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##LE_GRAND_DEBAT_DES_VRAIES_VOIX-2025-11-06##

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Transcription
00:00Moi ce que je demande à la présidente de l'Assemblée Nationale, c'est notamment de clarifier le règlement intérieur,
00:05de faire en sorte qu'il n'y ait plus aucune provocation islamiste, plus aucune ambiguïté dans le respect de la laïcité au sein même de la maison du peuple français.
00:17Éric Revelle, vous entendez la voix de Julien Audoul, du Rassemblement National, qui s'exprimait.
00:24Oui, oui, oui, écoutez, on parle tout de suite du sujet là.
00:27Ah oui ?
00:28Je veux dire, moi j'ai été extrêmement choqué.
00:33J'ai été extrêmement choqué, alors j'ai vu le petit communiqué, parce que ce sont les gens du Modem qui ont fait venir ces deux...
00:39Absolument, Marc Fénaud ça vient de...
00:41Marc Fénaud qui a fait un communiqué pour s'expliquer tout en ne s'expliquant pas, tout en reconnaissant, tout en ne reconnaissant pas.
00:46Il a fait du bairoïsme.
00:48Il a fait du bairoïsme, mais je veux dire, pourquoi je suis choqué ? Je suis choqué pour deux choses.
00:52Alors on peut m'expliquer ce qu'explique Marc Fénaud dans son petit communiqué,
00:55que c'est une façon de convertir, si j'ose dire, les gens qui pensent différemment, qui ont une culture différente, aux règles de la République.
01:04Mais pardon, Philippe, vous avez souligné le point crucial, c'est que ces petites fillettes doivent avoir 10-12 ans, peut-être même pas.
01:10Il y en a qui avaient 8 ans pour les plus petites, a priori.
01:12Donc ça veut dire qu'à 8 ans, en France, on voile les gamines.
01:16C'est ça que ça veut dire.
01:17Donc première provocation, celle-ci, vous avez raison de le souligner.
01:19Et puis deuxième, pardon, pardon, mais les mettre de manière ostensible, elles étaient en haut de l'hémicycle, dans les balcons, dans la tribune.
01:28C'est une deuxième provocation, évidemment, évidemment que c'est une provocation.
01:32C'est un symbole politique fort.
01:34On n'aura jamais assez de pensée pour toutes ces femmes qui en Iran se battent pour ne pas qu'on leur impose le voile.
01:41Donc double provocation.
01:42Et je vais vous dire, Marc Fénaud, il a perdu l'occasion d'écrire, voire de se taire.
01:45Ça, on est bien d'accord.
01:46Ce n'est pas nouveau.
01:48Moi, j'ai juste une question.
01:49C'est, ces jeunes filles, elles étaient voilées quand elles ont pénétré l'enceinte de l'Assemblée ?
01:55Alors ça, on ne sait pas, mais comme elles l'étaient à la tribune, on peut supposer qu'elles ne sont pas allées se changer dans une pièce.
02:03Je suis complètement d'accord avec les propos et les points soulevés par Éric.
02:06Mais effectivement, je ne comprends pas parce que normalement, par exemple, à l'Assemblée, il faut porter une veste.
02:12Pour un homme, par exemple, il faut porter une veste.
02:14Je crois même une cravate.
02:15Alors non, maintenant, la cravate n'est plus obligatoire pour les députés et pour le public non plus.
02:19Il ne faut pas être couvert.
02:21Voilà.
02:21D'accord.
02:21C'est ce qui a marqué.
02:22En tout cas, le règlement de l'Assemblée nationale...
02:24C'est très surprenant au niveau du contrôle et de la sécurité, en fait.
02:27Le règlement de l'Assemblée n'interdit pas les signes religieux, sauf si cela perturbe les débats.
02:32Et c'est en cela, j'imagine, qu'il y ait le brune-pivet à...
02:35C'est la brèche, oui, d'accord.
02:36Réagi.
02:37Alors, la question, déjà, il faut quand même rappeler une chose, c'est que théoriquement, les filles ne sont voilées que dès lors qu'elles sont pubères.
02:45J'ai du mal à croire, malgré le fait que la puberté arrive de plus en plus tôt, que des gamines de 8 ans étaient pubères.
02:54Premier point.
02:54Donc, ça veut dire, et en plus, des gamines de 8-10 ans, qu'on ne me dise pas qu'elles demandent à avoir le voile pour être pubique.
03:01Je pense qu'une gamine, enfin, j'ai une fille qui maintenant est grande, à 8-10 ans, elle espérait se faire jolie, mignonne, pour aller jouer avec ses copines, d'accord ?
03:08Donc, la liberté de la femme de le mettre ou ne pas le mettre, là, ce ne sont pas des femmes, ce sont des filles, des petites filles même.
03:15Parce qu'elles n'ont même pas 10 ans, elles sont à l'âge de l'école primaire, pardon.
03:18Mais la deuxième chose, comment est-ce qu'on peut accepter et défendre Mordicus en accusant Yael Brown-Pivet d'être dans la même ligne que...
03:27En fait, je vais résumer ce que disent les tweets des députés insoumis, que Yael Brown-Pivet est sur la même ligne islamophobe que l'extrême droite, que maintenant il y a une entente.
03:37Mais, désolé, la laïcité, ce n'est pas fait pour les chiens.
03:40Alors, on me dira, ce n'est pas la laïcité.
03:41Oui, mais je le dis, je le répète, il y a l'esprit, il y a la règle.
03:44Quand on va dans un bâtiment de la République, on a la tenue la plus neutre possible.
03:48Mais surtout à l'Assemblée nationale, pardonnez-moi, c'est une provocation assumée que Marc Fénaud arrête de nous faire prendre des vessies pour des lanternes.
03:56Mais Marc Fénaud fait du centrisme.
03:57Est-ce que ce n'est pas étonnant de la part de Marc Fénaud ?
04:02Ah non.
04:04En fait, si, c'est plutôt étonnant, parce que quand il était en charge de l'agriculture,
04:08il n'a pas démontré un leadership effréné, ni une capacité à réaliser des choses.
04:16Et c'est plutôt un homme de l'ombre, c'est plutôt le lieutenant de François Bayrou,
04:20qui soit effectivement à l'origine de cette opération.
04:24Ça me surprend aussi.
04:25Pour le connaître un petit peu, ça me surprend.
04:27Pour dire quoi et pour faire quoi, en fait ?
04:28Exactement.
04:29Ce qui a été intéressant, c'est d'avoir le sujet, en tout cas.
04:32Et peut-être l'élément supplémentaire, c'est de rappeler combien notre société et notre République est fragiles,
04:40et que sur ces petits épisodes, qui fondamentalement sont des faits mineurs,
04:48et qui réussissent à se démultiplier et à impacter de manière forte les fondamentaux de la République,
04:55de notre modèle de société.
04:56Et c'est ça qui est vachement dangereux et vachement inquiétant.
04:58Alors, deux choses. Pour Marc Fénaud, je pense qu'il ne s'attendait pas à ce que cela se passe,
05:03mais comme ça venait de chez lui, vous êtes d'accord que vraiment,
05:07comme ils sont communiqués, c'est vraiment comme on dit, j'ai godi à ce qu'il...
05:11Je vais vous dire une chose quand même, pour que je vais donner amicalement un petit conseil
05:16à la présidente de l'Assemblée nationale, qui a trouvé cette situation inacceptable.
05:20Absolument, et elle a raison.
05:20Bon, elle a raison.
05:21Il faut un rappel au règlement, et il faut, je vais aller jusque là,
05:24puisque quand ce sont des députés et des filles qui dépassent les bornes,
05:27ils peuvent être privés d'une partie de leur rémunération.
05:30Il faut que le bureau de l'Assemblée nationale se réunisse
05:33et impose une sanction à Marc Fénaud, président du groupe Modem.
05:37Voilà. Il faut que ce soit clair.
05:38Si c'est inacceptable, il faut que la présidente de l'Assemblée nationale aille jusque là.
05:42Allez, 0826 300 300, si vous voulez, si vous avez envie de réagir,
05:46bien entendu, vous êtes les bienvenus jusqu'à 19h30.
05:48Et puis, je rappelle que demain matin, sur Sud Radio,
05:50Maxime Liedot reçoit Marion Maréchal, députée européenne et présidente d'Identité et Liberté,
05:56dont l'invité politique à 8h15, jusqu'à 8h30.
06:000826 300 300, on revient dans un instant.
06:03Bonjour, c'est Daniel.
06:04Les Vraies Voix Sud Radio, 18h-20h, Cécile Dominibus, Philippe David.
06:10On vous souhaite la bienvenue si vous venez de nous rejoindre.
06:12Les Vraies Voix jusqu'à 19h30 avec Philippe David, bien entendu,
06:15autour de sa table, Éric Revelle, journaliste et auteur de ce livre.
06:19C'est Mozart qu'on assassine aux éditions Ellipse.
06:22Et puis, Pierre-Yves Martin, entrepreneur et consultant,
06:24et un autre camarade, bien entendu, de Sud Radio, qu'on aime beaucoup,
06:28qui vient d'arriver, Perico Légas, qui est là.
06:30Bonsoir, Perico.
06:31Bonjour, Perico.
06:31Demain, vous serez en direct du salon Made in France,
06:35Porte de Versailles, pour la France dans tous ses états,
06:38de 12h à 14h, avec un invité exceptionnel.
06:41Avec, entre autres, Arnaud Montebourg, ses artisans, ses femmes, ses hommes qui se battent.
06:45La libération de la France sera demain consacrée au salon du Made in France.
06:50Voilà, l'énergie, la République, la mémoire du général de Gaulle,
06:52la France qui gagne, la France qui se bat, la France qui réussit.
06:55Et si la classe politique veut venir prendre une petite leçon d'économie et de courage,
06:59elle est là, bienvenue, on la recevra.
07:00Ils pourront même prendre la parole.
07:02Et les auditeurs nous appelaient au 0826 300 300.
07:05Demain, tous au Médine France.
07:06On va en faire avec vous, Perico.
07:08Merci beaucoup d'avoir été avec nous.
07:10Allez, 0826 300 300.
07:12Tout de suite, on revient sur Yael Brunpivet,
07:14qui a suscité cette branquade des insoumis,
07:16en jugeant inacceptable, je rappelle,
07:18que de jeunes enfants puissent porter des signes religieux ostensibles
07:21au cœur de la représentation nationale.
07:24Ça vous choque, Philippe David, bien entendu,
07:27mais aujourd'hui, la loi, enfin, elle est un peu trouble quand même.
07:32Ah ben, non mais, le règlement de l'Assemblée nationale,
07:35c'est clair, vous l'avez rappelé, Cécile.
07:36Le règlement, pardon, par la loi, vous avez raison.
07:38Pour être admis dans les tribunes, le public doit porter une tenue correcte.
07:41Pour ça, c'est le moins qu'on puisse dire.
07:42C'est normal.
07:43Il se tient assis.
07:44C'est sûr que s'il se met manifesté, ça pose problème.
07:45Découvert et en silence, il peut consulter les documents parlementaires
07:50et prendre des notes.
07:53La question qui se pose, si on dit découvert,
07:57un voile, c'est un couvre-chef par destination.
08:01Donc, ça veut dire qu'il y a Elbrunpivet,
08:04ou Julien Audoul, ou ceux qui se sont émus,
08:06ont eu raison de s'émouvoir.
08:08Mais on nous dit qu'au Sénat,
08:10ce sont les signes religieux ostentatoires
08:12qui sont interdits dans les tribunes,
08:14mais pas à l'Assemblée Nationale.
08:16Mais dès lors qu'on dit qu'on doit être découvert,
08:19on ne doit pas avoir de voile,
08:20pas avoir de turbansique,
08:22pas avoir de kippa,
08:24pas avoir de voile de bonne sœur,
08:25on a une tenue la plus neutre possible.
08:28Parce que, rappelons-le,
08:29ça va faire 120 ans dans un peu plus d'un mois,
08:31les églises et l'État ont été séparés
08:33le 9 décembre 1905 en France.
08:35Mais certains, j'ai l'impression,
08:36ont vraiment très envie de revenir là-dessus.
08:39Pierre-Yves ?
08:40Je ne sais pas si certains ont très envie
08:42de revenir là-dessus,
08:43mais ce qui me semble,
08:45c'est que, déjà,
08:46le premier élément,
08:47c'est que les éléments d'autorisation
08:50et de réglementation
08:52soient différents
08:52entre le Sénat et l'Assemblée Nationale.
08:54Je trouve ça très étonnant,
08:55très singulier.
08:56Ça s'appelle la séparation des pouvoirs.
08:59Non, non, parce que
09:00les législatives,
09:01le Sénat et l'Assemblée,
09:02c'est la même chose.
09:03Oui, mais ils ont chacun,
09:04c'était de l'humour,
09:05ils ont chacun leur plus éptibilité.
09:06J'avais compris.
09:08Voilà, et on le rappelait tout à l'heure,
09:10en fait,
09:10c'est un non-événement,
09:13mais qui,
09:14comme Eric le rappelait,
09:15doit être
09:16sanctionné.
09:18Enfin,
09:18il doit y avoir
09:19un message clair,
09:20parce que
09:21c'est le jeu des dominos.
09:23Il y a un domino qui tombe,
09:24il y en a un deuxième,
09:25troisième,
09:25quatrième,
09:26et au final,
09:27tous les fondamentaux
09:28se cassent la figure.
09:29Yael Brun-Pivet,
09:30tout le monde connaît la religion
09:32de Yael Brun-Pivet,
09:33est-ce qu'on peut...
09:34Ah bon ?
09:35Laquelle ?
09:36Est-ce qu'on peut,
09:38aujourd'hui,
09:40se dire que
09:41c'est peut-être
09:42son engagement personnel ?
09:45Non, je ne crois pas,
09:46je crois qu'elle est dans son rôle
09:47de président
09:47de l'Assemblée nationale.
09:49Un rôle qu'elle tient
09:50plutôt bien, d'ailleurs.
09:51Oui,
09:52Yael Brun-Pivet,
09:54même s'il y a eu
09:54quelques ratés
09:56au démarrage
09:57de sa présidence
09:58à l'Assemblée nationale,
09:59je trouve qu'elle s'est assise
10:00confortablement
10:01dans ce fauteuil
10:02et elle est dans son rôle
10:03et je trouve que son terme
10:04est extrêmement bien choisi.
10:06C'est inacceptable,
10:07c'est inacceptable
10:08et d'une certaine façon,
10:09je vais vous dire,
10:10cette double provocation
10:11que je rappelais tout à l'heure,
10:12à la fois de faire porter
10:13un voile
10:13à des petites filles
10:14de 8 ans
10:15qui ne sont par définition
10:16pas demandeuses,
10:17j'imagine pas qu'avant...
10:18Et surtout
10:19qui n'ont pas à le porter
10:20vu les prescriptions religieuses
10:21soient dites en passant.
10:22Cette provocation,
10:24elle ne peut pas passer,
10:25elle ne peut pas être passée
10:26sous silence.
10:27Enfin, pardon !
10:28Mais je crois
10:29qu'il y a deux choses.
10:30Surtout après
10:31la loi qui a été votée
10:33à l'Assemblée nationale
10:34sur le non-port du voile
10:35à l'école.
10:37Absolument,
10:38et c'est une loi qui est ancienne,
10:39ça fait 21 ans,
10:40c'était en 2004.
10:41Mais moi je crois
10:41que plus que la provocation,
10:43il y a une chose
10:43qu'il faut comprendre,
10:44c'est un test.
10:46Le premier test,
10:47c'est 1989,
10:49les élèves voilés
10:49à Creil,
10:51avec l'erreur
10:52de Lionel Jospin.
10:53Le proviseur Chenière.
10:54Le but,
10:55c'était de voir
10:55qu'est-ce qu'on accepterait,
10:58qu'est-ce qu'on n'accepterait pas,
10:59et notamment avec
11:00Lionel Jospin
11:01qui s'est comporté
11:03en ponce-pilate
11:04et Daniel Mitterrand
11:05qui avait osé dire,
11:07c'était la femme
11:07du président à l'époque,
11:09qui avait osé dire
11:09qu'on ne devait pas
11:10s'attarder
11:10pour une affaire de foulard,
11:11pour une affaire de fichu.
11:13Madame Mitterrand
11:14a piétiné
11:14la loi de 1905
11:15à cette occasion.
11:17C'est dommage,
11:17personne ne lui a fait remarquer.
11:19Mais surtout,
11:20c'est un test
11:21pour voir
11:21qu'est-ce qu'on est capable
11:22d'accepter.
11:23Alors, on a essayé
11:24le voile à l'école
11:24en 1989,
11:25il y a eu d'autres affaires.
11:26En 2004,
11:27on a filé par légiférer.
11:29Les burqas
11:30se sont multipliés
11:31dans les rues.
11:32Et j'en ai vu personnellement
11:33à Paris,
11:33à Marseille,
11:34etc.
11:35Qu'est-ce qu'on a fait en 2010 ?
11:36On a fait une loi
11:37pour interdire la burqa.
11:38Donc là,
11:39c'est un test.
11:40Je peux vous dire
11:40que si jamais
11:41on ne modifie pas
11:42le règlement
11:43de l'Assemblée nationale,
11:44je vous prends le pari
11:45que dans quelques temps
11:46des femmes
11:47viendront à l'Assemblée nationale
11:49voilées
11:49pour voir
11:51jusqu'où
11:51on est capable
11:52de supporter.
11:53Ça s'appelle
11:53l'entrisme islamiste.
11:55Il y a en ce moment
11:55une commission d'enquête
11:56parlementaire
11:57très intéressante
11:58sur le rôle
11:59des frères musulmans
12:00et leur infiltration
12:01en France,
12:02qu'elle aille le plus loin
12:03possible dans les révélations
12:04et moi j'attends
12:05qu'elle ne reste pas...
12:05Elle est à huis clos.
12:07Elle est à huis clos.
12:07Ce qui est incroyable quand même.
12:08Ce qui est problématique...
12:09Ben oui, attendez.
12:10Ça veut dire que nous
12:11n'avons pas le droit
12:12d'entendre les arguments
12:13et les réponses
12:14de ceux qui sont
12:15sur le banc
12:16des auditionnés.
12:17Je suis entièrement...
12:19entièrement d'accord
12:20avec vous Éric Revelle
12:21mais ça,
12:22ce n'est pas seulement
12:23une provocation,
12:24c'est un test.
12:25Que pouvons-nous accepter ?
12:27Est-ce qu'on va se défendre
12:27ou pas ?
12:28Vous me répondez
12:29par oui ou par non.
12:30Est-ce qu'une école juive
12:31avec des garçons,
12:32avec des kippahs,
12:34est-ce que la France insoumise
12:35aurait accepté
12:36à l'Assemblée nationale ?
12:37C'est une question.
12:38Oui, non ?
12:39Ils auraient réagi
12:40en dénonçant
12:42l'atteinte aux valeurs
12:43de la République.
12:44Évidemment, évidemment.
12:45Bon, tu veux dire,
12:47on est rentré
12:47dans une spirale
12:48absolument hallucinante.
12:49infernale.
12:51La communautarisation,
12:52la fracturation du pays,
12:53elle est très inquiétante.
12:55On est bien d'accord.
12:56Allez, tout de suite,
12:57on n'y croit pas.
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