Passer au playerPasser au contenu principal
  • il y a 3 mois
Avec Yoann Gillet (porte-parole du Rassemblement national, député du Gard) et Céline Hervieu (député PS de Paris)

Abonnez-vous pour plus de contenus : http://ow.ly/7FZy50G1rry

🎧 Retrouvez nos podcasts et articles : https://www.sudradio.fr/

🔴 Nous suivre sur les réseaux sociaux 🔴

▪️ Facebook : https://www.facebook.com/SudRadioOfficiel
▪️ Instagram : https://www.instagram.com/sudradioofficiel/
▪️ Twitter : https://twitter.com/SudRadio
▪️ TikTok : https://www.tiktok.com/@sudradio?lang=fr

##LA_VERITE_EN_FACE-2025-09-09##

Catégorie

🗞
News
Transcription
00:00Le Grand Matin Sud Radio, la vérité en face, Jean-François Aquilly.
00:05La France de nouveau plongée dans une crise politique majeure, neuf points après, c'est le jour sans fin,
00:11après la chute de François Bayrou ce matin, qui pour lui succéder à Matignon, pour y appliquer, quel programme au juste ?
00:20Invité ce matin, bonjour à vous et bienvenue, Céline Hervieux, député PS, député socialiste de Paris,
00:26également présent dans ce studio, Yohann Gillet, bonjour, vous êtes député RN du Gard, à cheval entre Bocquer et Nîmes,
00:35une partie de Nîmes, et porte-parole du Rassemblement National, vous connaissez le principe comme chaque matin, 0826 300 300,
00:43vous nous appelez, vous réagissez, vous témoignez également, et nous vous répondons, Céline Hervieux, je commence par vous,
00:50et maintenant, que fait-on après ce qui est peut-être sans doute un nouveau, franchement c'est un désastre politique ce qui se passe en ce moment ?
01:00Ah oui, je ne vous le fais pas dire, c'est un désastre politique, et malheureusement j'ai l'impression que les Français vont finir par devoir s'habituer
01:06à désastre sur désastre, et en réalité depuis que Macron est au pouvoir, et en particulier dans la dernière année qu'on vient de vivre,
01:12c'est une incertitude permanente, c'est un bordel permanent, pardon d'employer ce terme.
01:17Un bordel, vous dites ?
01:18Ah oui, non mais ce à quoi on a assisté, si vous voulez, hier, où l'ancien Premier ministre nous a fait un réquisitoire
01:24contre sa propre politique pendant 45 minutes, sans à un seul moment reconnaître une forme de responsabilité
01:31dans la situation de la crise politique, démocratique, financière dans laquelle nous sommes,
01:35il y a un moment donné, où finalement, s'il n'y avait pas tant d'incertitude liée à ce départ,
01:39ce serait presque un soulagement, le départ de François Bérot.
01:41Yann Gilet là-dessus, vous partagez le point de vue de Céline Nervieux, c'est le bordel, pardon je vous cite,
01:48bon c'est un mot d'alent française, c'est un mot d'alent française, honnêtement c'est ce qu'on ressent, je pense,
01:52la plupart d'entre nous.
01:53C'est très bien, c'est du parler vrai sur Sud Radio, alors...
01:55Nous sommes dans une crise institutionnelle, une crise politique, c'est clair,
02:00je partage effectivement le point de vue de ma collègue socialiste sur la situation du pays,
02:07et je dis oui, effectivement, le Premier ministre n'a pas reconnu ses torts, ni sa responsabilité,
02:11mais je constate que ma collègue socialiste non plus ne semble pas reconnaître
02:15la responsabilité de la gauche, des socialistes, sur la situation que nous vivons aujourd'hui dans notre pays,
02:21tant budgétairement, 1300 milliards d'euros de dettes supplémentaires
02:25depuis qu'Emmanuel Macron est président de la République,
02:27Emmanuel Macron qui a été élu grâce notamment aux socialistes,
02:31mais aussi aux Insoumis, et en 2017 et en 2022, il faut rappeler qu'ils ont appelé à voter pour Emmanuel Macron,
02:38et puis ils ont également été, la gauche, aux responsabilités,
02:42et la dette n'a fait que enfler quand la gauche était également au pouvoir,
02:46donc la vérité c'est qu'ils sont tous responsables.
02:49D'LR, ALFI, en passant par les macronistes,
02:51ils sont tous responsables de la situation actuelle que nous vivons,
02:55budgétairement, sur l'insécurité,
02:57sur la submersion migratoire,
02:58sur la crise sociale,
03:00sur le pouvoir d'achat.
03:01C'est l'inervieux, là-dessus, je reprends les mots de François Bayrou,
03:04basons-nous là-dessus, hier dans l'hémicycle,
03:06lors de son discours,
03:08de politique générale,
03:0951 ans en déficit,
03:11donc sous-entendu,
03:13droite et gauche confondus,
03:15ça part de François Mitterrand,
03:16grosso modo,
03:18y compris d'ailleurs François Bayrou lui-même,
03:21qui a appartenu à une époque à une certaine majorité,
03:23est-ce que ce n'est pas finalement un bilan commun ?
03:27Est-ce qu'il n'y aurait pas peut-être maintenant la nécessité
03:30de dépasser, vous savez, le rétroviseur
03:33et d'essayer de trouver des solutions en commun ?
03:36Alors oui, vous avez raison de ce point de vue,
03:38simplement je voudrais rappeler que la dette a moins augmenté.
03:41Il y a des graphiques qui le montrent quand la gauche est au pouvoir,
03:43mais c'était simplement un élément que je voulais rappeler ici.
03:46Après, vous avez raison,
03:47dans le fond,
03:48on est arrivé à des montants tellement incommensurables de dettes
03:51que si vous voulez, on a du mal à se représenter en réalité ce que ça veut dire.
03:56Alors moi, ce que j'ai beaucoup entendu hier dans la bouche de l'ancien Premier ministre,
04:00c'est le poids sur les générations futures.
04:02Et ça, moi je suis prête, on est prêts à l'entendre.
04:05Je pense qu'en fait, le constat sur la dérive des finances publiques
04:09et le déficit qui a explosé et la dette qui a explosé,
04:12je pense que tout le monde en a conscience.
04:13Tout le monde partage ce constat.
04:15La question, c'est comment on résout cette situation.
04:18Presque tout le monde, si je peux me permettre,
04:20LFI ne le reconnaît pas.
04:21Bah écoutez, en tout cas, au Parc Socialiste, c'est le cas.
04:24Et d'ailleurs, on a proposé un contre-budget
04:26en expliquant qu'il y avait des alternatives
04:28à l'austérité qui nous était proposée par François Béroux
04:32avec 44 milliards d'euros d'économie
04:33qui nous envoyait directement dans le mur de la récession
04:36avec une hausse du chômage.
04:38Et comment voulez-vous que les jeunes aient confiance dans l'avenir
04:40quand on leur promet toujours plus de casse des services publics
04:44et sans remettre à un seul moment en cause
04:46la question de la justice fiscale, par exemple, dans le pays ?
04:48Vous faites, c'est l'inervieux, et je vous donne la parole,
04:50Yohann Gillet, vous faites le constat également de la dette
04:53parce qu'effectivement, Jean-Luc Mélenchon, hier,
04:55disait encore qu'il n'y avait pas de dette,
04:56grosso modo, que c'était une espèce de fantasme
04:59et de façon de faire peur aux Français.
05:01En fait, le problème, c'est pas le problème
05:03d'avoir de la dette en soi qui pose question.
05:05C'est quand vous avez la majorité de la charge
05:08et puis qui est tenue par les étrangers.
05:10Donc, c'est vrai que vous perdez de votre souveraineté.
05:12Donc, l'idée n'est pas d'avoir une dette
05:14qui continue toujours plus loin.
05:17Mais après, par exemple, la politique du quoi qu'il en coûte
05:19d'Emmanuel Macron, il faut reconnaître
05:20qu'ils étaient assez peu nombreux,
05:23ceux qui, à ce moment-là, expliquaient
05:25qu'il fallait tomber les gens en race campagne
05:27sans les aider, y compris les commerçants,
05:29tous ceux qui bossaient et qui ont dû s'arrêter
05:31avec la crise sanitaire.
05:31Donc, il y a des moments où l'État-providence,
05:33oui, doit être là, doit investir.
05:35Et quand on est dans une situation
05:36où les gens ont du mal, avec un pouvoir d'achat
05:40qui diminue, à remplir le panier de course, etc.,
05:43à se loger, à rénover leurs bâtiments
05:46et leurs appartements ou leurs maisons,
05:48eh bien, il y a un moment donné
05:49où il faut aussi ne pas couper complètement la croissance
05:52et investir aussi dans nos services publics.
05:54C'est ce qui relance la consommation.
05:56C'est là que le Parti Socialiste dit
05:57« Attention, on peut faire des économies... »
05:59C'est la bonne et la mauvaise dette, quoi, en quelque sorte.
06:01Exactement.
06:02Celle de l'investissement ou celle
06:03qui permet de financer un modèle
06:05qui est un peu à bout de souffle, quand même.
06:07Voilà, mais sans asphyxier votre économie.
06:09Et Yohann Ginet, là-dessus,
06:11quand il y a eu le « quoi qu'il en coûte »,
06:13il n'y a eu personne pour dire
06:14« Attention, c'est très bien »,
06:17mais à un moment donné, il faut qu'on ferme le robinet
06:18dans cette histoire.
06:19Non, mais le « quoi qu'il en coûte »,
06:20c'est la mauvaise excuse
06:22parce que la crise du Covid que nous avons connue
06:26en réalité ne pèse pas grand-chose
06:28sur la dette publique aujourd'hui.
06:30Sur les 1 300 milliards d'euros de dettes supplémentaires
06:33depuis qu'Emmanuel Macron est président de la République,
06:35la crise Covid, c'est 200-300 milliards d'euros
06:37de dettes maximum.
06:39Donc, on est très loin du compte.
06:41Donc, il ne faut pas mettre tout sur le dos
06:43des crises successives.
06:44La réalité, c'est que s'il y a autant de dettes aujourd'hui,
06:47c'est dû à une mauvaise gestion
06:49et à un manque de stratégie.
06:50Et je rappelle quand même que les recettes du passé,
06:54si on les applique encore aujourd'hui
06:55avec les macronistes, avec la gauche,
06:58eh bien, nous aurons exactement les mêmes effets.
07:00Ce dont la France a besoin aujourd'hui,
07:02c'est d'une grande alternance
07:04avec une politique radicalement différente
07:06et budgétairement avec des économies
07:09sur le train de vie de l'État.
07:10Je rappelle ce que nous proposons, nous,
07:12au Rassemblement National.
07:13C'est des économies concrètes, réelles et importantes
07:16sur la submersion migratoire que nous connaissons.
07:18Si nous arrêtons de verser des prestations sociales
07:22aux étrangers, par exemple,
07:23en les réservant aux Français ou aux étrangers
07:26en situation légale,
07:27qui pourraient cotiser au moins 5 ans,
07:29on est à 15 ou 20 milliards d'euros.
07:31Ensuite, il y a un travail à faire également
07:33sur les agences d'État.
07:34Il y en a 1200, 1500, ça dépend des chiffres.
07:38Eh bien, ça coûte 80 milliards d'euros chaque année.
07:41Il y a beaucoup d'économies à faire là-dessus.
07:42Et puis, il faut aussi se poser la question
07:44des strates administratives.
07:47Est-il nécessaire, par exemple,
07:49de conserver aujourd'hui autant de strates
07:52avec, par exemple, des conseils régionaux ?
07:53Est-ce qu'on ne peut pas imaginer, par exemple,
07:56la fusion des conseils régionaux
07:57avec les conseils départementaux ?
07:59Les conseils départementaux pourraient très bien
08:00gérer les compétences des conseils régionaux.
08:03Et nous pourrions faire des économies dans ma région,
08:05ma région tenue par une socialiste,
08:06Madame Delga, par exemple.
08:08La fusion des deux régions,
08:09des deux anciennes régions,
08:09c'est 57% d'augmentation du budget de fonctionnaire.
08:13Elle n'est ni pour rien,
08:14ce n'est pas sa décision.
08:15Ah bah si, excusez-moi.
08:16Enfin, sur la fusion, non.
08:17Encore qu'elle était ministre à l'époque,
08:19donc elle a une part de responsabilité.
08:21Mais la mauvaise gestion de la région Occitanie,
08:2357% d'augmentation suite à une fusion de régions,
08:27elle en est bien responsable.
08:28Ça prouve d'ailleurs, s'il le fallait,
08:30que la gauche est très capable de gérer les choses aussi.
08:34C'est-à-dire, notamment dans les transports.
08:36Et elle a un bilan qui est autrement plus intéressant
08:38que le vôtre dans vos revenus collectivités.
08:40C'est considérablement justement les investissements,
08:42parce que le poids de la dette dans la région Occitanie,
08:45qui a été multiplié par 4 depuis qu'elle est présidente de région,
08:48est dramatique.
08:49Céline Hervieux, le constat sur le millefeuille,
08:52sur, au fond, certaines aides aux entreprises
08:55dont il faudrait faire le tri,
08:56que François Bayrou l'a dit devant la CFDT,
08:58certaines niches qui pourraient disparaître,
09:00il est assez commun, assez partagé en réalité.
09:03Est-ce qu'il n'aurait pas fallu que,
09:05quelque part, pardon d'assister,
09:07ce n'est pas du tout une vision, on va dire,
09:10idéaliste de la question politique qui nous traverse,
09:14mais qu'on se mette à table, qu'on se dise,
09:16allez, sur un paquet, si je puis dire,
09:19de réformes acceptables par tous,
09:20on y va, et on verra pour 2027,
09:23chacun ira sur son chemin.
09:25Ça n'a pas été fait, ça n'a pas été possible.
09:28Ah mais je vous confirme, ça n'a pas été fait,
09:29mais vous savez qu'en fait, depuis le mois de juillet,
09:33on attend, puisque François Bayrou nous avait présenté son budget
09:35à peu près à la mi-juillet,
09:37on attend qu'il décroche son téléphone
09:38pour appeler les responsables des groupes d'opposition.
09:42Que nenni !
09:43Il n'a appelé personne et après il a expliqué
09:44que c'est parce qu'ils étaient en vacances.
09:46Non, la réalité c'est qu'il ne voulait pas négocier.
09:49Et ce que vous dites, vous avez parfaitement raison,
09:51le Parti Socialiste, je vous le disais à l'instant,
09:52a un contre-budget avec un volet d'économie,
09:54un volet d'investissement
09:55et un volet, effectivement, de hausse d'impôt
09:57pour les plus aisés dans ce pays.
09:59On a contesté de la même façon que tout le monde
10:00et que tout le monde se conteste mutuellement dans cette histoire.
10:03Ah non, mais alors, si vous voulez, le Parti Socialiste,
10:06puisqu'il faut voir devant nous maintenant, aujourd'hui,
10:08on a ce contre-budget qui est prêt,
10:10vous avez parlé de certaines niches fiscales,
10:12vous avez parlé des aides aux entreprises.
10:14Quelles sont les principales lignes de ce contre-budget ?
10:16C'est intéressant de le savoir.
10:17Ah oui, je vais vous expliquer ce que ça vous intéresse,
10:19n'hésitez pas à regarder de plus près.
10:20Donc d'abord, il y a la taxe Zucman,
10:22la fameuse que vous connaissez,
10:23qui permet de récupérer 15 milliards d'euros
10:26sur, justement, ceux qui ont les plus gros patrimoines,
10:29plus de 100 millions d'euros de patrimoine,
10:31des économies, les rapports d'Osierre,
10:33qui montrent, effectivement, que le train de vie de l'État,
10:35il y a sans doute des choses à revoir,
10:36et de l'investissement dans le service public.
10:38Allez, merci tous les deux pour l'instant.
10:39Regardez vos arguments, 0826 300 300,
10:42j'attends vos appels dans La Vérité en Face.
10:44Vous avez sans doute un regard à porter sur ce qui se produit,
10:48ou ce qui n'arrive pas à se produire, justement,
10:50à la veille, je rappelle de la mobilisation baptisée
10:54Bloquantou.
10:55Allez, à suivre.
10:57La Vérité en Face sur Que fait-on après François Bayrouille,
11:00il est 9h30.
11:01Le Grand Matin Sud Radio,
11:03La Vérité en Face,
11:05Jean-François Aquili.
11:06Vous connaissez le principe 0826 300 300,
11:09vous nous appelez pour débattre de la situation politique.
11:13Céline Nervieux, député socialiste de Paris,
11:16et Yohann Gillet, député Rassemblement National du Gardien.
11:20Emmanuel Macron, qu'est-ce qu'il doit faire à vos yeux ?
11:24C'est la question que je vous pose,
11:25mais tout d'abord, je vous donne la parole à Didier.
11:28Bonjour à vous, Didier.
11:29Ah, il n'est pas là, Didier, il n'est pas encore.
11:32On va l'avoir dans un instant.
11:34On a un petit problème de communication.
11:36Céline Nervieux, Yohann Gillet,
11:38qu'est-ce qu'il doit faire, Emmanuel Macron ?
11:40Deux options s'offrent au président.
11:41C'est Yohann Gillet qui prend la parole, oui.
11:43Deux options s'offrent au président de la République.
11:46Aujourd'hui, soit il démissionne,
11:49soit il dissout l'Assemblée Nationale.
11:52Il est important qu'Emmanuel Macron
11:55puisse redonner la parole au peuple français,
11:57pour que les Français puissent se réexprimer
12:00et puissent décider de leur avenir.
12:03Je le rappelle, il y a un peu plus d'un an,
12:05en juillet 2024,
12:07il y a eu une dissolution,
12:09les Français ont pu s'exprimer,
12:11mais il y a eu une alliance contre nature
12:13à l'entre-deux-tours des élections législatives,
12:15allant des insoumis jusqu'au LR,
12:17en passant par les socialistes et les macronistes,
12:20pour empêcher le Rassemblement National
12:23d'accéder à Matignon.
12:25Aujourd'hui, je crois que les Français ont compris
12:26que c'était une impasse,
12:28ce que proposaient la gauche et les macronistes.
12:30Donc aujourd'hui, il faut redonner la parole
12:32au peuple français.
12:33Oui, alors moi j'ai déjà entendu ça,
12:35c'est exactement ce qu'on a voulu faire l'année dernière,
12:37et ça a été une simple catastrophe.
12:39Et pour le coup,
12:39s'il y a bien un consensus dans le pays,
12:42aujourd'hui,
12:43c'est que la dissolution a été une erreur.
12:45Et d'ailleurs, je crois que le président de la République,
12:47lui-même, sans vouloir vraiment le reconnaître,
12:49car il ne reconnaît jamais ses torts,
12:50c'est au fond de lui que ça a été une énorme bêtise.
12:53De dissolution,
12:54en dissolution, il y a de moins en moins
12:55de députés socialistes.
12:56Les élections, ce n'est pas comme un jeu de dés
12:57que vous relancez jusqu'à ce que le résultat vous convienne.
13:00Les gens se sont exprimés, d'ailleurs massivement,
13:02la participation a été très forte,
13:03ça a donné cette assemblée morcelée.
13:05Donc moi, je pense qu'il faut respecter
13:06les échéances et les dates,
13:09tout simplement, les institutions.
13:10Quand ça vous arrange ça ?
13:11Non, non, ce n'est pas quand ça nous arrange,
13:12on a des règles communes.
13:13Redonner la parole au français pour vous, c'est dramatique.
13:15Il faut trouver une solution de compromis
13:16en attendant les prochaines élections présidentielles
13:19qui auront lieu en 2027.
13:20Vous dites redonner la parole au français,
13:22moi je vous donne la parole, Didier, bonjour.
13:24Oui, bonjour.
13:25Vous voilà, Didier, ravi de vous avoir.
13:27Vous êtes à Berne-sur-Oise,
13:28c'est dans le Val d'Oise, c'est ça ?
13:30Oui, c'est ça, 95.
13:32Qu'est-ce que vous dites ce matin,
13:34au réveil, François Bayrou est parti,
13:37que pensez-vous, Didier, de la situation ?
13:39Qu'est-ce qu'il faut faire ?
13:40Moi, la situation, ça va être la même
13:43que ça ne l'a déjà été,
13:44c'est-à-dire qu'on ne peut pas faire grand-chose aujourd'hui
13:47tant que Macron reste au gouvernement
13:50et il restera jusqu'en 2027
13:52parce que personne ne fera partir.
13:54Il est trop fier pour partir, d'ailleurs.
13:56Donc, on ne peut pas faire grand-chose.
13:58La personne qui sera nommée Premier ministre demain,
14:01elle n'aura toujours pas la majorité,
14:04quelle qu'elle soit.
14:05Donc, ça veut dire que le parti, lui,
14:08qui sera au gouvernement demain,
14:10eh bien, malheureusement,
14:12comme il ne pourra pas faire ce qu'il a à faire,
14:14eh bien, en 2027, il sera mort.
14:16Et puis, voilà.
14:17Et puis, on recommence.
14:18Et puis, donner la parole aux Français,
14:19c'est bien gentil.
14:20Mais de toute façon, on ne la respecte pas.
14:23Donc, on n'a jamais respecté cette parole.
14:25Donc, ça ne fera rien, en fait.
14:27Qu'est-ce que vous faites dans la vie, Didier ?
14:29Moi, je suis chef d'entreprise.
14:31J'ai une entreprise de traitement d'eau
14:32et de plomberie, de dépannage.
14:35Le chef d'entreprise que vous êtes s'inquiète
14:38de ce blocage institutionnel.
14:40Oui.
14:41Je vais vous dire en toute sincérité,
14:43pas plus que ça,
14:44puisque les blocages sont permanents.
14:47Donc, on ne nous permet pas d'avancer aujourd'hui.
14:51Mais ça ne date pas d'hier.
14:53Donc, vous vous adaptez, Didier ?
14:54Vous vous adaptez, j'imagine ?
14:55On n'a pas le choix, en même temps.
14:58Qu'est-ce qu'il faudrait ?
14:59On va les faire autrement.
15:00Qu'est-ce qu'il faudrait ?
15:01Rebattre les cartes, mais de quelle façon ?
15:04On ne peut pas.
15:05Enfin, rebattre les cartes,
15:06il faut avoir des bons joueurs
15:07pour rebattre les cartes.
15:09On n'a que des mauvais joueurs
15:10autour de la table.
15:12Donc, vous voulez rebattre les cartes
15:13avec qui ?
15:14Comment ?
15:15On ne sait pas prendre les bons
15:18dans chaque partie,
15:21dans chaque endroit,
15:22parce que tout le monde veut la place.
15:23Donc, ça sera...
15:24Enfin, je vais dire,
15:25rebattre les cartes,
15:26oui, c'est gentil, c'est sympa.
15:27Mais à chaque fois,
15:28on a les mêmes joueurs
15:28autour de la table.
15:30Oui, c'est la bagarre générale
15:31à chaque fois.
15:32Didier, vous dites quoi ce matin ?
15:34Il faut serrer les dents
15:35et attendre l'élection de 18 mois,
15:37attendre l'élection présidentielle,
15:39on serre les dents,
15:40on rentre la tête dans les épaules.
15:41De toute façon,
15:42on ne peut pas rentrer la tête
15:43dans les épaules
15:44et serrer les dents.
15:44On continue ce qu'on a toujours fait,
15:47c'est-à-dire travailler,
15:48payer,
15:49et puis on attend 2027.
15:51Mais je ne suis même pas sûr
15:52que 2027 changera grand-chose.
15:55Tant qu'on restera,
15:56moi, je vais être très clair
15:57dans mes propos,
15:58tant qu'on restera
15:59sous l'autorité de l'Europe
16:02et qu'on ne fera pas le nécessaire
16:04pour qu'on retrouve
16:07notre autonomie financière.
16:08On ne s'en sortira pas, en fait.
16:10C'est ça, le problème,
16:11c'est qu'à chaque fois,
16:12il faut donner pour Pierre.
16:13Allez, on redonne des milliards à Pierre,
16:15on redonne des milliards à Paul,
16:16et puis nous, on serre les dents
16:17et on nous augmente nos impôts.
16:20Je vous sens résigné.
16:21Pour finir, Didier,
16:22je vous sens résigné.
16:24Je ne suis pas résigné,
16:26mais ce que je veux dire,
16:26c'est qu'on nous raconte
16:27la messe tous les matins
16:28et on nous explique
16:29qu'il faut qu'on crache au bassinet.
16:32Donc, bon,
16:33arriver à un moment,
16:34ça va bien, quoi.
16:35Ultime chose,
16:35est-ce que vous bloquez tout,
16:36demain, vous-même ?
16:38Ah ben, nous,
16:39on ne peut pas bloquer.
16:40Donc, vous savez,
16:42les petites entreprises artisanales,
16:44on ne peut pas bloquer.
16:45Nous, si on bloque,
16:46on ne mange pas.
16:48Donc, voilà,
16:49c'est un peu...
16:51C'est le vrai problème.
16:52C'est le vrai problème.
16:53En fait, ce qu'il faudrait,
16:54c'est que tous les artisans
16:55et toutes les petites entreprises
16:56bloquent leur RSA,
16:58passent seulement un mois
17:00à la Caisse des dépôts
17:02et puis qu'on ne refuse pas
17:03de payer,
17:04mais qu'on bloque
17:04et puis qu'on fasse
17:05descendre l'institution
17:08du gouvernement.
17:09C'est tout.
17:09Mais personne ne fera.
17:10Personne ne fera.
17:11Merci Didier
17:12pour ce regard
17:13sur la situation.
17:15Je rappelle,
17:15vous êtes chef d'entreprise.
17:16Merci.
17:17Vous nous appelez
17:17de Berne-sur-Oise,
17:19Yohan Gillet.
17:21Il y a une forme
17:22d'attentisme
17:24mais quelque part
17:24de lassitude aussi
17:26dans le pays.
17:27Bien sûr.
17:27Alors, je veux déjà
17:28à travers Didier
17:29saluer l'ensemble
17:30des chefs d'entreprise,
17:31des petites et moyennes entreprises,
17:32des artisans
17:32qui font vivre le pays,
17:34qui font tourner notre pays
17:35et qui vivent
17:36de vraies difficultés
17:38comme le disait Didier
17:39effectivement,
17:39qui sont surtaxés.
17:41J'entendais le message
17:42de Didier
17:44assez pessimiste
17:46sur la situation.
17:47Moi, je lui dis
17:47qu'il n'y a pas de fatalité,
17:49qu'avec une grande alternance
17:51et un changement radical
17:52de politique,
17:53les choses
17:53peuvent changer.
17:54Mais effectivement,
17:56si le président de la République
17:57ne tire pas la leçon
17:59de ce qui s'est passé
17:59ces derniers mois,
18:01eh bien,
18:02effectivement,
18:02il faudra attendre
18:03dans ce cas-là
18:032027
18:04pour une véritable alternance.
18:06Mais je dis aussi à Didier
18:07que s'il y a une alternance,
18:09que si demain,
18:11Marine Le Pen
18:12est élue présidente
18:13de la République,
18:14que les Français
18:14donnent une majorité
18:16absolue
18:17au Rassemblement National,
18:18à l'Assemblée Nationale,
18:19on pourra changer les choses
18:20parce que nous avons
18:21un programme radicalement différent.
18:25Et j'entendais le message
18:26également de Didier
18:27sur le poids de l'Union Européenne
18:28qui nous impose
18:29autant de normes,
18:31je dis aussi à Didier,
18:32que nous,
18:33au Rassemblement National,
18:34nous avons dans notre programme
18:36le souhait d'inscrire
18:37dans la Constitution
18:38le fait que les lois nationales
18:40doivent être supérieures
18:42aux lois européennes
18:43parce que c'est une évidence.
18:45Aujourd'hui,
18:45l'Union Européenne
18:46fait beaucoup de mal à la France.
18:47Abdelhak,
18:48vous nous attendez
18:48de demande de Marsan.
18:49Un mot, c'est l'inervieux
18:50sur ce que disait Didier
18:52à l'instant,
18:52le chef d'entreprise
18:53qui est obligé d'avancer,
18:54qui ne peut pas s'arrêter demain,
18:55il ne peut pas bloquer demain.
18:56Absolument, oui.
18:56Il a dit deux choses
18:58que je trouve très intéressantes.
18:59D'abord, c'est que le résultat
19:00de l'année dernière
19:00n'a pas été respecté,
19:01c'est-à-dire que les gens
19:02vont voter massivement
19:03et derrière,
19:04on ne les écoute pas,
19:05on ne les entend pas,
19:05rien ne change.
19:06La même politique continue,
19:07donc ça, c'est la première chose
19:08et je partage avec lui
19:10ce constat amer.
19:11Et deuxièmement,
19:11il a expliqué une chose importante,
19:12c'est que c'est toujours
19:13les mêmes qui payent
19:14et c'est toujours les mêmes
19:15qui doivent faire des efforts.
19:16Et c'est pour ça que,
19:17si vous voulez,
19:17que ce n'est pas du tout passé
19:18les dernières annonces
19:19de François Béroud
19:20sur les jours fériés,
19:21par exemple,
19:22sur l'année blanche,
19:23sur le prix des consultations médicales,
19:25les gens se disent
19:26mais jusqu'où ça va aller ?
19:27On paye toujours plus
19:28alors que lui,
19:30justement Didier,
19:30il a sa TPE-PME
19:31qui paye proportionnellement
19:33plus d'impôts
19:33que des multinationales
19:35qui derrière
19:35touchent des aides publiques,
19:37c'est-à-dire
19:37nos propres impôts.
19:38Donc c'est un serpent
19:39qui se mordent la queue
19:39et au bout d'un moment,
19:40les gens en ont marre
19:41de payer pour tout le monde
19:42et de voir en parallèle
19:43l'inservance publique.
19:44Est-ce que ce n'est pas un peu manichéen
19:44d'opposer les petites entreprises
19:45aux grands groupes
19:47qui eux aussi,
19:49au fond,
19:50portent l'économie française ?
19:53Oui,
19:53mais à un moment donné,
19:54il faut de la justice.
19:55C'est-à-dire que vous ne pouvez pas
19:56avoir des grandes entreprises
19:57qui payent proportionnellement
19:59moins d'impôts
20:00alors qu'elles font plus de bénéfices
20:01potentiellement
20:02et qu'elles versent des dividendes
20:03et des TPE-PME
20:05qui sont asphyxiés.
20:06François Bayrou était prêt
20:07à revoir,
20:07il le dit devant la CFDT.
20:09Il était prêt à revoir
20:10mais il n'a rien revu.
20:11Donc c'est vrai.
20:12C'est normal,
20:12vous l'avez viré.
20:13C'est lui-même
20:15qui s'est auto-viré.
20:17Pardon,
20:17nous convoquer le 8 septembre,
20:19ça n'avait aucun sens
20:20de faire ça.
20:21On ne peut que constater
20:22que les prélèvements obligatoires
20:23qui concernent les Français
20:24ou les entreprises
20:25n'ont fait qu'augmenter
20:26ces dernières années,
20:27que ce soit
20:28sous Emmanuel Macron
20:29comme d'ailleurs avant
20:30quand les socialistes
20:31étaient au pouvoir.
20:32Vous protégez
20:32les très très grandes entreprises
20:33de ce pays
20:34en dépit de la vie
20:35Les socialistes étaient au pouvoir,
20:36les entreprises ont terriblement souffert
20:38et les prélèvements obligatoires
20:40pour nos entreprises
20:40comme pour les Français
20:41ont terriblement augmenté.
20:43Donc à un moment donné,
20:44assumez aussi votre bilan.
20:46La vérité,
20:46c'est qu'il faut une politique
20:47radicalement différente.
20:48Je pense que les Français
20:48en sont largement conscients
20:50et les seuls à proposer
20:52une politique radicalement différente,
20:54c'est le Rassemblement National.
20:55Je propose à Abdelhak,
20:56qui nous attend
20:57depuis Mont-de-Marsan,
20:58de patienter un petit peu.
20:59Je vous donne la parole
21:00tout de suite
21:00dans quelques minutes
21:02d'un court instant
21:03pour la suite
21:04de La Vérité en face.
21:06Et maintenant,
21:07qu'est-ce qu'on fait
21:07après François Bayrouille ?
21:09Il est 9h44 sur Sud Radio.
21:12Le Grand Matin Sud Radio,
21:14La Vérité en face,
21:16Jean-François Aquili.
21:17François Bayrouille,
21:18parti,
21:19et maintenant,
21:19que faisons-nous ?
21:21C'est le thème
21:22de La Vérité en face
21:24sur Sud Radio ce matin.
21:26Et je vous pose la question,
21:27bonjour à vous Abdelhak,
21:28et bienvenue.
21:29Vous m'entendez Abdelhak ?
21:32Vous êtes là.
21:35Je sais que vous êtes là.
21:36Oui, voilà,
21:37vous êtes là.
21:37Oui, excusez-moi.
21:38Je vous en prie.
21:38Vous êtes à Mont-de-Marsan,
21:40ce n'est pas à côté Abdelhak,
21:41mais vous êtes bien
21:42à Mont-de-Marsan d'ailleurs,
21:43c'est sympa.
21:43Une belle région,
21:45on est tranquille,
21:46il n'y a pas de xénophobie,
21:47il n'y a pas de haine,
21:49on est tranquille.
21:50Bon, qu'est-ce qu'on fait ?
21:51Alors, écoutez,
21:52je suis un petit entrepreneur,
21:56vous savez,
21:56commerçant depuis 30 ans,
21:58on est en France,
21:58fier de l'être,
21:59français,
22:00voilà,
22:00et avec une richesse incroyable.
22:02Qu'est-ce que vous vendez ?
22:04J'ai une station de service,
22:06j'ai aussi une boulangerie,
22:07et j'ai une ferme,
22:09vous savez,
22:09pédagogique.
22:10Voilà,
22:11donc je suis un hyperactif,
22:12qui cotise,
22:14et qui est très très fier.
22:16J'ai pu étudier
22:17grâce au partage
22:19des citoyens français,
22:21et ça m'a permis
22:24d'un pays de scolarité,
22:24je suis un enfant de l'assistance,
22:26et puis voilà,
22:27j'ai fait ma vie,
22:28on m'a aidé comme un oiseau,
22:29on l'aide à prendre ses ailes,
22:31et une fois qu'il prend son envol,
22:32je suis hyper fier aujourd'hui
22:34de cotiser pour mon pays.
22:35Ah, ça c'est bien,
22:36ça vous fait des belles journées d'ailleurs,
22:37au passage, Abdelhaq.
22:39Qu'est-ce que vous suggérez
22:40pour sortir de cette situation ?
22:44Alors, je vais vous dire,
22:45moi je vais un peu vous choquer,
22:46parce que vous me connaissez
22:46depuis un petit moment,
22:47j'interviens assez souvent,
22:48j'aime beaucoup votre radio libre.
22:50Écoutez, je vais vous dire,
22:52philosophiquement,
22:53je préférerais que ce soit
22:54un parti comme le parti socialiste
22:56qui passe,
23:00qui soit au Premier ministre.
23:02Ça, je parle philosophiquement
23:03et politiquement.
23:04Et voilà,
23:05mais après,
23:06j'ai envie d'essayer quelque chose,
23:08ça fait de nouveau,
23:09en fait,
23:10ça s'est passé,
23:11parce que l'exemple,
23:12laissez-moi juste 30 secondes,
23:13je vais vous dire.
23:13Vous savez, au Maroc,
23:14au Maroc,
23:15il y a le roi,
23:17il y a un très très très bon roi,
23:19le fils d'Assemblée,
23:20bon maître 6 aujourd'hui,
23:21qui un jour,
23:21avec le peuple,
23:22ils l'ont tellement gonflé,
23:23il a accepté
23:24qu'il y ait un parti
23:25qui est l'équivalent
23:26de l'extrême droite aujourd'hui,
23:28du Front National,
23:29du Rassemblement National aujourd'hui,
23:30puisqu'ils ont changé de nom.
23:31Et il les a laissés pendant 7-8 ans,
23:33puisque le peuple le voulait,
23:34il disait oui,
23:35ok,
23:36il les a collés.
23:37La catastrophe qui s'est passée,
23:39c'est un pays qui a tour ici,
23:40comme vous connaissez,
23:41un pays en évolution,
23:42très jeune,
23:44et en fait,
23:44il les a laissés pendant 7-8 ans,
23:45et ça a été un merdien incroyable,
23:47même à tel point,
23:48et c'est tellement nationaliste,
23:49ce parti-là,
23:50qu'ils ont interdit
23:51d'apprendre le français
23:52dans les écoles marocaines,
23:53ça a duré pendant 7-8 ans.
23:55Ça a créé une telle catastrophe au pays,
23:57et ils se sont rendus compte,
23:58en fait,
23:58les Marocains,
23:59qu'ils avaient voté
24:00pour de la merde,
24:01je le dis clairement.
24:02Donc c'est ça,
24:03les partis nationalistes.
24:04Et aujourd'hui,
24:04je vais vous dire,
24:05mon idée,
24:05c'est parce que ça me dégoûte
24:06et j'en ai marre,
24:07et puis il y a 11 millions de français
24:08qui ont voté pour eux,
24:09j'aimerais aujourd'hui
24:10que pendant 2 ans,
24:11on ait le Rassemblement National
24:12qui a le pouvoir
24:13et qui voit que le vent que c'est,
24:15parce qu'il n'y a pas
24:16un seul entrepreneur,
24:17même un petit entrepreneur comme moi,
24:19qui donnerait,
24:19en fait,
24:20les rênes de son entreprise,
24:21même pas une demi-boulangerie,
24:22à quelqu'un
24:23qui va jongler,
24:25qui va s'amuser comme ça,
24:27jongler,
24:27à brasser du vent,
24:29comme toutes les idées
24:30du Front National.
24:30Donc j'aimerais beaucoup,
24:31beaucoup,
24:32beaucoup,
24:32pendant 2 ans,
24:33parce qu'il y aura
24:33des présidentielles après,
24:35qui mettent dans les tests
24:37et qui nous montrent
24:37ce qu'ils sont capables de faire.
24:38Bon, moi,
24:39c'est d'entrer,
24:39je suis un entrepreneur.
24:40On sait que ça va brasser du vent,
24:41que ça va être des conneries,
24:43mais j'aimerais vraiment
24:44qu'eux se posent,
24:45parce qu'ils ont une grande bouche,
24:47mais les effets derrière,
24:50deux entrepreneurs en France,
24:51qui les veulent pour gérer
24:52leur petite entreprise,
24:53je vous paye le champagne.
24:54Vous restez en ligne,
24:55Abdelhak,
24:56c'est très original,
24:57ce que vous proposez ce matin.
24:58Alors, je résume,
24:59et vous me corrigez
25:00si j'ai mal traduit
25:01votre pensée.
25:04Idéalement,
25:05bon,
25:05ça vous irait très bien
25:06qu'Olivier Fort
25:07s'installe à Matignon
25:09pour essayer autre chose,
25:10mais sur le mode,
25:12on aura tout essayé,
25:13puisqu'il y a eu
25:1411 millions d'électeurs
25:16au premier tour
25:16aux législatives
25:17l'année dernière
25:19après la dissolution.
25:19Vous dites,
25:20essayons un Jordan Bardella,
25:22pourquoi pas,
25:23et on verra bien
25:24ce qu'on verra,
25:25et vous vous êtes persuadé,
25:27au fond,
25:27Abdelhak,
25:28que les Français
25:29seront confrontés
25:30à quelque chose
25:31qui ne leur plaît pas.
25:32Ça tombe bien,
25:33parce que nous avons
25:34Céline Hervieux,
25:34qui est une députée socialiste,
25:36et Yohann Gile,
25:37qui est députée
25:37Rassemblement National
25:39du Gard.
25:40Je commence par vous,
25:41Yohann Gile,
25:41pour répondre à cette proposition
25:43assez décapante
25:44d'Abdelhak
25:45de Mont-de-Marsan.
25:46Vous en pensez quoi,
25:47vous ?
25:48On aura tout essayé,
25:49donc allez,
25:50va pour le RN
25:51et on verra bien.
25:52J'ai envie de dire à Abdelhak,
25:53qui a visiblement
25:54des convictions fortes
25:55et différentes des miennes,
25:57que je respecte,
25:58moi,
25:58ses convictions,
26:00mais j'ai envie de lui dire
26:00chiche.
26:01Chiche, Abdelhak,
26:03mettons le Rassemblement
26:04National au pouvoir,
26:06mettons Jordan Bardella
26:07à Matignon
26:08comme Premier ministre,
26:09et moi,
26:09je vous le dis,
26:10dans deux ans,
26:11vous serez convaincu,
26:12monsieur,
26:13que le RN a fait
26:16du bon boulot
26:17et que nous sommes
26:17très loin
26:18des caricatures
26:19que visiblement
26:20vous imaginez.
26:21Le RN a un programme
26:25de bon sens,
26:27un programme
26:28tant sur l'économie
26:29que sur la sécurité.
26:31Monsieur est chef
26:32d'entreprise commerçant,
26:33je peux vous dire
26:34qu'il y a beaucoup
26:35de commerçants,
26:36de chefs d'entreprise
26:37qui souhaitent
26:39ardemment
26:40la victoire
26:40du RN
26:41parce qu'ils savent
26:42que nous sommes
26:42en mesure
26:42avec notre programme
26:43de les protéger.
26:45Ce que nous voulons,
26:45c'est une stabilité
26:46pour notre pays,
26:48un essor économique
26:49et nous voulons
26:50également
26:51rétablir l'ordre,
26:53remettre notre pays
26:54en ordre
26:55sur le plan économique,
26:56fiscal,
26:57migratoire,
26:58sécuritaire.
26:59Et donc,
27:00Abdelhak,
27:00chiche,
27:01mettons le Rassemblement
27:02National au pouvoir
27:03et vous verrez,
27:04vous ne serez pas déçus.
27:05C'est l'inervieux,
27:06la proposition décapante
27:08d'Abdelhak
27:09de Mont-de-Marsan.
27:10Vous en dites quoi ce matin ?
27:11Vous qui êtes au Parti Socialiste,
27:13je rappelle.
27:14Oui,
27:14je peux la comprendre
27:16mais je ne la partage pas
27:18parce que je pense
27:20qu'on ne peut pas
27:22juste essayer
27:23le Rassemblement National.
27:24Moi,
27:24je suis franco-brésilienne
27:25et j'ai vu,
27:27alors je ne compare pas,
27:28les histoires politiques
27:29sont différentes,
27:30mais j'ai vu
27:31dans mon pays,
27:32mon autre pays,
27:33ce que c'était
27:33que l'extrême droite
27:34qui arrive au pouvoir
27:35et je peux vous dire
27:36que ces gens-là,
27:37quand ils entrent,
27:38on ne sait jamais
27:38quand ils sortent
27:39et on le voit d'ailleurs,
27:40malheureusement,
27:41on a beaucoup d'exemples
27:42comme ça.
27:43Le Rassemblement National,
27:44l'extrême droite,
27:45d'une certaine manière,
27:45on sait ce que ça produit
27:47parce qu'en fait,
27:47ils sont arrivés au pouvoir
27:49dans d'autres pays,
27:50pas plus loin que
27:50chez nos voisins italiens
27:52et on voit les reculs,
27:53les reculs sociaux,
27:55les reculs sur les droits
27:56des femmes,
27:56les reculs sur les droits
27:57des étrangers.
27:58Donc il y a des choses
27:59qui peuvent se passer
28:00qui sont graves.
28:01Donc moi,
28:01en l'espace de deux ans,
28:02moi je ne leur donne
28:03même pas deux ans,
28:03si vous voulez.
28:05Je ne fais pas.
28:06La France est un grand pays.
28:08Attendez,
28:09je vous donne la parole,
28:10Yohan,
28:10j'ai juste un court moment
28:12avec vous,
28:13Abdelhak,
28:13pour dire,
28:14vous avez vu ce que vous avez
28:16provoqué sur le plateau,
28:17quand même.
28:17Oui,
28:18absolument,
28:19mais parce qu'à un moment,
28:20si vous voulez,
28:20on en a marre.
28:21Nous,
28:21on est entrepreneurs.
28:22Vous savez,
28:22s'il n'y a pas le privé,
28:24il n'y a personne
28:24pour financer le public.
28:25C'est aussi simple
28:26que ça,
28:26l'équivalent.
28:27Et je vais vous dire
28:27une chose,
28:28mais quelle plaisanterie,
28:29mais quel entrepreneur
28:31ou quel politicien
28:32dans le monde
28:32va vous proposer
28:33un gamin
28:34qui était archi-naze
28:35à l'école,
28:35comme M. Bardella,
28:37qui n'a jamais travaillé
28:37de sa vie,
28:38qui n'a aucune expérience
28:39de rien,
28:40son père,
28:41il est xénophobe au possible,
28:42son grand-père,
28:43vous savez,
28:43il vit au Maroc,
28:44il est tombé amoureux
28:46d'une Marocaine,
28:46donc il s'est converti,
28:47son grand-père,
28:48donc il vit au Maroc
28:49et en fait,
28:50il livre des meubles
28:51et tout,
28:51c'est un très souvent artisan
28:52d'ailleurs,
28:53et vous voyez,
28:54son gamère,
28:55il fait honte,
28:55même au Maroc,
28:56si vous voulez,
28:56le petit Bardella,
28:57il fait honte,
28:58et vous allez nous proposer ça
28:59pour un pays
29:00qui est le plus majestueux
29:02et l'un des plus grands
29:02au monde
29:03dans la société
29:03d'un démocratie.
29:04Abdelac,
29:04merci pour ce témoignage,
29:07vous êtes le bienvenu.
29:08Un exemple,
29:08M. Aquilic,
29:09quand même,
29:09c'est important.
29:09Je remercie Abdelac
29:10de nous avoir appelé,
29:11d'avoir proposé cette solution
29:12décapante,
29:12il y a très peu de temps
29:13tous les deux,
29:14vite une conclusion,
29:14rapidement,
29:15je veux dire à Abdelac,
29:16essayer le Rassemblement National,
29:18c'est l'adopter.
29:18Vous savez,
29:19on nous faisait le même procès
29:20d'intention
29:21dans les municipalités
29:22que nous gérons aujourd'hui,
29:24les maires et reines
29:24ont tous été réélus,
29:26c'est vrai que ça se passe
29:26très très bien.
29:27C'est l'invier.
29:28Au premier tour,
29:28parce que les habitants
29:29des communes tenues
29:30par le Rassemblement National,
29:31eh bien,
29:32sont satisfaits très largement
29:33de la gestion
29:34que nous avons mis en oeuvre,
29:36et les habitants
29:36savent pertinemment
29:37de ces villes-là
29:38que nous ne sommes pas
29:39la caricature
29:39que certains voudraient faire de nous.
29:40On ne sait pas
29:41qu'est-ce qui va se passer.
29:42On ne sait pas.
29:42On ne sait pas.
29:43C'est la conclusion de cette émission.
29:44C'est normal.
29:45Nous sommes tous
29:46en attente d'une décision.
29:47Absolument,
29:47mais les socialistes
29:48se tiennent prêts.
29:50On a un projet,
29:51un personnel politique
29:52compétent,
29:53une vision,
29:54et même une méthode.
29:57La crédibilité,
29:58elle est du côté
29:58du Parti Socialiste aujourd'hui.
29:59Merci à tous les deux
30:00pour votre franchise
30:01d'être venus vous confronter
30:03ce matin
30:03alors que nous ne savons pas
30:04ce qui va se produire.
30:05Céline Hervieux,
30:06députée socialiste de Paris,
30:07Yohann Gillet,
30:08députée RN du Gare
30:09et porte-parole du Rassemblement National.
30:11Merci pour votre franc-parler.
30:12Merci à vous.
30:12Et j'ai le plaisir
30:13de vous accueillir.
30:14Valérie Expert
30:14pour le programme
30:15de ce qui va suivre.
30:17Écoutez le programme,
30:18cher Jean-François,
30:19vous l'imaginez aisément.
30:21Nous allons revenir
30:22sur cette super-trempe
30:24pour reprendre
30:25ce titre de libération.
30:27Aujourd'hui,
30:28super-trempe,
30:28T-R-E-M-P-E
30:29pour Bayrou
30:30et maintenant
30:30tous candidats à Matignon.
30:32C'est un peu la question
30:33qu'on va se poser
30:34et puis la dissolution
30:36évidemment
30:36qui est sur la table.
30:38Voilà tous ces sujets
30:39au 0-826-300-300.
30:42Peut-être qu'il y aura
30:42la solution avec vous,
30:43on ne sait pas.
30:44Peut-être,
30:44mettons-nous d'accord
30:45et puis à 11h30,
30:46Mercote sera avec nous.
30:48Mercote,
30:48vous connaissez Mercote ?
30:49Non.
30:50Pâtissière
30:50qui a été
30:53l'une des figures
30:54du meilleur pâtissier
30:56sur M6.
30:57Oui, absolument.
30:58Elle quitte le programme,
30:59elle viendra nous expliquer,
31:01nous raconter
31:01ses années de télévision.
31:03Avec Gilles Gansman.
31:04Absolument,
31:05avec Gilles Gansman.
31:05Sud Radio.
Écris le tout premier commentaire
Ajoute ton commentaire

Recommandations