Passer au playerPasser au contenu principal
  • il y a 3 semaines
En pleine crise politique, les Français prennent la parole sur BFMTV. Ils sont commerçants, retraités, chefs d'entreprises, agriculteurs, médecins, fonctionnaires... Ils ont des opinions différentes et attendent de savoir quel sera l'avenir politique de la France.

Catégorie

📺
TV
Transcription
00:00Non, simplement, je vous écoute quand même depuis une heure,
00:02donc il y a quand même plusieurs choses à dire,
00:03en juste deux minutes.
00:05C'est que, je vais peut-être vous surprendre,
00:06mais on n'est pas vraiment divisés,
00:07et les Français ne sont pas vraiment divisés.
00:09On parle du service public.
00:11Pourquoi est-ce que ça nous touche ?
00:12Qu'est-ce que c'est que le service public ?
00:13C'est notre bien commun.
00:15Et il est censé tourner avec notre argent public.
00:18Et où va l'argent ?
00:19Moi, je vous remercie d'avoir fait cette émission,
00:20parce que vous vous en souvenez peut-être,
00:22c'était la question que posaient les gilets jaunes.
00:26Où va notre argent ?
00:27Et plusieurs années plus tard, on en est au même point.
00:30Parce que là, on parle des recettes, mais aussi les dépenses.
00:32Moi, si vous voulez, j'ai été éduqué dans une petite ville de Haute-Savoie
00:35par mes parents qui m'ont dit,
00:36mais oui, on paye des impôts, c'est un petit sacrifice.
00:39Mais fiston, quand tu seras malade,
00:41tu iras à l'hôpital, il y aura un hôpital.
00:42Quand tu iras à l'école, il y aura un professeur devant toi.
00:45Quand tu voudras te déplacer, il y aura une gare vers chez toi.
00:48Et c'est comme ça qu'avait conçu le général de Gaulle
00:49après la Seconde Guerre mondiale.
00:51Il avait remodelé le service public pour que,
00:52où que vous soyez sur le territoire,
00:54où que vous soyez, dans les grandes villes, en banlieue,
00:57dans les villages, vous ayez le minimum
00:59de services publics qui tournent avec notre argent public.
01:02J'entendais M. Tréhard tout à l'heure.
01:04Effectivement, c'était plus sympa à l'époque.
01:06Quand il y avait l'UMP, l'UMP,
01:08et puis le PS, et puis l'UMP,
01:09et puis le PS, aujourd'hui, ces deux parties
01:11à la dernière élection présidentielle font 5% à 2.
01:145% à 2. Pourquoi ?
01:16Parce que, je vous entends tous
01:18sur les services publics,
01:19on a, dans notre pays,
01:21on est le record de prélèvement obligatoire
01:23de toute l'OCDE.
01:24L'OCDE, ce sont les pays les plus développés.
01:26Record d'impôts, grosso modo, et de taxes.
01:30Et parallèlement à ça,
01:31on a des services publics qui sont à genoux.
01:33Sous Nicolas Sarkozy,
01:34on a augmenté les impôts.
01:36En face de ça, il a supprimé
01:3837 000 lits d'hôpitaux.
01:40M. Hollande, vous le connaissez, M. Lucas ?
01:42Je suis content que vous votiez contre un budget
01:44qui s'oppose à la suppression de lits d'hôpitaux.
01:47M. Hollande au pouvoir,
01:48il a supprimé 11 000 lits d'hôpitaux.
01:51Il a fermé une maternité
01:52chaque mois.
01:54Fermé une maternité chaque mois.
01:56Et on a aujourd'hui Emmanuel Macron
01:57qui, en 8 ans,
01:58le bilan pour la santé,
02:00c'est 420 services d'urgence
02:01qui ont fermé au moins une fois,
02:02alors qu'on n'a jamais autant payé d'impôts.
02:04C'est ça, la véritable question.
02:06Alors moi, je vais vous dire deux choses.
02:08La première, c'est que...
02:09Très vite, ça fait une heure que j'attends.
02:10– Oui, mais il y en a d'autres qui n'ont pas parlé.
02:12Vous savez, c'est le principe de l'émission.
02:14L'émission est longue, vous êtes nombreux, c'est le principe.
02:16– Juste que j'ai à dire, j'ai eu quelques questions.
02:18Parce que là, à l'Assemblée nationale,
02:22on parle d'impôts à l'Assemblée nationale,
02:25viendra la question des dépenses.
02:27Et c'est là que je crois qu'il faut largement travailler.
02:30Parce qu'en réalité, il y a un problème
02:31de consentement à l'impôt de plus en plus.
02:33On l'a entendu tout à l'heure.
02:35Ce qui est unanime, c'est que les Français
02:37souhaitent une baisse de la dépense inutile.
02:39Pardon, Madame Isabelle,
02:41quand on refuse de vous subventionner
02:43la formation France Travail,
02:45parce qu'il n'y a plus d'argent,
02:46en deux ans, 2018-2019,
02:49la France a donné 371 millions d'euros
02:51d'aides publiques à la Chine
02:53pour son développement.
02:54La Chine, c'est la première puissance
02:55du monde ou la deuxième.
02:58Quand on donne 8 milliards d'euros,
02:59en tout cas, on augmente jusqu'à 10 milliards d'euros
03:01de subvention à l'Union Européenne,
03:02ce n'est pas normal.
03:03Nos pays voisins baissent leurs subventions.
03:05L'Union Européenne, c'est celle qui met
03:06nos agriculteurs,
03:08les noix sous les traités de libre-échange,
03:10la filière des bovins,
03:11la filière des ovins.
03:12– Vous dites là, il y a de l'argent public à récupérer.
03:14– On ouvre les frontières à l'Ukraine,
03:15on détruit la filière de la volaille.
03:17Voilà, ça, c'est le monde rural.
03:18Et en plus, en faisant des fusions de régions,
03:21en essayant de supprimer des maternités,
03:23la réalité, c'est quoi ?
03:23C'est qu'on creuse en plus les déficits.
03:25On ne fait pas des économies.
03:26Vous vous souvenez des taxis,
03:27il n'y a pas longtemps, qui ont fait grève.
03:29Vous savez, des transports de patrie.
03:30– Oui, oui.
03:31– Ça coûte 6 milliards d'euros.
03:32Ça a explosé. Pourquoi ?
03:33Alors, il y a certainement des abus.
03:35Il faut les sanctionner, certes.
03:36Mais ils vont plus loin.
03:37Quand vous fermez deux maternités,
03:38deux hôpitaux,
03:39qu'il n'y a plus de place ici,
03:40vous allez plus loin.
03:40– Et j'en termine.
03:41– On va continuer à en parler.
03:42– Je termine sur la vocation, en deux mots.
03:44– On va continuer à parler de tout ça.
03:45– Parce qu'il y a un truc qu'on n'a pas parlé.
03:46Les services publics,
03:46ils sont attaqués par le haut.
03:48Par les vautours,
03:49par l'Union Européenne,
03:50par la privatisation.
03:50On a ouvert au capital,
03:52la qualité a baissé.
03:53Mais elle est aussi sur le bas.
03:54Je veux dire, nos fonctionnaires,
03:56ils travaillent d'arrache-pied.
03:57Les infirmières…
03:58– On va en parler, Andréa Kotarak.
03:59– Il y en a deux sur trois qui sont agressés.
04:00Deux sur trois,
04:01il y a deux professeurs qui ont été égorgés.
Écris le tout premier commentaire
Ajoute ton commentaire

Recommandations