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  • il y a 2 mois

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Transcription
00:00Il y a un système qui tremble, qui voit qu'il perd son monopole,
00:06qui perd aussi beaucoup de millions de Français,
00:10et qui est en souffrance là-dessus, et donc qui perd sa boussole.
00:14C'est le système politique, on le voit actuellement, c'est aussi le système médiatique.
00:19Je vous dis ça pourquoi.
00:21Il y a 7 minutes, je vois ce chiffre qui est quand même très fort.
00:24Hier par exemple, CNews a proposé sa troisième meilleure journée historique
00:29pour les audiences.
00:325,7 de part de marché, c'est deux points d'écart avec la deuxième chaîne Info
00:37sur les 4 ans et plus par exemple.
00:39Donc c'est un record historique.
00:41On sera peut-être dans un instant avec Gauthier Lebrecht qui a interrogé Jordan Bardella.
00:46Il y avait plus d'un million de téléspectateurs entre 21h et 21h40 pendant l'entretien.
00:51Ça montre que 1, les Français sont très intéressés par la séquence qu'on est en train de vivre.
00:56Ça montre aussi que vous avez un public qui est attentif, quelles que soient les opinions d'ailleurs à cette crise que nous vivons.
01:04Et vous avez une petite caste qui veut rester entre elles et qui n'écoute pas les Français.
01:11Et plus vous faites ça, plus vous êtes en train de créer finalement une France plus divisée que jamais.
01:17C'est hallucinant d'ailleurs de voir cette situation.
01:20Et moi je fais un lien entre ce système médiatique qui vacille et ce système politique qui vacille Olivier Vial.
01:27Tout à fait puisque quand on écoute les Français, quand on interroge les Français sur ce qu'ils souhaitent,
01:32ils sont à 66% pour une dissolution, ils sont à 60% pour une démission.
01:38Et finalement on leur dit qu'on ne les écoute pas et la parole à la fois de certains médias et de ce socle commun
01:45qui n'a la seule chose qu'ils ont aujourd'hui en commun, c'est la peur de la dissolution.
01:49Ils ne sont plus d'accord sur rien, ils ont juste peur de la dissolution.
01:52Et effectivement, ce n'est pas ce que les Français veulent.
01:54Donc on a des partis politiques qui sont en train de se positionner sur une ligne qui est un contre-pied total avec l'opinion publique.
02:03On a des médias qui font aussi la même chose.
02:06Donc effectivement, un média ou des partis politiques qui aujourd'hui sont simplement les porte-parole de ces deux Français sur trois
02:13qui demandent un changement radical et surtout de ravoir droit à la parole, c'est effectivement quelque chose qui est demandé.
02:20Les Français ont besoin qu'on leur donne la parole, que ce soit dans les médias ou dans les urnes.
02:24On sera à 11h30 en direct sur Europe 1 pour Elliot de Valais-Vous avec Éric Ciotti.
02:29Pourquoi Éric Ciotti ? Parce qu'on parlera aussi de cette France qui est à droite, qui penche vers des partis de droite.
02:36Éric Ciotti l'avait senti alors qu'il était président des Républicains à l'époque et qui a tendu la main au Rassemblement National pendant les élections législatives anticipées.
02:45Qu'est-ce qu'on voit aujourd'hui Sébastien Ligné ?
02:49C'est que dans les sondages qui sont faits, si législatives anticipées il y a, si vous avez une union des droites, c'est un carton XXL.
02:56Vous êtes quasiment à 50% dès le premier tour.
02:58Exactement, et vous avez plus de 40% des électeurs des Républicains qui seraient d'accord pour une union des droites dès le premier tour des législatives.
03:05Et c'est plus de 60% pour les électeurs du RN.
03:08Donc pour mettre fin à cette petite musique qui consiste à dire que le RN ne serait pas un parti de droite,
03:12peut-être que Marine Le Pen peut le dire à la télévision.
03:14En tout cas, ces électeurs se considèrent dans leur extrême majorité comme des électeurs de droite.
03:19De toute manière, je vais vous dire quelque chose.
03:20En fait, aux élections législatives, personne ne peut croire à une seule étiquette commune parce que derrière les législatives, il y a notamment une question financière,
03:26c'est-à-dire que c'est important pour les partis de présenter des candidats.
03:29Mais ce qui va être intéressant de voir, c'est si jamais on a une dissolution, comme une écrasante majorité des Français le demande,
03:35si jamais le RN est à quelques sièges d'une majorité absolue, c'est là qu'on va voir si l'union des droites peut arriver.
03:41Que feront les Républicains s'ils sont ce groupe pivot qui peut permettre au RN de gouverner ?
03:47Est-ce qu'ils continueront de tourner la joue vers la gauche, vers le centre ?
03:50Ou est-ce qu'ils iront enfin vers le RN ?
03:52Ce sera la grande question et l'union se fera sûrement à ce moment-là.
03:54Mais l'union, elle se fera par la pression des adhérents.
03:57Parce qu'en fait, les électeurs des Républicains aujourd'hui, je peux vous assurer qu'ils sont plus proches des idées de Jordan Bardella que celle d'Agnès Pannier-Runacher.
04:05Or, Bruno Retailleau, il a accepté pendant neuf mois d'être aux côtés de Jean-Noël Barraud, d'être aux côtés d'Agnès Pannier-Runacher, d'être aux côtés d'Elisabeth Borne.
04:16Donc vous pouvez tordre l'histoire comme vous voulez.
04:18Les électeurs ont aussi voté à 75% pour Bruno Retailleau qui était ministre de l'Intérieur.
04:24Bien sûr !
04:25Les électeurs à l'air sont très contradictoires.
04:26Attendez, Sébastien, ce que je veux dire, c'est que les électeurs républicains ne comprendraient pas pourquoi vous acceptez d'aller dans un gouvernement avec Jean-Noël Barraud,
04:34avec Agnès Pannier-Runacher ou encore Elisabeth Borne, et que vous refusez, si demain il y a une situation comme ça qui s'impose,
04:45que vous refusez d'aller avec Eric Ciotti, avec Jordan Bardella, avec Marine Le Pen.
04:50Ça paraît quasiment évident.
04:51Il y a une évolution quand même récente qui est intéressante, c'est que Bruno Retailleau, lors des législatives partielles qui ont lieu ce week-end,
04:59a demandé à faire barrage à la gauche de façon évidente.
05:02Et donc, ça c'est quand même une vraie nouveauté.
05:05Mais l'union des droites aussi au Parlement européen, avec la commission...
05:09Et donc effectivement, on voit quand même qu'il y a des choses qui bougent,
05:12que comme disait notre ami Édouard Philippe, la poutre bouge, mais cette fois-ci elle bouge dans l'autre sens.
05:17Eh bien écoutez, on se retrouve dans un instant pour Eliott Deval et vous.
05:21Merci beaucoup Sébastien Ligné, chef du service politique de Valeurs Actuelles,
05:25d'avoir participé à cette première heure et demie, cette première mi-temps de cette émission exceptionnelle
05:30pour une situation politique exceptionnelle.
05:33On devrait connaître le nouveau nom du Premier ministre dans les prochaines heures.
05:37Merci à vous Olivier Vial.
05:38Merci.
05:39Je rappelle que vous êtes directeur du CERU, qui est un centre de réflexion sur les radicalités.
05:43À 11h30 sur Europe 1, Eric Ciotti sera notre invité.
05:47Et continue de réagir au 01-80-20-39-21-11h27, Eliott Deval et vous.
05:51Mes missions spéciales, ça continue dans un instant sur Europe 1.
06:00Chez Orange, on sait que pour certains...
06:02Un téléphone, c'est fait pour téléphoner, non ?
06:04Mais pour d'autres...
06:05C'est aussi un super appareil photo.
06:07D'ailleurs c'est simple, moi j'ai plus d'appareil photo.
06:09Alors pendant les 5 jours 5G, la série Xiaomi 15T équipée d'optique Leica
06:12est à partir d'un euro au lieu de 249 euros.
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06:29Boulanger.
06:30C'est dingue quand même, la puissance de l'intelligence artificielle.
06:33Et je vois pas comment on pourrait en faire plus.
06:34Peut-être en la mettant dans un smartphone.
06:36Ouais, là ce serait un vrai plus.
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06:53Boulanger.
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06:59Et aujourd'hui alors, c'est quoi le bon choix moins cher ?
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07:25Jour Wahoo non valable le week-end.
07:26Voir modalité détaillée en magasin sur Auchan.fr.
07:28Lund d'huître, Mard d'huître, Mercred d'huître, Jeux d'huître, Vendred d'huître,
07:32Samed d'huître et d'huître manche.
07:34C'est bon, je suis prêt.
07:35Et vous, êtes-vous prêts pour la semaine de l'huître ?
07:38Du 6 au 12 octobre, rendez-vous dans votre magasin, au marché,
07:41chez votre poissonnier, au restaurant ou chez votre stréiculteur.
07:44Avec les coquillages, un peu s'il n'est pas iodé.
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07:55Gorgé de soleil, il reste une valeur sûre en fin de repas.
07:58Je vous sers le raisin avec le fromage ou après ?
08:01Oui, parce qu'il y a deux écoles.
08:03Oui, vraiment, nos raisins ont tout d'un très bon raisin,
08:05mais à prix discount.
08:062,39€ seulement le kilo.
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08:17Infos sur aldi.fr.
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08:20Les gars, j'ai le plan de l'année.
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08:28À ce prix-là, c'est chaud, c'est pépite et ça part vite.
08:30Jusqu'au 13 octobre, conditions sur Conforama.fr.
08:34À ce vieux groupe de potes qui a enfin réussi à caler une date.
08:37Ah bah depuis la naissance du petit Théo,
08:39le troisième divorce de Boris et le torticolis de Robin,
08:41c'était jamais le moment.
08:42À ceux qui vont se rappeler le bon vieux temps du lycée,
08:44des soirées, des cheveux longs de Boris,
08:46des premiers flirts avec Céline, des...
08:48Oh, ah bah non, pleure pas Boris !
08:51Pour vos repas entre potes, jusqu'à samedi,
08:53Intermarché propose la Côte de Bœuf Origine France
08:56à seulement 16,99€ le kilo.
08:59Intermarché, tous unis contre la vie chère.
09:01Viande bovine, côte 3 étoiles à griller.
09:03Europe 1, le journal permanent.
09:05Le prix Nobel de la paix a été décerné à Marina Corina Machado.
09:11L'opposante vénézuélienne vit dans la clandestinité
09:15depuis la réélection du président Nicolas Maduro en juillet.
09:18Pas de Nobel donc pour Donald Trump qui l'orniait sur le prix.
09:22Personne dans l'histoire n'a jamais résolu.
09:24Huit guerres en l'espace de neuf mois avaient lancé le président américain.
09:28La première phase de son plan de paix pour Gaza
09:30a été signée hier par Israël et les terroristes du Hamas.
09:33L'armée israélienne annonce que le cessez-le-feu
09:36est en vigueur dans l'enclave palestinienne
09:38depuis 11h ce matin.
09:40Le RN et LFI n'ont pas été conviés.
09:43Tous les chefs de partis, ou presque donc,
09:46sont invités à l'Elysée à 14h30.
09:48Le chef de l'État doit nommer un nouveau premier ministre
09:51d'ici ce soir.
09:52Va-t-il reconduire Sébastien Lecornu ?
09:55Lui a déjà déclaré ne pas courir après le job.
09:58Il faut partager le pouvoir, assure le chef du parti présidentiel,
10:02Gabriel Attal.
10:03Le gouverneur de la Banque de France appelle les partis politiques
10:06à faire des compromis pour sortir le pays de l'instabilité.
10:10La responsabilité du chaos n'est pas à l'Assemblée,
10:12mais à l'Elysée, assure Jean-Luc Mélenchon.
10:15L'insoumis plaide pour une présidentielle anticipée.
10:18Après plusieurs témoignages accablants,
10:20Cédric Jubilard est attendu à la barre.
10:22Aujourd'hui, j'ai été condamné avant même le procès.
10:25Déplore l'accusé qui ne cesse de clamer son innocence
10:28depuis la disparition de Delphine Jubilard.
10:31Fin 2020, le verdict est attendu en fin de semaine prochaine.
10:34Plus de 450 drones et 30 missiles russes ont été lancés
10:39contre des installations énergétiques en Ukraine.
10:41Kiev et 9 autres régions d'Ukraine sont frappées par des coupures d'électricité.
10:46Volodymyr Zelensky appelle ses alliés à une action décisive.
10:50La Guadeloupe a été placée en vigilance rouge aux orages
10:53et aux vents violents à l'approche de l'ouragan Jerry.
10:56Vigilance orange pour la Martinique.
10:58Les écoles resteront fermées aujourd'hui aux îles du Nord,
11:01Saint-Martin et Saint-Barthélemy en raison d'importantes précipitations.
11:05Et puis du tennis avec le Masters 1000 de Shanghai.
11:07Le français Arthur Rinderknech s'est qualifié pour les demi-finales.
11:10Il affrontera pour une place en finale le vainqueur du match
11:13entre Daniel Medvedev et Alex de Minor.
11:16Merci Émilie.
11:17Rendez-vous un midi pour un nouveau Point sur l'Information.
11:19Europe 1
11:22Eliott Deval et vous.
11:25On se reprend de sur Europe 1, Eliott Deval et vous.
11:27La suite, Eliott Deval et vous depuis 10h ce matin.
11:31Émission spéciale dans l'attente d'un nouveau Premier ministre.
11:34Le débat se poursuit, Eliott, avec nos invités en studio.
11:38Nous ont rejoint Jules Therès, Benoît Perrin, Ludovic Thoreau,
11:42maire UDI de Coubron en Seine-Saint-Denis,
11:44Arthur Delaborde, journaliste au service politique d'Europe 1
11:46et notre invité en ligne, Éric Ciotti, patron de l'ITR.
11:49Il y a du monde dans le studio d'Europe 1.
11:51Jules Therès du Journal du Dimanche.
11:54Cher Jules, bonjour.
11:55Bonjour Eliott Deval.
11:56Arthur Delaborde, journaliste au service politique d'Europe 1.
11:58Cher Arthur, bonjour.
11:59Bonjour à tous.
12:00Toujours pas de fumée blanche.
12:01On ne connaît toujours pas le nom du prochain Premier ministre.
12:05Peut-être que Sébastien Lecornu va succéder.
12:07Sébastien Lecornu ?
12:09C'est plus probable.
12:10Non mais la passation des pouvoirs, elle pourra être intéressante.
12:13Si vous vous rappelez, ça peut être intéressant.
12:15Je vais donner la parole à Sébastien Lecornu.
12:16Merci Sébastien pour ces trois semaines à Matignon.
12:20On est avec Benoît Perrin, vous avez raison,
12:22directeur général de Contribuables Associés.
12:24On parlera aussi de ce budget, le budget de tous les dangers.
12:27Ludovic Thoreau, maire UDI de Coubron, en Seine-Saint-Denis.
12:30Il est devenu équipé, Ludovic Thoreau.
12:32Il a une flûte, il a des cartons rouges et cartons jaunes.
12:36Mais la priorité, c'est de donner la parole à Éric Ciotti, patron de l'UDR.
12:41Merci d'être en direct avec nous, Éric Ciotti.
12:44Première question d'abord, parce que l'information de ce matin,
12:47c'est cette fameuse réunion à 14h45 à l'Elysée.
12:52C'est le président de la République qui réunit les principaux chefs de partis.
12:56Tout le monde est le bienvenu, sauf le Rassemblement National,
13:00sauf l'UDR et la France Insoumise.
13:03C'est quoi cette réunion cet après-midi à l'Elysée ?
13:06C'est une réunion de tous ceux qui sont responsables de la faillite actuelle,
13:13sous l'autorité du syndic de faillite, M. Macron.
13:17C'est une réunion de la honte.
13:18C'est une réunion qui va associer tous ceux qui, sans doute, se sont mis d'accord
13:23pour que les Français ne soient pas consultés,
13:27pour qu'on ne retourne pas aux urnes,
13:29pour que le peuple soit méprisé, voire insulté,
13:32pour qu'ils conservent leurs petits postes et leurs petits avantages.
13:37Je dirais que c'est une forme de plus d'abaissement de la démocratie,
13:42de rejet du peuple.
13:43M. Macron veut se maintenir au pouvoir.
13:47M. Macron veut continuer, ce qui est encore pire, à diriger le pays,
13:51alors qu'il a perdu toutes les élections successives
13:54et qu'aucun président de la République avant lui
13:58n'avait atteint un tel niveau d'impopularité, de rejet.
14:04Mais malgré cela, il fait comme si rien ne se passait.
14:06Et s'il n'avait pas perdu, il veut maintenir ses gens,
14:10il veut maintenir ses prérogatives, il veut maintenir son pouvoir.
14:14Et il le fait, ce que je condamne avec la plus grande des forces,
14:18il le fait avec la complicité de ces personnes.
14:23Et je le dis en tant qu'ancien président des Républicains,
14:26qui reste bien sûr ma famille de cœur, la famille gaulliste.
14:30L'UDR, c'est d'ailleurs le nom du parti du général de Gaulle,
14:34que les Républicains participent à une telle réunion
14:38avec Mme Tondelier, avec les communistes, avec les socialistes.
14:45Pour moi, c'est une honte absolue.
14:48C'est une honte absolue.
14:49Tous ceux qui seront autour de la table cet après-midi
14:52seront balayés par l'histoire,
14:55parce qu'ils sont les faux soyeurs complices de notre nation.
14:58Alors justement, ce qui est intéressant,
15:00c'est que vous interpellez votre famille de cœur, dites-vous,
15:04et Éric Ciotti, vous les avez interpellés aussi hier,
15:07parce que chiffres à l'appui, sondages à l'appui,
15:10on se rend compte qu'aujourd'hui, la première force politique,
15:14si législative il y a anticipée, c'est le RN et l'UDR, à 36%,
15:18sondage IFOP, et puis il y a les LR qui sont à 11%,
15:22vous avez reconquête également à 4%,
15:24donc si on calcule, il y a la majorité absolue.
15:27Il y a la majorité absolue dès le premier tour.
15:30Donc vous dites quoi à votre famille de cœur,
15:32et vous dites quoi, est-ce que vous êtes prêts à tendre la main
15:34et aux Républicains, mais jusqu'à reconquête ?
15:38Vous savez, j'ai été le premier à casser ce mur
15:43que M. Mitterrand a érigé pour fracturer la droite.
15:48M. Mitterrand a eu un génie,
15:50il a autorisé toutes les alliances à gauche,
15:53et il a interdit toute forme d'alliance à droite.
15:56Donc il a réuni les gauches, y compris les gauches les plus honteuses,
16:00jusqu'à aujourd'hui à celle de M. Mélenchon,
16:03et il a divisé la droite.
16:06Eh bien moi, l'année dernière, j'ai pris mes responsabilités.
16:09J'étais le premier président des Républicains à dire,
16:12bien sûr qu'on a quelques différences avec le Rassemblement National,
16:16mais ce qui nous réunit est tellement supérieur à ce qui nous sépare,
16:20que notre nation étant en danger, le moment est venu de faire un choix.
16:25Le choix entre la continuité macroniste,
16:28le choix contre l'alliance autour de M. Mélenchon et les dangers qu'il représente,
16:33eh bien nous, nous faisons une coalition à droite
16:36entre les Républicains et le Rassemblement National.
16:38Je l'ai fait, cette union des droites, je l'ai faite l'année dernière.
16:43Elle a été entravée par l'égoïsme, le conservatisme de certains,
16:49Mme Pécresse, M. Bertrand, M. Wauquiez,
16:53qui s'y sont opposés de toutes leurs forces.
16:56Et aujourd'hui, on voit le résultat un an après, c'est le chaos.
16:59Donc cette question, bien sûr qu'elle va se reposer.
17:02Moi, j'ai ouvert la voie.
17:04Et cette voie, ils ne l'arrêteront plus aujourd'hui.
17:07Donc il faut cette alliance.
17:09Nous leur tendons la main avec Jordan Bardella, avec Marine Le Pen.
17:12Nous l'avons dit, et moi je m'adresse aux députés républicains,
17:18j'allais dire RPR, parce que c'est aussi mon histoire personnelle.
17:24J'ai adhéré au RPR, j'avais 16 ans.
17:27Il y avait des alliances à l'époque.
17:28Donc, rappelez-vous Dreux, rappelez-vous les régions, Jean-Claude Godin,
17:33qui gouvernait à l'époque avec le Front National.
17:36Et puis tout ça a été balayé.
17:38Et ça a mis le pays dans ce chaos.
17:41Parce que ça nous a empêchés de gagner.
17:43Et quand on gagnait, on gagnait grâce à la gauche.
17:46Et on faisait finalement une politique soumise à la gauche.
17:49Eh bien, il faut changer tout ça.
17:51Et je le dis, c'est le moment.
17:53Les républicains n'ont rien à faire autour de M. Macron.
17:57Les républicains n'ont rien à faire dans ce gouvernement.
18:00Ils trahissent leurs valeurs.
18:02Ils trahissent leurs électeurs.
18:03Ils trahissent leurs convictions quand ils font ça.
18:06Et je dis ils, parce que c'est un tout petit noyau
18:10qui a pris en otage le parti.
18:12Ceux qui se sont opposés à l'Alliance l'année dernière,
18:15M. Copé, je rajouterai tout cela, M. Larpé,
18:19eh bien, aujourd'hui, ils ne sont pas représentatifs
18:22de ce que veut l'électeur de droite.
18:24L'électeur de droite, je le côtoie tous les jours dans ma ville à 10.
18:28Je l'ai vu encore à Montauban lorsque je suis allé soutenir le candidat.
18:32Finalement, dimanche, il y aura un test extraordinaire à Montauban
18:35de cette alliance des droites.
18:37Et ces électeurs, ils nous disent, mais réunissez-vous.
18:41Il faut additionner nos forces, toutes nos forces.
18:45Et il faut balayer ceux qui ont mis le pays dans cet état.
18:49C'est une nécessité absolue.
18:51C'est une urgence vitale pour la France, cette union.
18:55Donc, bien sûr qu'on tend la main.
18:56Bien sûr que moi, je dis, revenez à la maison.
19:00Parce que le vrai parti de droite, aujourd'hui, c'est l'UDR.
19:03Ce n'est plus LR.
19:04LR, ils se sont compromis dans cette participation au gouvernement.
19:09Moi, quand j'étais président des Républicains,
19:11j'ai toujours veillé à mettre une étanchéité totale avec la Macronie.
19:16Eh bien, au moment où le bateau macroniste coule,
19:19au moment où le Titanic macroniste rentre dans l'eau,
19:24même si le concert, l'orchestre continue à jouer à l'Elysée.
19:28Alors, je ne sais pas si c'est un concert de musique classique ou de rap
19:31avec les amis de M. Macron.
19:34Mais en tout cas, le Titanic macroniste, il coule.
19:37Et c'est à ce moment-là, mais c'est totalement absurde,
19:40que les Républicains ont décidé, pour garder, apeurer certaines circonscriptions,
19:46de monter dessus.
19:47Et aujourd'hui, c'est le même raisonnement qui joue.
19:49Ils ont peur, donc ils préfèrent éviter la dissolution
19:53avec une alliance qui, désormais, va même dépasser celle de M. Macron
19:57pour aller jusqu'aux socialistes.
19:59Mais je crois rêver.
20:00Donc, il faut arrêter avec ce spectacle, avec ces compromissions,
20:04et il faut revenir dans une politique d'union et quelque part de bon sens.
20:10Parce que le bon sens, c'est que les valeurs de droite gouvernent.
20:14Le pays a besoin et plébiscite les valeurs de droite.
20:20L'autorité pour établir l'ordre dans la rue et dans les comptes.
20:24L'identité pour préserver, conserver ce que nous sommes
20:27pour qu'on ne soit pas soumis à des influences étrangères.
20:32La liberté pour balayer les normes, les impôts,
20:35la fiscalité excessive pour valoriser ceux qui travaillent.
20:39C'est tout ça la droite, l'autorité, l'identité, la liberté.
20:43Ces valeurs, elles sont attendues, elles sont nécessaires,
20:46elles ont réussi ailleurs dans beaucoup de pays du monde.
20:49Et nous, on va retourner au socialisme.
20:52Mais c'est bon, on croit arriver.
20:53Si je résume, il faut arrêter d'avoir la droite la plus bête du monde.
20:57Merci beaucoup, Eric Ciotti.
20:59Merci à vous.
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