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  • il y a 17 heures
Jeudi 16 octobre 2025, retrouvez Clémentine Piazza (Fondatrice, InMemori), Laëtitia Van de Walle (Fondatrice, Andromée) et Johann Rivalland (Directeur, UBS Banque Privée) dans SMART PATRIMOINE, une émission présentée par Nicolas Pagniez.

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Transcription
00:00Comment savoir bien s'entourer lorsque l'on est entrepreneur ?
00:07Voilà le sujet qui va nous animer à présent sur le plateau de Smart Patrimoine.
00:10Pour en parler, nous avons le plaisir d'accueillir tout d'abord Clémentine Piazza.
00:13Bonjour Clémentine Piazza.
00:14Bonjour.
00:15Merci d'être avec nous sur le plateau de Smart Patrimoine.
00:17Vous êtes fondatrice de InMemory.
00:19Nous avons le plaisir d'accueillir également Laetitia Vandeval.
00:21Bonjour Laetitia Vandeval.
00:22Bonjour.
00:22Vous êtes fondatrice de Andromé.
00:24Et enfin, nous avons le plaisir d'accueillir également Joanne Rivalant.
00:26Bonjour Joanne Rivalant.
00:27Bonjour.
00:28Vous êtes directeur de la banque privée d'UBS.
00:31On va commencer avec vous Clémentine Piazza.
00:33Vous êtes fondatrice de InMemory, entreprise de pompe funèbre que vous avez créée.
00:39Alors que vous avez eu un début de carrière en tant que salariée,
00:41vous avez décidé de quitter un grand groupe, une grande foncière immobilière
00:46pour vous lancer dans la création d'une entreprise de pompe funèbre.
00:49Est-ce que vous pouvez nous raconter quel a été le déclic
00:50et quel a été votre parcours jusqu'à aujourd'hui ?
00:53Oui, bien sûr.
00:54Alors le déclic, concrètement, c'est que j'ai accompagné une personne
00:58dont j'étais très proche dans l'organisation d'Obsèques.
01:00D'accord.
01:01Et j'ai eu envie ensuite d'agir pour que le secteur soit moins commercial
01:09et plus orienté sur le service à la personne.
01:12D'accord.
01:12Plus humain.
01:12En tout cas, c'est ce qu'on a souhaité pour InMemory.
01:15Enfin, donc on a créé effectivement les pompes funèbres InMemory
01:18qui sont aujourd'hui à Lyon, Bordeaux, Nantes et Paris.
01:21D'accord.
01:21Et ma vision, c'est de faire de ce métier un métier de service.
01:26Donc par exemple, on reçoit les familles, pas dans des boutiques,
01:29mais dans des bureaux chaleureux pour leur permettre de souffler
01:31et d'arriver à déposer leurs souhaits.
01:33On a aussi réduit les catalogues.
01:36D'accord.
01:37Très concrètement, on ne propose pas 40 cercueils
01:39parce que ça ne me semble pas pertinent.
01:41Je suis convaincue que ce n'est pas un souhait des Français.
01:43Donc on a clarifié l'offre pour les soulager aussi
01:46et pour avoir plus de temps pour l'essentiel,
01:49c'est-à-dire l'hommage, de confectionner un parcours d'obsèques,
01:52une cérémonie en fonction du rite laïque ou religieux,
01:54en fonction de l'histoire de la famille et du défunt,
01:57où on peut se dire, même si c'est triste,
02:01je suis fière de ce qu'on a fait.
02:02D'accord.
02:02Parce que vous constatiez qu'il y avait peut-être une approche trop commerciale
02:05dans ce que vous aviez pu vivre vous-même dans votre vie privée
02:09et que vous vouliez remettre un petit peu du main au cœur
02:11de ce moment aussi particulier dans la vie des familles.
02:13Exactement.
02:14De passer d'un métier de commerçant à un métier de service.
02:18Ce qui est pour moi la vocation du métier de conseiller funéraire
02:21et les personnes sur le terrain sont dans le service.
02:23C'est vraiment une vocation.
02:25Mais il me semble que le marché avait évolué
02:28vers des dynamiques beaucoup trop commerciales.
02:30Une entreprise qui est donc du coup présente
02:32dans plusieurs villes de France,
02:33qui existe depuis combien de temps ?
02:35Ça existe depuis 10 ans.
02:36D'accord.
02:36Et le sujet de savoir s'entourer lorsque l'on est entrepreneur,
02:40la question vous est venue au bout de combien de temps
02:42après la création de l'entreprise ?
02:43Au bout de la veille de la création de l'entreprise,
02:46franchement c'est une question permanente.
02:49D'accord.
02:49C'est la plus importante.
02:51Alors quand on est une société de service,
02:53c'est fondamental,
02:53mais je pense pour toutes les histoires entrepreneuriales.
02:56Donc moi je passe toujours beaucoup de temps à recruter.
02:59Vraiment dans ma semaine,
03:00je passe 30% de mon temps à rencontrer des candidats potentiels,
03:04à valider les personnes qui nous rejoignent,
03:06à réfléchir à qu'est-ce que le bon parcours de recrutement aussi
03:09pour valider les compétences d'empathie et d'écoute
03:12qui sont essentielles dans notre métier.
03:14Et puis aussi de s'entourer dans notre écosystème.
03:17Souvent on parle des équipes parce que c'est le plus important,
03:20mais on fait aussi partie d'un écosystème.
03:22Donc par exemple, si je prends l'exemple de notre secteur,
03:24quel est le lien entre une infirmière en EHPAD
03:28qui accompagne le dernier cycle de la vie
03:30et un agent de cimetière
03:31qui va parfois remettre l'acte de décès ?
03:35En fait, on fait partie d'un même secteur,
03:37même s'il y a le secteur sanitaire,
03:38même s'il y a le secteur public,
03:40qui est le secteur de l'accompagnement
03:43de la toute fin de vie,
03:44de la fin de vie au sens littéral.
03:46Et j'ai toujours attaché beaucoup d'importance
03:50aux liens entre nous pour comprendre les besoins
03:52et mieux travailler ensemble.
03:53Et après dix ans, je peux vous dire que c'est un grand moteur
03:56et ça a beaucoup d'impact aussi pour les familles.
03:59Un mot d'une autre aventure entrepreneuriale,
04:02celle d'Andromé,
04:04ou plutôt la vôtre, Laetitia Vandeval,
04:06parce qu'Andromé, c'est la deuxième société
04:08que vous avez créée dans le domaine des cosmétiques.
04:11Après une première aventure entrepreneuriale
04:13qui ne s'est pas finie de la manière dont vous l'auriez souhaitée,
04:15vous avez décidé de recommencer une nouvelle fois
04:18dans ce même secteur.
04:19C'est ça, de remonter à l'échelle dès le lendemain.
04:21Dès le lendemain de l'entreprise.
04:23Alors racontez-nous, la première entreprise s'appelait ?
04:24La première, c'était l'Amazuna.
04:26On était les premiers à proposer des cosmétiques solides
04:28en France et dans le monde.
04:30Oui, dans le monde.
04:32Donc une aventure assez folle
04:33qui a démarré quand j'avais 25 ans.
04:35Partie d'une petite idée,
04:37bootstrapée comme on dit,
04:39sans fonds d'investissement,
04:40sans même d'emprunt à la banque.
04:41J'ai démarré avec un compte bancaire
04:43à la poste sans découvert autorisé.
04:45D'accord.
04:45Voilà, donc un démarrage tout petit
04:47avec 2500 euros que j'ai fait grandir
04:48jusqu'à une entreprise
04:49qui faisait 10 millions de chiffres d'affaires.
04:52Et par contre, à ce moment-là,
04:54la concurrence est arrivée de manière massive.
04:56Donc l'explosion qu'on avait connue en ascension,
04:59on faisait fois deux sur le chiffre d'affaires chaque année.
05:01Donc la dernière année passée de 5 à 10,
05:03c'était sportif.
05:04Bien sûr.
05:04Et après, on a reconnu la redescente.
05:07On est implanté dans la Drôme.
05:09Les montagnes, ça nous connaît,
05:10mais là, c'était vraiment un beau pic.
05:11Et du coup, la redescente,
05:14ça a été moins 3 millions par an pendant 3 ans.
05:16D'accord.
05:16Donc une sacrée descente.
05:18Et là, avec toutes les procédures de conciliation,
05:21redressement, puis liquidation.
05:24Beaucoup d'apprentissage.
05:25D'accord.
05:25Très, très intense en apprentissage.
05:27Un repreneur choisi à la barre du tribunal de commerce,
05:30ce n'est pas celui que vous imaginiez.
05:31Voilà.
05:32On sort de l'audience.
05:33Mon avocat dit,
05:34ce sont les repreneurs qui ont prévu de te garder dans l'équipe
05:37qui vont avoir la reprise de ton entreprise.
05:40Donc, en gros, demain, tu as encore du travail.
05:42Et finalement, coup de tonnerre,
05:44le courrier tombe.
05:46Et maintenant, plus de travail.
05:48La première entreprise part par là.
05:49Et moi, je me retrouve toute seule,
05:51mais avec des entrepreneurs prêts à me faire confiance.
05:53D'accord.
05:53Et donc, 24 heures après,
05:54je leur dis que moi, je vais y retourner.
05:56Et on relance une marque de cosmétiques.
05:58Un exemple de résilience.
05:59Même pas une semaine de vacances.
06:01Dès le lendemain, il est reparti.
06:02Surtout pas de réflexion, droit devant.
06:04Et c'était il y a un an et quelques mois.
06:06Et donc, Andromé est né.
06:07Et Andromé, pour le coup,
06:08le principe d'Andromé,
06:10c'est des cosmétiques, toujours ?
06:11Des cosmétiques,
06:12avec un nouvel engagement
06:13sur l'écologie autour de la cosmétique
06:15en partant de l'ingrédient.
06:16Donc, on va récupérer des noyaux de fruits
06:18autour de chez nous dans la Drôme.
06:20Des noyaux d'abricots, par exemple,
06:21que l'on presse pour en extraire de l'huile
06:23et qui servent de base
06:24à des cosmétiques de belle qualité.
06:26Et vous mentionnez le fait
06:27que dès le lendemain,
06:28il y avait des entrepreneurs
06:28qui étaient prêts à vous suivre.
06:29Je vous pose la même question.
06:31Cette conscience d'avoir besoin
06:32d'être accompagnée
06:34quand on a un projet entrepreneurial,
06:35elle vous est venue du coup
06:36plutôt sur la deuxième entreprise
06:38à l'issue de l'expérience de la première
06:40ou comment ça s'est fait ?
06:41Alors, en toute honnêteté,
06:42trop tardivement sur la première.
06:44D'accord.
06:45C'était la fougue des 25 ans.
06:46On se croit un peu trop puissant,
06:47surtout quand ça marche.
06:49Donc, j'ai mis trop de temps
06:50à me faire accompagner.
06:51J'avais un DAF en interne
06:53qui a fait un sacré travail
06:54en rassemblant autour de nous
06:56l'expert comptable,
06:57l'avocat d'affaires,
06:57le CAC,
06:58le commissaire aux comptes,
06:59en les mettant tous autour de la table
07:01sur des réunions régulières
07:02quand le bateau a commencé à basculer.
07:04D'accord.
07:04Mais c'était trop tard.
07:05C'était trop tard.
07:06Est-ce qu'on aurait pu faire quelque chose ?
07:07C'est une histoire bien spécifique.
07:09Mais quoi qu'il en soit,
07:10il y avait ces parties prenantes
07:11avec des regards extérieurs
07:12et le recul nécessaire
07:13quand on est dans le creux de la vague.
07:16Johan Rivaland,
07:17expert comptable,
07:18avocat,
07:19banquier d'affaires
07:20ou banquier privé.
07:22Qu'est-ce que ça vous évoque,
07:22ces deux histoires ?
07:23Alors, vous,
07:24vous êtes au contact d'entrepreneurs
07:25plutôt sur des sujets de financement
07:27ou d'accompagnement patrimonial.
07:29Cette nécessité de se faire accompagner,
07:31vous la voyez ?
07:32On vient vous voir toujours trop tard ?
07:34On essaie de venir voir les gens
07:35avant qu'ils aient besoin de nous.
07:38Et d'abord, je voudrais dire
07:38que je suis très admiratif
07:39et ravi d'être là avec vous aujourd'hui,
07:41avec deux entrepreneurs à succès.
07:44Et j'admire ce talent,
07:46ce fait d'oser,
07:47de créer, de construire.
07:49Et donc, nous,
07:50on est ravis chez UBS
07:50de pouvoir accompagner ces développements.
07:53On a beaucoup de chance
07:53puisqu'on accompagne des familles,
07:56des personnes qui prennent des risques.
07:57Et après, on les fait réfléchir.
07:59On essaie justement en amont,
08:01sur votre point,
08:02de les accompagner
08:03sur la structuration du patrimoine professionnel,
08:05le lien entre le patrimoine professionnel
08:07et le patrimoine personnel.
08:09Et donc, on travaille de concert
08:10avec les personnes que vous avez citées,
08:12les avocats,
08:13les experts comptables,
08:13les fiscalistes,
08:14pour essayer de faire réfléchir.
08:16Donc ça, c'est sur la structuration du patrimoine,
08:17mais aussi sur le secteur d'activité.
08:20Quelle est la suite ?
08:21À quelle échéance ?
08:22Et c'est toujours bien de réfléchir
08:24à ces sujets-là
08:24quand ce n'est pas pressé.
08:25D'accord.
08:26Il faut y réfléchir quand tout va bien,
08:27c'est ça ?
08:28Quand tout va bien,
08:28c'est beaucoup plus simple.
08:30Donc, il faut venir voir
08:30ces conseils ou ces partenaires
08:32plutôt trop tôt que trop tard,
08:33si je comprends bien ?
08:34Absolument.
08:35Et d'ailleurs,
08:35je pense que le témoignage le disait,
08:36il faut réfléchir à ça
08:38le plus tôt possible.
08:39Clémentine Piazza,
08:40pour les gens qui nous écoutent,
08:41les entrepreneurs qui nous écoutent,
08:42comment on fait
08:43pour bien s'entourer
08:44quand on est entrepreneur ?
08:46Qu'est-ce qu'il y a une méthode ?
08:47Je pense qu'il y a
08:48déjà une méthode
08:50quantitative
08:51du nombre de rencontres.
08:53C'est-à-dire qu'en fait,
08:54la discipline
08:56de rencontrer des gens
08:57inspirants,
08:59on doit y dédier du temps.
09:01D'accord.
09:02Il faut être proactif dans la rencontre.
09:03Ça ne se fait pas par magie,
09:04il faut être proactif.
09:05En fait, il y a plein de gens
09:05qui sont prêts à nous aider,
09:07sauf qu'au démarrage,
09:08ils ne connaissent pas
09:09l'existence de l'entreprise
09:10et puis ensuite,
09:10ils ne connaissent pas les besoins.
09:12Donc, du coup,
09:13moi, j'ai vraiment compris
09:14en entreprenant
09:16qu'en fait,
09:17il fallait que proactivement
09:19j'identifie les personnes
09:20que j'avais envie d'écouter.
09:22Par exemple,
09:22on a créé une académie
09:24chez une mémorie de formation.
09:25Parce que comme on fait
09:26le métier différemment,
09:28je voulais que notre savoir-être,
09:29notre posture face aux familles
09:30soit transmise à mes équipes
09:32et je ne pouvais pas simplement
09:33me reposer sur le diplôme d'État.
09:35D'accord.
09:35Donc, je me suis dit
09:36quel secteur
09:37a ce sujet de formation
09:39à grande échelle ?
09:40Évidemment, l'hôtellerie.
09:41Et dans tous les grands groupes
09:42d'hôtellerie,
09:42il y a ces académies.
09:43D'accord.
09:44Donc, tu fais des ponts
09:44avec des secteurs
09:46qui n'ont rien à voir
09:47potentiellement avec le sien.
09:48Moi, ce que je sais faire,
09:49c'est l'accompagnement
09:50des familles en deuil.
09:51Ça, c'est ma singularité
09:52et ça, on l'a développé nous-mêmes
09:53avec nos trips et nos cœurs
09:55en écoutant nos familles.
09:56Ça, c'est une mémorie.
09:57Mais il y a plein d'autres problématiques
09:59autour de ça
10:00qui ont déjà été adressées
10:02par d'autres secteurs
10:03dont c'est le cœur de métier
10:04où j'ai plein de choses à apprendre.
10:06Donc, sur ce cas spécifique,
10:07je suis allée rencontrer
10:08ceux qui dirigent
10:09les formations
10:10de ces groupes d'hôtels
10:11et je leur ai dit
10:11c'est quoi un onboarding ?
10:13C'est quoi vos contenus ?
10:14Qu'est-ce que vous avez
10:15à me recommander ?
10:15Et je gagne un temps fou
10:16en faisant ça.
10:17Laetitia Vandeval,
10:18vous avez plusieurs investisseurs
10:19au Capital d'Andromé aujourd'hui.
10:21C'est ça aussi se faire accompagner ?
10:22C'est des gens qui sont
10:23dans le même bateau
10:23même s'ils ne sont pas forcément
10:24tous les jours
10:24à l'opérationnel de l'entreprise ?
10:26Exactement.
10:26Ils ne sont pas historiquement
10:27du même milieu non plus.
10:29Donc, quand on parle
10:29crème pour les cuticules,
10:31ça ne leur parle pas forcément.
10:32Mais ils y sont allés quand même.
10:34Tout à fait.
10:36Et les mêmes logiques
10:36se répliquent d'entreprise
10:37en entreprise
10:38qu'on soit dans l'industrie lourde
10:39ou la cosmétique.
10:40On a finalement exactement
10:41les mêmes sujets à traiter.
10:42Même question qu'à Clémentine Piazza.
10:43Comment est-ce qu'on fait
10:44pour bien s'entourer
10:44quand on est entrepreneur ?
10:46Je ne plus sois totalement
10:48sur le fait de se mettre de l'énergie
10:50à aller faire des rencontres
10:51et par de la cooptation
10:52puisqu'on a un besoin
10:53de créer un lien très fort,
10:55très intime
10:55avec son avocat d'affaires notamment
10:57qui va être un vrai partenaire.
10:59Donc, il faut qu'on se connaisse vraiment
10:59pour qu'il nous emmène
11:01dans la bonne direction aussi.
11:02Donc, la cooptation,
11:03ça veut dire quoi ?
11:03Ça veut dire le bouche à oreille ?
11:04Ça veut dire on discute
11:05entre entrepreneurs ?
11:05On pose la question
11:06à l'un de ses partenaires
11:07pour savoir s'il ne connaît pas
11:12confiance depuis dix ans.
11:13Allons-y, allons le rencontrer.
11:15Johan Rivalan.
11:16Je rebondis effectivement
11:17sur la mise en relation
11:18et l'écosystème
11:19où on essaie de faire rencontrer
11:20des entrepreneurs des mêmes secteurs,
11:22les faire réfléchir ensemble.
11:23Qui de mieux qu'un entrepreneur
11:24pour conseiller un entrepreneur ?
11:25Donc, le banquier là-dedans
11:27est l'intermédiaire de confiance.
11:29Il met en relation
11:29et aussi il fait réfléchir,
11:31je le disais à la suite.
11:32Quelle est la suite ?
11:33Est-ce que c'est l'entrée
11:34d'un minoritaire au capital ?
11:35Est-ce que ce minoritaire,
11:37c'est un fonds d'investissement
11:38avec ses objectifs
11:39et son temps d'investissement ?
11:41Est-ce que c'est une autre famille ?
11:42Est-ce que c'est une autre famille française ?
11:44Mais est-ce que c'est une famille européenne ?
11:46Est-ce que c'est une famille asiatique, américaine ?
11:49D'accord.
11:49Et donc, toute cette réflexion,
11:50on essaie de la voir là aussi
11:51en temps de paix, en amont,
11:53pour aider à poser les prochaines étapes.
11:55D'accord.
11:55Poser toutes les questions
11:55et donc ensuite affiner une stratégie
11:57ici, je comprends bien.
11:58Et c'est l'avantage d'une banque intégrée,
11:59c'est de pouvoir accompagner
12:00l'entrepreneur sur cette dimension
12:02patrimoniale, fiscale, M&A.
12:04D'accord.
12:05Et ensuite, à un moment aussi,
12:06de l'investissement,
12:07la diversification professionnelle,
12:09personnelle, dans le temps long,
12:11de la famille, de la transmission,
12:14du leg,
12:15tous ces aspects-là
12:16sont traités par les mêmes personnes.
12:18Rapidement, Clémentine Piazzel,
12:19vous avez dit qu'il y avait
12:19plusieurs boutiques aujourd'hui en France.
12:20C'est des questions que vous vous êtes posées,
12:21justement, de comment est-ce que je développe
12:22une fois que j'ai une...
12:24Alors, j'ai dit boutique, pardon,
12:25justement, vous n'êtes pas
12:26sur une approche commerciale,
12:27mais vous aviez une première implantation.
12:29On appelle ça les maisons in-memory.
12:31D'accord.
12:31Vous avez une première maison in-memory.
12:33Oui.
12:33Quand il a fallu développer,
12:35effectivement, l'activité,
12:36et quelles sont les questions
12:37que vous vous êtes posées,
12:38justement, sur comment est-ce que j'y vais,
12:39quelle est la stratégie ?
12:40Oui, ben...
12:42Alors, il y avait un sujet immobilier,
12:45mais à la limite assez basique.
12:47J'avais surtout un sujet
12:48de design d'atmosphère.
12:49D'accord.
12:50Parce qu'on reçoit les gens
12:51dans un moment très particulier de leur vie,
12:52juste après l'annonce du décès.
12:54Et moi, je crois beaucoup
12:55au rôle performatif des lieux.
12:57Et donc, en fait,
12:58quand on est entrepreneur,
12:59vous savez, il y a
13:00le plan d'action classique
13:02qu'il faut comprendre
13:03et exécuter de manière professionnelle.
13:04Et ensuite, il y a le sujet
13:06ou la problématique
13:07où là, il faut être bon.
13:08Il faut vraiment avoir la vista,
13:10la vision, etc.
13:11Et pour moi, c'était le design.
13:12Et donc là, je suis allée voir
13:14un architecte que j'admire beaucoup,
13:17dont j'aime aussi Laura.
13:18D'accord.
13:18Et là, c'est vraiment
13:20la conviction de l'entrepreneur
13:21qui suit.
13:22Je lui ai dit, en fait,
13:23il faut que ce soit toi.
13:24C'était au tout démarrage
13:25de l'entreprise,
13:26donc ça ne pourra pas être
13:27à ton niveau d'honoraire classique.
13:29Mais je pense qu'il y a un chemin
13:30qu'on va faire ensemble.
13:32Voilà.
13:33Et puis, les créatifs,
13:34ils adhèrent aussi
13:35à ces missions très sensibles.
13:37Et ça a été une rencontre
13:38qui a fait ensuite
13:38des lieux vraiment incroyables.
13:40Donc, je vais vous faire réagir,
13:42vous, Laetitia Vandeval,
13:42parce que l'heure tourne.
13:43Mais si je comprends
13:44ce que nous dit Clémentine Piazza,
13:45c'est qu'il faut réussir
13:45à mobiliser des partenaires
13:47qui sont potentiellement
13:48dans la même dynamique
13:49que la nôtre,
13:50même si on est dans des secteurs
13:51complètement différents
13:52ou dans des métiers
13:53complètement différents, c'est ça ?
13:55Oui, tout à fait.
13:55Mais le sujet de s'entourer
13:57au mieux, au plus fort aussi.
13:59Ne pas hésiter à aller voir
14:00des gens qui savent
14:01beaucoup mieux que nous.
14:02D'accord.
14:02Tout à fait.
14:03Et aller avec du culot,
14:04parce qu'en plus,
14:05une petite étincelle un peu naïve
14:07peut aussi leur plaire.
14:07C'est un petit peu
14:08ce que vous racontez.
14:11Joanne Rivaland,
14:11on conclura avec vous.
14:14On a besoin des entrepreneurs.
14:16D'accord.
14:16On est ravis.
14:18Je pense qu'il faut
14:19qu'ils soient bien accompagnés.
14:20Je pense qu'il y a un écosystème
14:21qui est joli.
14:21Il faut se remettre en question.
14:23Il ne faut pas hésiter
14:24à prendre des risques.
14:25Les risques sont en général
14:27contrôlés.
14:28Et c'est vrai qu'encore une fois,
14:3070% des entreprises
14:31sont des entreprises familiales.
14:33C'est un sujet extrêmement important
14:34aujourd'hui en France.
14:34On a des sujets de transmission.
14:36On a des gros sujets.
14:37Et donc,
14:37vive les entrepreneurs
14:38et on est là pour les aider.
14:39Merci à tous les trois.
14:40Joanne Rivaland,
14:41directeur de la Banque privée du B.S.,
14:42Clémentine Piazza,
14:43fondatrice de InMemory
14:43et Laetitia Vandeval,
14:44fondatrice de Andromé.
14:46Quant à nous,
14:46on se retrouve tout de suite
14:47pour la dernière partie de l'émission
14:48L'œil de l'expert.
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