- il y a 5 jours
Retrouvez le replay du débat de l'Équipe de choc du 25/09/2025.
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00:0016h48, il est temps de s'y mettre, on commence avec l'info qui nous a tous fait tomber de notre chaise ce matin
00:05quand on l'a appris, le retour à la Formule 1 du pilote français Romain Grosjean.
00:09Juju, c'est pas une blague ?
00:10Non, non, ma Française, ce n'est pas une blague.
00:115 ans après son grave accident à Bahreïn où il avait frôlé la catastrophe,
00:16souvenez-vous, sa monoplace As s'était encastrée dans un rail et s'était enflammée,
00:20grèvement brûlée aux mains, il avait réussi à s'extraire seul de sa voiture,
00:24concluant ainsi le dernier Grand Prix de sa carrière.
00:27Mais le français, 39 ans, désormais engagé en Indycar, va piloter une voiture de Formule 1 demain
00:31avec son ancienne équipe As qui l'a invitée, il a passé 5 saisons chez eux.
00:36Il prendra place dans une monoplace dans le cadre d'un test sur des voitures âgées d'au moins 2 ans
00:40sur le circuit de Mugello en Toscane.
00:43Réaction en plateau et dans un instant, on est avec le pilote,
00:46mais Pierrot, on ne l'avait pas vu venir celle-là, franchement.
00:49Non, mais c'est assez hallucinant, moi j'ai encore en tête justement les images de ce crash.
00:54Mais je pense que ce genre d'athlète et ce genre de sport te permet de te projeter,
01:02de toute façon ça peut arriver et ils sont programmés pour ça.
01:06Le pire c'est que je pense qu'il a hâte de revenir.
01:09Moi ça me fascine assez, mais je suis content pour lui.
01:12Je suis content pour lui parce que je pense que c'est un événement important pour lui à mon avis.
01:16Tu veux qu'on lui demande ?
01:17J'aimerais bien évidemment.
01:18On va accueillir, je l'espère, Romain Grosjean, direct du circuit du Mugello en Italie pour les tests.
01:23Salut Romain, il a déjà la combi ! Il est prêt ! Ça va ?
01:27Je ne la quitte plus, je suis dedans, je ne la quitte plus.
01:29Tu dois être surexcité. Raconte-nous dans quel état tu es là. Tu savoures, tu kiffes ?
01:35Écoute, oui c'est génial. Après ça fait un moment qu'on avait envie de le faire.
01:39J'avais des petits soucis de voyage des Etats-Unis, donc j'ai reçu mon permis de voyage mardi après-midi.
01:48Et je suis parti mercredi direct dans l'avion pour venir ici au Mugello.
01:52Et écoute, ça va être fantastique. Je retrouve beaucoup de ceux qui étaient à la première course en 2016 avec As.
01:58Ouais !
01:58J'ai Yoko Matsu qui va être mon ingénieur.
02:01Et donc je me réjouis de... Là je suis en combi parce que je vais faire le siège.
02:04Je vais quand même me changer ce soir pour aller à la pizzeria, promis.
02:07Mais là je vais essayer d'aller faire un siège. On va voir si je rentre encore dans celui d'il y a 5 ans.
02:10Ça va, tu n'as pas trop grossi normalement. Le siège c'est pour rentrer dans le baquet.
02:13C'est bon, tu n'as pas pris du boule.
02:16On verra, ça devrait passer. Mais bon, avec l'indicard j'ai pris un peu des bras.
02:19Après, écoute, non, ça devrait passer. En tout cas la combi ça rentre.
02:22Bon ça va. Comment ça s'est passé la proposition ? Tu as mis longtemps à réfléchir ?
02:27Tu as accepté tout de suite ? Ça fait peur quand même, non ?
02:30Un peu près deux dixièmes de seconde.
02:33Non !
02:33Écoute, non, ça s'est fait avec Ayo Komatsu. On discutait.
02:38Il m'a dit, qu'est-ce que tu fais le 26 septembre ?
02:40Et je lui ai dit, écoute, rien.
02:42Il m'a dit, viens au Mugello, viens rouler en Formule 1.
02:44Ça nous fera plaisir. On a une journée famille.
02:47On a 450 membres de l'équipe qui viennent demain.
02:49Et il voulait que ce soit moi qui roule la voiture pour un petit peu en hommage.
02:54Comme j'ai été le premier pilote de l'équipe, comme c'est la première journée qu'on fait avec toutes les familles sur le circuit.
03:00Il voulait que ce soit moi. Donc je suis ravi. Je suis super impatient de retourner la voiture.
03:04Et puis ça va me permettre de rouler une dernière fois en F1 dans des meilleures conditions que la dernière fois.
03:12Quelle fierté ! Camille Macali ?
03:14Oui, on sent l'impatience Romain.
03:16Justement, à quel point c'était important pour vous de pouvoir clôturer cette page F1 ?
03:23On sait, il manquait finalement cette histoire pour remonter.
03:26D'avoir aussi le casque avec le dessin des enfants qui a été fait.
03:30Voilà, toute l'émotion, j'imagine.
03:31Est-ce que c'est beaucoup plus important que la petite chanson peut-être un peu négative, un peu de peur dans la tête ?
03:40Non, non, non. Je pense que c'est la passion, c'est la chance de remonter dans une Formule 1,
03:48la chance de découvrir une voiture de 2023 avec les nouvelles générations et les effets de sol.
03:53Donc ça va être aussi quelque chose d'un petit peu nouveau.
03:55Et puis de se dire que je me souviens de la toute première fois que je suis monté dans une Formule 1,
04:00c'était en Angleterre en 2008.
04:03Et c'est peut-être la dernière fois.
04:05Donc en profiter et garder des bons souvenirs et se dire qu'on fait ça dans des conditions exceptionnelles.
04:10Bien sûr.
04:11Et à quel moment exactement vous vous êtes dit que vous étiez prêt ?
04:14Ça y est, c'était bon ? Physiquement, je parle physiquement, sportivement, vous vous êtes dit je peux y aller ?
04:21Sur mon lit d'hôpital, j'étais prêt.
04:22Oui, mais c'était les médecins qui ne voulaient pas me laisser aller.
04:25Génial. Par contre, en 5 ans, sans course de Formule 1, alors on sait que tu n'es pas tourné les pouces
04:30entre l'Indycar, les 24 heures du monde, tu as toujours continué à piloter.
04:32Mais sans conduire de vraies courses de Formule 1, est-ce qu'on perd beaucoup en 5 ans ?
04:37Les muscles du cou, certainement.
04:39Donc ça, ça va être quelque chose qui ne va pas être facile.
04:42Après, j'ai la chance d'avoir un volant à la maison, donc ça me permet de, et comme il ne l'a pas changé, ça me permet de le voir tous les jours et de me souvenir de comment les boutons fonctionnent.
04:51Après, c'est sûr qu'il va falloir se réhabituer à la vitesse, à la puissance des voitures.
04:54Il n'y a rien qui va aussi vite qu'une Formule 1, donc se réhabituer un petit peu à ça.
04:58Mais bon, on a la chance de faire ça sans pression, sur un beau circuit, avec toute la journée pour découvrir.
05:05Donc on va gentiment monter en puissance.
05:08Et puis, le dernier run, les derniers 9 tours de la journée, ils l'ont appelé Fun, sur le run de programme.
05:12Donc ça va être sympa de...
05:15Ça va être sympa.
05:16Doucement, tranquille, le Fun, on va y aller mollo quand même.
05:19Pierre Bouby.
05:19Salut Romain, moi j'ai une question par rapport...
05:22Est-ce que tu appréhendes le fait de te poser justement dans cette voiture, de démarrer le moteur ?
05:28Est-ce que tu sais ce que tu vas ressentir à ce moment-là ?
05:32Alors en fait, à Bahreïn, juste après mon accident, je m'étais assis dans le châssis de la voiture.
05:36Enfin, celle qu'ils avaient réparée pour le week-end après, pour voir comment j'allais réagir.
05:43Et il n'y avait pas eu forcément de traumatisme.
05:47Donc là, je ne me suis pas encore assis dedans aujourd'hui.
05:50Mais je ne m'attends pas à avoir de trauma de ce côté-là.
05:54Je pense qu'avec ma psychologue Myriam, on a très très bien travaillé à l'époque.
05:58Et puis depuis, j'ai quand même roulé pas mal de voitures de course différentes.
06:02Non mais sans parler de trauma, mais même de l'excitation,
06:07même de se ressentir un peu comme un gamin.
06:10Tu vois ce que je veux dire ?
06:12Ah oui, complètement.
06:14Complètement.
06:15Non mais là, on est dedans à 100%.
06:16Je vais avoir 40 ans au mois d'avril,
06:18mais je me sens comme un gamin de 18 ans qui découvre la Formule 1.
06:23Donc c'est une chance exceptionnelle.
06:24Juju.
06:25Alors Romain, on l'a dit, demain c'est un test avec cette écurie de Asse.
06:29Tu auras donc bientôt 40 ans.
06:31C'est juste un test, ok, demain.
06:32Mais dans ta tête, est-ce qu'il n'y a pas un petit…
06:34Allez !
06:34Est-ce que tu ne penses pas un retour quand même à la compétition en Formule 1 ?
06:39Écoute, jamais dire jamais dans la vie.
06:41Mais bon, je pense qu'il y a des jeunes qui ont un bel avenir
06:45et qui font du très bon travail.
06:47Donc moi aujourd'hui, je m'éclate dans ce que je fais.
06:51Je ne suis pas encore prêt à poser mon casque sur l'étagère.
06:55Mais jamais je n'y a jamais.
06:58Romain, tu parles des jeunes,
07:00mais il y a quand même Lewis Hamilton qui a plus de 40 ans,
07:02Fernando Alonso également qui a plus de 40 ans,
07:03qui est également encore en compétition.
07:06T'es un minot à côté.
07:07Oui, oui, il y a encore pas mal de pilotes qui ont mon âge
07:09et qui sont en compétition.
07:12Mais il y a aussi beaucoup de jeunes qui arrivent derrière.
07:15Et puis aujourd'hui, c'est vrai que notre vie,
07:18elle est un peu plus aux États-Unis.
07:20J'ai la chance de faire de l'endurance.
07:22J'ai eu la chance de faire de l'indicard.
07:23Peut-être, pourquoi pas en refaire dans le futur.
07:25Donc je suis heureux là-bas.
07:28Maintenant, c'est vrai que la Formule 1, aujourd'hui,
07:30j'adore ça, je suis toujours passionné.
07:31Je regarde les essais, je regarde les courses.
07:33J'ai la chance de commenter pour une chaîne aussi
07:36certains Grands Prix d'être sur place.
07:39Donc pourquoi pas évoluer autour du monde de la Formule 1
07:42dans le futur.
07:43Après, il y a quand même la probabilité d'être derrière un volant
07:45est assez faible.
07:46C'est bien parce qu'au début, il a dit
07:47ce sera ma dernière.
07:48Et là, il dit il ne faut jamais dire jamais.
07:50Dans deux minutes, il nous dit c'est bon, je resigne.
07:53Juste, l'âge des athlètes, c'est un problème en Formule 1 ?
07:56On perd des réflexes quand on vieillit ?
07:58C'est con comme question, pardon.
08:02Je pense qu'on perd un petit peu d'acuité visuelle
08:04et de rapidité. Après,
08:06on a un sport particulier où on n'a pas
08:08beaucoup d'essais et plus on prend d'expérience
08:10en course, plus on peut s'en servir derrière.
08:12Donc c'est vrai que l'expérience est importante
08:14et puis on voit des pilotes qui
08:15performent encore très très bien
08:17pas loin de la quarantaine
08:19mais on voit aussi des jeunes de 17 ans qui performent
08:22très bien. Donc je pense qu'on a
08:23un sport où on peut être durable
08:25mais il y a un moment
08:28où ça devient plus compliqué aussi.
08:29Camille ? Romain, il n'y a pas très longtemps
08:32tu disais je suis un peu un abruti
08:34parce que parfois j'oublie que j'ai vécu ça.
08:37Donc évidemment cet accident
08:38où tu es passé à deux doigts
08:39de la mort.
08:41Est-ce que ça a changé
08:42le Romain Grosjean d'aujourd'hui ?
08:44Est-ce qu'il y avait un avant-romain
08:45et un nouveau Romain ?
08:47Et même peut-être dans la façon
08:48d'appréhender la conduite, etc. ?
08:52Dans le sport auto,
08:54je ne suis pas sûr.
08:56En tout cas dans la voiture
08:56avec le casque sur la tête,
08:58je ne suis pas sûr.
08:59Après dans la vie de tous les jours,
09:00oui, on dit que le naturel
09:03revient au galop.
09:04C'est vrai qu'il y a des choses
09:05qui sont revenues
09:06comme avant l'accident
09:07mais il y a aussi une partie de moi
09:09et puis il suffit de regarder
09:10ma main gauche
09:11pour que je me le rappelle
09:12qui sert à travers quoi j'ai été,
09:16ce que j'ai vécu.
09:18Et il y a des moments,
09:19je me le rappelle
09:20et je me dis que les choses
09:21pourraient être bien pires.
09:23Donc je dirais que oui,
09:24Romain Grosjean a changé
09:25après Bahreïn 2020.
09:27Le pilote en tant que tel,
09:28pas sûr.
09:29Tu t'es déplacé, Romain ?
09:30Te demander de nous montrer ta main
09:31parce qu'on oublie concrètement
09:32par quoi t'es passé.
09:33C'est encore dur pour toi
09:35d'assumer ça ou ça va ?
09:36Ah oui, bah oui,
09:37là on voit bien.
09:37Non, pas du tout.
09:38Non, ça va.
09:39Pas du tout.
09:39Écoute, on dirait une main
09:41un peu fripée.
09:42Un petit vieux.
09:43Il ne faut juste pas
09:44que j'aille au froid.
09:45Quand tu fais froid,
09:46ça fait mal.
09:46Quand tu fais chaud, ça va.
09:47Bon, ça va, Mugello.
09:48Redonne-nous juste pour finir
09:49le programme de demain.
09:50Ce n'est pas juste
09:51une course pour le fun.
09:52C'est des tests qui comptent.
09:59Les tests qui sont là, prévus.
10:01Donc, déjà, ça va être pour moi
10:04et puis après,
10:05pour aider un petit peu aussi
10:06avec ce que je peux me rappeler
10:08et me souvenir,
10:09aider l'équipe.
10:09Ça va vite remonter
10:10à la mémoire à mon avis.
10:12Merci beaucoup Romain Grosjean.
10:13Bravo parce qu'il faut
10:13un gros mental pour y retourner
10:14et on sera tous avec toi
10:15pour suivre ces tests.
10:16Salut, c'était très sympa
10:17d'être avec nous.
10:18Ciao.
10:19Merci beaucoup.
10:20Je vous relance maintenant
10:21qu'il va raccrocher
10:22et qu'on va pouvoir
10:23dire du mal de lui.
10:24Non, il est encore là.
10:25Non, mais...
10:26Il y a un truc qui ne trompe pas.
10:28C'est la banane.
10:30Il a effectivement
10:31une gueule de môme.
10:33Il a des yeux.
10:33Tu sens l'excitation du gamin.
10:36Tu as l'impression
10:36qu'on l'emmène à Disneyland.
10:37C'est un truc...
10:40Moi, je pense que de toute façon,
10:41les pilotes intègrent
10:42la notion de danger
10:43et qu'ils ne sont pas faits
10:45comme nous en termes de...
10:46C'est sûr.
10:46Non, parce que la notion de danger,
10:49elle fait complètement partie
10:50de la compétition.
10:51Elle fait partie de l'enjeu.
10:52Elle fait partie
10:52de la façon de piloter.
10:53Donc, ils n'ont pas
10:54un rapport à ça
10:55qui est le même
10:56qu'un coureur de 100 mètres
10:58ou qu'un footballeur.
11:00Donc, c'est avant tout
11:01effectivement
11:01ce qu'on a vu dans ses yeux.
11:03C'est-à-dire,
11:03je me sens prêt,
11:04j'ai l'envie.
11:05S'il n'y a pas l'envie,
11:06c'est impossible, c'est clair.
11:07Mais s'il y a l'envie
11:08et qu'il est réparé physiquement,
11:09c'est-à-dire qu'il a
11:10récupéré toute son intégrité,
11:12que sa main fonctionne parfaitement,
11:14que ses réflexions-là...
11:15Voilà.
11:15Parce que nous,
11:16d'un œil extérieur,
11:16on a évidemment tous en mémoire
11:18les images folles
11:19d'avoir une voiture en feu
11:20et qui sort de là.
11:21Il faut avoir une sacrée paire
11:23pour y retourner quand même, non ?
11:25En fait, ce n'est pas comme ça
11:26qu'il faut le voir.
11:26Nous, de notre côté, évidemment,
11:27mais c'est comme ceux
11:28qui tombent à cheval
11:29et qui peuvent être paralysés,
11:31ils y retournent quand même
11:32parce que c'est plus fort qu'eux.
11:33Ça fait partie de leur vie.
11:35Je pense que quand ils commencent
11:36la Formule 1,
11:37le sport autour,
11:38en fait,
11:38c'est très bien à quoi s'attendre.
11:39Ils prennent le risque
11:40parce qu'ils adorent ça.
11:40Pour avoir lu pas mal
11:41de biographies de pilotes,
11:43en fait,
11:43on se rend compte
11:43qu'il y a un point commun
11:49qui avait beaucoup de paralysie
11:50dans les années précédentes,
11:52etc.
11:53Et ils vous disent tous
11:54le jour où vous sentez
11:55que vous avez la boule au ventre,
11:57c'est là qu'il faut s'arrêter.
11:58Et ils le savent, en fait.
11:59Ils le sentent
12:00quand ils passent
12:01sur ce chemin-là.
12:03Les pilotes qui sont revenus
12:04après des graves accidents,
12:05ça n'arrive pas si rarement que ça.
12:07Oui, il y en a eu
12:08et puis des célèbres.
12:09On va commencer par Niki Laudast
12:10en 1976,
12:12accident à Nürburgring.
12:14Il est brûlé au visage
12:15et au poumon
12:16et revient six semaines après
12:18à la compétition.
12:20Mika Akinen en 1995,
12:22un crash à Adélaïde,
12:23fracture du crâne,
12:24coma,
12:25mais retour
12:25dès l'année suivante.
12:27Robert Kubica,
12:27lui, en 2007,
12:29c'était un accident
12:29à Montréal,
12:31commotion cérébrale,
12:32une entorse,
12:33retour deux semaines après.
12:34Felipe Massa aussi,
12:35en 2009,
12:36j'avais oublié,
12:37sa fracture du crâne
12:37à Budapest.
12:39Il revient l'année suivante.
12:41On peut aussi évoquer
12:41Fernando Alonso
12:42qui est encore, lui,
12:43bien dans la compétition.
12:452016,
12:46crash à Melbourne,
12:47facteur costal
12:48et il revient
12:48quelques semaines après.
12:49Donc,
12:49c'est pas totalement impossible.
12:52Là,
12:52il va pas nous le dire
12:52parce que c'est déjà
12:53bien de revenir.
12:54Mais il a déjà fait
12:55évoluer son discours
12:56parce que l'annonce
12:57qu'ils ont fait communément
12:59avec Asse,
13:00c'était,
13:00c'est juste pour des tests.
13:01Là,
13:01on sent que ça le titille un peu.
13:03Peut-être qu'il se dit,
13:04ah,
13:04ma combi,
13:04ça me va bien.
13:05Il se regarde dans la glace.
13:06Non,
13:07mais à l'écouté,
13:07tu te fais rattraper
13:08par celui que t'as été avant.
13:10C'est peut-être aussi
13:10une façon de déloigner la pression,
13:12de dire c'est juste
13:12pour des tests,
13:13de se mettre en mode
13:14je vais kiffer
13:15ce qui va se passer
13:16quoi qu'il arrive.
13:17Tu parles,
13:17il va passer en mode
13:18compétiteur.
13:19Je ne connais pas
13:20un champion
13:21qui à un moment donné
13:22ne switch pas.
13:23On va suivre ça
13:24et on vous remontre
13:25les images
13:26évidemment
13:26pour la suite
13:27de ces tests
13:28pour Romain Grosjean.
13:29Après la pub,
13:30on ira sur la Planet Sport
13:30avec plein de résultats
13:31sympas à vous donner.
13:32La France est vice-championne
13:33du monde d'Aviron,
13:34par exemple.
13:34Le saviez-vous ?
13:35Eh oui,
13:35on est en pleine compétition
13:36cette semaine à Shanghai
13:37avec plein d'embarcations
13:38tricolores
13:39et les finales ont débuté
13:40et on a déjà une médaille
13:41et ce n'est pas fini.
13:42On vous explique
13:42dans quelques minutes.
13:43A tout de suite.
13:44Sous-titrage Société Radio-Canada
13:49Sous-titrage Société Radio-Canada
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