Passer au playerPasser au contenu principal
  • il y a 3 semaines
Mettez vous d'accord avec Alex Darmon, Mehdy Raïche, Jean-Christophe Gallien et Jean-Luc Bennahmias

---

🎧 Retrouvez nos podcasts et articles : https://www.sudradio.fr/
🔴 Nous suivre sur les réseaux sociaux 🔴
▪️ Facebook : https://www.facebook.com/SudRadioOfficiel
▪️ Instagram : https://www.instagram.com/sudradioofficiel/
▪️ Twitter : https://twitter.com/SudRadio
▪️ TikTok : https://www.tiktok.com/@sudradio?lang=fr
☀️ Et pour plus de vidéo du Grand Matin Sud Radio : https://youtube.com/playlist?list=PLaXVMKmPLMDRJgbMndsvDtzg5_BXFM7X_

##METTEZ_VOUS_D_ACCORD-2025-11-03##

Catégorie

🗞
News
Transcription
00:00:00Mais considère aujourd'hui qu'un certain nombre de choses votées sont inopérantes.
00:00:04Roland Lescure a précisé ce matin sur BFM TV que les présidents des groupes parlementaires étaient invités cet après-midi par le gouvernement.
00:00:11Dernier jour de débat aujourd'hui à l'Assemblée sur la partie recette du budget de l'État.
00:00:16Roland Lescure qui menace également de fermer Chine en France après la découverte de poupées à caractère pédopornographique sur la plateforme.
00:00:23Le géant chinois du e-commerce est au cœur d'une polémique.
00:00:25Alors que son tout premier magasin physique pérenne dans l'Hexagone doit ouvrir ses portes mercredi à Paris.
00:00:32Les crimes commis par Joël Lescure-Neck de retour devant la justice cet après-midi.
00:00:36La cour criminelle du Morbihan va évaluer les dommages et intérêts versés aux victimes du chirurgien pédocriminel.
00:00:41Une cinquantaine de dossiers va être examiné.
00:00:44Fin mai, Joël Lescure-Neck avait été condamné à 20 ans de réclusion pour viol et agression sexuelle sur 299 victimes.
00:00:51Le chèque énergie va bientôt arriver chez vous.
00:00:54La distribution commence aujourd'hui.
00:00:56La date d'envoi diffère selon les départements.
00:00:58Certains devront encore attendre la fin du mois.
00:01:01Le montant du chèque énergie s'élève en moyenne à 150 euros.
00:01:05Environ 5,5 millions de foyers devraient en bénéficier cette année.
00:01:09Les propriétaires des résidences secondaires, eux, doivent recevoir en ce début de semaine leur avis de taxes d'habitation.
00:01:14Un courrier qui ne devrait pas faire plaisir car près de la moitié des communes concernées ont décidé de la majorer selon la direction générale des finances publiques.
00:01:24De nombreux hommages après la disparition de Charles Coste, le doyat mondial des champions olympiques.
00:01:29Avant-dernier relayeur des JO de Paris l'an passé est décédé jeudi dernier.
00:01:34Sa flamme continue de briller dans nos mémoires et de nous éclairer.
00:01:37A notamment écrit Emmanuel Macron sur ses réseaux sociaux.
00:01:40Charles Coste avait 101 ans.
00:01:41Et puis en foot, un choc ce soir en Ligue 2.
00:01:44Pau 5e au classement accueille le leader 3.
00:01:48Coup d'envoi de cette rencontre, la dernière de la 13e journée à 20h45.
00:01:53Très belle journée à tous.
00:01:54Sud Radio, le 10h midi, mettez-vous d'accord, Valérie Expert.
00:02:00Bonjour à toutes et à tous, heureuse de vous retrouver lundi 3 novembre.
00:02:05On est ensemble avec vous pendant deux heures pour commenter l'actualité.
00:02:09L'actualité avec Alex Darmont, journaliste politique.
00:02:13On vous retrouve sur votre chaîne Les Indécis.
00:02:16Bonjour Valérie, bonjour à tous.
00:02:16Bonjour, et puis on peut voir le documentaire que vous avez produit sur la sécurité sociale, sur la chaîne parlementaire.
00:02:24Médier Raich, analyste politique, bonjour à vous.
00:02:27Jean-Christophe Gallien, politologue et conseiller en communication.
00:02:30Et Jean-Luc Benamias, bonjour Jean-Luc, le retour.
00:02:34Oui, après l'été, c'est bon.
00:02:36L'été, il y a longtemps qu'à Marseille, vous êtes parfaillé vous.
00:02:40Non, après, je parlais de mes émissions sur Sud Radio où j'ai participé, c'était en août dernier.
00:02:45Ah, d'accord, mais il n'y a que moi qui compte.
00:02:50Je sais bien qu'il y a quelqu'un qui compte.
00:02:52Donc, Jean-Luc Benamias, manque de la Ligue des Droits de l'Homme et anciens membres du Conseil économique, social et environnemental.
00:02:58Et on est ravis de vous retrouver depuis Marseille.
00:03:01On va revenir sur la polémique autour de Chine.
00:03:04Chine, on dit Chine.
00:03:06Chine qui vend des poupées sexuelles adolescentes.
00:03:10Est-ce qu'il faut interdire cette marque en France ?
00:03:15Est-ce que c'est possible ?
00:03:16Et puis, quand on regarde un petit peu sur le web, on se rend compte,
00:03:19c'est Juliette Youffel qui a mené l'enquête,
00:03:20on se rend compte qu'il y en a un peu partout et que c'est très facile de s'en procurer.
00:03:25L'impôt sur la fortune improductive, encore un nouvel impôt voté à l'Assemblée nationale.
00:03:29Est-ce que vous y comprenez quelque chose ?
00:03:31Est-ce que ce budget va aller au bout ?
00:03:33Est-ce que c'est, comme on le dit un petit peu partout, la semaine de tous les dangers pour le Premier ministre,
00:03:38avec un risque de censure ?
00:03:41Refus d'obtempérer, encore un jeune homme fauché, un jeune homme de 19 ans à Lille.
00:03:46Bref, beaucoup de sujets.
00:03:47Une prescription médicale de télétravail, c'est-à-dire que si vous êtes malade,
00:03:50vous aurez la possibilité de travailler depuis chez vous.
00:03:53Encore une usine à gaz en vue.
00:03:55Bref, tous ces sujets avec vous.
00:03:58Et Manu vous attend au 0826 300 300.
00:04:02Moi, j'avais envie de commencer avec un coup de cœur
00:04:04et une immense peine pour cette fleuriste à Caudry, dans le Nord.
00:04:11Vous l'avez vu.
00:04:14Il faut savoir que la Toussaint, c'est une des périodes de l'année
00:04:17où les fleuristes vendent énormément de fleurs pour la Toussaint.
00:04:22Écoutez, elle s'est fait voler toute sa recette.
00:04:25Mon domicile s'est fait cambrioler.
00:04:28Et ils sont partis avec l'intégralité de la recette en espèces et en chèques de la Toussaint.
00:04:33Donc, après avoir passé beaucoup de temps avec la gendarmerie hier soir,
00:04:39c'est eux qui m'ont conseillé de faire cette vidéo
00:04:40et en appeler à votre sympathie, à votre compréhension
00:04:45et à votre humanité pour venir tout simplement nous rérégler vos fleurs.
00:04:55Puisque du coup, on n'a plus rien.
00:04:58Ça fait une semaine qu'on se bat,
00:05:00qu'on travaille de 6h30 du matin à 22h le soir
00:05:04pour vous satisfaire, pour vous faire une Toussaint incroyable
00:05:09avec des fleurs vraiment très jolies.
00:05:13Et tout ça, ça a été rémunéré en une minute trente
00:05:16par des abrutis qui ne se rendent pas compte,
00:05:21qui peuvent détruire quelqu'un et surtout détruire un commerce.
00:05:23Voilà, donc il y a évidemment une solidarité qui s'est organisée.
00:05:28Beaucoup de commerçants de Caudry ont lancé des cagnottes
00:05:33et Éric Larchevêque a fait une énorme commande
00:05:38en disant que c'était très très grand chez lui
00:05:39et qu'il y aurait beaucoup beaucoup de fleurs.
00:05:41Donc voilà, mais c'est la tragédie de ces cambriolages
00:05:45qui, au-delà du sentiment d'être démunis face à ça,
00:05:52et c'est des salauds quoi, c'est vraiment des salauds.
00:05:56Donc ceux qui ont acheté à Caudry,
00:05:58évidemment, avec des chèques, sont appelés à faire opposition.
00:06:02Mais j'étais très touchée par cet appel
00:06:04parce qu'on sent la détresse et la fatigue.
00:06:07Oui, la fatigue, quoi.
00:06:08Elle a bossé pendant une semaine
00:06:10et perdre comme ça toute cette recette.
00:06:13Alors bon, on lui souhaite, si vous voulez l'aider,
00:06:15vous pouvez participer à la cagnotte.
00:06:17Je crois que la cagnotte a rattrapé, ça y est,
00:06:19le montant d'origine et que les habitants,
00:06:23comme vous l'avez dit, les commerçants
00:06:24et Éric Lachevec, en l'occurrence,
00:06:26se sont mobilisés au moins à égale part, voire plus.
00:06:30Donc c'est aussi rassurant sur un état d'esprit.
00:06:32En ce moment, on dit qu'on n'est pas tous dans le même sens.
00:06:36Quand on voit ça et qu'on voit que cette cagnotte
00:06:38a tout de suite pris, et aussi, moi je trouve,
00:06:40il faut quand même le reconnaître, l'idée des gendarmes,
00:06:42parce qu'elle le dit elle-même,
00:06:43c'est les gendarmes qui ont dû être touchés aussi par cette histoire.
00:06:46Je trouve que c'est un formidable élan de solidarité
00:06:48de tous les côtés, et vous avez bien fait de le souligner
00:06:50ce matin, Valérie.
00:06:50Oui, je trouve qu'il y a à la fois le dégoût
00:06:53de ces salauds qui vont cambrioler,
00:06:57et la solidarité.
00:06:58Je ne sais pas si c'est ce que ça vous inspire, mais dis.
00:06:59Ce que je note, c'est le...
00:07:00Je ne sais pas si c'est la gendarme ou la police,
00:07:02mais qui conseille à cette femme
00:07:03de faire cette vidéo pour créer un élan de solidarité.
00:07:06Au contraire, c'est plutôt...
00:07:08La police a plutôt eu le bon nez là-dessus.
00:07:12Donc c'est très bien.
00:07:13Et puis merci à toutes les personnes qui la soutiennent
00:07:15et qui ont financé tout ça.
00:07:16Oui, et puis des commerçants.
00:07:17Donc il y a un commerçant, un restaurateur
00:07:19qui offre 5 bouquets à 30 euros, etc.
00:07:23Donc chacun fait selon ses moyens.
00:07:25Mais c'est vrai que ça vous touche aussi.
00:07:27Oui, ça me touche.
00:07:30Et en même temps, ce qui m'épate,
00:07:32c'est que vous savez, cambrioler aujourd'hui,
00:07:34attaquer une caisse, c'est de plus en plus difficile
00:07:36parce qu'il n'y a plus rien dans la caisse.
00:07:37En réalité, toute la monnaie,
00:07:39tout le cash a disparu.
00:07:41Nous sommes dans un débat budgétaire et fiscal.
00:07:44En réalité, on est face à quelque chose
00:07:45qui aujourd'hui est tellement passé par carte bancaire et ainsi de suite
00:07:49que ça pose d'autres questions d'ailleurs sur la manière de faire du commerce.
00:07:52Donc tant mieux pour cette jeune femme,
00:07:55tant mieux pour son activité,
00:07:56tant mieux pour l'idée.
00:07:57Je suis assez d'accord avec Alec.
00:07:59Je pense que dans un contexte où on nous dit en permanence
00:08:03que la société est multifracturée, cassée,
00:08:06que les gens se détestent, qu'ils ne s'aiment pas,
00:08:09on voit finalement que dans beaucoup de cas,
00:08:12lorsqu'il y a des affaires de ce type,
00:08:14mais pas seulement,
00:08:15on a des...
00:08:16Ce n'est pas des réflexes,
00:08:17c'est de la solidarité qui s'organise immédiatement.
00:08:20Et ça, je trouve que c'est...
00:08:23Alors, c'est très communautaire au sens géographique souvent,
00:08:25mais pas seulement.
00:08:25Regardez,
00:08:26et ce n'est pas simplement porté par les réseaux sociaux,
00:08:28c'est aussi tout à fait classique et physique dans la vraie vie.
00:08:32Et ça, je trouve que ça, c'est le bon signal
00:08:34dans une affaire triste et dans d'autres affaires tristes.
00:08:37Jean-Luc, un mot ?
00:08:38Oui, joli élan de solidarité.
00:08:40Très bien.
00:08:42Et je trouve que les gendarmes,
00:08:43parce que je pense que c'est des gendarmes,
00:08:44ont bien réagi aussi en disant à cette dame,
00:08:47à cette commerçante,
00:08:48allez-y, faites un appel public.
00:08:50Alors après, la réaction populaire a l'air extrêmement forte,
00:08:54tant mieux.
00:08:54Tant mieux pour elle.
00:08:55Elle s'appelle Juliette,
00:08:56donc elle est à Cauderie.
00:08:58Et si vous voulez lui acheter des fleurs,
00:09:01allez la soutenir.
00:09:04C'est un beau métier.
00:09:05Parlons du budget,
00:09:06donc de ce budget.
00:09:08On va peut-être le faire avec vous,
00:09:10cher Jean-Christophe,
00:09:11puisque vous aviez un coup de gueule.
00:09:13Écoutez, moi,
00:09:15vous savez,
00:09:15tout ça est parti d'une volonté politique
00:09:18de gagner du temps,
00:09:21de stabiliser quelque chose
00:09:23qui ne peut pas être stabilisé,
00:09:24et surtout de créer une poche de temps politique
00:09:27entre le moment où il y a eu cette réunion
00:09:29chez Emmanuel Macron,
00:09:31de beaucoup de chefs de partis,
00:09:33et les prochaines élections municipales
00:09:34qui auront lieu en mars,
00:09:36à Marseille, à Paris,
00:09:37et ailleurs,
00:09:37voilà, partout.
00:09:39Et notamment,
00:09:40deux ex-grands partis,
00:09:41le PS et les Républicains,
00:09:44ont un grand rendez-vous à cette occasion.
00:09:46Et donc,
00:09:46ont participé à quelque chose
00:09:48qui a été une espèce d'opération Frankenstein,
00:09:50j'appelle ça moi Frankenstein,
00:09:51parce que ça crée les conditions
00:09:52d'un budget,
00:09:53d'une procédure
00:09:54qui part sur un mensonge,
00:09:55le 49.3 qui ne sera pas utilisé,
00:09:57alors que,
00:09:58je ne mets pas ma main au feu,
00:10:00mais si vous voulez,
00:10:01soit on passe le budget aux ordonnances,
00:10:04qui sera la première fois
00:10:05depuis toute l'histoire
00:10:06de la Ve République,
00:10:08soit on aura,
00:10:09voilà,
00:10:09d'autres solutions,
00:10:10en tout cas,
00:10:11pour moi,
00:10:11c'est 44,
00:10:12et c'est l'article 44 par contre,
00:10:14et c'est vraiment ça qui se passera.
00:10:16Et donc,
00:10:16on a en ce moment
00:10:17une espèce de moment incroyable,
00:10:19puisqu'en plus,
00:10:19on est évidemment procédure budgétaire
00:10:21recette avant dépense,
00:10:22alors qu'on sait très bien
00:10:23que c'est en grande partie
00:10:24sur un système de dépense
00:10:26qu'on doit travailler
00:10:27plus que sur le système de recette
00:10:28aujourd'hui,
00:10:29en tout cas en priorité.
00:10:31Et donc,
00:10:31la procédure fait qu'on commence
00:10:32par les recettes,
00:10:33ça c'est quelque chose de différent,
00:10:34mais voilà.
00:10:35Donc,
00:10:35on a un concours incroyable
00:10:37de fiscalité nouvelle,
00:10:39d'opérations
00:10:41qu'on ne maîtrise pas,
00:10:42qu'on ne mesure pas
00:10:43parce qu'on n'a pas le temps,
00:10:44chacun y va de sa proposition,
00:10:45et oui,
00:10:46parce que c'est le débat parlementaire,
00:10:47mais dans un contexte
00:10:47tellement contraint,
00:10:48pas préparé,
00:10:49qu'on assiste à un débat
00:10:50qui n'est plus d'ailleurs,
00:10:52qui ne permet pas
00:10:53de faire ce qu'on voulait faire
00:10:54au départ,
00:10:54c'est-à-dire remettre le Parlement
00:10:55au centre du débat,
00:10:56mais au contraire,
00:10:57on l'humilie presque
00:10:58parce que tout le monde,
00:10:59finalement,
00:11:00y va de sa petite idée.
00:11:01Donc,
00:11:01ce Frankenstein,
00:11:02qui peut évidemment
00:11:02être un être vivant
00:11:04à un moment donné,
00:11:05mais ne créera rien de bon,
00:11:07mais rien de bon,
00:11:07hormis qu'il aura permis
00:11:09à des gens politiquement
00:11:10de préparer les municipales
00:11:11dans des conditions
00:11:12qui évitaient dissolution,
00:11:14évitaient instabilité politique
00:11:15d'ici là.
00:11:16Oui,
00:11:160826 300 300,
00:11:18moi j'ai envie
00:11:18que vous nous appeliez
00:11:19pour nous dire
00:11:20ce que vous comprenez
00:11:21de ce qui est en train
00:11:22de se passer en France.
00:11:24Parce qu'il n'y a pas
00:11:25d'avoir beaucoup d'appels,
00:11:26vous expliquez
00:11:28et vous dire
00:11:28ce qu'ils comprennent,
00:11:29votre colère.
00:11:30Dites-nous rien
00:11:31ou la colère,
00:11:33on a l'impression
00:11:34qu'effectivement,
00:11:36on ne parle que de taxes,
00:11:37taxes, taxes,
00:11:37et on entend
00:11:39assez peu parler
00:11:40des économies
00:11:41qu'on pourrait faire.
00:11:43Donc, on fait quoi
00:11:44pour économiser ?
00:11:44Parce que c'est une sorte
00:11:45de tonneau des Danaïdes,
00:11:48on verse de l'argent
00:11:49et pour aller où,
00:11:50pour faire quoi ?
00:11:51C'est ce budget,
00:11:53effectivement.
00:11:54Je ne peux pas vous dire plus
00:11:55que...
00:11:55Non, vous non plus.
00:11:56Non, mais je comprends
00:11:57un petit peu plus
00:11:58parce que je m'y intéresse
00:11:59et parce qu'on est forcément,
00:12:00nous,
00:12:01entre guillemets,
00:12:02de ce côté-là.
00:12:03Non, mais objectivement,
00:12:04moi, ce que je trouve,
00:12:06pardon,
00:12:07je vais utiliser le mot
00:12:07affligeant,
00:12:08c'est de voir que les uns
00:12:10votent avec les autres
00:12:11pour pouvoir après voter,
00:12:12faire en sorte
00:12:13qu'on puisse voter après
00:12:14pour eux,
00:12:15pour leur amendement.
00:12:16C'est tout ce que je trouve
00:12:17que la politique rate,
00:12:19c'est le fait de dire
00:12:20au revoir à ses convictions,
00:12:21même dans le budget.
00:12:23Parce que la réalité,
00:12:24moi, je suis désolé,
00:12:24ça va passer par ordonnance,
00:12:25ce budget.
00:12:26Qu'est-ce que ça veut dire
00:12:27par ordonnance ?
00:12:28Peut-être faire un peu
00:12:29de pédagogie.
00:12:29En fait, il y a ordre 9-3,
00:12:30ça veut dire que vous passez
00:12:31de l'avis du gouvernement,
00:12:32ordonnance,
00:12:32vous passez de l'avis
00:12:33de tout le monde.
00:12:33C'est-à-dire qu'en gros,
00:12:34vous passez directement
00:12:35par décret,
00:12:36entre guillemets,
00:12:36c'est pas décret justement,
00:12:37mais c'est par ordonnance,
00:12:38c'est signature,
00:12:39et donc vous demandez
00:12:40l'avis de personne,
00:12:41ça fait suite aux conversations
00:12:42et aux discussions
00:12:43que vous avez eues au Parlement.
00:12:44Le problème,
00:12:45c'est que derrière,
00:12:45vous avez censure.
00:12:47C'est sûr et certain
00:12:47que vous allez avoir censure.
00:12:48Je crois pas.
00:12:49Si, c'est obligatoire.
00:12:51À partir du moment,
00:12:51ça passe par ordonnance.
00:12:52Je crois que je vous le dis,
00:12:53l'ADN de cette opération,
00:12:54c'est ça qui est étergéchant,
00:12:55c'est-à-dire qu'on est
00:12:56face à un moment politique.
00:12:58On n'est pas face
00:12:58à un moment budgétaire,
00:12:59financier, de gouvernement.
00:13:01On est dans quelque chose
00:13:02où il y a des gens
00:13:02qui veulent absolument
00:13:03protéger un moment politique.
00:13:05Si vous êtes républicain,
00:13:06si vous êtes socialiste
00:13:07et que vous avez une dissolution
00:13:08avant les élections municipales,
00:13:10vous passez à la trappe
00:13:11même des municipales.
00:13:12C'est-à-dire que vous aurez
00:13:13un moment politique
00:13:14qui vous condamne quasiment
00:13:15à non pas l'inexistence,
00:13:17mais à une grande difficulté politique
00:13:19jusqu'en 2027.
00:13:20Or, les deux parties en question
00:13:21aujourd'hui ne voient que ça.
00:13:22Le deal qui a été signé,
00:13:23c'est que ça.
00:13:24Tu ne crois pas vraiment
00:13:25qu'aujourd'hui,
00:13:26en faisant ce qu'ils font
00:13:27sans dissolution,
00:13:28les élections municipales,
00:13:29ils ne vont pas passer à la trappe ?
00:13:30C'est une réalité locale, Alex.
00:13:32Tout le monde va voter contre eux.
00:13:33Non, c'est une réalité locale.
00:13:34Ce n'est pas comme ça
00:13:34que ça se passe, Marbe.
00:13:35Alors, vous nous donnez
00:13:36votre avis 0826 300 300.
00:13:38On continue.
00:13:39Et puis, on parlera de Chine aussi.
00:13:41Là aussi, on attend vos appels.
00:13:43À tout de suite.
00:13:45Mettons-nous d'accord
00:13:46et nous parlons de ce budget,
00:13:48de cet impôt sur la fortune
00:13:51improductive.
00:13:52Encore un nouvel impôt
00:13:53voté à l'Assemblée nationale
00:13:54en sachant que ce budget
00:13:55risque fort de ne pas passer
00:13:58et qu'il y aura des ordonnances.
00:14:00Oui, il ne passera pas.
00:14:01Le budget ne passera pas en l'état.
00:14:02Il ne passera pas en l'état.
00:14:04On a Frédéric en ligne avec nous.
00:14:06Bonjour Frédéric.
00:14:07Vous nous appelez au 0826 300 300.
00:14:09Qu'est-ce que vous vouliez nous dire ?
00:14:11Oui, bonjour Frédéric.
00:14:12Eh bien, moi,
00:14:13je ne suis pas étonné
00:14:16particulièrement
00:14:17de ces hausses d'impôts.
00:14:19C'est chaque année la même chose.
00:14:20Là, on en parle beaucoup,
00:14:21mais il y a des années où il y a des petites touches
00:14:24ici ou là qui sont rajoutées
00:14:25sans que nous nous en rendions compte.
00:14:29Ça fait 40 ans que ça dure
00:14:30parce qu'on a des politiciens
00:14:33qui sont dans l'incapacité totale
00:14:35et d'ailleurs,
00:14:36c'est une absence de volonté
00:14:37de réduire le budget,
00:14:39les dépenses de l'État.
00:14:41Ils ne le veulent pas
00:14:42parce que prendre ce chemin
00:14:45de réduction des déficits
00:14:47et d'essayer de tendre
00:14:49vers un budget équilibré,
00:14:51ça veut dire qu'il va falloir
00:14:53fermer tout doucement
00:14:54le robinet.
00:14:56Et fermer en France
00:14:58le robinet des aides,
00:14:59c'est mortel
00:15:00pour beaucoup de politiques.
00:15:02Ça veut dire
00:15:03qu'il faudra mettre sur la table
00:15:05nos mots.
00:15:06Quels sont nos mots ?
00:15:07Pourquoi nous dépensons le temps ?
00:15:09Est-ce qu'il y a trop de fonctionnaires ?
00:15:10Est-ce qu'ils sont mal employés ?
00:15:12Est-ce qu'il y a trop d'aides sociales ?
00:15:14Est-ce qu'il y a trop de personnes
00:15:15qui reçoivent ces aides sociales,
00:15:17etc. ?
00:15:18Il y aurait ce...
00:15:19Je dis qu'il y aurait ce bilan au fer.
00:15:21Non, parce qu'il a été fait.
00:15:22Il est fait régulièrement
00:15:23par la Cour des comptes
00:15:25ou par les commissions du Sénat.
00:15:28Donc il suffit de ressortir
00:15:30des dossiers,
00:15:32des cartons
00:15:33où ils ont été enfermés
00:15:34savamment
00:15:36pour qu'on ne les rouvre plus.
00:15:37Et on arriverait
00:15:39à réduire les dépenses
00:15:40de ce que tout le monde fait
00:15:41autour de nous,
00:15:42sauf nous.
00:15:43Parce qu'on ne veut pas,
00:15:44on a nos politiques
00:15:46qui ne veulent pas
00:15:47prendre à bras-le-cors
00:15:50cette situation
00:15:51qui devient dramatique.
00:15:53Et à un moment,
00:15:53on ne pourra plus payer.
00:15:55Et à un moment,
00:15:55il faudra
00:15:56que les Français comprennent
00:15:57qu'on ne peut pas
00:15:58tout donner à tout le monde
00:16:00et que peut-être
00:16:01on ne peut pas non plus
00:16:02accueillir toute la misère du monde
00:16:04qui nous coûte une fortune,
00:16:06qui nous coûte une blinde,
00:16:07comme avait dit M. Macron
00:16:08il n'y a pas loin de 10 ans.
00:16:10Un pognon dingue.
00:16:11Un pognon dingue.
00:16:12C'est vrai.
00:16:13Absolument.
00:16:14Je suis d'accord
00:16:14avec Frédéric.
00:16:15Alors, on va écouter
00:16:16peut-être notre ami.
00:16:17Merci Frédéric
00:16:18de nous avoir appelé
00:16:19Jean-Luc Benamias.
00:16:22Jean-Luc.
00:16:25Nous n'accueillons pas
00:16:26toute la misère du monde
00:16:27dans ce pays.
00:16:29Je ne peux pas entendre ça.
00:16:31On accueille
00:16:32un certain nombre de gens
00:16:33comme tous les pays
00:16:34relativement riches.
00:16:35La France est relativement riche.
00:16:36On accueille un certain nombre
00:16:38de populations diverses et variées.
00:16:40Voilà.
00:16:40Ceci étant dit,
00:16:41moi, sur la situation aujourd'hui,
00:16:44je pense que je suis
00:16:44comme beaucoup de gens,
00:16:45totalement désabusé
00:16:46et je ne suis plus
00:16:47les actualités
00:16:48de manière absolument complète.
00:16:50C'est-à-dire qu'on vit
00:16:51la même journée régulièrement.
00:16:52C'est un monde sans fin régulièrement.
00:16:54Donc, à un moment donné,
00:16:55je pense que je suis un de ceux
00:16:57qui la suivent
00:16:57plus que d'autres.
00:16:59Mais clairement,
00:17:00comment peut-on croire
00:17:01que dans les débats
00:17:03qu'on voit,
00:17:04je les écoute très peu,
00:17:05j'écoute plus le Sénat aujourd'hui
00:17:06que je n'écoute
00:17:07l'Assemblée nationale.
00:17:08Comment peut-on croire
00:17:09qu'il sortira quelque chose
00:17:11de positif
00:17:11de ce qui se passe aujourd'hui ?
00:17:12C'est impossible.
00:17:13On revient à zéro à chaque fois.
00:17:15Comment peut-on croire
00:17:16que les négociations
00:17:18qui ont lieu en ce moment
00:17:19entre le Premier ministre
00:17:20et notamment le Parti socialiste
00:17:22ou des membres du Parti socialiste
00:17:25peuvent aboutir ?
00:17:26D'ailleurs, il y aura le Sénat
00:17:27qui, de toute façon,
00:17:28annulera tout ce qui aura été discuté
00:17:30au niveau de l'Assemblée nationale.
00:17:32À un moment donné,
00:17:33le retour aux élections
00:17:36est obligatoire.
00:17:37La dissolution est obligatoire.
00:17:38Alors, est-ce que ça arrive
00:17:39dans trois semaines,
00:17:40dans un mois,
00:17:40dans deux mois ?
00:17:41J'en sais rien.
00:17:42Comme personne, d'ailleurs,
00:17:43personne ne le sait.
00:17:44Mais on ne peut être
00:17:45que désabusé
00:17:46par rapport à la situation
00:17:47totale, politique
00:17:49dans laquelle nous vivons.
00:17:51Deux ans,
00:17:51depuis le 7 juillet,
00:17:53il y a deux ans,
00:17:54on vit dans un monde parallèle.
00:17:56Les fesses de mondiales
00:17:57et politiques.
00:17:58Oui, d'accord.
00:17:59C'est pas assez.
00:18:00Il faut bien comprendre une chose,
00:18:01c'est que légalement,
00:18:02dans la Constitution,
00:18:03la France doit se doter
00:18:04au 31 décembre,
00:18:05au plus tard,
00:18:06d'un budget.
00:18:07C'est obligatoire.
00:18:08On ne peut pas faire ça.
00:18:09Sinon, on entre officiellement
00:18:10en crise budgétaire.
00:18:12Et là, on va se faire sanctionner
00:18:13comme pas possible
00:18:13par les marchés.
00:18:14Vous avez une Assemblée nationale,
00:18:16du moins une majorité gouvernementale,
00:18:18un gouvernement aujourd'hui,
00:18:18qui tient sur deux éléments
00:18:20qui sont très fragiles,
00:18:21l'EPS et l'ELR.
00:18:23S'il y a dissolution,
00:18:24imaginons que le président Macron
00:18:26dissout maintenant,
00:18:27l'EPS et l'ELR
00:18:27disparaissent de la carte politique.
00:18:28Donc, ils ne vont pas,
00:18:30ils vont tout faire
00:18:31pour ne pas dissoudre.
00:18:32C'est pour ça que l'objectif
00:18:34de Sébastien Le Connu
00:18:35de dire
00:18:35« Je ne vais pas passer
00:18:36par la 49-3 »,
00:18:37c'est du pipo,
00:18:38c'est un théâtre.
00:18:39Tout ce qui est en train
00:18:39d'être discuté aujourd'hui
00:18:40sur tous les amendements,
00:18:42en fait,
00:18:42c'est uniquement une manière
00:18:43de gagner du temps,
00:18:44puisque arrivé à la mi-novembre,
00:18:46vous ne pourrez plus
00:18:47dissoudre.
00:18:49Parce que vous allez devoir
00:18:49organiser des élections,
00:18:51ça va durer 45 jours,
00:18:52un nouveau gouvernement,
00:18:53et ensuite rediscuter un budget.
00:18:55Donc, le seul optique
00:18:55est de passer par ordonnance,
00:18:57et dans ce cas-là,
00:18:57tous les amendements
00:18:58qui ont été discutés
00:18:59lors des diverses commissions,
00:19:00en fait,
00:19:01on reviendra au budget initial
00:19:02qui a été proposé par Bayrou
00:19:03et le premier gouvernement
00:19:05le cornu.
00:19:05Donc, en fait,
00:19:05c'est une tactique politique.
00:19:06Tout ce qui se passe aujourd'hui,
00:19:07c'est de la com',
00:19:08mais concrètement,
00:19:09la situation,
00:19:10elle est bloquée.
00:19:10Vous ne pouvez pas faire autrement.
00:19:12Vous aurez le petit 49-3
00:19:15qui s'appelle le 44-3,
00:19:17qui est un,
00:19:18avant même l'ordonnance,
00:19:19qui est une procédure
00:19:20du vote bloqué.
00:19:21C'est-à-dire qu'à ce moment-là,
00:19:21on n'a plus d'amendement
00:19:23parce qu'on considère
00:19:24qu'on a été trop loin,
00:19:26qu'on n'a plus le temps,
00:19:26effectivement,
00:19:27que certains ne sont pas passés
00:19:28par commission.
00:19:30Et donc, on peut le faire
00:19:30soit au Sénat,
00:19:31soit à l'Assemblée nationale,
00:19:32soit dans les deux cas.
00:19:33Et donc, en fait,
00:19:33en réalité,
00:19:33le gouvernement fait voter
00:19:34sur un texte unique
00:19:35qui est le sien.
00:19:36Qui est le sien.
00:19:37L'immigration, d'ailleurs.
00:19:38Exactement.
00:19:39Et donc, ça a été...
00:19:41Pour le coup,
00:19:41les ordonnances,
00:19:42on ne les a jamais connues.
00:19:42Par contre, celui-là,
00:19:43on l'a connu,
00:19:44non pas sur le budget,
00:19:44mais sur d'autres textes.
00:19:45Les retraites,
00:19:46du Sop sur les retraites
00:19:48en 2023.
00:19:49Donc, on est face
00:19:51à quelque chose
00:19:51qui, de toute manière,
00:19:52encore une fois,
00:19:53c'est très clair,
00:19:53Mélil a bien dit
00:19:54ce que je vous disais
00:19:55juste avant.
00:19:55C'est-à-dire,
00:19:56c'est un calcul politique.
00:19:57C'est un calcul politique
00:19:58de deux parties
00:19:59avec un bloc central
00:20:00qui, lui,
00:20:01en fait,
00:20:02avec Sébastien Lecornu
00:20:03et Emmanuel Macron,
00:20:03ça a été signé
00:20:05sur le papier,
00:20:07si je puis dire,
00:20:08à l'Élysée le vendredi.
00:20:09À l'Élysée le vendredi précédent.
00:20:11Rappelons-nous,
00:20:12le moment où on pensait
00:20:12qu'il allait y avoir dissolution,
00:20:14eh bien non,
00:20:14Emmanuel Macron a sauvé,
00:20:15finalement,
00:20:17son propre destin
00:20:19jusqu'au municipal.
00:20:20Et donc, quasiment,
00:20:21puisqu'on peut aller plus loin,
00:20:22une fois qu'on a passé
00:20:22à la municipale,
00:20:23à ce moment-là,
00:20:24s'enclenche 2027.
00:20:25Et il n'y aura pas
00:20:26de dissolution
00:20:26avant l'élection présidentielle
00:20:27de 2027.
00:20:28Moi, je me trouve
00:20:29très optimiste,
00:20:30qu'il n'y ait pas de dissolution.
00:20:32On est triste, presque.
00:20:34Non, mais objectif,
00:20:36optimiste ou subjectif,
00:20:38comme vous voulez.
00:20:39Vous pouvez prendre
00:20:39tous les objectifs.
00:20:41C'est-à-dire que pour moi,
00:20:42même s'il y a un budget
00:20:42au 31 décembre,
00:20:43ça ne veut pas dire
00:20:44qu'il n'y aura pas de dissolution.
00:20:45Enfin, il peut y avoir
00:20:46un budget au 31 décembre
00:20:47et le président de la République,
00:20:48parce que franchement,
00:20:49personne n'est capable
00:20:49de dire ce qu'il pense,
00:20:53ce qu'il veut faire.
00:20:54Je ne suis même pas sûr
00:20:56que lui sache
00:20:57ce qu'il veut faire.
00:20:58Mais d'ailleurs,
00:20:58il peut y avoir
00:20:59une motion de censure aussi.
00:21:00Après le vote du budget.
00:21:02Il mettrai un Lecornu 3.
00:21:04Ce n'est pas sûr.
00:21:05Franchement,
00:21:05il y a un moment,
00:21:05ça ne peut plus passer.
00:21:07Il y a une chose
00:21:08que vous oubliez,
00:21:09c'est qu'il y a
00:21:09les élections municipales
00:21:09au mois de mars prochain.
00:21:10Mais c'est ce qu'on dit ?
00:21:11Non, mais des élections municipales
00:21:12qui sont programmées
00:21:13pour 7 ans
00:21:13et pas pour 6 ans.
00:21:15Parce qu'il y a
00:21:16les élections présidentielles
00:21:16pari en 2032,
00:21:17c'est un jeu de calcul politique.
00:21:19Il peut très bien nous expliquer
00:21:19puisque c'est pour 7 ans,
00:21:21on va en profiter,
00:21:22on va décaler d'une année.
00:21:23Alors, ça ferait monter
00:21:24dans les localités.
00:21:25Mais d'une année,
00:21:26les élections municipales
00:21:27et refaire des élections législatives.
00:21:29Alors, tu as rejoint ?
00:21:30C'est que coupler
00:21:31les élections législatives
00:21:32si dissolution il y a
00:21:34avec les élections municipales,
00:21:36c'est pour brouiller
00:21:39un coût important
00:21:40aux partis traditionnels
00:21:41et aux partis de gouvernement
00:21:41de façon LR et PS.
00:21:43Mais c'est risqué de faire ça.
00:21:44Non, mais c'est ce qui lui permet
00:21:45d'avoir la stabilité
00:21:45pour lui en ce moment.
00:21:47Et pourquoi ?
00:21:48Il cherche quelque chose d'autre ?
00:21:49Parce que pour lui,
00:21:50il veut finir en 2020.
00:21:51Il veut venir en 2027.
00:21:52S'il déclenche une dissolution,
00:21:54il faut pour le coup
00:21:55ce qu'il obtienne,
00:21:56ce qu'il n'a pas obtenu
00:21:57la dernière fois
00:21:58qu'il a déclenché une dissolution.
00:21:59Il voulait être
00:22:00le président de la République
00:22:01d'une cohabitation
00:22:02avec le Rassemblement National.
00:22:03Non pas majoritaire totalement,
00:22:05mais majoritaire en relatif.
00:22:06Donc ça fait beaucoup.
00:22:07Il a été trahi par Gabriel Attal
00:22:09qui lui a fait
00:22:10le front républicain.
00:22:11Et cette fois-ci,
00:22:11il a peur maintenant
00:22:12de déclencher le bouton
00:22:13de la dissolution.
00:22:13Il n'est pas certain
00:22:14qu'il n'y ait pas de front républicain.
00:22:15Il n'est pas certain
00:22:15que Jean-Denbar Della
00:22:17soit son Premier ministre.
00:22:18On se retrouve dans un instant.
00:22:20On va parler de Chine,
00:22:21de la vente
00:22:22de ses poupées sexuelles
00:22:23et d'une manière générale
00:22:24de l'hypocrisie
00:22:26du gouvernement,
00:22:27de l'avis même
00:22:27du président
00:22:28de la Fédération française
00:22:29de l'habillement
00:22:30qui en gros dit une chose,
00:22:32fait dû en même temps
00:22:33sur ce dossier.
00:22:35Et puis, on pourra parler
00:22:36également de ce chauffard
00:22:37qui, une fois de plus,
00:22:39a tué un jeune étudiant
00:22:41de 19 ans
00:22:42après un refus d'obtempérer.
00:22:44La prescription médicale
00:22:46de télétravail.
00:22:47Beaucoup de sujets
00:22:47avec vous.
00:22:48A tout de suite.
00:22:49Sud Radio.
00:22:51Sud Radio.
00:22:52Le 10h midi.
00:22:53Mettez-vous d'accord.
00:22:54Valérie Expert.
00:22:55De retour avec vous
00:22:56dans le studio de Sud Radio.
00:22:58On est ensemble
00:22:59pour commenter l'actualité.
00:23:02Quelques mots
00:23:02sur ce refus d'obtempérer
00:23:04qui a vu un jeune homme,
00:23:07un jeune étudiant
00:23:07de 19 ans
00:23:08se faire faucher
00:23:09au petit matin
00:23:10après qu'un chauffard
00:23:11a refusé de s'arrêter.
00:23:13Il était vraisemblablement
00:23:14sous l'empire
00:23:16de protoxyte d'azote.
00:23:19Les délits de fuite,
00:23:20véritable fléau.
00:23:22On en parle,
00:23:23on en reparle
00:23:23et visiblement,
00:23:25ça devient extrêmement compliqué.
00:23:28Il n'y a plus la peur
00:23:29du gendarme.
00:23:30Enfin, je ne sais pas,
00:23:31vous vous faites arrêter,
00:23:31vous vous arrêtez normalement
00:23:33dans la rue.
00:23:35Tout à l'heure,
00:23:36la mère de ce jeune homme
00:23:37sera l'invité de Péricault-Légas.
00:23:38Mais c'est vrai
00:23:39qu'on ne peut
00:23:39qu'être interpellé
00:23:41par ses comportements.
00:23:44Plus 116%
00:23:45entre 2018 et 2024,
00:23:47chiffre officiel.
00:23:4830% des cas,
00:23:50c'est des voitures volées.
00:23:52Et évidemment,
00:23:53vous avez raison de dire,
00:23:54il n'y a pas la peur
00:23:54du gendarme.
00:23:55Mais ça cache aussi
00:23:56une réalité
00:23:57qui est passée
00:23:59souvent dite.
00:24:00et je pense que c'est
00:24:00le bon endroit Sud Radio
00:24:01pour le dire.
00:24:02C'est-à-dire que
00:24:02vous n'imaginez pas
00:24:03le nombre de personnes
00:24:04qui conduisent
00:24:05parce que c'est obligé,
00:24:06je ne sais pas
00:24:06qu'ils sont tous
00:24:07effondés d'élite de fuite,
00:24:08sans permis.
00:24:09Parce que leur permis,
00:24:11sans assurance parfois même
00:24:12parce qu'ils ne peuvent
00:24:12même plus payer l'assurance
00:24:13ou sans permis,
00:24:14ainsi de suite.
00:24:14Donc on est face
00:24:15à des réalités de ce type
00:24:16aussi dans ce pays.
00:24:17C'est-à-dire que bien sûr,
00:24:18il y a des comportements délictueux,
00:24:19je vous le dis,
00:24:20plus 116%,
00:24:21souvent des contrôles
00:24:22sur des trafics de drogue
00:24:23qui ont augmenté aussi
00:24:24et très largement.
00:24:25Donc il y a des fuites,
00:24:2630% de véhicules volés.
00:24:27Mais je vous le redis,
00:24:28attention à cette histoire
00:24:29de plus en plus présente,
00:24:32pas seulement en Ile-de-France
00:24:33mais partout,
00:24:35et dans le nord de la France,
00:24:37c'est la conduite sans permis
00:24:38parce qu'on ne l'a plus
00:24:39et qu'on ne peut pas faire
00:24:40autrement que de conduire
00:24:41et parfois même sans assurance
00:24:42qu'on ne peut plus payer l'assurance.
00:24:44Absolument.
00:24:45Il était déjà connu des services.
00:24:47Un million de personnes,
00:24:50selon les statistiques,
00:24:52circulent sans assurance.
00:24:53Exactement.
00:24:53C'est incroyable.
00:24:55Oui, non mais c'est...
00:24:57Que dire quoi ?
00:24:59Et celui qui a été interpellé,
00:25:02le suspect a 31 ans,
00:25:04connu des services de police
00:25:05et donc aurait consommé...
00:25:07Il avait consommé
00:25:08du protoxyde d'azote.
00:25:09Le conducteur a contesté les faits
00:25:11alors qu'il a été interpellé
00:25:12après avoir abandonné son véhicule.
00:25:14C'est une tragédie.
00:25:15J'ai une auditrice
00:25:16qui me dit qu'elle connaît
00:25:17la famille
00:25:18et que le papa avait déjà perdu
00:25:20son épouse.
00:25:21Bref, c'est une tragédie
00:25:23tragédie
00:25:24impossible.
00:25:26Impossible.
00:25:27Là, ça ne rentre pas
00:25:29dans le cadre
00:25:29que tu décris, Jean-Christophe.
00:25:30Oui, oui, non, non,
00:25:31mais je vais juste en profiter
00:25:32pour le dire.
00:25:33C'est pour ça que j'ai dit
00:25:34116% en plus,
00:25:3530% de voitures volées
00:25:36dans les affaires
00:25:37où il y a souvent
00:25:39ces morts
00:25:40ou ces affaires-là.
00:25:41Oui, absolument.
00:25:43Parlons de Chine.
00:25:45Oui, William, Mehdi.
00:25:46À mon sens, la solution,
00:25:47elle ne sera pas technique
00:25:48parce que là, on a un problème
00:25:49qui est culturel.
00:25:50Quand vous avez le protoxyde d'azote,
00:25:51c'est dans ma rue,
00:25:53des fois, j'en trouve des bouteilles
00:25:53de protoxyde d'azote
00:25:54consommées par des jeunes.
00:25:56Donc, il y a vraiment
00:25:57un problème avec la jeunesse
00:25:58à ce niveau-là.
00:25:58Et là, ça ne sera pas
00:25:59une solution technique
00:26:00qu'on va trouver.
00:26:01C'est peut-être même pas une question.
00:26:02Mais question de l'égalité
00:26:03c'est vraiment culturel.
00:26:04Mais quelle solution ?
00:26:06Je n'ai pas de solution
00:26:07à proposer.
00:26:08Je n'ai pas de solution miracle.
00:26:10Jean-Luc, vous aussi,
00:26:11vous constatez
00:26:11que c'est un phénomène...
00:26:12Je vis dans une grande ville
00:26:15qui s'appelle Marseille.
00:26:17Autour de chez moi,
00:26:18je trouve des bouteilles
00:26:19sur le bas des trottoirs
00:26:20absolument régulièrement.
00:26:23La solution est très difficile
00:26:24parce que tout ça
00:26:25arrive par conteneur.
00:26:26Et généralement,
00:26:27puisqu'on va reparler
00:26:28de la Chine juste après,
00:26:29généralement de Chine.
00:26:30Or, on sait que
00:26:31pour les millions de conteneurs
00:26:32qui arrivent,
00:26:33les douanes arrivent
00:26:34à en contrôler à peu près
00:26:35entre 5 et 10%.
00:26:38Le reste, ça passe.
00:26:40Donc, contrôler
00:26:42les arrivées de ce genre,
00:26:43c'est extrêmement...
00:26:44C'est même plus que compliqué.
00:26:45Ça ne se fait pas.
00:26:46Oui, oui.
00:26:46Non, mais c'est...
00:26:47Mais il n'y a pas
00:26:48que le protoxyde d'azote.
00:26:49Il y avait le cannabis.
00:26:49Il y a les pétaires.
00:26:51Il est fusé aussi.
00:26:53Oui, oui.
00:26:53Il y a tout.
00:26:55Il y a le cannabis,
00:26:55l'alcool.
00:26:56Mais le phénomène principal,
00:26:58effectivement,
00:26:58c'est aussi la conduite
00:27:00sans permis,
00:27:01sans assurance.
00:27:01C'est un vrai sujet.
00:27:02Et le fait de ne pas s'arrêter
00:27:03parce qu'il y a un refus...
00:27:04Enfin, parce qu'on refuse
00:27:05de s'arrêter.
00:27:05Le refus d'obtempérer,
00:27:07c'est aussi un comportement
00:27:08individuel.
00:27:09Là, il y a des questions
00:27:10à se poser.
00:27:11Il y a des raisons
00:27:11sur l'image qu'on a vu
00:27:12de cet accident malheureux.
00:27:14Ça n'a rien à voir
00:27:14avec le fait de conduire
00:27:15sans permis.
00:27:16C'est un comportement.
00:27:18Oui, un comportement
00:27:18répréhensible par la loi
00:27:20et pas normal.
00:27:22Mais un mignon,
00:27:22c'est quand même beaucoup.
00:27:23Alors,
00:27:24poupée à caractère
00:27:25pédopornographique,
00:27:26on a vu cette polémique,
00:27:29scandale,
00:27:30appelez-le comme vous voulez,
00:27:31exploser ce week-end.
00:27:32On a découvert
00:27:33que le site Chine
00:27:34vendait donc
00:27:35ces poupées
00:27:36qui représentent
00:27:39des jeunes enfants
00:27:40de taille d'un enfant
00:27:42et qui sont effectivement
00:27:43destinées
00:27:43à des jeux sexuels.
00:27:46Chine a annoncé
00:27:47qu'elle les retirait
00:27:49de la vente.
00:27:49Hier matin,
00:27:50elles étaient toujours en vente
00:27:51et forcées de constater
00:27:51que ça existe
00:27:52sur d'autres sites également.
00:27:53mais c'est vrai
00:27:54qu'en ce moment,
00:27:55c'est la plateforme Chine
00:27:56qui est montrée du doigt,
00:27:57d'autant que
00:27:58ces vêtements
00:27:59vont être commercialisés
00:28:00au BHV.
00:28:01J'entendais ce matin
00:28:02que le patron du BHV
00:28:04expliquait
00:28:04qu'il allait y avoir
00:28:06un écran
00:28:06avec des caméras
00:28:07qui montrent
00:28:08les usines
00:28:09là-bas en Chine
00:28:11pour montrer
00:28:12que non, non,
00:28:12tout va bien
00:28:13et que les gens
00:28:13sont bien traités.
00:28:15Écoutez déjà
00:28:16ce que dit
00:28:16notre ministre
00:28:18de l'économie,
00:28:19Roland Lescure,
00:28:20à ce sujet.
00:28:20Nous, on répond
00:28:21à la provoque
00:28:22par la loi.
00:28:22Si les objets
00:28:24vendus par Chine,
00:28:25que ce soit d'ailleurs
00:28:26dans les magasins
00:28:27ou sur des plateformes,
00:28:28sont illégaux,
00:28:30et ce n'est pas seulement
00:28:30évidemment le sujet
00:28:31de la pédoconographie
00:28:32qui est très grave,
00:28:33mais aussi des objets
00:28:35qui ne correspondent pas
00:28:35par exemple
00:28:36aux normes
00:28:37de santé françaises,
00:28:39on agira.
00:28:40Donc on répond
00:28:40à la provocation
00:28:41par la loi.
00:28:42pardon,
00:28:44j'ai ri,
00:28:45j'ai ri.
00:28:46Qu'est-ce qu'on peut faire
00:28:47face à Chine ?
00:28:48Qu'est-ce qu'on peut faire
00:28:49face à...
00:28:50Il dit ça ?
00:28:50Ça, c'est l'opinit
00:28:51de l'économie.
00:28:52Ministre de l'économie,
00:28:53Roland Lescure.
00:28:54Il fait un parallèle
00:28:55entre la pédopornographie
00:28:58et le fait
00:28:59que des personnes
00:28:59travaillent...
00:29:00Je ne comprends pas
00:29:01le parallèle, en fait.
00:29:02Ça, c'est de la mauvaise
00:29:02com' de crise.
00:29:03Oui, c'est assez...
00:29:05Je demanderais
00:29:05qu'on interdise
00:29:06l'accès de la plateforme
00:29:08Chine au marché français.
00:29:09C'est d'une naïveté
00:29:10confondante, non ?
00:29:11Jean-Luc,
00:29:12c'est un sujet
00:29:12qui vous intéresse ?
00:29:15Il y a un homme
00:29:15assez connu
00:29:15qui a été mis
00:29:16au intérieur
00:29:16qui s'appelle
00:29:17le délégué
00:29:18qui s'appelle
00:29:19Christophe Castaner
00:29:20qui est le délégué
00:29:21de Chine en France.
00:29:22Alors, il a été
00:29:23remercié
00:29:24parce qu'il a un peu
00:29:26loupé son lobbying
00:29:27pour lequel il avait
00:29:27été embauché,
00:29:29me semble-t-il,
00:29:30ainsi que Nicole Gage.
00:29:30Il faut les citer
00:29:31parce que ce sont des gens
00:29:32qui ont assumé
00:29:33d'être au service
00:29:34de cette marque.
00:29:35Oui,
00:29:36ministre de l'Intérieur,
00:29:36je suis d'accord avec vous.
00:29:38Voilà.
00:29:39Bon, après Chine,
00:29:40chacun le sait
00:29:40ou si on ne le sait pas,
00:29:41je le rappelle,
00:29:42c'est quand même
00:29:43l'exploitation,
00:29:44l'exploitation,
00:29:44le mot est faible,
00:29:45des Ouïghours en Chine,
00:29:47plusieurs centaines
00:29:48de milliers
00:29:48de travailleurs obligés.
00:29:50Si ce n'est pas
00:29:51de l'esclavage,
00:29:51en tout cas,
00:29:52ça s'en rapproche.
00:29:53Voilà.
00:29:54Et là,
00:29:55on ne parle que
00:29:56de ses poupées,
00:29:56c'est dégueulasse,
00:29:57c'est vrai,
00:29:57c'est ignoble,
00:29:59mais c'est l'ensemble
00:30:00du système Chine
00:30:01qui fait que...
00:30:02Alors,
00:30:02le plus terrible
00:30:03avec tout ça,
00:30:04et je ne critique pas
00:30:05les gens qui le font,
00:30:07c'est que ça se bouscule.
00:30:08Oui,
00:30:09mais ce n'est pas cher,
00:30:10vous avez des pulls
00:30:10à 5 euros,
00:30:12des t-shirts à 1 euro,
00:30:14donc évidemment
00:30:14qu'on parle de précarité
00:30:16et que c'est tentant
00:30:18et facile
00:30:19d'avoir
00:30:20ce type de vêtements,
00:30:22mais ce sont aussi
00:30:22des copies
00:30:23qui sont faites,
00:30:24beaucoup de copies
00:30:25qui sont d'eux,
00:30:26même de jeunes créateurs
00:30:27qui sont sur Etsy,
00:30:28sur des réseaux
00:30:29qui essayent de vendre
00:30:30leurs vêtements,
00:30:31mais ce sont des grandes marques
00:30:32qui sont copiées,
00:30:34c'est tout un système
00:30:35pourri ?
00:30:36Non ?
00:30:37Jean-Luc a raison de le dire,
00:30:38c'est un système,
00:30:39je pense que,
00:30:40vous savez,
00:30:40dans les grandes négociations,
00:30:41on vient d'avoir
00:30:42une conversation
00:30:43entre Xi Jinping
00:30:44et Donald Trump,
00:30:46il y a en partie
00:30:47ces questions-là aussi.
00:30:49Alors,
00:30:49c'est plus sur la drogue,
00:30:50vous parliez des ports
00:30:51tout à l'heure,
00:30:51l'accès,
00:30:52ça a été dit,
00:30:53ça vient pratiquement
00:30:54des mêmes zones,
00:30:55on est dans des conversations
00:30:56géopolitiques
00:30:57que nous n'avons pas.
00:30:58C'est-à-dire que Chine,
00:30:59on le sait,
00:31:00oui,
00:31:00et on a eu
00:31:01un ancien ministre
00:31:01d'Intérieur
00:31:02qui a cru bon
00:31:03devenir le porte-parole
00:31:05institutionnel,
00:31:06celui qui va négocier
00:31:07avec les autorités
00:31:07d'un pays,
00:31:08c'est-à-dire que c'est
00:31:09quand même quelqu'un
00:31:10qui normalement a exécuté,
00:31:11il a été ministre d'Intérieur,
00:31:12c'est pas rien d'être
00:31:13ministre d'Intérieur d'un pays,
00:31:14il a été suffisamment longtemps
00:31:14pour détenir d'ailleurs
00:31:15un centre d'informations,
00:31:16de renseignements,
00:31:17qu'on le sait bien.
00:31:18Eh bien,
00:31:18vous avez un système
00:31:20en face de vous
00:31:20qui est, lui,
00:31:21c'est un système
00:31:21qui est basé,
00:31:22alors ça c'est moins grave
00:31:23presque,
00:31:23c'est la copie,
00:31:25la copie de ce qui existe
00:31:25par ailleurs
00:31:26dans l'industrie textile
00:31:27qui ne s'en lui-même pas
00:31:28parce qu'il récupère
00:31:29des captures d'écran
00:31:30d'autres sites de vente
00:31:31qui sont d'ailleurs fabriqués,
00:31:33soyons clairs,
00:31:33Jean-Luc a raison de le dire,
00:31:34tout le monde se précipite
00:31:35mais ils sont tous
00:31:36fabriqués en Chine,
00:31:37alors pas forcément
00:31:38par des Uyghurs,
00:31:39pardon,
00:31:39de la région,
00:31:40des Uyghurs,
00:31:42Uyghurs, pardon,
00:31:43j'y arriverai pas,
00:31:44je vais dire yaourt,
00:31:44c'est pas très bon,
00:31:45Uyghurs,
00:31:46esclavagisés,
00:31:47c'est le cas de le dire
00:31:47parce que pour le coup
00:31:48depuis des années
00:31:49soumis à une pression terrible
00:31:51mais dans d'autres zones géographiques
00:31:54où l'industrie du textile chinoise
00:31:56a déporté en Cambodge
00:31:57ou ailleurs,
00:31:58il y a des coins
00:31:59où c'est aussi terrible,
00:32:00parfois même à l'intérieur
00:32:01de grandes capitales européennes
00:32:03pour d'autres types d'industries
00:32:04qui sont elles aussi copiées
00:32:05mais qui elles aussi fabriquent
00:32:06dans des conditions abominables
00:32:08et vendant à des prix très chers
00:32:09des vêtements pour le coup
00:32:11qui sont pas de la fast fashion
00:32:12mais de la fashion luxe.
00:32:14Donc ça veut dire
00:32:14qu'on est dans un système
00:32:15qui accepte ça
00:32:16et Roland Lescure,
00:32:18bah oui il le découvre peut-être
00:32:19mais il faut aujourd'hui
00:32:20qu'on ait une stratégie
00:32:21qui n'est pas simplement
00:32:22d'interdire le flux
00:32:23parce que ça marchera pas.
00:32:24Mais vous avez un grand magasin
00:32:26qui a fait le choix
00:32:26d'introduire ça physiquement,
00:32:28là c'est plus de la vente en ligne.
00:32:30C'est-à-dire le BHV
00:32:31avec des gens
00:32:32qui choisissent
00:32:33de s'allier commercialement
00:32:35avec ce système-là,
00:32:37ça pose une question,
00:32:38ça pose une vraie question.
00:32:39Alors bien sûr la poupée
00:32:40ou les poupées c'est terrible,
00:32:42il n'y a pas que ces chignes
00:32:42où vous l'avez,
00:32:43mais il faut le dire d'ailleurs.
00:32:46Vous allez sur Amazon
00:32:47vous trouvez...
00:32:48Exactement.
00:32:49Mais c'est toute cette activation
00:32:50qui elle-même d'ailleurs
00:32:51a produit des effets terribles
00:32:53sur notre propre,
00:32:54ce qui reste malheureuse,
00:32:55industrie textile de ce pays.
00:32:57Oui, il y en a...
00:32:59Alex ?
00:32:59J'avoue que je suis assez dépité
00:33:02de la situation actuelle.
00:33:04On parle des politiques,
00:33:05des accords géopolitiques,
00:33:07des discussions géopolitiques
00:33:08entre Donald Trump,
00:33:10les Chinois,
00:33:11les Russes,
00:33:11tout ça.
00:33:12Et c'est vrai que nous,
00:33:13on a complètement disparu
00:33:13et quelques fois vous vous dites
00:33:14peut-être qu'il faudrait
00:33:16qu'on se comporte un peu
00:33:16comme Donald Trump.
00:33:17Oui !
00:33:18Oui, absolument.
00:33:19Je vous dis franchement,
00:33:19moi je ne suis pas du tout
00:33:20en adepte de Donald Trump.
00:33:22Parce que je vois
00:33:22Jean-Luc réagir et je le comprends.
00:33:24Mais je ne suis pas du tout
00:33:25en adepte de Donald Trump.
00:33:25Mais alors pas du tout.
00:33:27Mais je veux dire,
00:33:27Donald Trump ne se pose aucune question
00:33:29sur le business,
00:33:32sur le fait d'importer des produits.
00:33:34Il met 100 balles, 100 euros
00:33:35sur les colis chinois.
00:33:37Je peux vous dire
00:33:37que les gens consomment
00:33:38beaucoup moins chinois
00:33:39et peut-être qu'ils deviennent
00:33:40beaucoup moins bêtes
00:33:40que nous on le devient.
00:33:41Nous, tout nous semble normal.
00:33:42On va avoir en une du BHB
00:33:44en grand une photo
00:33:45du patron du BHB
00:33:46avec le patron de Chine.
00:33:48Peut-être qu'elle ne va pas
00:33:49être diffusée d'ailleurs
00:33:49cette photo
00:33:50parce que ce scandale ce week-end,
00:33:51tout nous semble logique,
00:33:52tout devient normal.
00:33:53Tout ça parce que
00:33:54quand vous voyez même pareil
00:33:55ces images au mois de septembre
00:33:56où vous voyez dans le nord de la France
00:33:58des gens qui se précipitent
00:33:59parce qu'il y a une promotion
00:34:01sur une marque de chocolat
00:34:02que je ne chuterai pas à l'antenne.
00:34:04Et je ne dis pas
00:34:05encore une fois
00:34:05que je ne les incrimine pas
00:34:06mais je veux dire juste
00:34:07qu'on court vers la bêtise
00:34:08tout le temps.
00:34:10Et ça, c'est pour moi
00:34:12la cerise sur le gâteau
00:34:13permettez-moi l'expression.
00:34:14C'est poupée
00:34:15et d'entendre un ministre
00:34:16pédopornographique
00:34:19et d'entendre un ministre
00:34:20nous dire qu'il pourrait
00:34:21il pourrait saisir la loi
00:34:23s'il y avait
00:34:25à nouveau
00:34:26des poupées
00:34:27postées.
00:34:28Et je t'en terminerai
00:34:28juste par une chose
00:34:29c'est que tous les gens
00:34:30qui nous font la morale
00:34:31depuis des mois
00:34:31tous les jeunes
00:34:32qui nous font de Sciences Po
00:34:33la morale depuis des mois
00:34:34tous les élus politiques
00:34:36qui nous font la morale
00:34:36depuis des mois
00:34:37sur ce qui se passe à Gaza
00:34:38et ils ont le droit
00:34:38d'avoir un avis
00:34:39et la question n'est pas là.
00:34:40Où est-ce qu'ils sont
00:34:41quand il se passe
00:34:41ce qui se passe
00:34:42pour les Ouïghours
00:34:43et que
00:34:43pour le coup
00:34:44c'est un génocide reconnu
00:34:45par l'ONU.
00:34:46Où est-ce qu'ils sont
00:34:47quand il se passe
00:34:48ce qui se passe
00:34:49pour les Ouïghours
00:34:49quand nous
00:34:50dans nos magasins
00:34:51et qu'eux les premiers
00:34:52d'ailleurs
00:34:52vont acheter
00:34:53et vont consommer
00:34:54nulle part
00:34:55on ne les entend pas.
00:34:56Franchement
00:34:56moi je trouve
00:34:57qu'on marche sur la tête
00:34:58dans le pays
00:34:58on parle souvent
00:34:59du pouvoir politique
00:35:00mais quelquefois
00:35:00les citoyens
00:35:01on pourrait aussi
00:35:02se remettre en question.
00:35:02On peut boycotter
00:35:03aussi cette marque
00:35:04après effectivement
00:35:07on va vous dire
00:35:07oui mais je n'ai pas d'argent
00:35:08etc.
00:35:09Je pense qu'aujourd'hui
00:35:10il y a des plateformes
00:35:10de seconde main
00:35:11qui font que vous pouvez
00:35:12trouver des choses
00:35:13Vous avez les friperies
00:35:14qui marchent très bien.
00:35:15Vous avez les friperies
00:35:16qui marchent très bien.
00:35:17Oui absolument.
00:35:17On se retrouve avec vous
00:35:19dans un instant
00:35:20sur Sud Radio
00:35:21on a encore
00:35:22beaucoup d'autres sujets
00:35:23on va parler peut-être
00:35:24du Soudan
00:35:25on va parler des Etats-Unis
00:35:26et de l'élection
00:35:27de ce maire
00:35:29vraisemblablement
00:35:30Zoran Mamdani
00:35:31à tout de suite
00:35:32sur Sud Radio.
00:35:33Sud Radio
00:35:33le 10h midi
00:35:34mettez-vous d'accord
00:35:36Valérie Expert
00:35:37Alors on avait entamé
00:35:38une discussion
00:35:39pendant la publicité
00:35:41sur un sujet
00:35:41qu'on voulait aborder
00:35:42sur cette femme
00:35:43cette voyageuse
00:35:44qui a demandé
00:35:45à ce qu'il y ait
00:35:46des wagons réservés
00:35:47aux femmes
00:35:47dans les transports
00:35:48en commun
00:35:48alors ça concerne
00:35:49l'île de France
00:35:50la SNCF
00:35:51les RER
00:35:52et Transiliens
00:35:52il y a déjà 11 000 personnes
00:35:54qui ont cité
00:35:54cette pétition
00:35:55ça fait suite
00:35:57entre autres
00:35:58à la terrible agression
00:35:59et tentative
00:36:00de viol subie
00:36:01par Johanna
00:36:02par les différentes
00:36:03agressions
00:36:04qui se produisent
00:36:05dans les transports
00:36:06en commun
00:36:07mais bon sens
00:36:08c'est un renoncement
00:36:09terrible
00:36:10que d'imaginer ça
00:36:12un renoncement
00:36:12une impuissance
00:36:13je ne sais pas
00:36:14ce que vous en pensez
00:36:150 826
00:36:16300 300
00:36:17est-ce qu'il faut
00:36:17des wagons
00:36:18réservés aux femmes
00:36:19alors ça existe
00:36:20au Japon
00:36:20mais le Japon
00:36:21et à Dubaï
00:36:22oui me dit-on
00:36:23mais ce n'est pas
00:36:23les mêmes cultures
00:36:25je ne sais pas
00:36:26ce que vous en pensez
00:36:27Alex
00:36:27moi je suis
00:36:28non d'abord
00:36:29premièrement
00:36:30ces vidéos
00:36:32ces agressions
00:36:33sur les femmes
00:36:34moi ça me paraît
00:36:36ça me terrifie
00:36:36j'ai vu cette vidéo
00:36:37de Johanna
00:36:38cette jeune femme brésilienne
00:36:39à qui c'est arrivé
00:36:40la réaction
00:36:41la réaction exceptionnelle
00:36:42mais normale
00:36:43en même temps
00:36:43de cette femme à côté
00:36:44qui vient pour
00:36:45le porter secours
00:36:46bon ben c'est ça
00:36:48qu'il faut en fait
00:36:48c'est ce qu'on disait
00:36:49il y a 3 minutes
00:36:50sur le fait que les citoyens
00:36:51doivent se prendre en main
00:36:52et doivent retrouver
00:36:54leur rôle un peu
00:36:54au sein de la société
00:36:55je pense que c'est ça
00:36:56qu'il faut
00:36:57on ne peut pas
00:36:57sous prétexte
00:36:58qu'il y ait des agressions
00:36:59de femmes
00:37:00quand je dis sous prétexte
00:37:01attention
00:37:02que les choses soient claires
00:37:02c'est pas normal
00:37:03et il faut combattre cela
00:37:05mais on ne peut pas
00:37:05dans ce contexte-là
00:37:07se dire que
00:37:08pour régler le problème
00:37:09il faut qu'on fasse
00:37:10des wagons 100% femmes
00:37:11c'est quoi la prochaine étape
00:37:12derrière ?
00:37:12c'est des trains 100% femmes
00:37:14avec des horaires spéciaux
00:37:15aménagés
00:37:15et puis les hommes
00:37:16pourront voyager à d'autres horaires
00:37:17comme ça on alternera
00:37:18le travail des uns des autres
00:37:19c'est n'importe quoi
00:37:20il ne faut surtout pas
00:37:21céder à ça
00:37:21mais par contre
00:37:23cette pétition
00:37:23elle veut aussi dire quelque chose
00:37:24c'est que les femmes ont peur
00:37:25et ça on ne peut pas
00:37:26s'y résoudre
00:37:27il y a un moment
00:37:27on a fait énormément
00:37:28ces dernières années
00:37:29pour les violences faites aux femmes
00:37:30il faut qu'on aille encore plus loin
00:37:31et qu'on casse
00:37:33les barrières au maximum
00:37:34et j'ai peur
00:37:35qu'on n'y arrive pas
00:37:36parce que c'est un problème
00:37:38dont on ne prend pas conscience
00:37:39malheureusement
00:37:39alors la régie
00:37:41des transports
00:37:42Ile-de-France Mobilité
00:37:44répond qu'il n'en est pas question
00:37:46a priori
00:37:46il parle de ces nouveaux trains
00:37:48qui sont des trains boas
00:37:49c'est-à-dire qu'il n'y a pas
00:37:50de séparation entre les wagons
00:37:51ce qui permet
00:37:53peut-être une plus facile
00:37:54circulation
00:37:55d'avoir peut-être
00:37:55plus d'agents également
00:37:56dans les transports
00:37:57et puis peut-être
00:37:58plus de caméras
00:37:59également
00:38:00mais c'est vrai
00:38:01que ce sentiment d'insécurité
00:38:02il existe
00:38:0320 000 appels
00:38:04qui sont traités
00:38:04par les agents
00:38:06pour des violences
00:38:07ça veut dire deux choses
00:38:08la première c'est que
00:38:10bon là
00:38:10il y a
00:38:11je compte Jean-Luc
00:38:12même s'il est à distance
00:38:13mais il y a 4 hommes
00:38:14qui discutent
00:38:15des problématiques
00:38:16qui concernent les femmes
00:38:16quelque part ça m'est mal
00:38:17je comprends parfaitement
00:38:18je suis d'accord
00:38:19avec ce que vient de dire Alex
00:38:20mais c'est une demande
00:38:21de femmes
00:38:22certaines femmes
00:38:23qui se disent
00:38:24en danger
00:38:24ce qui veut dire
00:38:26et là c'est plus grave
00:38:26qu'elles ont assimilé
00:38:28le fait que
00:38:29dans les transports en commun
00:38:30elles sont au hasard
00:38:32de l'insécurité
00:38:33bien sûr
00:38:33elles ont assimilé
00:38:34qu'elles sont potentiellement
00:38:35en danger
00:38:35et nous notre seule réponse
00:38:36c'est dire
00:38:37on va les mettre dans un wagon
00:38:38on va vous mettre
00:38:39tranquillement dans un wagon
00:38:40puis on va vous transporter
00:38:41d'un point à un point mauvais
00:38:41c'est un renoncement
00:38:42c'est un renoncement total
00:38:44de la société
00:38:45on parle de mobilité
00:38:47mais c'est en clair
00:38:47la rue physique
00:38:48sans parler du digital
00:38:50où là pour le coup
00:38:51vous faites agresser
00:38:51la rue physique
00:38:52et celle-là aussi
00:38:53c'est-à-dire que
00:38:54vous avez de jour
00:38:56comme de nuit
00:38:57alors je ne parle même pas
00:38:58de la nuit
00:38:58si vous voulez
00:38:59vous conseillez
00:39:00à des jeunes femmes
00:39:01ou des femmes en général
00:39:02ou vos enfants
00:39:03de circuler en vélo
00:39:05alors en faisant attention
00:39:06là aussi
00:39:07parce qu'il y a le refus
00:39:08d'obtempérer
00:39:08qui pouvait faire percuter
00:39:09donc on est dans un monde
00:39:10aujourd'hui
00:39:10où cette incapacité
00:39:12à réguler malgré tout
00:39:13ce qui se passe
00:39:13et ces agressions
00:39:16qui sont répétées
00:39:17parce que ce n'est pas
00:39:17des déclarations
00:39:18comme ça
00:39:19qui sont faites
00:39:19n'importe comment
00:39:20ce sont des actes concrets
00:39:22qui sont subis
00:39:23par des femmes
00:39:23mais aussi des hommes
00:39:25des homosexuels
00:39:26et ainsi de suite
00:39:27voilà
00:39:27tout ce qu'il faut
00:39:28il faut revenir sur la table
00:39:29bien sûr que les femmes
00:39:29doivent être protégées
00:39:31mais il y a aujourd'hui
00:39:32cette espèce
00:39:33de capacité physique
00:39:34dans la rue
00:39:35dans les espaces de mobilité
00:39:36où on parlait
00:39:37du métro
00:39:38ou de la RATP
00:39:39pour l'île de France
00:39:40mais c'est les trains
00:39:42vous avez ça dans les trains
00:39:43demandez à des contrôleurs
00:39:44aujourd'hui
00:39:44de la SNCF
00:39:45comment ça se passe
00:39:46demandez voilà
00:39:46donc rue physique
00:39:48mobilité
00:39:48donc on est face
00:39:49à un défi
00:39:50qui est de dire
00:39:51effectivement
00:39:51on doit pouvoir
00:39:52s'en emparer
00:39:52on dit l'inverse
00:39:53à nos enfants
00:39:54aujourd'hui
00:39:54n'interviens pas
00:39:55parce que tu risques
00:39:56un coup de couteau
00:39:57sur un téléphone
00:39:58qui est volé
00:39:58ou je ne sais quoi derrière
00:39:59donc oui
00:40:00il faut se défendre
00:40:00sans tomber dans la milice
00:40:02ou quoi que ce soit
00:40:02bien sûr
00:40:03mais il faut aujourd'hui
00:40:04relever la tête
00:40:05en fait je pense que
00:40:06le message c'est de relever la tête
00:40:07et relever la tête
00:40:09ça veut dire quoi
00:40:09c'est-à-dire qu'on ne doit pas
00:40:10tourner la tête aussi
00:40:11ni l'abaisser
00:40:12quand il se passe un truc comme ça
00:40:13c'est un vrai risque
00:40:14ça veut dire qu'il faut amonder
00:40:16que ce gain de terrain
00:40:16soit inversé
00:40:17inversé
00:40:18c'est aussi notre rôle
00:40:19pas simplement à celui de l'État
00:40:20qui en plus lui-même
00:40:21tourne la tête
00:40:22et met la poussière sous le tapis
00:40:23la plupart du temps
00:40:24juste avant que Jean-Luc
00:40:25l'intervienne
00:40:25le chiffre est sorti
00:40:27c'est 7 femmes sur 10
00:40:28disent au moins avoir été
00:40:29une fois victimes
00:40:30d'une agression
00:40:31que ce soit sexuelle
00:40:32dans les transports en commun
00:40:33notamment en région parisienne
00:40:34donc le chiffre
00:40:35il est absolu
00:40:36c'est 7 femmes sur 10
00:40:3731-17
00:40:38c'est le numéro
00:40:39qui permet de contacter
00:40:40des agences
00:40:41sauf que parfois
00:40:42quand vous vous faites agresser
00:40:43vous n'avez pas forcément
00:40:44votre téléphone en main
00:40:46le temps de réaction
00:40:47etc. n'est pas forcément là
00:40:49Jean-Luc
00:40:51des wagons pour les femmes
00:40:52on en est arrivé là
00:40:54un peu de positif
00:40:56par rapport à ça
00:40:57c'est difficile
00:40:57sur les images
00:41:00qu'on voit parfois
00:41:01qui sont filmées
00:41:02par des gens
00:41:03qui prennent les transports
00:41:04en commun
00:41:04de gens qui réagissent
00:41:06que ce soit les hommes
00:41:06et qui réagissent
00:41:08par rapport à des agressions
00:41:09c'est extrêmement courageux
00:41:10c'est difficile
00:41:12mais j'ai ça en tête
00:41:14parce que j'en ai pas vu
00:41:15que très peu
00:41:16j'en ai vu quand même
00:41:17un certain nombre
00:41:17on doit être
00:41:20alors quand je dis ça
00:41:21c'est facile à dire
00:41:22quand on n'est pas
00:41:22dans le cadre particulier
00:41:23mais je pense que
00:41:25c'est la seule solution
00:41:26parce que des forces de police
00:41:27il y en a
00:41:28des forces de sécurité
00:41:29il y en a
00:41:29des caméras
00:41:30il y en a pas
00:41:30pas assez
00:41:31mais je vous parle
00:41:34des agents de sécurité
00:41:35il n'y en a peut-être
00:41:35pas assez
00:41:36quand même
00:41:37dans les différents
00:41:38transports de police
00:41:40soit à Marseille
00:41:40ou à Paris
00:41:41il y a quand même
00:41:42une sécurité
00:41:43assez rapprochée
00:41:45alors évidemment
00:41:45il y a des horaires
00:41:46plus difficiles
00:41:46que d'autres
00:41:47c'est clair
00:41:47donc je reviens
00:41:48sur ce que j'ai dit
00:41:49ça se joue sur
00:41:50la coopération générale
00:41:52positive
00:41:53d'un certain nombre
00:41:54de gens
00:41:54qui se croient
00:41:56qu'il est possible
00:41:57de réagir
00:41:58vous voyez tout à l'heure
00:42:00on parlait des refus
00:42:00d'obtempérer
00:42:01si on fait le parallèle
00:42:03vous en prenez une aussi
00:42:05enfin je ne dis pas
00:42:06qu'il ne faut pas
00:42:06je suis d'accord avec vous
00:42:07et cette femme
00:42:08qui est intervenue
00:42:09pour Johanna
00:42:10elle avait l'habitude
00:42:11de parler à des délinquants
00:42:13ou à des gens
00:42:14un petit peu
00:42:16compliqués
00:42:17mais vous avez aussi
00:42:19des gens qui sont
00:42:19sans aucune limite
00:42:21donc c'est compliqué aussi
00:42:23donc c'est compliqué aussi
00:42:24et qui sont plusieurs
00:42:27etc etc
00:42:28donc on comprend
00:42:29effectivement
00:42:29que les femmes
00:42:31hésitent à prendre
00:42:32les transports
00:42:32il faudrait une présence
00:42:33humaine plus importante
00:42:34de la part des services
00:42:35de sécurité
00:42:36les gamins aussi
00:42:37les gamins peuvent
00:42:39se faire agresser
00:42:40bien sûr
00:42:40non non mais c'est vrai
00:42:41Jean-Luc avec vous
00:42:43avant de passer
00:42:44aux infos
00:42:45vous aviez un coup de coeur
00:42:46pour terminer
00:42:47sur quelque chose
00:42:49d'un peu plus joyeux
00:42:51dans cette actualité
00:42:52passez-le
00:42:54merci
00:42:54c'est le tennis de table
00:42:56plus masculin que féminin
00:42:57excusez-moi
00:42:58en France
00:42:59avec les frères Lebrun
00:43:01avec Simon Gauzy
00:43:02enfin voilà
00:43:03ce sport est devenu
00:43:05un sport extrêmement
00:43:06alors il est très
00:43:07très asiatique
00:43:09on le sait
00:43:09mais enfin
00:43:10on commence à avoir
00:43:11la dragée haute
00:43:12vraiment très forte
00:43:13avec cette équipe
00:43:15parce que c'est vraiment
00:43:16une équipe très collective
00:43:17qui est devenue
00:43:18championne d'Europe
00:43:19il y a à peu près
00:43:19maintenant 15 jours
00:43:20qui font des résultats
00:43:22extraordinaires
00:43:22et en plus ils sont sympas
00:43:24et on l'avait vu
00:43:25aux Jeux Olympiques
00:43:25et ça continue encore
00:43:26aujourd'hui
00:43:27voilà
00:43:27je voulais faire des trucs
00:43:28parce que j'aime bien
00:43:29moi dans ce cadre là
00:43:30c'est vrai qu'on discute
00:43:32de choses difficiles
00:43:32délicates
00:43:33la société n'est pas facile
00:43:34le monde politique
00:43:35dans lequel on vit en France
00:43:36en ce moment
00:43:37n'est pas facile
00:43:37j'aime bien passer aussi
00:43:39à des choses un peu plus
00:43:39ludiques
00:43:41et puis on peut faire
00:43:41un gros coup de coeur
00:43:44à Antoine Dupont
00:43:44qui a prolongé
00:43:45son contrat
00:43:46au stade toulousain
00:43:47au grand désespoir
00:43:48d'Alex
00:43:50non
00:43:50je suis content
00:43:51qu'il reste en France
00:43:52parce que le problème
00:43:52c'était qu'il est
00:43:53partout peut-être au Japon
00:43:54ou dans des chocs
00:43:55on est très content
00:43:56qu'il reste à Toulouse
00:43:58avec Fiduciel
00:43:58qui est partenaire
00:43:59évidemment
00:44:00qui est de Paris
00:44:00bien entendu
00:44:01je comprends ce que
00:44:02vous voulez dire
00:44:02voilà vous auriez vous
00:44:03vous soutenez Paris
00:44:04allez on va se retrouver
00:44:05dans un instant
00:44:06on va parler des Ouïghours
00:44:07on va parler de l'élection
00:44:08du maire de New York
00:44:10non pas des Ouïghours
00:44:12pardon
00:44:12on va parler du Soudan
00:44:13du Soudan
00:44:14et effectivement aussi
00:44:18du Soudan
00:44:21et du maire de New York
00:44:21prochain maire de New York
00:44:22à tout de suite
00:44:23Sud Radio
00:44:24mettez-vous d'accord
00:44:25Valérie Expert
00:44:26Sud Radio
00:44:28parlons vrai
00:44:29Sud Radio
00:44:30le 10h midi
00:44:31mettez-vous d'accord
00:44:32Valérie Expert
00:44:34tout de suite
00:44:35on est ensemble
00:44:36avec vous
00:44:37sur Sud Radio
00:44:38on est content
00:44:38de vous retrouver
00:44:40pour les débats
00:44:41avec Alex Armand
00:44:42journaliste politique
00:44:43c'est sur votre chaîne
00:44:46Youtube
00:44:46qu'on vous retrouve
00:44:46les indécis
00:44:47Mehdi Raich
00:44:48analyste politique
00:44:49Jean-Christophe Gallien
00:44:49politologue
00:44:51et conseiller en communication
00:44:52et Jean-Luc Benamias
00:44:53membre de la Ligue des Droits de l'Homme
00:44:55et vous avez été membre
00:44:56du Conseil économique
00:44:57social
00:44:58et environnemental
00:45:00vos coups de coeur
00:45:02vos coups de gueule
00:45:03on va parler
00:45:03du Soudan
00:45:04avec vous
00:45:05Mehdi Raich
00:45:06qu'est-ce que
00:45:06effectivement
00:45:07on semble découvrir
00:45:08ce qui se passe là-bas
00:45:10vous aviez un coup de gueule
00:45:12un coup de gueule
00:45:13oui le saviez-vous
00:45:13je pense que vous ne serez pas d'accord
00:45:14avec Alex
00:45:16le saviez-vous
00:45:18il existe un pays
00:45:20apparemment sur un continent
00:45:21qui se prénomme l'Afrique
00:45:23donc un pays
00:45:23qui s'appelle le Soudan
00:45:25j'ai découvert ça ce week-end
00:45:27j'ai l'impression
00:45:27que pas mal de nos politiques
00:45:28ont découvert
00:45:29ce magnifique pays
00:45:30qui est le Soudan
00:45:31alors son vrai nom
00:45:32c'est pas le Soudan
00:45:33c'est Palestine soudanaise
00:45:34ou Palestine de remplacement
00:45:35pour certains
00:45:36bon ça je pense à Jean-Luc Mélenchon
00:45:37je pense à Thomas Porte
00:45:39donc je voulais pointer
00:45:40pointer du doigt
00:45:41cette situation-là
00:45:42parce que
00:45:43j'ai déjà parlé ici
00:45:46des femmes afghanes
00:45:46j'ai un petit peu parlé
00:45:47du Soudan une fois
00:45:48j'ai parlé pas mal
00:45:49de crises humanitaires
00:45:50de ce type-là
00:45:52et voir qu'aujourd'hui
00:45:53ça devient un sujet
00:45:54parce qu'on a abandonné
00:45:55ce qui s'est passé à Gaza
00:45:56et il faut trouver absolument
00:45:57une Palestine de remplacement
00:45:58avec le Soudan
00:45:59à titre personnel ça m'indigne
00:46:00j'en ai marre en fait
00:46:01ces personnes-là
00:46:02elles ont besoin
00:46:03je pense à tout ce qui s'est passé
00:46:04au Darfour dans les années 2000
00:46:05à la situation
00:46:06qui est absolument catastrophique
00:46:07humanitairement là-bas
00:46:09et voir ça
00:46:11m'indigne profondément
00:46:12ce n'est pas une Palestine
00:46:13de remplacement
00:46:14c'est un sujet grave
00:46:14c'est un sujet qui touche
00:46:15à l'humanité
00:46:16qui touche absolument
00:46:17toutes les personnes
00:46:17et voir cette politique
00:46:19ou du moins
00:46:20cette manière
00:46:21de faire de la politique
00:46:22sur ce sujet
00:46:23m'exaspère au plus haut point
00:46:24sauf qu'on leur reproche
00:46:27de ne pas réagir
00:46:28il y a un paradoxe
00:46:29c'est-à-dire qu'on dit
00:46:29ils ont été centrés
00:46:30sur la Palestine
00:46:32sur Gaza et autres
00:46:33et maintenant
00:46:34quand on a
00:46:35parce qu'il y a Thomas Porte
00:46:36effectivement
00:46:36la cité ici
00:46:37qui a fait un tweet
00:46:38sur le Soudan
00:46:38il a découvert le Soudan
00:46:39ce week-end
00:46:40oui il a découvert
00:46:41le Soudan ce week-end
00:46:42effectivement
00:46:42donc vous vous dites
00:46:44que c'est de la récup
00:46:44oui c'est de la récup
00:46:45même si certains
00:46:47peuvent en parler
00:46:48momentanément
00:46:49en se disant
00:46:49mais oui effectivement
00:46:50c'est grave
00:46:51ça je le comprends parfaitement
00:46:52mais de voir
00:46:53qu'on a passé
00:46:53pendant deux ans
00:46:54et la situation au Soudan
00:46:55elle ne date pas d'il y a deux ans
00:46:56c'est une situation
00:46:57qui date d'il y a plus de dix ans
00:46:58moi je me souviens
00:46:59quand j'étais adolescent
00:47:00donc dans les années 2000
00:47:01on parlait déjà
00:47:02de la situation de famine
00:47:03au Darfour
00:47:03c'était un sujet
00:47:04qui faisait la une du JT
00:47:05on a pu parler
00:47:06de la situation humanitaire
00:47:08au Soudan
00:47:09pendant des années
00:47:09à partir des années 2000
00:47:10il y avait toujours
00:47:11ces sujets-là
00:47:12au Darfour
00:47:12au Nigeria
00:47:13ou au Soudan
00:47:14donc en fait
00:47:14on a redécouvert
00:47:15ce sujet-là
00:47:16ce week-end
00:47:17un peu plus tôt
00:47:18on a vu la vidéo
00:47:19de cette femme
00:47:20qui est passée
00:47:20sur les réseaux sociaux
00:47:21juste avant une exécution
00:47:22j'ai pas envie
00:47:22de spécifiquement dire
00:47:24ce qui s'est passé
00:47:25par la suite
00:47:25donc voir ça
00:47:26m'énerve
00:47:27j'ai juste envie
00:47:28qu'on soit honnête
00:47:29sur ce type de sujet
00:47:30parce que ce sont
00:47:31des thématiques
00:47:31qui sont tellement importantes
00:47:33qui touchent vraiment
00:47:34à mon sens
00:47:34à l'humanité
00:47:35donc soyons honnêtes
00:47:36et arrêtons
00:47:37de récupérer politiquement
00:47:39ces sujets
00:47:39parce qu'on a envie
00:47:40d'exister
00:47:41dans une séquence
00:47:41politique particulière
00:47:42en France
00:47:42on leur dit
00:47:43oui vous ne réagissez pas
00:47:45sur les autres drames
00:47:46donc je sais pas
00:47:47non mais on a
00:47:48au Soudan
00:47:49depuis quand même maintenant
00:47:50de nombreuses années
00:47:52deux seigneurs de guerre
00:47:53qui s'affrontent
00:47:55je parle du Soudan Nord
00:47:57qui sont soutenus
00:47:58parce que c'est un conflit
00:47:59déporté aussi
00:48:00ça fait partie
00:48:01de ces conflits déportés
00:48:02pas de grande puissance
00:48:03en l'occurrence
00:48:04mais de puissance régionale
00:48:05voisine
00:48:06en l'occurrence
00:48:07qui se situe
00:48:07dans la péninsule
00:48:08arabe
00:48:11on est entre
00:48:12par exemple
00:48:13conflits entre l'Arabie Saoudite
00:48:14et les Émirats Unis
00:48:14qui ne soutiennent pas
00:48:15exactement le même
00:48:15seigneur de guerre
00:48:16on est face à des choses
00:48:17comme ça
00:48:18on est dans un conflit
00:48:19qui est très musulman
00:48:20à l'intérieur
00:48:21de l'espace musulman
00:48:23d'ailleurs avec des forces
00:48:24qui des deux côtés
00:48:24s'agitent
00:48:25l'Égypte d'un côté
00:48:26je le redis
00:48:27le Qatar aussi
00:48:28on est dans ce monde là
00:48:29et ça fait des années
00:48:30on découvre rien
00:48:31avec une incapacité
00:48:33évidemment
00:48:33peut-être une volonté aussi
00:48:34de finalement
00:48:36de ne pas s'immiscer
00:48:36mais qu'est-ce qui se passe là-bas
00:48:37on vend des armes
00:48:38on profite
00:48:40d'un certain nombre de sous-sol
00:48:41d'éléments de sous-sol aussi
00:48:42on est dans quelque chose
00:48:43qui existe par ailleurs
00:48:44ailleurs dans le monde aussi
00:48:45celui-là
00:48:46il existe en permanence
00:48:47il ne s'est jamais arrêté
00:48:48le médias a raison de le dire
00:48:49c'est quelque chose
00:48:50qui est en ligne
00:48:50depuis des années
00:48:51et qui permet
00:48:52soutenu encore une fois
00:48:53les deux seigneurs de guerre
00:48:54dont on parle
00:48:55ils vivent d'ailleurs
00:48:55beaucoup à Londres
00:48:56dans les Amiens Arabes Unis
00:48:58pour certains
00:48:58en Qatar et d'autres
00:48:59ainsi de suite
00:48:59et donc là-bas
00:49:00c'est pas le drame
00:49:01c'est l'abomination
00:49:02parce qu'on est arrivé
00:49:04à des choses
00:49:04qui quand on connait
00:49:05de la situation
00:49:06on voit aujourd'hui
00:49:07des images terribles
00:49:07mais ces images-là
00:49:08elles existent depuis très longtemps
00:49:09famine monstrueuse
00:49:11exaction monstrueuse
00:49:12on parlait des Ouïghours
00:49:13tout à l'heure
00:49:13là c'est
00:49:14il n'y a même pas la chance
00:49:15d'être emprisonné
00:49:16vous n'êtes même pas
00:49:17dans un camp à la limite
00:49:18laissé à l'abandon
00:49:19depuis des années
00:49:20et le viol utilisé
00:49:20comme arme de guerre
00:49:21et puis les femmes afghanes
00:49:23il y a un paquet
00:49:24de causes
00:49:25les femmes afghanes
00:49:26elles n'existent plus
00:49:27dans les phases politiques
00:49:28ou médiatiques
00:49:28il y a moins de trois semaines
00:49:30il y a eu un tremblement de terre
00:49:31en Afghanistan
00:49:31des femmes n'ont pas pu être sauvées
00:49:33parce qu'elles étaient des femmes
00:49:34parce qu'il ne fallait pas
00:49:35toucher les femmes
00:49:35elles étaient saoulées des cons
00:49:36personne n'en a parlé
00:49:37ce sont des sujets
00:49:38qui n'existent pas
00:49:39parce que ce n'est pas
00:49:40bankable
00:49:40parce que ce ne sont peut-être
00:49:41pas les bonnes victimes
00:49:42je n'en sais rien
00:49:42je n'ai pas envie
00:49:43de blatterer sur ce sujet
00:49:44mais je trouve ça dramatique
00:49:46la manière dont on les traite
00:49:47nos amis de Sciences Po
00:49:48d'ailleurs
00:49:48qui s'intéressent beaucoup
00:49:49qui sont très universalistes
00:49:50on ne les voit pas beaucoup
00:49:51parce qu'ils ont des examens
00:49:52on se fait blesser
00:49:53ils ne peuvent pas tout faire
00:49:53vous pensez ?
00:49:55non mais c'est très sélectif
00:49:57quand même
00:49:57un tweet
00:49:59ce n'est pas très long à faire
00:50:00non je ne crois pas
00:50:00encore faut-il ne pas
00:50:01faire de faute d'orthographe
00:50:03mais
00:50:03juste une auditrice me dit
00:50:05y a-t-il des électeurs
00:50:06soudanais pour LFI ?
00:50:08c'est une bonne question
00:50:09non mais
00:50:09malheureusement
00:50:10quand on est réduit
00:50:11ça se demandait
00:50:12comment on peut encore plus
00:50:13partager la société
00:50:14et pouvoir plaire
00:50:15politiquement
00:50:15électoralement parlant
00:50:17aux français
00:50:18il ne faut pas oublier
00:50:20je désolé
00:50:20j'essaie de le faire
00:50:21à chaque fois
00:50:22quand je viens
00:50:22qu'il n'y a pas la peine
00:50:23d'aller aussi loin
00:50:24pour dire que nos politiques
00:50:25oublient
00:50:26déjà on sait bien
00:50:27d'aller aussi loin
00:50:27mais on pourrait aussi
00:50:28parler de nos otages
00:50:30que ce soit en Algérie
00:50:31ces deux journalistes
00:50:34ou même en Iran
00:50:36on en parle très peu
00:50:38et c'est vrai que les politiques
00:50:39s'en saisissent très peu
00:50:40de ces questions-là
00:50:40parce que
00:50:41peut-être que ça ne rapporte pas
00:50:43électoralement
00:50:44tout simplement
00:50:45mais on parlait des Ouïghours
00:50:46il y a quelques minutes
00:50:47les Ouïghours
00:50:48je vous rappelle quand même
00:50:49que la France Insoumise
00:50:49était le seul parti
00:50:50à s'être abstenu en 2022
00:50:51d'une résolution
00:50:53qui condamnait
00:50:54la répression
00:50:55et la situation
00:50:55des Ouïghours
00:50:56en Chine
00:50:58c'était le seul parti
00:50:58parce qu'ils disaient
00:50:59que ça ne correspondait pas
00:51:00à la réalité
00:51:01mais par contre
00:51:02ils appelaient tous les jours
00:51:03à voter une résolution
00:51:04et même à rentrer en guerre
00:51:06quasiment face à Israël
00:51:07parce qu'il y avait
00:51:08un génocide à Gaza
00:51:10bon voilà
00:51:10c'est malheureusement
00:51:11des situations
00:51:12qui sont assez contradictoires
00:51:14ce qui n'enlève en rien
00:51:15de la situation à Gaza
00:51:16du drame humain
00:51:17que ça peut être
00:51:19et que c'est encore
00:51:20et sur lequel
00:51:20il faut faire en sorte
00:51:21que le CEC le tienne
00:51:22mais je veux dire
00:51:23c'est deux poids deux mesures
00:51:24et moi c'est plus ça
00:51:25qui m'y gêne
00:51:25et sur le Soudan
00:51:26je vais être tout à fait
00:51:27transparent avec vous
00:51:28je ne vais pas dire
00:51:28que j'ai découvert le Soudan
00:51:29ce week-end comme Thomas Porte
00:51:30parce que je savais
00:51:31ce qui s'y passait
00:51:32mais effectivement
00:51:33comme on en parle très peu
00:51:34dans les médias
00:51:34comme on est très peu informé
00:51:36comme on lit très peu de choses
00:51:38dans la presse
00:51:38sur ce qui se passe là-bas
00:51:39on n'en parle pas beaucoup
00:51:41et c'est terrible
00:51:42quand on voit
00:51:43les premières images
00:51:44qu'on découvre
00:51:44en ce moment même
00:51:45dans les médias
00:51:46c'est assez
00:51:48assez terrifiant
00:51:50et terrible
00:51:51je rappelle que Boilem Samsal
00:51:53est toujours emprisonné
00:51:54qu'une rumeur de grâce
00:51:57circulait pour ce 1er novembre
00:51:59qu'elle n'a pas
00:52:00qu'elle n'a pas eu lieu
00:52:01puisque traditionnellement
00:52:02on fait la grâce
00:52:03au 1er novembre
00:52:04qui était l'anniversaire
00:52:06du soulèvement
00:52:07donc il n'y a pas eu de grâce
00:52:10et c'est vrai
00:52:11que l'interview
00:52:12de M. Nunez
00:52:14ministre de l'Intérieur
00:52:15ce week-end
00:52:15dans Le Parisien
00:52:16où il prend vraiment
00:52:17ses distances
00:52:17avec Bruno Retailleau
00:52:19genre le bras de fer
00:52:20ça ne marche pas
00:52:20sauf qu'il n'y a pas eu
00:52:21de bras de fer
00:52:22Bruno Retailleau
00:52:23à parler
00:52:23la technique a parfaitement
00:52:24marché jusque-là
00:52:25il est revenu
00:52:26mais il n'y a rien eu
00:52:28il n'y a pas eu
00:52:28il a menacé
00:52:30mais il n'y a pas eu
00:52:30de mesure concrète
00:52:31de prise
00:52:31le pouvoir algérien
00:52:32ne comprend que le rapport
00:52:33de force
00:52:34donc si vous voulez
00:52:35faire quelque chose
00:52:36pour Bolem Sansel
00:52:36vous n'avez pas d'autre option
00:52:37que de faire du rapport
00:52:38de force
00:52:39je ne vais pas expliquer
00:52:40ce qu'est le pouvoir algérien
00:52:40je l'ai déjà dit ici
00:52:41mais il a été construit
00:52:42dans les forges soviétiques
00:52:43et en même temps
00:52:44c'est un pouvoir
00:52:44qui depuis la décennie noire
00:52:46avec la gauche-sère
00:52:47de la Concorde civile
00:52:48en 1999
00:52:48puis les accords de Déni6
00:52:49a une nature
00:52:51c'est un état
00:52:52qui s'est disloqué
00:52:53de l'intérieur
00:52:53et qui est maintenant
00:52:54assimilé avec une partie
00:52:55du terrorisme
00:52:56depuis les années 99
00:52:57donc c'est un pouvoir
00:52:59qui ne comprend que la violence
00:53:00il ne comprend que
00:53:01le rapport de force
00:53:02si vous n'y allez pas
00:53:04au rapport de force
00:53:05pour eux
00:53:05ils s'amusent
00:53:05c'est de la politique
00:53:06intérieure pour eux
00:53:07en fait
00:53:07c'est un moyen de communication
00:53:08mais il n'y a pas eu
00:53:10de rapport de force
00:53:10il n'y a rien eu
00:53:11on a accueilli
00:53:12on a laissé les visas
00:53:13pour les étudiants
00:53:14pourquoi pas d'ailleurs
00:53:15mais il n'y a pas eu
00:53:16de
00:53:16alors il n'y a pas eu
00:53:17de la part du pouvoir
00:53:18effectivement exécutif
00:53:19mais avec ce qui s'est passé
00:53:20la semaine dernière
00:53:20à l'Assemblée nationale
00:53:21sur cette résolution
00:53:23qui est passée
00:53:24sur la dénonciation
00:53:25des accords
00:53:25de mai 68
00:53:26si on suit
00:53:27le raisonnement
00:53:29et le fonctionnement
00:53:31politique
00:53:31de Sébastien Lecornu
00:53:32il devrait y avoir débat
00:53:34normalement à l'Assemblée nationale
00:53:35je ne sais pas si ça sera le cas
00:53:36il a dit non
00:53:37il peut toujours dire oui
00:53:39dans ces cas
00:53:40j'aimerais bien
00:53:41c'est une contradiction
00:53:41bon après
00:53:43j'y crois pas trop non plus
00:53:45mais n'empêche que
00:53:46c'est en train
00:53:47de plus en plus
00:53:48d'apparaître
00:53:49sur les actualités politiques
00:53:51on se retrouve dans un instant
00:53:53on va parler avec vous
00:53:54de cette élection importante
00:53:55à la mairie de New York
00:53:57avec un grand favori
00:53:58Zoran Mamdani
00:53:59vous allez nous en dire
00:54:00un petit peu plus
00:54:00sur ce candidat
00:54:02sur ce candidat
00:54:03né en Ouganda
00:54:04citoyen américain
00:54:06qui fait partie
00:54:09de l'aile gauche
00:54:09des démocrates
00:54:11à tout de suite
00:54:11sur Sud Radio
00:54:12Sud Radio
00:54:13Sud Radio
00:54:15le 10h midi
00:54:16mettez-vous d'accord
00:54:18Valérie Expert
00:54:19de retour avec vous
00:54:20dans le studio
00:54:21de Sud Radio
00:54:21à 11h30
00:54:22on va recevoir
00:54:23le grand
00:54:23l'unique
00:54:24le formidable
00:54:24Philippe Manœuvre
00:54:25qui monte sur scène
00:54:26pour raconter
00:54:27sa vie
00:54:29évidemment
00:54:30avec lui
00:54:30on va parler de télé
00:54:31parce qu'il a fait
00:54:32beaucoup
00:54:32beaucoup d'émissions
00:54:34alors avec vous Alex
00:54:36on va parler de New York
00:54:37de l'élection
00:54:37d'un nouveau maire
00:54:40et un favori
00:54:41Zoran Mamdani
00:54:42ouais
00:54:43la ville de tous les paradoxes
00:54:44New York
00:54:44tous ceux qui ont été
00:54:45à New York
00:54:45adorent cette ville
00:54:46en tout cas
00:54:46moi c'est mon cas
00:54:47moi j'adore New York
00:54:48et j'avoue
00:54:50que c'est même pas
00:54:51un coup de coeur
00:54:51ou un coup de gueule
00:54:52c'est un coup de stupéfaction
00:54:53on va dire
00:54:53sur ce qui se passe
00:54:54ce qui va se passer
00:54:55demain à New York
00:54:56puisque c'est les élections
00:54:58municipales
00:54:58et que trois candidats
00:54:59vont s'affronter
00:55:00donc vous avez
00:55:00Zoran Mamdani
00:55:01qui est le candidat
00:55:02démocrate très à gauche
00:55:04même pour les démocrates
00:55:05vous avez en face de lui
00:55:06Andrew Cuomo
00:55:07qui est l'ancien
00:55:08gouverneur de New York
00:55:10et vous avez un troisième
00:55:11candidat
00:55:11qui est le candidat républicain
00:55:12et qui lui est très à droite
00:55:14pour le coup
00:55:15et Zoran Mamdani
00:55:18qui est donc
00:55:18en tête largement
00:55:19dans tous les sondages
00:55:20a fait une campagne
00:55:22assez atypique
00:55:23puisqu'il a fait une campagne
00:55:24via les réseaux sociaux
00:55:25via TikTok
00:55:27Instagram
00:55:27avec des vidéos
00:55:28il faut reconnaître
00:55:29très persuasives
00:55:31et très bien montées
00:55:31très bien amenées
00:55:32mais il a fait aussi
00:55:33une campagne un peu choc
00:55:34sur les propos
00:55:35qui ne correspondent pas
00:55:36tellement à la ville
00:55:38de New York
00:55:38qui je le rappelle
00:55:39d'ailleurs au passage
00:55:39lors des élections présidentielles
00:55:41dernières élections présidentielles
00:55:43avait considérablement réduit
00:55:45l'écart entre les démocrates
00:55:46et les républicains
00:55:47puisque de mémoire
00:55:48je crois que
00:55:49finalement
00:55:50la victoire
00:55:51de Kamala Harris
00:55:52dans cette région
00:55:53qui est traditionnellement démocrate
00:55:55n'était que de 10 points supplémentaires
00:55:57alors que d'habitude
00:55:57c'était 20 ou 25 points supplémentaires
00:55:59donc c'est pour ça aussi
00:56:00qu'on voit Donald Trump
00:56:01largement intervenir
00:56:01dans cette campagne
00:56:02parce que New York
00:56:02ça reste quand même sa ville
00:56:03il est originaire de New York
00:56:05il y a la Trump Tower à New York
00:56:07bon en tout cas
00:56:07demain
00:56:08il y aura Mamdani
00:56:09qui a fait une campagne
00:56:10donc largement difficile
00:56:11sur les réseaux sociaux
00:56:12où les jeunes
00:56:12semble-t-il
00:56:14vont beaucoup voter pour lui
00:56:15a aussi tenu des propos
00:56:17assez étranges
00:56:18moi je ne parle pas
00:56:19du fait qu'il soit musulman
00:56:20ça ne me regarde pas
00:56:21chacun fait ce qu'il veut
00:56:22c'est sa vie privée
00:56:23et voilà
00:56:25ça vraiment pour le coup
00:56:27ça le regarde
00:56:27mais c'est plus sur
00:56:29la politique internationale
00:56:30où notamment au moment
00:56:32de ce qui s'est passé à Gaza
00:56:33il appelle à une tifada globalisée
00:56:36il est pour une tifada globalisée
00:56:37dans une ville comme New York
00:56:38pardon
00:56:39ça fait un peu tâche
00:56:39c'est comme quand il dit
00:56:41que si le premier ministre israélien
00:56:43se rendait sur son sol
00:56:44il faudrait l'arrêter
00:56:45et ça lui ferait très plaisir
00:56:46qu'on l'arrête
00:56:47pareil il appelle à un génocide
00:56:48de ce qui se passe à New York
00:56:50mais on ne l'entend pas beaucoup
00:56:51sur ce qui se passe effectivement
00:56:52au Soudan
00:56:52ou dans les villes ouïghours
00:56:54ça c'est pour la politique
00:56:55internationale
00:56:57et pour la politique plus nationale
00:56:58et ce qui concerne en vérité
00:57:00la vie d'un maire
00:57:01il est vrai qu'on ne semble
00:57:02pas très très clair
00:57:04sur ce qu'il veut faire
00:57:04donc on n'a pas vraiment
00:57:06de point de campagne
00:57:07si ce n'est distribuer
00:57:08largement aux pauvres
00:57:09c'est très bien
00:57:09mais ne plus faire de taxes
00:57:11à annuler
00:57:12toutes les taxes
00:57:14pour les New Yorkais
00:57:15et bien évidemment
00:57:16s'en prendre
00:57:16aux plus riches
00:57:17et aux patrons
00:57:18voilà
00:57:18donc demain
00:57:19c'est quand même
00:57:20une élection
00:57:21extrêmement importante
00:57:22c'est New York
00:57:23c'est l'une des plus grandes villes américaines
00:57:24voire du monde
00:57:25New York
00:57:26et donc c'est attendu
00:57:27avec impatience
00:57:27et ça serait
00:57:28la première fois
00:57:29qu'un maire aussi à gauche
00:57:31même je le répète
00:57:31pour les démocrates
00:57:32passerait ce tour
00:57:34et deviendrait maire de New York
00:57:35et on en est là aussi
00:57:36il faut le rappeler
00:57:36parce que l'ancien maire de New York
00:57:38Eric Adam
00:57:38n'a pas pu se représenter
00:57:40parce qu'il est sous le feu
00:57:41de scandales
00:57:42vraiment considérables
00:57:43notamment avec sa maman
00:57:44et des malversations financières
00:57:46voilà
00:57:46donc on en est là aussi
00:57:47par une situation
00:57:48de jeu de chasse musicale
00:57:50qui est assez surprenante
00:57:50donc demain
00:57:51c'est un moment
00:57:51qui va être je pense importante
00:57:53et important aussi
00:57:54pour Donald Trump
00:57:54car si Zohar Maldani
00:57:56venait à gagner
00:57:56ça serait un vrai coup dur
00:57:57pour lui
00:57:58il faut aussi rappeler
00:57:59que Zohar Maldani
00:57:59ne peut pas se présenter
00:58:00au niveau national
00:58:01parce qu'il n'est pas américain
00:58:02il est né en Ouganda
00:58:03vous suivez cette élection
00:58:05Jean-Christophe ?
00:58:06moi j'ai trouvé très intéressant
00:58:07ce qu'il vient de dire
00:58:07parce que c'est vrai
00:58:08que quand on aime New York
00:58:10on a vu aussi New York
00:58:11basculer dans quelque chose
00:58:13qui était invisible
00:58:14pour beaucoup de gens
00:58:15donc je pense que ça correspond
00:58:16là aussi
00:58:17à une réalité
00:58:17concrète de terrain
00:58:19ultra populiste
00:58:21ultra populiste
00:58:22sa campagne
00:58:23elle est
00:58:23voilà
00:58:24c'est Robin Desbois
00:58:25Robin Desbois
00:58:27qui va prendre aux riches
00:58:28et donner aux pauvres
00:58:28qui va taper
00:58:29ceux qui
00:58:29et en même temps
00:58:31celui d'ailleurs
00:58:32qui refuse le soutien
00:58:34de tous les classiques
00:58:35du parti démocrate
00:58:35c'est assez cohérent
00:58:36même jusqu'au bout
00:58:37c'est à dire que
00:58:37surtout personne
00:58:38dans sa campagne
00:58:39refuse d'avoir
00:58:40les Clinton
00:58:40les Obama
00:58:41les je ne sais qui
00:58:42et tout ça
00:58:42dans ses pattes
00:58:43parce que considérant
00:58:44qu'eux-mêmes
00:58:44sont soumis
00:58:45à la traîtrise
00:58:47et aux malversations
00:58:48potentielles
00:58:49je ne parle pas
00:58:49de gens qui ont été
00:58:51monsieur Venstein
00:58:52et en compagnie
00:58:53donc on est dans quelque chose
00:58:54qui est là-dedans
00:58:56c'est à dire que
00:58:56pour le coup
00:58:57il est allé s'enraciner
00:58:58très concrètement
00:58:59avec la génération Z
00:59:00avec les gens
00:59:01qui sont les classes
00:59:01les plus populaires
00:59:02contre des candidats
00:59:03qui pouvaient être
00:59:04très forts
00:59:04d'ailleurs sur
00:59:05par exemple
00:59:06les Etats-Unis
00:59:09noirs
00:59:09par exemple
00:59:10c'est à dire que
00:59:10c'est important aux Etats-Unis
00:59:11notamment à New York
00:59:12il a été très performant
00:59:13là-dessus
00:59:14alors qu'il ne correspond pas à ça
00:59:15et il a utilisé
00:59:15effectivement
00:59:16les bulles d'audience
00:59:17extrêmement concrètes
00:59:19antisémitiques
00:59:20soyons clairs
00:59:20il faut être un peu moins
00:59:21autour du lieu
00:59:23il a été un candidat
00:59:24antisémite
00:59:25quasiment dans les propos
00:59:26c'est clair
00:59:26anti-sionistes
00:59:27anti-Israël
00:59:28anti-juifs
00:59:29pour une large partie
00:59:29ce qui n'est pas
00:59:30évidemment à New York
00:59:31un peu particulier
00:59:31en effet
00:59:32mais ça correspond
00:59:33exactement au point
00:59:34d'équilibre
00:59:35de ce qu'il fallait
00:59:36probablement
00:59:37pour basculer cette ville
00:59:38encore une fois
00:59:38je vous le dis
00:59:39invivable pour la plupart
00:59:40des gens
00:59:40moi j'aime New York
00:59:41mais je n'aime pas
00:59:42particulièrement
00:59:42ce qui est devenue
00:59:43cette ville
00:59:44c'est-à-dire
00:59:44intouchable
00:59:45pour la plupart des gens
00:59:47c'est pas la seule
00:59:47Londres en partie
00:59:48Paris en partie
00:59:49qui s'est dégradée
00:59:50d'un point de vue
00:59:51sécurité aussi
00:59:52depuis un certain temps
00:59:55ce que je note
00:59:56et j'adore l'avis
00:59:58d'Alex sur ce sujet
00:59:59c'est la manière
01:00:01dont il a fait
01:00:02sa campagne
01:00:03je pense que ça
01:00:04deviendra un modèle
01:00:05pour la suite
01:00:06notamment dans des campagnes
01:00:08où on va arriver
01:00:08les municipales
01:00:09et la future élection
01:00:10présidentielle
01:00:10je pense que ça va
01:00:11devenir un véritable
01:00:12modèle du genre
01:00:13en termes de communication
01:00:14la manière dont il a
01:00:15utilisé les réseaux sociaux
01:00:16tu parles du ultra-populisme
01:00:17on va arriver sur ce modèle-là
01:00:19on n'y aura même plus de fonds
01:00:20ça sera vraiment
01:00:20du storytelling
01:00:21on va arriver vers ce modèle-là
01:00:25et là on est peut-être
01:00:25face à
01:00:26on est probablement
01:00:28face à
01:00:29une question démocratique
01:00:31qui va se poser
01:00:32sur les débats publics
01:00:34pour être performant
01:00:35comme ça
01:00:36il faut avoir
01:00:37beaucoup d'argent
01:00:37ce qu'il avait
01:00:38mais aussi être très soutenu
01:00:40par les plateformes
01:00:40et les algorithmes
01:00:41des plateformes
01:00:42ce qu'il a été
01:00:42attention
01:00:43ça pose une vraie question
01:00:45parce que
01:00:45tous les candidats
01:00:46il ne faut pas faire croire
01:00:46aux candidats municipales
01:00:47la prochaine fois
01:00:48que sans argent
01:00:49ce qu'il y a des campagnes françaises
01:00:50parce qu'ils n'ont pas d'argent
01:00:51ils vont faire plus de
01:00:52zéro voix
01:00:53zéro vue
01:00:54sur ce qu'ils font
01:00:54là c'est beaucoup d'argent
01:00:56pour une partie
01:00:57parce qu'on achète aussi
01:00:58de la présence
01:00:59on a des gens
01:00:59on a des soldats digitaux
01:01:01ça a été préparé de longueur
01:01:02il n'y a pas de miracle
01:01:03là-dessus
01:01:03ça n'existe pas
01:01:04et surtout
01:01:04le soutien des plateformes
01:01:06donc c'est beaucoup moins clair
01:01:07même Donald Trump
01:01:08cette idée de l'ambiguïté
01:01:09moi je pense qu'il a besoin
01:01:09d'un ennemi utile
01:01:11dans une de ses villes
01:01:12aux Etats-Unis
01:01:12je vous assure
01:01:13ça peut être très proche
01:01:14de ça aussi
01:01:15et après
01:01:15franchement on l'a dit
01:01:16il a fait une campagne
01:01:17très très forte
01:01:18très puissante sur les réseaux
01:01:19c'est un ancien rappeur
01:01:20il sait aussi écrire
01:01:21et aussi s'adresser directement
01:01:23avec les bons mots
01:01:24et aussi franchement
01:01:25il faut reconnaître
01:01:26une campagne
01:01:26où il a réussi à cibler
01:01:27sa population
01:01:28mais ça n'existe pas
01:01:29sans moyen
01:01:29et sans le soutien des amis
01:01:30bien évidemment
01:01:30mais j'ai vu que vendredi
01:01:31il a fait une vidéo
01:01:32entièrement en arabe
01:01:34pour s'adresser
01:01:34à la communauté arabe
01:01:36de New York
01:01:36qui a cartonné
01:01:37il parle 100%
01:01:38en arabe
01:01:39même ça
01:01:40le simple fait
01:01:40de parler arabe
01:01:41à New York
01:01:42et en faire une communication
01:01:43dessus
01:01:44c'est complètement innovant
01:01:44ça va attirer les gens
01:01:46on parlait en espagnol
01:01:47à New York avant
01:01:48dans le multiculturel
01:01:48mais c'est une ville
01:01:50qui est à gauche
01:01:52qui est plutôt démocrate
01:01:53c'est une ville
01:01:54qui est plutôt démocrate
01:01:55mais pas à ce point là
01:01:56et là vous avez en plus
01:01:58en face
01:01:59un autre candidat
01:01:59qui est aussi démocrate
01:02:01Andrew Comeau
01:02:02qui est aussi démocrate
01:02:03ancien gouverneur de la ville
01:02:04qui était conseiller
01:02:05de Bill Clinton
01:02:06et même malgré ça
01:02:07il arrive
01:02:08parce que l'autre candidat
01:02:09républicain
01:02:10pour le coup
01:02:10lui il est très à droite
01:02:11donc je pense que
01:02:12c'était pas le bon placement
01:02:12aussi pour les républicains
01:02:13dans cette ville là
01:02:14à ce moment là
01:02:14mais même malgré ça
01:02:16il arrive à prendre le large
01:02:17donc c'est quand même
01:02:18une vraie prouance
01:02:20et une vraie performance
01:02:20et Valérie
01:02:21c'est pas une très bonne nouvelle
01:02:22pour le parti démocrate lui-même
01:02:23non
01:02:24je vous assure que non
01:02:24c'est pour ça que je vous dis
01:02:26que derrière
01:02:26je pense que
01:02:27le mouvement Maga
01:02:28n'est pas si mécontent que ça
01:02:30de cette possible victoire
01:02:31oui ça permet d'avoir
01:02:32un épouvantail
01:02:33au contraire
01:02:33je vous assure que
01:02:34et Donald Trump a dit
01:02:35qu'il s'en occuperait
01:02:36personne
01:02:36mais voilà
01:02:36c'est l'ennemi utile
01:02:38c'est qu'il servait à quelque chose
01:02:40voilà
01:02:40vous avez vu la nouvelle
01:02:42salle de bain de Donald Trump
01:02:43vous avez pas vu ?
01:02:45ah bah il a fait rénover
01:02:47entièrement une salle de bain
01:02:48qu'il a postée sur les réseaux
01:02:49qui est entièrement en marbre
01:02:51du sol au plafond
01:02:52avec une robinetterie dorée
01:02:54avec un lustre
01:02:55comme dans toute bonne salle de bain
01:02:56un lustre en cristal
01:02:57mais pour ça
01:02:59il a détruit
01:03:00une jolie salle de bain
01:03:01art déco
01:03:02et donc il en est très fier
01:03:04donc il a
01:03:05il a communiqué
01:03:06avec les toilettes
01:03:07dans la salle de bain
01:03:08ça c'est très américain aussi
01:03:09et qui donne sur
01:03:12alors les toilettes
01:03:12donnent sur la nouvelle salle de bain
01:03:14qui est en train d'être construite
01:03:15parce qu'il y a la nouvelle aile
01:03:16qui est construite
01:03:16qui est construite
01:03:17grâce à des dons
01:03:18parce que ça va être gigantesque
01:03:20il y a des récompenses
01:03:20la maison blanche
01:03:21voilà
01:03:21tu n'avais pas vu ça ?
01:03:22non je n'ai pas vu
01:03:22mais je vais tout ce pas
01:03:23il faut vous regarder
01:03:24on a des toilettes avec un lustre
01:03:25il faut le voir
01:03:26mais tout en marbre
01:03:27tout en marbre
01:03:27avec du sol au plafond
01:03:29ça a fait beaucoup
01:03:30beaucoup jaser
01:03:32sur les réseaux
01:03:33quelques mots
01:03:34d'un sujet
01:03:35qu'on avait prévu de traiter
01:03:36donc vers une prescription médicale
01:03:37de télétravail
01:03:38ce sont les députés
01:03:39qui veulent autoriser
01:03:40les salariés
01:03:41en arrêt à travailler
01:03:42depuis chez eux
01:03:43je ne sais pas
01:03:44qui leur a soufflé
01:03:45cette idée
01:03:46alors est-ce que c'est
01:03:47d'autoriser
01:03:48les salariés
01:03:49à télétravailler
01:03:51ou c'est d'autoriser
01:03:51les patrons
01:03:52à demander aux salariés
01:03:53de télétravailler
01:03:54je ne sais pas
01:03:55dans quel sens
01:03:55ça va se passer
01:03:57c'est une pratique
01:04:00qui a été adoptée
01:04:01en fait vendredi dernier
01:04:03lors de l'examen
01:04:04de la commission
01:04:05des affaires sociales
01:04:06alors est-ce que ça va passer
01:04:07ou pas
01:04:08c'est compliqué
01:04:10dans votre métier
01:04:10vous êtes producteur
01:04:13soit on est malade
01:04:14soit on n'est pas
01:04:15on est malade
01:04:17mais à 14h
01:04:17on va un peu mieux
01:04:18pendant une heure et demie
01:04:19donc on travaille
01:04:19on télétravaille
01:04:20il faut arrêter
01:04:21de vouloir inventer tout
01:04:22et son contraire
01:04:23c'est prescrit par un médecin
01:04:25là on va confondre
01:04:27santé et performance
01:04:28au travail
01:04:28ça va être très compliqué
01:04:2976% des salariés
01:04:31ont déjà travaillé
01:04:32télétravaillé
01:04:33alors qu'ils étaient malades
01:04:34les deux amendements
01:04:35de mettre en avant
01:04:36l'augmentation des coûts
01:04:37des arrêts maladie
01:04:38alors on peut mettre en parallèle
01:04:39avec la déclaration
01:04:40de Pierre Moscovici
01:04:41ce matin
01:04:42qui a déclaré
01:04:43que le financement
01:04:45que le budget de la sécu
01:04:47était en roue libre
01:04:48et qu'il y avait
01:04:49il y avait plus de
01:04:50il y avait
01:04:51Pierre Moscovici
01:04:53ça s'appelle un truc
01:04:54c'est un machin
01:04:55qui s'appelle
01:04:55la cour des comptes
01:04:56je me disais aussi
01:04:57donc budget de la sécu
01:04:59la cour des comptes
01:05:00alerte sur la perte
01:05:01de contrôle
01:05:02des finances sociales
01:05:03la perte de contrôle
01:05:04le mot est très fort
01:05:05parce que ça
01:05:06oui je vous vois soupirer
01:05:08c'est à dire que
01:05:09mais l'idée même
01:05:10qu'on en soit
01:05:11à rédiger
01:05:12ou penser à un texte
01:05:14qui permette
01:05:14à des malades
01:05:15de travailler
01:05:15télétravailler
01:05:17le problème des boussoles
01:05:20c'est qu'elles aident
01:05:21parfois à retrouver
01:05:21le nord
01:05:22le sud
01:05:22et on finit
01:05:24par être complètement perdu
01:05:25c'est à dire que
01:05:25quand on parlait
01:05:26je vous disais
01:05:26de ce budget Frankenstein
01:05:28c'est aussi finalement
01:05:29ce que devient
01:05:30notre parlement
01:05:30et notre parlement
01:05:31c'est nous
01:05:32notre parlement
01:05:33c'est notre base démocratique
01:05:34c'est pas seulement
01:05:35le président de la république
01:05:36on élit effectivement
01:05:37directement en France
01:05:38on élit des parlementaires
01:05:39on élit des députés
01:05:40alors indirectement
01:05:41des sénateurs
01:05:41d'ailleurs on ne sait même plus
01:05:42alors Jean-Luc Benhamia
01:05:43c'est à l'heure
01:05:44qui n'est pas là
01:05:44mais qui disait
01:05:45qu'il regarde le Sénat
01:05:45il ne faut pas vouloir
01:05:47non plus s'endormir
01:05:48ou alors il faut le regarder
01:05:48très tard le soir
01:05:49parce que
01:05:49c'est les travaux
01:05:52les travaux de commission
01:05:53et les rapports
01:05:54sont intéressants
01:05:55mais sérieusement
01:05:56le cœur battant
01:05:57de notre démocratie
01:05:58a priori
01:05:59c'est l'Assemblée nationale
01:06:00et aujourd'hui
01:06:02qu'est-ce qu'il en reste ?
01:06:03qu'est-ce qu'il en reste ?
01:06:04vous vous rendez compte
01:06:04on est à un moment
01:06:05où quelque part
01:06:06le purgatoire
01:06:07n'est pas loin
01:06:08le purgatoire n'est pas loin
01:06:09vous irez voir
01:06:10parce qu'on parle de travail
01:06:11on se moquait des propos
01:06:12de M. Farandou
01:06:13dans le ministre du Travail
01:06:14qui disait
01:06:14est-ce qu'on a perdu
01:06:15le sens du travail ?
01:06:16j'ai découvert un terme
01:06:17ce week-end
01:06:17le quiet kidding
01:06:18je ne sais pas si vous connaissez
01:06:19de quoi ?
01:06:20quiet kidding
01:06:21c'est-à-dire que c'est des jeunes
01:06:22qui font que ce
01:06:23pour quoi ils sont engagés
01:06:24et dès qu'on leur dit quelque chose
01:06:25ils montrent leur feuille
01:06:25leur fiche de mission
01:06:27c'est très anglo-saxon
01:06:28et c'est en train de s'importer
01:06:29aujourd'hui en France
01:06:30et je trouve ce terme exceptionnel
01:06:32où je me moquais
01:06:33de M. Farandou
01:06:33et bien peut-être qu'il a vraiment
01:06:35on a peut-être perdu
01:06:35le sens du travail
01:06:36et le fort du travail
01:06:37je suis persuadée
01:06:38merci à vous
01:06:39et on se retrouve
01:06:40dans un instant
01:06:41avec Philippe Manœuvre
01:06:43la légende
01:06:43à tout de suite
01:06:44Sud Radio
01:06:45mettez-vous d'accord
01:06:47Valérie
Écris le tout premier commentaire
Ajoute ton commentaire

Recommandations