00:00L'incarcération de Nicolas Sarkozy fait réagir la classe politique, le procureur général près de la cour de cassation, mais aussi l'actuel chef de l'État, Jacques Serret.
00:08Oui, cette phrase du ministre de la Justice, Gérald Darmanin notamment, fait hurler une partie des magistrats.
00:15J'ai été voir Nicolas Sarkozy, vous savez quoi, j'irai le voir d'ailleurs en prison, comme garde des sceaux, j'irai m'inquiéter, je m'inquiéterai de ses conditions de sécurité.
00:22Il n'en fallait pas plus pour faire sortir de ses gonds le procureur général près de la cour de cassation, Rémi Yelts, qui voit une atteinte à l'indépendance des magistrats.
00:31Il y a un risque, en effet, qu'une telle visite soit ressentie par les magistrats et soit, et c'est important, soit perçue par l'opinion comme une forme d'obstacle finalement à cette sérénité recherchée.
00:45Il faut véritablement préserver de toute influence l'intervention des magistrats dans un dossier aussi sensible.
00:53Reste la question de l'exécution provisoire, loin de faire l'unanimité, après Marine Le Pen pour inégibilité, c'est au tour de Nicolas Sarkozy.
01:02Depuis la Slovénie où il se trouve pour un sommet consacré à la Méditerranée, Emmanuel Macron s'est livré un commentaire.
01:09Quant aux questions d'exécution provisoire, je pense que c'est un débat légitime dans une démocratie,
01:13parce que tout le monde souhaite qu'il puisse y avoir des voies d'appel et de recours.
01:18Mais dans le cas présent, en attendant l'appel, Nicolas Sarkozy est en prison.
01:22Merci beaucoup Jacques Serret du service politique d'Europe.
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