- il y a 11 heures
A 30 ans, il se dit prêt pour Matignon et publie son deuxième livre qu'il refuse de présenter comme un programme. Que veut vraiment Jordan Bardella ? Le président du Rassemblement national est l'invité de RTL Matin.
Regardez L'invité RTL de 7h40 avec Thomas Sotto du 31 octobre 2025.
Regardez L'invité RTL de 7h40 avec Thomas Sotto du 31 octobre 2025.
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00:01Thomas Soto, RTL Matin
00:03Ce que veulent les français, c'est le titre du deuxième livre que vient de publier Jordan Bardella chez Fayard,
00:07le président du Rassemblement National qui est l'invité d'RTL Matin.
00:09Bonjour et bienvenue sur RTL, Jordan Bardella.
00:11Bonjour M. Soto.
00:12Alors ce livre il est très malin, parce que d'habitude quand un politique a un programme,
00:15il écrit un livre qui est un catalogue généralement assez ennuyeux de mesures que personne ne lit.
00:19Vous avez eu une autre idée, vous êtes allé voir des français qui vous permettent de dire ce que vous voulez.
00:24Il n'aurait pas dû s'appeler ce que veut Jordan Bardella ce bouquin, non ?
00:28La question manque un peu d'objectivité, je crois.
00:31J'ai voulu, avec beaucoup d'humilité, écrire les carnets de notes des rencontres que je fais chaque jour avec les français.
00:39Et j'ai voulu mettre dans ce livre ce que me disent les français, ce que me confient les français chaque jour.
00:45J'y raconte le quotidien de nos éleveurs, nos agriculteurs, de nos chefs d'entreprise.
00:49C'est vrai, on croise Olivier, le boulanger de la Marne, Saint-Mantin, fermier Rosentine, Adrien, le taxi.
00:53Alors bon, il écoute Chéri FM, on lui pardonne.
00:55Corrado, le restaurateur chez qui vous avez vos habitudes à Paris dans le 16ème.
00:58Pascal, la magistrate, qui est aussi une eurodéputée RN.
01:01François, l'agriculteur du centre, etc.
01:03Il vous aime bien, il pense un peu comme vous.
01:05Du coup, que vous ont-ils appris que vous ne sachiez déjà ces gens-là ?
01:09Je pense que dans le pays, il y a aujourd'hui d'abord une très grande souffrance
01:12qui est liée au fait que beaucoup de gens n'arrivent plus à boucler les fins de mois.
01:18Vous l'évoquez il y a quelques instants en parlant de la question des découverts.
01:21Il y a un Français sur deux qui est aujourd'hui à 10 euros près quand il fait ses courses.
01:25Il y a beaucoup de nos chefs d'entreprise qui, eux, sont complètement démoralisés
01:28par la multiplication des taxes, des normes, de la paperasse qui pèse aujourd'hui sur l'économie française.
01:35J'ai vu une solitude chez beaucoup de gens qui se débrouillent.
01:37Je pense à nos agriculteurs, à nos éleveurs,
01:40qui voient peser sur eux des normes toujours plus lourdes, toujours plus drastiques.
01:44Un manque de bon sens dans la décision des politiques depuis maintenant 30 ans
01:49et un divorce entre le monde politique et les Français
01:51qui se sentent oubliés, abandonnés, mais qui continuent profondément
01:55de croire, d'espérer et d'aimer notre pays.
01:58Alors, évidemment qu'une grande partie de ces témoignages
02:00m'ont conforté dans les convictions qui étaient les miennes
02:03et dans le combat que je mène.
02:05Mais j'ai voulu rendre hommage à cette France
02:07que bien souvent, on entend mais qu'on n'écoute pas.
02:11Cette France, elle a le droit à la voix, elle a le droit au chapitre.
02:13Et c'est précisément à cette France-là que je voulais m'adresser.
02:16Il y a un mot qui est intéressant, le mot divorce.
02:17Les Français que vous avez rencontrés dans le livre
02:18se sentent souvent oubliés par les politiques.
02:21Et vous-même, vous avez dit à plusieurs reprises
02:23que vous aviez voulu vous reconnecter à eux.
02:24Ils ont aussi l'impression qu'il y a deux mondes.
02:26Celui des puissants et le leur.
02:27On a appris ce matin qu'un collectif d'avocats
02:29avait décidé de porter plainte contre Gérald Darmanin
02:31auprès de la Cour de justice de la République.
02:33Le garde des Sceaux, qui est allé rendre visite à Nicolas Sarkozy
02:35à la prison de la santé avant-hier.
02:37Et plus globalement, ses avocats lui reprochent
02:40son soutien implicite à l'ex-président.
02:42Vous comprenez ce trouble ou pas ?
02:44Il y a deux choses dans cette affaire.
02:45D'abord, il y a l'expression personnelle
02:46du ministre de la Justice.
02:49Elle s'explique par la proximité,
02:51qui est la sienne avec l'ancien président de la République.
02:53Mais les liens d'icônes, on n'a pas les jugés.
02:55D'amitié.
02:56Mais est-ce que la fonction ne devrait pas obliger ?
02:58Le ministre de la Justice doit,
03:00s'agissant des affaires judiciaires,
03:03faire preuve de sobriété dans son expression.
03:05Je crois que c'est une marque de déférence
03:07à l'égard des institutions, à l'égard de sa fonction.
03:09Maintenant, il est aussi de sa responsabilité
03:11de faire en sorte que les détenus français,
03:16et en l'occurrence, un détenu comme Nicolas Sarkozy,
03:18qui a un statut particulier du fait de sa fonction
03:21d'ancien président de la République,
03:24le rôle du ministre de la Justice,
03:25même s'il astreint une sobriété sur le fond de l'affaire,
03:28doit évidemment vérifier que les conditions de sécurité
03:31des détenus, et en l'occurrence d'un ancien président de la République,
03:35Vous seriez allé le voir, vous Nicolas Sarkozy, en prison ?
03:37Je me bats chaque jour pour devenir premier ministre de mon pays,
03:41et non pas ministre de la Justice.
03:43Mais il est parfaitement normal que le ministre de la Justice
03:47vérifie que Nicolas Sarkozy,
03:49qui est aujourd'hui incarcéré à la prison de la santé,
03:53et on a vu un certain nombre d'images
03:55des gens qui hurlent,
03:57qui appellent à des menaces très claires,
03:59qui sont des menaces contre l'intégrité physique
04:01de l'ancien président de la République,
04:03soient incarcérés dans des conditions de sécurité
04:05qui lui permettent de purger sa peine,
04:08même si je rappelle sur le fond de l'affaire,
04:09parce que je ne suis pas ministre de la Justice,
04:11et je peux me le permettre,
04:12au regard d'abord de son appel,
04:15il est aujourd'hui présumé innocent,
04:17et encore une fois, sans juger le fond de l'affaire,
04:19je crois que l'exécution provisoire,
04:21qui est normalement utilisée pour des risques de récidive,
04:23ou des troubles à l'ordre public,
04:25ne se justifie pas au moment où on se parle,
04:28et alors même que l'ancien chef de l'État a fait appel,
04:30je tenais à le préciser.
04:30Voilà qui est dit.
04:31Dans ce livre, il y a Celle à qui je dois tout.
04:33C'est le chapitre 20.
04:34Alors là, on se dit, tiens, il va parler de Marine Le Pen.
04:36Ben non, c'est plus personnel,
04:37parce que c'est votre maman.
04:38Absolument.
04:38Elle ne s'inquiète pas un peu pour vous.
04:39Qui est adsem, et qui est désormais en retraite.
04:41Elle ne s'inquiète pas un peu pour vous, votre maman.
04:42Vous savez, les mères sont toujours inquiètes pour leurs enfants.
04:44Vous êtes hyper exposés,
04:46vous projetez à Matignon, peut-être même au-delà.
04:47Elle vous dit quoi ?
04:49Ma mère est évidemment, sans doute très fière,
04:52mais elle est évidemment inquiète,
04:53comme toutes les mamans,
04:54parce qu'elle voit que je bataille sur les plateaux de télévision,
04:59au sein du Parlement européen,
05:00parfois dans une adversité qui peut être très dure, très rude.
05:04Elle m'a élevé avec des valeurs que j'essaie aujourd'hui de porter à mon tour.
05:08Je suis très fier de tout ce qu'elle m'a appris.
05:09Et ma mère a fait partie de cette France-là,
05:12qui s'est levée toute sa vie,
05:13qui a travaillé comme adsem,
05:14qui m'a élevé avec un petit salaire.
05:16Je n'oublie pas d'où je viens.
05:18J'ai grandi à ses côtés,
05:19dans une cité modeste de Seine-Saint-Denis.
05:21Et je n'oublie pas non plus ce que je lui dois,
05:24et ce que je dois à mon père.
05:25Je suis très fier de leur parcours.
05:27Ma mère est issue de l'immigration italienne.
05:28Vous en avez déjà beaucoup parlé dans le premier livre.
05:30Et elle a fait cette démarche d'assimilation.
05:32Elle a tout fait pour devenir française à part entière,
05:35jusqu'à prendre la carte d'identité française
05:37pour travailler dans la fonction publique,
05:39et servir l'école de la République,
05:41et servir l'État.
05:42Et votre mère a dû vous la prendre,
05:43il n'y a pas d'amour.
05:44On nous écoute ce matin.
05:45On la salue.
05:46Dans votre premier livre,
05:47ce que je cherche l'an dernier,
05:48vous citiez abondamment Marine Le Pen.
05:50Là, une seule fois, page 383,
05:51dans le même chapitre d'ailleurs.
05:53Alors certes, c'est dans le chapitre maman,
05:54mais l'amour durait un an, Jean-Dan Bardella ?
05:56Non mais, vous savez,
05:58de toute manière,
05:58vous trouverez toujours quelque chose à me reprocher.
06:01Ce n'est pas un reproche.
06:02J'ai lu votre livre,
06:03j'ai fait un constat.
06:03Le vous, M. Soto, n'est pas personnel.
06:06Mais de toute manière,
06:07si j'en avais parlé au début du livre,
06:09vous m'auriez dit que c'est vite expédié.
06:10J'en parle à la fin.
06:11Vous me dites que je cherche à évincer le sujet.
06:13J'ai une reconnaissance infinie pour Marine Le Pen.
06:15Les Français en sont bien conscients.
06:18Je lui ai consacré un certain nombre de lignes
06:20dans mon premier livre l'année dernière.
06:22Évidemment, je parle de Marine,
06:24mais ce livre,
06:24il est vraiment consacré aux Français.
06:26Il est vraiment consacré à la France du travail.
06:27Ce livre, il n'est pas le mien.
06:28Il n'est pas celui de Marine Le Pen.
06:29Vous n'êtes pas d'accord avec vous sur Marine Le Pen.
06:31Et ça, c'est un truc qui est assez troublant.
06:32Page 36, vous écrivez,
06:33vous parlez de cette France
06:34où travailler rapporte à peine plus
06:35que ne rien faire.
06:36Page 85, un agriculteur dit
06:40Quel est votre rapport à l'assistana ?
06:42Est-ce que vous dites, comme Laurent Wauquiez,
06:43que c'est un cancer, l'assistana, aujourd'hui ?
06:44Je ne dirais pas que c'est un cancer.
06:45Il n'y a pas besoin d'être outranciers.
06:47Il y a beaucoup de gens
06:48qui, dans notre pays,
06:49font partie de cette France du travail
06:50et qui ont le sentiment
06:51de porter sur leurs épaules
06:52les efforts de tout le monde.
06:53Il y a, en l'occurrence,
06:55un peu moins d'un Français sur deux
06:56qui payent l'impôt sur le revenu.
06:57Et il y a beaucoup de gens,
06:58beaucoup de Français,
06:59dont certains, sans doute,
07:00nous écoutent ce matin,
07:01ont le sentiment
07:01que non seulement le travail ne paye pas assez,
07:03mais ils ont le sentiment
07:04de payer pour tout le monde
07:05et de payer pour tous les autres.
07:08Et il n'est pas normal
07:09que, je prends l'exemple de ma mère
07:12qui a travaillé toute sa vie
07:13pour gagner aux environs du SMIC
07:15dans notre pays,
07:17voit des gens qui,
07:18parfois,
07:20avec un certain nombre de facilités,
07:22bénéficient de la protection sociale
07:23et peuvent gagner quasiment autant
07:24que ceux qui se lèvent tôt
07:25et que ceux qui travaillent dur le matin.
07:27L'assistana, ce n'est pas un mot de mon programme,
07:28ce n'est pas un mot de mon vocabulaire.
07:29Ça, c'est quand même une différence
07:30sur la vision économique des choses
07:32dans les sociétales.
07:33Mais il n'y a pas de différence.
07:35On peut avoir des sensibilités différentes.
07:37Marine l'a redit.
07:38Mais évidemment qu'on est très proche
07:39sur la façon de mener le combat politique
07:41et de répondre aujourd'hui
07:42aux attentes de nos compatriotes.
07:43Et je le disais,
07:44dans un pays où un Français sur deux
07:46est à 10 euros près
07:46quand il fait ses courses,
07:47oui, le travail ne paye pas assez.
07:48Oui, il y a évidemment
07:49trop de charges sur les salaires.
07:51Et je pense que l'un des grands enjeux
07:52de la prochaine élection présidentielle
07:54sera évidemment le pouvoir d'achat.
07:56Le pouvoir d'achat,
07:57tous les Français en ont parlé.
07:59Et vous n'imaginez pas
07:59à quel point la France
08:00se débrouille seule.
08:01Je veux dire, il y a des gens
08:03qui mettent des pulls l'hiver
08:04parce que se chauffer,
08:06allumer le chauffage
08:07coûte beaucoup trop cher.
08:08Vous avez beaucoup de nos aînés
08:09qui renoncent à se soigner
08:10parce que le reste à charge
08:11est trop important.
08:12Et j'ai voulu aussi dans ce livre
08:14me faire le porte-parole
08:15de cette France
08:15que l'on n'entend pas.
08:17Et c'est pour cette France-là
08:18que moi je me lève chaque matin
08:20pour faire de la politique.
08:20Vous dites le pouvoir,
08:21je m'y prépare,
08:22j'y travaille.
08:23Ça vous l'avez dit
08:24il y a quelques jours aux Parisiens.
08:25On est d'accord que pour vous,
08:26quoi qu'il y ait dans la copie du budget,
08:27ce sera censure.
08:28Il faudrait qu'on fasse rapide
08:29sur les réponses.
08:30Oui, parce qu'un budget
08:31qui prévoit 20 milliards d'euros
08:33de prélèvement obligatoire en plus
08:34et qui aggrave la dépense publique
08:35de 30 milliards
08:36tout en créant les conditions
08:37d'une instabilité
08:38pour l'économie française
08:39et pour nos chefs d'entreprise
08:40n'est pas un bon budget.
08:41Vous voulez une dissolution
08:42le plus vite possible ?
08:44Oui, le plus vite possible
08:45parce que je ne vois pas
08:46ce qui pourrait émerger de sein
08:48dans la situation actuelle.
08:49Parce que là par exemple,
08:50la taxe Zuckman va être discutée.
08:52J'y suis opposé.
08:53On sait que vous y êtes opposé.
08:54Si les socialistes
08:54déposent une motion de censure
08:56là dans la foulée
08:56parce qu'ils ne sont pas contents,
08:57vous la voterez cette motion de censure.
08:58Mais le macronisme
08:59est un socialisme en pire.
09:02Et notre pays est aujourd'hui
09:03en train d'étouffer
09:04sous les normes,
09:05d'étouffer sous les taxes.
09:06On est l'un des pays
09:07qui a le plus haut taux
09:07de prélèvement obligatoire.
09:09Et si on pense que la solution,
09:11ça consiste à accabler d'impôts
09:13avec cette nouvelle taxe Zuckman
09:14des chefs d'entreprise,
09:15y compris des chefs d'entreprise
09:17dont l'entreprise
09:18n'est même pas encore rentable,
09:20alors je pense que c'est une folie.
09:21Donc vous voterez cette censure.
09:22Et je déplore que les macronistes,
09:24pour rester coûte que coûte
09:25et vaille que vaille au pouvoir,
09:27aient décidé de remettre
09:27l'avenir du pays
09:28entre les mains de socialistes
09:29dont le projet économique
09:31est de faire de la France
09:32le Venezuela sans le pétrole.
09:33S'il y a une dissolution
09:34et donc des élections législatives
09:35dans les prochains jours,
09:35vous êtes prêt
09:36dans les 577 circonscriptions ?
09:38Oui, nous sommes prêts.
09:38Dans les 577 ?
09:39Chaque jour,
09:40il reste une petite dizaine
09:42de candidats à investir,
09:43mais nous sommes évidemment prêts.
09:45Est-ce que vous vous serez candidat ?
09:46Ça fait partie des possibilités.
09:47Aujourd'hui, je suis président
09:48du premier groupe d'opposition
09:49au Parlement européen,
09:50mais il n'est pas interdit de penser
09:51que je puisse être candidat
09:52à des élections législatives anticipées.
09:56Le temps de la candidature,
09:57en tout cas,
09:58de notre potentielle annonce,
09:59viendra.
10:00Et si ça viendra vite,
10:01je me prononcerai.
10:03En tout cas, pour l'instant,
10:04nous nous préparons
10:05à exercer des responsabilités.
10:06Avec Marine,
10:07nous travaillons
10:07à un projet d'alternance
10:08pour le pays
10:09et nous préparons évidemment
10:10l'après-Macron,
10:11même si elle doit arriver
10:12plus vite que prévu.
10:13Vos députés ont voté
10:14le doublement de la taxe
10:15sur les GAFAM,
10:16Google, Amazon, Facebook.
10:17Mais vous,
10:18ça ne vous a pas empêché
10:18de mettre un lien
10:19pour acheter votre livre
10:19sur Amazon
10:20le jour de la sortie du livre.
10:21Vous auriez pu mettre
10:22un libraire du coin,
10:22quand même, non ?
10:23Alors, il y a beaucoup
10:24de libraires qui nous accompagnent
10:26dans les séances de dédicaces
10:28et le livre,
10:28il est disponible
10:29à la fois sur Internet
10:31et évidemment dans nos librairies.
10:33Et j'invite évidemment
10:33les Français
10:34à faire travailler
10:35nos commerçants de proximité.
10:37Bon, dernière question.
10:38Laurent Wauquiez
10:39et les LR,
10:40mais aussi les députés
10:41Horizon d'Edouard Philippe
10:42ont voté une proposition
10:42de résolution
10:43que le RN a présentée
10:44à l'Assemblée hier
10:44et qui a été adoptée.
10:46C'est une première taxe
10:47qui vise à dénoncer
10:47l'accord de 68
10:48entre la France et l'Algérie,
10:50celui qui facilite
10:50l'immigration pour les Algériens.
10:52Comment vous interprétez ce vote ?
10:53Sébastien Lecornu a dit
10:54oui, à partir de là,
10:55il faut renégocier cet accord.
10:56C'est une victoire politique,
10:58ça va être suivi des faits,
10:59c'est un coup de l'œuf ?
11:00La France doit reprendre
11:01le contrôle
11:01de sa politique d'immigration
11:02et ce laxisme d'État
11:04qui est manifesté
11:05par la France
11:06depuis maintenant
11:07plusieurs années
11:07à l'égard du régime algérien
11:08qui multiplie les provocations
11:09contre notre pays
11:10n'est plus tenable.
11:11Donc j'appelle donc
11:12solennellement ce matin
11:17à l'initiative
11:17du Rassemblement National
11:18et à mettre fin
11:19à cette immigration
11:21de complaisance
11:22dont nous subissons
11:23les frais de la part
11:24du régime algérien.
11:26Je prends le Premier ministre
11:27au mot.
11:27Sébastien Lecornu a dit
11:28j'agirais sans majorité
11:30en tenant en considération
11:32des votes du Parlement
11:34et bien maintenant
11:34il doit s'y soumettre.
11:36Ce que volent les Français,
11:37il y a eu ceux que je cherche
11:37maintenant ceux que volent les Français
11:38le prochain ce sera ceux que ?
11:40On verra, d'abord
11:41j'espère que les Français
11:42me liront
11:43et je veux dire aux Français
11:45même ceux qui peuvent avoir
11:46des doutes sur notre projet
11:47lisez-nous
11:47et faites-vous un avis
11:48par vous-même.
11:49Merci d'être venu sur la chaîne.
11:50Merci.
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