[#Conférence de presse] Éliminatoire CDM 2026 : Mouyama dévoile sa liste contre le nigéria

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00:00Cela dit, on va commencer la conférence de presse avec le sélectionneur national Thierry Diodené Mouyouma en prélude à ce match montant pour les barrages et zones afriques de la Coupe du Monde entre les Panthères du Gabou et les Super-Gas du Nigeria prévus le 13 à Rabat.

00:16Comme d'habitude, le sélectionneur se fera le devoir de rendre publique la liste de joueurs retenus pour la circonstance pour ce match et après nous allons passer tout naturellement à l'épreuve question-réponse.

00:31Coach, bonjour, c'est à vous.

00:32A cette liste n'a toujours pas commencé, c'est une vraie difficulté, donc c'est encore un cul-de-cœur adressé aux décideurs afin que les gens trouvent une solution à pouvoir lancer le championnat national.

00:48Même si on sait qu'on nous dirait sur les lances d'art, il y a la probabilité qu'il n'y ait personne pour la canne, oui, mais bon, à Mars il y a des compétitions, et il y a certainement la compétition, il y a du bon niveau à le joueur.

00:59Donc c'est intéressant pour les championnats, les joueurs, le tour de l'activité, les enjeurs également, qui vivent de controverses, qui vivent de contradictions, reprennent à travailler parce que là ils perdent leurs acquis.

01:11Voilà, c'était le coup de gueule.

01:13Maintenant, s'il faut revenir proprement à la conférence de presse de provocation de joueurs d'avant-match, les joueurs pré-convoqués pour le rassemblement du monde devant, au pré-match du 13 devant face au Nigeria-100,

01:32Mbaba Loïs, les Calais juniors, Oumeno Lucas, Ouyono Anthony, Ouyono Jérémy, Ecomi Jacques,

01:43Yohanobian, Apinangoy Aaron, Ecomi Manga, Mbaba Yanis, Kila Onfiya Mik, Mouketou Alex,

01:55Doma Kolino Jonathan, Kanga Gelor, Lemina Mario, Ouko André, Ndang Ibrahim, Nze Samake, Lemina Noah, Averlan Teddy,

02:14Pouanga Deni, Meyo Brian, Openda Royce, Obameyan Pierre-Henri, Doma Kolino Alan, et enfin, Esan Batuti, Randy.

02:32Voilà les 26 joueurs pré-convoqués pour le rassemblement du mois de novembre pour le match nigérien du 13 novembre. Merci.

02:42On avait misé sur un staff technique de qualité. Parce qu'il faut comprendre que la qualité ici ne réside pas que quand on va chercher des expatriés en Europe ou en Amérique du Sud.

02:56On peut trouver la même qualité en Afrique. Ça sera comme un choix été, je dirais, utile. J'éviterais de dire important.

03:04Et à côté de ça, je me suis bien entouré, en venant avec des anciens footballeurs qui connaissaient la maison. Le cas de M. Cédric Mbamba, qui m'assiste,

03:16Bioriné Londo, Eric Moulungui, Fabrice Doma Kolino. Nous avons un staff médical de qualité. Le Dr Diophe et son équipe.

03:25Sinon, je vais citer mon staff toute la journée. Et je vais ouvrir la parenthèse parce que la question va arriver.

03:30Quand nous avons commencé, il y a deux ans, il y avait aussi Anisayala et qui, aujourd'hui, il fallait qu'à vous le précise, vous voyez dans la salle,

03:40il marque son retour au sein de l'équipe nationale. Donc c'est un apport non négligeable.

03:44Et tout ce monde a contribué à la stabilité, à l'expertise locale du staff technique de l'équipe nationale.

03:53Nous avons pu impacter les joueurs positivement parce que nous avons proposé quelque chose de cohérent.

03:57autant dans le relationnel que dans l'aspect technico-tactique.

04:03Parce qu'il faut comprendre que, bon, deux fois, on a entendu des remarques sur l'aspect technique, tactique, sur les schémas.

04:10Mais il faut comprendre que si au départ, on n'avait pas été cohérent sur l'aspect disciplinaire, sur l'aspect organisationnel,

04:17sur l'aspect relationnel, on n'aurait réussi à rien.

04:20Et ça, je pense que c'était le socle. Donc il était important qu'on le mentionne.

04:26Je pense que c'est de là qu'on a trouvé notre force. Et ensuite, les résultats aidants.

04:30On se rassure chaque rassemblement, chaque match de compétition.

04:36Et là, celui qui est le stage prochain, barrage, il serait encore important pour nous qu'on se rassure en vue de la Cannes.

04:42Parce qu'aujourd'hui, nos esprits sont tournés vers la Cannes-Maroc 2025.

04:46Et le tour de cadrage, je pense qu'il est au niveau des matchs à élimination directe de la Coupe d'affilée de la nation.

04:54Bonjour.

04:55Romaric Zogo, Gabon 24. Je suis vers le fond.

05:01Alors j'ai, on va dire, trois questions.

05:04Je vais commencer par la première et rebondir sur ce que vous venez de dire à propos de votre staff qui est réellement étoffé.

05:14J'aimerais revenir sur l'aspect psychologique.

05:17Je ne sais pas si c'est le lieu de poser la question, mais je pense qu'on va profiter ici parce qu'on se reverra peut-être au Maroc pour les barrages ou à la Cannes.

05:25On a ce problème de Marcolino qui a été souligné avec un remue-ménage total autour de ce jeune qui fait quand même partie de l'avenir de cette équipe nationale.

05:37Là, on va avoir son jeune frère, Jonathan de Marcolino, qui arrive aussi.

05:42Comment est-ce que ça se gère sur le plan psychologique ? Parce qu'ils sont très jeunes.

05:46Moi, je comprends et je pense que c'est avec moi que vous êtes obligés et d'avoir des résultats et de renouveler cet effectif qui est vu en grande majorité.

05:53Comment vous gérez de tels cas lorsqu'on sait que son frère se fait laminer et que vous en ajoutez un autre qui va prendre des coups à la place du frère, ne sachant même pas d'abord ce qu'il est capable de produire ?

06:06Est-ce que la dimension psychologique est vraiment prise au premier plan dans la préparation au niveau de la tanière ?

06:13Ça, c'était la première question.

06:15La deuxième va concerner le...

06:17Bonjour, Romain. Je pense que vos questions sont pertinentes.

06:20Vous ne prenez pas que j'en oublie. Est-ce qu'on pourrait progresser ?

06:22Si vous avez le micro, vous pouvez reposer la deuxième à la fin de la première.

06:26Permettez que je réponde.

06:29Avant que de répondre, je voulais dire... Là, vous avez cité deux.

06:32Je voulais quand même dire qu'il y a peut-être aussi le grand-père qui viendra, qui sera appelé la prochaine fois.

06:37Comme ça, on aura la famille Marcolino au complet ici.

06:41Non, mais c'était...

06:42Oui, ce sont des jeunes joueurs qui ont besoin d'accompagnement.

06:46Mais je pense qu'ils sont déjà bien accompagnés dans le cadre familial et bien entourés avec les agents.

06:52Nous, au niveau de l'équipe nationale et avec tout le monde que j'ai cité autour de l'équipe nationale,

06:57on a un apport, un regard de grands frères, de pères pour certains.

07:02Il faut essayer de ménager les garçons, moins les exposer.

07:07Par exemple, sur certaines conférences, on pourrait éviter qu'ils viennent.

07:09Et sur le plan technico-tactif, on essaie de rassurer les garçons.

07:14Parce que la lecture qui est faite deux fois par vos collègues ou par le public sportif n'est pas la même que nous.

07:24Sur la première mi-temps, Alain perd sur Franceville, il perd un seul ballon.

07:32Le point d'ancrage, il nous a donné largement satisfaction.

07:34Donc nous, vous voyez, d'aucuns nous diront, mais ce n'est pas vrai parce qu'on aurait voulu que...

07:39Et puis la comparaison qu'on fait, deux fois, on se met à comparer Alain, à Pierre-Emerick.

07:45Quand vous regardez les temps de passage,

07:49et l'histoire de Pierre-Emerick, qui est l'un des meilleurs joueurs africains depuis 15 ans,

07:55fait partie des meilleurs joueurs mondiaux,

07:56il a éclos réellement sur la planète football,

08:03au-delà de 22 ou 23 ans, je pense.

08:08Je ne suis pas en train de dire que c'est une excuse.

08:12Mais bien heureux ceux qui savent de quoi sera fait de même pour certains de nos jeunes joueurs aujourd'hui.

08:16Donc faire ces comparaisons, en réalité, ne nous avance à rien.

08:20J'ai aussi entendu deux fois, on va dire, oui, mais nous, on va chercher les joueurs de 5e, division, de 16e, de réserve.

08:27Mais j'ai envie de poser la question dans la salle.

08:29Est-ce que quelqu'un ici se rappelle des joueurs du Burundi

08:32qui nous a éliminés à la Coupe d'Afrique des Nations en 2019 ?

08:36Parce qu'ils sont partis, eux, ils sont en Égypte.

08:38Est-ce que quelqu'un se rappelle de trois joueurs de cette équipe nationale de Burundi ?

08:43Plus près de nous.

08:44La Mauritanie nous a éliminés en 2023.

08:46Est-ce que quelqu'un dans la salle pourrait sortir trois noms des joueurs de cette Mauritanie ?

08:51Qu'est-ce que ça veut dire ?

08:52Ça veut dire que certaines équipes arrivent à se construire autour des collectifs sans avoir de grands noms.

08:59Nous ne pouvons pas tout le temps avoir des joueurs des générations spontanées

09:02telles que Pierre-Emilico Bameyan, Lemina, Bouanga et Kwele.

09:06Non.

09:07Le problème, il est ailleurs.

09:09Ces grands joueurs, si vous regardez leur temps de passage ou leur histoire,

09:12ils ont été formés ailleurs.

09:13Et nous, on n'a fait que les utiliser.

09:17Faites le contraire.

09:18Vous avez Ekoele, Apinango et Nidon Ibrahim,

09:21qui dans cette équipe, et peut-être Poco,

09:23sont les derniers joueurs de cette sélection à avoir été créés sur le plan local.

09:28Si vous ne faites pas confiance à nos jeunes garçons,

09:31pour certains qui sont dans des réserves pro,

09:33ou qui jouent en deuxième, première région dans certains pays hors du Gabon,

09:37qui voudrez-vous qu'on appelle en équipe nationale ?

09:40Il faut qu'on se pose la question de manière objective, sincère, deux secondes.

09:46Qui voudrait-vous qu'on fasse jouer pendant la Coupe d'Afrique Nation ?

09:49Parce qu'on n'a pas de championnat.

09:50On n'a réellement pas de championnat depuis quatre ans.

09:52Quand je dis réellement, c'est un championnat qui commence aux dates indiquées,

09:56pour permettre au club de se préparer pour les compétitions africaines,

09:59qui s'arrête,

10:00et les joueurs n'ont qu'un mois de récupération,

10:02et reprennent.

10:03Là, ça fait cinq mois qu'ils sont à l'arrêt.

10:05Qui voudrait-vous qu'on appelle ?

10:06Si on ne peut pas appeler ceux qui sont stagiaires pro,

10:10qui côtoient les footballeurs professionnels de leur club,

10:13ou qui jouent en deuxième, première division ailleurs.

10:15C'est un faux débat.

10:17Mais ce débat n'est alimenté que parce que nous tous,

10:19nous ne faisons pas de la pédagogie.

10:20Nous n'expliquons pas les raisons.

10:22Nous n'expliquons pas.

10:23Au contraire, nous mettons de l'huile sur le feu.

10:26Et on n'a que le patronisme pour juger ces garçons.

10:32Jonathan qui arrive est un excellent joueur,

10:34qui joue en troisième division française,

10:36qui a joué avec les U17, je pense,

10:38les U17 de la France que nous récupérons,

10:40qui est un excellent défenseur,

10:41qui est un défenseur d'avenir.

10:43Il faut que nous les ayons avec nous déjà.

10:45Ils découvrent, eux, le haut niveau de la compétition africaine,

10:48qu'ils comprennent comment ça se passe,

10:50qu'ils appréhendent pendant que les grands sont encore là.

10:53Au sorti de la Coupe d'Afrique des Nations,

10:54certains grands joueurs pourraient partir.

10:59Au sorti de la prochaine Coupe du Monde,

11:01certains pourraient aussi ne plus revenir.

11:03Assurement, on fera appel à qui.

11:05Et ça a toujours été notre leitmotiv,

11:07notre idée depuis que nous sommes là.

11:10Gagner, nous qualifier à la Cannes

11:11en préparant l'équipe de demain.

11:14Nous ne déroulons pas à nos objectifs initiaux.

11:17Voilà ma réponse à votre première question.

11:20Ok, merci.

11:21La deuxième question concerne donc

11:23le système de jeu, on va le dire comme ça,

11:26qui a été aussi questionné

11:28par rapport à ce 3-5-2

11:30que vous avez adopté un moment aussi

11:32par rapport aux absences.

11:34Mais les absences, il va y en avoir encore

11:35parce qu'on n'a pas récupéré Jim.

11:38Il est toujours en période de récupération, on va dire.

11:42On n'a pas Babika.

11:44Donc on va aller avec Obama et Bouanga

11:49qui sont nos têtes d'affiche en attaque

11:52alors qu'il y a le Nigeria en face.

11:55Est-ce qu'on doit s'attendre à partir sur un 4-3-3

11:59pour se rassurer parce que tout le monde

12:01ne savait pas ce que ça plaît aux gens ?

12:02Ou bien est-ce qu'on doit s'attendre à changer les choses ?

12:06Parce que je vois que vous avez aussi ajouté

12:07le jeu Nopenda devant.

12:10Est-ce que ça nous dénote d'une volonté

12:12de jouer différemment face à un adversaire redoutable

12:15même s'il est en barrage aujourd'hui ?

12:19Oui, quand nous sommes arrivés,

12:21on a présenté ici trois schémas de jeu.

12:234-3-3, 3-4-3, 3-5-2.

12:28Nous avons plusieurs fois utilisé le 4-3-3, le 3-5-2.

12:324-3-3, nous l'avons utilisé de manière intermittente

12:34sur un match et nous avons su toujours réadapter

12:38quand nous avons compris, soit parce qu'on s'était trompé

12:42ou qu'on n'avait pas l'effet escompté en début de match.

12:45Le récent match à France, il le démontre,

12:47on est dans un 3-5-2, sur le plan défensif

12:51et sur l'équilibre au moment où on attaque,

12:54on n'avait pas le résultat attendu.

12:56On change déjà le dispositif,

12:58on change aussi les hommes à la mi-temps.

13:00C'est aussi la qualité première de ce staff,

13:02c'est-à-dire reconnaître que là, on n'est pas dans le vrai

13:04ou nous n'avons pas ce que nous recherchons,

13:06il faut le changer.

13:07Je pense que face à une équipe comme le Nigeria,

13:10parce que ça va être une opposition de style,

13:13et nous, on présélectionne, on sélectionne les joueurs

13:16en fonction de leur spécificité.

13:20Si nous, on veut jouer un football,

13:22d'ailleurs on est protagoniste,

13:24sur la transition rapide,

13:27vous avez des profils que vous avez nécessités,

13:29Royx à sa place, Teddy,

13:32si nous voulons jouer un 4-3-3 avec un pivot,

13:36à ce moment, Alain a son utilité,

13:40Pierre-Emerick,

13:41je pense même Denis dans un dégré moindre,

13:44mais pour être vrai avec vous,

13:46contre le Nigeria,

13:46on devrait pouvoir changer les choses.

13:49On devrait pouvoir changer les choses

13:50sur le plan tactique,

13:55et même sur le plan technique.

13:57Mais ne me demandez pas

13:58quel schéma de jeu on devrait utiliser

14:00contre le Nigeria.

14:01Je ne vous le dirai pas,

14:02parce qu'on a déjà assez des logiciels

14:03de supervision,

14:05donc ils nous supervisent

14:05comme on les supervise en ce moment.

14:07La décision viendra d'un moment

14:09en fonction de la fraîcheur des joueurs,

14:11parce que là ils ont une journée

14:11de championnat encore ce week-end,

14:14il peut se passer beaucoup de choses,

14:15et on avisera ce moment.

14:16La dernière question est un peu

14:18dans ce sens-là,

14:20au niveau de l'animation défensive,

14:21cette fois-ci,

14:22j'ai mentionné le jeune

14:23Jonathan Domacolino,

14:25et on sait,

14:27l'une des raisons pour lesquelles

14:28le Nigeria se retrouve quand même là,

14:30ça c'est de mon observation

14:31de journaliste sportif,

14:33c'est parce qu'ils ne produisent pas

14:35forcément grand-chose dans le jeu,

14:37mais ils ont un joueur redoutable

14:38qu'on connaît tous

14:39et qui a planté un triplé,

14:41je pense que c'était hier.

14:42Donc, notre défense

14:44est quand même l'une des parties

14:46les plus questionnées

14:47de votre effectif

14:49depuis que vous êtes arrivé,

14:49c'est un peu difficile de faire,

14:51on a des joueurs qui viennent

14:52et qui sont blessés comme Boulas actuellement.

14:55Cette animation défensive,

14:57comment comptez-vous la préparer

15:00lorsqu'on sait qu'on ne défend pas forcément

15:02sur Victor Ozymen,

15:04comme on défendrait

15:05sur n'importe quel autre attaquant ?

15:09Oui, Romain,

15:11dans votre question,

15:11vous donnez une partie de la réponse,

15:13il faut défendre comme lui,

15:14comment on ne défendrait pas

15:15face à n'importe qui,

15:16mais comment défendre contre lui en réalité ?

15:18Ce type de joueur,

15:19il peut être imprévisible,

15:21mais aussi c'est un joueur

15:22qui adore la profondeur.

15:24Je pense qu'une partie du problème,

15:25et c'est notre questionnement,

15:26réside dans la capacité

15:28à réduire les distances

15:32sur la profondeur dans nos dos.

15:35C'est une façon,

15:36mais bon,

15:36même si vous réglez ce problème,

15:38il a une autre facette

15:39il a une autre facette

15:42qu'il sait utiliser,

15:43c'est qu'il peut intervenir

15:44sur des ballons arrêtés,

15:45sur des corners,

15:46des couffons,

15:47mais c'est là la complexité

15:48où c'est tout,

15:49c'est là que le travail

15:50d'enteneur,

15:51le staff technique

15:51est intéressant,

15:53parce qu'on va émettre

15:54des avis,

15:56on va disséquer,

15:57on va débattre,

15:58et on va convenir

15:59d'une stratégie commune

16:01sur le plan défensif,

16:02mais pas que sur le plan défensif,

16:04parce que défendre aujourd'hui

16:05peut être le résultat

16:07de savoir attaquer un équilibre.

16:08Si nous sommes dangereux,

16:09effectivement,

16:09cette équipe nigerienne

16:10peut rester beaucoup plus loin.

16:12Il faut qu'on soit capable

16:13de transporter le match

16:14dans la moitié des terrains adverses.

16:16Je pense que c'est une solution

16:17à ce problème aujourd'hui.

16:19Bonjour.

16:20Bonjour coach.

16:21Olivier Dibasso,

16:22Jaco FM.

16:24Alors, justement,

16:26on a parlé de psychologie,

16:28et la question

16:30que j'aurais pour vous,

16:32alors on a beaucoup parlé

16:34des grandes équipes,

16:36on va dire,

16:36que nous avons rencontrées jusque-là,

16:39on va dire,

16:39avec vous,

16:40en tant que sélectionneurs,

16:42je crois qu'on parle du Maroc,

16:43on parle de la Côte d'Ivoire,

16:46et on parle du Sénégal.

16:48Et ces rencontres

16:49ne se sont pas bien terminées

16:50pour nous jusque-là.

16:52Est-ce qu'aujourd'hui,

16:54le Nigeria,

16:55qui a certes

16:56un très grand vivier

16:57comparé à nous,

16:59on a parlé d'Ossimen, certes,

17:01mais aujourd'hui,

17:02le Nigeria n'est plus

17:03le Nigeria de l'époque,

17:04avec des grands noms,

17:06en partant du gardien

17:07jusqu'à l'attaquant,

17:09comment psychologiquement

17:12le Gabon

17:13va, pour vous,

17:15jouer cette rencontre ?

17:16Est-ce que c'est similaire

17:18à une opposition

17:19comme celle du Sénégal,

17:21bardée, on va dire,

17:22de stars,

17:23avec des Sadio Mané et autres,

17:25comme les Marocains aujourd'hui

17:26avec des Hakimi et autres,

17:27ou la Côte d'Ivoire encore,

17:28que nous avons affrontée récemment ?

17:30Comment est-ce que vous,

17:32vous présentez

17:34cette rencontre ?

17:35Est-ce que c'est de la même facture

17:36que face à ces grandes équipes ?

17:38Ou aujourd'hui,

17:39vous pensez que c'est

17:40beaucoup plus équilibré,

17:41parce que le Gabon

17:42a quand même aujourd'hui

17:43aussi à son niveau

17:45des grands noms ?

17:47Donc,

17:47c'était ma question.

17:49Merci.

17:50Bonjour, Olivier.

17:51Oui, je pense très honnêtement

17:53que ce ne sera pas une...

17:55On ne va pas résoudre

17:56les problèmes

17:56sur le plan individuel.

17:59Ça va être

17:59sur le plan tactique.

18:01L'enjeu aujourd'hui

18:02sur le plan mental

18:04est de pouvoir

18:06être au diapason

18:08des équipes du Chapeau 1,

18:11être au diapason

18:12des grandes sélections,

18:14parce que le Nigeria

18:14qu'on affronte

18:15était une équipe

18:15qui était dans le Chapeau 1,

18:17qui était leader,

18:18enfin, quand je dis

18:19tête des séries

18:20dans son groupe.

18:21Et au final,

18:22le Nigeria ne part pas

18:23en Coupe du Monde

18:23parce qu'ils n'ont pas

18:24été premiers.

18:26Donc,

18:27c'est un théorème

18:27qui consistait à dire

18:28que les plus forts

18:30gagnent tout le temps.

18:31Aujourd'hui,

18:31il n'existe pas.

18:33Quand vous regardez,

18:34si on était dans une classe

18:35à quatre,

18:37Nigeria,

18:37Cameroun,

18:38RDR,

18:38c'est nous,

18:39le premier de la classe

18:40serait le Gabon.

18:41Et malheureusement,

18:43dans cette même classe,

18:44on sera le quatrième

18:45du ranking FIFA.

18:47Ça veut dire

18:47qu'il y a beaucoup

18:48de considérations

18:48qui rentrent en ligne de compte

18:50quand il faut aborder

18:51un match de ce niveau-là.

18:53Et je disais tantôt

18:54que nous allons jouer

18:55une compétition,

18:56le barrage,

18:57qui pour moi ressemble

18:58au niveau des matchs

18:59d'élimination directs

18:59de la Coupe d'Afrique-Nation.

19:01Si le Gabon envisage

19:02de continuer à grandir,

19:03continuer à briser

19:05ce plafond de gaz,

19:06dépasser les quarts

19:07de finale dans une compétition

19:08Cannes,

19:09il faut qu'on soit capable

19:10d'accrocher

19:11les grandes nations africaines.

19:13Et le Nigeria en est une.

19:14C'est justement l'objectif.

19:15Donc c'est déjà

19:16un déblocage

19:16sur l'aspect mental.

19:18Et nos joueurs

19:18qui sont des compétiteurs

19:19qui, eux,

19:20ont l'habitude de faire

19:21ces grands matchs,

19:22le savent mieux

19:22que quiconque.

19:24Sur le plan,

19:26sur l'aspect mental,

19:26aujourd'hui,

19:27nous connaissons

19:28notre attente.

19:29Et vous avez là

19:31l'aspect sportif.

19:33Mais vous avez aussi

19:34l'aspect patriotique

19:35qui consiste à dire

19:36que nous devons représenter

19:37notre nation.

19:39Nous avons un rêve,

19:40c'est celui de faire

19:40la Coupe du Monde.

19:41Et ce rêve,

19:42il existe toujours.

19:42Et quand je regarde

19:44la particularité

19:46de ce barrage,

19:47j'ai l'impression

19:47avec le barrage intercontinental,

19:49c'est que le barrage

19:50africain continental

19:51est un peu plus relévé

19:53que le barrage intercontinental.

19:56Pourquoi ?

19:57Parce que si

19:57le résultat

19:59au barrage continental

20:00est concluant,

20:01vous gagnez de points

20:02au niveau

20:03du classement FIFA.

20:06Et quand vous arriverez

20:07avec la canne

20:08qui va suivre,

20:09une très bonne canne,

20:10vous pouvez vous retrouver

20:11à ne jouer

20:13à l'intercontinental

20:14qu'un seul match

20:15pour la Coupe du Monde.

20:16C'est encore

20:17un point de motivation

20:19intrinsèque

20:20important

20:20pour nos joueurs

20:21de l'équipe nationale.

20:22Vous savez,

20:22comme ça,

20:22on en aura plusieurs.

20:24Et aussi,

20:25rajouter qu'aujourd'hui,

20:26au sein de l'équipe nationale,

20:27la fonction de psychologue

20:29qui n'était pas occupée

20:30sera dorénavant occupée.

20:32Donc, ça veut dire

20:32qu'il y aura un travail

20:33de fond qui sera fait

20:34à l'intérieur même

20:35de la tanière.

20:36Bonjour,

20:37coach Ismail Yatoumba.

20:39Déjà,

20:40vous souhaitez

20:41bon courage

20:41pour la phase de barrage.

20:44On sait qu'il y a eu

20:44beaucoup d'équipes

20:45qui ont participé

20:46aux éminateurs

20:47et vous êtes parmi

20:47les quatre meilleurs

20:49deuxièmes.

20:50Déjà,

20:50bon courage.

20:51Alors,

20:51on a vu il y a quelques jours

20:52l'intervention

20:53de l'aide des meilleurs

20:55attaquants au monde,

20:56Victor Rossimet,

20:57qui a fait une publication

20:58où il disait

20:59qu'il va tout faire

21:00pour venir à bout

21:02du Gabon

21:03et amener son équipe

21:05en Coupe du Monde.

21:05vous,

21:06qu'est-ce que vous pouvez

21:07en tant que sélectionneur

21:08du Gabon

21:09répondre à ce mot

21:12de Victor Rossimet.

21:14Et l'autre question,

21:16c'est de savoir,

21:17on a aussi appris

21:17qu'on a un joueur

21:19qui serait suspendu,

21:21notamment le défenseur

21:22Mike Kila-Ofia.

21:23s'il est vraiment suspendu,

21:25pourquoi avoir convoqué

21:26un joueur suspendu ?

21:29Bonjour Ismaël.

21:30La première question,

21:31Ismaël,

21:32comment il s'appelle ?

21:33Ismaël a dit

21:33qu'il ferait tout

21:34pour amener le Nigeria

21:36en Coupe du Monde.

21:37Moïman a dit

21:37qu'il fera tout

21:39pour amener le Gabon

21:39en Coupe du Monde.

21:41Et je pense que

21:42à cette question,

21:42Pierre-Emnick

21:43l'avait déjà reprendue.

21:45Et il l'a démontré

21:46en marquant 4

21:47Bicom de la Gambie

21:47et contre le Burundi,

21:51il était dans la possibilité

21:52de rentrer

21:52dans son club

21:53pour préparer les matchs.

21:55Il est resté

21:56à côté de ses coéquipiers

21:57pour démontrer

21:58qu'il voulait réellement

21:59amener cette équipe nationale

22:00en Coupe du Monde.

22:01Donc ça,

22:02je n'ai presque rien

22:03à dire là-dessus.

22:04C'est une motivation,

22:05c'est un appel

22:06au rassemblement.

22:08Il veut que son équipe

22:08soit groupée derrière lui

22:09pour l'effort.

22:11Il a aussi dit

22:11à la Cannes dernière

22:12qu'il ferait tout

22:13pour donner la Cannes

22:14au Nigeria.

22:15Malheureusement,

22:16la Côte d'Ivoire

22:16l'a gagné.

22:17Ce sont des paroles

22:20motivantes

22:21que tout le monde emploie.

22:22avec conviction

22:23ou sans conviction,

22:24sans langage

22:24que les auteurs.

22:26Maintenant,

22:27par rapport à Mick,

22:28oui,

22:29Mick,

22:29effectivement,

22:30pour deux cartons

22:31susceptibles,

22:32il est suspendu.

22:33Mais sauf que,

22:34si vous regardez bien,

22:36nous jouons une demi-finale

22:36face au Nigeria

22:37et nous qualifions,

22:38nous avons une finale

22:39à jouer.

22:41Vous ne l'avez pas

22:41perdu d'esprit.

22:42qui veut aller loin,

22:46c'est seulement

22:47ce que nous avons fait.

22:49Merci beaucoup,

22:49coach.

22:50Merci en tout cas

22:50pour tout votre engagement,

22:52vous et votre staff.

22:54On le sait,

22:55on sait qu'il y a

22:56quand même un petit regret,

22:57même si vous n'osez pas le dire,

22:59pour cette qualification

23:00directe au Mondial.

23:02D'ailleurs,

23:03on a vu,

23:03le coach Fayemers l'a dit,

23:05le Gabon a été

23:06un sérieux adversaire

23:07et on voudrait pouvoir

23:08le reconnaître.

23:09On vous souhaite

23:09bonne chance

23:09pour ces barrages.

23:11Pour en revenir

23:12à l'étape de la Cannes,

23:14nous serons ensemble

23:15dans le groupe F.

23:16C'est un groupe

23:17que certains

23:18déjà affichent

23:19comme groupe de la mort.

23:21Concrètement,

23:22quel est votre avis

23:23sur ce groupe F

23:24et vos adversaires

23:25et quelles sont

23:26les chances du Gabon ?

23:28C'est la première question.

23:30A côté de cela,

23:30on voudrait pouvoir

23:31aussi savoir

23:33tout le programme

23:34de préparation

23:35qui encadre

23:36les Panthères du Gabon.

23:37afin de pouvoir

23:39naturellement

23:40passer une très bonne canne

23:42au Maroc.

23:43Oui, merci.

23:45Xavier,

23:45merci déjà de reconnaître

23:46de la Côte d'Ivoire

23:47le travail fait

23:48par le Gabon.

23:51Effectivement.

23:54Frustré,

23:54non, je pense,

23:55c'est pas le mot.

23:55On était triste.

23:56On était triste

23:57au soir de la 10e journée.

23:59On ne va pas pouvoir

23:59nous qualifier

24:00sachant qu'il y a

24:00des pays

24:01qui sont qualifiés

24:01avec moins de 25 points.

24:05Bon,

24:05on a aussi constaté

24:07que la seule fois

24:09on s'est trompé

24:09à domicile,

24:10c'était face

24:10à la Côte d'Ivoire.

24:11J'essaie qu'il fait

24:11en sorte qu'on ne le soit pas.

24:13On a pris 6 points

24:14parce que si on était

24:15dans des comparaisons

24:15et c'est justement

24:16là que c'est intéressant,

24:18comparaison n'est pas raison.

24:19On prend 6 points

24:20face au Kenya,

24:21la Côte d'Ivoire

24:21n'en prend que 4.

24:22Au final,

24:23ils partent en Coupe du Monde

24:23avec 26.

24:25C'est dire aussi

24:25que ce groupe

24:26était relevé

24:26parce qu'on a souvent

24:28entendu que nous,

24:29on était fort

24:30en prenant que les points

24:30au Seychelles et autres

24:31mais il fallait compter

24:37déjà adresser mes félicitations

24:40que je réitère ici

24:41au coach Fahé

24:42qui a fait un excellent travail

24:43depuis qu'il est arrivé.

24:44Ce n'est pas évident.

24:45Il arrive,

24:45il gagne la Coupe

24:46d'Afrique des Nations,

24:47il requalifie son pays

24:48à la Cannes

24:51et à une Coupe du Monde.

24:52Bravo, chapeau à lui,

24:53il a une belle équipe.

24:55Nous serons les premiers

24:56supporters de la Côte d'Ivoire

24:57en Coupe du Monde

24:58parce que c'est notre

24:59responsabilité en tant qu'Africain

25:01de soutenir

25:01les équipes africaines.

25:03Quant à notre préparation

25:04pour la Cannes,

25:05je pense que

25:06pour des raisons

25:07d'acclimation,

25:08nous allons nous acclimater

25:09au Maroc

25:10et en sortant de novembre

25:12où nous aurons

25:13deux matchs à jouer,

25:15nous sommes en train

25:15de réfléchir sur

25:17l'inutilité

25:18de faire un match

25:19au mois de décembre

25:20avec tous les risques

25:22que ça comporte.

25:23Il faut comprendre

25:23que les joueurs

25:24seront dans leur club

25:25à peu près jusqu'à ce jour.

25:26Ils auront la journée

25:26de championnat

25:27le week-end du 9 au 10.

25:29Est-ce qu'il est utile

25:30de le récupérer

25:31et de mettre

25:31un match international ?

25:34Quand on sait

25:34que les nations

25:35doivent être au Maroc

25:36au plus tard,

25:37cinq jours avant

25:37le début de la compétition,

25:38c'est assez complexe

25:39et compliqué.

25:41Et les adversaires

25:42aussi ne courent pas

25:42les rues

25:43parce que tout le monde

25:44essaie de se protéger.

25:45Le risque de blessure,

25:47le risque de supervision,

25:49je pense que le Gabon

25:50fera une préparation

25:51au Maroc.

25:54Le groupe actuel

25:55ne sera pas loin

25:56de ce qui devrait arriver,

25:58disons-nous la vérité.

25:59Je pense même

25:59qu'il y a une dame

26:00qui nous avait posé

26:01cette question.

26:02Il y a deux conférences

26:02de presse en arrière.

26:04Il devrait y avoir

26:05quelques changements,

26:06mais pas plus de quatre

26:08ou cinq,

26:08je pense.

26:10Si les temps

26:10de passage sont les mêmes,

26:11si les formes

26:13sont toujours les mêmes,

26:14ça devrait être comme ça.

26:15On va se préparer au Maroc

26:16et voilà,

26:19espérer faire

26:20une très bonne coupe

26:21de la Fille des Nations

26:22parce que nous viendrons

26:24sans cela que novembre

26:26est très intéressant

26:26pour nous.

26:28Novembre est déterminant

26:28parce que nous avons besoin

26:31d'avoir certaines indications aussi.

26:32Merci coach.

26:34Je suis Jean-Claude Nounamou

26:35de Gabon Allsport.

26:38Je sais que vous aimez

26:40les sources,

26:43mais aujourd'hui,

26:45je ne vous donnerai pas

26:46ma source,

26:47mais vous avez évoqué

26:49un petit point

26:49assez intéressant

26:51pour moi

26:51où vous veniez

26:53de dire que

26:54le staff

26:56a été étoffé

26:57avec l'arrivée

26:59d'un doyen

27:00qu'on connaît tous.

27:02Dans le même staff,

27:04selon nos informations,

27:06Éric Moulungui

27:07serait

27:09démis de ses fonctions.

27:13Certainement,

27:14nous le confirmer

27:15et si possible,

27:17avoir une raison

27:18certaine

27:20par rapport à ce débat.

27:21merci.

27:23Bonjour Jean-Claude.

27:25Vu que

27:25nous sommes

27:27arrivés au stade

27:29où nous faisons

27:30des confidences,

27:31nous faisons des compliments,

27:32mais moi,

27:33je vais vous en faire un,

27:33gentiment.

27:36Moi, j'aime les sources.

27:38Vous aimez les provocations.

27:39Et ce que je peux vous dire

27:45sur votre question,

27:47c'est que votre question,

27:48elle est...

27:48Votre source,

27:49elle n'est pas fondée,

27:51elle n'est pas vraie,

27:53parce qu'Éric Moulungui

27:54n'est pas démis.

27:56Éric Moulungui

27:56a un contrat

27:57avec le ministère

27:59de la Jeunesse

28:00et des Sports

28:01et qui met Moulungui

28:02à la disposition

28:04de la Fédération

28:04de gamine de football

28:05en tant que manager

28:05général adjoint.

28:07Moulungui est dans cette salle

28:08et je pense

28:12qu'il ne faut surtout

28:13pas confondre les choses.

28:14C'est pour ça que je dis.

28:15Et là,

28:15je préfère m'arrêter là.

28:16à moins que votre source,

28:18pendant que je réponds,

28:19vous renvoie un message

28:20sur votre portable

28:21pour vous dire autre chose,

28:21je répondrai.

28:23Nous n'avons rien à cacher.

28:25Question.

28:35Bonjour, coach.

28:36Bonjour, Frise.

28:38Fritz Koum, RFU.

28:40Alors, coach,

28:41vous avez donc communiqué

28:42la liste de 22 fois

28:44contre les super-gosses.

28:46pour le match du 13

28:47et probablement

28:48celui du 16.

28:50Vous connaissez

28:51les forces

28:53et faiblesses

28:53de votre équipe.

28:55Vous connaissez également

28:56les hommes de base

28:57de la formation nigérienne.

28:59A votre avis,

29:00à quel niveau

29:00peut se faire la différence

29:02au cours de ce match ?

29:04Merci, Frise,

29:06pour cette question

29:07d'ordre très tactique.

29:09Je pense que

29:10l'une des clés

29:11de ce match

29:12réside dans

29:12la capacité

29:14à contrôler

29:14pas que le jeu

29:17mais les émotions

29:17au niveau du milieu

29:18de terrain.

29:19Je serai plus

29:20dans la capacité

29:21à tenir ce ballon,

29:23à être plus

29:24dans la possession,

29:25mais pas que la possession

29:26pour procéder

29:26dans notre moitié de terrain.

29:28Notre capacité

29:28à progresser ensemble,

29:29à contrôler,

29:30quand je parle d'émotion,

29:31c'est que

29:32dans la possession,

29:33il y a une phrase

29:34où quand l'adversaire

29:34n'a pas de ballon,

29:35et surtout

29:36que c'est les grandes équipes,

29:37c'est que l'adversaire

29:38a tendance à s'énerver.

29:39Il est important

29:40qu'on contrôle

29:42ce ballon,

29:43qu'on contrôle

29:43l'émotion

29:43de l'adversaire.

29:44Vous me direz

29:45comment on fait.

29:46Il faut posséder,

29:48il faut amener

29:48cet adversaire

29:49à couvrir derrière

29:50le ballon

29:50et à jouer

29:51derrière ses lignes.

29:52Parce qu'en réalité,

29:53cette équipe

29:53des gens,

29:54c'est qu'elle voudra faire

29:54avec ces joueurs

29:56dont on a cité tout à l'heure,

29:58c'est de trouver

29:58des espaces

29:59dans notre groupe.

30:01Mais nous,

30:02on ne peut pas

30:02jouer

30:03recoupiller

30:0590 minutes,

30:05il faut résoudre

30:07ce problème autrement

30:07et de transporter

30:08le contrôle du jeu

30:11ou la quasi-totalité

30:13du jeu

30:13dans la moitié

30:13du terrain adverse.

30:14Ça nous rapproche

30:15du but adverse.

30:16Parce que pour ce match,

30:17il suffira de marquer

30:18un but de plus

30:19que l'adversaire

30:19pour nous qualifier.

30:21Voilà l'objectif

30:22recherché aujourd'hui

30:22par le staff technique

30:23de l'équipe nationale

30:24du Gabon

30:24sur le plan tactique.

30:26Coach,

30:27je reviens,

30:28Romaric Zogo,

30:29Gabon 24.

30:30J'ai envie de vous poser

30:31une question

30:31qui peut paraître

30:32comme une colle

30:34ou comme un piège.

30:35C'est vous qui allez juger.

30:36Comment, Romaric ?

30:37Qui peut être une colle

30:39ou un piège ?

30:40Une question piège.

30:41Maintenant,

30:42vous avez la liberté

30:42de répondre.

30:43C'est aussi votre droit.

30:44Je constate

30:45que dans cette équipe

30:46sur les 26,

30:47on a minimum 7

30:48qui sont autour

30:49de la trentaine

30:50ou au-delà

30:51entre

30:52peut-être

30:53Bouanga

30:53qui est autour

30:53des 29.

30:54On a une quinzaine

30:56qui sont dans

30:56les 23, 24.

30:58Ça veut dire

30:59qu'il y a une volonté

31:00de renouveler

31:01cet effectif-là.

31:02la question pour moi

31:04c'est

31:04êtes-vous prêts

31:06à mourir

31:07pour ces idées-là ?

31:10Et je vais poursuivre

31:11pour que vous compreniez.

31:13Il y a une volonté

31:14de résultat.

31:15Au Gabon,

31:15vous ne pouvez pas

31:16arriver et dire

31:16je vais construire.

31:18Déjà,

31:18quand on annonce

31:18l'objectif,

31:19quand vous arrivez,

31:20on dit

31:20qualification Cannes.

31:22Mais il faut être franc.

31:24Le Gabon

31:25n'a pas une équipe

31:26pour affronter

31:27les équipes

31:28qu'on a en face

31:29sur le plan individuel.

31:30nos plus grands joueurs

31:32ont un certain âge

31:33et ils sont peu,

31:34ils sont sept

31:35dans cette liste-là.

31:37On voit que vous

31:37renouvelez beaucoup

31:38l'équipe

31:38mais ça peut

31:39vous porter préjudice.

31:42Êtes-vous prêts

31:42à aller

31:42jusqu'au bout de ça ?

31:44Continuer à renouveler

31:45l'équipe

31:46en essayant

31:46de faire des résultats.

31:50Oui,

31:51Romain,

31:52je pense que

31:52quand nous sommes arrivés

31:53et ça nous ramène

31:54à très loin,

31:56je vous souviendrai

31:56qu'en mars

31:582024,

31:59quand on partait

32:00en stage,

32:01il fallait jouer

32:01le Sénégal,

32:02le Congo,

32:02le Brazzaville,

32:04on était dans

32:05les mêmes configurations

32:07de liste.

32:11Et tout nous avait

32:12été dit.

32:13On ne peut pas

32:14comprendre,

32:15pour un match amical,

32:15on n'appelle pas X,

32:16on n'appelle pas Y,

32:17on n'appelle pas...

32:18Nous étions déjà

32:18dans cette réflexion.

32:20Et nous savions

32:20qu'en utilisant

32:21cette réflexion,

32:23cette méthodologie

32:24de travail,

32:25nous pouvions qualifier

32:26le Gabon

32:26à la Cannes

32:262025 et continuer

32:28à intégrer

32:29les joueurs

32:29profil par profil,

32:32intéressement

32:33par intéressement.

32:34Même

32:34quand il s'agit

32:36de dire ici

32:37qu'on avait

32:37des problèmes

32:37avec certains joueurs,

32:39on a toujours

32:40expliqué qu'on était

32:41guidés, dictés

32:42par l'intérêt

32:42de reconstruire

32:43une équipe,

32:44de construire

32:45un groupe déjà

32:45sur le plan

32:46collectif,

32:47sur le plan

32:48disciplinaire,

32:49des gens qui

32:49pouvaient s'accepter

32:50et vivre ensemble.

32:51Et c'est toujours

32:52la même méthode

32:54qui nous dicte.

32:55Oui, je suis prêt

32:56à aller au bout

32:57de mes idées.

32:58Surtout que ces idées

32:59sont productives.

33:01Ces idées nous ont

33:01amené à nous qualifier.

33:02Ces idées nous ont

33:03amené à jouer

33:04le tour de barrage.

33:06On ne peut pas

33:06se renier en cours

33:07de route.

33:07Parce que dans

33:08deux ans,

33:10il va falloir

33:10commencer les innovateurs

33:11de la Cannes

33:11en 2027.

33:12Il faudrait qu'il y ait

33:13des joueurs.

33:14Et les sept,

33:16parmi les sept,

33:16certains pourraient

33:17dire, nous,

33:17on arrête.

33:18C'est la question

33:19que j'ai posée tout à l'heure.

33:20qu'est-ce qu'on ferait ?

33:21Où irons-nous chercher

33:22les joueurs ?

33:23Et on nous reprochait

33:24la même chose.

33:26On nous dira,

33:27ah oui,

33:27mais vous aurez pu

33:28ne pas privilégier

33:31ceci au détriment d'eux.

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