- il y a 2 jours
Les Vraies Voix de l'emploi avec Philippe Loiselet, dirigeant de Loiselet & Daigremont ; Joseph Tayefeh, secrétaire général de Plastalliance.
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NewsTranscription
00:00Sud Radio, les vraies voix de l'emploi.
00:03Soyez les bienvenus, les vraies voix de l'emploi, comme tous les mardis soirs avec Philippe David.
00:07Ça va toujours mon Philippe ?
00:08Ça va toujours Cécile.
00:09Et on a des partenariats qu'on aime particulièrement ?
00:12Absolument !
00:13J'aime ma boîte. Vous connaissez ça ?
00:14Bien sûr, puisque ça fait maintenant quelques années que Sud Radio est partenaire de J'aime ma boîte.
00:19Et c'est une opération qui se déroulera donc jeudi, première édition.
00:23Je vous rappelle que c'était en 2003, je suis dit Philippe.
00:26Mais je n'étais pas dit.
00:27Oui, moi non.
00:27J'aime ma boîte, alors où les patrons sont un peu les mal-aimés de la société française,
00:33alors qu'ils sont indispensables tant aux tissus économiques qu'à la société.
00:37En ces temps compliqués, l'entreprise est-elle le principal vecteur de cohésion sociale en France ?
00:43C'est la question qu'on va se poser ce soir dans les vraies voix de l'emploi,
00:46après avoir bien sûr parlé un peu de nos boîtes et de cette opération,
00:49dont je vous le rappelle, Sud Radio est partenaire.
00:51J'aime ma boîte.
00:52Et Philippe Loiselet est avec nous, dirigeant de Loiselet-Dégremont,
00:56que vous retrouvez tous les vendredis à 18h52 dans les incontournables de la copropriété sur Sud Radio.
01:01Bonsoir, merci d'être avec nous.
01:03Joseph Taillefec est avec nous, secrétaire général de Past Alliance.
01:08Bienvenue.
01:08Bonsoir.
01:09On est ravis de vous accueillir.
01:11Alors on va commencer par vous, Philippe Loiselet,
01:13même si on vous connaît un peu pas mal sur Sud Radio.
01:17Loiselet-Dégremont, on parle immobilier bien entendu.
01:20Et oui.
01:21Voilà, avec vous, le contour de cet énorme groupe aujourd'hui.
01:25On n'est pas un énorme groupe, on reste une entreprise familiale.
01:29Oui.
01:31D'un peu plus de 300 personnes.
01:34Nous gérons l'équivalent de la ville de Nantes,
01:38principalement sur la région parisienne, mais aussi à Nantes et à Bordeaux.
01:40Comment ?
01:41Je dis à part ça, c'est pas énorme.
01:42Non, c'est pas énorme, on gère un peu plus de 100 000 logements sur 1500 immeubles.
01:51Un métier qui est, en ce qui concerne la copropriété,
01:54à la fois passionnant et très difficile.
01:57Je rends hommage ce soir à l'ensemble de mes collaborateurs,
02:01gestieurs de copropriété, leurs assistants et assistantes,
02:04qui font un métier, je le dis, un vrai métier de service public,
02:07au sens littéral du terme.
02:09Ils sont au service du public, au service de leurs clients,
02:11et ils s'occupent de ce qui est le plus important chez les Français,
02:15leur logement.
02:16Et juste une chose, pour avoir fait quelques assemblées générales de copropriétaires,
02:20quand on est syndic, c'est une partie de vos activités,
02:22il faut être à la fois casque bleu et psychologue, non ?
02:25C'est vrai, il faut avoir le goût du dialogue.
02:28Moi j'ai vu des réunions de copropriétaires,
02:29où c'était la foire d'emploi.
02:31J'ai l'habitude de dire que la copropriétaire en fout.
02:35Alors, est-ce que, pour répondre tout de suite à la question,
02:37avant de passer à notre autre invité,
02:39est-ce que, pour vous, on le disait dans notre émission,
02:44est-ce que c'est un lieu, par exemple, de cohésion sociale, aujourd'hui, l'entreprise ?
02:48L'entreprise, bien sûr.
02:50Alors, nous, ma boîte existe depuis 2003,
02:54ça fait 22 ans qu'on est partenaire de l'opération,
02:56et tous les ans, nos salariés nous préparent une surprise,
03:02font une fête, une chanson, un ballet.
03:06Ne me posez surtout pas la question de savoir ce que ce sera cette année.
03:10Je n'en sais rien.
03:11C'est la surprise.
03:12Ah oui, c'est vrai qu'ils profitent aussi pour un petit coup à boire,
03:17ou des bonbons, ou des gâteaux,
03:19enfin bon, il y a un petit quelque chose.
03:20C'est un brisement de, comme ça s'appelle, de lapins passés.
03:24Alors, je ne sais pas.
03:25Non, ce n'était pas moi, ce n'était pas moi.
03:27Non, parce qu'un loiselien en lapin, ça fait un peu trop, quand même.
03:32Et avec nous, Joseph Taifek est avec nous,
03:35secrétaire général de Place d'Alliance.
03:37Déjà, merci d'être avec nous.
03:40J'aime ma boîte, c'est pareil.
03:41On a envie que vous nous racontiez un petit peu l'histoire de cette entreprise.
03:44J'aime ma boîte, Sophie de Menton, qui est de la résistance positive.
03:50Et Sophie de Menton, je pense qu'elle a compris
03:52qu'il y avait beaucoup plus de cohésion, on va dire,
03:55autour de la machine à café que, par exemple,
03:57à écouter, on va dire, les discours à l'Assemblée nationale
03:59ou nos politiques.
04:01L'entreprise, aujourd'hui, quand on regarde,
04:03c'est un lieu où, on va dire, on s'unit.
04:05On travaille pour un projet, on travaille pour une mission.
04:08Vous avez les réseaux sociaux qui divisent,
04:09vous avez les politiques qui divisent.
04:11Tout est division.
04:12L'entreprise est le seul endroit, aujourd'hui,
04:14et je veux dire, je peux le voir, on va dire,
04:16au niveau des centaines d'adhérents que nous avons,
04:19dans lesquels, justement, cette unité est conservée.
04:21Il y a toujours, bien entendu, toujours des bisbis,
04:23comme dans tout endroit, c'est la vie.
04:26Mais on se rend compte, aujourd'hui,
04:27que les salariés sont heureux.
04:29Et je prends un témoin, le sondage fait par J'aime ma boîte,
04:32dans lequel plus de 64%, on va dire, des salariés
04:35reconnaissent qu'ils aiment leur entreprise.
04:37Ils estiment que ça structure leur vie.
04:39Ils estiment, effectivement, qu'ils sont heureux,
04:41effectivement, de travailler.
04:42Et donc, effectivement, si je dois un peu spoiler
04:45la fin de la question que vous m'avez posée,
04:48donner carrément la conclusion,
04:49bien entendu, c'est un vecteur de stabilité
04:51et de cohésion sociale.
04:52Alors, on va justement revenir, après,
04:53un peu plus en détail sur la cohésion sociale.
04:56Est-ce que l'entreprise, c'est le principal vecteur
04:58de la cohésion sociale de la société française ?
05:00Philippe Loiselet, sans être désagréable avec vous,
05:03en 2003, quand J'aime ma boîte a été fondée,
05:05vous étiez un des fondateurs.
05:07Est-ce que les rapports entre les salariés et leur boîte
05:10ont changé en 22 ans ?
05:12Je ne peux pas dire...
05:14Je ne peux parler que de mon entreprise.
05:16Et vous voyez chez vos clients aussi ?
05:17Oui, oui.
05:18Oui, mais...
05:19Enfin, c'est mon entreprise que je connais.
05:22Et encore une fois, je le disais tout à l'heure,
05:24c'est une entreprise familiale,
05:25et ça a un sens.
05:28On est une entreprise, il y a des valeurs...
05:31C'est une famille dans une famille, c'est ça que vous l'avez dit.
05:32C'est une famille dans une famille,
05:33c'est quelque chose de très important.
05:36Dans une famille, on se soutient mutuellement,
05:38on essaye de ne pas se tirer trop souvent dans les pattes.
05:41Quoique, quoi que, ça arrive de temps en temps,
05:43quand même malgré tout.
05:44Ne parlons pas de famille politique, mais enfin bon.
05:48Mais globalement, une entreprise familiale,
05:50c'est aussi un type d'entreprise
05:53qui a des valeurs un peu différentes
05:55que les entreprises cotées ou autres.
05:57Je n'ai rien contre les entreprises cotées,
05:59ce n'est pas mon propos.
06:01Mais en tous les cas, moi, je n'ai pas le sentiment
06:03que les choses se soient dégradées avec le temps.
06:07Il y a des choses qui se sont dégradées.
06:09Je vais parler de quelque chose
06:10qui ne va pas forcément plaire à tout le monde.
06:12Mais par exemple, monsieur parlait tout à l'heure
06:14du bruit de machine à café,
06:16des conversations de machine à café.
06:18Moi, c'est un peu pour ça que je ne suis pas très favorable
06:20au télétravail.
06:23Franchement, la cohésion sociale,
06:25elle se fait beaucoup plus au sein de l'entreprise
06:27que quand tout le monde est dispersé,
06:29chacun chez soi, etc.,
06:30on l'a vu pendant le Covid.
06:32Voir dans sa maison de campagne
06:33à 300 kilomètres de Paris ?
06:35Je n'en rajouterai pas.
06:37Mais le bruit de couloir,
06:40on ne peut pas dire plus,
06:41a son importance.
06:43On dit des choses,
06:44il y a des faux bruits,
06:45il y a des choses qui vont, qui viennent.
06:47Mais il y a aussi parfois de très bonnes idées
06:48qui sortent devant la machine à café.
06:50Il y a des idées qui me sont apparues
06:53avec une conversation avec des collaborateurs
06:56au coin de la machine à café
06:58ou devant la porte de l'ascenseur, etc.
07:01Je crois que tout ça est très important
07:02et il est essentiel que chacun se parle
07:06et qu'on n'ait pas peur les uns des autres.
07:08Mais vous, vous avez un métier de contact,
07:10en plus.
07:11Oui.
07:11Puisque quand vous traitez au sein de l'entreprise
07:14et au sein, il y a des remontées d'informations,
07:17il faut qu'on soit au courant,
07:18il y a des choses qui sont très humaines.
07:19Quand on parle à des propriétaires
07:21ou quand on parle à des locataires,
07:23il y a quelque chose qui fait que
07:25parfois il faut les rencontrer.
07:26Donc c'est difficile le télétravail chez vous.
07:28Je considère que c'est effectivement
07:30très très difficile.
07:32Et d'ailleurs,
07:34un certain nombre de nos collaborateurs
07:35ils sont résolument hostiles
07:36parce qu'ils aiment la ville d'entreprise.
07:41Ça peut paraître bébête de dire ça,
07:43mais il y en a quand même pas mal
07:44qui aiment la ville de l'entreprise.
07:45Joseph Thaï,
07:46qu'est-ce qui fait qu'on aime aujourd'hui
07:49les principaux paramètres
07:50qui font qu'on aime sa boîte en 2025 ?
07:53Outre la rémunération, bien évidemment.
07:55C'est surtout,
07:56quel est le sens de ce qu'on fait ?
07:58Moi, je prends notre exemple.
07:59Moi, je représente des entreprises
08:00qui sont dans l'industrie plastique.
08:02Dans l'industrie plastique,
08:03les salariés ne se posent pas la question
08:05de s'ils aiment leur boîte.
08:06Ils ne comprennent pas pourquoi
08:07certains n'aiment pas leur activité surtout.
08:09C'est-à-dire que tous les jours,
08:10ils ont entendu dans les médias
08:11des éléments sur le plastique,
08:14on va dire des images chocs.
08:15Et pourtant, les salariés viennent dire
08:17« Écoutez, moi, je fais des emballages
08:18pour pouvoir permettre de nourrir
08:21des populations qui n'ont peut-être pas accès
08:23à de la nourriture.
08:24Moi, je fais des bouteilles pour de l'eau
08:26pour des endroits où il n'y a pas de l'eau potable.
08:28Je fais des produits pour la santé, etc. »
08:31Ils se sentent utiles dans ce qu'ils font
08:32et ils ont un sens
08:34et ils comprennent ce qu'ils font.
08:35Et ce qui est intéressant,
08:36c'est que malgré, on va dire,
08:37cette industrie bashing que nous avons,
08:39c'est vrai que nous avons, on va dire,
08:40un manque, effectivement, parfois de personnel,
08:43mais ça, on va dire,
08:43c'est presque conjoncturel,
08:44mais globalement, les gens qu'on a chez nous,
08:47on a des gens qui sont là depuis 20 ans, 30 ans,
08:49ils ne souhaitent pas partir,
08:50ils ne souhaitent pas quitter leur entreprise.
08:53Et après le Covid, en fait,
08:54là, on a constaté, on va dire, un turnover
08:56où les gens ont dit « Bon, je veux changer.
08:57En gros, je n'aime plus l'activité de ce que je fais. »
08:59C'est plutôt la partie administrative.
09:01Mais quand on était sur la production,
09:02sur les éléments techniques,
09:04les gens étaient heureux.
09:05Et d'ailleurs, c'était d'ailleurs
09:06les activités qui n'étaient pas en télétravail, justement,
09:08parce qu'on ne pouvait pas télétravailler,
09:09on n'allait pas mettre une presse à injection à la maison.
09:11Donc, en l'occurrence, c'est...
09:14Ça coûte cher en électricité, sinon.
09:15Ça coûte aussi cher en électricité.
09:17Le prix de l'énergie pour l'industrie, c'est important.
09:20Mais c'est vrai qu'on a pu conserver les emplois,
09:23on a pu conserver les talents.
09:24Et aujourd'hui, les salariés,
09:26moi, ce que je constate,
09:27c'est que quand on parle de « J'aime ma boîte »
09:28sur les réseaux sociaux,
09:30chacun, on va dire, fait son petit événement,
09:32soit effectivement les gâteaux d'anniversaire,
09:34soit effectivement juste de poser avec l'affiche.
09:36Et ils sont fiers, en fin de compte.
09:38Ce n'est pas même aimer son patron en tant que tel,
09:40parce qu'il y a des entreprises parfois d'une certaine taille
09:42ou même parfois le patron, on ne le connaît pas vraiment.
09:44Mais c'est surtout, on va dire,
09:45les équipes avec qui ils bossent et ils travaillent
09:48et les services RH, on va dire,
09:49sont ravis de cette initiative de Sophie de Menton
09:52et que « J'aime ma boîte »
09:52parce que ça permet justement de relancer quelque chose.
09:55Et au vu, justement,
09:57quand on voit l'événement, par exemple,
09:58de Patrick Martin qui a été annulé récemment,
10:01qui était un petit peu « J'aime plutôt mon syndicat,
10:03mais c'était plus que j'aime les entreprises »,
10:06voilà, c'est un petit peu pareil.
10:07Est-ce qu'on aime son parti ou le pays ?
10:10Et bien là, c'est pareil,
10:11« J'aime ma boîte », c'est vraiment l'entreprise.
10:13Toute entreprise peut y participer.
10:15Ce n'est pas lié, on va dire, forcément au mouvement éthique.
10:17Tout le monde peut y aller.
10:18La preuve, c'est que même le président de la CPME
10:20et au final Patrick Martin ont soutenu cet événement.
10:23Voilà, et on verra comment peser dans le débat public,
10:27en tout cas les entrepreneurs aujourd'hui,
10:28parce que c'est très important.
10:30On en parle dans un instant.
10:310826 300 300, vous avez envie de poser des questions
10:34ou apporter un peu de votre expérience ou expertise ?
10:37On est ensemble jusqu'à 20h avec nos invités.
10:39Philippe David, à tout de suite.
10:41Sud Radio, c'est votre opinion qui compte.
10:44Merci à Sud Radio pour l'attention que vous portez au sport.
10:46C'est super, continuez.
10:47Sud Radio, parlons vrai.
10:50Sud Radio, les vraies voix de l'emploi.
10:52C'est la musique officielle de J'aime ma boîte avec Sophie de Menton.
11:03C'est un partenariat Sud Radio et nous sommes très contents
11:05parce que vous savez combien on aime les entreprises et les entrepreneurs
11:08avec ce soir autour de cette table,
11:10Philippe Loislet, dirigeant de Loislet et des Gréments
11:12et puis Joseph Taillefet qui est secrétaire général de Place d'Alliance.
11:18Et on est ravis de vous accueillir.
11:20Je reviens sur ce que je vous disais hors en tête avant de partir en pause.
11:26L'importance finalement comme une organisation comme J'aime ma boîte
11:31puisse influencer et être un poids dans le débat public aujourd'hui.
11:37C'est vrai qu'il y a eu beaucoup d'entrepreneurs bashing ces derniers temps
11:41mais ça reste quand même un socle très solide.
11:44Les entreprises, par exemple, vous, je vois que vous êtes d'accord avec moi
11:49mais c'est important de le redire et important en tout cas d'avoir une voix qui compte.
11:53C'est important de le dire, surtout quand on voit qu'au mois de septembre
11:55vous avez 6 000 entreprises qui ont fermé, suivant les derniers chiffres.
11:59Donc ça fait 6 000 lieux, on va dire, de cohésion sociale qui ont disparu.
12:04Et aujourd'hui, les entreprises et les salariés, bien entendu,
12:08mais qui payent aujourd'hui les cotisations, les retraites,
12:11qui produisent, qui font vivre effectivement des sous-traitants,
12:17également des donneurs d'ordre.
12:19Donc aujourd'hui, effectivement, je pense, je souhaiterais effectivement,
12:23alors je remercie Sud Radio d'être partenaire de J'aime ma boîte
12:25mais normalement, le 20h de TF1 devrait en parler.
12:29On a plus parlé effectivement de l'événement du MEDEF qui a été annulé
12:32plutôt que de J'aime ma boîte alors qu'on a quelque chose qui est quand même pérenne,
12:35qui est totalement positif.
12:36On est sur quelque chose d'apolitique.
12:39À chaque fois, d'ailleurs, Sophie de Menton arrive à trouver
12:41de tous les bords politiques des personnes qui arrivent à prendre l'affiche
12:44et à s'en prévaloir, que ce soit du Parti communiste jusqu'à la droite,
12:48voire très à droite.
12:49Et donc aujourd'hui, l'entreprise, c'est ni à droite ni à gauche,
12:52mais c'est le centre de nos vies aujourd'hui.
12:53Et donc, à un moment donné, je pense que les gens aiment
12:57d'une manière générale leurs entreprises.
13:00Après, c'est sûr que quand on entend effectivement les débats à l'Assemblée,
13:03la taxe Zuckmane et tous ces éléments-là,
13:05ont fait un peu un mélange entre peut-être certaines entreprises très capitalistiques
13:11et la grande majorité des entreprises qui est quand même constituée de PME et TPE aujourd'hui.
13:17Philippe Loiselet, comment on peut aujourd'hui redonner,
13:21réhabiliter la notion de réussite, en fait ?
13:24Est-ce que c'est ça aussi ?
13:25Mais est-ce qu'il y a besoin de la réhabilité ?
13:27Je crois que tout le monde est...
13:29Ceux qui réussissent sont fiers de leur réussite.
13:31Et je crois que les salariés...
13:32Mais en France, ce n'est pas très bien vu dans certains cas, la réussite.
13:34Mais comment on peut entraîner ?
13:36Enfin, ce n'est pas forcément...
13:38Comment je dirais ?
13:39On n'aime pas parler des choses qui vont bien.
13:42Je ne veux pas faire un procès des médias,
13:44mais globalement, vous parlez plus souvent des choses qui ne vont pas bien
13:49que des choses qui vont bien.
13:50Ah non, nous, on fait du positif.
13:51Je ne veux pas mettre personne en cause.
13:54Mais enfin, globalement, vous prenez le journal, vous feuillez les pages,
13:59on lit surtout ce qui ne va pas bien.
14:01Or, il y a tellement de choses qui vont bien,
14:02il y a tellement de belles choses,
14:04à la fois dans les entreprises, dans les familles,
14:06chez nous, dans les immeubles, etc.
14:08Il y a des belles opérations de solidarité, des belles choses.
14:12Et je crois qu'il faut les encourager.
14:14Et ça, en tous les cas, au sein des entreprises,
14:17j'ai ma boîte, c'est fait pour ça.
14:18Donner la parole aux salariés pour qu'ils puissent dire
14:23j'aime ma boîte, c'est pas souvent qu'ils ont la possibilité de le dire,
14:27même s'ils le pensent, mais on ne leur demande jamais.
14:32Quand on amène la télé, c'est parce que l'entreprise a fermé,
14:36parce qu'il y a une grève, parce que c'est rarement pour dire
14:38ça va vachement bien, les gens sont heureux, etc.
14:42On n'en parle pas de ça.
14:43Et pourtant, heureusement, même au milieu de cataclysmes,
14:48de guerre, c'est vrai que tout ça existe, on ne peut pas le nier.
14:51Mais, Dieu merci, il y a quand même beaucoup de choses qui vont bien.
14:55Il y a beaucoup de choses qui vont bien dans les familles,
14:57et dans les entreprises notamment.
15:00Je crois que l'ambiance n'est pas si mauvaise que ça,
15:03et que la plupart des salariés sont fiers de travailler pour leur boîte.
15:08Pas toutes, d'abord parce qu'il y a des boîtes qui ne réussissent pas,
15:11et puis il y a des boîtes qui ne se comportent pas toujours très bien.
15:13C'est vrai, mais globalement, je pense qu'une très grande majorité des salariés
15:17sont contents et fiers de leur boîte.
15:19Joseph, tu avais fait, je me disais une chose finalement,
15:21l'endroit où on est le plus mixé socialement,
15:24il y en a un qui a disparu, c'était le service militaire.
15:27Parce qu'à l'école, avec la carte scolaire,
15:29on est tous peu ou pro du même quartier,
15:31donc peu ou pro de même conditions sociales.
15:33Le service militaire, ça a disparu.
15:35Le dernier, c'est l'entreprise,
15:37et donc, ou un des derniers, donc le principal.
15:39Tout à fait, quand vous regardez les entreprises,
15:41aujourd'hui, au niveau industriel, au niveau de l'agriculture,
15:43parce que j'ai aussi des agriculteurs
15:45qui sont également membres de notre organisation,
15:48je veux dire, il n'y a pas une question d'origine, de couleur,
15:51on est dans une question de motivation.
15:53Et en fin de compte, on arrive à faire rencontrer
15:54des personnes qui viennent complètement d'horizons
15:56et on va dire d'origines totalement différentes
15:58et qui sont, je le redis encore,
16:00sur quelque chose, on va dire, qui les motive,
16:02c'est-à-dire sur un but, c'est-à-dire de faire fonctionner
16:04et de faire effectivement du profit.
16:06Oui, c'est vrai, mais ce profit, j'ai envie de dire,
16:09il est profitable à tout le monde.
16:10Je veux dire, on respire de l'oxygène,
16:12mais l'oxygène, on ne respire pas de l'oxygène pour l'oxygène,
16:15on respire parce qu'on a besoin pour vivre.
16:16Le profit, c'est nécessaire aussi pour pouvoir payer les salariés,
16:19pour pouvoir également payer les charges
16:21et payer les fournisseurs.
16:22Et aujourd'hui, moi, je rebondais un petit peu
16:24sur ce que tu disais, c'est que,
16:26je veux dire, presque le moment où on a le témoignage
16:28dans lequel les salariés aiment leur boîte,
16:30c'est quand vous avez un PSE
16:31et qu'ils se mettent en grève contre cette fermeture.
16:33Parce que j'ai envie de dire,
16:34si les salariés n'aimaient pas leur entreprise,
16:36PSE, plan de sauvegarde de l'emploi.
16:37Exactement, si même les syndicats,
16:39je ne suis pas toujours d'accord avec eux tout le temps,
16:41mais pour le coup, j'ai envie de dire,
16:42si vraiment la boîte était si détestée
16:43et que l'ambiance était mauvaise,
16:44ils devraient être contents d'être licenciés,
16:46de partir avec une indemnité et passer à autre chose.
16:48Or, ils se battent, certains même occupent
16:50parfois même les lieux de production
16:52parce qu'ils veulent garder l'outil industriel
16:54et certains d'ailleurs peuvent effectivement,
16:56sous forme de scope, parfois reprendre les entreprises
16:58ou s'organiser pour pouvoir le reprendre.
17:00Donc les gens sont vraiment attachés.
17:02On est plus souvent d'ailleurs au travail
17:03qu'avec le reste de nos familles,
17:05qui est très souvent.
17:06sauf si on travaille avec sa famille.
17:08Mais globalement, c'est vraiment aujourd'hui
17:11le seul lieu qui reste, j'ai envie de dire,
17:13vraiment d'intégration, d'assimilation sociale
17:16et qui, malheureusement, au vu de la crise
17:19qui est en train d'arriver,
17:20va être très probablement très ébranlée
17:22dans les mois qui viennent.
17:23Alors, je reviens sur l'actualité.
17:25Serge Papin, qui est l'ex-patron de Système U,
17:27qui est donc notre nouveau ministre des PME,
17:29est-ce que ça va dans le bon sens ?
17:30Est-ce que le casting peut vous donner,
17:33en tout cas, une éclaircie dans ce brouillard en ce moment ?
17:39Alors, quand j'ai vu le...
17:40Alors, je ne connais pas personnellement Serge Papin,
17:42c'est certainement quelqu'un de très honorable,
17:44mais je me demande,
17:45est-ce qu'un jour, on aura un artisan
17:47qui sera le ministre des ETI ?
17:49Parce que Serge Papin, c'est PME, TPE,
17:52j'ai envie de dire,
17:53c'est quand même quelqu'un
17:53qui était dans la grande distribution,
17:55c'est quelqu'un qui était dans les grandes entreprises...
17:56Alors, c'est des indépendants,
17:57le groupe U,
17:58et il a quand même commencé manutentionnaire
17:59pour finir PDG du groupe,
18:01parce qu'il est quand même...
18:01C'est une très, très, très belle carrière, quoi.
18:04Tout à fait, tout à fait,
18:05mais c'était quand même dans une entreprise
18:07d'une certaine taille,
18:08et certains, effectivement, se disent,
18:09bon, est-ce qu'on n'aurait peut-être pas pu avoir,
18:11on va dire,
18:11quelqu'un qui vient justement du monde des PME ?
18:13Alors, après, ce n'est pas forcément...
18:14Après, ce sont des commerces de proximité, quand même.
18:16Oui, tout à fait,
18:17mais après, ce n'est pas toujours non plus
18:18une garantie de succès,
18:19quand on se rappelle de l'ancien ministre des PME,
18:21qui était, je crois,
18:22qui était entrepreneur,
18:23un chauffeur de taxi,
18:24et qui a fini, effectivement,
18:25dans mauvaise condition,
18:27ben là, on le jugera aux actes,
18:28j'aurais dit, on le jugera aux actes.
18:30Moi, pour l'instant,
18:31on a écouté un petit peu
18:32la déclaration de politique générale
18:34du Premier ministre,
18:37ça ne fait pas très envie
18:38d'un point de vue entrepreneur,
18:39pour le moment.
18:40Voilà, donc, on va voir ce qui va se passer,
18:42et surtout, on va voir le résultat,
18:43parce que, comme il l'a dit,
18:44c'est le Parlement qui va, au final, décider,
18:47et si, au final,
18:48c'est pour se retrouver encore,
18:50on va dire, avec des charges
18:51et des contraintes supplémentaires,
18:52ça va être très, très compliqué.
18:54Moi, j'étais en Allemagne,
18:55la semaine dernière,
18:55c'était le plus grand salon
18:56de l'industrie plastique mondiale,
18:59je voyais, je peux le dire,
19:00le stand français,
19:01qui était, d'ailleurs,
19:02avec Chouz France,
19:03la République française marquée au-dessus,
19:05je veux dire,
19:06ce n'était même pas des stands,
19:07les gens avaient quasiment des pupitres,
19:09et je voyais,
19:09il y avait des stands,
19:10par exemple, l'Iran,
19:11par exemple, sous embargo,
19:12ils avaient quand même
19:12des sets, énormes stands,
19:14vous aviez les Chinois
19:14qui étaient partout,
19:15vous aviez les Italiens
19:16qui étaient partout,
19:17tout le monde était enfin
19:18en train d'investir et d'y aller,
19:20et j'ai vraiment l'impression
19:21qu'il y a quand même
19:22un recul qui est en train
19:23de se faire,
19:24et ça peut être inquiétant.
19:26Philippe Loiseuil,
19:27peut-être, pour rebondir ?
19:28D'abord,
19:29à propos du service militaire,
19:31je ne trouve pas ça si mal
19:32qu'on ait suprimé
19:32le service militaire,
19:34on aurait mis un service
19:35civique national,
19:36je pense que ça ne serait
19:37pas plus mal,
19:39mais enfin,
19:39moi, je ne regarde pas
19:40le service militaire,
19:41je l'ai fait,
19:42un petit peu,
19:43ils ne m'ont pas gardé,
19:45mais franchement,
19:47je ne regrette rien,
19:48mais ça n'empêche pas
19:48de donner son temps
19:49pour son pays
19:50pour tout état d'autres choses.
19:52Non, mais je parlais
19:52pour la cohésion sociale,
19:53parce qu'au service militaire,
19:55il y avait le fils d'ouvrier,
19:57le fils de PDG
19:57dans le même escadron,
19:59et dans l'entreprise,
20:00il y a le militaire
20:01et il y a le patron.
20:02Je ne suis pas sûr
20:03que ça servait à grand chose.
20:04Enfin bon, bref,
20:05mais en tous les cas,
20:07dans les entreprises,
20:09les bons moments
20:10dans les entreprises
20:11sont utiles
20:13à la cohésion sociale du pays.
20:14Très sincèrement,
20:17j'en suis absolument convaincu.
20:19Est-ce que vous incitez
20:20à l'entrepreneuriat ?
20:22Parce qu'il y a des boîtes
20:22qui font ça,
20:23des gros groupes
20:23qui proposent de dire
20:24si vous en avez un peu assez
20:26du salariat,
20:27on va vous aider
20:28à devenir entrepreneur.
20:29Est-ce que ça,
20:30c'est une voie aussi possible
20:31pour redonner
20:32ce goût de l'entrepreneuriat ?
20:35Tout le monde n'a pas
20:36le goût de l'entrepreneuriat.
20:38Certains non plus
20:38n'ont pas le goût
20:39du salariat non plus.
20:41Et vous avez aussi
20:41des entrepreneurs,
20:42les auto-entrepreneurs
20:43qui eux-mêmes
20:44n'ont pas de salariés
20:45mais qui travaillent
20:45pour leur compte.
20:46Mais certains n'osent pas.
20:47Certains n'osent pas
20:48mais aujourd'hui,
20:51venir proposer
20:53à un salarié
20:53de faire de l'entrepreneuriat,
20:55il faut avoir
20:55de sacrés arguments
20:56vu le contexte.
20:58Aujourd'hui,
20:59justement,
20:59et ça c'est toujours
21:00l'entreprise,
21:00c'est que le salarié
21:01il a sa couverture sociale,
21:03il a cette protection,
21:04il a cette mutuelle,
21:05sa prévoyance.
21:06Il sait que quand
21:06il peut partir en congé,
21:07il aura ses congés payés
21:08qui vont être là.
21:09Dès lors que vous passez
21:10de l'autre côté
21:11de la barrière,
21:12si vous êtes malade,
21:13c'est pour votre pomme,
21:14si vous avez des congés,
21:16vous le prenez
21:16de votre poche.
21:19Et c'est ça aussi,
21:19c'est-à-dire que tout le monde
21:20ne pourra pas être entrepreneur
21:21et tout le monde
21:21ne doit pas non plus
21:22être entrepreneur.
21:23Mais c'est bien que vous soyez
21:25tous les deux inspirants,
21:26c'est ça qui est intéressant.
21:28Écoutez, merci.
21:29Oui, ça donne envie
21:31parce que quand on voit
21:31des réussites,
21:33on se dit,
21:34pourquoi pas moi en fait ?
21:35D'avoir travaillé
21:36avec des grands groupes
21:38et de se dire,
21:38moi je vais finir
21:40par entreprendre,
21:42c'est aussi la finalité
21:43pour certains.
21:44Pour certains,
21:45oui, ça peut être
21:45effectivement un grand succès
21:47mais le parcours
21:47est quand même semé d'embûches.
21:49Voilà, voilà.
21:50Mais soyons positifs.
21:51Jeanne ma boîte,
21:52soyons positifs.
21:52Merci en tout cas
21:53Philippe Loiselet,
21:54dirigeant de Loiselet
21:56et des Gremont
21:56et merci beaucoup
21:57Joseph Taïfet,
21:58secrétaire général
21:59de Place d'Alliance.
22:00Merci mille fois
22:01d'avoir été avec nous
22:02et je vous rappelle,
22:03j'aime ma boîte,
22:04ce sera jeudi
22:05en partenariat
22:06avec Sud Radio.
22:08Dans un instant,
22:09Magali Berda
22:10sera avec nous.
22:11Elle est là Magali ?
22:12Elle n'est pas la guerre ?
22:13Elle est là
22:13mais elle ne va pas teaser
22:14après.
22:14Elle sera là
22:16dans quelques instants.
22:18Vous la retrouvez
22:19dans cette émission
22:20On ne vit pas
22:23dans la même France
22:23jusqu'à 21h
22:25dans quelques instants
22:27si vous voulez participer
22:28au débat.
22:29C'est le 0826 300 300
22:31et on se retrouve demain
22:31à partir de 18h
22:32avec Philippe.
22:33Avec un immense plaisir.
22:34Il n'y aura pas de discours
22:35de politique général
22:35mais il y aura d'autres choses
22:36à mon avis.
22:36Il y aura d'autres choses
22:37bien entendu.
22:38Et on en profite
22:39pour remercier notre équipe.
22:40Merci Maxime,
22:40merci Aude,
22:42merci François-Louis,
22:43merci Antoine
22:44et merci Justine.
22:45Et on vous retrouve demain
22:46à 18h.
22:47Passez une très très belle soirée.
22:48A bientôt.
22:48J'ai ma boîte,
22:50j'ai ma boîte,
22:51j'ai ma boîte
22:51et moi je l'assume.
22:56J'ai ma boîte,
22:58j'ai ma boîte,
22:59j'ai ma boîte
22:59et mon entreprise.
23:03Sud Radio
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