Nicolas Sarkozy en prison : les détails de sa demande de remise en liberté

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00:0016h48, Caroline Iturbide, Christophe Bordet, Gérard Magic Carreroux, Jules Torres, Olivier Guenek

00:09et puis toute notre petite équipe en régie, Laurent Tessier, Fabrice Laffitte et Alexandre Omar.

00:14Donc on revient, puisque nous avons évoqué le Louvre parce que M. Bauer devait nous quitter avant 16h30,

00:22donc on revient sur cette révélation du journal du dimanche.

00:25Les députés LFI, Daniel Obono et Hugo Bernalissi, sont cherchés à exercer leur droit parlementaire

00:31pour rencontrer Nicolas Sarkozy et ses officiers de sécurité.

00:35A priori, les informations que nous avons, c'est que c'est évidemment très difficile,

00:39mais Nicolas Sarkozy, entre guillemets, il tient le coup.

00:43C'est-à-dire qu'il écrit 5, 6, 7 heures par jour, il fait une heure de sport.

00:46A priori, sur la nourriture, il ne tient pas forcément à lui-même se faire ou d'un steak haché

00:57ou ce que sais-je qu'on peut faire en prison.

00:59Je sais qu'il n'est allé une seule fois voir la cour qui est en fait une cage

01:05et en fait il n'y va pas.

01:07Il préfère rester dans sa cellule, donc 24h sur 24 de ce fait.

01:13En revanche, il a des visites, par loire, ses avocats viennent quasiment tous les jours,

01:18ce qui est important parce que quand tu es un détenu, entre guillemets, classique,

01:21je ne suis pas sûr que ton avocat vienne te voir une heure par jour.

01:25Le fait d'aller une heure par jour te permet de...

01:28De sortir un peu de...

01:30Oui, parce que le temps est long.

01:31Mais ce n'est pas un traitement de faveur qu'il a, c'est que lui, il a quand même une remise en liberté

01:34qui est en cours et qui va bientôt être statué, donc ça il peut en parler.

01:38Il a quand même un appel qui va être dans les prochains mois,

01:40donc peut-être qu'il peut le justifier, le fait que ses avocats viennent,

01:44par la stratégie de l'appel.

01:45Donc voilà, c'est des informations.

01:47Demain, nous allons célébrer, ça fera 8 jours qu'il est là.

01:50On imagine tous que le calendrier, c'est 3 semaines, 1 mois.

01:54Ce matin, Christophe Ingrain me disait que s'il y a une demande d'audiencement,

01:58à ce moment-là, ça va très vite.

02:00C'est-à-dire que si l'audience est le matin, le soir, il sort.

02:03Il n'y a pas besoin d'épiloguer, c'est en tout cas ce que me disent les avocats.

02:07Donc effectivement, j'imagine que c'est ce qu'attend le président Sarkozy avec impatience.

02:13Nous, ce qu'on nous disait initialement, c'est qu'il y a 2 mois pour statuer,

02:18mais qu'a priori, c'est entre 3 et 4 semaines que le tribunal choisit de vous libérer ou non.

02:24La question, elle est quand même entière,

02:26parce qu'on voit bien que Nicolas Sarkozy n'a aucun traitement de faveur

02:29depuis qu'il est incarcéré, depuis mardi dernier.

02:32On a vu toutes les menaces qu'il y avait eues.

02:35On va venger Kadhafi, on va venir te chercher.

02:37Ça, c'est quand même des choses qui peuvent heurter

02:39et qui, je pense, appellent quand même au côté raisonnable du tribunal

02:43qui ne peut pas balayer d'un revers de main,

02:45que Nicolas Sarkozy n'est pas un détenu comme les autres.

02:48Et qu'en le mettant en prison et en le protégeant pas comme un détenu lambda,

02:52c'est parce qu'il y a la raison d'État,

02:53c'est parce que c'est un ancien président de la République.

02:55Et donc la question sous-jacente, c'est est-ce que oui ou non,

02:58il avait quelque chose à faire en prison ?

03:00Daniel Obono et Hugo Bernalicis,

03:02qui sont donc deux députés de la France Insoumise,

03:04étaient ce matin à la Santé.

03:05Et il y a une source que vous avez peut-être vue,

03:08élu, je ne sais pas si vous pouvez nous apporter des éléments.

03:12Bernalicis est en train de péter un câble,

03:14glisse une source interne à la prison de la Santé.

03:17Est-ce que vous êtes au courant de cela ?

03:19Oui, c'est notre collègue Geoffroy Antoine

03:21qui a écrit cet article

03:23et il a eu plusieurs sources

03:24et au ministère de la Justice

03:25et au sein de l'administration pénitentiaire

03:27et au sein de la prison de la Santé.

03:29C'est comme ça qu'il a pu bâtir cet article.

03:32Il faut quand même savoir que nous, c'est notre métier

03:34d'avoir des sources,

03:35surtout depuis une semaine,

03:37les gens de la prison de la Santé,

03:38on en a beaucoup,

03:39on a fait des interviews.

03:41Et donc évidemment,

03:42M. Bernalicis a vu rouge,

03:45je pense qu'on peut le dire comme ça,

03:46parce que vous savez,

03:47ces gens-là considèrent un petit peu

03:49que la loi leur est due

03:49et qu'ils se sont un petit peu démarquis

03:51et ils font ce qu'ils veulent

03:52quand ils arrivent dans un endroit.

03:53Ils disent qu'on a le droit de visiter.

03:54Je vous rappelle quand même

03:55que si un détenu refuse

03:57de voir des députés,

03:59même si c'est inscrit dans la loi,

04:01s'il refuse que des députés

04:02viennent dans sa cellule,

04:03c'est le droit du détenu

04:05qui prime avant le droit

04:06de ces deux députés.

04:08Donc, en réalité,

04:10c'est ce qu'on a dit tout à l'heure,

04:11c'est une recherche de buzz,

04:12c'est du voyeurisme,

04:14ils font ça avec un intérêt,

04:15évidemment, électoral,

04:16un intérêt politique.

04:17C'est vraiment bas de plafond,

04:18c'est vraiment bas de gamme

04:19et que des élus de la République

04:20qui sont, par ailleurs,

04:22dans l'examen d'un budget

04:23qui va faire la poche des Français,

04:26perdent leur temps

04:26à aller à la prison de la santé

04:28pour emmerder Nicolas Sarkozy

04:30et l'humilier un petit peu plus,

04:32c'est quand même ridicule.

04:33Il est 16h52,

04:35nous parlons de l'Argentine.

04:36de la République,

04:37de la République,

04:38de la République,

04:38de la République.

04:39Merci.

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