- il y a 2 jours
Jeudi 6 novembre 2025, retrouvez Arnaud Faller (Directeur général délégué en charge des investissements, CPR AM), Jean-Philippe Martin (Directeur Général, Fiducial Gérance) et Sofyane Hasni (Associé fondateur, Artemis Investment Advisor) dans SMART PATRIMOINE, une émission présentée par Nicolas Pagniez.
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00:00Bonjour à toutes et à tous et bienvenue dans Smart Patrimoine, Smart Patrimoine l'émission qui vous accompagne dans le décryptage des tendances et des actualités du secteur de la gestion de patrimoine.
00:17Une émission que vous pouvez retrouver tous les jours sur BeSmart4Change, sur les réseaux sociaux de BeSmart4Change et bien sûr vous pouvez nous écouter en podcast sur toutes les plateformes de podcast.
00:27Au sommaire de cette édition, nous tenterons de comprendre tout d'abord comment investir dans le domaine de la SCPI, plus particulièrement du bureau ou encore de la forêt avec Jean-Philippe Martin, directeur général de Fiducial Gérance.
00:43Nous reviendrons sur les investissements que l'on peut réaliser à côté de chez soi et comment est-ce que l'on peut donner quelques billes aux conseillers en gestion de patrimoine qui nous écoutent sur ce sujet.
00:54Nous enchaînerons ensuite avec Enjeux Patrimoine, un enjeux patrimoine consacré lui à l'ISR et notamment à l'investissement responsable ou climat à l'occasion de la sortie du sixième baromètre de CPRAM sur le sujet.
01:08Les épargnants et l'investissement climat, un baromètre qui constate une appétence des investisseurs toujours solide sur le sujet.
01:15Nous décrypterons cela avec Arnaud Faller, directeur général délégué et directeur des investissements de CPR Asset Management.
01:21Et puis enfin, dans la troisième partie de l'émission, dans l'œil de l'expert, nous aurons le plaisir d'accueillir Sophia Nasny, associée fondateur de Artemis Investment Advisor,
01:29avec qui nous nous demanderons ensemble comment le marché des produits structurés peut-il évoluer dans les prochains mois ou prochaines années.
01:36On se retrouve tout de suite sur le plateau de Smart Patrimoine.
01:38Et nous commençons tout de suite cette émission avec un sujet autour de la SCPI et notamment la SCPI de bureau, avant peut-être de parler de forêt tout à l'heure.
01:51Pour cela, nous avons le plaisir d'accueillir sur le plateau de Smart Patrimoine Jean-Philippe Martin. Bonjour Jean-Philippe Martin.
01:55Bonjour Nicolas.
01:56Merci d'être avec nous. Vous êtes directeur général de Fiducial Gérance.
01:59Alors Fiducial Gérance, un nom qui est quand même assez connu dans le secteur de la gestion de patrimoine.
02:03En une phrase, ce qui fait la spécificité de Fiducial Gérance ?
02:08Fiducial Gérance, déjà on existe depuis près de 50 ans, donc ça c'est déjà une spécificité.
02:13On est 70 personnes, on internalise l'intégralité des expertises et puis on gère à peu près 800 actifs, tant dans l'immobilier que dans les forêts,
02:22mais en particulier sur l'immobilier via des SCPI, dans ces sociétés civiles un peu particulières,
02:28qui permettent aux épargnants, comme vous, comme moi, d'investir dans l'immobilier, de commerce et de bureau.
02:34Alors justement, quand on parle d'investissement en SCPI, beaucoup de questions, notamment sur le bureau.
02:39On a vu il y a quelques années tout le monde aller sur le bureau, puis ensuite tout le monde voulait sortir du bureau
02:46en lien avec les performances qu'on pouvait voir de certaines SCPI.
02:49Comment est-ce que vous abordez, vous, cette thématique bureau en matière de SCPI ?
02:54Alors nous, cette thématique, déjà on y croit. On est convaincus que, bien évidemment, c'est un investissement sur le temps long
03:01qui est tout à fait vertueux et de toute façon qui a sa place.
03:05D'accord. En 2025, on y croit ?
03:08En 2025, on y croit, comme on y croyait il y a 30 ou 40 ans, puisqu'on a investi depuis ce temps-là.
03:15Alors ce qui est important, effectivement, peut-être sur les dernières années,
03:18c'est que la spécificité du bureau fait qu'il faut être encore plus sélectif qu'avant.
03:23On veut dire le métier de temps long de l'immobilier, c'est d'être sélectif,
03:26d'aller sur des actifs transformables, adaptables, réversibles, comme on dit dans notre jargon.
03:32Et nous, c'est ce qu'on fait depuis toujours.
03:34Donc on a cette chance aujourd'hui d'avoir, nous, du bureau de centre-ville, à proximité,
03:40investir près de chez soi, effectivement, et notamment beaucoup dans le centre,
03:44ce qu'on appelle le quartier des affaires parisiens,
03:46avec notre SCPI sélectif, Pierre 2 notamment, qui investit quasiment dans le triangle d'or parisien.
03:52Et alors, justement, vous avez cité un mot-clé qui revient, effectivement,
03:57souvent quand on parle de bureau, c'est qu'en fait, le bureau, oui,
03:59mais en centre-ville, si je comprends bien ?
04:01Alors, en centre-ville, bien évidemment, il y a eu aussi, bien évidemment,
04:05ces années où, en périphérie, en première couronne, en deuxième couronne de Paris,
04:09je dirais des immeubles se sont construits, d'ailleurs magnifiques, on peut le dire,
04:14sauf qu'effectivement, le retournement du comportement dans les entreprises
04:18font que le centre-ville reste robuste.
04:21D'accord. La demande est toujours là ?
04:23La demande est toujours là. Nous, on a des taux d'occupation à plus de 95%
04:26sur nos biens et nos bureaux de centre-ville.
04:30Plus petit, je dirais même bien placé, ISR, investissement seulement responsable,
04:37est-ce qu'il y a des vélos à proximité, est-ce qu'il y a un métro à proximité,
04:40est-ce qu'il y a toutes ces commodités à côté qui permettent d'aller et venir facilement.
04:47Et donc, effectivement, c'est une classe d'actifs qui reste robuste, qui reste recherchée.
04:51D'accord.
04:52Nous, à chaque fois qu'elle...
04:52D'accord. Parce qu'il y a effectivement la conviction du gérant et l'appétence des investisseurs.
04:57Vous constatez aussi que, du côté des investisseurs,
05:00il y a une volonté d'aller sur le bureau du moment que ça correspond aux critères que vous nous donnez.
05:04Alors, exactement. Il y a une appétence des investisseurs,
05:07mais c'est surtout une appétence des locataires, puisque nous, notre job, c'est de remplir les immeubles sur lesquels on a investi,
05:14qu'on a acheté, et puis servir effectivement un rendement, un loyer.
05:18Et ce rendement, ce loyer, il vient des locataires et des loyers des locataires qu'on arrive à maintenir à bon niveau.
05:25Et là, il y a une vraie demande, notamment dans Paris Centre, mais aussi dans Lyon Centre.
05:29À Marseille, on a aussi des bureaux qui fonctionnent très, très bien.
05:31Effectivement, aujourd'hui, les soucis sont plutôt sur des gros immeubles de banlieues parisiennes,
05:40en première et deuxième couronne, qui sont aux normes, mais qui sont presque inoccupés, voire très peu occupés.
05:49Même en première couronne, aujourd'hui, c'est compliqué.
05:52Si on veut, en tant que société de gestion, investir en immobilier de bureau, c'est uniquement les centres-villes.
05:58Parce que vous avez cité Lyon ou Marseille, ce n'est pas que Paris, mais c'est uniquement les centres-villes.
06:01En tout cas, c'est notre conviction, mais depuis toujours.
06:03Donc là, ça nous a donné raison sur les dernières années, en toute humilité.
06:07Mais effectivement, c'est aujourd'hui une classe d'actifs où il faut être très sélectif.
06:11Et bien évidemment, ce qui marche aujourd'hui, c'est la proximité, et notamment de centre-ville, et notamment à Paris, bien évidemment.
06:18Et ça, c'est une conviction pour les prochaines années également.
06:21Alors, on ne sait jamais de quoi sera fait le marché de l'immobilier demain,
06:25mais c'est la conviction que vous avez chez Fiducial Gérance pour les prochaines années également.
06:28Exactement. Puis sur des modules de taille, je dirais, moyenne, qui permettent aussi une réversibilité,
06:35qui permettent une transformation, qui permettent au cas où, je dirais, dans le temps,
06:40parce que bien évidemment, les certitudes d'aujourd'hui ne sont pas forcément celles du lendemain,
06:45mais qui permettent effectivement de voir un bâtiment ou un immeuble sur le temps long,
06:49avec le moins de restructuration possible.
06:52Parce qu'on sait que dès qu'il y a des restructurations lourdes,
06:54là, pour le coup, entre guillemets, les épargnants sont un petit peu moins contents,
06:59puisque bien évidemment, ça pèse sur les rendements.
07:02Alors, chez Fiducial Gérance, vous proposez aussi beaucoup d'investir en forêt.
07:07Alors, j'avais envie de vous poser la question en lien avec ce qu'on peut voir tous les jours,
07:11à l'heure actuelle, à l'Assemblée nationale,
07:13cette volonté, effectivement, de fiscaliser encore plus ce qui peut exister,
07:18notamment en matière de placement, de chercher certaines niches fiscales.
07:23La forêt peut être vue comme une niche fiscale par certains aussi,
07:26alors en lien, effectivement, avec des conditions d'investissement à respecter.
07:30Ce sujet, pour l'instant, passe plus ou moins sous les radars,
07:32peut-être en lien avec l'impact que ça peut avoir aussi vis-à-vis de la préservation de la nature et de la biodiversité.
07:40Aujourd'hui, la forêt, c'est une niche fiscale qui reste préservée,
07:43Jean-Philippe Partin ?
07:44Exact, Nicolas.
07:45Donc, effectivement, la forêt, d'abord, c'est un achat plaisir,
07:48un achat durable, un achat virtueux.
07:51Là, on achète, il n'y a pas de green bashing avec la forêt.
07:53On achète des arbres, effectivement.
07:55Et c'est vrai que depuis plusieurs dizaines d'années,
07:59l'encadrement fiscal de la forêt est assez favorable.
08:03Alors, favorable pourquoi ?
08:04Parce que c'est très coûteux d'entretenir des forêts
08:07et que, bien évidemment, l'État, comme sur d'autres sujets,
08:11n'avait plus les moyens de le faire.
08:12Bien sûr.
08:13Il faut savoir que la forêt, c'est quand même plus de 35% du territoire national.
08:17Et donc, 75% des forêts sont détenues par soit des personnes physiques,
08:21des familles, des grandes familles, historiquement, je dirais,
08:24soit des institutionnels, comme Groupama, comme Crédit Agricole, comme d'autres,
08:28CNP, les assureurs qui ont besoin d'actifs de long terme,
08:32soit des sociétés comme nous,
08:34qui créeront des groupements forestiers, des groupements forestiers d'investissement,
08:38et qui permettent effectivement à l'épargnant de venir placer un peu d'épargne
08:43sur déjà un produit assez vertueux,
08:45et bénéficier de niches fiscales, enfin, de niches, ou en tout cas, d'avantages fiscaux,
08:51qui sont de plusieurs ordres.
08:54Nous, nos GFI, sont IRPME.
08:56Donc, IRPME, ça veut dire que sur l'IR de l'année,
08:58on peut effectivement défiscaliser ou réduire ses impôts de 18% de la somme
09:03sur lesquels on a investi.
09:06Alors, avec les limites des différents,
09:09donc là, il faut aller voir son conseiller de gestion,
09:11le patrimoine favori, pour faire une analyse, bien évidemment, du patrimoine,
09:14et de savoir si c'est opportun.
09:17Et puis, il y a deux autres avantages fiscaux importants,
09:20peut-être même encore plus prégnants,
09:22sur la transmission de patrimoine.
09:23Bien sûr.
09:24La forêt, c'est sur le temps long.
09:26Pour avoir ces avantages-là, nous, on s'engage à gérer les forêts
09:28sur 30 ans, 50 ans, donc sur le long terme.
09:32Et donc, là, on a le certificat Monichon,
09:35qui permet aux droits de mutation,
09:37donc de donation, de transmission,
09:39d'être réduits de 75%,
09:41sous réserve de la bonne implication de cette gestion.
09:45Et puis, aujourd'hui, on parle beaucoup de l'impôt sur la fortune,
09:48productif, improductif, l'IFI.
09:50Les forêts n'étaient pas dans l'IFI,
09:52et je pense qu'il ne ratera pas
09:54dans aucune forme d'impôt sur la fortune au sens large,
09:58puisqu'effectivement, il y a toute cette partie d'entretien sur le temps long
10:02qui fait que...
10:04Qui justifie, quelque part, l'aide fiscale.
10:06Qui justifie...
10:07Alors, ce n'est pas une aide fiscale, c'est dispositif.
10:08C'est dispositif fiscaux.
10:10C'est dispositif fiscaux, oui.
10:11Voilà.
10:11Donc, il me semble qu'effectivement,
10:12on peut dire que ça va être préservé encore quelque temps,
10:15voire même pour longtemps.
10:16Merci beaucoup, Jean-Philippe Martin,
10:19de nous avoir accompagné dans Smart Patrimoine.
10:21Je rappelle que vous êtes le directeur général de Fiducial Gérance.
10:23Merci beaucoup.
10:24Merci, Paula.
10:24Et quant à nous, on se retrouve tout de suite dans Enjeu Patrimoine.
10:27Quelle appétence des investisseurs vis-à-vis de l'ISR
10:34et notamment de l'investissement climat ?
10:36C'est le sujet qui va nous animer à présent
10:38à l'occasion de la sortie du sixième baromètre CPRAM
10:42sur les épargnants et l'investissement climat.
10:45Pour en parler, nous avons le plaisir de recevoir
10:47sur le plateau de Smart Patrimoine, Arnaud Falleur.
10:49Bonjour, Arnaud Falleur.
10:49Bonjour, Nicolas.
10:50Vous êtes directeur général délégué
10:52et directeur des investissements de CPR Asset Management.
10:55et on va commenter ensemble.
10:56Vous allez nous expliquer ce que vous avez constaté
10:58à l'occasion de ce sixième baromètre.
11:02Première question.
11:03Dans un contexte où l'on voit qu'au niveau politique
11:07ou géopolitique, les sujets ISR avaient pu y être mis
11:09un petit peu en retrait des sujets prioritaires,
11:14en tout cas traités de manière prioritaire,
11:16quelle appétence du côté des épargnants,
11:18des investisseurs sur l'ISR ?
11:21Qu'est-ce que vous constatez dans les chiffres
11:22de votre côté, Arnaud Falleur ?
11:24Donc, on a fait effectivement une enquête
11:25auprès des épargnants eux-mêmes.
11:26Pas tous les Français, des épargnants.
11:28Bien sûr.
11:28Donc, 1 006 épargnants,
11:30avec évidemment la méthode des quotas, comme on dit.
11:33Et on a pu avoir une granularité assez forte
11:35pour justement segmenter ceux qui étaient autonomes,
11:38ceux qui étaient conseillers,
11:40ceux qui se déclaraient sachant
11:41d'investissement responsable,
11:43ceux qui étaient primo-souscripteurs,
11:44et on va y revenir.
11:45Et donc, grâce à cette granularité assez fine,
11:48on peut en tirer des enseignements.
11:49Donc, évident, le premier enseignement,
11:51c'est qu'il y a une certaine résilience.
11:54D'accord.
11:55C'est-à-dire que le taux de détention baisse un peu
11:57par rapport au pushback que vous évoquez.
11:59C'est évident.
12:0044% de taux de détention, 41.
12:03D'accord.
12:03Donc, c'est assez mesuré.
12:04Et on voit qu'il y a l'émergence
12:06de primo-souscripteurs qui, eux, montent.
12:08C'est-à-dire qu'il y a plus de gens
12:09qui viennent pour la première fois
12:10dans les thématiques climat.
12:13D'accord.
12:13Encore à l'heure actuelle.
12:15Exactement.
12:16C'est pour ça qu'on parle de résilience.
12:17C'est-à-dire qu'effectivement,
12:18il y a des vents contraires,
12:19mais il y a une résilience qu'il faut noter.
12:23Et ça, vous l'expliquez comment ?
12:26Effectivement, un, c'est résilient.
12:28Et deux, il y a toujours des nouveaux investisseurs
12:30qui arrivent sur cette thématique.
12:32Alors même, je parle du contexte,
12:33du contexte géopolitique, médiatique
12:35ou autre sur le sujet,
12:37qui n'est pas forcément en lien avec les conseils
12:41que peuvent recevoir les épargnants,
12:42les décisions d'investissement.
12:42Mais comment on explique que ça continue à progresser,
12:45et que ça reste solide dans le contexte actuel ?
12:48Alors justement, comme on a pu avoir la généralité
12:50que j'évoquais tout à l'heure,
12:51on peut regarder l'ADN des privots souscripteurs.
12:53On a par exemple la moyenne d'âge.
12:56En fait, ils ont 43 ans en moyenne.
12:58D'accord.
12:59Les épargnants français, c'est 50 ans.
13:00Donc, ils sont un peu plus jeunes,
13:02mais pas non plus très jeunes.
13:04C'est pas la version des 25-30 ans.
13:06Donc, 43 ans, c'est des gens
13:07qui se déclarent largement,
13:09sachant l'investissement responsable.
13:11D'accord.
13:11C'est des gens qui, très souvent,
13:13sont conseillers et c'est des gens
13:14qui ont des enfants au foyer.
13:16Donc, il nous semble que plus on est conseillé,
13:19plus on est convaincu,
13:21et plus, effectivement,
13:22on peut être parmi les primo souscripteurs.
13:26D'accord.
13:27C'est ça qui se passe.
13:28Il nous semble que, clairement,
13:30ça commence par une prise de conscience
13:31comme point de départ.
13:32C'est-à-dire que c'est les épargnants
13:34les plus informés
13:35et qui sont aussi les plus engagés.
13:37D'accord.
13:38Et, d'ailleurs, parmi les primo souscripteurs,
13:41c'est ceux qui font le plus le lien
13:43avec les événements climatiques.
13:45À 85%, les primo souscripteurs disent
13:48« Oui, je fais un lien
13:50entre ma décision d'épargne
13:51et les événements climatiques
13:53qu'ils rencontrent. »
13:53On l'a eu en France.
13:54D'accord.
13:55Que ce soit les incendies
13:56dans la Gironde il y a deux ans,
13:58dans l'eau, et ainsi de suite,
14:00et les inondations d'Espagne, etc.
14:01Donc, il y a une prise de conscience
14:02de cette nécessité d'agir
14:03qui se traduit dans leurs décisions financières.
14:05Exactement.
14:06D'accord.
14:06Donc, c'est pour ça,
14:07c'est un peu un message d'espoir.
14:09Certes, encore une fois,
14:10on a un push-back global,
14:11mais finalement,
14:12les primo souscripteurs,
14:13c'est ceux qui se...
14:14Encore une fois,
14:14pour autant qu'ils soient bien conseillés,
14:16bien accompagnés, pour être précis,
14:18et eux font un lien
14:19avec les événements climatiques
14:21et donc, ils sont convaincus
14:22et ils font l'acte d'investir
14:24dans des fonds thématiques climatiques.
14:25Ça veut dire qu'ils ne cherchent plus
14:27que la performance financière.
14:29Ça va au-delà de ça aujourd'hui.
14:29Pour ces épargnants-là, en tout cas.
14:31Alors, c'est vrai.
14:32Ces épargnants-là mettent à 90%,
14:35quasiment, le même niveau
14:36de performance financière, extra-financière.
14:39Globalement, malgré tout,
14:41au niveau des épargnants,
14:43aujourd'hui, il y a 51%
14:46qui mettent la performance financière devant.
14:48D'accord.
14:49Mais ce n'est pas forcément
14:50au détriment uniquement
14:51de la partie extra-financière.
14:53Ça ne veut pas dire
14:53qu'on met n'importe quoi derrière.
14:54Exactement.
14:55D'accord.
14:56En fait, on a fait l'étude depuis 6 ans
14:59et c'est ceux qui ne mettaient en avant
15:02que la partie extra-financière
15:04qui voient leur part complètement baisser.
15:07D'accord.
15:07La plupart veulent un équilibre.
15:09Ils ne veulent pas choisir
15:10entre performance financière
15:13et extra-financière.
15:14Mais c'est vrai qu'avec le temps,
15:15mais c'est lié au push-back
15:16qu'on évoque,
15:18les gens qui ne veulent que
15:19la performance extra-financière
15:20sont devenus très, très marginaux.
15:23Ça veut dire que plus il y aura
15:26de pédagogie et d'éducation sur le sujet,
15:28plus on verra la proportion
15:31d'investisseurs aller sur l'ISR augmenter ?
15:34Alors, au passage,
15:36cette fois-ci,
15:36on a centré vraiment sur le climat
15:38parce que le climat domine
15:39plus sérieusement dans le monde ISR.
15:43À 90%, les gens nous disent
15:45que c'est la thématique du climat qu'on veut.
15:47C'est pour ça qu'on a focalisé aussi
15:48cette fois-ci notre baromètre sur le climat.
15:51Alors, effectivement,
15:51le premier frein mentionné par au moins 50%
15:55en numéro 1 comme frein,
15:57c'est le manque de connaissances.
15:59D'accord.
15:59Et donc, d'où le fait qu'on a encore
16:01un travail à faire de pédagogie.
16:03Comment on fait pour qu'on accompagne
16:06les épargnants ?
16:07Et on voit que plus on accompagne,
16:08plus ils sont convaincus.
16:10Et d'ailleurs, au passage,
16:11c'est les autonomes.
16:12Il y a encore 35% d'autonomes
16:14dans notre panel.
16:15C'est ceux qui sont le moins convaincus.
16:17Donc, on voit bien que l'enjeu est vraiment là.
16:20C'est accompagner, via la pédagogie,
16:23le conseil.
16:25Plus ils sont conseillers, plus ils y vont.
16:26Et donc, on a un rôle.
16:28Donc, l'ensemble des conseillers de patrimoine,
16:29que ce soit le conseil bancaire
16:30ou le conseiller de patrimoine,
16:31ont évidemment un rôle très important.
16:33Une question sur ces épargnants particuliers,
16:36avant de donner la parole aux banquiers privés,
16:38parce que vous êtes allé aussi interviewer
16:39des banquiers privés.
16:40Mais ces épargnants particuliers,
16:41quand on dit qu'ils investissent,
16:42effectivement, avec un biais climat,
16:44ça veut dire que c'est quoi leur comportement
16:46d'investissement ?
16:47On est sur de l'exclusion
16:49ou on est sur de la recherche d'investissement
16:51spécifique en lien avec cette création
16:54de l'économie de demain, par exemple ?
16:55Alors, ils réclament des critères clairs.
16:58C'est normal.
16:58Le manque de connaissances, ça vient aussi.
17:00Il faut qu'on soit très pédagogue
17:01et très transparent.
17:03Donc, les épargnants, dans l'ensemble,
17:05demandent des critères très clairs
17:07et des exclusions,
17:08notamment le fossile.
17:09D'accord.
17:09Pour être très, très clairs.
17:10Est-ce que oui ou non,
17:11il y a des choses qui sont anti-climat,
17:13si on peut dire ?
17:14Donc, les exclusions fossiles,
17:16oui, ils le réclament.
17:18Ils veulent, de manière générale,
17:20une meilleure lisibilité des fonds.
17:22Et d'ailleurs, en passage,
17:24sur le label, ils disent oui.
17:25Le label ISR ?
17:26Le label ISR, oui.
17:28Mais pas forcément suffisant.
17:29Je veux comprendre vraiment
17:32ce qu'il y a dans le portefeuille.
17:33Alors même qu'il a été revu.
17:35Il a été revu.
17:36Ce qui se passe, c'est que là encore,
17:37c'est peut-être un manque de...
17:39Comme on a dit tout à l'heure,
17:40le premier frein, c'est le manque de connaissances.
17:42Il faut pouvoir dérouler,
17:44bien sûr, petit à petit, l'ensemble.
17:46Et je reviens sur aussi l'autre frein,
17:50c'est le manque de concrets.
17:52C'est-à-dire que les gens,
17:54si on les interroge sur les types d'activités
17:56qu'ils vont avoir au portefeuille,
17:58de manière assez classique,
18:00ils demandent des activités vertes.
18:01D'accord.
18:02Que ce soit, en manière générale,
18:04la gestion de l'eau,
18:06la biodiversité, etc.
18:07Et ça, ça combine à la fois le monde action coté
18:11que le monde non coté.
18:12Parce que les infrastructures, évidemment,
18:13c'est plus facile à faire dans le monde non coté.
18:16Mais on voit cette demande croître
18:20parce que, évidemment,
18:22ça parle encore plus à l'investisseur.
18:24Si on regarde maintenant
18:26ce qu'en pensent les banquiers privés
18:28dans cette sixième édition,
18:29vous avez donné la parole aux banquiers privés
18:32justement sur cette appétence des investisseurs
18:35vis-à-vis du climat,
18:36sur la manière dont il ou elle,
18:38et plutôt elle,
18:38puisqu'en l'occurrence,
18:40c'est deux banquiers privés
18:41que vous avez interviewés,
18:42la manière dont elles accompagnent aussi
18:44leurs clients.
18:46Qu'est-ce qu'on retient des messages ?
18:48Oui.
18:48Donc, on est très contents.
18:49Donc, on a pu interroger Sandrine Jeunet,
18:51qui est associée et fondatrice de Groupe Haleine,
18:53et Karine Perrotin,
18:54qui est présidente fondatrice
18:56d'Opéra Bureau de Famille.
18:58Donc, la dernière nous dit
19:00un message assez clair,
19:01c'est le moment de faire le tri.
19:02D'accord.
19:03Ceux qui y allaient par défaut
19:06ou pour cocher la case
19:07ou pour des raisons réglementaires,
19:08c'est ceux qui y allaient par conviction.
19:10D'accord.
19:11Il y a des moments où il faut se poser,
19:12il faut dire qu'est-ce qui compte le plus ?
19:14Et donc là,
19:15elle a pu voir parmi ses épargnants
19:16ceux qui, effectivement,
19:18c'était par défaut.
19:19D'accord.
19:20Mais il n'y en a pas un grand nombre
19:21qui y allaient par conviction.
19:22Et donc,
19:23au moment où il y a des questions
19:25qui se posent,
19:26c'est effectivement,
19:27c'est le bon moment
19:27d'entremier faire le tri.
19:29Et
19:29toutes les process
19:31qui ne sont pas forcément
19:32très claires,
19:33etc.,
19:33elle les exclut.
19:34Les process de gestion
19:35qui sont très clairs,
19:37robustes,
19:38au contraire,
19:38trouvent vraiment grâce
19:40à ses yeux.
19:41D'accord.
19:41Donc,
19:41elle clarifie côté épargnant
19:43dans un premier temps
19:43en disant
19:43est-ce que vous voulez vraiment ?
19:45Et si vous voulez vraiment,
19:46on ne va aller que sur ceux
19:47dont la gestion est suffisamment claire
19:49pour que ça corresponde
19:50à vos valeurs.
19:50Exactement.
19:51D'accord.
19:51Donc,
19:52à un moment,
19:52on va faire le tri de part et d'autre.
19:53Ok.
19:54Et alors,
19:54Sandrine,
19:55elle,
19:55elle mentionnait le fait
19:57que,
19:58évidemment,
20:00dans l'offre
20:01qui est disponible
20:02vis-à-vis des épargnants,
20:03on est très habitué
20:04à ce qu'il y a
20:05beaucoup d'offres actions,
20:06mais c'est vrai que,
20:07notamment sur le climat,
20:08évidemment,
20:09mais c'est vrai
20:09qu'il manque
20:10une offre climat
20:12avec profil de risque mesuré,
20:14notamment tout ce qui est défensif.
20:16C'est-à-dire que quelqu'un
20:18qui est très proche de sa retraite,
20:19voire déjà en retraite,
20:21mais avec une espérance de vie
20:22encore évidemment plus faible,
20:24n'a pas forcément envie
20:25de mettre 100% d'actions.
20:26Bien sûr.
20:26Et donc,
20:27le risque prudent,
20:29aujourd'hui,
20:29il manque des produits climat
20:31qui ont...
20:32Il n'y a pas assez d'offres.
20:34D'accord.
20:35Est-ce qu'aujourd'hui,
20:35ça n'est que de l'investissement
20:36en actions majoritairement ?
20:38Il y a beaucoup
20:38d'investissements en actions.
20:39C'est vrai qu'au sein
20:40de la maison CPRM,
20:41on a aussi des offres
20:43qui combinent actions
20:44et obligations,
20:45qui permettent de réduire
20:46aussi le niveau de risque absolu,
20:49et donc avec un profit
20:50d'un peu équilibre.
20:51On en a d'ailleurs
20:52aussi bien en fonds ouverts
20:53qu'en fonds dédiés
20:54à des réseaux.
20:55On a gagné
20:55d'appel-off là-dessus.
20:57C'est vrai.
20:57Par contre,
20:57on se pose la question
20:58pour savoir sur un fonds
21:00en profil encore plus défensif.
21:02D'accord.
21:02Parce que ça remonte du terrain
21:03et il y a ces besoins
21:04d'épargnants
21:06qui ont ce profil
21:07plus défensif
21:08mais qui n'ont pas
21:08d'offres climat correspondantes.
21:11Exactement.
21:11C'est le message
21:12qu'elle nous a fait passer.
21:14Justement,
21:15ce marché actions
21:17de l'ISR
21:18ou du climat,
21:19comment est-ce que
21:19vous l'analysez
21:20en cette fin d'année 2025,
21:22Arnaud Faller ?
21:23Alors, c'est vrai
21:23qu'il faut se rappeler
21:24que le marché actions climat
21:25et il y a eu
21:27tout un focus
21:28au moment du Covid
21:30sur les valeurs
21:31solutions climat
21:32qui avaient rencontré
21:33un certain nombre
21:34de succès.
21:35Il y avait des performances
21:36en 2019
21:36et début 2020
21:37qui étaient stratosphériques.
21:40Après, par contre,
21:41malheureusement,
21:41les valeurs solutions climat
21:42solaire, éolien,
21:44etc.,
21:44ont marqué le pas
21:46très nettement
21:4721, 22, 23
21:48et même un peu 24.
21:50Il semble qu'aujourd'hui,
21:51ça en soit derrière nous,
21:5225, c'est l'année du rebond
21:54pour ces valeurs solutions.
21:55une grande part
21:56de ces valeurs solutions.
21:57Pourquoi ?
21:58Parce que,
21:58ce n'est pas parce que
21:59l'administration américaine
22:02s'est révélée
22:02bien plus favorable
22:04aux mesures
22:04contre le reste
22:06sur le bon climatique,
22:07mais toute la thématique
22:09de l'intelligence artificielle
22:11demande énormément
22:13d'énergie
22:14pour les data centers.
22:17Toute la partie électrification
22:19de l'ensemble
22:19de cette chaîne.
22:20En fait,
22:21les grosses boîtes
22:23de semi-conducteurs
22:24qui veulent créer
22:25des data centers
22:26parlent maintenant
22:27en gigawatts
22:27systématiquement.
22:28Ce n'est pas simplement
22:29en dollars,
22:29c'est en gigawatts.
22:31D'ailleurs,
22:32au cours des derniers mois,
22:33il y a eu un accroissement
22:34de demandes de gigawatts,
22:35presque vingtaine de gigawatts.
22:37C'est beaucoup,
22:3820 gigawatts.
22:38Il faut se rappeler,
22:40une centrale nucléaire,
22:41c'est entre 1 et 2 gigawatts.
22:43On met un certain temps
22:44pour la créer.
22:45Donc,
22:45ça donne un peu le...
22:46Et donc,
22:47la demande en énergie
22:48pour l'IA
22:50va exploser.
22:52Donc,
22:52la question...
22:53Maintenant,
22:53c'est pour ça
22:54que l'ensemble
22:55de la chaîne
22:55de l'électrification,
22:57pardon,
22:58le nucléaire,
22:59les batteries,
23:00les piles à combustible
23:01trouvent maintenant
23:03un grand public.
23:03Ils sont portés par la...
23:04Elles sont portées.
23:05D'accord.
23:06Dans les portes de climat
23:07au sein de la maison,
23:08on apprécie.
23:09On regarde systématiquement
23:10pour autant
23:11la valorisation,
23:12même si on anticipe
23:13à raison non pas un an
23:15mais cinq ans,
23:16il faut que la valorisation
23:17reste sage
23:18parce qu'on faisait partie
23:20de ceux qui n'aimaient pas
23:21d'acheter des valeurs
23:21à peu près 50.
23:23Il y a cinq ans,
23:23on ne veut pas non plus
23:24acheter avec des valorisations
23:26démesurées.
23:27Mais là,
23:28il y a une tendance de fond
23:29qui fait que l'électrification
23:30s'installe bien
23:31dans l'industrie.
23:32Merci beaucoup,
23:33Arnaud Faller,
23:34de nous avoir accompagné
23:34dans Smart Patrimoine.
23:35Je rappelle que vous êtes
23:36directeur général délégué
23:37et directeur des investissements
23:38de CPR Asset Management.
23:39Merci beaucoup.
23:40Merci.
23:40Et quant à nous,
23:41on se retrouve tout de suite
23:42dans l'œil de l'expert.
23:47Comment le marché
23:48des produits structurés
23:49va-t-il évoluer ?
23:50Voilà le sujet
23:50qui va nous animer
23:51à présent dans l'œil de l'expert.
23:52Et pour cela,
23:53nous avons le plaisir
23:53de recevoir sur le plateau
23:54Sofiane Asni.
23:55Bonjour Sofiane Asni.
23:56Bonjour Nicolas.
23:57Merci d'être avec nous.
23:57Vous êtes associé fondateur
23:58de Artemis Investment Advisor.
24:00Alors expliquez-nous
24:01comment est-ce que vous voyez
24:02vous évoluer
24:03ce marché des produits structurés
24:04dans les prochaines années ?
24:05Alors, deux points.
24:06Deux points importants pour nous.
24:07Le premier,
24:08c'est d'un point du business.
24:09En fait,
24:09on a remarqué
24:10depuis quelques années
24:11que la classe d'actifs
24:11a explosé.
24:12Bien sûr.
24:12La croissance est très importante.
24:14En fait,
24:14depuis 2024,
24:16principalement,
24:17c'était les produits structurés
24:18qui étaient lancés
24:18sur les sous-jacents
24:20Écoutis.
24:21En 10,
24:21c'était principalement
24:22le nerf de la guerre
24:23sur les produits structurés.
24:25Et en fait,
24:25on a eu un relais de croissance
24:26avec les taux.
24:27On a vu les taux
24:27qui avaient pas mal monté.
24:28Bien sûr.
24:28Et en fait,
24:29les produits sur taux
24:29ont pris une place
24:30assez importante
24:31pour avoir quelques idées
24:32en termes de chiffres.
24:332024,
24:34c'est 50 milliards de collectes
24:35à peu près
24:36sur le marché de la distribution.
24:37C'est une croissance
24:38de 15% à peu près.
24:39Là,
24:39sur l'ensemble
24:39des produits structurés,
24:40c'est ça ?
24:41Exactement.
24:41Et 2025,
24:42en fait,
24:42on reste à peu près
24:43sur le même rythme.
24:44On attendra les derniers chiffres
24:45sur la fin d'année.
24:46Mais les produits sur taux
24:47occupent quasiment 40%
24:49de la collecte.
24:50D'accord.
24:50Ça nous a permis,
24:51en fait,
24:52les taux d'intérêts,
24:52la hausse des taux d'intérêts
24:53a permis de redessiner
24:54le paysage
24:54des produits structurés.
24:55Quand on parle
24:56des produits sur taux,
24:56on parle de ces produits
24:57à capital protégé,
24:58c'est ça ?
24:59Exactement.
24:59C'est des produits
25:00à 100% de capital garanti
25:01avec des sous-jacents
25:02principalement sur le rebord
25:04et le CMS.
25:04C'est principalement
25:05les sous-jacents
25:06utilisés sur les produits
25:07structurés.
25:08Donc aujourd'hui,
25:08c'est à peu près 40%
25:09des volumes opérés
25:10sur 2025.
25:12Deuxième partie,
25:13sur la partie
25:14purement réglementaire,
25:15on voit une certaine évolution
25:16qui dit une grosse croissance,
25:18dit forcément
25:19le régulateur
25:20qui regarde de façon précise
25:22la crise d'actif
25:23des produits structurés
25:24et ce qu'on a remarqué,
25:25c'est que le régulateur
25:26souhaiterait délivrer
25:29un permis de conseil
25:30auprès des intermédiaires
25:31en gestion de patrimoine
25:32pour pouvoir conseiller
25:33au mieux
25:33les produits structurés
25:35auprès des clients finaux.
25:37Une forte hausse
25:39de la demande
25:40ou du marché,
25:41comment est-ce qu'on se positionne
25:43dans un marché
25:43aussi concurrentiel
25:44quand on s'appelle
25:45Artemis Investment Advisor ?
25:47Je parlais justement
25:48de la partie réglementaire.
25:49C'est vrai qu'il y a eu
25:50souvent ce qu'on peut dire,
25:52c'est que les produits
25:52structurés sont assez
25:54magiques,
25:54le marketing est très bien fait
25:55mais le diable se cache
25:57dans les détails,
25:57il faut vraiment
25:58prendre le temps
25:58d'analyser,
25:59de regarder les mécaniques
26:00et en fait,
26:01c'est vrai que chez Artemis
26:01ce qu'on aime bien
26:02accompagner nos conseillers,
26:04c'est d'être le plus précis
26:05possible sur les moteurs
26:07de performance,
26:08les mécaniques de produits,
26:09donc ça passe par la transparence,
26:11l'accompagnement
26:11mais également donner le maximum
26:14de transparence sur les frais
26:15et sur notre rémunération.
26:17Aujourd'hui,
26:17c'est vrai que cette transparence,
26:20c'est notre ADN
26:23et c'est comme ça
26:24qu'on connaît la confiance
26:25avec les conseillers
26:26qui ont travaillé.
26:27D'accord,
26:27donc élément différenciant,
26:29la transparence
26:30pour comprendre
26:31dans quoi on investit.
26:32Alors,
26:33vous avez également lancé
26:33une nouvelle société
26:35qui est Artemis IA.
26:36est-ce que vous pouvez
26:37nous expliquer un petit peu
26:38de quoi il retourne ?
26:40Artemis IA,
26:40c'est donc Artemis Investment Advisors
26:42en 2024.
26:44C'était assez récent,
26:45on l'a monté
26:45avec mon associé Arnoirs.
26:46On a à peu près 50 ans
26:47d'expérience
26:48sur les marchés structurés,
26:49sur les produits structurés.
26:50Alors,
26:50je dis toujours,
26:51on est de vieux jeunes entrepreneurs
26:52sur ce marché-là
26:53et en fait,
26:54on a vu passer
26:55dans le passé
26:56pas mal de produits brillants
26:58comme je disais
26:58d'un point de vue marketing
26:59mais assez compliqués
27:01ou des fois incompris
27:02et en fait,
27:03on met un point d'honneur
27:04à se positionner
27:05avec une approche
27:06vraiment pédagogique
27:07de formation.
27:09Aujourd'hui,
27:09on intervient notamment
27:10au niveau de l'OREP,
27:11l'association universitaire.
27:12Oui, bien sûr,
27:12qui a fêté ses 30 ans.
27:13Exactement,
27:14on était partenaire exclusif
27:15cette année.
27:16On intervient également
27:17au niveau de la scène CGP
27:18pour former,
27:20pour donner,
27:22expliquer
27:22le bon fonctionnement
27:24des produits structurés
27:24car ça reste une classe d'actifs
27:26quand même assez compliquée
27:27et la multitude d'offres,
27:30la multitude d'acteurs
27:31joués dans le marché
27:31nous poussent finalement
27:32à donner beaucoup plus de clarté
27:34sur les produits structurés.
27:35Est-ce que la multitude d'offres
27:36et la multitude d'acteurs
27:37vient créer un peu de confusion
27:38selon vous
27:38ou en tout cas,
27:39ça nécessite encore plus
27:41de pédagogie ?
27:42En fait,
27:42ce qui se passe,
27:43c'est qu'un gestionnaire
27:44de patrimoine classique
27:46va proposer
27:46de l'asset management,
27:47du privé d'écoutie,
27:48de l'assurance vie,
27:49des produits structurés
27:50et aujourd'hui,
27:51passer du temps
27:52sur les produits structurés,
27:53ça reste des produits
27:53qui peuvent paraître simples
27:55mais où la complexité est là.
27:58Donc,
27:58il faut de l'accompagnement
27:59et Artemis,
28:00on est là
28:00pour pouvoir accompagner
28:01et accompagner au mieux
28:03les conseillers
28:04en gestion de patrimoine
28:04sur cette classe d'actifs
28:05performante.
28:07Merci,
28:08Sophia Nassny,
28:09donc Artemis Investment Advisor
28:11qui, effectivement,
28:12peut se lire aussi
28:13Artemis IA.
28:15Oui, bien sûr,
28:16vous êtes l'associé fondateur
28:17d'Artemis Investment Advisor.
28:19Merci d'avoir été avec nous
28:20sur le plateau
28:21de Smart Patrimoine.
28:22Merci, Nicolas.
28:22Merci à vous également
28:23de nous avoir suivis
28:24et je vous donne rendez-vous
28:25très vite sur
28:26Be Smart for Change.
28:27Merci.
28:27Sous-titrage Société Radio-Canada
28:40Sous-titrage Société Radio-Canada
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