- il y a 3 jours
Pour commencer cette édition, retour sur les manipulations des leaders européens, qui semblent être davantage en guerre avec leurs propres populations qu’avec la Russie.
Autre truanderie, le Mercosur. Alors que Bruxelles veut coûte que coûte son accord commercial avec l’Amérique du Sud, Emmanuel Macron a pris le costume de l’opposant… Jusqu’à ce qu’il comprenne que le Traité sera bel et bien finalisé. Un revirement qui nuira sans surprise à la France…
Une France qui s’interroge aussi sur la politique intérieure avec une question dans tous les esprits : l’Assemblée passera-t-elle l’hiver ? Si le sort du premier ministre est souvent évoqué, les députés semblent aussi sur un siège éjectable. Alors à quoi s’attendre en cas de dissolution, réponse dans un instant.
Autre truanderie, le Mercosur. Alors que Bruxelles veut coûte que coûte son accord commercial avec l’Amérique du Sud, Emmanuel Macron a pris le costume de l’opposant… Jusqu’à ce qu’il comprenne que le Traité sera bel et bien finalisé. Un revirement qui nuira sans surprise à la France…
Une France qui s’interroge aussi sur la politique intérieure avec une question dans tous les esprits : l’Assemblée passera-t-elle l’hiver ? Si le sort du premier ministre est souvent évoqué, les députés semblent aussi sur un siège éjectable. Alors à quoi s’attendre en cas de dissolution, réponse dans un instant.
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00:00Générique
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00:29Pour commencer cette édition, retour sur les manipulations des leaders européens qui semblent être davantage en guerre avec leur propre population qu'avec la Russie.
00:38Autre truanderie, le Mercosur. Alors que Bruxelles veut coûte que coûte son accord commercial avec l'Amérique du Sud, Emmanuel Macron a pris le costume de l'opposant
00:47jusqu'à ce qu'il comprenne que le traité sera bel et bien finalisé. Un revirement qui nuira sans doute à la France.
00:53Une France qui s'interroge aussi sur la politique intérieure avec une question qui reste dans tous les esprits.
00:59L'Assemblée passera-t-elle l'hiver ?
01:02Si le sort du Premier ministre est souvent évoqué, les députés oublient souvent qu'ils sont sur un siège éjectable.
01:07Alors à quoi s'attendre en cas de dissolution ? Réponse dans un instant.
01:11Derrière la menace russe, la manipulation des dirigeants européens.
01:19Pour sidérer les opinions publiques et rhabiller les déficits, la guerre en Ukraine est devenue le prétexte idéal du trio Macron-Mercs-Tarmer.
01:27Les explications de Nicolas Lambertory.
01:29Ursula von der Leyen l'a annoncé ce lundi.
01:32L'Ukraine avance rapidement dans son processus d'adhésion à l'Union européenne, n'ayant qu'à régler quelques détails sur sa politique anticorruption, ajoute la présidente de la Commission européenne.
01:45L'adhésion de l'Ukraine à l'Union européenne est bien d'ailleurs le seul point sur lequel les Américains, les Européens et les Russes sont tous d'accord,
01:53puisque cela consisterait à faire porter le poids aux seuls Européens de la gestion et du financement d'une Ukraine post-guerre largement dépeuplée et dévastée par le conflit.
02:06Pour le moment, seul le veto de Budapest est susceptible de retarder un peu l'échéance,
02:11même si Bruxelles s'est mobilisée des moyens et des menaces nécessaires pour écraser les velléités de désobéissance des Hongrois.
02:19Et en attendant cette perspective, l'Ukraine ne passera pas l'hiver seule, a pu également déclarer la présidente de la Commission européenne,
02:28ce qui veut donc dire que sous diverses formes, l'Europe va continuer de maintenir à flot d'argent, de matériel et d'énergie le pays.
02:36Quant aux principaux leaders européens, ils maintiennent autant qu'ils le peuvent la pression sur leur population,
02:42qu'il faut convaincre, voire contraindre, de poursuivre la lutte contre la menace russe,
02:48fussent au prix d'un appauvrissement sans précédent.
02:51En Allemagne, de nouveaux survols de drones au-dessus de plusieurs aéroports, notamment Berlin et Brême,
02:57ont semé ces derniers jours la panique et permis au chancelier fédéral Friedrich Merz
03:02de très rapidement affirmer publiquement qu'il soupçonnait les Russes d'être derrière ces survols.
03:07Si on ne peut certes exclure aucun scénario, faute d'éléments concrets,
03:12il s'est malgré tout avéré à plusieurs reprises que ces survols d'aéroports par des drones
03:17étaient le fait de civils, qui n'étaient a priori pas téléguidés par des services étrangers,
03:22et qui d'ailleurs s'exposent à de très lourdes amendes et autres condamnations.
03:27La leader de gauche populiste Sarah Wagenknecht a d'ailleurs eu toutes les peines du monde
03:32sur les plateaux de télévision allemands à finir sa phrase
03:35lorsqu'elle a voulu dire que selon elle, le chancelier Merz agitait les peurs
03:41et s'avançait très rapidement, et ce dans le dessein de justifier sa politique intérieure.
03:47En France, si ces derniers jours le débat public a été accaparé
03:51par la guerre de tranchée du vote du budget à l'Assemblée nationale,
03:55ce n'est pas pour autant que les préparatifs guerriers ne se poursuivent pas.
03:59Interrogé en commission parlementaire par le Sénat,
04:01le directeur général de la gendarmerie nationale, Hubert Bonneau,
04:05a d'ailleurs clairement rappelé qu'en cas d'engagement de la France dans le conflit en Ukraine,
04:10la gendarmerie serait mobilisée sur le territoire national français,
04:14en vue notamment de faire face à des mouvements de protestation.
04:17Si nous avons un engagement majeur à l'Est par exemple,
04:23je pense que ça ne se passera pas sans agitation sur le territoire national.
04:30Je pense que nous pourrons avoir l'action de proxy,
04:33des actions de sabotage, mais aussi des manifestations.
04:39Je ne suis pas sûr que tous nos concitoyens soient favorables à ce type d'engagement, par exemple.
04:43Certains pourront avancer que la Fédération de Russie prévoit elle aussi en 2026
04:48une augmentation significative de son budget affecté à la police,
04:53notamment pour compenser le départ des policiers russes qui se sont engagés dans l'armée
04:57en raison des salaires beaucoup plus élevés.
04:59Mais il faudra noter qu'à la différence de la France,
05:02il se trouve que la Russie est en guerre,
05:04fut sous le nom pudique d'opérations militaires spéciales.
05:07Alors qu'aux dernières nouvelles, la France n'est pas en guerre,
05:10si ce n'est parfois contre des virus invisibles à l'œil nu
05:14ou contre sa propre population.
05:16Et du côté de la guerre, la vraie,
05:18les forces armées de la Fédération de Russie
05:20poursuivent leurs offensives sur les villes fortifiées de Pokrovsk et de Kupiansk
05:25que les Russes déclarent avoir encerclées.
05:27Du côté de Pokrovsk,
05:29les cartes de la ligne de front diffèrent légèrement selon les experts,
05:32mais globalement, on peut considérer que Pokrovsk et Myrnograd
05:36sont effectivement encerclés
05:38si l'on tient compte du fait que la partie non encerclée
05:41de ces deux agglomérations
05:43sont couvertes par les dronistes russes
05:45et empêchent donc toute sortie.
05:47Les contre-attaques ukrainiennes dans le secteur,
05:50notamment autour de Rodinsky,
05:52ont eu un certain succès,
05:53mais n'ont pas permis de briser l'encerclement de fait.
05:56Du côté de Kupiansk,
05:58une grande partie de la ville est déjà entre les mains des Russes,
06:01mais l'encerclement des forces armées ukrainiennes
06:03est plus relatif qu'à Pokrovsk.
06:05Même si ces deux villes venaient à tomber,
06:08ce qui semble vraisemblable au plus tard d'ici la fin de l'année 2025,
06:12ces succès stratégiques et symboliques
06:14ne devraient pas pour autant changer de façon extrêmement significative
06:19le rapport de force
06:20ou entraîner l'effondrement du côté ukrainien,
06:23tant espéré côté russe.
06:25En réalité,
06:26les Russes continuent leur politique de destruction
06:28du potentiel énergétique,
06:30industriel et militaire de l'Ukraine,
06:32dans le but de rendre à terme infinançable
06:35le pays par ses soutiens,
06:37c'est-à-dire les Européens,
06:38étant donné que les Américains
06:39ont cessé leur contribution financière effective à l'Ukraine.
06:43Le président ukrainien Volodymyr Zelensky
06:45espère d'ailleurs obtenir prochainement des Européens
06:48les sommes d'argent dont il a besoin
06:50pour pouvoir augmenter la solde de ses militaires,
06:54promesse qu'il a effectuée cet été,
06:56mais qui n'a pas pu être réalisée au 1er novembre
06:59comme ils l'espéraient.
07:00En clair,
07:01à moins d'une évolution significative
07:03de la ligne de front,
07:05qui, faut-il le rappeler,
07:06n'a que très marginalement bougé
07:07depuis plus de trois ans,
07:09et qui semble peu probable
07:10en raison de la généralisation des drones
07:13qui rendent très difficile toute progression,
07:16c'est bel et bien sur le terrain
07:17de l'asphyxie économique
07:19que la bataille se décidera.
07:21Et indépendamment de la façon
07:22dont le conflit se terminera,
07:24les Européens devraient en ressortir
07:26lessivés, déclassés et appauvris.
07:32Nouvelle manipulation en vue
07:34pour Emmanuel Macron en Europe.
07:36Incapable d'empêcher le Mercosur,
07:38le dirigeant français s'apprête
07:39à maquiller son échec.
07:41Explication d'Edouard Channot.
07:43Mauvais et inacceptable en l'État,
07:46selon Emmanuel Macron en février dernier.
07:49Le Mercosur ne partait pas gagnant,
07:51pourtant tout porte à croire
07:52qu'il sera ratifié
07:53lors du prochain Conseil européen,
07:55le 18 décembre.
07:57L'accord commercial entre l'UE
07:58et les pays du Mercosur,
08:00qui doit instaurer le plus grand espace
08:02de libre-échange au monde,
08:03menace l'agriculture européenne
08:05de concurrence déloyale
08:06et les consommateurs européens
08:08de produits aux normes sanitaires
08:10peu rigoureuses.
08:11Adopté à Montevideo en Uruguay
08:13en décembre 2024,
08:15il pourrait en théorie être bloqué
08:16par quatre États membres
08:17représentant plus de 35% de l'UE.
08:20La Pologne, l'Autriche, l'Irlande,
08:22opposés à l'accord,
08:23comptaient d'ailleurs sur Paris
08:24pour mener la fronde.
08:26Ces quatre pays représentant
08:27environ 25% de la population
08:29de l'Union.
08:30Mais Emmanuel Macron
08:31n'a pas su convaincre
08:31d'autres nations.
08:32Il s'apprête donc
08:33à virer sa cutie.
08:34Les autres membres de l'UE
08:35comme l'Allemagne
08:36et son industrie automobile
08:37en crise se réjouissent
08:39de voir leurs accès
08:40au marché d'Amérique latine
08:41accru en échange
08:42de soja argentin,
08:43de légumes uruguayens
08:44ou de poulets brésiliens
08:45pour succéder aux Ukrainiens.
08:47Un désaveu pour la France,
08:49premier pays agricole européen
08:50qui se retrouve isolé
08:51sur le point de perdre la face.
08:53Pour maquiller sa défaite,
08:54le chef de l'État
08:54est allé jusqu'à affirmer
08:55à l'issue du Conseil
08:56du 23 octobre
08:57que tout ça allait
08:59dans le bon sens
08:59pour protéger
09:00les secteurs les plus exposés.
09:02Un revirement dénoncé
09:03par le porte-parole
09:04du Rassemblement national
09:05André Akotarac,
09:06président du groupe
09:07et règne Auvergne-Rhône-Alpes.
09:08Tout ça est une comédie,
09:10mais comme à chaque fois.
09:11Souvenez-vous de M. Attal
09:14lors des élections européennes
09:15qui nous expliquait
09:15le Mercosur, c'est non.
09:17Souvenez-vous de ce gouvernement
09:18macroniste qui allait dans une ferme
09:20avec de la paille
09:21et des bottes de foin
09:21en disant
09:22« Rassurez-vous,
09:23le Mercosur, c'est non.
09:24La France va dire non,
09:25on va tout bloquer. »
09:26Résultat, comme d'habitude,
09:28finalement, c'est oui
09:29parce qu'en réalité,
09:30le gouvernement est soumis
09:31non seulement à la Commission européenne
09:33mais aussi à son idéologie.
09:34Je rappelle qu'alors
09:35que dans le monde entier,
09:36on protège son agriculture,
09:38les Indiens font une exception
09:39agriculturelle,
09:39ce que proposait
09:40Jordan Bardella.
09:41Les Américains se protègent,
09:42les Chinois se protègent,
09:43les grands ensembles se protègent,
09:45protègent leur économie,
09:46leur souveraineté alimentaire.
09:47Eh bien, dans l'Union européenne,
09:49on a le record mondial
09:50de traités de libre-échange,
09:5142 en vigueur.
09:53Et donc, on voit bien
09:53qu'en réalité,
09:54Mme van der Leyen
09:55défend l'Allemagne.
09:56Elle ne défend pas la France.
09:58Et que l'agriculture française,
09:59comme à chaque fois,
10:00est la variable d'ajustement.
10:02C'est un véritable problème
10:02pour notre souveraineté,
10:03pour la souveraineté alimentaire
10:04et c'est même une dimension
10:06essentielle et stratégique
10:06pour nos territoires
10:07qui n'est pas du tout respectée.
10:09Une comédie car le texte
10:10de l'accord lui-même
10:10n'a pas changé.
10:12Il n'a été complété
10:12par la Commission européenne
10:14que d'un acte juridique spécifique,
10:16c'est-à-dire un document écrit
10:17qui se place à côté de l'accord
10:19sans l'altérer.
10:20Il contient des clauses de sauvegarde
10:21en cas de déstabilisation des marchés,
10:24Ursula von der Leyen
10:24ayant aussi assuré
10:26que les quotas prévus
10:27sont optimaux
10:27et qu'un suivi renforcé
10:29sera mis en place
10:30avec un rapport tous les six mois
10:31pour évaluer les incidences
10:33des importations.
10:34Un zèle bureaucratique
10:35auquel ne croit pas
10:36André Akotarac.
10:37Ça me fait penser,
10:38vous savez,
10:39lorsque je travaillais
10:39au Parlement européen,
10:40ils avaient même proposé
10:41pour le Vietnam
10:42que des gens allaient contrôler
10:43le Vietnam.
10:46Qui va aller là-bas
10:47pour contrôler quoi ?
10:48Quelle entreprise ?
10:49Je veux dire,
10:49tout ça n'a vraiment aucun sens.
10:51J'ai entendu même dire
10:52que les contrôles aux douanes
10:54seront faits.
10:55Bon, il y a un conteneur
10:55sur peut-être 8000
10:57qui sont contrôlés dans le pays.
10:58Tout ça est une fumisterie.
11:01Et de la même manière
11:01pour le Mercosur
11:02qu'à l'époque
11:03pour le traité de libre-échange
11:04avec la Nouvelle-Zélande,
11:05vous vous rappelez
11:05que c'est sous la présidence
11:06d'Emmanuel Macron
11:07que la France a poussé
11:09au dernier jour
11:09pour qu'on signe
11:11l'accord de libre-échange
11:12avec la Nouvelle-Zélande.
11:13qui va ruiner la filière
11:14des ovins
11:15qui expliquait
11:17que le bilan carbone
11:18d'un ovain
11:19en Auvergne
11:20était plus lourd
11:21qu'un ovain
11:22qui venait de Nouvelle-Zélande
11:24à 18 000 kilomètres.
11:25Tout ça,
11:26c'est de la folie,
11:26c'est un cirque.
11:28Et l'Union européenne
11:28s'en fond dans son idéologie
11:29qui n'est suivie
11:30par personne
11:31dans le monde entier.
11:32En France,
11:32le monde agricole
11:33et syndical
11:34n'est pas non plus convaincu.
11:35Le 24 octobre,
11:3644 organisations
11:37parmi lesquelles
11:38la Confédération Paysanne
11:39mais aussi la CGT
11:40ou encore Greenpeace
11:41ont dénoncé
11:42le flou de la position française
11:44appelant à une clarification
11:45mais surtout
11:46à construire
11:47une minorité de blocage.
11:49Andréa Cotarac
11:49de son côté
11:50estime que la France
11:51doit mener la lutte
11:52même sans minorité de blocage
11:53l'intérêt supérieur
11:54de la nation
11:55étant ici touché.
11:56Vous savez
11:57quand on a
11:57une filière aussi essentielle
11:59pour le pays
12:00souveraineté alimentaire
12:02nos agriculteurs
12:03nos territoires
12:05nos terroirs
12:05nos terres agricoles
12:06nos forêts
12:07dans la cidiculture
12:08etc.
12:08qui n'est pas respectée
12:09par l'Union européenne
12:10c'est la France
12:11qui doit dire non.
12:12C'est-à-dire qu'à un moment donné
12:13on a des clauses
12:15notamment
12:16je crois que c'est
12:17l'accord du Luxembourg
12:18qui explique
12:18que quand l'intérêt supérieur
12:19de la nation est touché
12:20on peut poser un veto
12:22on peut s'y opposer
12:23on peut proposer un opt-out
12:24c'est-à-dire de ne pas faire partie
12:25de telle ou telle réglementation.
12:28Manifestement
12:28même s'il n'y a pas
12:29de minorité de blocage
12:30on sait que la France
12:31est un contributeur net
12:32à l'Union européenne
12:33et à un moment donné
12:34quand le rapport de force
12:35est la règle
12:36dans le monde entier
12:36il faut que la France
12:37s'y emploie
12:38vis-à-vis de quelques
12:39commissaires européens
12:40qu'il ferait mieux
12:41de sortir dans la rue
12:42pour gagner quelques couleurs.
12:43A défaut
12:43Ursula von der Leyen
12:44devrait pouvoir se rendre
12:45comme prévu au Brésil
12:47le 20 décembre
12:47avec comme cadeau de Noël
12:49pour les pays du Mercosur
12:50la capitulation agricole
12:51des 27
12:52et d'Emmanuel Macron.
12:53L'impasse budgétaire
12:58et l'impasse institutionnelle
12:59vont-elles conduire
13:00à une inévitable dissolution ?
13:02C'est ce qui semble se profiler
13:04à mesure que les débats
13:04à l'Assemblée nationale
13:05tourneront.
13:07Tour d'horizon justement
13:07avec Olivier Frère-Jacques.
13:09Moi j'appelle
13:10l'ensemble des députés
13:11à l'Assemblée nationale
13:11inclus évidemment
13:12les députés socialistes
13:13à censurer ce gouvernement
13:15le plus rapidement possible.
13:16Censurer le gouvernement
13:17c'est ce qu'appelle
13:18de ses voeux
13:18le coordinateur national
13:20de la France insoumise
13:21Emmanuel Bompard
13:22qui pousse pour renverser
13:23l'exécutif
13:24mais pour l'heure
13:25pas de censure
13:26du fait de l'accord
13:27entre le gouvernement
13:28et les socialistes.
13:29Un accord fragile.
13:31Ainsi le PS
13:32tout comme les écologistes
13:33et les communistes
13:33a refusé de participer
13:35à une réunion multilatérale
13:36lundi avec les ministres
13:38concernés par le budget
13:39en cause
13:40la présence de représentants
13:41des 11 groupes
13:42de l'Assemblée
13:43donc du Rassemblement national.
13:45Exigeantes ces gauches
13:46oublient qu'à elles trois
13:47elles sont moins nombreuses
13:48que les députés RN
13:49même sans allier.
13:50La dissolution
13:51est envisagée aujourd'hui
13:52comme une épée
13:53de Damoclès.
13:54Les débats
13:54sur la partie recette
13:55du projet de loi
13:56de finances 2026
13:57se sont achevés lundi
13:58après huit jours
13:59plus de 2300 amendements
14:01pendent
14:01suspendant l'examen
14:03jusqu'au 12 novembre.
14:05Le budget
14:05de la sécurité sociale
14:06le PLFSS
14:07a repris mardi
14:08alors qu'il a déjà
14:09été rejeté en commission
14:10et si le gouvernement
14:11Lecornu
14:12cède du terrain
14:13notamment avec la suspension
14:14de la réforme des retraites
14:15l'abandon du gel des pensions
14:16et le rejet
14:17de la fiscalisation
14:18des indemnités
14:19pour affection longue durée
14:20il peine cependant
14:21à rallier
14:22une majorité.
14:24Surtout
14:24le cordon
14:25semble presque rompu
14:26désormais
14:26entre le président Macron
14:27et ses parlementaires
14:28et le chef de l'état
14:29peut dissoudre
14:30à tout moment
14:30même si une telle hypothèse
14:32après mi-novembre
14:33paraît impossible
14:34pour le vote du budget.
14:36Une saussure
14:36courant novembre
14:37le semble aussi
14:38improbable
14:39mais pas impossible
14:40en effet
14:40celle-ci mènerait
14:41presque inévitablement
14:43à des législatives
14:44entre 20 et 40 jours plus tard
14:46pour une nouvelle assemblée
14:47le 18 décembre
14:48au plus tôt
14:49donc trop tard
14:50pour voter un budget
14:51avant le 31 décembre
14:52ou des lois spéciales
14:53avant le 19
14:54à moins d'avoir
14:55un nouveau gouvernement
14:56qui ait recours
14:57au 49-3.
14:59Ordonnance effacée
14:59un bon nom perçu
15:00ce serait un saut
15:01dans le vide
15:02que les députés
15:03ne peuvent pas trop
15:04se permettre
15:04à moins d'être taxés
15:05d'irresponsables.
15:07Une dissolution
15:07semble plus probable
15:08en début d'année 2026
15:10problème
15:10la composition de l'assemblée
15:12ne serait pas nécessairement
15:13plus satisfaisante
15:14ainsi à gauche
15:15difficile de voir le PS
15:16revenir vers LFI
15:17dans une grande coalition.
15:19Olivier Faure
15:20il vient tous les jours
15:20sur un plateau de télévision
15:22pour dire
15:22retenez-moi
15:22ou je vais faire un malheur
15:23si il n'y a pas
15:25la suspension intégrale
15:27et complète
15:27point de départ
15:28de la discussion
15:28de la réforme des retraites
15:29on va censurer
15:30il n'y a pas la suspension intégrale
15:31il n'y a pas de censure
15:32s'il n'y a pas l'attaque Zuckman
15:33on va censurer
15:34s'il n'y a pas l'attaque Zuckman
15:35light
15:35on va censurer
15:36il n'y a pas l'attaque Zuckman
15:37il n'y a pas l'attaque Zuckman light
15:38à droite
15:39le RN
15:39grand favori
15:40n'est pas assuré
15:41d'obtenir la majorité absolue
15:43même avec son allié de l'UDR
15:45et même
15:45en cas de victoire
15:46il faudrait
15:47gouverner avec un Sénat
15:48et un président hostile
15:49sans compter
15:50toutes les autres institutions
15:52quant au LR
15:53il ne devrait pas
15:54se diriger vers une pareille alliance
15:55à moins d'imploser
15:56à presque un an
15:57de la présidentielle
15:58c'est d'ailleurs
15:59cette présidentielle
16:00qui est dans tous les esprits
16:01au niveau des partis
16:02comme l'a rappelé
16:03Laurent Wauquiez
16:04chef de file des LR
16:05à l'Assemblée
16:06aujourd'hui
16:07il n'y a pas de candidat naturel
16:08pour 2027 à droite
16:09c'est pour ça
16:10qu'il faut le rassemblement
16:11de la droite
16:11c'est pour ça
16:12qu'il faudra organiser
16:12une compétition
16:13qui permettra d'avoir
16:14une seule personne
16:15un seul candidat
16:16et ensuite une équipe
16:17derrière lui
16:18et tant pis pour Bruno Retailleau
16:19qui s'imaginait
16:20en candidat naturel
16:21à gauche
16:22hormis Jean-Luc Mélenchon
16:23personne ne se dégage
16:25très concrètement
16:25même si le candidat Glucksmann
16:27dont la compagne
16:28Léa Salamé
16:28présente le 20h de France 2
16:30à les faveurs
16:31des médias publics
16:32notamment
16:32s'agissant du RN
16:34l'absence de Marine Le Pen
16:35pourrait peser très lourd
16:36lors d'un second tour
16:37car les français
16:38ont pu être échaudés
16:39d'avoir élu
16:40un trentenaire
16:40en 2017
16:41le paysage
16:42politique français
16:43s'apparente
16:44de plus en plus
16:44à une zizanie gauloise
16:45à la Astérix
16:46si le RN
16:47et LFI
16:48poussent
16:48pour de nouvelles élections
16:49et qu'ils pourraient progresser
16:51avec un tel scrutin
16:52rien n'indique
16:53que la stabilité législative
16:54serait de retour
16:55il faudra pour cela
16:56probablement
16:57attendre
16:58une nouvelle élection présidentielle
16:59et nous passons à présent
17:04l'actualité
17:05en bref
17:05en France
17:06le procès du géant
17:10Lafarge
17:11s'ouvre à Paris
17:12pour financement
17:13du terrorisme
17:13le cimentier français
17:15est accusé
17:15d'avoir poursuivi
17:16jusqu'en 2014
17:17ses activités
17:18en Syrie
17:18en versant des millions
17:20d'euros
17:20à des groupes armés
17:21dont l'état islamique
17:22pour garder ouverte
17:23son usine
17:24de Jalabiya
17:24mais derrière
17:25cette soif de profit
17:26se cache un autre angle
17:28selon des documents
17:29les services
17:29de renseignement français
17:31auraient utilisé
17:31Lafarge
17:32comme source
17:33sur le terrain syrien
17:34profitant de son implantation
17:36en zone de guerre
17:36pour récolter des informations
17:38sur les groupes armés
17:39résultat
17:40un procès historique
17:41et la question de savoir
17:43qui manipule vraiment qui
17:44L'état démissionnaire
17:46se décharge
17:47toujours plus
17:48sur les français
17:49autour de Bordeaux
17:49plusieurs communes
17:50en sont réduites
17:51à subventionner
17:52jusqu'à 150 euros
17:53l'installation de caméras
17:54et d'alarmes
17:55chez les particuliers
17:55pour pallier
17:56l'explosion
17:57des cambriolages
17:58une aide dérisoire
17:59mais surtout
18:00un aveu d'impuissance
18:00pendant que l'état
18:01absorbe toujours
18:02plus de fiscalité
18:03il délègue désormais
18:04aux citoyens
18:04la charge
18:05d'assurer
18:05leur propre sécurité
18:06une tendance
18:07qui participe
18:08sans surprise
18:09à l'effondrement
18:09du consentement
18:10à l'impôt
18:10un point
18:11qui va bientôt
18:11falloir intégrer
18:12dans les calculs budgétaires
18:13Un militaire français
18:15mort en Guyane
18:16lundi
18:17le caporal
18:17Jimmy Gosselin
18:18a été retrouvé
18:19sans vie
18:19disparu la veille
18:20il participait
18:21à une patrouille
18:21réalisant
18:22un franchissement
18:23en eau vive
18:24dans le cadre
18:24de la lutte
18:25contre l'orpaillage
18:28alors qu'il a été retrouvé
18:29après 21 heures de fouille
18:30une enquête judiciaire
18:31a été ouverte
18:31pour déterminer
18:32les circonstances
18:33du décès
18:34rappelant que
18:34l'opération Harpy
18:35tente depuis 2008
18:37d'entraver
18:38l'extraction
18:38illégale d'or
18:39et le trafic
18:40dans le parc amazonien
18:41de Guyane
18:42en mai et en juillet dernier
18:43deux autres militaires
18:44sont morts
18:44dans le cadre
18:45de cette opération
18:46La France a encore
18:47des écrivains
18:48ce mardi
18:49le prix Goncourt
18:50a été remis
18:50à Laurent Mauvignier
18:51pour son roman
18:52La maison vide
18:53qui explore
18:54les thèmes de la famille
18:55et des secrets
18:56enfouis
18:56sur plusieurs générations
18:57Ce même jour
18:58le prix Renaudot
18:59était décerné
19:00à Adélaïde de Clermont-Tonnerre
19:02pour
19:02Je voulais vivre
19:03un roman
19:04qui réinvente
19:04Milady
19:05le célèbre personnage
19:06d'Alexandre Dumas
19:07L'actualité s'est aussi invité
19:08lors de la remise des prix
19:09les jurés Goncourt
19:10portaient un badge
19:11Je suis sans salle
19:12faisant référence
19:13à l'auteur algérien
19:14naturalisé français
19:15toujours emprisonné à Alger
19:16Quant aux jurés
19:17du Renaudot
19:18ils lui ont décerné
19:19à l'unanimité
19:20leur prix
19:20dans la catégorie poche
19:21pour
19:22Vivre le compte à rebours
19:24dernier ouvrage
19:25de Bolem sans salle
19:25Des actes qui restent symboliques
19:27tandis que le ministre de l'Intérieur
19:28Laurent Nunez
19:29a déjà courbé
19:30les Chines devant Alger
19:31Et à présent
19:35c'est le moment
19:36d'un rapide tour du monde
19:37Baud Inter
19:42n'est pas le bienvenu
19:43en Israël
19:44la commission de sécurité nationale
19:45de la CNESET
19:46a approuvé lundi
19:47une loi instaurant
19:47la peine de mort
19:48obligatoire
19:49pour les terroristes
19:50coupables de meurtres
19:51motivés par racisme
19:52ou haine
19:53porté par Otsma Yudit
19:54parti d'Itamar Ben Gvir
19:56le texte vise
19:57une dissuasion forte
19:58sans option judiciaire
20:00ce qui évite toute forme
20:01de contradictoire
20:02et s'apparente à une méthode
20:03pour le moins étonnante
20:04dans un état démocratique
20:06le texte passera en première lecture
20:08et trois votes sont nécessaires
20:10pour son adoption
20:10Ben Gvir menace d'ailleurs
20:12de quitter la coalition
20:13de Netanyahou
20:14si le texte n'est pas voté
20:15d'ici le 9 novembre
20:16le premier ministre
20:17soutiendra l'initiative
20:18mais n'en fait pas
20:19une promotion publique
20:20officiellement Israël
20:21n'a exécuté que l'allemand
20:22Adolf Ekman
20:23en 1962
20:24après un procès à charge
20:26Tel Aviv n'aime pas
20:27qu'on fasse le ménage
20:28sur ses exactions
20:29dimanche
20:30Ifat
20:30Tomer
20:31Yerushalmi
20:32la juriste
20:33la plus haut gradée
20:34de l'armée israélienne
20:35a été arrêtée
20:37elle aurait secrètement
20:37autorisé la diffusion
20:38d'une vidéo
20:39montrant
20:40un groupe de soldats israéliens
20:41brutalisant et violent
20:42un prisonnier palestinien
20:43en juillet 2024
20:44dans la base militaire
20:46de Zde Taïman
20:47le ministre de la défense
20:49Israël Katz
20:50avait alors annoncé
20:51une enquête criminelle
20:51en cours
20:52non pas sur la torture
20:53de prisonniers palestiniens
20:54par des soldats
20:55mais sur la fuite
20:56de la vidéo
20:57prouvant les sévices
20:58Accueil en fanfare
21:01pour l'allié américain
21:02quelques heures
21:03avant la visite
21:03du secrétaire
21:04de la défense américain
21:05Pete Exet
21:06à Séoul
21:07la Corée du Nord
21:08a tiré plusieurs roquettes
21:09le long de la frontière
21:10avec la Corée du Sud
21:11un message limpide
21:12adressé à Washington
21:13alors que les Etats-Unis
21:14multiplient les démonstrations
21:16de soutien
21:17à leurs alliés sud-coréens
21:18si ces tirs
21:19ne visaient pas
21:19de cibles précises
21:20ils coïncident néanmoins
21:21avec la présence
21:23de hauts responsables
21:24américains dans la région
21:25fidèle à sa délicatesse
21:27Kim Jong-un
21:27rappelle ainsi
21:28qu'il n'a pas l'intention
21:29de se laisser intimider
21:31une façon
21:31comme une autre
21:32d'accueillir les américains
21:33avec une méthode
21:34qu'ils connaissent bien
21:35par le bruit
21:35et la poudre
21:36jour d'élection municipale
21:38à New York
21:39ce mardi 4 novembre
21:40le président américain
21:41soutient du candidat indépendant
21:42Andrew Cuomo
21:43menace de couper
21:44les fonds fédéraux
21:45à la ville
21:46si Zoran Mamdani
21:47favori démocrate
21:48et socialiste
21:49l'emporte
21:49Mamdani
21:5034 ans
21:51mène avec 10 à 20 points
21:53d'avance
21:53grâce à une campagne
21:54anti-élite
21:55avec des propositions
21:56comme les loyers gelés
21:57les bus gratuits
21:58ou encore
21:58la garde d'enfants
21:59universelle
22:00le résultat ne fait pas
22:01trop de doutes
22:02puisque le candidat de gauche
22:03est le grand favori
22:04mais c'est surtout
22:05la bataille post-élection
22:06qui devrait défrayer
22:07la chronique
22:08dans les mois à venir
22:09Et voilà
22:13c'est déjà la fin
22:14de cette édition
22:14des à présent
22:15retrouvés
22:15Choc du Monde
22:16Edouard Chaneau
22:16reçoit l'officier
22:17Lionel Rondouin
22:18pour évoquer
22:19la bataille de Pokrovsk
22:20priorité absolue
22:22de Volodymyr Zelensky
22:23Elle n'a plus
22:24de fantassins
22:25Pour les problèmes
22:26de recrutement
22:27que l'on connaît
22:27Il y a eu énormément
22:28de morts
22:29il y a eu énormément
22:29de blessés
22:30il y a eu énormément
22:32de désertions
22:33dans l'infanterie
22:34et un certain nombre
22:36d'experts
22:37nord-américains
22:38estiment que
22:39sur 1000 km de front
22:40il reste
22:4150 000 fantassins
22:43seulement
22:44du côté ukrainien
22:45c'est à dire
22:46proprement rien
22:47parce que
22:4850 fantassins
22:50au kilomètre
22:51on va dire
22:51ça fait 100 fantassins
22:52tous les 20 mètres
22:54Bon
22:54soit
22:55mais
22:56il ne faut pas oublier
22:57que la guerre
22:58ça dure longtemps
22:58donc on travaille
22:59en 3-8
23:00on fait des rotations
23:03non pas de 8 heures
23:04en 8 heures
23:04comme dans une usine
23:06mais mettons
23:07de 3 jours
23:07en 3 jours
23:08ou de 8 jours
23:08en 8 jours
23:09mais c'est toujours
23:10en 3-8
23:11et donc
23:13ça ne fait pas
23:1520 hommes
23:15au kilomètre
23:16ça en fait
23:176
23:18et là
23:20c'est
23:22l'énorme épine
23:24dans le pied
23:24je pense
23:25de l'armée ukrainienne
23:26aujourd'hui
23:26C'est à présent
23:28le moment de se quitter
23:28merci à tous
23:29pour votre fidélité
23:30on se retrouve demain
23:32pour une nouvelle page
23:33d'actualité
23:33bonsoir
23:34merci à tous
23:36merci à tous
Recommandations
22:49
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À suivre
23:42
27:42
46:57
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