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  • il y a 13 heures
Retrouvez l’émission le 19h Eco présentée par Stéphanie Coleau du lundi au jeudi et réécoutez-la en podcast.

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00:00DFM Business présente
00:02Le 19h écho, Stéphanie Collot
00:08Soyez les bienvenus dans le 19h écho, 30 minutes de concentré d'actualité économique
00:12et une large partie de cette édition sera consacrée à ce qui se passe du côté de l'Elysée.
00:17On devrait connaître le nom du prochain Premier ministre dans moins d'une heure maintenant.
00:22Emmanuel Macron a reçu les 16 chefs de parti à l'Elysée cet après-midi depuis 14h30
00:27sauf ceux du RN et de LFI. La gauche en est ressortie sidérée.
00:32La menace d'une censure plane toujours.
00:35Analyse d'Hugo Babé dans un instant.
00:37On sera aussi en ligne avec François Mickey-Marty, président du groupe Les Temps Nouveaux
00:41et l'économiste Thibaut Prébet qui nous dira comment peuvent réagir les investisseurs lundi matin face à ce chaos politique.
00:49Et puis on ira à Washington car Donald Trump menace à nouveau la Chine d'une augmentation massive de droits de douane
00:56après les restrictions décidées par Pékin sur les terres rares.
00:59Wall Street s'est retournée à la baisse au moment de ses déclarations.
01:02Antoine Ellard nous expliquera.
01:07C'était la réunion de la dernière chance.
01:09Pendant près de deux heures et demie, le président a reçu les partis de l'ancienne coalition gouvernementale
01:14et les forces de gauche hors insoumis.
01:16Une réunion qui est loin, très loin d'avoir satisfait la gauche, Hugo Babé.
01:21Oui Stéphanie, déjà pour une simple raison, le premier ministre qui sera nommé d'ici une heure par le président
01:27ne sera pas de gauche, c'est acté.
01:30Les socialistes, les communistes et les écologistes sont sortis furieux que rien ne change.
01:36Écoutez Marine Tondelier, la secrétaire nationale des écologistes.
01:39Nous estimons que nous ressortons avec aucune réponse, sur rien,
01:46si ce n'est que le prochain premier ministre qui devrait être nommé dans les heures qui viennent,
01:50nous dit Emmanuel Macron, ne sera pas dans notre camp politique, pour le dire clairement.
01:54Le président a même conclu qu'il existait encore un socle commun
01:58et qu'il était légitime de gouverner.
02:00Comprenez, le nouveau premier ministre sera issu de la même coalition
02:04que Michel Barnier, que François Bayrou et que Sébastien Lecornu,
02:08la gauche dénonçant plus une réunion pour rien,
02:11où aucune discussion n'a été ouverte, hormis celle de la réforme des retraites.
02:16Hugo, effectivement, c'était le sujet qui pouvait tout faire basculer.
02:21Est-ce qu'Emmanuel Macron a reculé sur la réforme des retraites ?
02:24Disons que le président a fait un petit geste.
02:26Il est prêt à décaler le calendrier, mais seulement sur le recul de l'âge de départ à la retraite.
02:31Il serait momentanément gelé à 63 ans jusqu'à l'élection présidentielle de 2027.
02:38Pas question, en revanche, de suspendre la réforme
02:40ni de toucher à l'allongement de la durée de cotisation
02:44qui, lui, va progresser de 42 à 43 ans.
02:48Un geste jugé très insuffisant par les socialistes
02:51qui réclamait une vraie suspension sur l'ensemble des paramètres,
02:55âge et durée de cotisation.
02:57Olivier Faure a même déclaré que les socialistes qui se réunissent en ce moment
03:00censureront immédiatement le gouvernement
03:03si la réforme des retraites n'était pas au minimum suspendue.
03:07Écoutez-le.
03:07Dans les conditions dans lesquelles nous sommes aujourd'hui,
03:11comme nous n'avons obtenu aucune garantie,
03:14tenez-le-vous pour dit,
03:15il n'y a aucune garantie de non-censure de notre part.
03:18Nous sommes toujours prêts à faire respecter les Français
03:21parce qu'au fond, c'est de cela dont il s'agit.
03:24S'ils ne sont pas respectés,
03:26ni dans la composition du gouvernement,
03:28ni dans les revendications qu'ils portent,
03:31alors effectivement, nous n'aurons pas d'autre choix que de censurer.
03:34– Hugo, cette réunion, elle se tenait également avec le socle commun.
03:38Est-ce qu'elle a au moins permis de le reformer ?
03:40– Eh bien, pas vraiment.
03:41Pas vraiment.
03:42Même du côté du socle commun,
03:43le futur n'est vraiment pas plus éclairci.
03:46Ils sont restés silencieux à leur sortie,
03:48à leur entrée également,
03:49même divisés avec d'un côté Gabriel Attal sorti seul,
03:53qui appelait ce matin le président à partager le pouvoir,
03:56ce qui ne semble pas être le cas.
03:58Et de l'autre côté, Horizon,
04:00qui par la voix d'Edouard Philippe,
04:01souhaite toujours une nouvelle élection présidentielle,
04:03après l'adoption d'un budget.
04:05Et pour les Républicains, ce n'est pas mieux.
04:07Laurent Wauquiez et Bruno Retailleau sont sortis ensemble,
04:10sans un mot,
04:11et réunissent ce soir le bureau de leur parti en visio.
04:15Pour l'heure, aucune garantie n'est confirmée
04:17sur la participation des LR au gouvernement.
04:19Et même Bruno Retailleau insiste sur deux points.
04:22Lui ne participera pas à un gouvernement
04:24et ne soutiendra ni un Premier ministre de gauche,
04:27ni un Premier ministre macroniste.
04:29Le gouvernement, lui, devra être complètement nommé lundi
04:32pour pouvoir déposer un projet de budget
04:34dans les temps au Parlement.
04:36Et ça urge.
04:37Merci beaucoup Hugo Babé.
04:38On est en ligne avec François-Mickey-Marty.
04:40Bonsoir, vous êtes président du groupe Les Temps Nouveaux.
04:43On l'a dit, Marine Tondelier est ressortie sidérée,
04:45sans aucune réponse, a-t-elle déclaré.
04:48Sauf que le prochain Premier ministre
04:50ne sera pas issu de la gauche.
04:54Déception, circonspection, inquiétude,
04:56c'était l'état d'esprit du PS ce soir.
04:59Qu'est-ce que ça vous inspire,
05:00cette séquence politique, François-Mickey-Marty ?
05:03Bonsoir.
05:04Oui, je crois que cette séquence d'aujourd'hui
05:07est d'une certaine manière le prolongement
05:09de ce que nous avons connu ces derniers temps,
05:11à savoir une difficulté, pour ne pas dire une impossibilité,
05:15à trouver des passerelles, des ponts,
05:17quelle que soit la nature de la relation
05:19entre, en effet, le socle commun,
05:22ou une partie de ce socle commun,
05:24et puis d'autres partenaires.
05:25Au fond, l'idée de plateforme de stabilité
05:27telle qu'elle avait été évoquée par Sébastien Lecornu,
05:29c'était un peu ça, associé au socle commun,
05:32moyennant quelques concessions des deux côtés,
05:35une alliance avec les socialistes,
05:37permettant, pourquoi pas, de faire voter un budget,
05:40et pourquoi pas, d'aller vers une stabilité.
05:41Ce que l'on voit aujourd'hui, en effet,
05:43c'est que cette hypothèse-là,
05:45est totalement répudiée.
05:47L'hypothèse plus importante d'un contrat de gouvernement
05:51qui irait vers une coalition
05:52dont on pourrait se dire
05:54qu'elle serait elle-même facteur de stabilité,
05:55qui serait donc une hypothèse plus ambitieuse,
05:58elle-même, et de ce fait, beaucoup plus loin,
06:00reste une hypothèse extrêmement minimaliste
06:02qui serait une forme d'accord
06:04sur trois ou quatre projets,
06:06sur compatible, et on voit bien à quel point
06:07la réforme des retraites,
06:09jusqu'à la nausée quasiment,
06:10cette réforme des retraites qui revient en permanence,
06:12évacuant tous les autres débats,
06:14fait encore blocage.
06:15Donc, sur le fond, comme sur la forme,
06:18on a le sentiment aujourd'hui
06:19d'une situation qui est plus encore bloquée.
06:21Peut-être que ça n'était le cas
06:22avant la nomination de M. Le Corne.
06:24Ça veut dire qu'on est clairement dans l'impasse,
06:26François-Michel Marti.
06:26Est-ce que c'est une crise politique
06:27ou carrément une crise de régime ?
06:30– Alors, crise politique, bien entendu,
06:33crise de régime au sens où la Ve République,
06:38je crois, ne parvient pas à fournir sa promesse.
06:42Longtemps, on a considéré que la Ve République,
06:44par son fonctionnement institutionnel,
06:46par la nature de la Constitution,
06:48permettait, garantissait même,
06:51une stabilité de l'exécutif
06:53et un jeu rationalisé,
06:55c'était le maître mot des concepteurs
06:56de la Ve République, du parlementarisme.
06:58Aujourd'hui, c'est exactement l'inverse qui se produit.
07:01Donc, oui, il y a une mise en cause
07:03de la Ve République dans sa nature,
07:06dans son esprit des origines,
07:08puisqu'au fond, elle ne parvient pas
07:09à assurer cette stabilité-là.
07:11Et aujourd'hui, les deux phénomènes,
07:12les deux traductions concrètes auxquelles on assiste,
07:15il y a bien entendu la progression
07:17du Rassemblement National,
07:18que je pense que nous avons tous en tête,
07:19la Rassemblement National qui était à 13%
07:21lors des législatives de 2017
07:23et qui aujourd'hui oscille entre 33 et 36%
07:26dans les intentions de vote.
07:27Donc, il y a eu pendant ces années
07:28une nette progression du Rassemblement National.
07:30Ce qui est plus inquiétant en termes démocratiques
07:33ou républicains, si vous voulez,
07:34c'est que l'on voit depuis cet été
07:37progresser un désaveu croissant
07:40envers la classe politique de manière générale.
07:43Le récent sondage qui a été réalisé
07:45pour BFM TV cette semaine
07:46le montre très bien.
07:47Aujourd'hui, on a 44% des Français,
07:4944% qui souhaitent que le prochain Premier ministre,
07:52celui qui est en train d'être nommé,
07:54que l'on va connaître tout à l'heure,
07:55n'appartiennent à aucune déformation politique,
07:58y compris le Rassemblement National.
08:00Donc, il est en train de se produire quelque chose
08:02qui est assez surréaliste au cœur même
08:03de cette Ve République,
08:05qui est bien au-delà de la progression
08:06du Rassemblement National,
08:07qui est au fond un discrédit de l'action politique
08:11et des responsables politiques dans leur ensemble.
08:13Donc, là, on touche d'une certaine manière
08:15le cœur d'une crise politique.
08:17C'est-à-dire que c'est le politique,
08:18quasiment dans sa nature,
08:20dont une partie des Français se détourne.
08:22François-Miquet-Marty, dans les conditions
08:24dans lesquelles nous sommes aujourd'hui,
08:26peut-être demain avec ce nouveau Premier ministre
08:29qui sera nommé dans moins d'une heure,
08:31est-ce que le budget pourra être présenté
08:33lundi prochain en Conseil des ministres ?
08:35Ça suppose d'avoir un gouvernement d'ici là ?
08:39Bien sûr, c'est la grande question.
08:41C'est-à-dire que le scénario, à minima,
08:43en effet, serait la constitution d'un gouvernement
08:47qui, bon en mal en, puisse présenter un budget,
08:51ce budget étant probablement très amendé
08:52par les parlementaires,
08:53et puis ce budget parvenant in fine à être voté.
08:57Et puis, disons les choses simplement,
08:59on voit mal comment on pourrait rééditer
09:01cette opération de nombreuses fois.
09:02Donc, l'hypothèse, je crois que l'un des enseignements
09:05aussi de cette semaine,
09:06qui se clôture aujourd'hui,
09:07c'est que l'hypothèse d'une dissolution
09:09avance quand même à grands pas.
09:11Alors, en effet, si dissolution,
09:12il doit y avoir, mieux vaut qu'elle survienne
09:14après l'adoption éventuelle du budget,
09:17c'est-à-dire en gros, au courant novembre ou fin novembre,
09:19mais au fond, même cette hypothèse-là
09:21qui serait, un, un gouvernement,
09:23on va dire extrêmement fragile
09:25et qui permette d'adopter un budget,
09:26puis une dissolution,
09:28même cette hypothèse-là, aujourd'hui,
09:30n'est pas assurée.
09:32Alors qu'au fond, il va y avoir un mardi
09:33le discours de politique générale
09:34du nouveau Premier ministre,
09:36lequel, le nouveau Premier ministre,
09:37peut être censuré éventuellement
09:38dans les jours qui suivent,
09:40auquel cas, on retrouvera
09:42les difficultés de constitution
09:43d'un nouveau gouvernement.
09:44Donc, on voit à quel point,
09:46vous parliez tout à l'heure
09:46de la Ve République,
09:47le système, le mode de fonctionnement
09:50et l'équilibre des rapports de force
09:51tels que l'on connaît aujourd'hui
09:53est plus excusé, au fond.
09:55On est au-delà de l'usure, je crois.
09:56– Effectivement, merci beaucoup François-Mickey-Marty.
09:59On est en ligne également avec Thibaut Prébet.
10:00Bonsoir, vous êtes auteur et économiste indépendant.
10:03Thibaut, quand on écoute ce que vient de dire
10:05François-Mickey-Marty,
10:07une dissolution possible, probable,
10:11d'ici quelques semaines,
10:13cette séquence politique que l'on vit actuellement,
10:17comment, selon vous,
10:18elle va être perçue par les marchés lundi matin ?
10:21– Alors, je pense que les marchés
10:23sont déjà très habitués à la situation
10:25et ne se font pas de billes.
10:27Donc, je ne pense pas que ce soit
10:27un très, très gros mouvement.
10:30Les marchés, d'ailleurs,
10:30se désintéressent souvent
10:31des sujets de politique domestique.
10:33Alors, c'est évidemment strictement négatif,
10:35mais dans des proportions qui, à ce stade,
10:37ne sont pas catastrophiques.
10:38C'est-à-dire qu'on est dans une politique
10:39du petit pas pour le marché,
10:40qui est toujours des petits pas
10:41dans le mauvais sens, mais récurrent.
10:43Ce que le marché souhaitera,
10:45c'est que la France avance sur un chemin
10:46qu'a connu la totalité des pays
10:49qui sont autour de nous,
10:49c'est-à-dire de passer
10:50d'un régime bipartisan
10:51à un régime de coalition.
10:53Ça implique une maturité
10:54là-dessus du personnel politique,
10:56voire un renouvellement.
10:57Aujourd'hui, ce n'est pas du tout
10:58ce qu'on voit.
10:58Donc, c'est vrai que le chemin
11:00qui rassurait le marché
11:01et que nos politiques comprennent
11:03que quand on fait
11:04une alliance électorale,
11:05il faut la suivre pour un gouvernement,
11:06comme on fait partout,
11:07en Allemagne, en Espagne, en Italie,
11:09et que tant qu'on est en cette logique
11:10d'avoir que des partis
11:11qui veulent gouverner tout seuls
11:12en n'ayant pas le début
11:13d'une majorité,
11:14on va être dans une forme d'impasse
11:15et attendre qu'on en sorte
11:16avec le moins de dégâts possibles.
11:18Je pense que le sujet
11:19de la réforme des retraites
11:20est presque plus sensible
11:21que le blocage politique
11:23pour les marchés
11:23qui, en l'occurrence,
11:25se sont habitués à cette idée.
11:26Ça, justement,
11:27la réforme des retraites,
11:27si on devait reculer
11:29sur cette réforme,
11:30la suspendre,
11:31la geler,
11:32même l'annuler,
11:34l'abroger,
11:35ça, selon vous,
11:36ça pourrait être vraiment
11:37un élément déclencheur
11:38pour les marchés financiers,
11:39pour les investisseurs,
11:40pour éventuellement,
11:41voilà, provoquer une chute
11:43sur les marchés à la bourse ?
11:45Non, je ne crois pas vraiment
11:46parce que je pense que,
11:48comme je le disais,
11:48on est en cette logique
11:49de petite part.
11:49C'est-à-dire que,
11:50déjà, il faut rappeler
11:51que cette réforme,
11:52aujourd'hui,
11:52pour toutes les raisons
11:53qu'on pourrait évoquer,
11:54que ce soit une mauvaise explication,
11:56qu'elle arrive trop tôt
11:57quand il y a encore
11:57trop de chômage
11:59ou simplement
12:00qu'il y a beaucoup de populisme
12:01qui disent qu'elle n'est pas nécessaire,
12:02mais elle est rejetée,
12:03quand même, globalement,
12:04aujourd'hui,
12:04par les Français.
12:05Donc, considérer
12:05qu'il faille reculer,
12:07c'est malheureusement,
12:07on peut le dire,
12:08mais en tout cas,
12:08c'est quelque chose
12:09qui est compréhensible.
12:11Le deuxième point,
12:11c'est que tout le monde sait
12:12qu'elle est inévitable.
12:13C'est-à-dire que tous nos voisins
12:14sont en train de passer
12:15à 66, 67, 68 ans.
12:17Donc, l'idée qu'on ira
12:18faire exactement
12:19le même chemin à terme
12:20est le bon,
12:21d'autant plus que les hypothèses
12:22du corps sont,
12:24en termes en tout cas,
12:25de fécondité totalement optimiste
12:27et absurde.
12:28Donc, on sait que,
12:28de toute façon,
12:28tout ça va se dégrader,
12:29qu'on n'aura pas de choix.
12:30Donc, on recule un petit peu
12:31pour mieux sauter après,
12:32que personne n'ait envie de dire
12:34qu'il faudra travailler
12:34plus longtemps,
12:35que ça nécessite un parti
12:36qui gagne les élections
12:37et qui dit,
12:37oh là là,
12:38vous ne vous rendez pas compte
12:38de ce que j'ai trouvé en arrivant,
12:39on va falloir faire un effort.
12:41Quelque part,
12:41tout le monde le sait.
12:42Donc, ce sera un mauvais signal
12:43de court terme.
12:44Je pense, en revanche,
12:44qu'il n'y a rien là-dedans
12:45qui va nature à amener
12:46à un affolement.
12:47Parce que le chemin,
12:47entre guillemets,
12:48à long terme,
12:49je pense qu'il est déjà
12:49un peu connu tous en réalité.
12:51Merci beaucoup, Thibaut Prébet.
12:52Je rappelle que vous êtes
12:53auteur et économiste indépendant
12:54en 19h13 sur BFM Business.
13:04les milieux économiques,
13:05pas de temps à perdre
13:05car les chocs géopolitiques
13:07ont rarement été aussi nombreux
13:09et le monde ne nous attend pas, Mathieu.
13:12Exactement.
13:12Il y a 30 ans,
13:13la France comptabilisait
13:1430 conflits dans le monde
13:16qui étaient jugés
13:17d'un niveau sévère assez élevé.
13:19Aujourd'hui,
13:20c'est 120 conflits recensés,
13:22soit 4 fois plus.
13:23Et le fait nouveau,
13:24c'est qu'on avait l'habitude
13:25de dire qu'une crise
13:26en chassait une autre.
13:27Aujourd'hui,
13:28les crises,
13:29elles se superposent.
13:30C'est ce que l'ancien
13:31chef d'état-major des armées,
13:32Thierry Burkart,
13:33appelle l'effet cliquet.
13:36Je peine à discerner
13:38quelles pourraient être
13:39les portes de sortie
13:40ou de stabilisation
13:41à court terme.
13:43J'estime même
13:43qu'on est plutôt face
13:44à quelque chose
13:45que j'appelle
13:45les effets cliquets.
13:46C'est-à-dire qu'il y a
13:47des étapes qui sont franchies
13:48et c'est comme si un peu,
13:50il n'y aurait pas de retour en arrière
13:52et je pense que c'est un peu la réalité.
13:54Je pense qu'il ne faut pas
13:54qu'on s'attende
13:55à un horizon visible,
13:56à un retour en arrière.
13:57Et donc,
13:58ce n'est pas la peine de se dire
13:59je vais faire le dos rond
13:59et en fait,
14:00ça reviendra un peu comme avant
14:01et je pourrais reprendre mon business
14:03pour gérer les affaires.
14:04Je pense qu'il y a vraiment
14:04un effet cliquet
14:05et donc,
14:06il faut plutôt se préparer
14:08à gérer le monde
14:08tel qu'il est aujourd'hui
14:09face à nous.
14:10C'est la réalité.
14:11Comme le dit l'ancien
14:12chef d'état-major des armées,
14:14les crises se superposent
14:15et au-dessus de la pile,
14:16il y a la menace russe.
14:17Oui, Thierry Burkart
14:18qui prévient
14:18la menace russe,
14:20elle est durable.
14:21Dans sa doctrine,
14:21Vladimir Poutine estime
14:22que c'est l'existence même
14:24de la Russie
14:25qui est en jeu.
14:25Il s'estime floué,
14:27il s'estime encerclé
14:28par l'Occident.
14:29Il a inauguré
14:30il y a plusieurs mois
14:30la plus grande usine
14:31de drones au monde
14:33dans le Tatar-100.
14:34Il s'est donné pour objectif
14:35d'envoyer 2000 drones
14:36par jour en Ukraine
14:37d'ici le mois de novembre.
14:38Quasiment pas un seul jour
14:40ne passe
14:40sans que l'Allemagne
14:41ne subisse aujourd'hui
14:42une attaque
14:43contre ses infrastructures,
14:45que ce soit les aéroports,
14:46les voies ferrées,
14:46les entreprises.
14:47Là, on est aussi
14:48dans une guerre hybride
14:49avec en toile de fond
14:50la Russie.
14:51Et l'Indo-Pacifique
14:52écristallise aussi
14:53toutes les tensions.
14:54Oui, l'Indo-Pacifique
14:55qui concentre 60%
14:56de la croissance mondiale,
14:5735% du PIB de la planète.
14:59C'est la moitié
15:00du trafic mondial
15:01des conteneurs.
15:02C'est la zone
15:02où les États-Unis
15:03ont opéré
15:04un pivot stratégique.
15:05C'est la zone
15:05où la Chine et le Japon
15:06gonflent leur budget militaire
15:07et font des exercices
15:08navals XXL.
15:09C'est la zone
15:10où Taïwan concentre
15:11à elle seule
15:12plus de 60%
15:13des capacités mondiales
15:14de semi-conducteurs.
15:16Là-bas,
15:16les traités de défense
15:17se multiplient.
15:18Si vous rajoutez à cela
15:20le nouvel ordre mondial
15:21alternatif
15:22qui est en train
15:22de dessiner Xi Jinping
15:23ou la guerre tarifaire
15:25de Trump
15:26qui déboussole
15:26le commerce mondial,
15:27vous voyez que les crises
15:28elles se multiplient
15:30et elles se superposent.
15:31La France là-dedans
15:32elle ne pèse
15:33que 3% du PIB mondial.
15:35Si elle ne veut pas
15:36subir ce monde
15:37qui se brutalise
15:38et se complexifie,
15:39le préalable
15:40c'est d'avoir déjà
15:40une cohésion nationale
15:41assez forte.
15:42Le monde ne nous attend pas.
15:44Merci Mathieu Jolivet
15:44pour votre chronique
15:45internationale
15:46à retrouver tous les soirs
15:47dans le 19h éco.
15:4919h16
15:50on va faire un tour
15:50sur les marchés
15:51avec Aude Kersulek
15:53et le CAC
15:53terminant en nette baisse
15:54ce soir.
15:56Moins et demi pour cent
15:57le plus bas du jour.
15:59Alors on avait passé
16:00une journée assez calme
16:00dans l'attente en fait
16:01d'un éclaircissement
16:02sur la situation politique
16:03française
16:03et tout s'est retourné
16:05à 17h.
16:06Alors à cause
16:06des Etats-Unis
16:07de Donald Trump
16:08qui a publié
16:09son message
16:10sur son réseau social
16:12il s'attaque
16:13à la Chine
16:14la Chine qui est devenue
16:15hostile
16:15et donc la guerre
16:16des terres rares
16:17qui fait rage
16:19il ne veut même plus
16:20voir Xi Jinping
16:21à la fin du mois
16:22ça a vraiment inquiété
16:23les marchés
16:24cette menace
16:25de droits de douane
16:27qui remonte
16:28ça fait remonter
16:29la volatilité
16:29d'ailleurs à Wall Street
16:31on est sur le VIX
16:32on est au-dessus
16:32de 20 points
16:34les indices américains
16:34qui avaient ouvert
16:35dans le vert
16:35se sont retournés
16:37à ce moment-là
16:38on a vu aussi
16:38un mouvement important
16:40sur le secteur
16:41de la tech
16:42qui a bien baissé
16:43Nvidia
16:43qui perd 2%
16:45la tech
16:46l'industrie aussi
16:47Stellantis
16:48sur l'indice parisien
16:49qui est peut-être
16:50l'une des valeurs françaises
16:51les plus exposées
16:52aux Etats-Unis
16:53moins 7,2%
16:55tout de même
16:55sur cette séance
16:56alors on avait aussi
16:57l'industrie de la défense
16:58qui baissait pas mal
16:59mais c'est aussi lié
17:00à l'accord de paix
17:01au Moyen-Orient
17:02Rheinmetall
17:03ou encore Thales
17:04qui fait d'ailleurs aussi
17:05baisser le pétrole
17:06sous la barre des 60 dollars
17:08pour le WTI
17:09mais on a aussi
17:11donc on clôture
17:12à Paris
17:12sous les 8000 points
17:14on a un bilan hebdomadaire
17:15qui a signal négatif
17:16on perd 2%
17:17sur l'ensemble
17:18de la semaine
17:19et on a surtout aussi
17:20les taux obligataires
17:21ce soir
17:22qui se détendent
17:23énormément
17:233,47%
17:25à Paris
17:26donc la France
17:27ça baisse
17:28comme partout d'ailleurs
17:29dans le monde
17:294,07%
17:30pour le 10 ans
17:31américain
17:32on a là
17:33les investisseurs
17:34qui jouent
17:34les baisses de taux
17:35à venir
17:35notamment à cause
17:36d'une dégradation
17:37de l'activité
17:38et du côté de Wall Street
17:40on évolue dans le rouge
17:41également
17:41moins 1,2%
17:43pour le Dow Jones
17:44pour le Nasdaq
17:45on est également
17:46en territoire négatif
17:47moins 2,6%
17:48c'est nettement
17:49dans le rouge
17:50Wall Street
17:51qui s'est retourné
17:51à la baisse
17:52après de nouvelles
17:53menaces douanières
17:54de Donald Trump
17:55contre la Chine
17:55en cause
17:56les restrictions
17:57décidées par Pékin
17:59sur les terres rares
17:59le président américain
18:00menace la Chine
18:02d'une nouvelle
18:03augmentation
18:03massive
18:05de droits de douane
18:05sur les produits chinois
18:07Donald Trump
18:09dit ne plus vouloir
18:10parler même
18:11à Xi Jinping
18:11on retrouve
18:12Antoine Larr
18:13à Washington
18:14Oui Donald Trump
18:17a posté ce matin
18:17sur son réseau social
18:18un long message
18:19plein de colère
18:20contre la Chine
18:21et la décision de Pékin
18:22de restreindre
18:23encore davantage
18:24ses exportations
18:24de terres rares
18:25Donald Trump
18:26est furieux
18:27pour au moins deux raisons
18:28sur le fond
18:29d'abord il dénonce
18:30une prise d'otage
18:31un acte hostile
18:32qui va pénaliser
18:33tout le monde
18:33et puis on sent aussi
18:35à travers ces mots
18:35que c'est l'ego
18:36du président américain
18:37qui est touché
18:38tout cela c'est vrai
18:39intervient alors que
18:40les relations s'étaient
18:41détendues avec la Chine
18:42Trump dit que
18:43cette décision
18:44l'a pris par surprise
18:45la Chine m'a menti
18:46dit-il
18:47Trump a clairement
18:48le sentiment
18:48de ne pas avoir été respecté
18:50et ça évidemment
18:51il ne le supporte pas
18:52résultat le président américain
18:53dit qu'il va répliquer
18:54je n'ai pas d'autre choix
18:56affirme-t-il
18:56il menace d'imposer
18:58notamment des taxes douanières
18:59massives
19:00sur les importations chinoises
19:01la guerre commerciale
19:03qui s'était calmée
19:03entre les deux pays
19:04pourrait donc repartir
19:05de plus belle
19:06Trump qui menace également
19:07d'annuler sa rencontre
19:08avec Xi Jinping
19:09un tête-à-tête
19:10qui devait avoir lieu
19:11dans un peu plus de deux semaines
19:12en marge du sommet de la PEC
19:13en Corée du Sud
19:14Antoine Lard
19:15à Washington
19:15à Gaza
19:16le cessez-le-feu
19:17est en vigueur
19:17depuis ce matin
19:18l'armée américaine
19:19confirme qu'Israël
19:20a achevé
19:21la première phase
19:22du retrait
19:23de la bande de Gaza
19:24permettant à des milliers
19:25de déplacés
19:26de rentrer
19:27les otages en vie
19:27encore retenus
19:28par le Hamas
19:29devraient être libérés
19:30dans les prochaines
19:3172 heures
19:33en échange
19:33de prisonniers
19:34palestiniens
19:35le prix Nobel de la paix
19:37est attribué
19:37à la chef de l'opposition
19:38vénézuélienne
19:39Maria Corina Machado
19:41qui vit en clandestinité
19:43dans son propre pays
19:44le prix échappe donc
19:45à Donald Trump
19:46pour la Maison-Blanche
19:47le comité Nobel
19:48fait passer
19:49la politique
19:50avant la paix
19:51et cela pourrait bien avoir
19:52quelques conséquences
19:54pour la Norvège
19:55Alexandra Pagé
19:55l'opposante vénézuélienne
19:59Maria Corina Machado
20:00est sous le choc
20:01et il n'y a pas qu'elle
20:02Oslo se prépare
20:03en effet
20:03à essuyer l'ire
20:04du locataire
20:05de la Maison-Blanche
20:06dont l'intense lobbying
20:07n'a pas fonctionné
20:08auprès du comité
20:09du Nobel
20:09selon le Guardian
20:10le président américain
20:11est allé jusqu'à appeler
20:12le ministre des Finances
20:13norvégiens
20:14ancien secrétaire général
20:16de l'OTAN
20:16pour lui faire part
20:17de ses ambitions
20:18ambitions déçues donc
20:20or un Donald Trump déçu
20:22est rarement
20:22un Donald Trump tempéré
20:23et il se trouve
20:24que la Norvège
20:25est en pleine négociation
20:26avec les Etats-Unis
20:27pour conclure
20:28un accord commercial
20:29la ministre du commerce
20:30a rencontré
20:31des responsables
20:32à Washington
20:32cette semaine
20:33objectif
20:34obtenir une réduction
20:35à 15%
20:36des droits de douane
20:37sur ses exportations
20:38vers les Etats-Unis
20:39il y a fort à parier
20:40que la décision
20:41des 5 membres
20:42du comité du Nobel
20:43risque de ne pas faciliter
20:45les échanges
20:45autre source d'inquiétude
20:47le fonds souverain norvégien
20:48le plus important au monde
20:492000 milliards de dollars
20:5140% de ses investissements
20:53sont réalisés
20:53aux Etats-Unis
20:54Donald Trump
20:55pourrait bien passer
20:56sa colère
20:57en lui mettant
20:58des bâtons dans les roues
20:59quelques jours
21:00après la présentation
21:01du plan pour protéger
21:02l'acier européen
21:03Stéphane Séjourné
21:04fait le service
21:05après-vente
21:06le commissaire européen
21:06était cet après-midi
21:07en visite
21:08chez Arcelor
21:08à Dunkerque
21:10son plan
21:11qui prévoit
21:11de relever fortement
21:12les barrières douanières
21:14contre l'acier chinois
21:14doit inciter Arcelor
21:16à réinvestir
21:17dans la décarbonation
21:19de ce site
21:19mais le groupe
21:20refuse pour l'instant
21:21de s'engager
21:22le reportage
21:23de Jérémy Mailleux
21:24pour BFM Lille
21:25Deux heures de réunion
21:28avec les dirigeants
21:29d'Arcelor Mittal
21:30et une déception
21:30pour le président
21:31de la région
21:32Là on a le sentiment
21:32que plus l'Europe
21:34plus les pouvoirs publics
21:35avancent
21:36Arcelor recule
21:37Au bout d'un moment
21:38ça commence à bien faire
21:38il faut respecter les gens
21:39et au premier chef
21:40les salariés
21:41Pourtant les mesures
21:42de protectionnisme
21:43réclamées depuis des mois
21:44par le géant
21:44de la métallurgie
21:45ont bien été entendues
21:46par la commission européenne
21:47Nous avons donc restreint
21:49de près de 50%
21:51les importations
21:52d'acier
21:52en Europe
21:54Nous avons augmenté
21:54les droits de douane
21:55sur l'ensemble
21:55des quotas restants
21:57qui devraient
21:59normalement permettre
22:00de sécuriser
22:01un marché domestique
22:03pour l'acier européen
22:04Doubler les droits de douane
22:06sur l'importation
22:07en particulier chinois
22:08La direction salue le geste
22:10mais veut encore attendre
22:11pour investir massivement
22:12dans la décarbonation
22:13du site
22:13Un projet
22:14à 1,2 milliard d'euros
22:16Nous attendons aujourd'hui
22:18que la commission européenne
22:20puisse confirmer
22:21les termes du MACF
22:24pour pouvoir avancer
22:27plus en avant
22:27et confirmer
22:28notre projet
22:29sur Dunkerque
22:30Rappelons qu'un plan social
22:31est en cours
22:32Les 300 emplois
22:33dunkerquois sont toujours menacés
22:34Les syndicats espéraient
22:36enfin rencontrer
22:36les dirigeants ce matin
22:37Mais ils n'ont pas le courage
22:38d'assumer
22:39ceux qui les font vivre
22:41Porte-clause
22:42après les annonces
22:43ils réclament maintenant
22:43des actes
22:44C'est-à-dire que là
22:45aujourd'hui je devrais
22:45être à côté de vous
22:46voir rentrer des camions
22:47de toupies de béton
22:48des camions remplis
22:49de parpaings
22:50pour faire avancer
22:51rénover
22:52et construire
22:54les nouveaux projets
22:54de décarbonation
22:55La CGT espère maintenant
22:57une nationalisation
22:58d'Arcelor
22:58pour entamer
22:59enfin le projet
23:00de décarbonation
23:01du site
23:01le plus polluant
23:02de France
23:03Un sujet de Jérémy Mailleux
23:04et Clément Kaminski
23:06Les émissions de CO2
23:07ne devraient que
23:07très légèrement
23:09diminuer en France
23:09cette année
23:10selon les estimations
23:12du Citépass
23:13l'organisme chargé
23:14de leur décompte
23:15une baisse de 0,8%
23:16bien en dessous
23:17des objectifs
23:18de l'exécutif
23:19en cause
23:20des secteurs
23:21toujours très énergivores
23:22Juliette Messa
23:23Des émissions en baisse
23:26mais un coup de frein
23:27insuffisant
23:270,8% de moins
23:29cette année
23:30bien loin de l'objectif
23:31des 5% de réduction
23:32voulu par l'exécutif
23:34à l'horizon 2030
23:34Pourtant
23:35ces dernières années
23:36la France avait réussi
23:38à tenir son engagement
23:39avec notamment
23:406,8% d'émissions
23:41en moins en 2023
23:42et même 20%
23:44depuis 2017
23:44Aujourd'hui
23:46certains secteurs
23:46restent très énergivores
23:48comme les transports
23:49avec un tiers
23:50des émissions nationales
23:51et une baisse prévue
23:52d'1,3%
23:53contre 2,5%
23:54l'année dernière
23:55L'agriculture stagne
23:57avec moins 0,3%
23:59pour l'année
23:59Dans les logements
24:00les émissions repartent
24:01à la hausse
24:02plus 0,2%
24:04cette année
24:04Les Français
24:05se sont remis
24:05à dépenser
24:06davantage en énergie
24:07alors que
24:08les années précédentes
24:09l'augmentation des prix
24:10les avait incités
24:11à se restreindre
24:12Entre 2021
24:13et 2023
24:14la consommation
24:15d'énergie
24:16avait alors chuté
24:17de 16%
24:18Et alors que les émissions
24:19de CO2 diminuent
24:20très légèrement
24:21les énergies renouvelables
24:22elles sont sous
24:23le feu des critiques
24:24pour leurs coûts
24:25mais surtout
24:25pour leurs intermittences
24:26Un vrai sujet
24:27pour les énergéticiens
24:28D'ailleurs
24:29Total Energy
24:30a ouvert il y a 3 ans
24:31un centre de contrôle
24:32de toutes ces centrales
24:34renouvelables
24:34pour équilibrer son réseau
24:36en temps réel
24:37un centre
24:38que notre reporter
24:38Nathan Cocampo
24:39a pu exceptionnellement
24:40visiter à Montpellier
24:417 jours sur 7
24:44les opérateurs
24:45gardent un oeil
24:46sur ces écrans
24:46Les données des 430
24:48centrales solaires
24:48et éoliennes
24:49en métropole
24:50et dans les dom-toms
24:50arrivent ici
24:51dans ce centre de contrôle
24:53Plus ces centrales
24:54produisent de l'énergie
24:54plus les prix baissent
24:56jusqu'à parfois
24:56tomber en dessous de zéro
24:58si la demande
24:59n'est pas au rendez-vous
24:59En moins d'une minute
25:01les opérateurs
25:01arrêtent à distance
25:02les éoliennes
25:03pour éviter de produire
25:04à perte
25:05Yann Bussnard
25:05responsable du centre
25:06de supervision
25:07Sur la plupart
25:08de nos centrales
25:09on est sur des compléments
25:10de revenus
25:10On a l'obligation
25:11de s'arrêter
25:12en cas de prix négatif
25:13ça représente
25:14150 centrales
25:14de notre portefeuille
25:15majoritairement
25:16les grosses centrales
25:17Si Total Energy
25:18ne réagit pas assez vite
25:19le gestionnaire de réseau
25:20qui doit gérer
25:21le surplus d'énergie
25:22lui demande alors
25:22des pénalités financières
25:24qui peuvent atteindre
25:25plusieurs milliers d'euros
25:26par mégawatt
25:26Les éoliennes sont ainsi
25:28bridées
25:28quelques minutes
25:29quelques heures
25:29une situation
25:30qui n'est pas optimale
25:31selon Gaël Vallée
25:32directeur du développement
25:33des renouvelables
25:34Et demain
25:34il y a d'autres solutions
25:35qui sont envisageables
25:36de déplacer éventuellement
25:37la consommation
25:38dans une vision nationale
25:39du pays pour augmenter
25:41la consommation
25:41sur ces heures-là
25:42et éventuellement
25:43des solutions
25:44de stockage d'énergie
25:45pour pouvoir profiter
25:47de cette énergie produite
25:48et de ne pas la perdre
25:49Une supervision des renouvelables
25:51pour agir rapidement
25:52en cas d'accident
25:53d'incendie
25:53et même de survol d'oiseaux
25:55et qui permet aussi
25:56de répondre
25:56à des futures demandes
25:57d'Enedis
25:58pour participer
25:59à l'équilibre général
26:00du réseau
26:01et ainsi éviter
26:02tout risque de blackout
26:03Nathan Cocampo
26:05le clic du jour
26:05avec ce soir
26:06un article sur
26:07l'agence spatiale européenne
26:08qui veut miser sur
26:09les lanceurs réutilisables
26:11pour tenter
26:11de concurrencer SpaceX
26:13Elle entend aussi
26:14ouvrir les lancements
26:15institutionnels européens
26:16aux entreprises privées
26:17tous les détails
26:18à retrouver sur notre site
26:19internet
26:20Je vous rappelle
26:20l'information de cette soirée
26:21on attend
26:22dans les prochaines minutes
26:23la nomination du prochain
26:24Premier ministre
26:26et Hugo Babé
26:27on a une déclaration
26:28de l'entourage
26:29d'Emmanuel Macron ce soir
26:30qui concerne
26:31donc le chef de l'État
26:33qui estime
26:33qu'il y a un chemin possible
26:34pour tisser des compromis
26:36et éviter la dissolution
26:37Oui donc le scénario
26:38de la dissolution
26:39qui était étudié
26:41même par les préfets
26:42en ce moment
26:42serait abandonné
26:44en tout cas pour le moment
26:45et tisser des compromis
26:47avec une coalition
26:48cette coalition
26:49ça semble s'écarter
26:50de plus en plus
26:51du socle commun
26:52Bruno Retailleau
26:53a même dit
26:53que l'expression
26:54socle commun
26:55était morte
26:56dimanche dernier
26:57Mathieu Jolivet
26:58Retraite
26:59pouvoir d'achat
27:0049.3
27:01c'est les trois sujets
27:02qu'on a par l'entourage
27:04du président de la République
27:05sur lesquels
27:06Emmanuel Macron
27:07pense dessiner
27:08un chemin possible
27:09maintenant on va voir
27:10si la nomination
27:10qui est imminente
27:11ce sera un profil politique
27:13ou un profil technique
27:14Oui parce que pour l'instant
27:15effectivement plusieurs noms
27:17on circule
27:17on ne va pas faire
27:19la liste à l'après-vert
27:20de tous ces profils
27:21que ce soit des profils
27:23techniques
27:23effectivement
27:24Hugo Babet
27:26vous avez des
27:27vous avez des
27:27derniers noms encore
27:29qui circulent
27:29En tout cas c'est un profil
27:31qui doit pouvoir discuter
27:32à la fois avec la gauche
27:34et à la fois avec
27:35ce socle commun
27:36en tout cas
27:37ce qu'il en reste
27:38et quelqu'un
27:39qui peut être en accord
27:41avec le président
27:42de la République
27:42tout en lui
27:44tout en pouvant
27:45le contredire
27:46pour voir
27:47le faire reculer
27:47sur certains sujets
27:48comme ça a été le cas
27:49tout petit peu
27:50sur la réforme des retraites
27:51aujourd'hui
27:51Et quelqu'un
27:52qui puisse embarquer
27:53une équipe
27:53qui n'a aucune ambition
27:54présidentielle
27:55pour 2027
27:56ça c'est le conseil
27:57qu'a formulé
27:59Sébastien Lecornu
28:01à Emmanuel Macron
28:03Eh bien on va continuer
28:04à suivre ça
28:04de près évidemment
28:05et il en sera question
28:07dans la matinale
28:07lundi sur BFM Business
28:09Laure Closier reçoit
28:10François Hical
28:11le président de Fipeco
28:12et Mathieu Plan
28:13directeur adjoint
28:14du département
28:14analyse et prévision
28:15de l'OFCE
28:16débriefing
28:18à quelques heures
28:20à quelques minutes
28:21de la nomination
28:22du nouveau premier ministre
28:24tout de suite
28:25sur BFM Business
28:26Culture Ia
28:26avec Anthony Morel
28:2719h éco
28:31sur BFM Business

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