- il y a 2 jours
Retrouvez le replay de la chronique Pourquoi ? de l'Équipe de Greg du 08/10/2025.
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00:00C'est la suite de l'équipe de Greg Avant, d'avoir le pourquoi du soir avec Adrien Kouroum,
00:07on prend la direction de Claire Fontaine où nous attend Giovanni Castaldi. L'entraînement
00:12est terminé pour nos bleus. Giovanni, on l'a vécu en grande partie en direct, mais visiblement
00:15vous avez froid aux mains, la main qui fait coucou en plus, alors prenez-en soin. Oui effectivement
00:22Greg, la main qui est molle, je sais que visiblement quand c'est dur c'est mieux,
00:26mais là ma main est un peu molle. Oui, la séance qui vient de se terminer il y a quelques instants,
00:31Jules Koundé qui a terminé par quelques tirs au but, est-ce que ça va donner une indication sur
00:36l'identité des tireurs en cas de pénalty vendredi soir, si Mbappé n'est pas titulaire, on ne sait pas.
00:40Séance de grande qualité Greg, ici à Claire Fontaine. Et petite info, à la fin Christopher
00:46Nkunku a fait exercice de frappe et puis il a terminé par un petit travail de course, peut-être
00:51qu'il doit avoir un peu de rythme parce qu'on sait qu'il est en manque de temps de jeu dans
00:55son nouveau club à Milan à surveiller. Alors Giovanni, je tiens à vous dire qu'Alicia a fait
00:59une analyse de votre phrase, il est beau le ciel derrière Giovanni, donc personne n'a rien écouté
01:05à ce que vous avez dit, tout le monde a regardé le ciel, on vous souhaite une belle soirée à vous
01:08et votre main molle, salut Giovanni et à demain évidemment. Voici le pourquoi d'Adrien Courrouble.
01:14Bonsoir Adrien. Adrien, ce soir, je compte sur vous, je veux du vintage qui fasse rêver. On va sortir la machine à remonter le temps, ne vous inquiétez pas Greg, on va remonter en 1995, j'étais un petit jeune, j'avais 3 ans.
01:32J'avais 19 ans. Non, ça ne sert à rien de le dire. France-Azerbaïdjan, 1995. Pourquoi c'est devenu un match culte ?
01:39Alors culte pour le score déjà évidemment. Le panneau d'affichage du stade Abbé-des-Champs à Auxerre a failli buguer parce que ça a rentré presque pas.
01:46Eh oui, les Bleus ont gagné ce match. 10-0, regardez, fera 10-45, on comprend. Ça a longtemps été le match record. 1913, la France bat le Luxembourg, 8-0.
01:571953, la France bat aussi le Luxembourg, 8-0. 1957, la France bat l'Islande, 8-0. Mais jusqu'à 1995, c'était le record et puis ils ont explosé ce record qui durera très longtemps.
02:06Alors ça, c'est pour le score mais culte aussi parce que, comment le dire, certaines légendes étaient jeunes et complètes.
02:13Oui, effectivement, Zinedine Zidane, 23 ans, on l'appelait Yazid complet parce qu'il avait des cheveux.
02:18Regardez, ça fait bizarre de voir des cheveux sur Zinedine Zidane. Plus choquant, encore, Franck Leboeuf avait des cheveux avec un petit bouc stylé.
02:25D'ailleurs, ça va, il mettra un doublé absolument magnifique.
02:26Oui, mais il a vendu les voitures déjà.
02:27Voilà, très choquant parce qu'il n'était pas encore vendeur de voitures, Franck Leboeuf.
02:31Alors, culte parce que c'était une époque, en vrai aujourd'hui, et vous étiez tellement jeune, qui nous semble lointaine à tous.
02:37Mais qui était légendaire, 1995, c'est la sortie de ce tube célébrissime de Céline Dion.
02:42Pour que tu m'aimes encore, immense carton à la radio, au cinéma, c'est les trois frères, bien sûr, les inconnus.
02:47Jacques Chirac, tout jeune président, qui va se manger des grèves monstrueuses.
02:50Plus important encore, Vicaz Dora, ce jeune talent émergent.
02:53Du côté du hack, des images old school.
02:55Comme l'était, le très beau, et j'appuie ce mot-là, très beau maillot de l'équipe de France.
03:00Regardez, avec les losanges.
03:01Maillot que les bleus étaient censés porter encore au Mondial, 94.
03:03C'est la dernière collection grande compète, non portée dans une grande compète.
03:07Et qui, franchement, a une belle gueule.
03:09On a demandé l'avis à l'expert mode de la chaîne d'influenceurs fashion, Pierre Boubi.
03:14Je me suis dit, il est beau, mais en fait, ça m'a rappelé directement des souvenirs.
03:17Alors, ça m'a rappelé l'Espagne, ça m'a rappelé l'Allemagne aussi, avec les losanges qui étaient plutôt dessous, au lieu d'être sur la manche droite.
03:22Mais moi, ça m'a rappelé l'Argentine et la Coupe du Monde 94, avec ce but de fou furieux de l'Argentine.
03:27Et avec Diego Maradona, c'est la dernière Coupe du Monde, je n'ai rien contre le maillot des bleus.
03:33Mais moi, ça me rappelle cette action de fou.
03:35J'avais 12 ans et ça m'a marqué à vie, cette image.
03:40Voilà, il y avait les cordons après, en 87.
03:42Oui, c'est ça, effectivement, avec le petit col qui n'était pas très, très beau, d'ailleurs.
03:44Ça n'avait pas vraiment marché.
03:45Bon, alors, niveau sportif, c'était comment, monsieur ?
03:47Ce n'était pas la folie du tout.
03:48On rappelle donc qu'on a raté le Mondial en 1994, grosse tuile.
03:51Et puis, on est un peu en galère dans les éliminateurs pour le regarder.
03:53La Roumanie est largement devant 17 points.
03:55La France a 11 points, à égalité avec la Pologne.
03:57Juste derrière, Israël à l'affût, 9 points.
03:59Slovaquie, 8 points.
04:00Il y a 3 points entre le 5e et le 2e.
04:03Et du coup, le journal de l'équipe, qu'est-ce qu'ils font ?
04:04Ils mettent la pression.
04:05Regardez, un drame en 3 actes.
04:06C'est une opération survie qui débute ce soir à Hausserre,
04:09où la France accueille l'Azerbaïdjan pour un match, ouvrez les guillemets, facile.
04:13Mais l'avenir des Bleus se jouera aussi un peu à Zabzwe,
04:15où la Pologne reçoit la Roumanie, puis contre les Roumains, le 11 octobre.
04:18Et si tout se passe bien face à Israël, le 15 novembre, on est très prudent.
04:21On a même un peu peur.
04:22On est traumatisés, évidemment, par 93.
04:24On avance dans le journal.
04:25C'est un ordre que l'on donne.
04:26Soyez irréprochable, l'Azerbaïdjan.
04:29149e du dernier classement FIFA, juste devant le Panama et derrière le Botswana.
04:32On n'a rien d'autre à offrir que son courage et une technique sommaire.
04:35On le sait, ils apprécieront l'Azerbaïdjan qui, on le rappelle,
04:37était une sélection issue de l'éclatement du bloc de l'URSS.
04:40Alors, la compo de l'équipe de France, c'est quoi à l'époque ?
04:43Là encore, on va vous offrir du vintage, du beau vintage,
04:45avec Bernard Lama, d'abord dans les cages, Fabien Barthez est sur le banc.
04:48Quelle équipe !
04:49Angloma, de Saï, Leboeuf, Lisa Razou, Deschamps-Guérin en milieu de terrain.
04:52Zinedine Zidane devant, Pedro, Stugarry et Djorkaef,
04:55avec l'entrée de Christophe Cognard, d'ailleurs, ça fait l'oïe.
04:57Pour ceux qui n'étaient pas là, c'était une erreur de Romain Aron,
05:01par exemple de Christophe Cocard.
05:02Elle va marquer l'histoire, cette compo.
05:04Alors, pas l'histoire du téléphone, parce qu'ils ne nous ont pas répondu.
05:05J'ai essayé quasiment tous les joueurs, ils ne nous ont pas répondu.
05:08Il faudra attendre 28 ans pour voir ce 10-0 battu par la bande à Kylian Mbappé.
05:12Bien fait.
05:12Et au-delà des 10 buts marqués, il y a aussi des histoires, j'imagine, sur ce match.
05:31Et des histoires cultes.
05:32On commence par la défense.
05:33A l'époque, Jacquet, il met en place un système de capitaine volant.
05:36Déjà, on n'est pas capitaine.
05:37C'est en Cantona qui était capitaine juste après 93.
05:39Il met un système de capitaine volant et qui va le porter ?
05:42Marcel Desailles, il fête ses 27 ans.
05:44C'est la première fois de sa vie qu'il a le brassard de l'équipe de France.
05:46Et il va le fêter en marquant le premier but de sa vie en équipe de France.
05:50Quelque part, c'est un peu le début d'une belle histoire.
05:5255 matchs en tant que capitaine.
05:54Ce sera le deuxième plus gros total de l'histoire de l'équipe de France.
05:57Seulement battu par Hugo Loris.
05:5869% de victoire.
05:59Ce sera le meilleur total pour un capitaine français.
06:01Donc là encore, c'est le début de quelque chose contre l'Azerbaïdjan.
06:04La question que tout le monde se pose, vous avez parlé de ses cheveux.
06:06Mais Zidane, c'est quoi à l'époque ?
06:07Zidane, à l'époque, c'est seulement 5 sélections.
06:10C'est un petit jeune de 23 ans.
06:11C'est culte parce que c'est la première fois qu'il est aligné avec Djorka F.
06:14Trois ans plus tard, on connaît l'histoire.
06:15Corner de Djorka F, tête de Zizou.
06:17On est champion du monde.
06:18Et à l'époque, c'est loin d'être un champion du monde.
06:21Regardez ce que dit l'équipe de sa sélection.
06:23On ne va pas donner de dons.
06:23Ce n'était pas l'équipe de France de dans 2 ou 5 ans qu'il s'agit d'inventer.
06:26Mais l'équipe capable de gagner aujourd'hui.
06:28Puisque le coup est jouable, il faut trouver les hommes pour le jouer.
06:32Ce ne sont pas les Bordelais, Zidane et Dugarry.
06:34La France cherche des buteurs, ce qu'ils ne sont absolument pas.
06:36Combien de buts ont-ils inscrits en championnat depuis le début de saison ?
06:390 plus 0, la tête à l'intertoto.
06:410 pointé.
06:42Cela mérite-t-il l'équipe de France ?
06:44On a le droit et même le devoir de penser que non.
06:46Il y a des archives qui ne font jamais bon d'exhumer.
06:49Et on ne donnera pas les noms.
06:50Les stars, c'est qui ?
06:52Quand on a suspendu, JPP est en galère du côté du Bayern Munich.
06:55La star, c'est David Villeneuve.
06:56Il est voulu à Newcastle, il vient de signer.
06:58Il a été élu meilleur joueur du mois d'août.
07:00Il fait un super début de saison.
07:02Sauf qu'il est remplaçant sur ce match.
07:04Et Aimé Jacquet, deux jours après la rencontre, il dira ça dans les colonnes de l'équipe.
07:07C'est assez fou.
07:08Pour un joueur qui possède comme lui une grosse personnalité et qu'on a mis en haut de l'affiche,
07:12je comprends que ce soit dur de ne pas jouer.
07:13La discussion que j'ai eue à Clairefontaine avec lui n'a pas été facile.
07:16Mais moi, je ne suis pas là pour faire plaisir à un tel ou un tel.
07:18Je pense équipe, équilibre et j'aligne la formation que j'estime la meilleure pour gagner.
07:23Un point, c'est tout.
07:23J'ose croire que David a bien compris.
07:26Pourquoi ce match est devenu culte ?
07:27Parce que ce match-là, cette apparition, c'est la dernière de David Ginola avec le maillot de l'équipe de France.
07:32Il aura seulement 17 sélections, David Ginola.
07:34Et la suite, c'est quoi ?
07:35On a perçu un petit peu la méthode Jacquet, justement.
07:38Essayer de mettre en place un équilibre, un groupe, plus que des talents individuels.
07:42La France va enchaîner, alors qu'il faisait beaucoup de matchs nuls, 9 victoires consécutives.
07:46On est qualifié pour l'Euro.
07:47Ouf, on respire.
07:48On va jusqu'en demi-finale.
07:50Première fois depuis 10 ans qu'on sort des poules de l'Euro.
07:52Et puis, évidemment, deux ans plus tard, le bonheur pour l'éternité.
07:56On est champion du monde.
07:56Et si on avait raté ce match ?
07:57Et si on avait loupé la qualif ?
07:59Et si on avait viré et mézaqué ?
08:01Peut-être que tout ça ne serait pas arrivé.
08:02Ce match culte a tout changé.
08:04Merci beaucoup, mon cher Adrien.
08:06Bravo à Victor et à Baptiste qui ont bossé avec vous.
08:10Victor Coudreau, bien sûr.
08:12Et Baptiste.
08:13Et Baptiste, qui a été très bon encore dans ses illustrations.
08:16Alors, évidemment, pour ceux qui ont mon âge, qui ont vécu ce moment, et Vicage Dorasso aussi,
08:22peut-être que parmi vous, certains ont débrouillé, mais il y a aussi le match contre la Roumanie
08:26où on dit qu'il est fondateur dans le jeu.
08:28Voilà, en termes de jeu et d'adversité, c'est la victoire nette contre la Roumanie qui fait basculer.
08:33Mais celui-là, je viens vous voir, Vicage Dorasso, ça fait partie de ses tournants.
08:37Parce que la France aurait gagné, bien sûr.
08:38Mais est-ce que quand on est joueur, on sent qu'il y a des matchs, des moments dans l'histoire
08:43qui font que ça peut basculer ou pas ?
08:45Ça vous est arrivé, ça ?
08:48Des matchs qui font basculer, c'est souvent, oui.
08:51Ou des matchs qu'on rate et qui auraient pu nous faire basculer.
08:54Mais là, moi, j'étais en espoir et on faisait tous les déplacements avec eux.
08:59On avait exactement le même groupe.
09:01Donc, Léa jouait le lendemain.
09:02C'est vous qui vous avez appelé.
09:04Bah oui.
09:05Non, mais il est là en plateau, il va nous le raconter maintenant.
09:06Et c'était marrant parce que c'était une drôle d'équipe qui ne se parlait pas trop.
09:09On les voyait donc après les matchs, on faisait les allers-retours avec eux.
09:13Et c'était dans le même avion et il n'y avait pas d'ambiance dans cette équipe.
09:17On voyait souvent...
09:18C'est-à-dire qu'il y en a certains qui ne sont jamais revenus parce que d'autres qui sont des champions du monde ne voulaient pas qu'ils arrivent.
09:21Quanto, Gilot, Papin étaient dans cette équipe et c'est eux qui sont sortis au bout d'un moment.
09:26Je me souviens d'un match où Cantona, il était capitaine et il jouait en moulé en Roumanie.
09:31Et d'ailleurs, l'Azerbaïdjan avait joué à Trabzon parce qu'il y avait la guerre.
09:34Nous, on avait joué à Trabzon, eux, ils avaient joué je ne sais plus trop où.
09:38À Trabzon aussi.
09:38À Trabzon aussi.
09:39Donc au fin fond de la Turquie dans une ville en construction.
09:44C'était lunaire.
09:45Et c'est vrai que c'était une équipe étrange.
09:48Je me souviens, on avait Patrick Moreau avec nous qui était notre stopper,
09:50qui était charnière centrale avec Laurent Blanc à Saint-Etienne.
09:54Ils ne se parlaient même pas.
09:55Ça ne restait pas la parole.
09:56C'était super étrange.
09:58C'était une France qui n'avait pas gagné depuis 1984 ?
10:00Ce n'était pas une équipe en fait.
10:03C'est des joueurs qui se sont, avec des changements, avec des choix de l'entraîneur,
10:07qui allaient être devenu une équipe.
10:08Et d'ailleurs, l'équipe qui va à l'Euro 96 n'est pas du tout l'équipe qui va après la coulée.
10:13Vous avez les Angloma, les Pedros qui sont plus là.
10:15Il y a les prémices.
10:16Il y a les prémices.
10:17Vous avez des joueurs majeurs.
10:18On découvre des associations.
10:19Il y a un peu de Louis-Anne-Riquet.
10:20Là, vous me parlez de l'article de l'équipe sur Zidane qui est sévère.
10:24Mais il faut se rappeler de ce qui se dit après l'Euro 96.
10:26Ah oui, mais là, Jean-Fran, pourquoi là-dessus ?
10:28Et je vais vous dire, on a beau adorer Zizou, c'était assez légitime.
10:31Je pense que si on avait fait une émission à l'issue de l'Euro 96 ou de ces matchs-là,
10:34on aurait dit ça.
10:35Mais on n'imaginait pas qu'il devienne...
10:37Et pourtant, je suis bordelais.
10:39Moi, je l'ai vu jouer en 1996.
10:40Et ce qu'il faisait à Bordeaux, je ne le voyais pas en équipe de France.
10:43Alors évidemment, je n'étais pas objectif.
10:44Mais quand même, Loïc Tanzy, ça fait partie de ces rencontres comme ça,
10:48dont on se souvient un peu toute une vie de supporters,
10:51pas aussi dramatique qu'Israël ou la Bulgarie,
10:54qui nous prive d'Amérique.
10:56Mais voilà, des scores, ce tableau d'affichage de l'Abbé Deschamps
11:00qui n'arrive pas à inscrire le score.
11:01C'est vrai, c'est des matchs qui traversent le temps.
11:03Parce que moi, j'étais trop petit, par exemple, pour le voir en direct.
11:05Et je l'ai revu après, plus tard,
11:07parce qu'on m'a dit que c'était un match important à revoir.
11:10Deschamps, notamment, on parle de ce match-là,
11:12comme une construction aussi,
11:14où c'est toute la période aussi, du Deschamps coach.
11:17En disant, j'ai vu à ce moment-là, justement,
11:18ce que tu disais, Vicache,
11:19ce qui était un vrai groupe,
11:21et ce qui était un groupe qui ne se parlait pas.
11:22Et c'est aussi, à travers tous ces matchs-là,
11:24à travers ce qu'il voyait de ce que faisait Jacquet
11:27pour construire un groupe,
11:28qui, lui, est devenu coach comme ça,
11:30et qu'il fait exactement ce que faisait Jacquet à son époque.
11:33Donc, c'est intéressant.
11:33C'est des matchs, oui, qui, au-delà du score,
11:35au-delà de la victoire,
11:36arrivent à construire, plus qu'un match, une période,
11:39arrivent à construire quelque chose dans le temps
11:40et qui a fait gagner la France en 1998.
11:42Mais je pense aussi que ça a construit aussi 2018.
11:44Pour savoir où on va, il faut savoir d'où on vient.
11:46Tout à fait.
11:47Sans faire de généralité un peu trop simple, Séverine.
11:50Mais c'est vrai que ça fait partie de notre histoire,
11:52finalement, cette rencontre-là.
11:53Alors que, très sincèrement, France-Azerbaïdjan,
11:55ça n'aurait pas dû être cette histoire-là.
11:58Alors, vous l'avez formidablement contée, racontée.
12:00Mais il y a le début de quelque chose dans ce match-là.
12:03Ça fait même pour moi qu'il suis belle,
12:05qui avait trois ans.
12:06Trop jeune et pas française.
12:07Bon, alors réellement.
12:08Pour vous dire à quel point ce match est marquant,
12:10c'est dans les premiers matchs que j'ai revus,
12:12ce match a fait partie, en tout cas, de cette compil.
12:14Et évidemment, en fait, c'est un match fondateur
12:17de tout ce qui s'est suivi, en tout cas,
12:20pour l'équipe de France jusqu'à aujourd'hui.
12:21Et ce que tu dis sur l'idée des chances,
12:23c'est incroyable qu'il se base là-dessus.
12:26C'est fondamental à lui en tant que sélectionneur et coach.
12:29C'est assez hallucinant.
12:30Et c'est une richesse, en fait, d'avoir ce type de match.
12:33Et toutes les histoires dans le match et dans les associations,
12:36comme vous le disiez, Greg,
12:36c'est assez incroyable de voir ça clairement.
12:39C'est d'autres histoires aussi qui peuvent démarrer là.
12:41Parce qu'aujourd'hui, je vois mon gamin,
12:43il voit des clubs français gagner avec des champions.
12:45Il voit l'équipe de France.
12:46S'ils ne vont pas en finale de Coupe du Monde,
12:47elle est ratée, la Coupe du Monde.
12:48J'ai expliqué quand même qu'il y avait des années de souffrance avant.
12:51Il fallait respecter papa et grand-papa, Olivier Bossard.
12:54On n'est pas en train de dire que c'est le plus grand match
12:56de l'histoire de l'équipe de France.
12:57Ce n'est pas ça qui est raconté par Adrien.
12:59Mais c'est le début des fondations, en fait.
13:01C'est assez intéressant.
13:02C'est quasiment comme une première pierre
13:04qui est posée d'un bâtiment.
13:05Oui, évidemment.
13:06Les supporters français avaient tellement souffert
13:08depuis tant d'années.
13:10mettent 10 buts, même si c'est à l'Azerbaïdjan.
13:12Ça fait forcément du bien aux têtes.
13:15Et Adrien l'a évoqué.
13:16Pour moi, même le plus culte,
13:17c'est celui qui vient un tout petit peu après.
13:19C'est quand l'équipe de France va gagner 3-1 en Roumanie.
13:21Là, beaucoup disent que...
13:23Pour moi, c'est le match clé de notre futur derrière.
13:26C'est là où tout se fait derrière.
13:27Exactement.
13:28Parce qu'il y a quelque chose qu'on oublie aussi
13:30à propos de ce France-Azerbaïdjan.
13:31Et Méjacquet, à l'époque où il donnait encore des interviews,
13:34l'avait expliqué que c'était peut-être
13:36l'une des plus grosses gueulantes
13:37qu'il avait poussées à la mi-temps d'un match.
13:40Parce que les Bleus arrivent,
13:41il n'y a que 3-0 à la mi-temps.
13:42Et il explique que le collectif est complètement bafoué.
13:47Tout le monde commence à jouer pour lui.
13:49Les attaquants ne reviennent pas.
13:51Et c'est un match qui l'a marqué justement
13:52parce qu'il a poussé une soufflante comme rarement.
13:57Et derrière, la faiblesse de l'adversaire,
14:00le physique fait qu'ils ont gagné 10-0.
14:03Mais ça n'a pas été un match si facile que ça.
14:04Et c'est peut-être un match qui a marqué Didier Deschamps aussi
14:06à cause de ça.
14:07Le petit bouc de Franck Lefe.
14:09Le bouc est chou.
14:10Merci Adrien.
14:12C'est pourquoi ?
14:13Dans un instant, le comment de Romain Aran.
14:15Comment Habib Bey s'est mis en difficulté
14:18du côté du Stade Rennais ?
14:19On va en parler.
14:20Il y aura également le foutoir d'Alicia.
14:22Et c'est R7 qui veut continuer à jouer.
14:24Est-ce que c'est vraiment fantastique ?
14:26Sous-titrage Société Radio-Canada
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