53Et donc je me suis dit, j'ai retiré tous les éléments un peu plus légers.
02:55On s'est concentré sur le sérieux, et c'est ce qui plaît aujourd'hui.
02:58Donc encore une fois, ça fait plaisir à voir.
03:00La guerre en Ukraine est aussi un sujet que vous traitez régulièrement.
03:02Comment vous la racontez, cette guerre ?
03:04Ce n'est pas évident, parce que d'abord, j'ai vu une évolution au fil des mois.
03:07Et je pense que vous l'avez vu aussi.
03:08Moi, je me souviens qu'en février 2022, à l'époque, il y avait évidemment beaucoup de questions sur ce qui se passait.
03:13Et je me souviens, en plus, c'était en pleine campagne présidentielle.
03:16Et puis au bout de quelques mois, j'ai senti qu'il y avait...
03:19Alors l'assitude, le mot est très dur dit comme ça,
03:22mais je sentais qu'il y avait un désintérêt, il faut le dire,
03:24en tout cas d'une partie de ceux qui nous suivent sur ce sujet-là.
03:26Alors que la guerre se poursuivait, il y avait toujours des personnes tuées au quotidien,
03:30une situation qui évoluait.
03:31Et à ce moment-là, on s'est dit, on ne peut pas simplement analyser ça de façon froide, on va dire.
03:36Il faut aller sur le terrain, il faut rencontrer des jeunes sur place.
03:39Donc on en a fait un documentaire à l'époque.
03:41On est allés sur place, et puis on est retournés un an après pour interviewer aussi Volodymyr Zelensky.
03:45Le président ukrainien.
03:46Le président ukrainien.
03:47Je pense que c'était nécessaire et intéressant aussi d'avoir cette perspective-là.
03:50Et quelle impression vous a-t-il laissé ?
03:52Déjà, toujours assez étonnant, enfin pas étonnant, je ne sais pas,
03:57mais de voir qu'il prenait le temps, c'est-à-dire qu'on a pu échanger pendant près d'une heure.
04:00Je pense que lui, évidemment, est conscient qu'il avait en tout cas à l'époque
04:04un enjeu de soutien très important vis-à-vis des pays européens,
04:07et donc un enjeu de prise de conscience à l'échelle européenne,
04:10et notamment française, de ce qui se joue dans le pays.
04:12Et pour moi, c'était particulier, je vous avoue que c'était quelque chose...
04:16Alors le contexte, évidemment, d'un déplacement dans un pays en guerre,
04:19de se retrouver sur place face à une personnalité comme celle-ci,
04:22ça peut être assez particulier, mais je trouve que dans les thématiques qu'on a pu aborder,
04:26c'était important de voir l'aspect déjà très sérieux sur l'actualité,
04:30et puis même voir, à l'échelle plus personnelle, comment est-ce que lui percevait la situation.
04:34Donc on a parlé aussi de comment est-ce que sa vie forcément a changé
04:37depuis le début de la guerre en 2022,
04:40la situation aussi pour ses enfants.
04:42C'est aussi ce qui change un peu dans vos interviews,
04:44c'est que vous n'hésitez pas à lui poser des questions plus personnelles, finalement.
04:47Oui, complètement. C'est-à-dire que sur des interviews politiques,
04:50c'est quand même plus rare, mais c'est vrai que, par exemple,
04:52sur des interviews culturelles, c'est ce que j'essaie d'avoir,
04:54et j'essaie de sortir, on va dire, d'un format d'interview au sens propre du terme,
04:58comme on peut l'avoir avec des politiques,
05:00pour être plus sur une forme de discussion,
05:02et ça peut permettre aussi parfois des échanges intéressants.
05:05C'est pour comprendre la guerre en Ukraine
05:07que vous avez voulu enquêter sur la Russie,
05:10sur l'histoire de la Russie.
05:12Vous n'êtes pas allé en Russie,
05:13vous avez enquêté pendant trois ans,
05:14et vous avez choisi de tout raconter dans une BD.
05:18Pourquoi dans une BD ?
05:20C'est venu assez naturellement, paradoxalement.
05:23Alors déjà, il y avait des contraintes qui étaient celles que,
05:25en étant allé en Ukraine pour, notamment,
05:28ces interviews-là et ce documentaire,
05:29je ne pouvais pas aller en Russie.
05:31En tout cas, c'était beaucoup plus compliqué
05:32de faire un travail de journaliste.
05:34Et puis, le format de bande dessinée
05:35permet des choses qu'on ne peut pas faire, évidemment, dans la vraie vie.
05:37Ça permet de voyager dans le temps,
05:39ça permet de rencontrer des acteurs politiques
05:41qu'on n'aurait pas pu rencontrer autrement.
05:43Enfin, de les rencontrer dans notre imagination, quand même.
05:45Voilà, rencontrer dans notre imagination et en bande dessinée,
05:47mais de faire ces rencontres-là.
05:49Et le tout sous forme d'un récit.
05:51C'est-à-dire qu'on s'est dit qu'on voit qu'aujourd'hui,
05:53Vladimir Poutine, dans ses discours,
05:55convoque l'histoire pour tenter de justifier l'invasion en Ukraine,
05:59pour tenter de justifier aussi, dans certains cas,
06:01des crimes qui y sont commis.
06:02Et dans notre cas, ça nous semblait intéressant
06:04d'avoir une approche factuelle,
06:06vérifiée d'ailleurs par des historiens dans ce cadre-là,
06:08mais sous forme de récit,
06:10pour essayer de mieux comprendre ce qu'il en est réellement,
06:12et mieux comprendre, en fait, cette histoire de la Russie.
06:14Parce que le passé explique le présent, en fait.
06:16C'est un peu votre principe aussi, dans cette BD, en Russie.
06:19Vous êtes dedans, vous vous servez de guide.
06:22On vous voit, vous êtes dessiné par Cocopelo,
06:24je crois que c'est l'oeuvre là.
06:26Et par exemple, vous dessinez les vikings
06:30qui débarquent sur les rives orientales de la mer Baltique.
06:32Ils assurent qu'ils viennent défendre les Slaves,
06:34et 1160 ans plus tard, devinez quoi ?
06:37Poutine, lui aussi, vient délivrer les gens,
06:39son peuple opprimé par les Ukrainiens.
06:40Vous faites un parallèle entre les deux discours, en fait.
06:42Et c'est ça qui est assez fascinant,
06:43c'est que, alors nous, on le fait dans la bande dessinée,
06:45mais les historiens aussi l'observent,
06:47et Vladimir Poutine, en fait, le fait naturellement lui-même.
06:49C'est-à-dire que Vladimir Poutine, dans son discours aujourd'hui,
06:52pour tenter de justifier, encore une fois,
06:53tout un tas de choses qu'on voit dans l'actualité au quotidien,
06:56il convoque l'histoire,
06:57il réhabilite d'ailleurs parfois certaines figures,
07:00et c'est assez fascinant à observer et à voir.
07:03Et donc, effectivement, je pense que sur un sujet comme celui-ci,
07:05l'analyser par le prisme de l'histoire, c'est intéressant.
07:08D'autant qu'il faut être honnête,
07:09sur les réseaux sociaux, on peut traiter des sujets en profondeur,
07:12on peut faire des vidéos d'une heure, une heure et demie,
07:14on le fait régulièrement,
07:15et ça peut permettre d'informer des millions de personnes.
07:17Mais c'est intéressant d'avoir aussi une approche historique sur ces sujets-là.
07:20Alors, vous convoquez effectivement
07:21toutes les grandes figures de l'histoire russe,
07:24et la violence est omniprésente dans votre récit.
07:27Yvan le Terrible a une milice qui exécute ses basses œuvres,
07:30c'est épouvantable.
07:31Et vous dites que tous les dirigeants auront par la suite leur milice,
07:34et pour Vladimir Poutine, c'est bien entendu le groupe Wagner.
07:37Oui, bien sûr.
07:38Le groupe Wagner, c'est un bon exemple, effectivement,
07:40de milice qui a été utilisée par Vladimir Poutine,
07:43avec tout ce qu'on a pu suivre, évidemment,
07:45sur les retournements ces dernières années,
07:46et la tentative d'attaque sur le Kremlin il y a quelques mois.
07:51Donc, je pense que c'est effectivement des choses
07:52qui se suivent, parfois qui se ressemblent.
07:55Alors, évidemment, l'histoire, ce n'est pas qu'une répétition,
07:57ce n'est pas aussi simpliste que ça,
07:59mais il y a parfois des parallèles qui sont intéressants à analyser.
08:01Et vous accordez à ces dirigeants sanguinaires d'avoir unifié la Russie ?
08:05Effectivement.
08:06Par la violence ?
08:07C'est aussi l'histoire de la Russie.
08:10Et c'est d'ailleurs ce qu'on a aussi essayé de montrer,
08:12c'est que dans cette tentative de la part de Vladimir Poutine aujourd'hui,
08:16et dans cette tentative dans l'histoire,
08:17tentée de réunir des peuples,
08:19il y a eu tout un tas de trahisons,
08:20il y a eu aussi des peuples qui ont voulu avoir leur propre destin
08:23et vivre d'eux-mêmes.
08:25Et je pense qu'évidemment, l'actualité le montre aussi aujourd'hui.
08:27Alors vous vous êtes fait plaisir, vous interviewez Yvan le Terrible,
08:29Staline, Poutine,
08:30vous aimeriez d'ailleurs interviewer Poutine ?
08:33Oui, mais c'est plus facile en bande dessinée, je pense.
08:35Je pense que typiquement, la question était venue,
08:37j'étais à une rencontre à Brive,
08:39à un salon du livre ce week-end,
08:41et certains m'avaient demandé pourquoi le faire comme ça en bande dessinée.
08:44Ça permet aussi de cadrer davantage les choses,
08:46c'est-à-dire que quand on donne la parole à certaines figures comme celle-ci,
08:49ou même à des figures historiques,
08:51alors certes, c'est un récit,
08:52donc il y a une forme de caractère fictif dans ce qu'on fait,
08:54je n'ai pas voyagé vraiment dans le temps,
08:55mais on est quand même capable de cadrer les choses,
08:58et quand on donne la parole à une figure historique
09:00comme Yvan le Terrible que vous avez donnée à l'instant,
09:03on lui donne la parole tout en lui donnant un cadre
09:05vérifié par des historiens.
09:07Vous avez déjà interviewé Emmanuel Macron,
09:08en revanche, Emmanuel Macron qui veut interdire au moins de 15 ans
09:11les réseaux sociaux, qui sont votre lieu d'expression,
09:14car ils sont aussi devenus le vecteur de harcèlement,
09:17d'accès à des contenus violents et pornographiques,
09:18vous êtes d'accord avec Emmanuel Macron ?
09:20Pas forcément, c'est-à-dire que j'avais eu l'occasion d'en parler
09:23lors de la commission d'enquête à l'Assemblée nationale
09:25où j'avais été convié pour essayer d'apporter mon regard sur le sujet.
09:29Je comprends d'où ça vient et je suis pleinement conscient moi-même
09:33et d'accord sur le fait qu'il y a des risques importants
09:35sur les réseaux sociaux, particulièrement pour les jeunes,
09:37quand on parle de santé mentale, de risque d'addiction,
09:39de risque, on le voit sur la propagation,
09:42soit de contenus haineux, soit de contenus qui peuvent affecter
09:45réellement la santé mentale des jeunes,
09:46c'est un problème qui est immense.
09:47Mais ce qu'on voit aussi, c'est que c'est un problème
09:49qui n'est pas que pour les jeunes.
09:51Et c'est là aussi, je pense, le risque,
09:52quand on va parler de tous ces sujets-là,
09:54c'est que ce n'est pas qu'un sujet pour les jeunes.
09:56Quand on parle de tous ces sujets-là,
09:57il faut, je pense, le prendre d'un regard plus large
10:01et je pense qu'en plus, il y a toujours des façons
10:03de détourner ce genre d'interdiction.
10:05Donc, c'est quelque chose qui, je pense,
10:07ne me paraît pas forcément le plus efficace.
10:09Vous ne dites pas que les jeunes,
10:09il faudrait interdire les réseaux sociaux pour tout le monde, alors ?
10:11Non, du coup, alors non, quand je dis ça,
10:13je ne pense pas effectivement de cette façon-là.
10:17La propagande, la pornographie ?
10:18C'est compliqué typiquement sur la question
10:19des fausses informations.
10:21Moi, je suis très mal à l'aise assez rapidement
10:23dès qu'on parle de suppression de contenu,
10:24de censure ou autre, parce qu'évidemment
10:27qu'il y a un risque de propagation
10:28de fausses informations sur les réseaux sociaux
10:30et c'est une réalité, on le voit tous nous-mêmes.
10:32Moi-même, en fait, au quotidien,
10:33j'ai parfois des personnes qui clonent ma voix
10:35par intelligence artificielle
10:36pour diffuser des fausses informations.
10:38Donc, je vois à quel point c'est une réalité.
10:39Et en même temps, je vois aussi à quel point
10:41il y a un risque de dérive qui est important.
10:43Si c'est une entreprise privée qui le fait,
10:45à un réseau social, sur quelles règles
10:47est-ce qu'ils vont se baser
10:47pour décider de supprimer quelque chose ou non ?
10:49Si c'est une institution ou le gouvernement,
10:51évidemment, il y a des risques
10:52de dérive antidémocratique.
10:54Donc, c'est malheureusement un sujet
10:56où il n'y a pas de solution évidente.
10:58Merci beaucoup, Hugo Travers.
10:59Je rappelle le titre de votre album
11:01de bande dessinée en Russie
11:02chez Alaris Editions.
11:05Et c'est avec Chris, le scénariste Chris
11:07et Coco Pello, le dessinateur.
11:09Merci encore.
11:11Dans un instant, on retrouve Florian Gazan
11:12qui repêchera l'info qu'on a failli manquer.
11:14Et puis, dans la tentation du soir,
11:15Samuel Gotschmidt nous emmène à Verdun
11:18visiter les expositions consacrées
11:19à la Première Guerre mondiale.
11:20A tout de suite.
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