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  • il y a 2 mois
En pleine crise politique, les Français prennent la parole sur BFMTV. Ils sont commerçants, retraités, chefs d'entreprises, agriculteurs, médecins, fonctionnaires... Ils ont des opinions différentes et attendent de savoir quel sera l'avenir politique de la France.

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Transcription
00:00– C'est ça, parce qu'en fait, depuis tout à l'heure, il y a deux solutions, recettes ou dépenses,
00:04soit on ne peut pas augmenter nos recettes, sauf si on occupe de travail, de retravail, on finit chez le ministère.
00:09– Oui, et puis on a bien compris que les hausses d'impôts, ce n'était pas tellement…
00:11– Ou on fait du noir, et l'autre manière, c'est de diminuer ses dépenses, et là, on est en système D, c'est dangereux.
00:16Alors moi, mes élèves, je leur dis, il y a deux facteurs de production, le capital et le travail.
00:21Alors, on taxe beaucoup le travail, et à un moment, peut-être que M. Troussel a raison,
00:25il faut peut-être un peu plus taxer le capital.
00:26Je suis désolée, je ne parle pas des petits, des artisans ou des petites entreprises et des commerçants
00:30qui tiennent le pays à bout de bras, mais peut-être qu'on peut réfléchir à ça.
00:33Et troisième chose que je voulais dire aussi, c'est que, j'ai perdu le fil, mais je vais en s'en venir.
00:40C'est que, ah oui, sur le…
00:41– Il a cassé.
00:42– Il a cassé quoi ? Non, non.
00:43– Le fil est à casser à force d'être taxé.
00:46– Ah oui, sur ça.
00:46– Oui, non, mais sur le capital, il faudrait peut-être aussi revoir comment est-ce qu'on peut le taxer,
00:53non pas sur les petites entreprises, etc., mais quand on entend les dividendes faramineux,
00:59on peut quand même y réfléchir.
01:00Ah oui, voilà.
01:01Sur l'éducation, parce qu'on parlait de baisse de dépense.
01:04L'éducation, c'est un domaine de l'État, c'est le premier budget de dépense, sauf qu'il y a de la gabegie.
01:08Je vous donne un exemple.
01:09Dans l'éducation nationale, en lycée professionnel, on a, depuis l'année dernière,
01:13on paye en fait les élèves qui vont en stage.
01:18C'est 400 millions d'euros.
01:19Ils n'ont rien demandé.
01:20Ils n'ont rien demandé et je crois que ce n'est pas un bon départ dans la vie.
01:23C'est-à-dire que c'est 50 euros par semaine pour les secondes,
01:26c'est 75 euros par semaine pour les premières
01:28et c'est 100 euros par semaine pour les terminales sur la durée de trois ans.
01:32Donc six semaines en seconde, huit semaines en première et six semaines en terminale.
01:37Alors, je suis désolée, ça peut aider, certes, sauf que cet argent, ces 400 millions,
01:41peut-être qu'il aurait été bien de les mettre dans le SNU,
01:43peut-être qu'il aurait été bien de les mettre dans des projets à l'étranger.
01:49C'est comment est-ce qu'on utilise l'argent ?
01:51Parce qu'en termes de rapport qualité-prix, on n'y est pas.
01:54Et en plus, cet argent-là qu'on donne, qui pèse et qui en fait, il est réutilisé.
01:58On va donner le jeune aura en seconde parce que tout travail, c'était le credo de Macron.
02:03Et ça permettait effectivement d'encourager la jeunesse.
02:06Mais cet argent, peut-être, sur l'apprentissage, c'était bien.
02:09Parce que quand on donne une perspective à nos jeunes, plutôt que de lui dire,
02:12voilà, t'as fait trois semaines de stage en seconde, ça te fait 150 euros sur l'année 300.
02:17Ces 400 millions-là, moi, quand je cherche de l'argent pour les emmener visiter, par exemple,
02:21le Parlement européen, par exemple.
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