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[#Reportage] Justice gabonaise : Bilie-By-Nze dénonce une institution “aux ordres”

Lors d’une conférence de presse tenue le 7 novembre 2025 à Libreville, Alain Claude Bilie-By-Nze a vivement critiqué le système judiciaire gabonais. L’ancien Premier ministre dénonce une justice « aux ordres », soumise à des pressions politiques et marquée par un double standard. Évoquant des affaires récentes comme celles de Sylvia Bongo ou Harold Leckat, il appelle à une véritable indépendance des magistrats et à la fin de la “justice de la vengeance”.

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Transcription
00:00C'est un réquisitoire sans détour que signe Alain-Claude Bidibinze.
00:03Lors d'une conférence de presse tenue le 7 novembre 2025 à Libreville,
00:07l'ancien Premier ministre a sévèrement critiqué le fonctionnement de la justice gabonaise.
00:12Une justice qu'il juge partiale, instrumentalisée,
00:15éminée par ce qu'il appelle le règne de la peur et du trouble spandard.
00:20Face à la presse, l'opposant a fustigé ce qu'il considère comme une dérive institutionnelle,
00:24des magistrats sous pression, des décisions dictées par le pouvoir
00:27et des concitoyens ordinaires jugés à la hâte
00:30pendant que certains proches du régime échappent à toute poursuite.
00:33La justice apparaît de plus en plus loin des principes et de la loi,
00:40mais proche du pouvoir et de son victoire.
00:45Or, là où la justice cesse de dire le droit en toute indépendance,
00:51c'est le règne de la contraire et de la peur qui cesse d'avoir.
00:57Pour lui, les récentes affaires, notamment celles du journaliste Harold Lika
01:00ou encore le procès annoncé de Sylvia Bongo et de son fils Nourdine,
01:03illustrent cette dérive.
01:05Il dénonce des poursuites sélectives et va jusqu'à qualifier la justice actuelle
01:09de justice de la vengeance.
01:10Lorsque l'avant-veille d'un procès, le ministre soit dans son bureau,
01:15aussi bien les juges du parquet, le procureur, que ceux du siège.
01:21Le président de la Cour d'un appel spécial qui doit donc présider ce procès
01:26était dans le bureau du ministre.
01:29Le président de la Cour d'un appel d'une ville était dans le bureau du ministre.
01:32Que s'y faisait-il, l'avant-veille d'un procès ?
01:34Est-ce qu'on imagine dans des démocraties normales que la veille d'un tel procès,
01:40est-ce qu'on imagine Gérard Darmanin en train de recevoir dans son bureau
01:44le plan de Gébunat qui doit juger Nicolas Sarrouz ?
01:48Il y a un scandale.
01:50Et ce scandale aujourd'hui, qui est l'auteur de cela ?
01:53Qui est le ministre qui le fait ?
01:55Un opposant qui hier donnait des leçons.
01:56Et qui maintenant, à la manœuvre, fait mille que ce qu'il a monté hier.
02:01C'est ce qui est inconcevable, c'est ce qui perd l'opinion.
02:04C'est ce qui fait qu'aujourd'hui les gens se disent
02:06on fait plus confiance aux politiques.
02:08Parce que hélas, sinon on s'est trompé.
02:11Mais est-ce que ceux qui nous ont dénoncés
02:12ont le droit peut également de se tromper de manière aussi rétable ?
02:16Alain-Claude Billy-Binzon en appelle à un sursaut moral et institutionnel.
02:20Selon lui, la restauration de la justice
02:22passe par l'indépendance réelle des magistrats
02:24et la fin des pressions politiques.
02:26Un discours lucide et sans concession
02:28qui met à nu l'un des piliers les plus fragilisés
02:31de la transition gabonaise,
02:33la crédibilité de la justice.
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