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  • il y a 2 mois

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00:00C'est un studio 5 étoiles, chers auditeurs.
00:03On a deux spécialistes journalistes politiques, on a un spécialiste économie,
00:07on a un maire qui est au plus proche des administrés, M. le maire.
00:10Non mais c'est important, Ludovic Thoreau.
00:12Mais attendez, Elliot, Elliot.
00:14C'est essentiel. On ne parle pas assez aux maires.
00:17Mais, je vais vous dire.
00:17On ne fait pas assez confiance aux maires.
00:19Mais, mais, mais, si nous, maires, on se comportait comme eux là-haut,
00:23attendez, si moi, maire, je sais que 90% de ma population ne veut pas de moi,
00:27mais demain, je pars, je ne vais pas m'accrocher aux manches à un sondage local.
00:30Ça s'appelle la responsabilité, ça s'appelle le poids de l'État.
00:33Vous êtes un homme d'État.
00:34Mais ce n'est pas ça, je veux dire pourquoi.
00:36Parce que si je vais dans la rue et que 90% me sautent dessus,
00:39évidemment, je vais arrêter.
00:40Sauf que le président de la République, est-ce qu'il va dans la rue ?
00:42Je ne crois pas.
00:43Alors qu'il aille un tout petit peu dans la rue.
00:45Il le fait parfois.
00:45Je crois qu'il le fait en collaboration avec des journalistes.
00:48Avec un joli cordon de sécurité.
00:50Mais bon, je crois qu'il organise des petits passages,
00:54des petites balades autour de l'Élysée.
00:56Vous n'avez pas vu ça ?
00:57Par profession de médecin, j'exerce et j'écoute les gens.
01:00Et à chaque fois, parce qu'ils savent que j'ai les doubles casquettes,
01:02non mais ils me parlent à chaque fois.
01:04Et si vous saviez, l'idée qu'ils ont toutes ces politiques,
01:08il faut qu'ils écoutent, il faut que les politiques se rendent compte
01:11qu'en bas, on n'est pas tous des idiots.
01:13Et ils les traitent eux comme des idées.
01:14Et on a un politologue, un spécialiste de ce qui se passe actuellement
01:18avec nous, cher Arnaud Benedetti.
01:21Le son de la matinée intervient, c'était il y a quelques instants, cher Arnaud,
01:27ça rejoint l'information de la matinée, c'est-à-dire cette grande réunion à 14h30 à l'Élysée,
01:33sans le RN, sans le Rassemblement National.
01:36Et le son de la matinée, c'était Éric Ciotti, il y a quelques instants,
01:38il parle de réunion de la honte.
01:40Écoutez.
01:40C'est une réunion de tous ceux qui sont responsables de la faillite actuelle
01:46sous l'autorité du syndic de faillite, M. Macron.
01:50C'est une réunion de la honte.
01:52C'est une réunion qui va associer tous ceux qui, sans doute, se sont mis d'accord
01:57pour que les Français ne soient pas consultés,
02:00pour qu'on ne retourne pas aux urnes,
02:02pour que le peuple soit méprisé, voire insulté,
02:05pour qu'ils conservent leurs petits postes et leurs petits avantages.
02:11Pour moi, c'est une honte absolue.
02:14C'est une honte absolue.
02:15Tous ceux qui seront autour de la table cet après-midi
02:18seront balayés par l'histoire,
02:21parce qu'ils sont les faussoyeurs complices de notre nation.
02:24Le Titanic macroniste y coule.
02:27Le Titanic macroniste y coule.
02:29Arnaud Benetti, je rappelle que vous avez écrit
02:31« Aux portes du pouvoir, rassemblement national, l'inéluctable victoire ».
02:37Vous vous posez la question.
02:39On est en train de nous rejouer le théâtre antifasciste.
02:42On est en train de dire à plus de 20 millions d'électeurs,
02:46LFI, RN compris,
02:47« Vous n'êtes pas les bienvenus à l'Elysée ».
02:49Est-ce que ça marche encore ?
02:51Pourquoi le président de la République poursuit cette stratégie ?
02:54C'est surtout finalement des partis qui sont des partis devenus minoritaires
02:58dans l'opinion publique qui se réunissent ce soir.
03:01Ce sont toutes les anciennes forces de gouvernement.
03:04Parce que le macronisme est une force de gouvernement
03:06qui avait procédé à la fusion-accusation
03:09du centre-droit et du centre-gauche en 2017.
03:13Et il essaye de l'achever là, en l'occurrence.
03:14Parce qu'il est confronté à une situation
03:16qui est une situation tout à fait exceptionnelle
03:18qu'il a lui-même créée.
03:20Et il essaye finalement d'achever ce qu'il a essayé de tenter en 2017,
03:23c'est-à-dire d'absorber ce qui reste du Parti Socialiste et de LR
03:30pour mettre en place une plateforme gouvernementale
03:32qui est susceptible de lui permettre de terminer son mandat.
03:35Alors, je ne suis pas du tout sûr d'avoir, un,
03:37que cette réunion aboutisse à quelque chose.
03:41Soyons pour l'instant extrêmement prudents
03:43compte tenu de la façon dont les événements se déroulent.
03:45C'est pour ça que moi je ne vais pas sur la finalité,
03:47je vais sur le symbole.
03:48Moi je dis que c'est la pleutrocratie.
03:49C'est le rendez-vous des pleutres.
03:51Ceux qui ont peur de retourner dans les urnes
03:53peur de cette colère des Français,
03:56peur de se confronter à toutes leurs questions,
03:58à toutes leurs interrogations.
04:00Et donc on va se réunir en petit comité
04:03avec pas beaucoup de voix,
04:05mais en revanche on a encore les mains
04:06sur les plus grandes institutions,
04:08la pleutrocratie.
04:09Voilà, c'est ça.
04:10Oui, et puis avec finalement
04:12la difficulté qui est essentielle,
04:15c'est de susciter une image
04:18d'acteurs politiques
04:20qui aujourd'hui s'efforcent d'abord
04:23d'assurer leur propre survie,
04:26alors que les enjeux du pays sont considérables,
04:29à la fois en termes de finances publiques,
04:31d'abord quand même, il faut le rappeler,
04:33et puis également en termes d'enjeux régalien.
04:35Dans votre livre, vous posez une question,
04:38la victoire inéluctable,
04:40qu'est-ce qu'il manque aujourd'hui
04:43au Rassemblement National
04:44pour prendre le pouvoir,
04:45pour avoir cette fameuse majorité absolue ?
04:47On écoutait Éric Ciotti en direct
04:49dans Elliot de Valevaux,
04:50il tend une nouvelle fois la main aux Républicains,
04:53il dit mais attendez,
04:54si on s'allie avec toutes les forces de droite,
04:57dès le premier tour on est à plus de 50%,
04:59c'est l'alliance qui manque pour la victoire ?
05:01Oui, vraisemblablement aujourd'hui,
05:03oui, parce que quand on regarde quand même
05:04les études d'opinion finement,
05:07on se rend compte que l'électorat LR,
05:09et ça c'est quand même plutôt nouveau quand même,
05:11depuis quelques temps,
05:12est favorable à ce que l'on appelle
05:14l'union des droites,
05:16et on voit que c'est en train de bouger
05:17quand même à travers les déclarations
05:18d'un certain nombre de responsables,
05:20y compris de LR.
05:21Alors, il rétropédale ensuite,
05:22parce qu'il y a encore la pression médiatique
05:25qui peut s'exprimer.
05:27Parce que c'est pas la pression partisane,
05:28et on voit par exemple sur le terrain,
05:30je vais vous prendre un exemple sur le terrain,
05:31je regardais ce matin dans le sud-ouest,
05:33dans le Lot-et-Garon très exactement,
05:34à Marmande, une ville dont la députée,
05:37Madame Laporte,
05:38qui est vice-présidente de l'Assemblée Nationale,
05:40l'ancien maire LR centriste,
05:43centre droit de Marmande,
05:45a décidé de rentrer dans la liste
05:46du Rassemblement National.
05:47Donc ça veut dire que sur le terrain,
05:48il y a des choses,
05:49la tectonique est en train de bouger.
05:52Et pour l'instant,
05:53c'est pour ça qu'ils sont en train de trembler,
05:55tous ces pleutrocrates.
05:57Arnold,
05:57vous êtes en direct avec nous,
05:59et si comme Arnold vous souhaitez réagir,
06:0001,
06:0180,
06:0120,
06:0239,
06:0221,
06:03c'est pas Arnold,
06:03mais Arnold.
06:04Je vous présente mes excuses,
06:06cher Arnold.
06:06Bonjour.
06:08Bonjour,
06:08et bonjour à vos invités.
06:12Écoutez,
06:12moi,
06:13par rapport,
06:13je vous écoute depuis quelques minutes déjà.
06:16Ça fait depuis 10 heures qu'on est en direct,
06:18donc j'espère que vous êtes avec nous depuis 10 heures.
06:21Sinon,
06:21je vous accroche tout de suite.
06:22Quelques longues minutes.
06:24Tout simplement,
06:25je trouve déjà,
06:26j'ai été surpris par le discours de Sebastian de Cornu
06:28qui disait qu'il y avait une majorité de députés
06:31qui ne voulaient pas la dissolution.
06:33En fait,
06:33il y a surtout une majorité de députés
06:34qui ont peur de ne pas retrouver leur poste
06:37s'il y a une dissolution.
06:38Bravo.
06:39Parce que c'est la déclaration de la semaine,
06:40vous avez entièrement raison,
06:42de dire,
06:43au 20 heures,
06:44devant 7 millions de Français,
06:45on a une majorité de députés
06:48qui ne veulent pas de la dissolution.
06:51C'est un aveu d'échec,
06:53bien évidemment.
06:54C'est un aveu d'impuissance XXL.
06:56C'est de dire,
06:56mais en fait,
06:57il y a une majorité de députés
06:59qui ne veulent pas écouter
07:01la volonté d'une majorité de Français
07:03qui n'attendent qu'une seule chose,
07:04c'est de retourner aux urnes
07:05parce que la situation est catastrophique.
07:08Exactement.
07:09Alors moi,
07:09je suis un électeur de droite,
07:11on va dire classique.
07:11Je ne suis pas pour le rassemblement
07:13de toutes les droites.
07:14Je suis désolé,
07:15je fais partie peut-être
07:16des gens qui sont opposés.
07:19Mais néanmoins,
07:21je pense que ce n'est pas une bonne chose
07:23la dissolution,
07:23à mon sens,
07:24pourquoi ?
07:24Parce que la dissolution,
07:25ça va bloquer le pays
07:26pendant un an
07:28si jamais l'Assemblée
07:29ne reflète pas
07:30le résultat de la présidentielle.
07:32Donc je pense que
07:33ce n'est pas une bonne solution.
07:34Je pense que la bonne solution,
07:35c'est la démission
07:36du chef de l'État,
07:37tout simplement.
07:38Et aujourd'hui,
07:39si on doit trouver
07:40un Premier ministre
07:40qui a une politique
07:43à mon sens sensée,
07:45je vois plutôt
07:46à Jean-Louis Borloo,
07:47je vois mal Sébastien Lecornu
07:48d'être renommé,
07:49je trouverais ça
07:49complètement absurde
07:51et je pense que
07:51les gens ne l'accepteraient pas.
07:53Et j'ai écouté
07:53Jean-Louis Borloo,
07:54je trouve qu'il y a un discours
07:55qui est plutôt raisonnable.
07:56Et comme vous l'avez dit précédemment,
07:58de toute façon,
07:58ce qu'il faut,
07:58c'est faire des économies.
08:00Arrêtons de faire
08:01des impôts supplémentaires.
08:02Car des impôts
08:03ne se rationnera aucun problème.
08:04On parlera de ça
08:05avec Benoît Perrin
08:06dans un instant.
08:07Merci beaucoup Arnould.
08:08Et comme...
08:09Vous savez que c'est intéressant
08:10de vous écouter
08:11parce que
08:12ce sondage
08:13est bien évidemment
08:13sous-médiatisé.
08:15Mais ça en dit long.
08:16Sondage CSA
08:16cette semaine
08:17pour CNews Europe 1
08:18et le JDD.
08:1959% des Français
08:21attendent la démission.
08:23La démission
08:24du président de la République,
08:25Jules Torres.
08:25Mais c'est très intéressant
08:26d'avoir ce témoignage
08:27parce qu'il nous montre
08:28que même nous,
08:29on se trompe
08:29quand on a ce débat
08:30sur la dissolution.
08:31Les Français,
08:32quand on leur demande
08:32qui est le responsable,
08:34qui est le principal responsable
08:35de ce bloquage politique,
08:36ils répondent
08:37Emmanuel Macron.
08:37Et ce n'est pas
08:38en dissolvant
08:39l'Assemblée nationale
08:40qu'on va réparer
08:41cette crise politique.
08:43Donc la démission
08:44paraît être en effet
08:45le moyen le plus clair
08:47de sortir de cette crise
08:47parce que si la dissolution
08:49ne donne pas
08:49une majorité
08:50au Rassemblement national
08:51relative avec 250 députés
08:53ou une majorité absolue,
08:54qu'est-ce qu'on fait ?
08:55C'est quoi le fusible ?
08:56Ensuite,
08:56c'est la présidentielle.
08:57Donc autant aller
08:58à une présidentielle immédiatement
08:59et ensuite une dissolution
09:01et des nouvelles législatives
09:02parce que là,
09:03au moins,
09:03on aurait une clarification.
09:05Explication du service politique
09:07du JDD.
09:08À présent,
09:09celle d'Europe 1,
09:10le service politique
09:11à l'heure de la Borde.
09:13Arthur de la Borde.
09:14La dissolution,
09:14je trouve que ça serait
09:15quand même pour moi
09:16la meilleure idée
09:17puisque Emmanuel Macron
09:18finalement n'a pas pris
09:19ses responsabilités
09:20il y a un an
09:21au moment où on a eu
09:22le résultat des législatives.
09:25Il est dans la logique
09:26des institutions,
09:27ça me paraît très cohérent
09:28de dissoudre maintenant.
09:29Effectivement,
09:29si on a une situation
09:30de blocage à la sortie,
09:33là,
09:33Emmanuel Macron
09:34n'aurait plus d'autre choix
09:35que de démissionner.
09:36Parce qu'en réalité,
09:37il aurait déjà dû démissionner
09:38si on suit la logique
09:39des institutions.
09:40Après les élections
09:41législatives,
09:41quand le général de Gaulle
09:42dit en 1962
09:43c'est l'élection
09:44suffrage universel,
09:45donc c'est le pouvoir
09:46au peuple.
09:47Là, visiblement,
09:48il a demandé au peuple
09:49ce qu'il pensait.
09:50Le peuple a décidé
09:51de ne pas donner
09:51une majorité
09:52à son camp.
09:53Il aurait dû démissionner
09:54à ce moment-là
09:55si on suit vraiment
09:55la logique
09:56et l'esprit de la cinquième.
09:56Vous avez vu
09:57la une du point
09:58cette semaine.
09:59Monsieur le Président,
10:00sortez la tête haute.
10:02Point d'exclamation.
10:03C'est un papier
10:04absolument passionnant
10:05de monsieur Bavrez.
10:07Il nous reste
10:07dix secondes avant la pub.
10:08Ludovic Thoreau,
10:09je vais vous remercier.
10:11Vous êtes
10:11monsieur le maire.
10:13Démission pour moi.
10:13Démission, vous dites.
10:14Oui, clairement.
10:15Démission.
10:15Parce que de toute façon,
10:16on va gagner du tout.
10:16Vous êtes plutôt radical
10:18comme centriste.
10:19Moi, je suis Ludovic Thoreau.
10:21Vous dites démission,
10:26mais moi,
10:26je ne vous invite pas
10:27à l'Elysée,
10:27moi, à 14h30.
10:28Mais je ne suis pas invité.
10:29Vous restez dans le bar d'en face.
10:31Je vous préviens.
10:32Ça coûte un peu cher
10:33parce qu'on est dans le midi.
10:34Démission en termes d'efficacité
10:34pour ce pays.
10:35Il y a des problèmes à régler.
10:36On va juste reporter
10:37de quelques mois
10:38de quelles semaines.
10:39Il y a urgence pour le peuple.
10:41Il y a urgence.
10:41Et puis le peuple le demande.
10:43Un jour ou l'autre,
10:43il va falloir quand même
10:43écouter les citoyens.
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