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  • il y a 6 semaines
Quelle solution face à la crise politique qui secoue le pays ? Julie Hammett et Maxime Switek présentent une soirée spéciale pour décrypter et comprendre le contexte politique actuel. Ils reçoivent en plateau des responsables politiques et des éditorialistes politiques de la chaîne. Paul Vannier, député LFI du Val-d’Oise, était l'invité de cette émission spéciale. 

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Transcription
00:00Pourquoi personne ne rappelle qu'il y a quelques mois, pendant l'élection européenne,
00:03M. Bardella défendait la retraite à 66 ans ?
00:06Il ne défendait ni l'abrogation, ni la suspension.
00:08Il défendait un régime encore plus difficile pour les Françaises et les Françaises.
00:12Par contre, moi j'ai, contrairement manifestement à beaucoup de monde sur ce plateau,
00:16moi j'ai écouté M. Lecornu.
00:17M. Lecornu n'a ni dit abrogation de la réforme des retraites,
00:20il n'a même pas dit suspension, il a dit débat.
00:24C'est-à-dire peut-être un débat...
00:27Il faut trouver un chemin pour que le débat ait lieu sur la réforme des retraites.
00:30Voilà les termes exacts.
00:31Ça s'appelle une arnaque, pour résumer.
00:33Ça s'appelle une ouverture.
00:34Ça s'appelle une arnaque.
00:35Par contre, il y a une majorité de députés aujourd'hui qui est censée être en situation de voter cette abrogation.
00:40On n'a pas besoin de débat.
00:41Il y a eu beaucoup de débats à ce sujet-là.
00:44Il y a eu un 49-3 pour imposer une réforme qui n'a jamais été votée.
00:48Il y a eu 14 jours de débat, Mme Chevrillon, à l'Assemblée nationale.
00:50Il y a ensuite eu dans des niches parlementaires beaucoup de débats,
00:53beaucoup d'obstructions d'ailleurs de la part de l'exécutif pour empêcher un vote.
00:57Nous savons toutes et tous que si un vote venait demain, la réforme serait abrogée.
01:02Il n'y a pas besoin de débat.
01:03On a besoin de rendre le Parlement souverain.
01:05On a besoin de quitter cette période durant laquelle le pouvoir exécutif est en train d'écraser le Parlement.
01:10Et ce soir encore, nous commentons les balles que nous jette M. Macron,
01:15réfugié dans son bunker de l'Élysée,
01:17qui envoie un Premier ministre démissionnaire agiter nos débats.
01:20Il n'y aura pas de Premier ministre de gauche.
01:22Il n'y aura pas d'abrogation ni de suspension de la réforme des retraites.
01:25Il doit y avoir le départ du Président de la République.
01:27Car sinon, ces plateaux-là, nous en aurons demain, après-demain, dans le semaine, dans le mois.
01:32Mais là, vous êtes en boucle sur une hypothèse qui n'est pas sur la table.
01:34Jusqu'à la fin de la crise de régime ?
01:36Jusqu'à quoi ? Bien sûr que cette hypothèse est sur la table.
01:38Et les électeurs pourraient vous en tenir responsable ?
01:42Parce que vous n'auriez pas saisi la balle au bon.
01:44À 70%.
01:44M. Tréa, à 70%, les électeurs appellent au départ d'Emmanuel Macron.
01:55M. Macron a perdu les élections législatives en 2024.
01:58Trois de ses premiers ministres se sont tombés successivement.
02:01M. Macron, ce soir, déclare, fait un bras d'honneur démocratique à tous les Françaises et à tous les Français,
02:05en persistant à vouloir nommer un premier ministre issu d'un socle commun qui n'existe plus.
02:10Est-ce que vous seriez d'accord ?
02:11Reprendre les mêmes et recommencer ?
02:13Pour des élections présidentielles immédiates à ce moment-là.
02:15Oui, nous, oui.
02:16Nous y appelons.
02:17Le plus vite, c'est la seule solution démocratique pour qu'enfin, les cartes soient rebattues,
02:22pour peut-être qu'une majorité nouvelle émerge et que nous sortions de la crise.
02:26M. Macron, c'est ça le débat.
02:30Il faut aller à l'élection présidentielle parce que la solution, c'est le retour au peuple, le retour aux urnes.
02:36Notre position est extrêmement claire de ce point de vue-là.
02:38Mathieu Vallée.
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