Emmanuel Macron devrait annoncer le nom de son nouveau Premier ministre dans les prochaines heures. Il réunit les chefs de partis et de groupe à l'Assemblée nationale à 14h30 à l'Élysée, à l'exception de ceux du RN et de LFI.
00:00La question que je me pose, c'est est-ce que le président de la République a décidé que les Français boiraient le calice jusqu'à l'Ali ?
00:06Ça va s'arrêter quand ? Je veux dire, cette mascarade, ce mauvais vaudeville, on parle bien de Sébastien Lecornu qui a duré 14 heures la dernière fois
00:14et qui du coup serait à nouveau... Donc là, il arriverait à faire quelque chose qu'il n'est pas arrivé à faire en 26 jours de consultation, ce serait l'idée.
00:21Mais en fait, je vais vous dire, l'état de la France, l'intérêt de la France impose une dissolution.
00:26L'état de la France, la situation de la France dramatique, le chaos budgétaire, sécuritaire, migratoire, impose des grands choix politiques.
00:34Ces grands choix politiques doivent être tranchés avec une majorité.
00:36Et cette majorité, évidemment, on ne la retrouvera pas si on ne va pas la demander au peuple.
00:41Vous savez, il faudrait une grande clarification, il faudrait que voilà, est-ce que les Français veulent plus d'immigration, moins d'immigration, plus de sécurité, moins de sécurité ?
00:49Les familles politiques vont venir une fois que ça aura été dissous et on verra qui a gagné.
00:55Mais là, ce n'est pas possible. Enfin, je veux dire, on est la risée du monde entier.
00:58Les Français ne comprennent rien. Moi, j'étais sur le terrain encore hier et les Français me disaient de ne rien comprendre.
01:03En plus, ils ont l'impression qu'on les prend quand même pour des lapins de six semaines.
01:06Ils voient bien que rien n'avance, que pendant ce temps, la dette continue à être creusée.
01:09On est le 10 octobre, Julien Arnaud, et je peux vous dire qu'il y a des endroits en France où les gens commencent à se chauffer, voyez-vous.
01:14Et ils commencent justement à savoir s'ils vont se chauffer ou s'ils vont dîner. Il faut revenir aux Français.
01:22On va expliquer tout à l'heure le timing pour le budget, parce que c'est très important. Vous qui êtes député, vous le savez très bien.
01:28Est-ce qu'il n'y a pas d'urgence et est-ce que la priorité, ce n'est pas qu'il y ait un Premier ministre, même si c'est Sébastien Lecornu, pour faire en sorte qu'il y ait un budget ?
01:34– Mais de toute façon, il y aura, l'année dernière, souvenez-vous, il y a bien eu une loi spéciale, les fonctionnaires ont été payés, les cartes vitales ont continué à marcher.
01:40– C'est un maintien du budget de l'année précédente.
01:41– Bien sûr, c'est un vrai, mais si déjà, ça n'aggrave pas celui de l'année dernière, pourquoi pas ?
01:46Je vous rappelle que, vous savez, quand Marine Le Pen a censuré, enfin, quand nous avons censuré François Bayrou,
01:51c'est aussi parce que Marine Le Pen lui avait écrit le 25 juillet en disant, écoutez, la version 1 de votre budget ne me convient pas,
01:57vous demandez 8 millions d'efforts aux retraités et zéro effort aux immigrés, même clandestins.
02:03Enfin, voilà, on ne peut pas faire comme si nous n'existions pas, vous voyez, comme si les Français…
02:07– Sébastien Lecornu n'a pas fait comme si vous n'existiez pas, donc de ce point de vue-là, c'est un interlocuteur…
02:11– Vous avez invité.
02:12– …qui, voilà, vous parle, reprend certaines de vos idées.
02:17Moi, j'ai vu qu'il proposait un impôt sur la fortune financière dans son pré-projet de budget,
02:22c'est une mesure que porte le Rassemblement national.
02:24– Bien sûr, mais tout ce qui va dans le bon sens, de toute façon, sera voté, c'est ce que nous avons fait depuis 3 ans.
02:29J'allais dire, c'est notre marque de fabrique, de ne pas être sectaire, de ne pas être dogmatique,
02:32mais on ne va pas redresser la France avec des mesurettes.
02:35Je pense vraiment que l'État-là impose une clarification, impose des grands choix,
02:39et ces choix, pour les mener à bien, pour redresser le pays, il nous faut une majorité.
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