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  • il y a 2 mois
En pleine crise politique, les Français prennent la parole sur BFMTV. Ils sont commerçants, retraités, chefs d'entreprises, agriculteurs, médecins, fonctionnaires... Ils ont des opinions différentes et attendent de savoir quel sera l'avenir politique de la France.

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Transcription
00:00– Je vais te donner la parole comme promis.
00:03Ben oui, Bruno Milienne, ça va être…
00:04– Donc c'est moi qui inaugure, quoi.
00:05– Ben, c'est vous qui inaugurez.
00:07Vous avez eu quand même là un résumé de colère
00:10qu'on entend régulièrement dans le forum.
00:14Juste une chose, quand vous êtes conseiller,
00:16cette année, il y a quelques semaines encore ou quelques mois,
00:18quand vous êtes conseiller de François Bayrou
00:20et que vous vous penchez sur le budget de cette année,
00:24vous vous dites, bon ben oui, il va falloir augmenter les impôts.
00:28Au vu de ce qu'on vient d'entendre,
00:29il faut quand même, j'allais dire, être courageux,
00:31je ne sais pas si c'est le bon mot,
00:32mais il faut quand même y aller pour se dire,
00:33allez, on n'a pas le choix, il faut augmenter les impôts.
00:35– Ben là, ça dépend…
00:36– Alain dit téméraire.
00:37– Ça dépend de quels impôts vous augmentez.
00:40Le problème, c'est qu'on augmente toujours les impôts des mêmes.
00:43C'est ça le problème.
00:44Donc ça, c'est le premier problème.
00:45Deuxième problème, et ça a été évoqué ici,
00:47et je comprends votre colère,
00:48c'est quelque chose sur lequel on a travaillé,
00:50je ne vais pas tout dévoiler parce que je ne peux pas dire,
00:52mais c'est la réduction des dépenses de l'État.
00:54Quand je dis réduction des dépenses de l'État,
00:56c'est de regarder ministère par ministère,
00:59direction centrale par direction centrale,
01:01quelles sont les missions qui sont efficaces
01:03et celles qui ne le sont pas.
01:04– Mais le sentiment autour de nous,
01:06c'est que ce boulot-là, il n'est pas fait.
01:07– Celles qui ne le sont pas, il faut les supprimer.
01:10Parce que la baisse des effectifs des fonctionnaires de l'État,
01:15elle ne peut pas se faire comme ça s'est fait sous Sarkozy,
01:17on décide un sur deux qui ne repart pas
01:19sans savoir où est-ce qu'on les prend.
01:21Il faut les prendre là où les missions ne servent plus à rien.
01:24Ça commence à être fait sous Bayrou,
01:26vous n'imaginez même pas le comment,
01:30comment je trouverais le terme,
01:32la réticence des directions administratives
01:34pour qu'on fasse les choses.
01:36– C'est-à-dire que dès que vous arrivez,
01:37vous dites là, il y a un problème, il faut qu'on supprime.
01:39– Il faut un énorme courage politique
01:40de la part des ministres en charge pour imposer ça.
01:43J'en connais une et je voudrais lui rendre hommage
01:45parce que tout n'est pas toujours bien fait,
01:47mais elle, elle l'a bien fait.
01:48C'est Juliette Méadelle qui était ministre de la Ville
01:52et elle a pris son ministère à bras-le-corps
01:54et elle a fait les économies nécessaires
01:56en remettant de l'efficacité dans son ministère.
01:58– Je voudrais redonner la parole à Samuel,
02:00si on peut donner un micro à Samuel.
02:01Quand vous entendez, Bruno Milienne,
02:03Samuel qui nous dit ce soir,
02:04moi, taxe foncière, ça fait trois ans que je ne paye plus.
02:07– Il prend des risques, il les assume.
02:09– Mais il vous dit…
02:11– Il a raison !
02:11– Ah, vous dites qu'il a raison ?
02:12– Mais bien sûr qu'il a raison.
02:13– Je pourrais préciser comme prémon de la défense ou pas, du coup ?
02:18– Attendez, ce ras-le-bol, ce ras-le-bol fiscal,
02:21ce ras-le-bol du peu qui nous reste sur la feuille de paye
02:24pour tous les salariés par rapport au brut,
02:26ça, ce n'est pas moi qui l'invente.
02:28Enfin, si je ne le voyais pas, je serais aveugle.
02:31– Pardon, c'est le monde à l'envers que vous, ancien député,
02:34vous disiez à quelqu'un qui vous dit
02:35moi, j'arrête de payer la taxe foncière depuis trois ans,
02:37vous lui dites, il a raison.
02:38– Non, mais il n'a pas raison de le faire,
02:39mais il a raison dans les propos du ras-le-bol.
02:41– Excusez-moi, monsieur, excusez-moi, parce que j'ai que 29 ans,
02:45donc j'ai qu'un CAP électricien,
02:48je suis un pur produit de l'apprentissage français.
02:52Par contre, question, vous me dites,
02:54on est en train de voir ministère par ministère les économies.
02:57Moi, à 29 ans, je vais vous en citer quelques-unes,
03:00et je n'ai pas fait l'ENA.
03:01– Moi non plus, je vous rassure.
03:03– Déjà, on a fait des grandes régions pour faire des économies.
03:08On a rouvert des sous-préfectures quand même dans l'histoire.
03:12On a des communes, et maintenant, on a des communautés de communes.
03:15Donc ça veut dire que la communauté de communes
03:16fait le même boulot que la commune.
03:19Les grandes régions, on a dit, on va fermer des préfectures.
03:22On a rouvert des sous-préfectures parce que ça a râlé.
03:25Alors, tous les fonctionnaires qui sont dans les bureaux,
03:28c'est dommage qu'on n'ait pas un soignant,
03:29parce que j'aimerais bien que le soignant…
03:30– Ah non, non, regardez !
03:31– Ah, oui, ah, monsieur Marty, c'est vrai, désolé, je vous avais oublié.
03:36Mais j'aimerais bien qu'on me dise à l'hôpital,
03:38pour quelqu'un sur le terrain, donc quelqu'un qui pousse les brancards,
03:41qui fait les premiers soins aux patients,
03:43il y en a combien dans les bureaux ?
03:45Au commissariat de police, il y a combien de gens sur le terrain
03:47pour combien dans les bureaux ?
03:49– Sous-titrage ST' 501
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