L'ancien garde des Sceaux Robert Badinter va entrer au Panthéon ce jeudi 9 octobre, soit 44 ans jour pour jour après l'abolition de la peine de mort. Il y aura plusieurs temps forts lors de la cérémonie, qui doit durer une heure: discours, lectures de texte, interprétation de "l'assassin, assassiné" par Julien Clerc.
00:00Absolument et à l'instant il y avait la foule qui applaudit lorsqu'on en a aperçu à l'image sur l'écran derrière la figure d'Elisabeth Badinter, la veuve de l'ancien ministre de la justice.
00:11Beaucoup de monde sur cette rue Soufflot, cette rue Soufflot qui s'est remplie en l'espace de quelques secondes.
00:15Ce qui est marquant c'est le profil, vous avez à la fois des moins jeunes, des jeunes en l'occurrence Yacine qui est étudiant en droit.
00:23Alors racontez-moi, Robert Badinter a marqué toutes les générations, la vôtre j'imagine aussi ?
00:28Oui c'est sûr et je pense qu'il a marqué toutes les générations de par le fait qu'il a marqué la conscience collective à travers ses engagements humanistes.
00:34Alors on connaît l'abolition de la peine de mort mais il a aussi été très engagé pour les droits de l'homme, pour la lutte contre les inégalités, les discriminations.
00:40Donc oui je pense qu'il a forcément marqué toutes les consciences intergénérationnelles.
00:43Vous avez 19 ans, qu'est-ce qu'il a représenté pour vous Robert Badinter ?
00:47Pour moi Robert Badinter il a représenté tout un symbole de résistance, de lutte et de croyance en ses valeurs.
00:53Il a imposé la croyance en ses valeurs, il l'a imposé dans sa lutte personnelle, pas aux autres.
00:58Il a combattu ses opposants, il s'est inscrit dans cette continuité comme un fervent humaniste qui a traversé les générations encore une fois.
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