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  • il y a 1 semaine
Cette année lors de nos soirées des Trophées de l'Economie de La Provence début décembre, place aux nouvelles générations : celles qui inspirent, innovent, s'engagent... Celles qui feront l'économie de demain !
En attendant, nous vous présentons chaque jour les jeunes entrepreneurs de notre Palmarès Générations engagées de La Provence sélectionnés par la rédaction.
À Marseille, Tiphaine Guerout et Johanna Maurel transforment un geste quotidien en acte responsable. À travers Koovee, elles fabriquent des couverts comestibles, solides et agréables à manger, une alternative écologique aux plastiques et aux bois non recyclables. "J’avais envie de lancer un projet avec un vrai impact environnemental. Un projet auquel je pourrais consacrer ma vie", confie Tiphaine Guérout, 35 ans, cofondatrice de Koovee. Avec des études en histoire en Angleterre, puis à Sciences-Po Paris en marketing et communication, elle quitte le Val-de-Marne pour la cité phocéenne après un premier emploi dans une start-up. "Il y avait bien cette loi, votée en 2016 et appliquée en 2020, qui interdisait les couverts en plastique." L’idée était née : une alternative aux couverts en bois, souvent nocifs pour l’environnement et importés d’Asie.
Tiphaine ne pouvait pas lancer ce projet seule. C’est là qu’entre en scène Johanna Maurel, 33 ans, née en Dordogne et ayant grandi à Manosque. Après des années passées dans les médias en France et à l’international, elle a voulu changer de voie. "Ce qui m’intéressait vraiment, c’était la fabrication, le processus derrière le produit. La torréfaction, la vinification… Et quand Tiphaine m’a parlé de son projet, j’ai tout de suite su que je voulais en être", raconte-t-elle avec enthousiasme.
Les couverts comestibles Koovee sont désormais présents en France et à l’international. Carrefour, Monoprix, Promocash, Cisco, Accor… La liste des partenaires s’allonge. "Avec Picadeli, l’enseigne suédoise de bars à salades dont la filiale française est basée à Marseille, nous avons même cocréé une fourchette exclusive. C’était un vrai moment de fierté", confie Tiphaine. Les produits se vendent entre 60 et 70 centimes l’unité, au même prix que les couverts en bois, mais avec un avantage supplémentaire : un biscuit bio à déguster.
Découvrez l’intégralité du portrait dans notre magazine Entreprises, en kiosque dès décembre 2025.

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Transcription
00:00Des milliers de professionnels, restaurateurs, glaciers, ont besoin d'alternatives par rapport à ces couverts en bois
00:05qui sont râpeux en bouche et qui viennent de l'autre bout du monde.
00:16Je suis Tiffaine Guéroux.
00:18Et je suis Johanna Morel.
00:19Et nous sommes les cofondatrices de l'entreprise Cuvie, qui fabrique des couverts qui se mangent à Marseille en bio.
00:25On a eu l'idée de créer cette entreprise parce qu'en France, on jette 5 milliards de couverts à usage unique chaque année.
00:32En Europe, ça représente 130 milliards. Donc c'est une catastrophe environnementale.
00:36Ce qui nous motive, c'est vraiment l'universalité du projet.
00:39On ne vient pas s'adresser à des personnes sensibles à l'écologie uniquement,
00:44mais on s'adresse à tous puisqu'on remplace un objet du quotidien, donc le couvert à usage unique.
00:49Et on vient lui apporter un plus puisque c'est un bon biscuit bio, agréable à utiliser et à croquer en fin de repas.
00:55Suivez nos aventures sur Cuvie.
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