- il y a 3 mois
La France est-elle au bord du chaos ? Dette record, blocages ratés, colère sociale qui gronde, impasse politique avec un premier ministre sans moyens… Pendant ce temps, Emmanuel Macron multiplie les provocations, en France comme à l’international où le président se répand pour échapper au panorama intérieur.
👉 Dans ce nouveau numéro du "Samedi Politique", Élise Blaise reçoit François Asselineau, président de l’UPR, pour décrypter l’actualité brûlante :
🇫🇷 Crise française :
· Une dette abyssale de 3 400 milliards €, aggravée par Macron lui-même.
· Les mobilisations du 10 et du 18 septembre qui peinent à exister malgré la colère réelle des Français.
· Le mépris du pouvoir face à la détresse des classes moyennes et populaires.
· Faut-il une censure de Sébastien Lecornu ? Dissolution ? Destitution ?
🌍 Relations internationales :
· Macron et son obsession ukrainienne : diversion politique ou stratégie assumée ?
· Coalition des volontaires : jusqu’où ira la macronie contre Moscou ?
· Donald Trump, l’échec sur la guerre en Ukraine.
· Proche et Moyen-Orient : Israël relance l’offensive, Macron veut reconnaître l’Etat palestinien.
Un échange sans détour avec François Asselineau sur l’avenir de la France, de l’Europe et des équilibres mondiaux.
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· Les mobilisations du 10 et du 18 septembre qui peinent à exister malgré la colère réelle des Français.
· Le mépris du pouvoir face à la détresse des classes moyennes et populaires.
· Faut-il une censure de Sébastien Lecornu ? Dissolution ? Destitution ?
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NewsTranscription
00:00:00Générique
00:00:00Bonjour à tous, bienvenue dans ce nouveau numéro du Samedi Politique.
00:00:19Je suis ravie de vous retrouver pour une nouvelle séquence d'informations.
00:00:23Alors aujourd'hui, on va s'attaquer au programme de la semaine.
00:00:25D'un côté, la France entre blocage, colère et désastre.
00:00:29Et puis de l'autre, ce monde toujours secoué par des guerres interminables.
00:00:33Mais avant de s'attaquer à ce programme, bien sûr, je compte sur vous pour le succès de cette émission.
00:00:37Alors pensez-y, le petit clic sur le pouce en l'air juste en bas.
00:00:40Pensez aussi à écrire vos commentaires un petit peu en dessous.
00:00:44Et puis bien sûr, abonnez-vous à la chaîne de TVL si ce n'est pas déjà fait.
00:00:47A tout de suite.
00:00:59– Et à mes côtés, cette semaine, François Asselineau, bonjour monsieur.
00:01:03– Bonjour Élise Blaise et bonjour à tous les auditeurs.
00:01:06– Merci beaucoup d'être avec nous une nouvelle fois.
00:01:09Vous êtes président de l'UPR, ancien candidat à l'élection présidentielle.
00:01:12François Asselineau, pour commencer, on va s'attaquer à l'actualité nationale.
00:01:16La France est dotée d'un nouveau Premier ministre, sans ministre, sans budget.
00:01:22Est-ce que cette situation vous inquiète ?
00:01:25– Si avec ça, si avec ça d'inquiétant.
00:01:29Ce que je note, c'est que M. Bérou a été remercié le 8 septembre,
00:01:36que nous sommes aujourd'hui samedi 20 septembre,
00:01:42donc 12 jours après, il n'y a toujours pas de gouvernement.
00:01:46Et le plus extraordinaire, c'est que la presse n'en parle pas, d'ailleurs.
00:01:49On est peut-être partis sur un scénario à la Belle.
00:01:51Vous savez, ils étaient restés pendant plus d'un an sans gouvernement.
00:01:54Donc moi, je suis d'une époque, si vous voulez, dans les années 70-80,
00:01:59lorsqu'il y avait un changement de Premier ministre,
00:02:01le nouveau gouvernement était annoncé entre 24 et 72 heures après.
00:02:05En règle générale, c'était le lendemain ou surlendemain.
00:02:07Et s'il fallait attendre trois jours, ça suscitait des commentaires nombreux dans la presse.
00:02:13Là, ça fait maintenant 12 jours.
00:02:16Et alors, il y a des rumeurs comme ça.
00:02:18On apprend que le Parti Socialiste aurait fait savoir que c'était Matignon ou rien.
00:02:24Donc comme ils n'ont pas eu Matignon, ça ne sera rien.
00:02:27Mme Mathilde Panot a fait savoir que Mme Lucie Castex,
00:02:30vous savez, qui avait été, même maintenant qu'elle n'était plus en odeur de sainteté.
00:02:36Donc il est hors de question de la ressortir.
00:02:39On ne sait pas d'ailleurs qui était cette dame.
00:02:41Vous savez, elle avait fait quand même la une pendant quelques semaines.
00:02:46Et on apprend qu'au Quai d'Orsay, il y aurait une lutte épique entre M. Barrault,
00:02:51qui voudrait conserver son poste.
00:02:54Vous savez, il avait déjà gardé, après Barnier, il avait gardé le poste sous Bérou.
00:03:00– Ministre des Affaires étrangères.
00:03:01– Ministre des Affaires étrangères.
00:03:02– Mais dit-on que Bruno Le Maire voudrait revenir au gouvernement
00:03:06et prendre le poste du ministre des Affaires étrangères.
00:03:08– À la bonne heure.
00:03:08– Ce qui pourrait avoir d'ailleurs du sens, puisque je vous rappelle que Lecornu
00:03:12a fait partie de la conjuration avec Édouard Philippe, avec Darmanin, avec Le Maire.
00:03:20Et puis le tout était chapeauté par Thierry Solaire, qui est ce conseiller de Macron
00:03:24qui est mis en examen à 13 occasions, il y a 13 affaires sur le dos.
00:03:28Et M. Le Maire a fait partie de cette conjuration.
00:03:35Et il est sorti de l'ENA au Quai d'Orsay.
00:03:38On dit d'ailleurs, je ne sais pas si c'est vrai, que le discours de Villepin de 2003,
00:03:43vous savez, contre la guerre en Irak, aurait été de la main de Bruno Le Maire.
00:03:48Qui à l'évidence, alors si c'est le cas, il avait la main un peu plus heureuse
00:03:52que lorsqu'il a été envoyé au ministère de l'Agriculture.
00:03:54Il ne savait pas ce que c'était qu'un hectare.
00:03:55Et ensuite, quand il a été au ministère des Finances, où là, il ne sait pas lire un bilan.
00:04:00– Cela dit, on a pu apercevoir un petit peu ses compétences en matière de politique étrangère,
00:04:04puisqu'il avait promis de mettre l'économie russe à genoux.
00:04:07Alors c'était un peu de l'économie, un peu de l'affaires étrangères.
00:04:10– C'était peut-être plus de l'économie.
00:04:12Mais enfin bref, il semblerait qu'il y a peut-être, vous savez,
00:04:16c'est comme les quatre mousquetaires 20 ans après.
00:04:17C'est-à-dire que peut-être M. Lecornu va essayer de le faire rentrer au gouvernement.
00:04:23Enfin, j'en sais rien. Enfin voilà.
00:04:25Moi, à mon avis, il va garder Rachida Dati, parce qu'elle a des capacités de nuisance.
00:04:30Je pense qu'il va garder M. Retailleau, parce que c'est bien qu'il soit au ministère de l'Intérieur,
00:04:37à mon avis, enfin pour eux, vu leur point de vue.
00:04:40Je pense qu'il va garder M. Lombard au ministère des Finances.
00:04:43– Alors ça, tiens, c'est intéressant, parce qu'Éric Lombard, il est quand même au ministère des Finances.
00:04:48On parle sans arrêt de dette, de budget, et il est totalement invisible.
00:04:53– Voilà.
00:04:54– Comment vous l'expliquez, ça ?
00:04:56– Vous savez, on voit plus grand monde d'ailleurs en ce moment.
00:04:58Je ne sais pas si vous avez remarqué, Macron, il a un peu disparu de la circulation.
00:05:02Je pense qu'il y a quand même des communicants qui ont dû dire,
00:05:03écoutez, là, vous êtes à 16% de satisfaction officiellement.
00:05:08Et je suppose que les instituts de sondage ont dû redresser, comme on dit le truc,
00:05:11parce qu'il est en dessous de 5%, enfin, je ne sais pas.
00:05:14Donc peut-être que des mimis marchands aient ressorti de la naftaline ou de sa prison
00:05:18pour dire, il faut surtout que vous arrêtiez de parler.
00:05:20Je pense que ça doit être ça.
00:05:21Donc on l'entend un peu moins.
00:05:23M. Lecornu, lecornu, il est un petit peu…
00:05:27il donne l'impression d'être un tout petit peu plus politique que Bérou.
00:05:31Bon, enfin, c'est difficile de l'être moins.
00:05:33Parce qu'il a quand même, les deux annonces qu'il a faites sont plutôt habiles, si vous voulez.
00:05:37Il a dit qu'il renonçait à supprimer les deux jours fériés.
00:05:41Bon, ça fait quand même plaisir à l'opinion.
00:05:43Donc il a fait un petit peu baisser la pression.
00:05:46– Parce qu'il était surtout stupide, c'était d'annoncer
00:05:48qu'on allait retirer deux jours fériés.
00:05:50– Bien sûr.
00:05:50Et bien c'est surtout que Bérou se soit agrippé à ça
00:05:54comme une arapède sur son rocher, si vous voulez,
00:05:56comme un berni qu'il fallait lui arracher ça.
00:05:58Enfin, c'est incroyable.
00:05:59Surtout qu'en plus de ça, le bénéfice de supprimer deux jours fériés,
00:06:04en termes économiques, vous savez qu'en termes macroéconomiques,
00:06:07les gens s'interrogent.
00:06:08Parce que ce que vous gagnez d'un côté, vous le perdez de l'autre.
00:06:10Parce que les jours fériés, si c'est notamment au mois de mai,
00:06:13les ponts, ça fait tourner le commerce, ça fait tourner le tourisme,
00:06:16ça fait tourner les restaurants, etc., en zone rurale, etc.
00:06:19Donc si les gens restent chez eux,
00:06:21c'est pas forcément évident que ça augmente le PIB.
00:06:26Bon, bref.
00:06:28En attendant, Bérou s'était agrippé à ça, au-delà de toute raison.
00:06:32Bon, la Cornu a jugé utile de faire baisser la pression, de supprimer ça.
00:06:38Et puis la deuxième chose aussi qu'il a annoncée,
00:06:40c'est qu'il s'en prend un peu aux avantages des premiers ministres.
00:06:44Parce que ça, c'est aussi, c'est quand même une maladresse,
00:06:46c'est un signe de Bérou, comme de toute cette camarilla,
00:06:49c'est de demander des avantages aux Français,
00:06:51enfin des efforts aux Français, pardon,
00:06:53et de ne remettre jamais en cause leur propre mode de vie.
00:06:58Le pompon, c'est quand on avait appris que Bérou avait dépensé 40 000 euros
00:07:01pour faire refaire son bureau à la mairie de Pau,
00:07:04lui rendre son ancien prestige.
00:07:06Enfin, c'est quand même extravagant.
00:07:08Donc ne pas sentir que l'opinion publique, elle est à bout,
00:07:11elle est chauffée à blanc et qu'il fallait,
00:07:13il faut quand même montrer que si l'effort il doit y avoir,
00:07:16ils doivent être quand même un petit peu répartis pour tout le monde.
00:07:19Mais est-ce que c'est pas un peu de la démagogie aussi ?
00:07:20Parce que je crois qu'il y a plusieurs commentateurs
00:07:22qui ont un peu fait les calculs autour de ces privilèges,
00:07:25parce que c'est une toute petite partie des privilèges
00:07:27des anciens premiers ministres que Sébastien Lecornu semble cibler,
00:07:31et en réalité, ça serait une économie entre 60 et 100 000 euros par an.
00:07:34– Oui, alors, bien entendu…
00:07:36– C'est certes le symbole, très bien, mais…
00:07:38– Voilà, mais tout le symbole il est là.
00:07:40Le problème de Lecornu, c'est que c'est encore une fois une fausse fenêtre,
00:07:44parce qu'on est dans un monde qui est devenu quasiment névrosé.
00:07:48Vous savez ce que c'est qu'une névrose ?
00:07:49C'est l'incapacité de quelqu'un de vivre au jour le jour.
00:07:53Voilà.
00:07:54Le névrosé, c'est quelqu'un qui pense toujours à ce qu'il fera dans six mois,
00:07:58dans un an.
00:07:59Toute la politique française, il n'y a plus que ça.
00:08:01C'est-à-dire, dans X mois, je vais faire ci, je vais faire ça.
00:08:05Rappelez-vous d'ailleurs, Macron, il avait annoncé
00:08:06qu'il allait reconnaître l'État palestinien.
00:08:08Bon, ça y est, l'Assemblée générale de l'ONU,
00:08:11alors ça arrive, qu'est-ce qui se passe ?
00:08:13Et là, c'est pareil.
00:08:13Donc on a M. Lecornu qui a dit qu'il allait prendre un décret
00:08:18pour réduire les avantages au Premier ministre,
00:08:22mais déjà, on ne sait pas exactement ce qu'il va réduire,
00:08:25parce qu'ils ont un salaire très confortable,
00:08:28ils ont des gardes du corps, ils ont une voiture de fonction,
00:08:31ils ont un secrétariat, enfin, ils ont quand même beaucoup de choses.
00:08:36Et on ne sait pas ce qu'il va réduire.
00:08:37Et puis il a dit qu'il allait prendre un décret, ça serait limité à dix ans.
00:08:41Mais on ne sait pas si les dix ans, c'est à partir de maintenant,
00:08:43ou si c'est rétroactif.
00:08:44Par exemple, Mme, comment s'appelait-elle,
00:08:47Edith Cresson, qui a été Premier ministre,
00:08:50vous savez, qui a été une coruscante Premier ministre.
00:08:53Vous savez, ça s'était terminé en eau de boudin,
00:08:56dans cette histoire, c'était d'un ridicule achevé.
00:09:00Elle est quand même…
00:09:01Bon, c'était en 1992, je crois, quelque chose comme ça.
00:09:07Donc ça fait plus d'un tiers…
00:09:08Vous, ça fait un tiers de siècle.
00:09:10Donc elle émarge toujours au truc.
00:09:12Donc est-ce que les dix ans…
00:09:14Ça pique dès maintenant…
00:09:15– Alors typiquement, Edith Cresson, qui est ancien Premier ministre,
00:09:19elle a 91 ans, j'ai vérifié dans la semaine, justement, suite à cette affaire.
00:09:22Et elle a toujours une protection policière, à 91 ans ?
00:09:26– Alors, écoutez, normalement, je pense que oui.
00:09:29Je n'en sais rien, je ne suis pas allé vérifier, je n'ai pas les moyens de…
00:09:32– Cela dit, on a vu que les policiers pouvaient aussi nourrir les poules.
00:09:36– Ah, ça oui, ça c'était pour Mme Brunpil, mais ça c'est autre chose.
00:09:39– Mais s'agissant de… Vous savez, il y a aussi un problème,
00:09:43c'est que M. Macron est devenu une fabrique à Premier ministre, en fait.
00:09:48Maintenant, il y a quand même 17 anciens Premiers ministres.
00:09:51Il fut un temps où les Premiers ministres étaient une denrée rare.
00:09:54Maintenant, ils vont pouvoir partir en colline de vacances.
00:09:56Vraiment, c'est considérable.
00:09:58On se demande même d'ailleurs si ça n'est pas devenu maintenant
00:10:00une espèce de considéré comme un peu le loto,
00:10:03parce que si vous êtes nommé Premier ministre,
00:10:05si vous tenez six mois, au bout de six mois,
00:10:07automatiquement, vous devenez grand croix de l'ordre national du mérite,
00:10:11donc bleu, la rosette bleue sur canapé or, s'il vous plaît,
00:10:15et deuxièmement, vous avez tous les avantages que je viens de dire.
00:10:17– Ce qui veut dire que Michel Barnier, non.
00:10:19– Voilà, ce qui fait dire que Barnier s'est fait avoir dans le truc.
00:10:22– Pourtant, c'était votre favori en plus.
00:10:23– Oh, mon favori.
00:10:24J'avais dit, j'avais dit, non, j'ai jamais dit ça,
00:10:26j'avais dit que c'était sans doute le moins mauvais.
00:10:31– C'est pour ça qu'il est resté le moins longtemps.
00:10:32– Voilà, je pense que ce que je dis reste exact.
00:10:36Cela étant, il était extrêmement décevant,
00:10:38parce que j'espérais qu'il mettrait en œuvre
00:10:40ce qu'il avait expliqué lors de la primaire des Républicains,
00:10:43où il avait dit qu'on ne pourrait pas résoudre le problème de l'immigration
00:10:45sans remettre en cause les traités européens,
00:10:47et qu'il fallait donc sortir des articles 67, 77, 78.
00:10:50Je lui ai dit, bravo, voilà.
00:10:52Et puis, wait and see, on a attendu, on a vu, donc il n'a rien fait.
00:10:56Le problème qu'il y a, vous l'avez raison,
00:10:57c'est que tout ça, c'est la partie émergée de l'iceberg.
00:11:00Il faudrait, je peux vous dire que si je suis élu un jour à l'Élysée,
00:11:04je peux vous dire que ça déménagera.
00:11:06Parce que c'est vraiment, ça sera la commission de la hache.
00:11:09Mais c'est la vraie commission de la hache.
00:11:10Parce que vous savez, à chaque fois qu'il y a un nouveau gouvernement,
00:11:12on vous dit, voilà, on va faire une commission de la hache.
00:11:14– Avec un gouvernement resserré.
00:11:15– Avec un gouvernement resserré.
00:11:17Alors, en fait, le gouvernement resserré, vous avez ensuite…
00:11:19– C'est qu'il y a plus de secrétaires d'État.
00:11:20– Voilà, après, vous avez 45 ministres.
00:11:22Et puis, la commission de la hache, où on doit, paraît-il, y aller à Franco,
00:11:26ça se termine, c'est plutôt, comment dirais-je,
00:11:30la commission de la pince à épiler, si vous voulez.
00:11:33C'est-à-dire, on retire un petit truc par-ci, par-là.
00:11:36Parce que le Cornu a dit qu'il allait justement réunir
00:11:39un arrêt aux pages de hauts fonctionnaires,
00:11:42de retraités de différentes opinions politiques,
00:11:45pour voir quelles sont les structures qu'on pourrait supprimer.
00:11:49Pour prendre un peu de hauteur de vue, je rappelle quand même aux auditeurs
00:11:51que le problème de la France actuellement,
00:11:55c'est que, vous savez, qu'on a été dégradé de double A moins à A plus
00:12:00par Fitch Ratings.
00:12:04Et on attend, il va y avoir les mêmes décisions
00:12:06qui vont être prises par Moody's et par Standard & Poor's.
00:12:11Ce qu'il faut bien comprendre, c'est que pour commencer
00:12:14à réduire la dette publique de la France,
00:12:16il faut passer à ce qu'on appelle un excédent primaire
00:12:19en matière budgétaire.
00:12:21Alors, je vous passe les détails,
00:12:22mais il faut faire des économies de 130 milliards d'euros.
00:12:27Et M. Béraud proposait des économies de 40 milliards.
00:12:31Et même ça, même ces économies de 40 milliards
00:12:33ont été jugées socialement impossibles.
00:12:36Donc, vous voyez le drame de la société.
00:12:39– Alors, justement, parce qu'on a le sentiment
00:12:40qu'Emmanuel Macron, globalement, maintenant, aujourd'hui,
00:12:43on est à 3 400 milliards d'euros de dettes.
00:12:48Globalement, quand il est arrivé, c'était 2 000 milliards.
00:12:50Donc, il a réussi à réunir 1 400 milliards
00:12:53depuis son arrivée en 7 ans.
00:12:54– Il a endetté en 7 ans et demi,
00:12:58il a endetté la France deux fois plus
00:13:00que Mitterrand en 14 ans.
00:13:01Alors que Mitterrand, c'était déjà…
00:13:02– C'était déjà bien, oui.
00:13:03Et à partir de là, on se dit, comment on peut retourner la situation ?
00:13:09Parce qu'effectivement, vous venez de le dire,
00:13:10le coût social, il y a forcément une réticence de la part des Français
00:13:15qui, objectivement, ne voient pas qu'on a emprunté, emprunté, emprunté.
00:13:18On ne peut pas dire que c'est la théorie du ruissellement pour les Français.
00:13:21Aujourd'hui, ils souffrent plutôt plus qu'à l'arrivée d'Emmanuel Macron.
00:13:23Donc, on se demande un petit peu comment quelqu'un qui sait faire
00:13:28pourrait redresser la barque.
00:13:30– C'est une situation qui est extrêmement difficile.
00:13:31Parce qu'en plus de ça, si par exemple, on arrivait à quelqu'un
00:13:35avec une commission de la hache et qui en effet taillait
00:13:37140 milliards dans les dépenses publiques,
00:13:40même si c'était socialement accepté,
00:13:43il faudra bien de toute façon aller un peu dans ce sens,
00:13:46ça aurait un effet dépressif sur l'économie française considérable.
00:13:50C'est-à-dire qu'on s'en entrerait en récession.
00:13:53Et donc, c'est pour ça que le pilotage de l'économie,
00:13:55c'est toujours difficile, si vous voulez.
00:13:56C'est que vous ne pouvez pas…
00:13:58C'est comme par exemple si vous êtes en…
00:14:01Imaginons un avion qui arrive et puis lui ouvre
00:14:04qui est très juste en kérosène avant d'atterrir.
00:14:06Donc, il va diminuer la consommation de kérosène,
00:14:09comme diminuer les dépenses,
00:14:10mais il ne peut pas la diminuer au point que d'un seul coup,
00:14:13couper les moteurs.
00:14:14Vous voyez ?
00:14:14Donc, c'est un petit peu ça la problématique.
00:14:17Bon, moi, je le dis depuis 18 ans, si vous voulez,
00:14:20on a des dépenses qui sont absolument considérables
00:14:22et qui sont faites pour des raisons idéologiques.
00:14:25On a déjà la sortie de l'UE, c'est 10-12 milliards d'euros d'économie.
00:14:30La sortie de l'OTAN, 500 millions d'euros d'économie.
00:14:33Arrêter de donner de l'argent à l'Ukraine,
00:14:35c'est plusieurs milliards, on ne sait pas,
00:14:3610 milliards, 12 milliards d'euros d'économie.
00:14:38L'ensemble des, comment dirais-je, sortir de l'euro
00:14:44et rétablir les contrôles aux frontières,
00:14:47ça veut dire au passage, d'abord, lutter contre l'immigration,
00:14:50donc faire des économies sur, justement, les prestations sociales
00:14:52qui sont versées aux immigrés,
00:14:55qui arrivent de façon pléthorique, maintenant,
00:14:57avec la politique de l'Union européenne.
00:14:59– Éric Wörth, qui a été ministre du Budget,
00:15:01a dit que l'immigration, aujourd'hui, en France, ça coûtait zéro.
00:15:04– Oui, mais ça, ce sont des problématiques.
00:15:07Enfin, je ne comprends pas que M. Wörth se lance là-dedans.
00:15:12Si vous voulez, ça me fait penser à ce que disait M. Pierre Dac,
00:15:17tout est dans tout et réciproquement.
00:15:19Vous pouvez toujours trouver des argus-ci macroéconomiques
00:15:22pour prouver que ci, pour prouver que ça, il y a des gens…
00:15:24D'ailleurs, les choses sont parfois vraies en même temps.
00:15:27Par exemple, c'est vrai qu'on ne peut pas couper toute immigration.
00:15:32Regardez les médecins.
00:15:33Si vous allez dans les hôpitaux,
00:15:35vous trouvez qu'il y a un nombre de médecins considérable
00:15:37qui ne sont pas français,
00:15:38qui viennent de tous les pays du monde, d'ailleurs.
00:15:40Ça, c'est de la faute au fait qu'on n'a pas formé de médecin.
00:15:43Bon, c'est très regrettable, c'est scandaleux, mais c'est comme ça.
00:15:46Donc aujourd'hui, si vous voulez, vous ne pouvez pas arrêter
00:15:48de faire venir des médecins venant de l'étranger,
00:15:51provisoirement, peut-être.
00:15:52C'est pareil pour le clergé.
00:15:55Tiens, cher à M. de Villiers, voilà.
00:15:57Si vous allez dans des églises dans la Nièvre,
00:15:59ou je ne sais pas quoi, ou fin fond de la France profonde,
00:16:02moi, j'en parle aux connaissances de côte,
00:16:04dans la Nièvre, je vous assure,
00:16:05les curés qui font la messe,
00:16:08enfin, les prêtres qui font la messe,
00:16:10il y a eu un Togolais,
00:16:12un Béninois,
00:16:14un Ivoirien, et puis un Mexicain.
00:16:18Donc, c'est un petit détail,
00:16:20vous me direz, mais vous voyez, ça veut dire
00:16:21qu'il y a des métiers en tension.
00:16:23Ça, je disais ça, c'était un petit cadeau spécial
00:16:25pour M. de Villiers.
00:16:25C'est qu'il y a des métiers en tension
00:16:28sur lesquels il y a besoin de ça.
00:16:29Et par ailleurs, on ne peut pas dire non plus
00:16:32qu'on a besoin d'immigrés globalement,
00:16:35puisque le taux de chômage des immigrés
00:16:37est supérieur au taux de chômage des Français.
00:16:39Donc, vous voyez, les questions de l'immigration,
00:16:41c'est toujours des nuances.
00:16:42On ne peut pas...
00:16:43C'est difficile d'avoir des propos du style
00:16:45Yaka, Faucon.
00:16:47Et puis surtout, sur ces questions d'immigration,
00:16:49puisque l'on en parle,
00:16:49je rappelle pour énième fois
00:16:51que ce ne sont pas les Français qui décident.
00:16:54C'est la Commission européenne
00:16:55qui fixe 4 millions d'immigrés nouveaux par an.
00:16:58Voilà.
00:17:00Ça a été dit, redit, re-redit,
00:17:02et pas seulement par Asino,
00:17:03mais à l'origine par Ylva Johansson,
00:17:05qui était la conseillère,
00:17:07la commissaire européenne de nationalité suédoise,
00:17:10qui avait dit ça dans un colloque
00:17:11il y a deux ans à Barcelone.
00:17:13J'imagine que je dois comprendre
00:17:14que vous n'avez pas signé la pétition
00:17:16de M. de Villiers, du coup,
00:17:17contre l'immigration.
00:17:18Vous voulez parler de cette opération
00:17:19commercialo-politique
00:17:21qui était M. de Villiers ?
00:17:22Comment ça ?
00:17:23Une opération politique ?
00:17:24C'était pour redonner la parole aux Français, non ?
00:17:28Non, c'est d'abord une opération commerciale.
00:17:29Vous savez que M. de Villiers va sortir
00:17:31son livre « Populicide » le 8 octobre.
00:17:36Et vous avez vu que dans cette pétition,
00:17:38il y a des disclaimers à la fin.
00:17:40Vous savez ce qu'on appelle des disclaimers
00:17:41sur la pétition ?
00:17:42Vous avez en petite note
00:17:44que vous autorisez M. de Villiers
00:17:46à vous faire passer ces désinformations
00:17:48et que vous autorisez la Gardère Média,
00:17:50qui est une propriété Bolloré,
00:17:52à utiliser le fichier.
00:17:54Vous avez vu ça ?
00:17:54C'est sur la pétition.
00:17:56Donc ça veut dire quoi ?
00:17:56Ça veut dire que les gens
00:17:57qui ont signé cette pétition
00:17:58vont probablement recevoir une offre
00:18:00pour… ça s'appelle
00:18:02constituer un fichier de prospect
00:18:03en termes commerciaux.
00:18:05Donc c'est une opération commerciale.
00:18:05– Ça ne note rien au fait
00:18:06qu'il a souhaité faire une démonstration de force
00:18:09pour montrer que les Français
00:18:10voulaient faire un référendum
00:18:12sur la question de l'immigration.
00:18:12– Oui, mais alors ce qui me gêne,
00:18:13je vais vous dire ce qui me…
00:18:14Il y a beaucoup de choses
00:18:15qui me gênent dans cette opération.
00:18:17Premièrement,
00:18:18le référendum sur l'immigration,
00:18:20ce n'est pas lui qui l'a inventé.
00:18:21Le Front National,
00:18:22il faut quand même le lui reconnaître.
00:18:23Le Front National,
00:18:24depuis des années, le demande.
00:18:25Accessoirement, je le signale,
00:18:27c'était déjà dans mon programme en 2017.
00:18:29Moi, je proposais qu'il y ait
00:18:30un référendum sur les questions migratoires.
00:18:32Sauf que moi,
00:18:32c'était autrement mieux ficelé
00:18:34parce que,
00:18:35comme je viens de le dire à l'instant,
00:18:37ça ne veut rien dire,
00:18:38un référendum sur l'immigration.
00:18:39D'ailleurs, si vous avez lu la pétition de…
00:18:42Ah, vous devriez la lire
00:18:44parce que c'est quelque chose…
00:18:47Il joue sur l'émotif et sur l'émotionnel.
00:18:49La France est en train de disparaître, etc.
00:18:51Mais il n'y a pas de question.
00:18:53Or, pour un qui…
00:18:55Ça, c'est vraiment prendre les Français
00:18:56pour des imbéciles, excusez-moi.
00:18:57– Non, mais faire une pétition
00:19:00pour demander un référendum sur l'immigration,
00:19:02ce n'est pas écrire le texte
00:19:04d'un référendum sur l'immigration.
00:19:04– Oui, mais on aimerait savoir
00:19:06ce que c'est quand même.
00:19:07On aimerait savoir
00:19:08quelles seront les questions posées.
00:19:10Parce que ça veut dire quoi,
00:19:10un référendum sur l'immigration ?
00:19:12Est-ce qu'on est pour ou contre
00:19:12l'arrêt total de l'immigration ?
00:19:14Est-ce qu'on est pour le maintien
00:19:16d'un flux migratoire
00:19:16pour les étudiants,
00:19:17pour les métiers en tension ?
00:19:19Est-ce qu'on est pour ou contre
00:19:20la fin du regroupement familial ?
00:19:23Est-ce que l'on est pour ou contre
00:19:24servir l'AME,
00:19:25enfin les différentes aides sociales
00:19:27à des immigrés
00:19:28qui n'ont pas cotisé ?
00:19:30C'est ça, les vraies questions,
00:19:32si vous voulez qu'il faut poser.
00:19:33Moi, je suis fourre.
00:19:34C'est ce que je proposais
00:19:35dans mon programme,
00:19:37en 2017.
00:19:38Voilà.
00:19:39Et donc, là,
00:19:40on a affaire à une pétition.
00:19:42M. De Villiers,
00:19:42il arrive après la bataille.
00:19:44Avant moi,
00:19:45il y avait le Front National,
00:19:45mais qui, lui,
00:19:46était resté dans un cadre
00:19:47très général aussi.
00:19:48Moi, je n'aime pas
00:19:49les trucs généraux,
00:19:50parce que, vous savez,
00:19:50c'est ce que disait
00:19:51Jean-Jacques Rousseau,
00:19:53les idées générales
00:19:53sont la source
00:19:54des plus grandes erreurs
00:19:55des hommes.
00:19:56Voilà.
00:19:56Et moi, j'aime bien
00:19:57la précision,
00:19:58parce que si on veut
00:19:58traiter des questions
00:19:59migratoires,
00:20:00il faut être dans la précision.
00:20:01Et surtout, surtout,
00:20:02il y a quand même
00:20:03un sujet qui est évoqué
00:20:05au début de la lettre
00:20:07de la pétition
00:20:07de M. De Villiers,
00:20:08mais qui n'en tire
00:20:09aucune conséquence,
00:20:10c'est que, de toute façon,
00:20:11sa pétition n'a aucun sens,
00:20:14puisque, de toute façon,
00:20:16les questions migratoires
00:20:17ne dépendent plus
00:20:18de la France.
00:20:20Je le dis,
00:20:20ça fait quand même
00:20:21depuis le 1er janvier 1999
00:20:23que, dans le traité d'Amsterdam,
00:20:27les questions migratoires
00:20:27ont été transférées
00:20:28à la Commission européenne.
00:20:30Voilà.
00:20:30Ça fait donc 26 ans,
00:20:32M. De Villiers.
00:20:32Ça fait un quart de siècle.
00:20:34Un quart de siècle
00:20:35que c'est désormais...
00:20:36Je l'ai dit tout à l'heure,
00:20:37c'est la Commission européenne
00:20:38qui fixe le quota
00:20:39de 4 millions.
00:20:40Donc, normalement,
00:20:42ce que M. De Villiers
00:20:43devrait faire,
00:20:44comme toutes les personnes
00:20:45qui disent...
00:20:45Moi, je suis démocrate.
00:20:47Moi, j'ai vu...
00:20:48Il y a des gens qui...
00:20:49Ah oui, j'ai vu que c'était...
00:20:50Ah oui, M. Messia.
00:20:51M. Messia, j'ai vu
00:20:52que sur les réseaux sociaux...
00:20:54C'est une distribution,
00:20:55aujourd'hui.
00:20:55Oui, il me traite
00:20:56d'immigrationniste.
00:20:57Je ne suis pas immigrationniste.
00:20:59Et c'est quoi, ça ?
00:20:59Moi, je suis démocrate.
00:21:01Il y a 70, 75% des Français
00:21:04qui ne veulent plus
00:21:05qu'il y ait
00:21:06d'immigration torrentielle.
00:21:10Ça, on le sait.
00:21:11Y compris, d'ailleurs...
00:21:11Si je peux me permettre,
00:21:13torrentielle, ça ne veut rien dire.
00:21:14Oui.
00:21:14Je sais bien
00:21:15que ça ne veut rien dire.
00:21:16Y compris beaucoup de Français
00:21:17d'origine immigrée eux-mêmes,
00:21:19ce qu'il faut bien préciser.
00:21:20Et moi, ce que je dis
00:21:21dans ces conditions,
00:21:22c'est que la première chose
00:21:23à dire aux Français,
00:21:25c'est que ce n'est plus nous
00:21:26qui décidons,
00:21:27c'est l'Union européenne.
00:21:28Donc dire qu'on va faire
00:21:29une pétition tout en disant
00:21:31qu'on reste dans l'Union européenne,
00:21:32ça ne va pas du tout.
00:21:34Il y a contradiction
00:21:35dans les termes.
00:21:37Et puis, par ailleurs,
00:21:38ce qui me...
00:21:38Donc on ne sait pas
00:21:39ce qui était là
00:21:41ou les questions.
00:21:42La remise en cause
00:21:43de l'Union européenne...
00:21:44Alors j'ai vu que M. De Villiers,
00:21:45d'un seul coup,
00:21:46il a dit qu'il fallait
00:21:47sortir de l'Union européenne.
00:21:48Vous avez vu, il a fait un...
00:21:49Il est donc cohérent.
00:21:51Oui, mais il a quand même
00:21:52eu le culot de dire
00:21:53qu'il était le premier
00:21:55à dire ça,
00:21:56qu'il avait plusieurs années
00:21:56d'avance, comme d'habitude,
00:21:57sur tout le monde.
00:21:58Vous avez vu cette déclaration ?
00:22:00Bon, je le connais bien.
00:22:02C'est un plaisantin.
00:22:04C'est un taquin.
00:22:05Enfin, c'est quand même
00:22:05assez désagréable,
00:22:06non seulement pour moi,
00:22:07mais pour toutes les personnes
00:22:07qui me suivent depuis 18 ans.
00:22:09Parce que tout le monde...
00:22:09D'ailleurs, il s'est un petit peu
00:22:10ridiculisé dans cette affaire.
00:22:12C'est-à-dire qu'il est le premier
00:22:14à proposer la sortie
00:22:15de l'Union européenne
00:22:16et qu'il a plusieurs années
00:22:17d'avance sur les autres.
00:22:18Ça s'appelle un mensonge.
00:22:20Voilà.
00:22:20Bon, il avait fait campagne
00:22:21contre Maastricht.
00:22:22Oui, bien sûr.
00:22:23Mais Pasqua aussi.
00:22:24Pasqua aussi, il avait fait
00:22:25campagne contre Maastricht.
00:22:26Mais Pasqua est mort.
00:22:27Oui, non, mais des gens
00:22:28que j'ai connus,
00:22:29il y avait Pasqua,
00:22:30il y avait...
00:22:31Comment il s'appelle ?
00:22:32Philippe Séguin.
00:22:35Il y avait des gens de gauche,
00:22:36etc.
00:22:36Mais Pasqua, que j'ai bien connu,
00:22:38tout en ayant fait campagne
00:22:40contre Maastricht,
00:22:41je refusais la sortie
00:22:41de l'Union européenne.
00:22:42Et M. De Villiers,
00:22:43je n'ai pas rêvé,
00:22:44en 2022, il a soutenu
00:22:45Zemmour qui refuse Becquion
00:22:47de sortir de l'Union européenne.
00:22:48Donc, ce que vous voulez,
00:22:50ce n'est pas parce que
00:22:50quelqu'un dit d'un seul coup
00:22:51qu'il faut sortir
00:22:52de l'Union européenne
00:22:53qu'on doit dire
00:22:53« Ah ben ça y est,
00:22:54Godé, Hamous,
00:22:54Abémous, Papam ».
00:22:55Non.
00:22:56Et c'est que nous avons...
00:22:57Voilà, quelqu'un...
00:22:58Moi, je me réjouis
00:22:59que M. De Villiers ait déclaré
00:23:00qu'il fallait sortir
00:23:01de l'Union européenne.
00:23:02J'aurais préféré
00:23:03qu'il reconnaisse
00:23:05que depuis 18 ans,
00:23:06il y a un mouvement politique
00:23:07qui s'est développé
00:23:09et qui se développe très bien
00:23:10parce que notre chaîne
00:23:10UPR TV
00:23:11a 502 000 abonnés
00:23:13sur UPR TV
00:23:13alors que sa chaîne à lui
00:23:14fait 130 000 abonnés.
00:23:16Donc, je pense qu'il n'a pas
00:23:16bien compris l'importance.
00:23:18– Oui, il est sur CNews.
00:23:19– Oui.
00:23:19Oui, alors lui,
00:23:20il est sur CNews.
00:23:20On peut en reparler
00:23:21dans un instant.
00:23:22Mais ce que j'aurais apprécié
00:23:24c'est qu'il dise
00:23:24« Ben oui, en effet,
00:23:25il faut rejoindre l'UPR,
00:23:26il faut rejoindre la CNews. »
00:23:27Non, pas du tout.
00:23:28Il crée une nouvelle chapelle
00:23:29et puis, en fait,
00:23:30ce n'est pas sérieux
00:23:31parce qu'il n'en tire pas
00:23:33les conséquences.
00:23:35S'il en tirait les conséquences,
00:23:36il ne devrait pas dire,
00:23:37il ne devrait pas faire
00:23:38un référendum
00:23:39sur la sortie de l'immigration.
00:23:40Il devrait exiger
00:23:42un référendum
00:23:42sur la sortie de l'Union européenne
00:23:44parce que M. De Villiers,
00:23:48comme d'ailleurs
00:23:48toute la bande à Bolloré,
00:23:51tous ces gens,
00:23:52ils passent leur temps
00:23:53à stigmatiser un truc
00:23:56qui est l'immigration.
00:23:58M. De Villiers présente,
00:24:00j'ai vu dans sa pétition,
00:24:01l'immigration comme étant
00:24:02le sujet le plus important
00:24:04de l'actualité.
00:24:06Je ne suis pas d'accord.
00:24:09L'immigration est un sujet
00:24:10grave et important.
00:24:11C'est vrai.
00:24:12Mais la destruction
00:24:13de l'agriculture française
00:24:14qui est en cours,
00:24:16avec notamment bientôt
00:24:17le Mercosur,
00:24:17c'est très grave aussi.
00:24:19La destruction
00:24:19de l'industrie française,
00:24:20c'est immensément grave.
00:24:22La destruction
00:24:23de la ruralité
00:24:24avec la faim de nos communes,
00:24:25c'est extraordinairement grave
00:24:26aussi pour notre identité nationale.
00:24:28La mise en cause
00:24:30de la santé publique
00:24:32avec notamment
00:24:33toutes les pourritures
00:24:34qu'on va avoir
00:24:34avec le marché,
00:24:35l'acétamipride
00:24:36qu'on est obligé,
00:24:37on est interdit en France
00:24:38mais on est obligé
00:24:38de l'importer
00:24:39dans le Nutella
00:24:40fabriqué en Italie,
00:24:41c'est très grave aussi.
00:24:42L'écologie,
00:24:43c'est aussi très grave.
00:24:45La guerre en Ukraine,
00:24:46c'est extrêmement grave.
00:24:47Et tout ça,
00:24:47ça découle tout ça.
00:24:49Moi, je m'attaque
00:24:49au sommet de la pyramide.
00:24:52Le sommet de la pyramide,
00:24:54c'est notre appartenance
00:24:55à l'Union Européenne
00:24:56qui nous impose
00:24:57toutes ces politiques.
00:24:59Mais M. De Villiers
00:25:00fait comme toute la bande
00:25:01à Bolloré,
00:25:02c'est-à-dire qu'il ne s'attaque
00:25:03qu'à seulement l'immigration.
00:25:05Et pourquoi le font-ils ?
00:25:07– Pardon, mais est-ce que
00:25:07vous ne faites pas
00:25:08un peu la même chose ?
00:25:09C'est-à-dire que lui,
00:25:10il fait peut-être
00:25:10un focus sur l'immigration
00:25:11mais vous,
00:25:12vous faites un focus
00:25:12sur l'Union Européenne.
00:25:13On a vu Victor Orban
00:25:14parfois résister
00:25:16et ne pas appliquer
00:25:17des directives européennes.
00:25:17– Allez, regardez le taux
00:25:19d'emmenant.
00:25:19– Non, mais je ne vous parle
00:25:20pas de l'immigration,
00:25:20pas forcément de l'immigration.
00:25:22Mais on voit bien par exemple
00:25:23que là, en ce moment,
00:25:23il y a des pressions
00:25:24pour couper
00:25:25notamment le pétrole russe.
00:25:27Pour le moment,
00:25:28la Slovaquie,
00:25:29la Hongrie résistent.
00:25:30Il y a une capacité aussi
00:25:32pour les pays,
00:25:33pour les États-nations,
00:25:34si tenté qu'ils aient
00:25:35des dirigeants
00:25:35qui souhaitent le faire,
00:25:37de résister
00:25:38à la dictature européenne.
00:25:39– Oui, mais attendez.
00:25:41Je suis d'accord
00:25:42que quand vous êtes en prison,
00:25:44vous pouvez vous procurer
00:25:45en douce un téléphone portable
00:25:47pour téléphoner à votre copine.
00:25:48Bon, ok.
00:25:49Bon, mais ce n'est pas
00:25:50une solution, ça.
00:25:51C'est quoi, ça ?
00:25:52C'est se moquer du monde.
00:25:53Non, non, il y a quelque chose
00:25:55qui est vraiment très important.
00:25:56Et d'ailleurs,
00:25:57qui revient sans arrêt
00:25:58avec le, comment dirais-je,
00:26:00le procès qui m'est fait,
00:26:03à moi particulièrement,
00:26:04que je ne voudrais pas
00:26:05l'union des souverainistes,
00:26:07etc., etc.
00:26:07– Tiens, ça faisait longtemps.
00:26:08– Oui, non,
00:26:08mais c'est sans arrêt.
00:26:10Je l'ai encore expliqué.
00:26:11– Donc vous faites
00:26:11que si je ne vous en parle pas,
00:26:12vous vous en parlez
00:26:13et vous en parlez tout seul.
00:26:14– Oui, mais parce que j'en ai
00:26:14entendu encore parler hier
00:26:16chez André Bercoff
00:26:18sur Sud Radio avant-hier.
00:26:22Ce qu'il faut bien comprendre,
00:26:23c'est que le mouvement politique
00:26:26que j'ai créé,
00:26:27de par sa charte fondatrice,
00:26:30s'attaque au problème central
00:26:32de la société française.
00:26:34Le problème numéro un,
00:26:35ce n'est pas l'immigration,
00:26:36ce n'est pas la guerre en Ukraine,
00:26:37ce n'est pas la fin de l'industrie,
00:26:38ce n'est pas la cétamiprise,
00:26:40c'est le fait
00:26:40que nous ne sommes plus souverains,
00:26:42c'est le fait
00:26:43que nous avons perdu,
00:26:44ce n'est plus les Français
00:26:44qui décident.
00:26:46Et donc si l'on veut,
00:26:47par exemple,
00:26:47régler la question migratoire,
00:26:49mais si l'on veut aussi
00:26:50sortir du conflit
00:26:53avec la Russie,
00:26:55ou si l'on veut légiférer
00:26:56contre les neurotoxiques,
00:26:59ou si l'on veut redresser,
00:27:00réindustrialiser la France,
00:27:02tout converge vers ce sommet
00:27:04de la pyramide
00:27:04qui est notre appartenance
00:27:06à l'Union européenne.
00:27:07Or, je l'ai déjà expliqué,
00:27:08vous me permettrez
00:27:09de le redire ici
00:27:10parce que ça n'est pas compris.
00:27:12Pour avoir cette majorité-là,
00:27:14on l'a vu
00:27:15le 29 mai 2005,
00:27:17il y a eu 55%
00:27:19des Français
00:27:19qui ont voté non
00:27:20à la Constitution européenne,
00:27:22il y avait 30%
00:27:23qui venaient
00:27:24de la droite
00:27:25et 25%
00:27:26qui venaient
00:27:26de la gauche.
00:27:28C'est-à-dire que
00:27:28tant que vous avez
00:27:29des médias
00:27:31qui font en sorte
00:27:33de bien différencier
00:27:34droite et gauche,
00:27:35je ne dis pas
00:27:36que droite et gauche,
00:27:36c'est pareil,
00:27:37je suis bien d'accord
00:27:37que c'est des choses
00:27:38très différentes.
00:27:39Mais il se trouve
00:27:40que tout au long
00:27:40de notre histoire collective,
00:27:42il y a eu le Charles VI
00:27:44avec le traité de droit
00:27:45de 1420,
00:27:46vous avez eu 1940,
00:27:47là, c'est de la situation
00:27:48actuelle,
00:27:50il y a des moments
00:27:50dans notre histoire
00:27:51où il faut que l'ensemble
00:27:52des Français patriotes
00:27:54se rassemblent,
00:27:55malgré leur divergence,
00:27:57pour reprendre
00:27:58leur souveraineté.
00:27:59C'est-à-dire que
00:28:00tant qu'on aura
00:28:01des gens,
00:28:02la bande à Bolloré
00:28:03qui veut essayer
00:28:04de nous faire croire
00:28:05que le Frexit,
00:28:06c'est un truc
00:28:06d'extrême droite
00:28:07focalisé sur l'immigration,
00:28:09eh bien,
00:28:10M. De Villiers,
00:28:10c'est un repoussoir
00:28:14pour toute la gauche.
00:28:16Donc, ça veut dire
00:28:16qu'on sera focalisé
00:28:17et on sera lié
00:28:18à des gens
00:28:19comme Mme Le Pen,
00:28:20M. Bardella,
00:28:21Mme Marion Maréchal,
00:28:22M. Zemmour,
00:28:24Mme Knafot
00:28:24qui refusent
00:28:26de sortir
00:28:26de l'Union européenne.
00:28:27Donc, le truc
00:28:29le plus vicelard
00:28:29dans toute cette opération,
00:28:31c'est que les gens
00:28:32qui pensent
00:28:32qu'on va régler
00:28:33le problème
00:28:33de l'immigration
00:28:34en soutenant M. De Villiers,
00:28:36en fait,
00:28:36ne se rendent pas compte
00:28:37que c'est le contraire
00:28:37qui va se passer.
00:28:39C'est-à-dire qu'ils vont
00:28:40se focaliser,
00:28:41renfermer les partisans
00:28:42du Frexit
00:28:42à l'extrême droite
00:28:43et nous n'aurons jamais
00:28:44cette majorité
00:28:45qui permettra
00:28:46de l'obtenir.
00:28:47Est-ce que je me fais comprendre ?
00:28:48Et pour que les gens
00:28:49comprennent bien
00:28:50le fond du problème,
00:28:52c'est que quel est
00:28:53le rôle joué
00:28:54là-dedans
00:28:54par la...
00:28:56ce que j'appelle
00:28:57la bande Bolloré.
00:29:00M. Bolloré.
00:29:02Vous êtes en grande forme.
00:29:03Je ne sais pas
00:29:03ce qu'il vous a fait,
00:29:04Bolloré, mais...
00:29:05Déjà, je ne suis jamais
00:29:06invité sur CNews.
00:29:07Absolument jamais.
00:29:08Alors que M. Pascal Praud
00:29:09m'avait dit
00:29:10que je serais invité
00:29:1015 minutes
00:29:11tous les trimestres.
00:29:12Ça fait plus d'un an et demi
00:29:13que je ne l'ai pas fait.
00:29:14Puis on a regardé chez nous.
00:29:15On a vu que M.
00:29:16M.
00:29:17Comment s'appelle-t-il ?
00:29:18Philippot a été invité
00:29:1939 fois
00:29:20et moi, zéro.
00:29:21Il y a un petit problème.
00:29:22Pourquoi est-ce que M.
00:29:23Philippot est invité
00:29:24et pas moi, à votre avis ?
00:29:27Vous savez, moi,
00:29:27j'ai un petit truc dans ma tête.
00:29:29C'est que quand il y a
00:29:30quelque chose
00:29:30que je ne comprends pas,
00:29:32c'est qu'il y a
00:29:32quelque chose à comprendre.
00:29:34Voilà.
00:29:35C'est-à-dire que si...
00:29:36Moi, le problème...
00:29:37Je vais revenir à Bolloré.
00:29:39Bolloré...
00:29:39Ça serait bien
00:29:39qu'on avance, ça, quand même.
00:29:40Non, mais c'est important.
00:29:41C'est fondamental.
00:29:42Là, on touche...
00:29:43Là, il n'y a qu'une seule
00:29:44personne en France,
00:29:45un seul responsable politique
00:29:46en France
00:29:46qui dit ça, c'est moi.
00:29:48Donc, s'il est français,
00:29:49ou alors il est français,
00:29:50je veux le rester benais,
00:29:54M. Bolloré et sa famille,
00:29:57en 2009,
00:29:58ils avaient une fortune
00:29:59de 2,1 milliards d'euros.
00:30:02En 2024,
00:30:0415 ans après,
00:30:04de 11,1 milliards d'euros.
00:30:07Ça a été multiplié par 5.
00:30:09Puisque je dis de Bolloré,
00:30:10on pourrait dire la même chose
00:30:10de Bouygues,
00:30:12de la famille Hermès,
00:30:13etc.,
00:30:14dont des multimilliardaires.
00:30:15Vous prenez quand même
00:30:16l'exemple de Bolloré.
00:30:17Oui, parce que lui,
00:30:18il a acheté,
00:30:18parce que la famille Hermès
00:30:19n'a pas acheté de milliards.
00:30:21Donc, si vous êtes M. Bolloré,
00:30:24eh bien,
00:30:24il y a une chose
00:30:25que vous ne voulez surtout pas,
00:30:26c'est remettre en cause
00:30:27le schéma économique.
00:30:29Vous ne voulez surtout pas
00:30:30remettre en cause
00:30:31la libre circulation
00:30:32des mouvements de capitaux,
00:30:33la libre circulation
00:30:34des services,
00:30:35parce que c'est ça
00:30:35qui a fait sa fortune.
00:30:38Donc, vous ne voulez surtout pas
00:30:39sortir de l'Union européenne,
00:30:40puisque ce sont
00:30:41les traités européens.
00:30:41Ça, si je peux me permettre,
00:30:43peut-être que vous avez raison,
00:30:44je n'en sais rien.
00:30:44Mais j'ai raison.
00:30:45Mais, écoutez,
00:30:46je vous l'accorde,
00:30:47si vous voulez,
00:30:48mais c'est quand même
00:30:49un peu dur
00:30:49de s'en prendre qu'à Bolloré.
00:30:51Dans ce cas-là,
00:30:52Patrick Drahi,
00:30:53– Mais c'est pareil.
00:30:54– Ah ben, dites-le, dites-le.
00:30:55– Oui, c'est pareil.
00:30:56Oui, mais la différence,
00:30:57c'est que CNews prétend…
00:30:59– Les masses financières
00:31:00sont encore supérieures.
00:31:01– Oui, je sais bien,
00:31:02mais la différence,
00:31:02c'est que CNews prétend
00:31:04donner la parole à tout le monde,
00:31:05ce qui est faux.
00:31:06Et CNews,
00:31:07jour après jour,
00:31:08jour après jour,
00:31:10passe son temps
00:31:11à focaliser l'opinion publique
00:31:12sur un seul et unique sujet
00:31:14qui est la question
00:31:15de l'immigration.
00:31:16Au point même
00:31:17que M. De Villiers
00:31:18a fait une déclaration,
00:31:19j'ai vu ça hier,
00:31:20en disant qu'il faut
00:31:21signer sa pétition
00:31:22parce que c'est la dernière station,
00:31:24si je veux dire,
00:31:24avant la guerre civile.
00:31:26Vous trouvez que c'est
00:31:26des propos d'hommes d'État
00:31:28de dire ça ?
00:31:30Vous trouvez que c'est
00:31:30des propos d'hommes d'État ?
00:31:31C'est-à-dire qu'on a
00:31:32un groupe qui…
00:31:34Je suis désolé.
00:31:36Réfléchissez au pourquoi
00:31:37du comment.
00:31:37Moi, j'ai créé un parti
00:31:40qui rassemble
00:31:40la droite et la gauche.
00:31:42Nous avons une minorité,
00:31:43la majorité des gens
00:31:45chez nous
00:31:45viennent de la droite,
00:31:46mais on a aussi
00:31:47peut-être 30 ou 35 %
00:31:49de nos adhérents
00:31:49qui viennent de la gauche,
00:31:51du Parti communiste,
00:31:53de chez LFI,
00:31:55des gens qui ont quitté,
00:31:57d'ailleurs,
00:31:57qui ont quitté ces partis
00:31:58quand ils ont compris
00:31:59mon message.
00:32:00Le message,
00:32:01c'est que je n'ai jamais dit
00:32:02que la droite et la gauche
00:32:02étaient pareils.
00:32:03Je dis que nous sommes
00:32:04dans une situation
00:32:05absolument catastrophique
00:32:06de la France
00:32:07qui risque de disparaître
00:32:08et que nous devons
00:32:09rassembler tous les enfants
00:32:10de la France,
00:32:11y compris ceux
00:32:11d'origine récente,
00:32:13parce qu'il y a aussi
00:32:13beaucoup de Français
00:32:15d'origine immigrée
00:32:16qui viennent chez nous
00:32:17parce qu'ils sont
00:32:18nostalgiques
00:32:18de ce qu'ils pensaient
00:32:19être la France.
00:32:20Ça existe aussi.
00:32:22L'immigration,
00:32:22ce n'est pas uniquement
00:32:23les gens qui sont
00:32:24affleurés mais rogistes.
00:32:26Il y a des gens
00:32:26qui sont là
00:32:27pour redonner à la France
00:32:29sa souveraineté
00:32:29et son indépendance.
00:32:31Et ça, justement,
00:32:32c'est ce que ne veulent
00:32:32surtout pas les oligarques
00:32:34qui gagnent énormément
00:32:35d'argent
00:32:36avec le système
00:32:36de la mondialisation.
00:32:38D'ailleurs,
00:32:39cette montée en puissance
00:32:40des oligarques,
00:32:41on la trouve partout.
00:32:42On la trouve aux États-Unis,
00:32:42on la trouve dans l'Europe.
00:32:43Vous savez qu'il y a
00:32:44de plus en plus
00:32:45de multimilliardaires
00:32:46et au même moment,
00:32:47vous avez une dégradation
00:32:48du niveau de vie
00:32:48des classes moyennes.
00:32:50On est dans une situation
00:32:51qui est un peu comparable,
00:32:53excusez-moi de le comparer,
00:32:54avec Xi Jinping
00:32:55ou avec Poutine.
00:32:58Quand Poutine a succédé
00:32:59à Yeltsin,
00:33:00il avait des oligarques
00:33:00qui avaient mis la main
00:33:01sur le pays.
00:33:02Il a fallu qu'ils se battent
00:33:03contre les oligarques.
00:33:05Mais là,
00:33:05on a la même chose.
00:33:06On a des oligarques
00:33:07qui ont mis la main
00:33:07sur la France
00:33:08et qui, à partir de là,
00:33:10laissent mener une politique
00:33:12qui, en fait,
00:33:12a pour conséquence
00:33:14de détruire le pays.
00:33:16Mais comme il voit bien
00:33:17que ça bouillonne,
00:33:18eh bien,
00:33:18on focalise sur un seul sujet.
00:33:20Vous ne verrez jamais,
00:33:21M. Zemmour, par exemple,
00:33:23ou M. Philippe de Villiers,
00:33:25faire une pétition
00:33:25sur la lutte
00:33:27contre les délocalisations,
00:33:29sur la sortie
00:33:29de l'Union européenne,
00:33:31sur l'alignement complet
00:33:32sur l'OTAN,
00:33:34notamment au Moyen-Orient,
00:33:35sur l'affaire
00:33:37la politique gaullienne
00:33:38au Moyen-Orient
00:33:39vis-à-vis d'Israël,
00:33:40on en est où,
00:33:41sur l'affaire de l'Ukraine,
00:33:43etc.
00:33:44Là, c'est un silence radio
00:33:46sur la libre circulation
00:33:47des services, etc.
00:33:49Tout ce qui fait la fortune.
00:33:50Alors, je suis d'accord,
00:33:51il n'y a pas que Bolloré,
00:33:51il y a Dry, etc.
00:33:52Ça, c'est certain.
00:33:53Et c'est la raison pour laquelle,
00:33:55comme moi,
00:33:56je suis celui qui dit
00:33:57ce que les Français
00:33:59ne doivent pas savoir,
00:34:00c'est la raison pour laquelle
00:34:01je suis dans un cul
00:34:02de basse-fosse médiatique,
00:34:03sauf…
00:34:05– Merci,
00:34:06ça fait toujours plaisir.
00:34:07– Sauf,
00:34:07ça allait dire,
00:34:08attendez,
00:34:08je ne vous ai pas traité
00:34:09de cul de basse-fosse.
00:34:10J'ai dit dans un cul
00:34:11de basse-fosse médiatique
00:34:12pour l'Émité de la Messie,
00:34:13sauf, vous m'avez interrompu,
00:34:14sauf quand je suis reçu
00:34:15dans des médias alternatifs
00:34:18où d'ailleurs,
00:34:19si vous me recevez,
00:34:20c'est que vous savez
00:34:20que ça fait des vues.
00:34:22– Et que vous êtes bien traité.
00:34:24– Et que je suis bien traité.
00:34:25– On va passer
00:34:25à l'actualité internationale,
00:34:27si vous le voulez bien,
00:34:28François Asselineau.
00:34:29– Ah non, pas François Fillon.
00:34:30– Pourquoi pas ?
00:34:32Alors, on va commencer évidemment
00:34:35avec Emmanuel Macron
00:34:37qui met un point d'honneur
00:34:39à s'agiter sur la scène internationale
00:34:41quand il s'agit de l'Ukraine.
00:34:44Vous le savez,
00:34:45beaucoup considèrent
00:34:46qu'il s'agit là
00:34:47uniquement d'une diversion.
00:34:49Est-ce que vous voyez
00:34:50d'autres dessins
00:34:51pour Emmanuel Macron
00:34:53sur cette question ?
00:34:54– Écoutez, moi je crois
00:34:55que Macron,
00:34:56il est quand même un peu…
00:34:57je ne sais pas comment vous dire.
00:35:02Moi je pense que Macron,
00:35:03enfin ça va être difficile
00:35:03d'être Macron.
00:35:05D'abord, il y a beaucoup de monde
00:35:06dans sa tête en même temps.
00:35:08Je pense quand même
00:35:09qu'il ne peut pas
00:35:11ne pas être affecté
00:35:12par la situation
00:35:13dans laquelle il se trouve.
00:35:15Lui-même et son couple
00:35:16sont la risée du monde entier.
00:35:19Il est considéré comme tricard
00:35:20dans l'ensemble du monde entier.
00:35:22Les derniers sondages
00:35:24lui donnent 16% d'avis favorables.
00:35:26Et à mon avis,
00:35:27ils ont été redressés.
00:35:29À mon avis,
00:35:30ce n'est même pas là.
00:35:31Donc il est dans une situation
00:35:32qui n'est pas très favorable.
00:35:35En plus de ça,
00:35:36vous savez que les gens
00:35:37qui l'ont attiré
00:35:38sont à son image.
00:35:40Vous savez qu'ils se ressemblent,
00:35:41s'assemblent.
00:35:42Nous, à l'UPR, par exemple,
00:35:43les gens sont souvent
00:35:44à l'image de ce que je suis,
00:35:45c'est-à-dire honnête,
00:35:46droit, parfois peut-être
00:35:48un petit peu maladroit
00:35:49pour affirmer nos convictions.
00:35:51Mais nous avons des convictions
00:35:52parce que nous sommes
00:35:53des hommes libres.
00:35:54Bon, lui, il attire quoi ?
00:35:55Il attire des requins en affaires.
00:35:58Il attire des hypocrites,
00:35:59des faux-culs, etc.
00:36:00Il est entouré.
00:36:02Mais c'est ça, en fait.
00:36:03La bande à Macron
00:36:04autour de lui, c'est quoi ?
00:36:05Ce sont des gens...
00:36:06Regardez, je le disais tout à l'heure,
00:36:08des gens comme Bruno Le Maire,
00:36:09comme Édouard Philippe,
00:36:10comme Darmanin
00:36:13ou comme Le Cornu.
00:36:16Ce sont des gens
00:36:16qui ont poignardé dans le dos
00:36:18François Fillon
00:36:18pendant la présidentielle de 2017
00:36:21parce qu'ils avaient bien vu
00:36:23que les médias
00:36:23servaient la soupe
00:36:24de Macron.
00:36:27C'est-à-dire qu'ils se sont mis
00:36:28tout de suite au service
00:36:29de cette oligarchie, en fait.
00:36:33Donc ce ne sont pas des gens
00:36:34qui défendent la France.
00:36:36Ce sont des gens
00:36:37qui défendent leur pomme.
00:36:38M. Le Cornu,
00:36:40il est le cornuiste.
00:36:42Voilà, comme M. Wauquiez
00:36:43est Wauquiezien,
00:36:44comme M. Philippe
00:36:45est philippiste,
00:36:46comme M. Attal
00:36:47est attalien,
00:36:48comme M. Macron
00:36:49est macroniste.
00:36:49Ce sont des gens
00:36:50qui ne voient
00:36:51qu'au seul prisme
00:36:53de leur personne.
00:36:54Donc, Macron,
00:36:54le problème,
00:36:55que quand vous êtes entouré
00:36:56par des gens comme ça,
00:36:57lorsque les bonnes fées
00:37:00vous sourient,
00:37:01médiatiques, politiques,
00:37:02alors là,
00:37:03il y a du monde.
00:37:03Mais lorsque, d'un seul coup,
00:37:04l'opinion se retourne
00:37:06et puis vous avez vu
00:37:06qu'il y a quand même
00:37:07maintenant l'oligarchie
00:37:08qui a pointé le pouce vers le bas
00:37:09parce que les gens
00:37:10sont quand même inquiets
00:37:11de ce qui se passe,
00:37:12je pense que Macron
00:37:13est en fait de plus en plus seul.
00:37:14C'est d'ailleurs la raison
00:37:15pour laquelle il a fini
00:37:16par choisir le cornu
00:37:17qui est l'un des rares,
00:37:20finalement.
00:37:21Ce n'est pas moi
00:37:21qui le dis.
00:37:22Vous avez vu,
00:37:22il y a des rumeurs de presse,
00:37:23des proches de Macron
00:37:24à l'Élysée
00:37:25qui disent
00:37:25que c'est la dernière cartouche.
00:37:27Pour rigoler,
00:37:28l'autre jour,
00:37:29c'était chez Toxin,
00:37:32j'avais dit,
00:37:33il y en reste encore une,
00:37:34il va peut-être nommer
00:37:34Mme Brigitte Macron
00:37:36comme Premier ministre,
00:37:37ça serait le...
00:37:37Voilà,
00:37:38ou Mimi Marchand.
00:37:38Enfin,
00:37:39c'est vraiment
00:37:39le dernier cercle.
00:37:40Donc il est dans une situation
00:37:42qui est extrêmement difficile.
00:37:43Alors,
00:37:43il essaye d'exister par ailleurs,
00:37:45il essaye de trouver
00:37:46des dérivatifs,
00:37:47mais tout le monde sait bien
00:37:48que les Français,
00:37:49en règle générale,
00:37:50ne s'intéressent pas beaucoup
00:37:51à la politique internationale.
00:37:53Ils s'y intéressent
00:37:53quand ça risque
00:37:54de les mettre en cause directement.
00:37:56La guerre en Ukraine,
00:37:57il y a quand même
00:37:58beaucoup de Français
00:37:58qui s'aperçoivent
00:37:59qu'on envoie
00:38:00des dizaines de milliards d'euros,
00:38:02qui s'aperçoivent
00:38:02que Macron est complètement dingue
00:38:05puisqu'il voudrait presque
00:38:06envoyer des soldats français.
00:38:07Enfin,
00:38:07c'est dramatique.
00:38:08Et là,
00:38:09je reconnais qu'à l'intérieur
00:38:10de l'Union européenne,
00:38:12je reconnais qu'il y a des gens
00:38:13qui sont quand même
00:38:13moins dingos.
00:38:14Par exemple,
00:38:14Mme Mélanie,
00:38:15qui par ailleurs a augmenté
00:38:16le nombre d'immigrés
00:38:17beaucoup plus que dragués,
00:38:18soit dit en passant.
00:38:19Mais sur ce sujet-là,
00:38:21Mme Mélanie,
00:38:21elle est quand même
00:38:22moins dingue que Macron.
00:38:23Elle refuse d'envoyer
00:38:25quelque armement
00:38:26ou quelque contingent
00:38:27que ce soit en Ukraine.
00:38:29Donc Macron,
00:38:30il lance ça,
00:38:31mais si vous voulez,
00:38:32qu'est-ce qu'il peut faire ?
00:38:34Il n'a plus les moyens.
00:38:35Moi, ce que je pense,
00:38:36c'est que
00:38:37son seul objectif maintenant,
00:38:39c'est comme une monade
00:38:40lébnicienne,
00:38:41c'est de durer.
00:38:41Il essaie de durer
00:38:42jusqu'à la présidentielle.
00:38:44Ce n'est pas un très grand objectif.
00:38:45– En tout cas,
00:38:45il a quand même lancé
00:38:47cette idée
00:38:47de coalition des volontaires
00:38:49avec parmi les propositions
00:38:51cette force de réassurance,
00:38:53donc une proposition
00:38:54de soldats
00:38:54qui seraient aux frontières
00:38:55pour vérifier la bonne tenue.
00:38:57Alors après un cessez-le-feu,
00:38:58c'est-à-dire un peu
00:38:59après la bataille,
00:39:00c'est le cas de le dire.
00:39:00Je vous propose quand même
00:39:01d'écouter Vladimir Poutine
00:39:02qui réagissait à ses propos.
00:39:03– Quant à la présence éventuelle
00:39:08de contingents militaires
00:39:10en Ukraine,
00:39:11c'est l'une des causes profondes
00:39:12de l'implication
00:39:13de l'Ukraine dans l'OTAN.
00:39:15Par conséquent,
00:39:16si des troupes apparaissent
00:39:17dans ce pays,
00:39:18surtout maintenant,
00:39:19au moment où des combats
00:39:20sont en cours,
00:39:21nous partirons du principe
00:39:22qu'elles seront des cibles
00:39:23légitimes à détruire.
00:39:24– Bon, on voit bien quand même
00:39:36que Vladimir Poutine
00:39:37est à mon avis,
00:39:39j'imagine, dubitatif
00:39:40à l'idée que ça se fasse,
00:39:41mais pour autant,
00:39:42il y a quand même
00:39:42une mise en garde
00:39:43qui est très nette.
00:39:44Est-ce que vous avez peur
00:39:45qu'Emmanuel Macron
00:39:46fasse d'un seul coup
00:39:47déraper un peu cette situation ?
00:39:49– Oui, oui.
00:39:53– Pouvez-vous développer ?
00:39:56– Je ne sais pas,
00:39:57parfois les gens disent
00:39:57que je bavare de trop,
00:39:59donc non.
00:40:01Je suis comme tout le monde,
00:40:02enfin je suis comme tout être
00:40:03censé, raisonnable,
00:40:05qui réfléchit par lui-même.
00:40:07C'est que, si vous voulez,
00:40:08il y a évidemment
00:40:09toute une série de garde-fous
00:40:11autour de ça.
00:40:13Le problème d'ailleurs
00:40:13des garde-fous,
00:40:14c'est qu'on n'a plus d'argent,
00:40:15qu'on n'a plus d'armes.
00:40:15Bon, ce n'est pas moi,
00:40:17c'est d'ailleurs M. Devilliers,
00:40:18pas Philippe,
00:40:19mais Pierre Devilliers,
00:40:20ancien chef d'État-major des armées,
00:40:22qui a dit
00:40:22« La France ne peut plus gagner
00:40:23une seule guerre ».
00:40:24Parce que pour un ancien chef
00:40:25d'État-major des armées,
00:40:26je trouve quand même
00:40:27que c'est une déclaration
00:40:27dont il aurait peut-être
00:40:29pu se passer.
00:40:31Ce n'est pas très chic.
00:40:32Vous imaginez un pays
00:40:32dans le monde entier
00:40:33dont l'ancien chef
00:40:34d'État-major des armées
00:40:35claironne à qui le veut l'entendre
00:40:36qu'on ne peut plus gagner
00:40:37une seule guerre.
00:40:38Mais il y a quand même du vrai
00:40:39dans ce que dit Pierre Devilliers,
00:40:40c'est que tout le monde sait
00:40:41que notre armée,
00:40:42elle a été très atteinte
00:40:44par des années et des années
00:40:45et des années de vache maigre.
00:40:47Et actuellement,
00:40:47on est en train
00:40:48de la reconstituer.
00:40:49Mais il est encore loin
00:40:50de la coupe aux lèvres.
00:40:52Et donc, moi,
00:40:53je ne comprends pas.
00:40:54Macron n'a pas vraiment
00:40:55les moyens financiers,
00:40:57il n'a pas les moyens militaires,
00:40:59il n'a pas les moyens politiques
00:41:00de faire ça.
00:41:02Donc, il est dans l'incantation,
00:41:06je pense.
00:41:07Voilà.
00:41:07Et puis, je ne sais pas.
00:41:09On est dans une espèce
00:41:10de politique irréelle,
00:41:11en définitive.
00:41:12Alors que vous avez effectivement
00:41:14des gens comme Vladimir Poutine.
00:41:15Bon, lui, c'est clair et net.
00:41:16Pour relever,
00:41:17la France n'a plus
00:41:18la capacité de gagner une guerre.
00:41:20Ce n'est pas moi.
00:41:20J'entends, j'entends,
00:41:21c'est Pierre de Villiers.
00:41:23Pour autant,
00:41:23on a quand même le sentiment
00:41:24qu'aujourd'hui,
00:41:25il n'y a pas beaucoup de pays
00:41:26qui soient capables
00:41:27de gagner une guerre
00:41:28parce que finalement,
00:41:29on n'arrive plus
00:41:29à les terminer,
00:41:30ces guerres précisément
00:41:31parce que personne
00:41:31n'arrive à les gagner.
00:41:33Aujourd'hui,
00:41:34la Russie, certes,
00:41:35a l'avantage sur le terrain militaire.
00:41:37Pour autant,
00:41:37la guerre continue.
00:41:39On va parler un petit peu plus tard
00:41:40de la question proche-orientale.
00:41:43Comment vous voyez ça ?
00:41:44Ce que je vous propose,
00:41:45peut-être,
00:41:46écoutez tout de suite Trump
00:41:47qui, lors de son voyage
00:41:48en Grande-Bretagne,
00:41:50parlait justement
00:41:50de cette guerre en Ukraine
00:41:51qui n'en finit plus.
00:41:52Nous avons résolu
00:41:53des guerres
00:41:54qui étaient insolubles,
00:41:55des guerres
00:41:55qui ne pouvaient pas
00:41:56être négociées
00:41:58ou réglées.
00:41:59Nous en avons réglé,
00:42:00les États-Unis
00:42:00en ont réglé sept.
00:42:02Celle que je pensais
00:42:03être la plus facile
00:42:04à cause de ma relation
00:42:05avec le président Poutine,
00:42:06mais il m'a laissé tomber.
00:42:08Il m'a vraiment déçu.
00:42:09Ça allait être
00:42:10la Russie et l'Ukraine.
00:42:12Mais nous verrons
00:42:13comment ça se termine.
00:42:14Mais cela s'est avéré
00:42:16et être...
00:42:16Je pensais que ce serait
00:42:17peut-être la plus simple
00:42:18du groupe,
00:42:19mais nous avions réglé
00:42:20à peu près
00:42:20tous les conflits.
00:42:22Et comme vous le savez,
00:42:23nous travaillons très dur
00:42:24sur Israël et Gaza.
00:42:26Tout ce qui se passe là-bas,
00:42:27c'est complexe,
00:42:28mais ça va se faire.
00:42:30Tout va se régler.
00:42:31Tout va se régler correctement
00:42:32et de même,
00:42:33la Russie et l'Ukraine
00:42:34vont se régler.
00:42:35Mais c'est...
00:42:36On ne sait jamais
00:42:37avec la guerre.
00:42:38Mais c'est...
00:42:38You never know in war.
00:42:39Bon, il y a beaucoup
00:42:46de méthodes couées,
00:42:47mais toujours est-il
00:42:48que le président Trump,
00:42:49forcé de constater
00:42:50qu'il a fait campagne
00:42:51sur le fait
00:42:51qu'il rétablirait la paix
00:42:52en 24 heures,
00:42:53ensuite il l'a annoncé
00:42:54pour le début de son mandat,
00:42:57ensuite il fallait 100 jours,
00:42:58ensuite il fallait...
00:42:58Bon, toujours est-il
00:42:59que le président Trump
00:43:00n'arrive pas
00:43:01à régler le problème
00:43:03de la guerre en Ukraine,
00:43:04alors même que les États-Unis
00:43:05ont pris une part
00:43:06non négligeable euphémisme
00:43:08dans le déclenchement
00:43:09de cette guerre.
00:43:11Donc, quelle est la question ?
00:43:12Pourquoi ?
00:43:13Je pense que le problème
00:43:15de Trump,
00:43:15ce n'est pas tellement
00:43:16qu'il est en guerre
00:43:17contre Poutine,
00:43:18c'est qu'il est en guerre
00:43:18contre l'État profond américain,
00:43:20euro-atlantiste.
00:43:22Parce que, si vous voulez,
00:43:23Macron, Merz, Starmer,
00:43:26pourquoi ces trois personnalités
00:43:29font la coalition ?
00:43:30C'est quoi ?
00:43:31Pourquoi ?
00:43:32Enfin, les Français
00:43:32ne comprennent pas.
00:43:33C'est quoi, nous,
00:43:34notre intérêt
00:43:35a envoyé des soldats
00:43:36en Ukraine
00:43:37dont tout le monde
00:43:37se contrefiche,
00:43:39dont on nous expliquait
00:43:40il y a encore
00:43:405 ans ou 6 ans
00:43:41que c'était l'État
00:43:42le plus corrompu
00:43:43de la planète,
00:43:43ce qui est vrai en plus,
00:43:45et qui est cet État
00:43:46qui a appartenu
00:43:46à l'Empire russe.
00:43:47Donc, pourquoi ?
00:43:48C'est ça.
00:43:49C'est que derrière,
00:43:50il y a une oligarchie,
00:43:51il y a un État profond,
00:43:53il y a une pensée stratégique
00:43:54qui consiste à vouloir
00:43:55démolir la Russie.
00:43:57Bon, je l'ai expliqué
00:43:58maintes fois,
00:43:59il y a un projet
00:44:00de démantèlement
00:44:00de la Russie.
00:44:02Et donc, Trump,
00:44:02là-dedans,
00:44:03et ce n'est pas tellement
00:44:04contre la Russie
00:44:05qu'il se bat,
00:44:06c'est contre cet État profond
00:44:07qui lui interdit
00:44:08de reconnaître
00:44:09la réidéalité,
00:44:10c'est-à-dire que c'est
00:44:11l'OTAN qui a perdu.
00:44:12Bien sûr que cette guerre
00:44:14n'en finit pas,
00:44:15mais on a affaire à quoi ?
00:44:16On a affaire
00:44:17à la Fédération de Russie
00:44:18d'un côté,
00:44:19un petit peu aidée
00:44:20par la Corée du Nord,
00:44:22sans doute un petit peu aussi
00:44:23par l'Iran,
00:44:25pour des drones,
00:44:26un petit quelque chose
00:44:27peut-être par la Chine,
00:44:28mais fondamentalement,
00:44:29c'est la Russie.
00:44:30Face à ça,
00:44:31on a une coalition
00:44:31de 31 États
00:44:32dont les États-Unis
00:44:34d'Amérique
00:44:34et puis dont
00:44:35les deux puissances nucléaires,
00:44:38la Grande-Bretagne
00:44:38et la France,
00:44:40et 31 États.
00:44:41Donc je ne sais pas
00:44:42si vous vous rendez compte
00:44:42sur un front
00:44:43qui est étalé
00:44:43sur une distance
00:44:44qui est à peu près
00:44:45l'équivalent
00:44:46de Strasbourg à Rendaille.
00:44:48Est-ce que vous vous rendez compte
00:44:49quand même
00:44:49le choc que ça fait
00:44:50pour la Russie ?
00:44:52Ils ont tenu bon
00:44:53et...
00:44:55Enfin,
00:44:55ce n'est pas moi
00:44:56qui le dis,
00:44:56c'est Victor Orban.
00:44:57Orban a vu les Russes
00:44:58récemment
00:44:59et il a dit
00:44:59que les entretiens
00:45:01qu'il y avait eu
00:45:01entre Trump et Poutine.
00:45:03Semble-t-il,
00:45:03c'est ce qu'il serait dit
00:45:04à Anchorage.
00:45:05Je ne sais pas
00:45:06si c'est vrai.
00:45:06Enfin,
00:45:07c'est Orban
00:45:07qui l'a dit.
00:45:09Ces entretiens
00:45:10auraient convenu
00:45:11que...
00:45:11Trump aurait convenu
00:45:12petit un
00:45:13que la Russie
00:45:13avait gagné la guerre
00:45:14et que donc
00:45:15l'OTAN,
00:45:16la coalition,
00:45:17l'avaient perdu.
00:45:18Petit deux,
00:45:19que la solution du conflit,
00:45:21c'était un partage
00:45:21tripartite
00:45:22de l'Ukraine
00:45:23avec la Crimée
00:45:25plus l'ensemble
00:45:27du Donbass
00:45:28qui resterait définitivement
00:45:29acquis à la Russie,
00:45:32le centre de l'Ukraine
00:45:33qui serait
00:45:34démilitarisé,
00:45:37neutralisé,
00:45:37qui n'entrerait pas
00:45:38ni dans l'OTAN
00:45:39ni dans l'Union européenne
00:45:39qui serait une espèce
00:45:40d'État tampon
00:45:41et le nord-ouest
00:45:42de l'Ukraine actuel,
00:45:44c'est-à-dire
00:45:44qui fait la frontière
00:45:45avec la Pologne
00:45:46et donc dans le nord-ouest
00:45:49du côté de Lvov
00:45:50qui, elle,
00:45:51serait sous influence
00:45:52occidentale.
00:45:53C'est ce que
00:45:54Victor Orban a dit
00:45:57de ce qu'étaient
00:45:58les conversations
00:45:59que Trump aurait eues
00:46:00avec Poutine.
00:46:02Sauf que vous avez
00:46:03M. Macron,
00:46:05M. Merz.
00:46:06C'est pas tellement
00:46:07Macron en l'espèce.
00:46:08C'est les forces
00:46:09qu'il y a derrière
00:46:10Macron, Merz, etc.
00:46:11que connaît
00:46:12Trump.
00:46:14Et Trump,
00:46:14il sait bien
00:46:15qu'il n'a pas
00:46:16les mains...
00:46:17Au-delà d'ailleurs
00:46:19de cette affaire ukrainienne,
00:46:20on voit bien
00:46:21que Trump
00:46:22n'a pas
00:46:22tous les pouvoirs.
00:46:24Regardez
00:46:24ce qui s'est passé
00:46:25avec le bombardement
00:46:26par Israël
00:46:27du Qatar.
00:46:28C'est inouï
00:46:28cette affaire.
00:46:30Donc les forces
00:46:31armées israéliennes
00:46:31qui ont bombardé
00:46:32avec des tirs
00:46:33ciblés au Qatar
00:46:34sur les négociateurs.
00:46:36C'est incroyable.
00:46:37Et d'après
00:46:37les échos de presse
00:46:39qui circulent
00:46:39venant des États-Unis,
00:46:41Trump aurait dit
00:46:42qu'il s'était fait
00:46:43fucked,
00:46:44qu'il s'était fait
00:46:45baiser
00:46:45par Netanyahou
00:46:46sur ses affaires.
00:46:47et qu'il ne peut pas
00:46:50réagir.
00:46:50Et là,
00:46:50je vois que les États-Unis
00:46:51viennent de nouveau
00:46:52de mettre leur veto
00:46:53à la demande
00:46:54d'un cessez-le-feu
00:46:55à Gaza.
00:46:55Ça veut dire
00:46:56que Trump...
00:46:58Enfin,
00:46:59on peut se raconter
00:46:59des histoires,
00:47:00mais moi,
00:47:00j'aime bien dire...
00:47:01Je considère
00:47:03que mon devoir
00:47:03de responsable politique,
00:47:05c'est de dire
00:47:06aux Français
00:47:06la vérité.
00:47:07La vérité,
00:47:08c'est que Trump
00:47:08ne maîtrise pas
00:47:10tout l'appareil d'État
00:47:11aux États-Unis
00:47:12et qu'il est obligé
00:47:13de négocier
00:47:19en sous-main
00:47:20ou de consentir
00:47:21à des forces
00:47:23qui poussent,
00:47:24par exemple,
00:47:24à ce qu'il n'y ait pas
00:47:25de cesser le feu à Gaza
00:47:26et par exemple
00:47:26qu'il n'y ait pas
00:47:27de cesser le feu
00:47:27en Ukraine.
00:47:29Mais il ne va pas le dire.
00:47:31Trump ne va pas dire
00:47:32« Excusez-moi,
00:47:33je ne suis pas maître à mort,
00:47:35j'ai toute une série
00:47:36d'administrations
00:47:38ou de forces en présence
00:47:40qui m'empêchent
00:47:41de parvenir
00:47:42à une solution
00:47:43avec Poutine ».
00:47:44Donc il rejette
00:47:46sur Poutine
00:47:47la charge
00:47:47de l'absence
00:47:48de règlement.
00:47:50Mais ce qu'il a bien compris,
00:47:51c'est là où
00:47:51cette affaire
00:47:53devient insoluble,
00:47:54c'est que Poutine
00:47:55ne cèdera pas.
00:47:57D'abord parce que Poutine,
00:47:58il n'a pas 16%
00:47:58de satisfaction
00:47:59comme Macron.
00:48:00Il a 85%
00:48:02de satisfaction
00:48:02en Russie.
00:48:04Parce que pour les Russes,
00:48:05c'est une question
00:48:06vitale,
00:48:07puisque la vraie question
00:48:08qui se cache derrière
00:48:09la guerre en Ukraine,
00:48:10c'est en fait
00:48:10le démantèlement
00:48:11de la Russie ultérieurement.
00:48:12Je l'ai déjà expliqué
00:48:1350 fois,
00:48:14ce n'est pas des propos
00:48:14de comptoir,
00:48:15Mme Victoria Nelande
00:48:16l'avait expliqué,
00:48:17elle avait dit
00:48:18que la Russie
00:48:18était beaucoup trop grande
00:48:19pour tant de richesses
00:48:21en hydrocarbures,
00:48:23de richesses minérales,
00:48:23etc.
00:48:24Donc pour la Russie,
00:48:26ils ne peuvent pas
00:48:27être battus sur cette guerre,
00:48:28sinon c'est le début
00:48:29de la fin de la Sainte-Russie.
00:48:31Ce qui avait d'ailleurs
00:48:31failli exister,
00:48:32ce qui a failli se produire
00:48:33avec l'affaire
00:48:34de Boris Yeltsin,
00:48:35les Russes reviennent
00:48:36de très loin
00:48:37sur cette opération.
00:48:37Et c'est d'ailleurs
00:48:38la raison pour laquelle,
00:48:40comme les Chinois savent
00:48:41que si la Russie sombrait,
00:48:43il serait ensuite le domino,
00:48:44parce qu'il y a
00:48:45les mêmes plans
00:48:45de démantèlement
00:48:46de la Chine
00:48:47en sous-entité étatique,
00:48:49qu'il y a en fait
00:48:50le résultat
00:48:51de cette guerre en Ukraine,
00:48:53c'est d'avoir jeté
00:48:53la Russie
00:48:54dans les bras de la Chine.
00:48:55Vous savez,
00:48:56moi je vois
00:48:56des pros-ukrainiens
00:48:58qui disent
00:48:58bravo,
00:49:00le résultat de Poutine
00:49:01c'est d'avoir jeté
00:49:02la Finlande
00:49:03et la Suède
00:49:03dans les bras de l'OTAN.
00:49:04Oui, bon.
00:49:06Avoir jeté la Russie
00:49:07et l'Inde
00:49:08maintenant
00:49:09dans les bras
00:49:10de la Chine,
00:49:11puisque vous avez vu
00:49:11l'Inde maintenant
00:49:12se rapproche beaucoup
00:49:13et de la Chine,
00:49:13ce qui est tout à fait nouveau.
00:49:15Il y a eu un événement
00:49:16qui a été très très important
00:49:18qui est pratiquement
00:49:18passé inaperçu en France.
00:49:20Ça a été la réunion
00:49:21de l'organisation
00:49:21de la coopération
00:49:22de Shanghai
00:49:22où vous avez eu
00:49:24un nombre d'États,
00:49:25alors entre les États membres,
00:49:27les États observateurs,
00:49:28les États participants,
00:49:29il y avait quand même
00:49:29une trentaine d'États
00:49:30qui étaient là,
00:49:31représentant la majorité
00:49:33de la population
00:49:34de l'humanité
00:49:35et où on a vu
00:49:37quelque chose
00:49:38qui était vraiment
00:49:39presque incroyable,
00:49:40c'est quand même
00:49:41Narendra Modi,
00:49:43le Premier ministre indien,
00:49:45se rendre en Chine
00:49:45et être accueilli
00:49:46en grande pompe
00:49:47et avoir des entretiens
00:49:48au plus haut niveau
00:49:49avec le président chinois,
00:49:50alors que tout le monde sait
00:49:51que ce sont les deux géants
00:49:52du monde
00:49:52en termes de population.
00:49:57C'est 1,5 milliard
00:49:57d'habitants,
00:49:58ça fait des trois,
00:49:58c'est 3 milliards d'habitants.
00:50:00C'est déjà à soi seul
00:50:01à peu près 40%
00:50:02de l'humanité
00:50:03dans ces deux pays.
00:50:04Ces deux immenses poids lourds
00:50:05qui sont les deux géants
00:50:06de l'Asie
00:50:07et qui ont des conflits
00:50:08frontaliers irrésolus
00:50:10que ce soit au Cachemire
00:50:11ou que ce soit dans la Sarmes
00:50:12et qui sont d'un seul coup
00:50:14arrivent à s'entendre
00:50:15et à s'entendre
00:50:16avec la musée,
00:50:17mais c'est fondamental
00:50:18et dans toute cette histoire,
00:50:19l'Occident,
00:50:21voilà,
00:50:22c'est de moins en moins.
00:50:23C'est pour ça que
00:50:24j'en reviens, tiens,
00:50:26au sujet,
00:50:27la pyramide
00:50:28qu'il faut abattre.
00:50:30Il faut que la France
00:50:31sorte de l'Union européenne
00:50:32et de l'OTAN
00:50:33pour que la France
00:50:33échappe à cette espèce
00:50:35d'entraînement
00:50:36vers le bas
00:50:37de l'ensemble de l'Occident
00:50:38qui est en train
00:50:38de s'effondrer
00:50:39pour pouvoir
00:50:40renouer des relations
00:50:42avec les grands de ce monde.
00:50:43Est-ce que je peux faire
00:50:44un peu de pub, tiens,
00:50:45au passage ?
00:50:46– Oh bah, allez-y.
00:50:47– Sortir, voilà,
00:50:48parce que je parle
00:50:49de l'effondrement de l'Occident.
00:50:50– Vous attendiez tellement
00:50:50à ce que je vous dise non
00:50:51que vous l'avez bien.
00:50:53– Non, l'effondrement de l'Occident,
00:50:54c'est la deuxième table ronde
00:50:55de notre université d'automne
00:50:57qui aura lieu
00:50:58la semaine prochaine,
00:50:59donc le samedi 28 septembre,
00:51:03à Valère,
00:51:03dans l'Indre-et-Loire.
00:51:05On a deux tables rondes.
00:51:06Le matin,
00:51:06c'est sur la liberté d'expression
00:51:08et l'après-midi,
00:51:09nous avons une table ronde
00:51:10sur l'Occident
00:51:12est-il en déclin
00:51:13et la France
00:51:13est-elle en voie
00:51:14de tiers mondialisation ?
00:51:15– Et on peut trouver
00:51:15les informations pour s'y rendre
00:51:16sur le site de l'UPR.
00:51:17– Avec plein de personnalités,
00:51:19il y aura Idriss Abercane,
00:51:20Amélie Ismaili,
00:51:21John Laugland,
00:51:22David Cozandet,
00:51:24Pierre-Alexandre Bouclet,
00:51:26Philippe Béchade,
00:51:28qui vont venir
00:51:29à cette université
00:51:30où on a déjà,
00:51:32au jour où je vous parle,
00:51:33on a déjà presque 600 inscrits,
00:51:34déjà, c'est pas mal.
00:51:36Donc tout le monde
00:51:37est le bienvenu.
00:51:38Ça vous permettra
00:51:38de voir au passage
00:51:39que l'UPR se porte très bien
00:51:41et que nous attirons
00:51:42des gens de tous les horizons.
00:51:44– On termine,
00:51:45si vous voulez bien,
00:51:45François Asselineau,
00:51:46avec les relations internationales.
00:51:47Vous avez évoqué tout à l'heure
00:51:48la politique gaullienne
00:51:49de la France
00:51:49sur le monde arabe
00:51:51et tout particulièrement
00:51:53sur la question du proche
00:51:54et du Moyen-Orient.
00:51:55Vous avez évoqué aussi
00:51:56cette volonté d'Emmanuel Macron
00:51:57de reconnaître l'État de Palestine
00:51:59lors de l'Assemblée générale
00:52:00de l'ONU.
00:52:01C'est prévu pour ces jours-ci.
00:52:02Faut-il qu'il le fasse
00:52:03ou pensez-vous
00:52:05que ce n'est pas le bon moment ?
00:52:06– Alors moi,
00:52:07j'ai toujours dit
00:52:08que c'était dans mon programme
00:52:10en 2011,
00:52:12mais je n'ai pas pu être candidat.
00:52:14C'était dans mon programme
00:52:14en 2017,
00:52:16j'ai été candidat.
00:52:17C'était dans mon programme
00:52:17en 2022,
00:52:18je n'ai pas pu être candidat.
00:52:20Ça sera dans mon programme
00:52:20en 2027
00:52:21où je serai candidat.
00:52:23Sauf si,
00:52:24entre-temps,
00:52:25ça a été réglé.
00:52:26Il faut que la France
00:52:26reconnaisse l'État palestinien.
00:52:29Et on ne peut pas dire
00:52:29que ce n'est pas le moment
00:52:30parce que ça va.
00:52:33La création de l'État israélien
00:52:34de 1948,
00:52:35la France a reconnu
00:52:36à juste titre
00:52:37l'État israélien en 1948.
00:52:39La déclaration de l'existence
00:52:42d'un État palestinien,
00:52:43c'est 1988,
00:52:44c'est à Alger
00:52:45que ça s'est passé
00:52:46avec le congrès palestinien
00:52:49en exil à Alger.
00:52:53Bon,
00:52:53depuis 1988,
00:52:54c'est bon.
00:52:54Il y a 140 pays du monde
00:52:56qui ont reconnu
00:52:57l'État palestinien
00:52:58sur 191 aux Nations Unies.
00:53:00Donc l'écrasante majorité
00:53:01de la population planétaire
00:53:03a reconnu l'existence
00:53:04de l'État palestinien.
00:53:06Alors cet État palestinien,
00:53:07de quoi se constitue-t-il ?
00:53:09Ça, c'est encore
00:53:09une autre affaire.
00:53:10Mais actuellement,
00:53:11l'autorité légitime,
00:53:12considérée comme telle
00:53:13par 140 pays du monde,
00:53:15c'est dans Cisjordanie,
00:53:18ça se situe à Ramallah
00:53:20et c'est le FATA qui est...
00:53:23Alors le Gaza fait partie
00:53:24de cet État palestinien,
00:53:25mais vous savez qu'entre
00:53:26le Hamas qui est à Gaza
00:53:27et le FATA qui est en Cisjordanie,
00:53:30c'est une guerre ouverte.
00:53:32Voilà.
00:53:33Pourquoi j'ai dit
00:53:33qu'il fallait que la France
00:53:34reconnaisse l'État palestinien,
00:53:35je signale d'ailleurs au passage
00:53:37qu'il y a des pays occidentaux
00:53:38qui ont reconnu l'État palestinien,
00:53:39y compris d'ailleurs
00:53:40au sein de l'Union européenne
00:53:41comme la Suède.
00:53:42Pourquoi ça ?
00:53:43Parce que je pense
00:53:43qu'il faut que la France
00:53:44revienne à ce qui est
00:53:45son génie propre,
00:53:47c'est-à-dire d'essayer
00:53:49d'être un pont
00:53:51entre les oppositions
00:53:52et d'être quelqu'un
00:53:53qui dit le droit.
00:53:55Le droit aujourd'hui,
00:53:56le droit positif
00:53:57selon l'ONU,
00:53:58depuis les résolutions 242
00:54:00du Conseil de sécurité
00:54:00de 1967
00:54:01ou 335
00:54:02de 1973,
00:54:04c'est que
00:54:05il doit y avoir
00:54:07une solution
00:54:07à deux États
00:54:08avec Jérusalem-Ouest
00:54:10comme capitale
00:54:11de l'État israélien
00:54:12et Jérusalem-Est
00:54:13comme capitale
00:54:14de l'État palestinien.
00:54:15Ce que je dis,
00:54:16je suis d'ailleurs
00:54:17le seul responsable politique
00:54:18à avoir dit,
00:54:19me semble-t-il,
00:54:20que Jérusalem...
00:54:21Moi, je suis d'accord
00:54:21avec Trump.
00:54:22Il faut que la France
00:54:23reconnaisse aussi
00:54:24que Jérusalem-Ouest
00:54:25est la capitale
00:54:27de l'État israélien
00:54:27parce qu'il faudrait
00:54:28être d'une mauvaise foi
00:54:29à un signe
00:54:30pour douter
00:54:32que Jérusalem,
00:54:33c'est le point focal
00:54:34du monde juif.
00:54:37Mais il faut aussi
00:54:38tenir compte
00:54:38de l'État palestinien.
00:54:40Et je pense qu'il faudrait
00:54:41entre les deux
00:54:41avoir une zone tampon
00:54:43avec des casques bleus
00:54:44qui essaient
00:54:44de régler la question.
00:54:46Ce que je dis là,
00:54:47c'est ce qui est partagé
00:54:49par la grande majorité
00:54:50des États du monde.
00:54:51– La France ne peut pas
00:54:52avoir un rôle de médiateur
00:54:54si on reconnaît
00:54:55uniquement l'État israélien
00:54:56et pas l'État palestinien.
00:54:57– En même temps,
00:54:57rassurez-vous,
00:54:58la France n'a pas
00:54:58de rôle médiateur.
00:54:59– Mais c'est parce que
00:55:00l'un va avec l'autre aussi.
00:55:01C'est parce que la France
00:55:02est apparue
00:55:03ayant perdu son indépendance
00:55:06vis-à-vis de ces sujets.
00:55:07C'est-à-dire que maintenant,
00:55:08on a quand même eu le sentiment
00:55:10depuis un certain nombre d'années
00:55:12que la France était
00:55:12à la remorque
00:55:13des États-Unis d'Amérique
00:55:14par le truchement de l'OTAN
00:55:16et donc outrageusement favorable
00:55:18à l'un des deux camps,
00:55:19c'est-à-dire aux coins israéliens.
00:55:20Et c'est d'ailleurs...
00:55:21Alors là, pour le coup,
00:55:22vraiment, si vous me posez
00:55:24cette question,
00:55:25je ne saurais pas
00:55:26quoi vous répondre.
00:55:27C'est que je ne comprends pas
00:55:28quelle mouche a piqué Macron.
00:55:29Parce que Macron,
00:55:31quand il a décidé
00:55:31de reconnaître l'État palestinien,
00:55:34c'est depuis 7 ans
00:55:35qu'il est à l'Élysée,
00:55:37pour moi,
00:55:38c'est la seule bonne décision
00:55:39qu'il est annoncée.
00:55:40D'ailleurs,
00:55:42je ne sais pas
00:55:42si vous l'avez remarqué,
00:55:43mais c'est incroyable,
00:55:45c'est le seul succès diplomatique
00:55:46qu'on ait eu.
00:55:46Puisqu'il y a eu
00:55:47un vote à l'Assemblée générale
00:55:49des Nations unies
00:55:49il y a 2-3 jours,
00:55:51où il y a donc 145 États,
00:55:53même un peu plus,
00:55:54qui ont approuvé
00:55:55une résolution proposée
00:55:56notamment par la France,
00:55:58justement,
00:55:58de cette reconnaissance
00:56:00de l'État palestinien à l'ONU.
00:56:02Et d'ailleurs,
00:56:02vous avez vu que l'Angleterre,
00:56:04que d'autres États,
00:56:05l'Australie,
00:56:05la Nouvelle-Zélande,
00:56:06ont dit
00:56:06si la France y va,
00:56:07on y va aussi.
00:56:08C'est-à-dire que là,
00:56:09Macron,
00:56:09de façon un peu miraculeuse,
00:56:11il a lancé cette affaire.
00:56:14Alors,
00:56:14moyennement quoi,
00:56:15en France,
00:56:15où on a une très forte communauté
00:56:17favorable à l'État israélien,
00:56:20est en fait favorable
00:56:21à la politique de Netanyahou,
00:56:22parce qu'il faut bien comprendre,
00:56:23là aussi,
00:56:23il faut être nuancé.
00:56:24C'est comme sur tous les sujets.
00:56:26C'est comme sur l'immigration.
00:56:27C'est comme sur l'Ukraine.
00:56:28C'est-à-dire,
00:56:28là aussi,
00:56:29il faut être nuancé.
00:56:31Il y a une très forte opposition
00:56:32à Netanyahou en Israël.
00:56:34Et vous avez beaucoup
00:56:34de juifs israéliens.
00:56:36En ce moment,
00:56:37évidemment,
00:56:37il y a une espèce
00:56:38d'union sacrée
00:56:38face au conflit.
00:56:40Mais avant le 7 octobre,
00:56:43avant les attentats du 7 octobre,
00:56:46Netanyahou était sur un siège éjectable.
00:56:48C'est quand même un dictateur.
00:56:49C'est quand même quelqu'un
00:56:50qui s'est entouré
00:56:50de l'extrême,
00:56:51extrême droite israélienne.
00:56:52Alors justement,
00:56:53excusez-moi,
00:56:53mais il faut qu'on termine
00:56:54cette émission.
00:56:55Je voudrais vous proposer
00:56:56d'écouter très rapidement
00:56:57les déclarations
00:56:57de Bezalel Zmotrich.
00:56:59C'est le ministre
00:57:00des Finances israéliens.
00:57:02Et justement,
00:57:02il a fait référence
00:57:03à l'avenir pour Gaza.
00:57:05Entamer des négociations
00:57:07avec les Américains,
00:57:08je ne plaisante pas
00:57:09car j'exige également
00:57:10que nous partagions
00:57:11les bénéfices tirés
00:57:12de la vente des terrains
00:57:13à Gaza
00:57:13car nous avons dépensé
00:57:15beaucoup d'argent
00:57:15pour cette guerre.
00:57:17Et maintenant,
00:57:17sans plaisanter,
00:57:18nous avons terminé
00:57:19la phase de démolition
00:57:20qui est toujours
00:57:21la première étape
00:57:22de la rénovation urbaine.
00:57:23Nous devons maintenant
00:57:24construire
00:57:25ce qui est beaucoup
00:57:26moins coûteux.
00:57:26Qu'est-ce que ça vous évoque
00:57:35ces déclarations ?
00:57:36Qu'est-ce que vous en pensez
00:57:37quand vous entendez ça ?
00:57:39Je trouve que c'est
00:57:40d'abord une extrême impudence
00:57:42et puis c'est complètement
00:57:46irresponsable.
00:57:48De même que c'est…
00:57:48Parce que quand on entend ça,
00:57:49on se dit que ça va être bien beau
00:57:51de reconnaître un État palestinien
00:57:52mais on se demande à peu près
00:57:53à quoi ressemblera.
00:57:54Il restera quand même là.
00:57:56Il restera quand même
00:57:57en Cisjordanie.
00:57:57C'est rogné quand même régulièrement.
00:57:58Cela étant, c'est vrai,
00:57:59vous avez raison,
00:58:00que le même Bézalès-Motriche
00:58:02actuellement pousse les feux
00:58:04sur la construction
00:58:05de plus de 3 000 nouveaux logements
00:58:07en Cisjordanie
00:58:08pour couper en deux cette affaire.
00:58:10Donc ce qui est vrai,
00:58:11c'est que nous avons un État,
00:58:13l'État israélien,
00:58:14mais ça n'est pas nouveau.
00:58:16C'est depuis déjà la 242 de 67
00:58:18dont je parlais tout à l'heure
00:58:19qui refuse d'appliquer
00:58:20le droit international public
00:58:21tel qu'il est fixé
00:58:22par la Communauté des Nations.
00:58:24Voilà.
00:58:24Donc on est face à ce problème.
00:58:26Alors je ne dis pas
00:58:28que c'est facile.
00:58:30Tout le monde sait
00:58:30que c'est le conflit
00:58:32par excellence le plus difficile.
00:58:34Mais ce qui est certain aussi,
00:58:35c'est qu'il semble quand même
00:58:38que l'extrême droite israélienne
00:58:41pousse le bouchon vraiment trop loin.
00:58:42Parce que derrière,
00:58:43ce qui se cache là,
00:58:44c'est non seulement
00:58:45le vol des terres des Gazaouis
00:58:46puis le vendre à Longcombe,
00:58:48c'est quand même incroyable,
00:58:49mais c'est également,
00:58:50il est le partisan
00:58:51de Eretz Israël,
00:58:52du Grand Israël,
00:58:53c'est-à-dire cet État
00:58:54qui s'accaparerait
00:58:55l'est du Nil en Égypte,
00:58:57tout le nord de l'Arabie saoudite,
00:58:59la Jordanie,
00:59:00le sud de la Syrie,
00:59:02et puis le Koweït,
00:59:04et puis tout l'ouest de l'Irak
00:59:06à l'ouest de l'Euphrate.
00:59:08Enfin, c'est au motif
00:59:09qu'il trouve le droit de propriété
00:59:11qui est écrit dans la Torah.
00:59:13C'est quand même complètement,
00:59:14on est dans une situation
00:59:15qui ne peut mener
00:59:16qu'à un conflit généralisé.
00:59:18– Si je peux me permettre
00:59:19de faire un parallèle,
00:59:20mais quand on vous entend
00:59:21parler d'Israël,
00:59:24on a l'impression d'écouter
00:59:25certains occidentaux
00:59:28qui parlent de Vladimir Poutine
00:59:29qui voudraient conquérir
00:59:30jusqu'à Paris.
00:59:31Est-ce que simplement,
00:59:32je fais l'avocat du diable,
00:59:33François Asselineau,
00:59:34mais est-ce que,
00:59:35après le 7 octobre notamment,
00:59:37et son gouvernement franchement radical,
00:59:41Netanyahou ne cherche pas
00:59:42tout simplement à assurer
00:59:43la sécurité des Israéliens
00:59:44qui, pour une partie d'entre eux,
00:59:45en plus, viennent d'autres pays
00:59:47et s'est étalés en Israël
00:59:50précisément pour être protégés ?
00:59:52– Alors, la différence,
00:59:53je comprends le parallèle,
00:59:54mais il y a quand même
00:59:55une grosse différence,
00:59:56c'est que vous trouverez,
00:59:57vous heurterez un bec
00:59:59pour trouver la moindre déclaration
01:00:01de Poutine
01:00:02ou de quelques responsables russes
01:00:03que ce soit,
01:00:04qui dirait qu'il veut mettre la main
01:00:05sur l'ensemble de l'Europe occidentale.
01:00:06Ils n'en veulent surtout pas.
01:00:08Ils n'en veulent surtout,
01:00:09surtout, surtout pas.
01:00:10Ils ne veulent pas se ramasser
01:00:11des centaines de millions
01:00:12d'Occidentaux
01:00:13qui sont pétris de woke culture,
01:00:16etc.
01:00:16Ils n'en veulent surtout pas,
01:00:17les Russes.
01:00:18D'ailleurs,
01:00:19Viktor Orban,
01:00:21il a bien,
01:00:21si ce qu'a dit Viktor Orban est vrai,
01:00:24Vladimir Poutine est d'accord
01:00:25pour que le nord-ouest de l'Ukraine
01:00:27soit dans le camp occidental.
01:00:29Donc, moi,
01:00:30je n'ai pas vu de la part de Moscou
01:00:32l'idée de vouloir envahir tout le monde.
01:00:34Alors que,
01:00:35ce que je viens de vous dire,
01:00:36ce n'est pas un fantasme que je dis,
01:00:37c'est que tout le monde le sait,
01:00:39c'est que Bélazalès,
01:00:40Autriche,
01:00:40Itamar,
01:00:41Benvir,
01:00:41également,
01:00:41c'est des ministres d'extrême droite,
01:00:43ils sont en faveur de ça.
01:00:45Par ailleurs,
01:00:45c'est vrai que l'État d'Israël
01:00:46a droit à la sécurité.
01:00:48Tout le monde est bien d'accord.
01:00:50Mais actuellement,
01:00:51ce à quoi on assiste,
01:00:52c'est quand même un exode
01:00:53de juifs israéliens qui s'enfuient,
01:00:56qui vont s'installer à Chypre,
01:00:57au Maroc,
01:00:57etc.,
01:00:58parce qu'ils ont le sentiment
01:01:00que ça va trop loin.
01:01:02Ils ont le sentiment
01:01:03que le gouvernement Netanyahou
01:01:07se heurte, en fait,
01:01:09à l'ensemble,
01:01:09dans l'environnement régional
01:01:10et mondial,
01:01:11bientôt,
01:01:12parce qu'il est en guerre,
01:01:12il va bombarder l'Iran,
01:01:14il va bombarder le Qatar.
01:01:15Enfin,
01:01:15c'est quand même terrible,
01:01:16ce qui s'est passé avec le Qatar,
01:01:17parce que Netanyahou
01:01:19est en train
01:01:20de reforger
01:01:22autour du monde arabe,
01:01:24si vous voulez.
01:01:24Il est question,
01:01:25j'ai vu que les Émirats arabes
01:01:26unis envisageaient
01:01:27de rompre leur relation
01:01:28diplomatique avec Israël.
01:01:29C'est-à-dire qu'il y a eu
01:01:30passionnements
01:01:31depuis des années
01:01:32entre Israël
01:01:33et les pays du monde arabe.
01:01:35Et d'ailleurs,
01:01:36Trump l'avait favorisé,
01:01:38lorsqu'il avait favorisé
01:01:39la reconnaissance d'Israël
01:01:40par le Maroc,
01:01:41etc.,
01:01:42en échange de quoi,
01:01:42Trump avait reconnu
01:01:43d'ailleurs la marocanité
01:01:44du Sahara espagnol.
01:01:45Donc,
01:01:46il y a eu des gens
01:01:46qui ont essayé patiemment
01:01:49de tisser des liens diplomatiques
01:01:50entre Israël
01:01:51et son environnement régional.
01:01:52Et là,
01:01:52si vous voulez,
01:01:53s'il va bombarder tout le monde,
01:01:54ça va pas.
01:01:56Donc moi,
01:01:56ce que je crains,
01:01:57c'est que l'État d'Israël
01:01:58soit lancé
01:01:59dans ce que,
01:02:01vous savez,
01:02:02les anciens romains
01:02:03et les anciens grecs
01:02:04appelaient la tragédie du monde,
01:02:06c'est-à-dire
01:02:07hubris et némésis.
01:02:08Hubris,
01:02:09la folie des grandeurs
01:02:10qui est toujours suivie
01:02:11par némésis,
01:02:12la vengeance
01:02:12et l'effondrement.
01:02:13Vous connaissez
01:02:14cette scansion
01:02:15de l'histoire
01:02:15que l'on peut appliquer
01:02:16à Napoléon,
01:02:17qu'on peut appliquer
01:02:18à Hitler.
01:02:18C'est des gens
01:02:19qui ont d'un seul coup
01:02:20eu une espèce
01:02:21de,
01:02:22comment dirais-je,
01:02:22de folie des grandeurs
01:02:24et puis qui se terminent
01:02:25par un désastre national.
01:02:27Comme en France ?
01:02:29Comme en France,
01:02:30je ne sais pas
01:02:30si jamais on a eu
01:02:31la folie des grandeurs
01:02:32en France
01:02:33avec Macron,
01:02:34mais ce qui est certain,
01:02:36c'est que,
01:02:37s'agissant de Macron,
01:02:38ça sera peut-être
01:02:38le mot de la fin,
01:02:39je ne sais pas,
01:02:39mais il faudrait vraiment
01:02:40qu'il dégage.
01:02:41Et là,
01:02:41de ce point de vue-là,
01:02:42il y a une responsabilité
01:02:43considérable de l'opposition
01:02:44et notamment
01:02:45du Rassemblement national.
01:02:46On ne peut plus...
01:02:47Même Jean-François Copé
01:02:48l'a dit.
01:02:49Même Jean-François Copé
01:02:50a dit qu'il fallait
01:02:50que Macron s'en aille.
01:02:52Lui, il a dit
01:02:52après les prochaines municipales.
01:02:54Bon, là,
01:02:54on ne peut plus...
01:02:55M. Macron est complètement
01:02:57carbonisé,
01:02:57complètement déconsidéré.
01:02:59Et chaque jour,
01:03:01chaque mois qui passe,
01:03:02on continue à s'enfoncer
01:03:03dans la dette,
01:03:04dans l'endettement.
01:03:05Ça, personne n'en parle trop,
01:03:06mais vous savez
01:03:06que depuis le début de l'année,
01:03:07on a encore augmenté
01:03:08la dette publique
01:03:08de plus de 100 milliards d'euros.
01:03:10On est dans un bateau
01:03:11qui est en train de s'enfoncer
01:03:12à toute allure.
01:03:12Il n'y a pas de redressement possible
01:03:14en France.
01:03:15D'abord,
01:03:16s'il n'y a pas Macron
01:03:16qui dégage.
01:03:17Et deuxièmement,
01:03:17si on ne sort pas
01:03:18de l'Union européenne,
01:03:20de l'euro et de l'OTAN.
01:03:21Voilà.
01:03:21Ça fait 18 ans et demi
01:03:22que je le dis.
01:03:23Il y a de plus en plus
01:03:24de gens qui nous rejoignent
01:03:25parce qu'ils constatent
01:03:26que les événements
01:03:26me donnent raison.
01:03:28Merci beaucoup,
01:03:29François Asselineau,
01:03:30d'être venu sur TV Liberté.
01:03:32Merci à tous
01:03:32de nous avoir suivis.
01:03:33J'espère que cette nouvelle émission
01:03:34vous aura plu.
01:03:35J'espère que vous avez
01:03:36déjà cliqué sur le pouce en l'air
01:03:37pour le dire.
01:03:38J'espère que vous avez mis
01:03:40votre petit commentaire
01:03:41juste en dessous.
01:03:43Je vous donne rendez-vous
01:03:43la semaine prochaine
01:03:44pour un nouveau numéro.
01:03:45En attendant,
01:03:46portez-vous bien.
01:03:46À bientôt.
01:03:59Sous-titrage Société Radio-Canada
01:04:04Sous-titrage Société Radio-Canada
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