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  • il y a 6 semaines
À l'occasion de l'édition 2025 de son appel à projets, le Pavillon de l'Arsenal à organisé une soirée de rencontre à l'ENSA Paris Belleville le 15 octobre, pour découvrir 5 projets lauréats des sessions précédentes.

FAIRE ET CUISINER : Septembre architectes
Murat, une cuisine commune pilote installée au pied d’un immeuble de logements sociaux, pour cuisiner, partager et se rencontrer.

EN PLACE : Coopérative Cuesta & Collectif ETC
Podcast sur la place des jeunes dans l'espace public retraçant les actions de chantiers vivants et d’urbanisme culturel pour les sensibiliser aux enjeux écologiques.

JOURNAL DE BROU : Studio d'écoutes rurales
Exposition présentant la recherche-action de planification territoriale alternative en milieu rural menée sur et avec la commune de Brou, en Eure-et-Loir.

LE TAPIS DU GRAND PARIS : Rachel Rouzaud
Série d’ateliers de fabrication de tapis impliquant les habitants des quartiers concernés dans les conversations autour de l’architecture et de l’urbanisme.

GÉOGRAPHIE DE L'INVISIBLE : Augure Studio
Édition (à venir) présentant la recherche sur les temps et lieux d'attente des coursier·eres et leurs besoins pour proposer des dispositifs urbains et architecturaux inclusifs.
Transcription
00:00Bienvenue pour ce FAIR Club, on est ravis de vous accueillir avec toute l'équipe du
00:09pavillon de l'arsenal qui est un peu partout dans la salle. Donc moi je suis Marion Valère,
00:14directrice du pavillon de l'arsenal et je suis avec Estelle Sabatier qui est directrice des
00:19partenariats des publics de la communication et donc qui copilote aussi le programme FAIR.
00:24Donc l'idée des FAIR Club c'est vraiment d'échanger assez librement avec des personnes
00:31qui sont intéressées par la démarche et puis de vous présenter d'anciens lauréats qui vont
00:37vous raconter le projet qu'ils mènent pour que ça puisse vous donner des idées. Donc si vous
00:42êtes dans cette salle je pense que vous savez à peu près ce qu'est le programme FAIR mais pour
00:46vous pour vous en rappeler les grandes lignes, ça part de l'idée qu'on a besoin de soutenir la
00:52recherche, l'innovation dans le monde de l'architecture, du design, de l'urbanisme,
00:57qu'il y a peu de financement et d'aide pour cela et donc c'est pour cette raison que le
01:03pavillon de l'arsenal a décidé il y a plusieurs années de lancer ce programme qui permet chaque
01:07année d'accompagner des jeunes diplômés, des jeunes professionnels ou moins jeunes parfois
01:15dans leur programme de recherche et d'expérimentation. Donc cet appel à projet il est très ouvert aussi
01:24c'est de manière volontaire, on permet qu'un grand nombre de disciplines et de projets pluridisciplinaires
01:31puissent candidater, qu'une grande variété de profils puissent candidater et aussi des types de projets
01:38différents donc ça peut être des projets qui sont vraiment de la recherche, ça peut être plus de l'expérimentation,
01:44ça peut donner lieu plutôt à une exposition plutôt à une publication. C'est vraiment très ouvert parce
01:50que nous on veut accompagner les personnes dans leurs projets et ça peut avoir plein de formes. Voilà
01:56donc ça c'est l'idée de base du programme FAIR et puis évidemment chaque année on l'adapte un peu
02:03aussi à nous où on en est au pavillon de l'arsenal et il se trouve que actuellement on est dans une période
02:08hors les murs parce que notre bâtiment est en travaux pour une rénovation énergétique et aussi pour
02:14mieux accueillir les publics et donc ce que ce qu'on a mis dans l'appel cette année c'est déjà
02:19vraiment cette inscription dans le grand paris c'est à dire qu'on vous encourage à ce que vos
02:24projets soient liés d'une manière ou d'une autre au territoire du grand paris donc ça peut être plus
02:30centré sur paris intra muros ou plus sur d'autres villes ça peut être transversal au grand paris mais
02:36en tout cas voilà c'est un thème qui nous est cher et puis nous on porte au pavillon de l'arsenal l'idée
02:40d'une architecture et d'un urbanisme engagé d'un point de vue social d'un point de vue environnemental
02:46donc ce qu'on demande aussi c'est que les projets soient engagés alors on peut jamais être engagé
02:51sur tous les plans mais en revanche on vous demande de préciser aussi sur quel aspect vous voulez
02:57engager votre recherche votre projet voilà donc tout est en ligne tout est sur le site du pavillon de l'arsenal
03:07sur quand est ce qu'il faut candidater qu'est ce qu'il faut mettre dans son dossier normalement
03:12c'est relativement clair ensuite il y aura une commission technique il y aura un jury où certains
03:18seront sélectionnés pourront présenter leurs projets à l'oral voilà estelle est ce que tu
03:25souhaites ajouter des compléments bonsoir tout le monde non bah écoutez dire que c'est génial qu'on puisse
03:35faire faire hors les murs c'est une grande chance pour nous que on vous encourage à monter des
03:42équipes pluridisciplinaires qui vous font envie à ne pas hésiter à nous présenter des projets
03:46innovants enfin on est on est vraiment très ouvert à tout type de projet vous verrez les il ya certaines
03:53règles qui ont changé par rapport à d'autres à d'autres éditions qu'on avait pu faire donc nous on sera
03:58là aussi pour répondre à vos questions donc ce soir on va y répondre après de manière un peu informelle à la
04:02la fin n'hésitez pas à venir nous voir ou à parler avec les autres lauréats et tout ça pour dire que
04:07même si votre projet n'est pas extrêmement avancé parfaitement ficelé c'est pas grave on sert aussi à
04:11ça l'équipe du pavillon de l'arsenal à vous aider à progresser dans le projet pour ceux qui ont des
04:17celles et ceux qui ont des projets plus avancés ce n'est pas un problème non plus parce que ça peut
04:20vraiment nous intéresser aussi de voir qu'est ce qu'on peut apporter nous pavillon de l'arsenal les rendus
04:25vous le verrez sont extrêmement variés ça peut aboutir à des expositions des publications des
04:31événements vous pouvez nous aider tout simplement aussi à voilà mettre en valeur certains nouvelles
04:37innovations dans des publications ou aller à la rencontre d'autres publics enfin c'est vraiment
04:41très très varié donc voilà juste hâte d'avoir vos candidatures et n'hésitez pas à nous solliciter
04:47pour des questions merci beaucoup et pour vous donner un seul exemple avant d'entendre nos lauréates
04:54lauréats si vous avez eu l'occasion de voir l'exposition l'école idéale aux magasins généraux à
05:01pantin une magnifique exposition coproduite donc entre le pavillon de l'arsenal et les magasins généraux
05:07et bien il faut savoir que c'était l'aboutissement d'un projet fer qui portait sur l'école dehors donc
05:13porté par senzu qui a été lauréat de fer il ya quelques années et cette recherche a bien marché
05:20puis on a décidé ensemble d'en faire une exposition sur l'école idéale plus généralement donc c'est
05:25pour vous montrer aussi parfois jusqu'où ça peut aller certains projets et pour nous aussi c'est
05:31vraiment très riche grâce à faire de voir des thèmes auxquels on n'a pas forcément pensé et de
05:37les soutenir parce que c'est aussi comme ça que ça marche et que les institutions peuvent se renouveler
05:42voilà et bien donc pour les phases de questions après l'équipe du pavillon sera au fond de la
05:49salle avec les lauréats et pourra répondre à vos questions alors on va tout de suite passer la
05:54parole à notre première équipe donc l'équipe de septembre architecte pour présenter le projet
06:00fer et cuisiner alors bonsoir à toutes et à tous très heureuse d'être là ce soir lina et moi pour
06:08représenter l'agence septembre et pour présenter notre projet fer et cuisiner lauréat du programme
06:15fer en 2021 et qu'on développe avec nos partenaires depuis quelques années déjà alors le projet est né d'une
06:26réflexion sur la taille et la place de la cuisine dans nos logements et qu'on a voulu mettre en
06:32perspective avec l'importance pour nous du rôle de l'alimentation dans la préservation de notre
06:38santé et qui est pour nous un des enjeux majeurs de nos sociétés or quand on observe l'évolution de
06:46de la cuisine dans le logement au cours du 20e siècle avec la volonté de la rationaliser de
06:53de la compacter de réduire le nombre de pas le nombre de gestes jusqu'à la réduire à quelques
07:00modules posés dans un espace de vie surtout lorsqu'il s'agit de petits logements on se demande si dans
07:08ces conditions on a encore envie de bien cuisiner de bien manger et en même temps dans une ville comme
07:16paris où l'essentiel du parc est existant où la marge de manoeuvre est un peu difficile à l'échelle
07:23individuelle ou à l'échelle du logement il nous a semblé intéressant de réfléchir à cette
07:30question plutôt à l'échelle collective et donc d'imaginer une nouvelle de nouveaux modèles de
07:37cuisine commune urbaine qui serait pensé comme un vrai service rendu aux habitants qui serait
07:45nécessaire et directement lié au logement pour permettre à chacun de de cuisiner dans de
07:54bonnes conditions même lorsque l'espace dans son logement ne le permet pas et pour nous ces espaces
08:01pourraient à la fois servir à se regrouper et se réunir entre voisins mais aussi être privatisé
08:09pour un événement familial un dîner entre amis ou un goûter d'anniversaire et c'est vraiment ça
08:17l'idée de faire et cuisiner pour nous c'est de tester en implantant une ou plusieurs cuisines pilotes au
08:25sein d'immeubles de logements collectifs sociaux existants pour tester dans les conditions réelles le
08:32fonctionnement d'un tel programme et grâce au soutien du programme fer on a pu prendre contact
08:38avec la rivp donc un bailleur social qui a bien voulu nous accompagner dans cette expérimentation
08:43et on a travaillé sur quatre volets principaux le premier c'était d'établir un cahier des charges sur
08:51cet espace pour définir un peu les conditions de réussite et aussi les contraintes puis la rivp a
09:02cherché au sein de son parc existant un local qui pourrait répondre à ce cahier des charges on
09:08a fait plusieurs visites avec avec eux et en parallèle on a réfléchi aux différents modes de
09:15gestion possible d'un tel programme et même si c'était pour nous un modèle un peu à inventer
09:21on s'est progressivement orienté vers une gestion associative par le lancement d'un appel à manifestation
09:29d'intérêts pour une association qui travailleraient sur la question de l'alimentation et ça nous permettait à
09:35la fois de tester rapidement le programme et en même temps de mutualiser cet espace pour d'autres
09:40pour d'autres volets et et enfin lorsque le local a été trouvé d'aménager ce local et du coup à la
09:50première cuisine pilote ce qui a qui est sorti du coup c'est la cuisine murat qui est situé dans le
09:576e arrondissement en boulevard murat et c'est un local de 49 mètres carrés qui est accessible à
10:04partir de la boulevard et qui est un grand fenêtre sur la boulevard donc il est visible depuis l'espace
10:09public et également à partir de coeur des lots et ça ce qui était aussi un demande dans la quai de charge
10:16parce qu'on se disait que pour que les habitants puissent s'approprier les lieux avoir facile une
10:22facilité de rentrer et accéder il fallait qu'il y ait aussi une connexion directe depuis leur partie
10:27leur partie intérieure et pour l'aménagement on a aussi voulu travailler un espace qui questionne un
10:37peu la cuisine du coup développé un peu par le parlement des modernistes mais les hygiénistes avec
10:43des éléments contre le mur avec tout en périphérie une table au centre et donc on a vraiment voulu créer
10:51une espèce d'épicentre une foyer centrale qui encourage les rencontres et l'échange à travers
10:59la table on n'est pas en cuisine pas face au mur mais en cuisine face à face avec les autres utilisateurs
11:05et pour le design et la fabrication nous avons travaillé avec égard du memieux qui sont un
11:10studio de design à paris et on a développé un concept assez simple et flexible qui consiste à une
11:17app technique au plafond qui alimente au coup par les plafonds l'électricité les lumières l'eau et une
11:26app basse qui est une grande table avec un système de verins qui permet de monter et descendre la table
11:33et donc ça s'illustre avec deux positions donc 90 cm qui est un peu idéal pour cuisiner debout et les
11:46la nappe du coup alimente en électricité donc on pose des plaques électriques des robots et la cuisine
11:55est fait de manière peu chaotique sur la table on va dire et et après une fois que le repas est prêt
12:02on enlève tous les plaques électriques et tout ça et on met sur le dessert qui peut être amené dans
12:09l'arrière-cuisine la table est descendue l'électricité est remontée et on a un repas du coup dans ce cadre
12:16plus plus cosy on peut avoir des bougies on peut bien bien être dans l'espace et comment ça marche au niveau
12:26organisation on travaille de quoi avec l'association au début de chaque mois en fait on a créé un programme
12:33qui est un peu dicté par les envies de l'association et des volontaires et des habitants qui proposent des
12:41ateliers de cuisine qui sont du coup animés et l'association est sur place les mercredis les samedis
12:47et dimanche et donc l'usage c'est atelier de cuisine qui est donc animé et structuré et il y a la deuxième
12:57qui est du coup une usage par les habitants dans les groupes HBM et le troisième c'est location de
13:04lieu donc les deux premières c'est au prix volontaire ou un prix symbolique et le troisième c'est un prix
13:11qui est fixé par l'association et après on a mis en place pas mal de dispositifs qui permettraient
13:19d'organiser tout ça donc il y a une charte d'utilisation que les utilisateurs signent avec
13:23un nombre de règles il y a un whatsapp il y a il y a instagram il y a des flyers il y a un calendrier qui
13:31permet de réserver le créneau qui est géré aussi par l'association et donc ça a déjà eu lieu ça fait
13:37six mois que l'expérimentation a commencé donc ça fait six mois que qu'il est des ateliers qui
13:42s'organisent et on commence à voir un peu le retour d'expérience et on voit que pour la suite ce qu'on
13:48voulait faire il nous reste encore six mois dans cette la baille il dure six mois donc on a encore six mois
13:54et on aimerait bien pousser encore plus l'usage par les habitants et les encourager à monter une
14:00association d'habitants qui ouvre peut-être un autre créneau un autre jour et que il commence un
14:06peu à s'approprier la cuisine et vraiment l'utiliser assez régulier et après on en retour d'expérience on
14:14aimerait bien faire une publication des conférences une exposition pour un peu parler échanger sur le
14:20sujet et dernièrement on on a aussi l'ambition d'ouvrir un deuxième lieu idéalement une troisième
14:27dans un autre contexte dans un autre truc d'habitat dans un autre quartier pour pouvoir comparer avoir
14:33quelque chose qui est un peu plus d'une recherche où on peut en tirer des conclusions et comprendre
14:39si c'était notre thèse de la cuisine pilote partagée pourrait fonctionner s'il y avait besoin et comment
14:45elle pourrait être gérée merci beaucoup merci beaucoup j'appelle à présent cuesta et etc qui sont
15:03là voilà pour nous présenter le projet en place bonsoir donc nous là ce soir on est seulement la
15:12coopérative cuesta mais on présente un projet qu'on coporte avec le collectif d'architectes
15:18constructeurs etc donc voilà qu'on représente ce soir toutes les deux avec alexandra on présente un
15:26projet un projet de recherche action sur les espaces publics inclusifs voilà et qu'est ce que je voulais
15:35dire pardon c'est un peu perturbant d'avoir le micro si près de moi et donc et nous cuesta on est une
15:43coopérative d'urbanisme culturel donc on travaille le lien entre l'art la culture la participation citoyenne
15:49et la fabrique de la ville et on travaille on mène des projets dans le cadre de commandes donc de
15:56marchés publics qui sont pas du coup tout à fait impulsés par nous mais où généralement on répond à des
16:02commandes de collectivités et dans cette réponse à la commande on essaie aussi de mettre un peu au
16:08travail la commande donc là le cadre de fer c'est un cadre un peu différent pour nous voilà on en
16:13parlera un peu plus un peu plus tard et le collectif etc vous les connaissez certainement c'est un
16:20collectif d'architectes constructeurs et donc eux sont basés dans la drôme et on a répondu à faire
16:26ensemble pour revenir sur certains de nos projets notre point de départ en fait dans la réponse c'était
16:33la question de la place des jeunes dans les espaces publics plutôt dans les quartiers prioritaires parce
16:38que c'est surtout les les cas des les cas qu'on avait en fait les endroits où on travaillait en
16:44Seine-Saint-Denis et pourquoi on avait on a choisi ce sujet et qu'on l'a déposé à faire c'est parce
16:53qu'on avait plusieurs impressions qui se croisaient donc déjà il y a vraiment un sujet très fort en
17:01fait autour de la question de la santé mentale des jeunes avant même que ça s'appelle comme ça
17:04parce que le terme il est vraiment dans le débat depuis pas si longtemps nous on a rencontré depuis
17:09en fait depuis le moment du covid beaucoup d'acteurs jeunesse en fait dans les différentes villes dans
17:14lesquelles on travaille aussi bien banlieue du grand paris que des territoires plus périphériques plus
17:21périurbans en bretagne on a beaucoup travaillé avec des animateurs des éducateurs jeunesse qui
17:26nous disait qu'en fait ils perdaient les jeunes en fait des lieux voyez des antennes jeunesse les
17:30lieux dans la ville où ils avaient l'impression que les jeunes ne venaient plus donc ça c'était déjà
17:34un petit peu un signal d'alarme et bon ça s'est trouvé confirmé en fait depuis ça s'est vachement
17:39renforcé aujourd'hui ça commence à être un sujet dans le débat public mais on y reviendra ça veut pas
17:44forcément dire qu'il ya beaucoup d'actions qui sont menées il ya parfois une disproportion entre la place du
17:49sujet et puis des actions publiques menées donc il y avait déjà un petit peu ce premier indice et
17:55puis après on voyait aussi beaucoup de collectivités parler d'espaces publics inclusifs en parlant de la
18:02place des enfants donc notamment voilà tout ce que vous voyez sur les rues aux enfants la ville aux
18:08enfants ça c'est quelque chose qui commence à vraiment pas mal se diffuser la place des femmes
18:14et la question du genre dans l'espace public la place des personnes âgées cette question des
18:18personnes vulnérables mais il ya quand même des publics dont on parle jamais c'est les jeunes et
18:22les sdf aussi on pourrait dire c'est des sujets dont les collectivités sont pas beaucoup moins c'est
18:27des sujets finalement moins consensuels et on a toujours l'impression que les jeunes au sens
18:32adolescent on parle là des adolescents sont plutôt considérés comme des nuisances or l'espace public
18:38ben forcément c'est important pour eux parce que ils ont en général peu de lieux en fait ils ont ils ont chez les
18:43parents ils ont les établissements scolaires et après quelques équipements publics mais qui face à la
18:50population de jeunes dans les villes sont souvent très très petits en fait et accueillent pas beaucoup
18:54donc c'était un peu ça dont on vous laisse saisir et notamment en fait en se demandant voyez en reliant un
19:00peu parce que nous on n'est pas direct nous on fait de l'urbanisme culturel donc on est dans notre
19:05coopérative de six personnes on mélange des compétences qui sont à la fois des compétences de
19:08politique culturelle pratique artistique ingénierie de projet et aussi urbanisme et design et donc on
19:15entend toujours un peu la question de l'espace public dans le double sens d'un espace matériel
19:19et puis d'un espace social aussi et donc on trouvait intéressant d'attraper cette question de la place des
19:23jeunes dans l'espace public pour finalement poser la question de leur place dans la société donc ça
19:27ça a été un peu notre point de départ du dossier fer et du coup de ce point de départ en fait on
19:35avait trois terrains un terrain à clichy sous bois un montreuil un sevran je vais vous les raconter
19:40et et en fait on savait pas exactement quelle forme ça le peut enfin le le projet fer à les prendre
19:48donc notre premier terrain c'était clichy sous bois les girouettes c'est un projet qui a été porté par
19:53le collectif et c'est donc c'était un projet sur le parvis des ateliers médicis de chantier
19:58participatif pour la rénovation du mobilier du parvis en matériaux de réemploi donc il ya un chantier
20:04ouvert qui a été mené avec des des jeunes en réinsertion un projet qui a été mené à montreuil
20:14donc sur le parvis d'un du lycée jean jaurès rue pépins dans le cadre du projet du plus grand
20:21projet le grand chemin du coup sur les neuf communes d'est ensemble et donc ça c'est un
20:27projet de construction de mobilier avec les lycéens et lycéennes de la classe de seconde voilà et un
20:35troisième projet à sevran qu'on a appelé le carré vip et donc ça c'était la conception la co-conception
20:43d'un micro aménagement qui soit un espace public inclusif pour les jeunes qu'on a essayé de donc
20:50d'imaginer avec elle et eux et avec les acteurs jeunesse voilà on s'est demandé on s'est posé plein de
20:55questions sur ce à quoi pouvait ressembler un lieu où on se sent bien ce qui a donné lieu du
21:00coup au carré vip à sevran et ça c'est un projet qui a été mené dans le cadre dans une réponse à
21:08une commande de la métropole du grand paris et de la ville de sevran
21:11ces trois projets c'est un petit peu notre façon de travailler habituel c'est à dire dans le cadre de
21:19commandes aussi bien et c que cuesta même si on n'est pas le même type d'acteurs de travailler sur des
21:25commandes avec ce qu'on appelle beaucoup des expérimentations parce qu'on va construire un
21:30petit peu au fur et à mesure le projet le construire avec les parties prenantes il ya une dimension
21:34participative là des jeunes mais aussi une dimension participative en fait des différents
21:38acteurs atelier médicis d'une part ville lycée etc en fait on a mené ces trois expérimentations et
21:52ensuite on a travaillé avec les jeunes à chaque fois et on s'est dit que dans ce cadre là en fait à
21:59chaque fois on a récolté plein de matières plein de paroles et on a très rarement le temps de on prend
22:05rarement le temps de de revenir en fait sur les terrains à l'issue des expérimentations pour se
22:11rendre compte pour prendre le le pouls et puis rediscuter avec les parties prenantes et donc là faire
22:16ça a été une occasion pour nous de retourner à la rencontre des parties prenantes de chacune des
22:22expérimentations sur les projets et ça a donné lieu à un podcast en cinq épisodes et donc sur
22:27chaque pendant chaque sur chaque épisode en fait revient sur l'un des terrains et donne voix aux
22:33différents acteurs des projets et donc c'est en fait c'était hyper intéressant pour nous d'avoir ce
22:39temps là réflexif de une sorte d'évaluation collective de chacune des expérimentations donc
22:46les trois premiers projets reviennent avec les jeunes sur les terrains et les deux derniers c'est des
22:51projets des épisodes dans lesquels on a mis en perspective les thématiques de la place des
22:58jeunes dans l'espace public au regard de de recherche et de chercheuses qui ont travaillé avec nous du coup
23:04sur deux tables rondes donc ce que ce que en fait ce que ça a permis ce ce retour là c'est finalement
23:14d'être vraiment dans de la recherche action c'est pareil c'est un terme qui est souvent utilisé le terme de
23:20recherche action en plus qui est intéressant c'est qui vient du monde de la des sciences de
23:23l'éducation et de la pédagogie et en fait quand il est utilisé c'est pour dire qu'il ya à la fois
23:28des actions de transformation de la réalité mais qu'on est capable de les analyser de les évaluer
23:35voire de les dupliquer et donc nous on aime bien ce terme et souvent on dit que nos expérimentations
23:40c'est de la recherche action mais en fait c'est très difficile de trouver les cadres pour le faire
23:44réellement donc ça le vraiment cette c'était partie c'était vraiment l'appui en fait et je
23:50pense que c'est ce que vous rappeliez en en intro cette possibilité d'avoir un petit peu de distance
23:54de décalage ça nous a également permis en fait de mettre autour de la table des acteurs très
23:59différents autour de la question de la place de la jeunesse notamment dans le dans la table ronde la
24:04table ronde on l'a fait chez get up qui est une association basée à saint-denis qui est une
24:09association créée par des jeunes pour des jeunes et qui est hyper intéressant parce que c'est un peu
24:14le nouveau type d'acteurs associatifs qui a rien à voir avec les institutions ils sont pas en lien en
24:21fait avec les collectivités et ils fonctionnent beaucoup par les réseaux sociaux ils ont un écho
24:26en fait assez fort auprès de la jeunesse mais quelque part ils peuvent passer un peu sous les
24:30radars aussi donc du coup c'était vachement intéressant d'avoir cette génération là et on a
24:35invité aussi quelqu'un qui s'appelle joël bordet qui est une chercheuse d'un certain âge qui elle a
24:39croisé un peu toutes les questions de voilà de renouvellement urbain etc et donc on avait en fait là
24:45on a un peu déroulé aussi les différentes approches en fait de la des politiques jeunesse et en se disant
24:52que en fait assez souvent l'urbanisme c'est un petit peu l'angle mort aussi donc aujourd'hui ce qu'on
24:57aimerait faire avec ces podcasts c'est vraiment pouvoir aussi les diffuser un peu plus de façon un peu
25:02plus active auprès des collectivités pour que voilà des élus des services puis se saisir de
25:08cette question voilà on sent qu'il n'y a pas demain des commandes qui vont démarrer de dire on crée des
25:14espaces pour les jeunes dans les espaces publics mais voilà il ya cette idée en tout cas de se
25:17servir du podcast qui maintenant existe avec une parole vraiment assez outillé notamment dans ces
25:22tables rondes pour pouvoir aller porter un petit peu cette cette parole
25:32merci désormais nous allons voyager un peu au delà du grand paris avec le journal de brou présenté
25:47par le studio d'écoute rurale bonsoir à tous merci pour l'invitation déjà je tiens à excuser léa de
25:56veau qui n'a pas pu se rendre disponible ce soir donc je représente le studio d'écoute rurale qui
26:02est un laboratoire de recherche en architecture et je vais vous parler de donc de l'étude journal
26:08de brou qu'on a présenté au fer 2021 donc l'idée de cette de cette recherche était de proposer trois
26:15cartographies alternatives du territoire grâce à une méthode des coûts de l'existant des coûts du
26:22déjà là d'arpentage photographique de protocole aussi est donc l'idée de proposer des cartographies
26:29alternatives du territoire c'est que en fait vu que les cartographies elles influence notre manière
26:35notre vision du territoire de nouvelles cartographies pourrait aussi changer l'aménagement du territoire
26:40c'est vraiment destiné aux aménageurs alors pourquoi brou c'est à brou mais ça pourrait être n'importe
26:50partout en fait enfin la méthode est réplicable partout en france on a choisi brou sur une carte
26:58sncf pour des facilités d'accès depuis paris brou se situe à 40 km au sud de chartres elle est à la
27:06ville est à cheval entre deux régions naturelles qui sont très contrastées le perche et la bosse c'est
27:11une ville de 3000 habitants avec une cour démographique qui chute la présentation donc
27:20nous notre étude elle s'est divisé un plan de temps fort il y avait des temps de travail à paris
27:25et des temps d'immersion sur place on a fait plusieurs séjours l'idée c'était de les espacer
27:30le plus possible pour pouvoir vraiment profiter de toutes les saisons à brou et donc de voir à des
27:37temporalités plus longues et pendant les séjours immersifs on a mené des permanences pour rencontrer
27:42les habitants des ateliers avec les collégiens des visites d'exploitation agricole donc on a
27:51développé nos outils un peu de deux études notamment par exemple ici vous voyez un questionnaire
27:58cartographique qu'on faisait remplir à chaque à chaque habitant qu'on rencontrait ou pendant les
28:03ateliers par exemple avec les collégiens donc l'idée est que les habitants remplissent leurs usages
28:07de la ville mais on a aussi développé des protocoles photographiques que j'ai pas forcément le temps de
28:14vous présenter là mais dont l'idée est de photographier le territoire de manière très très
28:21objective en fait se soustraire de sa subjectivité donc toute cette analyse elle nous a permis d'élaborer
28:28trois cartographies du territoire je vais vous en présenter deux ici c'est la première qui est donc la
28:34carte de l'attractivité qui permet de montrer pourquoi les broutains donc les habitants de brou
28:40sortent de la ville qu'est ce qu'ils vont chercher en dehors de brou et qu'est ce que les gens sur le
28:44territoire vont chercher à brou ça permet de montrer un peu les complémentarités qui peut exister sur le
28:50territoire les dynamiques un peu d'attractivité à une échelle un peu plus large une deuxième carte est
28:57celle des usages qui découlent directement des questionnaires cartographiques que vous avez vu
29:02plus tôt qui montrent bas ce que les habitants viennent faire dans le centre ville ou d'ailleurs
29:07sur la zone d'activité par exemple là où il ya des fortes concentrations de usage et là où il ya un
29:13peu des vides d'usage donc ça permet vraiment de de mettre de rendre visible un peu toutes ces dynamiques
29:19et la carte 3 est une carte temporelle mais que je n'ai pas le temps de présenter et et donc on a
29:29proposé en dernière partie de notre étude de faire des scénarios de projets qui sont hypothétiques mais
29:35qui montrent le potentiel projectuel des cartes en fait de se mettre à la place des aménageurs et de
29:39montrer comment des cartes alternatives proposent des aménagements alternatifs du territoire je vais
29:44vous en présenter un on en a fait trois c'est un scénario de projet qui se passe sur la zone d'activité
29:49de brou qui ressemble à beaucoup de zones d'activité en france avec des grosses enseignes
29:54de la grande distribution il ya aussi deux industries qui emploient beaucoup de gens dans la ville
29:58ce scénario de projet découle directement de la carte 2 et la carte 3 donc usage et temporalité
30:05l'idée du scénario de projet dans les grandes lignes est de proposer un parc urbain qui s'immisce
30:11entre les entrepôts qui récupère tous les espaces inutilisés de la zone d'activité et le rendent à
30:17son usage premier donc au départ c'était une des zones agricoles de développer des chimies de mandou
30:23et en fait de favoriser la qualité sociale fin le voit qu'il ya une forte sociabilisation dans la
30:33zone d'activité de brou beaucoup gens s'y retrouvent et donc l'idée était d'encourager cette
30:38sociabilisation et en qualifiant tous les espaces publics qui actuellement sont assez peu qualifié
30:45en fait voilà un peu pour le scénario de projet est donc notre étude elle s'est à la durée deux
30:54ans et on l'a restitué avec une exposition qui s'est tenue à la salle des fêtes de la mairie de
30:59brou ça nous tenait à coeur de restituer cette étude auprès des habitants de brou et des environs on a
31:05présenté notre méthode nos cartographies nos scénarios et est aussi on a fait une grosse place
31:13aux photographies de territoire semblait important et l'expo elle est pensée itinérante donc elle peut
31:21se déplacer un peu n'importe où et puis tout récemment on vient de sortir de publier un petit
31:28livre qui n'ont que transmet enfin parle de l'étude qu'on a fait à brou donc également la méthode les
31:36cartographies et et les scénarios de projets j'ai d'ailleurs quelques exemplaires s'il ya des gens
31:42intéressés et puis pour parler un peu des retombées par exemple donc à la suite de l'expo qui s'est tenue à
31:49brou l'ensa paris valdezaine nous a contacté parce qu'elle souhaitait organiser une exposition sur le
31:56l'enseignement du diagnostic et de la ruralité en école d'archi et donc on a été émissionné pour
32:01faire le commissariat de cette exposition et on y présente donc notre méthode journal de brou en
32:06dialogue avec des enseignements de l'école cette exposition elle se tiendra en novembre et donc
32:12au plaisir de vous y retrouver
32:14merci beaucoup si vous n'êtes pas encore abonné à la newsletter du pavillon de l'arsenal abonnez vous
32:28et comme ça vous avez toutes les infos sur les itinérances les expos etc alors je vais désormais
32:35appeler rachel roseau pour le tapis du grand paris bonjour merci pour l'invitation je suis ravie d'être
32:44là et je vais vous présenter du coup le projet que j'avais présenté à la dernière édition de faire
32:50le tapis du grand paris entre temps le titre a un peu changé ça s'appelle un grand tapis pour le
32:56grand paris je vous présente ici le dessin un peu l'ambition initiale donc moi quand j'ai
33:04candidaté je venais de sortir de l'école et j'avais fait mon sujet de mémoire sur les tapis sur le fait
33:11que j'avais l'impression que c'est un dispositif architectural intéressant après je suis pas la
33:17première ni la dernière à avoir travaillé autour des tapis et l'idée que je présentais c'était de
33:24faire différents ateliers autant de autour de paris en utilisant de la laine d'île-de-france pour
33:29décrire la métropole du grand paris en faisant un autoportrait par ses habitants
33:33moi ce qui m'intéressait dans les dans les tapis et dans cet outil c'est qu'à la base je voyais le
33:43tapis comme un potentiel de maquette et un peu par chance et par des rencontres j'avais été missionnée
33:51pour faire des sortes de cartes poilues que vous pouvez voir dans le cadre d'une recherche où des
33:57chercheurs et des architectes travaillent autour de la scène et aller voir des habitants et demander
34:01de remplir des cartes et en fait beaucoup ils se sortaient beaucoup à des personnes qui disaient
34:09qui racontaient des choses super intéressantes mais qui avaient peur devant des architectes de
34:13dire moi je sais pas dessiner et qui du coup n'osaient pas dessiner ils avaient du mal à du coup enregistrer la
34:17donnée intéressante qui disait et donc moi j'avais fait une proposition dire on va vous faire des
34:23cartes poilues parce qu'elles sont rigolotes comme ça et les gens peuvent venir mettre des
34:26petites pin à l'intérieur des cartes et c'est un peu plus interactif et dans un deuxième temps j'avais
34:31mené un atelier avec le palais de tokyo dans le cadre d'un projet qui n'existe plus aujourd'hui
34:36mais qui s'appelait yakme et du coup pendant une semaine on était allé au centre d'accueil et
34:42d'hébergement d'urgence pour migrants d'ivris sur scène et avec des gens entre bon il y avait
34:48un an mais il n'a pas beaucoup participé entre un an et 77 ans on a tous fabriqué un grand
34:54tapis qui était censé représenter une sorte de ville dans laquelle les personnes qui étaient là
34:58et qui avaient un parcours migratoire difficile souhaitaient vivre et moi j'avais l'impression
35:01de parler vachement d'urbanisme et d'architecture et que le tapis était un super bon vecteur pour du coup
35:07faire participer ces personnes là et faire asseoir ces personnes autour d'une table et de se rendre
35:13compte qu'on venait de tous de cultures différentes mais qu'on pouvait travailler autour d'un même
35:16médium pour moi c'était très très émouvant aussi donc je vous raconte un peu rapidement les
35:23ateliers donc en amont il ya une sorte de de prise de contact avec une association ou un établissement
35:29qui est présent sur place où j'ai envie de travailler moi j'avais envie de travailler dans
35:34des endroits en chantier que ce soit des chantiers un peu de des grosses questions sociales ou des
35:38endroits vraiment en chantier et durant du coup la prise de contact avec l'association moi me permet
35:44d'avoir déjà un ancrage et du coup de mobiliser les personnes qui peuvent participer à l'atelier et
35:49le but c'était d'essayer de travailler avec des populations qui sont en fait de faire un test et
35:55de me dire est ce que vraiment le fait que est ce que c'est un bon outil en fait pour faire
35:59de la du participatif donc voilà l'association me permet de ça d'avoir des gens durant l'atelier
36:07il ya une sorte de nappe qui est présentée sur laquelle les gens peuvent venir travailler et
36:10ils travaillent avec des des tissus qui sont issus du site et qui viennent se retrouver dans les tapis
36:15et donc il ya une question qu'il aurait posé par rapport à de l'architecture ou de l'urbanisme et
36:21après à la fin ils viennent l'accrocher sur le tapis ils font du lien en tufting qui est une méthode
36:27un peu rigolote qui donne vachement envie de rester et de participer jusqu'à la fin de l'atelier
36:32donc c'est comme ça que je tiens les gens jusqu'à la fin de l'atelier et à la fin il ya un moment de
36:37finition pour moi et après je redessine les tapis au format vectoriel un peu comme pour rendre ce qui
36:43m'a été raconté donc voilà ce que je me suis rendu compte en fait c'est que le tapis c'était une
36:48excuse juste pour asseoir les gens autour d'une table discuter et comme les gens savent ce que c'est
36:53qu'un tapis parce qu'ils en ont soit un tapis de bain soit un tapis de salon soit un paillasson
36:57chez eux ils n'ont pas peur et voilà et à la fin ça devient un outil de travail mais ça devient
37:03aussi un outil d'exposition et c'est aussi ce qui est intéressant donc voilà je vous présente les
37:09ateliers que j'ai fait jusqu'à présent donc il ya eu un premier atelier qui a été fait avec
37:12l'association bonjour à pontin sur un site visé par un projet de l'anru l'île au 27 un deuxième projet de
37:20l'anru autour du thème de l'habitat et du logement on a eu beaucoup le but c'était de participer avec
37:26des enfants donc on a eu beaucoup d'enfants de l'école primaire juste d'à côté qui sont venus
37:32à 40 participer et faire des tapis ensuite on se retournait au centre d'hébergement d'urgence pour
37:38migrants à ivry sur scène là je voulais faire un atelier avec les femmes mais au final ça n'a pas
37:42tellement marché c'était beaucoup des enfants et notamment des enfants avec qui je partageais pas
37:47de langue mais qui était quand même assez mobilisé sur la question qui sont super lancé dans le projet
37:55qui ont fait des super tapis sur la question de l'habitat du logement après eu un atelier au
38:00pavillon de l'arsenal autour de la culture l'économie le social et le sport ou du coup il y
38:07a eu beaucoup d'architectes qui sont venus participer donc il ya plein de cartes ce qui m'était jamais
38:12arrivé sur les tapis qui sont des cartes en elles mêmes mais là il ya plein de petites cartes dessus
38:15c'est aussi rigolo de voir les productions de chacun et à chacune après je suis allée à
38:19l'hôpital cochins ou du coup c'était beaucoup de personnes qui travaillent et là bas et après
38:26j'ai eu quelques patients aussi sur la biodiversité la nature en ville et à chaque fois les thèmes sont
38:30choisis par rapport à la métropole du grand paris ça c'est les retranscriptions vectorielle de ce qui
38:37en est fait et pour avoir un aperçu des tapis c'est ça c'est des morceaux de tapis des trois premiers
38:43ateliers donc à chaque fois on en fait trois et à chaque fois ils sont super différents parce
38:48que les gens sont les ont travaillé différemment mais aussi par les morceaux de tissus qui sont
38:53dans le tapis et qui change en fonction de ce que j'ai sourcé sur le site et un peu les retombe
39:00en dehors de ce projet qui est quand même assez incroyable je trouve pour moi enfin une chance incroyable
39:04pour moi j'ai pu participer j'ai pu présenter les trois premiers tapis à la biennale de design de
39:10saint etienne grâce à anna saint pierre m'a invité à les montrer et j'ai pu faire d'autres ateliers de
39:17tapis notamment la biennale d'architecture de tibédici où c'était qu'avec des architectes là
39:23aussi on a fait des grandes cartes voilà merci merci beaucoup et pour terminer les
39:35présentations on va suivre avec le duo d'augur studio pour nous parler de géographie de l'invisible
39:41alors bonsoir à tous donc nous nous sommes yann avic et julie paumier et on est du coup l'agence
39:50d'architecture qui s'appelle augur studio on est on est très ravis d'être là ce soir pour vous
39:57présenter un peu la fin de notre étude puisque du coup on arrive un peu à la fin de ce travail
40:04qu'on a engagé du coup en décembre 2023 lors de la du dernier appel à projets qui avait été lancé par le
40:10payant de l'arsenal ce travail il s'intéresse à des acteurs qui sont devenus emblématique de la
40:16métropole contemporaine qui sont donc les livreurs des plateformes ces livreurs en fait on les voit
40:23tous les jours qui sillonnent les rues de la capitale et et qui sont en fait qui voyagent comme
40:31ça au gré des notifications de plateformes numériques de la food tech notamment uber eats ou
40:37encore des libéraux en fait entre entre entre chaque course ils les attendent dans des espaces
40:45publics qui sont souvent à la limite du visible et du toléré et c'est précisément dans ces interstices
40:50que notre attention s'est portée et que du coup on a on a travaillé en fait ce qu'on à travers eux
40:58c'est toute une partie cachée de la ville qui se révèle un peu une géographie en creux du travail précaire
41:05et mobile pour cette étude du coup on a travaillé d'abord avec l'association cop cycle et particulièrement
41:12avec circe liénard qui elle dirige la maison des coursiers de paris et avec solenne de lorme en
41:19fait elles nous ont accompagné sur le terrain et puis elles nous ont surtout permis de d'entrer en
41:25contact avec les livreurs et de gérer l'interface avec eux on a eu aussi une autre personne qui nous a
41:32rejoint sur le projet qui est ici ce soir et qui est arthur crestani qui le photographe qui
41:38a un peu mis en image tout ce travail de terrain alors à l'idée départ est née en 2020 pendant la
41:50crise du co vide lorsque les livreurs sont alors qualifiés de profession essentielle au même titre
41:57que les soignants ils ont assuré la continuité d'une économie mais à domicile dans une france qui
42:04était confinée depuis cette économie à domicile c'est durablement installé dans nos modes de
42:10consommation et elle implique une mutation de nos usages et de notre manière de pratiquer la ville
42:20ces travailleurs incarnent les contradictions de la ville numérique leur statut d'auto entrepreneur
42:29et donc d'indépendant leur promet autonomie et liberté et au contraire leur statut est d'une
42:37grande précarité les revenus moyens parcours ne font que diminuer depuis le depuis 2020 et ce
42:46système de plateforme numérique créé en réalité une vraie dépendance pour ses livreurs à une
42:55dépendance qui est faite d'attentes et de et d'invisibilité c'est donc ces temps d'attente
43:02qui vont être l'objet de notre étude ce sont pas de simples pauses pour les livreurs ce sont
43:07également des vrais moments de solidarité et d'entraide notre recherche c'est structuré
43:21en trois volets complémentaires on a d'abord réalisé un questionnaire multilingue que l'on
43:26a traduit en six langues français anglais arabe hindi pachto et bengali que l'on a élaboré et testé à la
43:35maison des coursiers avec cop cycle et que l'on a pu diffuser sur leur réseau grâce à leur réseau
43:42les questions portaient sur les trajets sur les temps d'attente les lieux d'attente pourquoi ces
43:49choix et également sur les besoins du quotidien nous avons ensuite réalisé un arpentage quartier
44:01par quartier entre avril et juin 2024 où nous avons sillonné la capitale avec comme point de départ
44:09les réponses aux questionnaires sur les sur les différents lieux d'attente et nous avons pu ainsi
44:14cartographier ces zones en cherchant à chaque fois à comprendre les logiques de regroupement les
44:22micro aménagements du quotidien les espaces qui étaient choisis enfin nous avons mis en place
44:32une collaboration photographique pardon avec avec arthur qui documente cette réalité urbaine ces images on
44:46les retrouvera dans le livre sous forme d'un livret photo et elle montre des scènes qui nous sont à tous
44:54familières des vélos enchevêtrés des piles de sacs isothermes des groupes de livreurs sur un banc ces images
45:05donnent donc une dimension sensible à nos cartographies et à nos données statistiques et elles illustrent bien la
45:12présence diffuse mais pourtant centrale dans la ville de ces livreurs maintenant alors du coup le en fait
45:24les résultats de notre étude il dessine ce qu'on a appelé une géographie de l'invisible donc les espaces
45:30d'attente se regroupe principalement autour de centralité en fait là où il ya beaucoup de restaurants
45:35ils sont aussi un peu influencé par les algorithmes puisque les livreurs en temps réel une cartographie
45:43de la demande qui du coup leur les incite en fait à se rapprocher de ces zones là pour arriver à capter
45:50des courses ces espaces d'attente ils révèlent aussi une forme d'exclusion puisque en fait ils attendent
45:59de dans des espaces urbains qui sont pas adaptés et du coup dans des conditions de travail dégradé les
46:07besoins que les livreurs ont exprimé à travers le questionnaire ils sont assez simple le principal
46:12c'était de pouvoir recharger les batteries de leur téléphone et leurs batteries de vélo puisque du coup
46:18ce sont leurs outils principaux de travail ces besoins nous on les a classés en trois grandes
46:24catégories il ya les besoins élémentaires voir etc ensuite il ya un besoin de l'espace dédié
46:33c'est-à-dire de lieux pour s'abriter pour se reposer et le dernier c'était de pouvoir accéder à une
46:40assistance juridique administrative ou encore médicale en fait ce qu'on a remarqué c'était surtout
46:48vraiment ce décalage entre entre l'économie de la promesse leur effet d'indépendance de liberté
46:54et puis en fait la réalité de ces travailleurs qui met finalement en lumière la tension entre
47:00une métropole optimisée et puis finalement les existences qu'elle engendre le livre du coup
47:07issu de cette recherche s'intitule géographie de l'invisible il est censé être imprimé bientôt
47:15donc normalement on devrait pas trop rechanger mais peut-être encore il documente du coup ce
47:21travail précaire de de la livraison à travers des textes des cartes et les photographies d'art
47:27le récit s'organise en trois temps on a la première partie qui constitue en fait l'état
47:34des lieux et qui lui permet de restituer à la fois notre méthode approche et les voies des livreurs
47:41ensuite au centre de ce livre on aura le travail d'arthur qui s'intitule entre deux courses et en
47:48dernière partie et ce qui est un peu clôt le notre travail de recherche c'est du coup neuf
47:54propositions pour les livreurs et ces neuf propositions on les a qu'on va dire catégorisées en trois trois
48:06parties il ya une première partie qui porte plutôt sur les espaces publics une seconde partie sur les réseaux
48:13d'acteurs et la dernière partie sur la ville logistique et la façon dont finalement
48:18ce livre pour nous c'est un outil de sensibilisation à la fois politique et urbain pour repenser donc faire
48:32faire nous a donc permis de réaliser cette étude à l'échelle du territoire c'est à la fois c'est à mi
48:38chemin entre un récit social et un diagnostic spatial cette démarche questionne le rôle de
48:44l'architecte face aux mutations de la société et plus largement face aux inégalités urbaines
48:48cette étude et ce livre plaident donc pour un urbanisme plus attentif capable de regarder dans
48:56les marges et d'en comprendre les usages et pour imaginer une ville plus juste merci
49:03et bien merci beaucoup à tous les intervenantes et intervenants merci à vous d'être venus les
49:19écouter maintenant on peut passer aux échanges libres avec soft ou bière n'est ce pas et juste
49:24un dernier mot pour dire à quel point c'est c'est une chance c'est un honneur pour le pavillon de l'arsenal
49:28d'accompagner toutes ces équipes là c'est extrêmement enrichissant pour nos équipes c'est extrêmement
49:33enrichissant pour l'institution en tant que telle c'est comme ça qu'on progresse c'est que marion le
49:36souligner et voilà on espère continuer à faire la ville avec vous tout simplement donc merci et
49:43passez une excellente fin de soirée
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