- il y a 1 jour
Au programme de cette édition, une cacophonie budgétaire qui fait décidément beaucoup de bruit pour rien. Alors que chaque parti politique joue la carte de la démagogie pour son propre électorat, tout porte à croire que l’examen du texte n’ira pas au bout…
Nous évoquerons ensuite un autre débat budgétaire, celui de l’Union européenne, avec toujours plus de pouvoir de Bruxelles sur les États-membres.
Et puis, au Proche-Orient, les cessez-le-feu passent mais la paix trépasse toujours. Israël poursuit ses guerres contre Gaza et le Liban. Une spirale sans fin.
Nous évoquerons ensuite un autre débat budgétaire, celui de l’Union européenne, avec toujours plus de pouvoir de Bruxelles sur les États-membres.
Et puis, au Proche-Orient, les cessez-le-feu passent mais la paix trépasse toujours. Israël poursuit ses guerres contre Gaza et le Liban. Une spirale sans fin.
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00:00Générique
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00:28Au programme de cette édition, une cacophonie budgétaire qui fait décidément beaucoup de bruit pour rien.
00:35Alors que chaque parti politique joue la carte de la démagogie pour son propre électorat,
00:40tout porte à croire que l'examen du texte n'ira pas à son terme.
00:44Nous évoquerons ensuite un autre débat budgétaire, celui de l'Union européenne,
00:47avec toujours plus de pouvoir de Bruxelles sur les États membres.
00:51Et puis au Proche-Orient, les cesser le feu passent.
00:53Mais la paix trépasse toujours. Israël poursuit ses guerres contre Gaza et le Liban.
00:58Une spirale sans fin.
01:03L'Assemblée nationale s'enlise dans les débats sur le budget 2026.
01:08Entre amendements et promesses non tenues,
01:10le texte censé fixer la trajectoire financière du pays vire au marchandage politique.
01:15Le point tout de suite.
01:16Le palais Bourbon, transformé en souk pour le budget 2026.
01:21Depuis le début de l'examen du projet de loi de finances, concentré jusqu'à aujourd'hui sur les recettes,
01:27tout est négociable.
01:29Maintenu au pouvoir par les socialistes, à qui il a promis la suppression de la réforme des retraites,
01:33une supertaxe Zuckmann et un renoncement à l'article 49.3,
01:37Sébastien Lecornu fait avancer son texte comme un canard sans tête.
01:41De quoi faire la paire avec les socialistes sans dignité.
01:44En effet, alors que le président lui-même a déclaré que ces derniers n'auraient pas de suppression
01:48de la réforme des retraites en bonne et due forme,
01:50la suite vire au camouflet pour ceux qu'il reste du parti à la rose.
01:55Vendredi dernier, c'est donc la fameuse taxe Zuckmann qui est passée à la moulinette.
01:59Cette taxe censée prélever 2% sur les patrimoines de plus de 100 millions d'euros a donc fait long feu.
02:13Conscients qu'ils allaient essuyer de nouvelles humiliations,
02:15les socialistes avaient pourtant proposé une autre version édulcorée du texte.
02:19Votant 403 exprimé 399, majorité 200 pour 171 contre 228, l'Assemblée n'a pas adopté.
02:28Vous faites par votre intransigeance de le craint le mauvais chemin.
02:33Je vous le dis, monsieur le Premier ministre,
02:35il n'y a pas, depuis que nous sommes dans cet hémicycle, moindre compromis.
02:39Boris Vallaud, socialiste à deux doigts de se rendre compte que son parti a été roulé,
02:44semblait fort mari de cette affaire.
02:46Il faut dire que la difficulté reste entière pour les socialistes
02:50dans la mesure où leur principale inquiétude est d'éviter la dissolution
02:53qui contraindrait une bonne part des députés roses à chercher un nouveau métier.
02:59Une inquiétude bien éloignée des questions budgétaires,
03:01mais que le Premier ministre a parfaitement comprise.
03:04Vous voyez bien qu'il y a un désaccord profond sur la réalité des assiettes
03:08de ces amendements et de ces taxes.
03:11Non, il y a un profond désaccord.
03:18Mais prenez les choses sérieusement.
03:20J'en arrive personnellement, mesdames, messieurs les députés,
03:22en toute honnêteté à vous dire,
03:24qu'il n'existe aucun impôt constitutionnel
03:27qui soit constitutionnel,
03:30c'est-à-dire qui ne soit pas censuré par le Conseil constitutionnel,
03:34qui soit à fort rendement de 10 ou 15 milliards d'euros.
03:37Je n'y crois pas, nous n'y croyons pas.
03:40Et c'est ce que l'avis du Conseil d'État dit sur un certain nombre de ces amendements.
03:43Dans la mesure où le Conseil d'État et le Conseil constitutionnel
03:46n'ont jamais démérité à l'égard de la Macronie depuis ces temps,
03:50on peut croire Sébastien Lecornu sur parole.
03:52En réalité, les propos du Premier ministre consistent à dire
03:55qu'aucune mesure ne peut régler à elle seule,
03:58ou même de façon substantielle, la question du déficit.
04:02On aurait donc tendance à s'interroger sur l'intérêt de cette séquence parlementaire.
04:06A plus forte raison qu'après ces empilements de votes
04:09qui auront modifié la copie du gouvernement,
04:11tout porte à croire que le calendrier sera trop court pour aller jusqu'au bout.
04:15Le cas échéant, hypothèse bien improbable,
04:18c'est le Sénat qui reverra intégralement la copie
04:20pour finalement déplaire à nouveau au Palais Bourbon.
04:22Ainsi, il faut avouer que les oppositions
04:24qui refusent de censurer le gouvernement font preuve d'incohérence.
04:28C'est ce qu'a rappelé avec véhémence le député insoumis,
04:31Éric Coquerel, à ses amis des rangs du PS.
04:33Le Premier ministre, qui est assez habile,
04:36qui a compris qu'il avait un poisson prêt à mordre l'hameçon,
04:39a dit « je serais prêt à vous faire des concessions sur le PLFSS,
04:42le gel des retraites, le gel des minima sociaux,
04:46dont il savait qu'en même temps, c'était battu en commission.
04:49Il a donné quelque chose qu'il n'avait plus.
04:51Et on a les socialistes qui disent « on a regagné ces concessions ».
04:55À ce rythme-là, je pense qu'ils finiront par voter le PLFSS.
04:58C'est ce qu'ils ont fait en commission.
05:01Et c'est ce qu'espère le gouvernement pour faire passer le PLFSS.
05:04Mais moi, excusez-moi, j'appelle ça des idiots utiles du macronisme
05:06et non plus des opposants, s'ils vont jusqu'au bout de ça.
05:09Donc je les appelle à se réveiller.
05:10Pour l'heure, les socialistes continuent d'avaler couleuvre après couleuvre,
05:14entre deux repas à l'Assemblée.
05:16Quoi qu'il en soit, tout porte à croire que le numéro de claquette
05:19nommé « exercice parlementaire » n'aboutira en aucun cas.
05:22Un texte voté puis appliqué, chaque mouvement politique préférant multiplier les symboles
05:27pour séduire ces niches au mépris des enjeux budgétaires de la France.
05:32Certains prônent une austérité publique pour réduire les dépenses
05:35afin d'éviter de matraquer les Français avec l'impôt,
05:38le tout en votant des textes d'augmentation fiscale.
05:41D'autres font l'inverse.
05:43Des manœuvres qui font gagner du temps au gouvernement
05:45avant qu'il ne puisse s'arroger le droit de recourir à l'article 47
05:49pour gouverner par ordonnance.
05:52Et il n'y a pas qu'en France que les débats budgétaires sont houleux.
05:59C'est aussi le cas à Bruxelles.
06:00La Commission européenne et le Parlement ont des désaccords
06:03sur la prochaine copie septennale.
06:05Seule certitude, Bruxelles veut plus de pouvoir.
06:08Le décryptage de Nicolas de Lamberterie.
06:10À Paris comme à Bruxelles,
06:12les différentes composantes du bloc central
06:15font semblant de s'opposer sur les questions budgétaires
06:19même s'ils tirent globalement dans la même direction.
06:22On a ainsi pu voir depuis quelques jours
06:25se lever une opposition du Parlement européen
06:28au projet actuel de budget européen 2028-2034
06:33proposé par la Commission européenne.
06:36Mais derrière les titres de presse accrocheurs,
06:39il ne s'agit en réalité que de débats techniques
06:42et certainement pas de césures politiques
06:45qui opposent temporairement les eurodéputés et la Commission.
06:49Le seul véritable débat qui oppose actuellement
06:52la Commission et le Parlement,
06:53c'est de savoir de quelle façon
06:55et jusqu'où ils vont procéder
06:57à une réduction supplémentaire
06:59des pouvoirs déjà rachitiques
07:02des États membres de l'Union.
07:03Pour rappel,
07:04le budget de l'Union européenne
07:06est mis en place sur une base septennale,
07:09le budget actuel couvrant la période 2021-2027.
07:13En 2020,
07:14lors de la négociation du budget 2021-2027,
07:17Bruxelles avait profité de la crise du Covid
07:20pour souscrire un emprunt européen dit de relance
07:23d'un montant de plus de 600 milliards d'euros.
07:26Et surtout,
07:26pour la première fois,
07:28l'Union européenne avait mis en place
07:29un mécanisme de conditionnalité
07:31au versement des fonds européens
07:34avec comme critère
07:35le respect de l'État de droit.
07:37Un critère évidemment très flou
07:39et très subjectif
07:40qui n'avait pour objectif
07:42que de couper les vivres
07:43au gouvernement jugé trop conservateur
07:45en Hongrie et en Pologne.
07:48La supercherie de ce concept d'État de droit
07:50est d'ailleurs apparue
07:51lorsqu'il y a eu un changement de gouvernement
07:54en Pologne début 2024
07:56et que les euro-mondialistes
07:58de Donald Tusk
07:59sont revenus aux affaires.
08:01Le nouveau gouvernement de Tusk
08:02n'a pas eu le temps
08:03de modifier les lois
08:05du précédent gouvernement conservateur,
08:07censé être un problème
08:08pour l'État de droit,
08:09que malgré tout Bruxelles
08:11débloquait déjà
08:11les fonds européens
08:12destinés à la Pologne
08:14et qui étaient jusqu'alors gelés.
08:15Et dans l'urgence,
08:17ce sont plusieurs dizaines
08:18de millions d'euros
08:19qui ont été distribués
08:20aux amis du nouveau gouvernement
08:22euro-mondialiste polonais
08:24pour acheter des yachts,
08:26voire même rénover des Sona
08:28et des clubs échangistes.
08:29Voilà donc à quoi servent
08:30les fonds européens
08:32qui, faut-il le rappeler,
08:33ne tombent pas du ciel,
08:34mais sont issus
08:35des contributions
08:36des États membres
08:37et donc des citoyens.
08:39Et désormais,
08:39pour le prochain plan budgétaire
08:41septennal bruxellois,
08:43qui couvrira la période
08:442028-2034,
08:46il y a une volonté
08:47germano-bruxelloise
08:49d'élargir
08:50le principe
08:51de la conditionnalité
08:52du versement
08:53de ces fonds.
08:54Cette fois-ci,
08:55il ne faudra pas seulement
08:56respecter les principes
08:57malléables
08:58de l'État de droit,
08:59mais également
09:00se conformer
09:01à des jalons,
09:02des cibles
09:02et des réformes.
09:04Énoncé ainsi,
09:06cela paraît encore
09:06peu clair.
09:07Mais concrètement,
09:08cela pourrait vouloir dire
09:10très prochainement
09:11que les fonds européens
09:12d'un État membre
09:13seront gelés
09:14si les fonctionnaires
09:15de la Commission européenne
09:16estiment par exemple
09:17qu'il est nécessaire
09:18qu'un pays décale
09:19l'âge de départ légal
09:21à la retraite.
09:21Dans les faits,
09:22cela voudra donc dire
09:23que des fonctionnaires
09:24européens auront un pouvoir
09:26totalement inédit
09:27et extensif
09:28pour juger
09:29de la façon
09:29dont les États membres
09:31administrent le pays.
09:32Sauf que voilà,
09:33cette approche
09:34de conditionner
09:35le versement
09:36des fonds européens
09:37au fait qu'un État membre
09:38met en place
09:39un certain nombre
09:40de réformes
09:41suppose donc
09:42d'évaluer
09:42à l'échelle nationale
09:44les politiques
09:45mises en œuvre.
09:46Et c'est cette approche
09:47finalement
09:48trop nationale
09:49qui déplait profondément
09:50au bloc centriste
09:51du Parlement européen
09:53puisque les quatre chefs
09:54des groupes
09:55euromondialistes
09:56du Parlement européen
09:57ont écrit
09:58une lettre commune
09:59à Ursula von der Leyen
10:00pour dénoncer
10:01cette approche.
10:02Ils estiment en effet
10:03qu'une renationalisation
10:05du budget
10:06de l'Union européenne
10:07fusse avec le contrôle
10:09féroce
10:09de la Commission
10:10ne correspond pas
10:11suffisamment
10:12à la lubie idéologique
10:14d'uniformisation
10:15transnationale
10:16de l'espace
10:16de l'Union européenne.
10:18Pour ces eurodéputés,
10:19il y a une préférence
10:20pour maintenir
10:21une priorité
10:22aux échelons régionaux
10:24dans la distribution
10:25des fonds européens
10:26et pour ne pas
10:27verser la part
10:28agricole
10:29du budget européen
10:30dans le découpage
10:31national du budget.
10:32En clair,
10:33pour les eurodéputés,
10:34soumettre
10:35les États membres
10:36au contrôle
10:37soviétoïde
10:38des fonctionnaires
10:39bruxellois
10:39n'est pas
10:40une démarche
10:40suffisante.
10:41La seule idée
10:42que, sur le papier,
10:44on reconsidère
10:45à l'échelle nationale
10:46des États membres
10:47le budget européen
10:48constitue
10:49une hérésie
10:50insupportable.
10:51Au final,
10:52ces débats,
10:53dignes des plus vifs
10:54débats techniques
10:55du plan quinquennal
10:57entre le comité central
10:58et le politbureau
10:59du parti communiste
11:01de l'Union soviétique
11:02dans les années 50,
11:03ne changeront
11:04évidemment rien
11:05au caractère
11:06inéluctable
11:07de l'appauvrissement
11:09et de la soumission
11:10des Français
11:10à la machine hors sol
11:12qui les gouverne
11:13depuis Bruxelles.
11:17Des cessez-le-feu
11:18sur le papier
11:19mais des armes
11:20qui continuent
11:20de tuer
11:21dans la réalité.
11:22Après les annonces
11:23de cessez-le-feu,
11:24les guerres d'Israël
11:25semblent se poursuivre
11:27aussi bien à Gaza
11:28qu'au Liban.
11:29Le point avec
11:29Olivier Frère Jacques.
11:31Une paix précaire,
11:32le cessez-le-feu
11:33conclu en octobre 2025
11:34entre Israël
11:35et le Hamas
11:36à Gaza
11:36tient toujours
11:37bien que sous
11:38tension constante
11:39tandis qu'au Liban
11:40la trêve avec le Hezbollah
11:42signée en novembre 2024
11:43vacille sous le poids
11:45d'accusations réciproques
11:46et de frappes ciblées.
11:48Ces deux fronts,
11:49ouverts à la suite
11:49de l'attaque
11:50du 7 octobre 2023
11:51par le Hamas,
11:52illustrent la stratégie
11:53israélienne
11:54de pression militaire
11:55maximale
11:55pour neutraliser
11:56les menaces périphériques
11:57au prix d'une escalade
11:59diplomatique
12:00et humanitaire.
12:01A Gaza,
12:02l'accord parrainé
12:03par les Etats-Unis
12:04a permis
12:04la libération
12:05de 20 derniers
12:06otages
12:06vivant en échange
12:08de centaines
12:09de prisonniers
12:09palestiniens.
12:11Depuis,
12:11le Hamas
12:11restitue progressivement
12:13les corps
12:13des captifs morts.
12:14Dimanche,
12:15trois dépouilles
12:15de soldats
12:16ont été remises
12:17via la Croix-Rouge
12:18portant à 20
12:18le nombre
12:19de corps rendus
12:20sur 28 promis.
12:22Les identifications
12:22confirmées lundi
12:24par l'Institut national
12:25de médecine légale
12:26ravivent le deuil
12:27en Israël
12:27où le général
12:28Nitsan Alon,
12:30responsable des otages
12:31depuis 2023,
12:32a annoncé
12:32quitter ses fonctions.
12:34Le Hamas
12:34justifie les retards
12:36par la complexité
12:36des fouilles
12:37dans un territoire
12:38ravagé
12:38où plus de 60 000
12:39Palestiniens
12:40auraient péri
12:41selon les autorités
12:42locales.
12:43Précepte à Yperdogan
12:45lors d'un sommet
12:46de l'organisation
12:46de la coopération
12:47islamique,
12:48l'OCI à Istanbul
12:49a salué lundi
12:50la détermination
12:51du Hamas
12:52à respecter la trêve
12:53tout en fustigeant
12:54le mauvais bilan
12:55d'Israël
12:55appelant l'OCI
12:56à piloter
12:57la reconstruction
12:58de la Palestine.
13:00Les déclarations
13:00du président turc
13:01souvent très tranchées
13:02ne devraient pas
13:03être suivies des faits.
13:04Les états arabes
13:05et musulmans
13:06de la région
13:06se montrant incapables
13:08et probablement
13:09assez peu enclin
13:10à aider véritablement
13:11la Palestine
13:11se contentant
13:13de déclarations
13:14d'intention
13:14pour éviter
13:15de froisser Washington.
13:17Au Liban,
13:18la situation
13:18est plus explosive.
13:20Malgré le cessez-le-feu,
13:21Israël occupe
13:21cinq points frontaliers
13:23au sud
13:23et multiplie
13:24les frappes
13:24contre le Hezbollah
13:25accusé
13:26de se réarmer
13:27et de violer
13:27l'accord
13:28en maintenant
13:28des infrastructures
13:29au-delà
13:30du fleuve Litanie.
13:32Samedi,
13:32un drone israélien
13:33a détruit
13:34une voiture
13:34à Kfar
13:35ou Mané
13:35tuant quatre membres
13:37de l'unité d'élite
13:38du Hezbollah
13:38radouane
13:39selon Tsaal
13:40qui les présentait
13:41comme impliqués
13:42dans le transfert d'armes.
13:43Le ministère
13:44libanais
13:44de la Santé
13:45dénonce
13:45lui quatre morts
13:46sans évoquer
13:47une quelconque appartenance
13:48au mouvement chiite.
13:50Cependant,
13:50les funérailles dimanches
13:51ont déné lieu
13:52à des manifestations
13:53de colère
13:54avec des slogans
13:55hostiles à l'état hébreu
13:56et aux Etats-Unis.
13:57Le premier ministre israélien
13:59Benjamin Netanyahou
14:00semble de son côté
14:01déterminé
14:02à poursuivre son action
14:03au Liban.
14:04Il est clair
14:04que nous exercerons
14:05notre droit
14:06à l'autodéfense
14:07comme convenu
14:08dans les termes
14:08du cessez-le-feu.
14:09Nous ne permettrons pas
14:10au Liban
14:11de redevenir
14:12un nouveau front
14:12contre nous
14:13et nous agirons
14:14si nécessaire.
14:15Le ministre
14:15de la Défense
14:16Israël Katz
14:17a également menacé
14:18d'intensifier
14:19les attaques
14:20si Beyrouth
14:20ne désarme pas
14:21pleinement le Hezbollah.
14:23L'émissaire américain
14:24Tom Barak
14:25en conférence à Bahreïn
14:26a également justifié
14:27ces frappes
14:27par les milliers
14:28de roquettes
14:29qui seraient encore
14:30détenues par le groupe
14:31chiite
14:32qualifiant les dirigeants
14:33libanais de dinosaures
14:34et pressant
14:35des négociations directes
14:36avec Israël.
14:38Depuis novembre 2024
14:39plus de 270 Libanais
14:41ont été tués
14:42par des actions israéliennes
14:43dont 107 civils
14:45selon l'ONU
14:46sans aucune victime
14:47israélienne.
14:49Déjà affaibli
14:50par l'assassinat
14:50de Nassan Asrala
14:51en septembre 2024
14:53puis par les coups
14:54portés à Téhéran
14:54par Tel Aviv
14:55le Hezbollah
14:56demeure un objectif
14:57israélien.
14:59De son côté
14:59Beyrouth exige
15:00un retrait israélien
15:01de ses territoires
15:02en préalable
15:02de nouvelles négociations.
15:04A Gaza
15:05comme au Liban
15:05la paix reste conditionnée
15:06à la neutralisation
15:07des groupes armés
15:08mais surtout
15:09au bon vouloir
15:09de Washington.
15:11Les violations récurrentes
15:12et les pressions extrêmes
15:13risquent de rouvrir
15:14des fronts
15:14que Donald Trump
15:15avait promis
15:16de clore définitivement.
15:18Et partons à présent
15:23faire un rapide
15:24tour de France.
15:28L'enquête
15:28sur le casse du Louvre
15:30continue.
15:30Samedi,
15:31deux nouveaux suspects
15:32ont été mis en examen.
15:33Le premier
15:33pour vol en bande organisée.
15:35Il est soupçonné
15:36d'avoir fait partie
15:36du commando
15:37qui a cambriolé le Louvre
15:38et d'avoir dérobé
15:39la nacelle
15:39ayant permis l'opération.
15:41Dans son casier judiciaire,
15:42onze condamnations
15:42dont dix
15:43pour des faits
15:44de vol significatifs.
15:45Le second suspect,
15:46une femme,
15:47a été mis en examen
15:48pour complicité
15:49de vol en bande organisée
15:50et pour association
15:51de malfaiteurs.
15:52Rappelons que deux autres
15:53suspects arrêtés plus tôt
15:54sont en détention
15:55provisoire depuis
15:56mercredi soir.
15:57L'un d'eux
15:57devait comparaître
15:58mercredi devant
15:59le tribunal correctionnel
16:00de Bobigny
16:00pour dégradation
16:01du miroir
16:02et de la porte
16:02d'une cellule
16:03de garde à vue.
16:04Il reste encore
16:05un suspect dans la nature
16:06à l'instar
16:07des bijoux
16:07toujours introuvables.
16:09Patrimoine toujours,
16:11religieux cette fois.
16:12Dimanche,
16:12dans les Ardennes,
16:13l'ancien monastère
16:14de la chartreuse
16:15du Mont-Dieu
16:15a été dévastée
16:16par un incendie.
16:18Le lieu était inoccupé
16:19mais un propriétaire privé
16:20envisageait de le restaurer.
16:22Une enquête est en cours
16:22pour déterminer
16:23les causes de l'incendie
16:24mais la piste accidentelle
16:25est privilégiée.
16:26Les habitants déplorent
16:27une perte pour leur patrimoine.
16:29L'abbaye inoccupée
16:29depuis l'expulsion
16:30des moines
16:30pendant la terreur
16:31était la dernière chartreuse
16:32de la région Champagne-Ardenne.
16:34La vue de ces vestiges
16:35était très appréciée
16:35des promeneurs.
16:36Une cagnotte
16:37a été mise en ligne
16:38pour sa restauration.
16:39Des poupées pour pédophiles
16:41vendues sur le site web
16:42de Chine.
16:43A quelques jours
16:43du lancement polémique
16:44de sa boutique
16:45au sein du célèbre
16:46belger parisien
16:46dans le quartier du Marais,
16:48le géant chinois
16:48de la fast fashion
16:49est plongé dans un autre scandale.
16:51En effet,
16:51la marque proposait
16:52sur son site
16:53une poupée
16:53s'ingentent de façon
16:54extrêmement réaliste
16:55une petite fille d'un an.
16:57Chine commercialisait
16:58le produit sans détour
16:59comme un,
17:00je cite,
17:01« jouet sexuel ».
17:03Rappelons que Chine
17:04compte parmi ses conseillers
17:05Christophe Castaner,
17:06ancien ministre
17:06d'Intérieur d'Emmanuel Macron,
17:08censé superviser
17:09les questions éthiques
17:10et de responsabilité sociale,
17:12une fonction
17:12qui le remplit visiblement
17:13aussi efficacement
17:14que ses anciennes responsabilités
17:15à Beauvau.
17:19Et l'on poursuit
17:20avec l'actualité internationale.
17:25Nouvel épisode
17:26de la saga
17:27des drones russes
17:27en Belgique.
17:28Plusieurs engins
17:29non identifiés
17:30ont survolé
17:30la base militaire
17:31de Kleinbruegel,
17:33l'un des sites
17:33les plus sensibles
17:34d'Europe
17:35où sont entreposées
17:36des armes nucléaires
17:37américaines.
17:38Les autorités
17:38ont immédiatement
17:40ouvert une enquête
17:41pour espionnage
17:41sans parvenir
17:42pour l'instant
17:43à identifier
17:44les responsables.
17:45Rien indique donc
17:46qu'il s'agisse
17:47de drones russes.
17:48Cela n'a pas empêché
17:49le ministre belge
17:50de la défense
17:51de bomber le torse.
17:52Ce dernier a déclaré
17:53que si Bruxelles
17:54était attaqué,
17:55l'OTAN
17:56raserait Moscou
17:57de la carte.
17:58Une phrase
17:59qui a provoqué
17:59un certain malaise
18:00jusque dans les rangs
18:01alliés,
18:02alors que les tensions
18:03entre la Russie
18:04et l'OTAN
18:04n'ont jamais été
18:05aussi fortes
18:06depuis la guerre froide.
18:07Isolationniste
18:09ou interventionniste,
18:11difficile de savoir.
18:12Le président américain
18:13Donald Trump
18:14a réitéré dimanche
18:15ses menaces
18:15d'intervention militaire
18:16au Nigeria
18:17accusant le pays
18:18de tolérer
18:18une persécution
18:19massive des chrétiens
18:21par des terroristes
18:22islamistes.
18:22A bord d'Air Force One,
18:24il n'a exclu
18:24ni frappes aériennes
18:25ni opérations terrestres.
18:27Samedi,
18:28sur son réseau social
18:29Trou Social,
18:30il avait ordonné
18:31au Pentagone
18:32de préparer
18:32une action rapide,
18:34vicieuse et douce.
18:35Ses propos font suite
18:36à la désignation
18:36vendredi du Nigeria
18:37comme pays
18:38de préoccupation
18:39particulière
18:40par l'ONU
18:41pour violation
18:42de la liberté religieuse.
18:43Au Nigeria,
18:44des chrétiens
18:45sont en effet tués
18:45pour leur foi
18:46au cœur de conflits
18:47ethniques et tribaux
18:48multiformes.
18:49Attaque dans un train
18:51en Angleterre.
18:52Samedi,
18:5211 personnes ont été
18:53blessées à coups
18:54de couteau
18:54dans le train
18:55reliant Doncaster
18:56dans le Yorkshire
18:56à Londres.
18:589 personnes ont été
18:59hospitalisées
18:59dans un état grave.
19:01La police britannique
19:02a arrêté un suspect.
19:03Selon les premiers
19:04éléments de l'enquête,
19:05il s'agit d'un homme noir
19:06âgé de 32 ans
19:07et de nationalité britannique.
19:09Un second suspect
19:10a été arrêté
19:11puis relâché.
19:12La police a annoncé
19:13le lendemain
19:13que la piste terroriste
19:15était écartée.
19:16En Angleterre,
19:17les habitants
19:18sont de plus en plus inquiets
19:19face à la multiplication
19:20des attaques au couteau.
19:22Quelques jours plus tôt,
19:23en banlieue de Londres,
19:24un homme avait été
19:25mortellement poignardé
19:26en voulant secourir
19:27un père et son fils
19:29agressés
19:29par un individu
19:30afghan.
19:31Un sujet qui revient
19:33dans l'actualité
19:33depuis le drame
19:34des trois fillettes
19:35poignardées
19:36à Southport
19:36pendant l'été 2024.
19:38En Angleterre,
19:39toujours la saga
19:40du prince déchu
19:41continue.
19:42Dimanche à Londres,
19:42le gouvernement a annoncé
19:43retirer au prince
19:44Andrew,
19:45frère du roi Charles III,
19:46son grade
19:47de vice-amiral.
19:48un titre honorifique.
19:49Une décision prise
19:50après la publication
19:51le 21 octobre
19:52d'un livre posthume
19:53de Virginia Giuffre.
19:55La victime
19:56du réseau pédophile
19:57de Jeffrey Epstein,
19:58morte,
19:59suicidée
19:59en avril dernier,
20:00y raconte comment
20:01elle a été présentée
20:03à 17 ans
20:03au prince Andrew
20:04qui aurait alors
20:05abusé d'elle.
20:06Le roi Charles III
20:07avait dans la foulée
20:08annoncé le retrait
20:09des titres
20:09de son frère.
20:11Sans surprise,
20:12ou presque,
20:13au marathon de New York,
20:14ce sont les Kenyans
20:15qui ont dominé
20:16les débats dimanche
20:16avec un triplé historique
20:18sur les podiums
20:18masculins et féminins.
20:20Chez les hommes,
20:21Benson Kiprouto
20:22s'est imposé
20:22en 2h08,
20:239s devant son compatriote
20:25Alexander Mutisso
20:27de seulement 3 centièmes
20:28de seconde
20:29au terme d'un sprint
20:30haletant.
20:31Albert Corriere
20:31complète le podium
20:3247 secondes derrière
20:34tandis qu'Eliud Kipchoge,
20:36légende à 40 ans,
20:37termine 17e.
20:38Chez les femmes,
20:39Hélène Aubiry,
20:4035 ans,
20:41est médaillée de bronze.
20:42au JO de Paris,
20:43remporte son deuxième
20:44titre consécutif
20:45en pulvérisant
20:46le record du parcours
20:46de plus de 2 minutes 30
20:48avec une arrivée
20:48en 2h19 et 51 secondes.
20:52Elle devance
20:52Sharon Lugdi,
20:532h20, 7 secondes
20:55et Sheila Shepkirui,
20:572h20, 24 secondes.
20:59La néerlandaise
21:00Sifan Hassan,
21:01championne olympique,
21:02finit 6e.
21:03Par ailleurs,
21:04le normand
21:04Dorian Louvet,
21:0536 ans,
21:06entre dans l'histoire
21:07en bouclant
21:07les 7 marathons majeurs
21:09Tokyo, Boston, Londres,
21:10Sydney, Berlin,
21:11Chicago et New York
21:12en un an
21:13avec une moyenne
21:14inférieure
21:15à 2h30 minutes
21:16par course.
21:18Un record mondial
21:19sa performance
21:19new-yorkaise
21:20en 2h27,
21:21celle,
21:22ce défi baptisé
21:23Miles of Discovery,
21:25soit des kilomètres
21:26de découverte.
21:27Et voilà,
21:31nous approchons de la fin
21:32de cette édition.
21:33Dès à présent,
21:33retrouvé politique et éco,
21:35Pierre Bergerot reçoit
21:36l'économiste Sébastien Leï
21:37pour dénoncer
21:38le capitalisme
21:39de connivence
21:40du président Macron.
21:42Quant à Emmanuel Macron,
21:43honnêtement,
21:44entre sa sortie de l'ENA
21:45et l'arrivée
21:46à l'Élysée
21:46en tant que conseiller,
21:47il ne s'est écoulé
21:48que 5 années à peine.
21:49Alors,
21:49on nous bassine toujours
21:50avec le passage en banque
21:52chez Rothschild,
21:52mais on sait très bien
21:53que Rothschild,
21:54c'est l'antichambre de Bercy
21:55et vice-versa.
21:56En France,
21:56quand vous faites
21:57des fusions d'acquisition
21:58à Rothschild,
21:58ce n'est pas un véritable poste
21:59dans le privé.
22:00Vous amenez,
22:00quand vous venez
22:01de l'administration,
22:02votre carnet d'adresse
22:02et vous repartez ensuite
22:03dans l'administration
22:04avec votre carnet d'adresse.
22:05C'est comme ça
22:05que ça fonctionne.
22:07Donc,
22:07c'est assez étrange d'ailleurs
22:08pour le candidat
22:09qui s'est vanté
22:09d'être celui de la Startup Nation,
22:11qui n'a cessé
22:11de mettre avant l'entreprise,
22:13de communiquer
22:13à l'égard des grandes entreprises.
22:15Lui-même n'a pas
22:15d'expérience du réel
22:17de l'entreprise
22:18et de l'économie.
22:19Il nous a beaucoup
22:20parlé de la mondialisation,
22:21il nous a vendu
22:21la mondialisation,
22:22mais quand est-ce
22:23qu'Emmanuel Macron
22:23a vécu à l'étranger ?
22:24Il n'a aucune expérience
22:25de l'international.
22:27Demain mardi,
22:28dès 7h,
22:29découvrez un nouveau Zoom
22:30avec Rémi Perrin,
22:31consultant agricole
22:32et naturaliste.
22:33Il dénonce
22:34la destruction
22:34de notre système
22:36de production
22:36par l'idéologie écologiste.
22:39La loi du plan,
22:40il y a plusieurs volets
22:42très distincts,
22:43mais il y a un volet important,
22:44notamment sur l'acétamipride,
22:45qui est un insecticide.
22:48Les autres volets
22:49sur l'élevage,
22:50sur d'autres choses,
22:50on ne va pas en tenir compte,
22:51mais par exemple
22:52sur l'acétamipride,
22:53vous avez une interdiction
22:56en France
22:56qui a été faite
22:57depuis plusieurs années,
22:59depuis presque 15 ans,
23:00et ça s'est fait
23:00plutôt bien
23:02par ce qu'on appelle
23:03des phases de retrait
23:06avec des usages.
23:07Et aujourd'hui,
23:08on se retrouve
23:09face à une situation
23:09absurde,
23:10mais c'est vraiment incroyable,
23:12dans laquelle
23:13on interdit
23:14les agriculteurs
23:16d'utiliser une molécule,
23:18parfois ils ne s'en servent
23:18plus depuis longtemps,
23:19alors il y a quelques exceptions
23:21sur la noisette notamment,
23:23mais à côté de ça,
23:24on va faire venir
23:24des produits
23:25qui sont peut-être
23:26chargés en acétamipride
23:28de façon
23:28fois 10,
23:30alors là,
23:30c'est incohérent,
23:31c'est-à-dire que
23:32interdire d'utiliser
23:34une telle molécule
23:34en France,
23:35d'accord,
23:36mais à la condition
23:37de parallèlement
23:38obliger
23:40à manger des produits
23:41issus
23:42de cette agriculture propre.
23:43Si en plus,
23:44on fait venir
23:44des produits d'ailleurs,
23:45on a perdu
23:47sur tous les tableaux.
23:48Et voilà,
23:48c'est à présent
23:49la fin de cette édition.
23:50Merci à tous
23:50pour votre fidélité.
23:52On se retrouve demain,
23:52même lieu, même heure.
23:53En attendant,
23:54portez-vous bien.
23:55Bonsoir.
23:55Sous-titrage Société Radio-Canada
24:08Sous-titrage Société Radio-Canada
Recommandations
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À suivre
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23:51
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